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[FIC] Raccoon Death [Terminée]

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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Baptiste Sixte Dim 28 Juin - 1:50

Premières Victimes

12 Septembre 2015

États Unis; New Raccoon City; Périphérie Sud Est

00H10; un véhicule, une Buick Electra Estate de 1982, un bon vieux modèle.
A son bord deux jeunes étudiants en couple, Mary Weather et Tom Fisher.
Le beau brun à la coupe de footballeur mâchait son chewing gum en conduisant tandis que sa copine se regardait dans son miroir de poche avec son sac à main sur les genoux.
Il était entrain de la raccompagner chez elle.
Elle habitait dans une belle demeure avec cour intérieur ou se trouvait une belle piscine ainsi qu'un bon jacuzzi bien chaud avec une ambiance végétale avec des plantes tout autour.
Ils arrivèrent finalement dans l'allée boisée menant à la baraque pour débouler finalement près de l'entré où Tom arrêta le véhicule pour dire au revoir à sa belle.

Tom : Ouais bon bein c'était une bonne soirée, alors on baise ?

Mary : Pas ce soir Tom.

Tom : RHHHOOO, t'es sur, même pas une pipe ?

Mary : J'ai DIS, pas ce soir Tom.

Tom : Bon bein au moins un baiser.

Mary : Non plus, tu m'as fais chié aujourd'hui en chiant dans le gâteau de Daisy, je sais qu'on était pour la plupart venu pour se foutre de sa gueule lors de sa fête d'anniversaire mais faut peut être pas déconner là.

Tom : Au moins on a passé du bon temps au bar les 3 heures après.

Mary : Attends deux secondes ! Oh merde....

Tom : Quoi ?

Mary : C'est Boby, merde Daisy s'est suicidé.

Tom : Sérieux ?

Mary : Il y a deux heures, oh merde on est peut être allé trop loin... Pourrir sa fête c'était une chose mais là c'est pas ce qu'on voulait.

Tom : Je suis sur que sa mort n'a rien à voir avec ça, enfin bref, salut.

Mary : Ouais salut...

Et la jeune femme quitta le véhicule pour se rendre devant la porte en vitrail d'entré où son chien qui était à l’intérieur, un Shiba inu attendait sagement sa maîtresse en jappant un peu.
Elle déverrouilla la porte et l'ouvrit avant de voir son animal se ruer à ses pieds, elle le caressa donc.

Mary : Oh Lucky, ça va ? Comment tu as passé ta journée.

Lucky : Ouais bien mais il y a un tueur dans la maison. (Le tout dit en aboyant comme un chat, car oui cette race de chien est « un quart chien, un quart homme, un quart chat et un dernier quart singe », c'est troublant)

Mary : Oh je vois que tu es content.

Lucky : J'ai emmerdé la facteur, regardais la TV, griffé les rideaux et mangeait une banane.

Mary : Dommage qu'on ne puisse pas encore parler le chien.

Soudain une main toucha l'épaule de Mary qui sursauta et se retourna pour voir un flic en uniforme, c'était Stephen qu'on avait déjà vu dans un RP, il présenta ses excuses pour lui avoir fait peur et se montra bienveillant.

Mary : En quoi puis je vous aider monsieur l'agent ?

Stephen : Hé bien votre amie Daisy Fitsroy s'est suicidé et je suis venu pour vous interroger sur sa mort car vous étiez présents à sa fête d'anniversaire une heure avant qu'elle s'ôte la vie. Vous pourriez peut être répondre à quelques questions.

Mary : D'accord, entrez, le salon est là bas à droite. Laissez moi juste me dézapper un peu.

Le policier entra et se rendit donc dans le salon tandis que la jeune femme ferma la porte, posa sa petite veste sur le porte manteau, enleva ses chaussures puis se regarda un peu dans le miroir pour se mettre quelques gouttes dans les yeux pour avoir l'air plus émotive et fondre en larme si besoin.
Puis elle put se rendre au salon où le gentil policier était assit sur un fauteuil avec son petit calepin pour la bonne vieille tradition de l'interrogatoire.
Il regarda l'adolescente de 17 ans se poser sur un autre fauteuil mais genre fauteuil de Louis XIV, c'est pour dire la qualité du lieu.

Stephen : Est ce que vous avez vu quelque chose qui aurait pu indiquer qu'elle allait passer à l'acte ? Semblait elle dépressif ?

Mary : Hé bien, elle a perdu sa mère récemment, son père était déjà mort, c'est dure pour elle. Et puis....

Stephen : Et puis ?

Mary : Lors de la fête la plupart des invités se sont mi à la saboter, moins y comprit, on a foutu en l'air sa fête. Moi je ne voulais pas que ce soit vraiment méchant et ça a vite déborder et elle est parti en pleurant et tout le monde est parti avant l'arriver de la police.

Stephen : Vous êtes donc un peu responsable de sa mort.

Mary : Elle est morte comment exactement ?

Stephen : Elle s'est jeté d'un pont assez loin de chez elle, sa tante et son oncle sont bouleversés.

Mary : Si seulement j'avais une machine à remonter le temps, je pourrais faire en sorte d'essayer de changer les choses.

Stephen : Au moins vous nous avez dit la vérité, ça aidera peut être à éviter que vous ayez des problèmes avec mes confrères, je ne sais pas encore si vous serez tous tenus pour fautif dans la faire et que vous aurez soit à payer une grosse amende ou faire de la taule, ça dépendra des gens ça. En tout cas merci de nous avoir aidé, au revoir.

Il se leva en douceur et se dirigea vers la sortie sous les yeux de la dame en refermant la porte derrière lui.
Elle s'en approcha à son tourna et la verrouilla manuellement.
C'est alors que son portable vibra, elle le regarda pour voir qu'elle venait de recevoir un SMS de Tom avec une vidéo.

SMS : Tu me trompe avec un policier ? :-)

Elle voyait une vidéo d'elle avec le flic, elle semblait avoir été filmé depuis la partie du couloir qui jouxtait le salon à la chambre à coucher et la cour intérieur.
Elle lui répondit un peu fâché.

Réponse : Tu crois que c'est le moment de faire des blagues, montre toi.

SMS : Je ne me montrerais quand voyant ton jolie fessier se poser dans le jacuzzi. ( ; o )

Réponse : Bon OK t'as gagné mais après tu sors de chez moi.

Elle s'avança donc dans le long couloir qui parcourait toute la maison et se dirigea vers la cour tandis que le gentil chien-chien alla dans la chambre pour se foutre sur le lit et dormir un peu.
Elle ouvrit la porte avec vitre pour débarquer dans cet endroit qui respirait le tropical.
Puis elle ferma la double porte juste derrière elle et s'avança dans cet endroit.
La cour intérieur était techniquement intérieur car derrière la fausse végétation tropicale derrière le jacuzzi se trouvait une grande clôture en bois qui rendait le lieu fermé comme si c'était à l’intérieur, voila pour l'anecdote.
La belle nana contourna la grande piscine pour se rendre à l'endroit chaud et elle se dézappa durant le trajet pour se retrouver en sous vêtement à l'endroit prévu.
Elle regarda un peu aux alentours en espérait gauler Tom dans sa cachette.
Elle se murmura à elle même.

Mary : Mon père devrait dire à Jarvis de penser à ferme toutes les fenêtres, il oublie assez souvent dernièrement.

Elle entra ses pieds dans l'eau chaude puis commença à entrer le bas en entier et elle se prélassa en tenant toujours son portable dans la main.
Elle reçut alors un nouveau message.

SMS : Attention j'arrive !

Soudain quelque chose arriva de derrière elle et fit plouf dans l'eau.
C'est quand elle vit du sang s'éparpiller tout autour de l'objet qu'elle comprit que c'était pas cool.
Avant de se rendre compte que c'était la tête fraîchement décapité de Tom, le pauvre.
Elle se leva d'un bond et au même moment un individu (Costume du Tueur) derrière elle la chopa violemment.
Mary se débâta du mieux qu'elle put mais le Tueur l'égorgea comme une truie et la balança ensuite en arrière, la faisant tomber dans la piscine.
Elle bougea encore un peu mais étant donné qu'elle perdait beaucoup de sang et qu’elle se noyait, elle se laissa entraînait sans le vouloir vers la mort.
Son meurtrier profita du spectacle encore quelques instants par pur plaisir.
40 minutes plus tard, un nouveau véhicule arrivait vers la demeure.
Une très belle Ford Mondeo IV (Photo), une bolide de cette année c'est pour vous laisser devient les proprios de cette caisse.
Vous me répondez bien sur les parents de Mary qui rentrés après une fête à leur tour, James et Katherine de leur prénom, et étaient à l’arrière du véhicule tandis que Jarvis, leur majordome et chauffeur, conduisait la caisse.
Ils arrivèrent devant la belle demeure luxuriante et se garèrent au même endroit que le véhicule de Tom une heure plus tôt.
Le couple marié quitta le véhicule tout en étant en pleine conversation, Jarvis quand à lui verrouilla les portières après qu'elles furent toutes fermés.

James : Ah ce Westhon, quel petit cachottier.

Katherine : Qu'est ce qu'il a encore fait ?

James : C'est lui qui a mit une crevette dans le pantalon de Calvin.

Katherine : Oh lala, je me rappel de sa tête en s’apercevant de la chose.

Les deux bonnes gens entrèrent dans leur domicile après à avoir déverrouillé la porte et ils remarquèrent les lumières allumés.

Katherine : Ah bah tiens Mary n'est pas encore couché ?

James : Oh moi elle est là. Mary où es tu mon ange ? Je vais voir dans sa chambre.

Il fit ceci tandis que sa femme prit à peu près le même chemin mais pour se rendre dans la cour intérieur.
Et là c'est le drame...
Elle hurla de terreur en voyant le corps sans vie de sa fille dans la piscine avec le sang qui s'était répandit un peu partout.
James arriva en courant et découvrant la chose, prit les mains de sa compagne pour la rassurer.

James : Rentre à l'intérieur et préviens Jarvis d'appeler la police, je reste ici au cas où le monstre qui a fait ça serait encore dans le coin.

Il lui fit une petite tape sur l'épaule et elle fut parti à l’intérieur à toute vitesse.
Il sortit alors son Smith & Wesson M&P9 (Image) qu'il gardait toujours sur lui lors de sortie et il fouilla les alentours mais (Mal)heureusement pour lui le Tueur était déjà loin.
Et ce n'était que les premières victimes.
Baptiste Sixte
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Aiko Kudō Sam 27 Juil - 22:35

Nuit Sanglante

New Raccoon City; Chébien; Maison Belfèss

La lueur de la lune traverse  la petite lucarne d’une grande demeure bien remarquable par présence dans la banlieue ouest de la ville, près du Manoir Azeziano avec qui elle rivalise en charme il faut dire.
Il s’agit du Style Second Empire, dévoilant plusieurs couleurs, à la fois pour les murs extérieurs qu’intérieurs, assez tape à l’œil. Les pièces sont d’un luxe somptueux qui aurait de quoi énerver quelques communistes et qui témoignent de la valeur du porte monnaie du propriétaire de ces lieux.
Cela appartient en fait au Commissaire Raymond Belfèss à la tête de la New Raccoon City Police Department qui est l’une des figures plus riches de la ville, bien plus qu’une grande partie des mafieux locaux et que le Maire lui même.
Une mystérieuse figure masquée s’approche de ce faste bâtiment avec un couteau de chasse tenu fermement dans son gant noir gauche. Le Buck 120 est une arme redoutable, et sa lame se reflète à la lumière d’un lampadaire juste à coté.
Visiblement, ses prochaines cibles sont à l’intérieur de cette immense baraque.
Dépêchons nous d’y pénétrer avant lui avant de voir qui elles sont.
Un écran de télévision éclaire faiblement une pièce assombrie d’une grand salon, seulement accompagnée des lampes du couloir. Un jeu y est en pause, avec les deux manettes de Xbox One posées sur la table basse en verre transparent, et la jackette du dit jeu juste à coté. Pour ceux que ça intéresse, c’est Rayman Legends où l’un des joueurs incarne le personnage de Glombrox et l’autre une guerrière du nom de Sélénia.
Seules deux personnes se trouvent donc ici si vous avez fait le calcul.
Luke Cooker, un adolescent de 14 ans afro-américain aux cheveux noirs crépus très courts qui est geek de jeux vidéos et cette passion se ressent jusqu’aux fringues qu’il porte, notamment avec ce  magnifique tee-shirt Half Life 3 où on peut y découvrir dessiné ce bon vieux chercheur muet, Gordon Freeman, avec le message « Hope » qui veut dire « Espoir » dans la langue anglaise.
[FIC] Raccoon Death [Terminée] 1564400340-screenshot-2019-07-29-t-shirt-classique-demi-vie-espoir-par-the-strynx
Léa Belfèss dont je ne vous permettrai pas de faire de jeux de mot sur son nom car c’est un peu facile, et puis c’est dangereux pour vos vies en ces temps qui courent. Ayant deux ans de plus que son copain déjà décris, c’est une adolescente blanche de peau et blonde de cheveux qui a des traits très fins sur tout le corps et une forte poitrine. Que des atouts pour attirer un potentiel tueur en série qui traînerait dans le coin.
Si la partie ne se continue pas, c’est à cause d’une mauvaise nouvelle.
La fille est debout, collée contre un mur près de l’espace donnant au couloir d’entrée, où elle guette l’extérieur à travers une fenêtre sans remarquer ce que je vous ais dévoilé plus tôt, tout en étant au téléphone avec son gentil papounet.
Celui ci est anxieux dans sa voix, ayant révélé quelque chose de grave qui la fait pleurer.
La garçon s’inquiète pas mal, sans entendre ce qui va suivre.

Léa : Est ce que tu sais qui a bien pu faire ça ?

Raymond : Pour le moment on ne sait, mais on est presque sûr que ça doit à voir avec la vidéo que Daisy a posté avant de… de… Tu vois ?

Léa : Je vois…

Raymond : Elle est devenu viral, peut être qu’un proche à elle a décidé de se venger dans un acte vengeance.

Léa : Oh non… Tu ne penses que ça pourrait être Boby ?

Raymond : C’est une hypothèse. Si il n’est pas le coupable, il pourrait être la prochaine victime. J’ai envoyé plusieurs de mes hommes chez lui pour l’emmener au Commissariat. D’autres se dirigent vers votre position. Alors s’il te plaît mon Canari, verrouille bien toutes les portes et fenêtre, et vous n’ouvrez que quand ils seront là. Tu as bien compris.

Léa : J’ai compris.

Raymond : Sois forte. Je suis sûr que toi et Luke, vous arriverez à vous soutenir tous les deux. On se revoit plus tard. Je t’aime.

Léa : Je t’aime aussi papa.

Il raccroche, ne laissant que la tonalité derrière.
Fébrilement, elle descend son portable dernier cri jusqu’à l’avoir à côté de sa jambe droite dénudée, puis elle se retourne lentement, continuant les sanglot, jusqu’à pouvoir revoir le visage de la personne la plus chère en son cœur.
Ne comprenant à peine avec sa tête d’ahuri ce qui est en train de se passer, le chaleureux et maladroit gamer sait quand il faut prendre soin de la seule pour l’instant à lui avoir ouvert les bras, alors que statistiquement parlant ils n’auraient presque jamais pu finir ensemble.
Sacré coup du destin que je vais vous expliquer, alors qu’il s’approche d’elle et la prend dans ses bras en lui répétant à faible voix ces doux mots :

Ne t’en fais pas, nous survivrons comme toujours.

Avec cette phrase, nous remontons aux fondement de leur union improbable.
D’un côté nous avions celui qui n’avait que très peu d’amis en raison du fait que personne ne voulait traîner avec ce gamin accroc aux jeux vidéos qui ne parlaient que de ça et qui avaient dû mal à s’exprimer en public. Ce fut aussi la principale raison des brutes à se le faire au goûter, bien qu’il avait aussi du racisme car n’oublions pas que nous sommes aux États Unis et que l’Humanité en soi est fondamentalement raciste, ce que certains, peu importe leurs couleurs de peu, utilisent pour justifier leur violence qui n’est que de la frustration et aussi de la pure méchanceté gratuite.
Vous devriez vraiment prendre exemple sur des espèces extra-terrestre visiblement plus intelligentes que la plupart d’entre vous.
Sinon ne vous étonnez pas après si l’on vous compare aux pires machines à tuer qui embrassent leur passion de la destruction des autres non semblables à eux. Je peux vous citer les Daleks, Cybermens et  pour vous faire réfléchir.
De l’autre côté nous avons l’icône de l’école sûre de réussir son parcours scolaire vu tous les soutiens qui l’entourent, et qui avait résultat développé un côté plutôt arrogant de sa personnalité qu’elle avait pas avoir de monter les échelons, peut être parce que son père lui reste simple malgré le décor dans lequel il vit. Tout changea un jour quand le plus grand secret de la Princesse fut percée un jour, car tout le monde à ses petits secrets, et celui ci est très mal vu pour quelqu’un de son rang.
Léa scatophile.
Une vidéo, filmée à son insu, où on la voit prendre du plaisir à se baigner dans sa propre merde a été rendu public.
Le mépris et le rejet ont suivi, plus personne ne voulant lui parler ou bien juste pour la ridiculiser.
Vous comprenez mieux pourquoi l’on vous compare aux pries raclures de l’univers ?
Vous n’êtes si civilisé que ça.
En fait, ça empire même ces derniers temps pour diverses raisons qui une fois regroupées font un carnage.
La télévision qui vous abrupte par ses programmes voulant réduire vos neurones à  un chiffre, à l’instar de toutes ces télé-réalités qui ont fini par devenir purement le réel.
L’ultra-capitalisme qui pousse par l’éducation qu’elle enseigne à créer de bons petits consommateurs qui ne font qu’acheter, aidés par des gouvernements pourris jusqu’à leur essence même.
Les conséquences de la paix entre les grandes puissances de la Triade qui ont conduit à transformer les peuples en des faignants se plaignant pour la moindre fessé ou goutte de sang montrée dans un jeu vidéo, tout en fermant les yeux sur les victimes qu’ils aident qui aiment pratiquer la violence.
Le Jeu du Trône entre toutes ces nouvelles mouvances progressistes qui ne veulent QUE le pouvoir et en fait définissent très bien en elles même ce qu’elles sont censées combattre.
L’Islam, une religion qui n’a pas su évoluer dans le bon sens, dû au fait qu’on ne peut pas modifier le Coran lui même comme ce sont les paroles directs de Dieu, et qui finit par s’imposer aux peuples affaiblis par les points plus hauts, n’attendant qu’un coup de m’achète bien placé pour en finir avec les vie.
Vous connaissez un Ère Sombre.
Tous les Gandhi, Gyatso et King n’ont servi à rien.
Vous préférez suivre Malcom X.
Soit, ne venez pas pleurer après.
Les deux âmes liées par le même feu qui brûlent sans se consumer décident enfin de se parler pour discuter de tout ce qui ne va pas en cette soirée tragique, afin de remettre les pendules à l’heure pour mieux se protéger.

Léa : Ils sont morts…

Luke : Qui ?

Léa : Nos amies. Tom, Mary, Ed, Emma, Lenny, George…

Luke : C’est en lien avec le suicide de Daisy ?

Léa : Probablement. Je pense que c’est Boby qui a fait le coup.

Luke : Je peux comprendre qu’il nous en veut, mais de là à vouloir nous tuer.

Léa : Tu crois qu’on peut réussir à le résonner en lui disant que nous n’avions pas prévu que la farce aille aussi loin ?

Luke : Je l’espère… C’est vrai que c’est allé trop loin cette fête d’anniversaire. Ce devait être juste une blague, pas en déchaînement de cruautés comme celles ci.

Léa : Je sais… Pauvre Daisy. Nous avons été les seuls à essayer de la protéger.

Luke : Nos amies n’étaient pas de vraies amies.

La vérité fait mal quand elle ne comprise que tardivement, nous frappant droit dans le bas ventre de façon cruelle. Pourtant, eux deux auraient dû sentir le vent tourner, mais ils ont raté leur chance sur le coup, ce qui causera peut être leur fin.
Une lueur clignotante, bleu et rouge, finit par se refléter sur leur visage, venant de dehors.
Celle ci les alerte d’une bonne nouvelle, les faisant se relâcher un peu pour observer à travers les carreaux une voiture de la NRPD se garant juste devant cette maison. Une fois à l’arrête, la portière du conducteur s’ouvre pour révéler l’Officier Stephen qui remet bien droit sa casquette de policier en allant à nouveau au cœur du danger.
Alors qu’il s’approche de l’entrée de la demeure, les deux adolescents s’éloignent un peu de la fenêtre pour se rendre sur le seuil du vestibule pour se concerter sur quoi faire dans ce genre de situation.

Luke : Ton père a envoyé un de ses hommes ici ?

Léa : Il m’avait dit plutôt qu’il en enverrait plusieurs, ce qui est normal de sa part.

Luke : Est ce qu’on doit à ouvrir à ce policier solitaire ?

Léa : Je pense que oui.

Luke : Et si il était dans le coup avec Boby ?

Léa : Je ne pense pas, je pense surtout qu’il doit être juste le premier sur les lieux.

Luke : Je te fais confiance sur ce coup.

Léa : Reste quand même derrière moi sur ce coup.

Il obéit à elle en ravalant sa salive, se planquant bien derrière elle tout en avançant à son rythme jusqu’à la porte stressante. La Fille Belfèss essaye de montrer son courage mais a en réalité tout aussi peur que celui qu’elle protège, ce qui donne un moment bien tendu.
Une main hésitante finit par s’accroche à la poignet ronde puis à la tourne.
Le paysage derrière l’obstacle se révèle à nous, accentué de lumières.
Problème, personne ne les attend derrière, le flic y compris.
Pourtant il aurait déjà dû être là, voir même on aurait dû l’entendre sonner ou tambouriner à la porte pour qu’on lui ouvre.
Là rien, ce qui ne rassure pas les deux personnages que l’on suit.
Le vent souffle jusqu’à leur oreille alors qu’une question se pose.
Lap lus évidente.

Léa : Où est il ?

La réponse vient immédiatement après quand un bruit de fracas provient du salon qu’ils viennent juste de quitter, les faisant sursauter d’un bond, se tournant vers sa localisation.
Ils voient alors l’officier à terre, couvert de débris, convulsant, avec deux entailles dans le dos et du sang qui s’échappe d’une autre à l’avant. Il est aux portes de la mort, et son état signifie que la sécurité qu’ils espéraient avoir vient de s’envoler telles des feuilles orangées.
Paralysées par la peur, les adolescents restent scotchés par cette scène macabre.
Ce n’est que trop tard de la blonde essaye de fermer la porte pour empêcher celui qui a fait ça d’entrer, seulement pour être interrompu au cours de son action par trois coups de feu qui l’atteignent à plusieurs endroits de son torse, la faisant chuter sur le dos, salement blessée.
Le geek finit par aussi se réveiller et termine l’action de sa copine ne restant à couvert derrière le mur pour ne pas finir comme elle. Une fois la porte refermée sur elle même, il s’assure de bien la verrouiller bien que ça ne soit qu’une solution temporaire si en face le type à un flingue.
Ceci fait, il se précipite, mort d’inquiétude, sur sa belle qui suffoque dans son liquide rouge.

Luke : Léa, tiens bon ! Je dois te sortir d’ici !

Léa : Fuis Luke…

Luke : Non je…

Léa : Si tu restes ici… Tu vas crever… Cours…

Les larmes se joignent à la mare sanglante, alors que le garçon hésite entre écouter les précieux derniers conseils de la seule qui le comprend, ou bien rester à elle pour finir ensemble dans l’au-de-là.
Suivre la Raison ou les Sentiments ?
Un peu des deux au final.
Il dépose un dernier petit baiser sur les lèvres de sa douce avant de se lever pour partir, sans regarder derrière lui, en essayant de contenir ses pleurs, ce qu’il n’arrive pas. Cette nuit, il aura perdu la personne la plus précieuse pour lui, et il ne sait pas encore comment il fera sans elle, à part revenir dans une vie morne et chiante.
Un quotidien de solitude.
Ce n’est pas le moment pour réfléchir à ça.
Le Tueur rôde toujours, n’ayant pas encore décidé de faire sauter la serrure,ce qui en saurait tarder.
Passant par le couloir au lieu du salon, Luke remarque et prend au passage un long bougeoir traînant sur un meuble afin d’avoir de quoi se défendre si le Mal vient à sa rencontre.
Certes, face à un pistolet, ça ne servira pas à grand chose.
Il s’approche assez rapidement et moins prudemment vers la sortie arrière menant à un très beau jardin respirant bien le style français avec un bassin pour les poissons, des haies correctement taillées, une fontaine à oiseaux et une immense sculpture de bronze à effigie de Napoléon Bonaparte prenant un quart de la superficie du terrain. Celle ci à son socle fragile et qui doit être réparée prochainement afin d’éviter qu’elle ne s’effondre et bousille une partie de l’habitat des voisins.
Elle est collée contre une clôture en fer avec pics et électrique qui veille à dissuader les intrus de pointer le bout de leur nez par ici, bien que si ils sont malins ils peuvent toujours contourner par les côtés de la demeure où ce système de sécurité s’arrête.
Derrière l’énorme statue se trouve la Maison du justicier local, Musulman, qui protège le veuve et l’orphelin au nom de l’Islam, soit l’inverse de ce que font ses autres pratiquants. Plus loin de l’autre coté de la Rue Werner, se trouve le Manoir Azeziano qui est visible depuis la position du dernier survivant.
Autant dire que cette bâtisse de Style Néo-roman capte l’œil apeuré de ce dernier qui sent au fond de lui que si il peut avoir de l’aide de quelque part, c’est bien de là bas. Quand la Police ne peut pas te venir en aide, alors la Mafia le pourra.
Pour y parvenir, il faut faire tomber l’Empereur.
Luke s’approche donc des pieds de celui ci pour essayer de savoir comment faire pour la faire tomber, sachant que ça se voit que c’est fragilisé, avec quelques craquelures. Sans perdre trop de seconde il teste avec des coups de pieds en espérant que ça marche.
Quelques coups suffisent à faire déplacer d’un poil la construction.
Malheureusement, d‘autres ne pourront pas se faire de suite car un tir passe devant les yeux du casseur.
D’autres frôlent son corps jusqu’à qu’une vienne toucher le bas coté de son corps, se coinçant dans une cote.
Le héros s’effondre contre la statue, provoquant son point de rupture, la faisant grincer de façon stridente, obligeant le Ghostface se boucher les oreilles avec ses mains tout en observant silencieusement ce qui av suivre.
L’icône française penche à vitesse lente au préalable, s’accélérant de plus en plus, de l’autre côté de la muraille. En même pas quelques secondes, elle parvient à détruire en partie celle ci avant de se ruer sur la résidence sur le passage, réduisant en charpie la moitié de celle ci.
Espérons que son propriétaire n‘était pas à la maison, car même ses talents pour la Justice ne sauraient le sauver d’une telle surprise digne de Donnie Darko.
Le fracas accompagnant cette chute suffit à faire s’allumer de nombreuses lumière dans le quartier.
L’individu masqué étant trop préoccupé par l’attention qu’a causé cette action, il ne voit pas l’objet contondant en bois massif venir frapper sa tête assez durement, d’une main fermer.
Il perd le contrôle de ses sens et tombe lui aussi au sol, perdant son précieux au passage qui va se retrouver dans les mains du dernier survivant.
Le plan de l’intelligent joueur a fonctionné, plus que bien, or il n’est pas vraiment dans l’état d’en profiter, juste de faire une chose utile à sa survie. Bien que ne sachant pas s’en servir, il la juge mieux sur lui que sur le méchant.
Luke recule un peu en veillant à ne pas toucher le métal conducteur. Durant sa marche, il grimace en se tenant le bide d’une main à cause de cette insupportable douleur, alors que son autre main essaye de garde en joue l’autre au sol.
La situation est en sa faveur désormais, il reste juste à atteindre que les renforts arrivent.
D’ailleurs, des voix avec de forts accents italiens pour deux d’entre elles s’approchent depuis la Maison Musulman, en s’exclamant sur le triste spectacle qui s’offrent face à elles.

Voix Accent 1 : Cazzo sua madre !

Voix Accent 2 : Je savais bien que ce maudit truc ferait ça un jour !

Voix 3 : Vérifions là bas, chez ce Connard de Commissaire !

Trois silhouettes pointent de le bout de leur nez, distrayant le survivant armé.
Des mecs avec des habits de villes en cuir, tous possédant des revolvers Smith & Wesson dégainés. Les deux sbires aux accents prononcés, Gino et Pine, ont des Model 327 alors que leur sous boss, Michaelo Azeziano, a un plus puissant calibre avec le Model 460.
Les canons pointent par réflexe le tenancier du Glock du flic décédé qui en voyant leur attitude sérieuse, en joue pas au con et pose son précuire allié sur le sol tout en serrant des dents car la blessure fait très mal alors qu’il se penche.
Ceci fait, il lève les mains bien en l’air pour s’assurer de ne pas vexer les gangsters.

Luke : Ne tirez pas !

Michaelo : Est ce que tu peux nous dire ce qui se passe ici ?

La réponse vient d’une façon particulière quand le tueur se relève d’un coup, brandissant son célèbre couteau d’une main tout en gueulant tel un demeuré. Il fonce tête levée vers la personne la plus proche de lui, à savoir le frère du Don de la Famille Azeziano, seulement pour recevoir une réponse de sa part.
Une pluie de projectiles s’en vont se loger dans sa peau, suivis par d’autres venant d’autres directions, pour au final en arriver à un total de dix huit balles rien que dans un seul corps humain.
Autant dire que ce qui fut jusque là Boby s’écroule sans ménagement, ne pouvant plus jamais se relever.
La menace est partie, laissant son empreinte dans l’esprit de tout le monde ici présent.

Pine : Putain de film d’horreur !

Gino : Mai più.

Michaelo : On va se marrer quand les Tacchini vont nous interroger.

Traumatisé par les évènements, Luke n’en a que faire de leur petit discutions.
Il a perdu sa moitié, laissant un trou dans son âme.
Les sirènes retentissent enfin, bien que trop tard.
Le mal ne plus être réparé.
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Message  Kenzie Dodgera Ven 16 Aoû - 23:14

Reprise des Meurtres

11 Septembre 2019

New Raccoon City; Saint Merlou; Commissariat

La paperasse est plutôt gonflante à remplir, ce qui oblige à se divertir un peu pour éviter de craquer.
Ce qui explique pourquoi le Chef de la Police est en train de jouer à une partie de Left 4 Dead 2, un célèbre jeu de survie où un groupe de quatre survivants essayent d'atteindre ensemble un point d'extraction en frayant son chemin à travers des hordes d’infectés, dont des spéciaux assez dangereux. Là, il joue sur une carte créée par la communauté qui reprend les décors de la Raccoon City originale en s'inspirant des mésaventures de Claire et Leon à l'époque, grâce aux infos connus de ces évènements. Le personnage qui est joué a aussi son apparence modifié à l'aide d'un mode, reprenant juste celui de la jeune étudiante en tenue de motarde.
Nous pouvons découvrir qu'à cet instant de la partie, on est au troisième niveau de la campagne, où les survivants traversent les égouts de la ville malfamée, où cependant les monstres qui pouvaient y trouver sont pour la majorité aux abonnés absentes, hormis les grosses mygales désormais inoffensives, sauf à leur mort où elles crachent de l'acide, et qui pousse un cri étonnamment similaire à celui d'Ashley Graham.
Allez savoir pourquoi.
En tout cas Raymond Belfèss s'y éclate bien, oubliant de repasser sur le sérieux du boulot, et ne voyant l'heure qui tourne assez rapidement. Il est désormais 22 heures passées, et la noirceur de la nuit s'est répandu à l'extérieur, ainsi que dans les pièces non éclairés de d'édifice représentant la Loi.
Hormis le son du jeu, aucun bruit ne se fait entendre dans toute la station, comme si les membres des forces de l'ordre s'étaient volatilisés.
Leur représentant en connait la raison.
La pot de départ de Ertalb Kerwes, Colonel des STARS, qui est présent dans ce service depuis l'inauguration de la nouvelle cité, bien que ça ne soit que depuis 2016 qu'il occupait ce haut poste après la mort violente de son prédécesseur dans ces locaux quand il fut révélé qu'il s'agissait d'une taupe pour un Syndicat Russe opérant autrefois dans les quartiers sud.
Tous les membres de cette unité d'élite l'accompagne pour ce dernier moment en leur compagnie, ainsi que le reste de leur collègues, comprenant aussi le SWAT avec qui ils n'ont pas forcément la meilleure des relations. Cela reste cependant plus bon enfant que l'animosité que certains vous pour les Avengers, malgré tout ce que ces derniers ont apporté pour les habitants de cette métropole, y compris leur survie.
Autant dire que c'est compliqué pour eux, entre ceux qui les détestent sans raison apparente, et ceux qui les idoles trop au point de tout leur mettre sur les épaules.
Tout ça explique le fait qu'il n'y ait que quelques clampins pour assurer l'équipe de nuit, jusqu'aux retours de ceux qui doivent aussi le faire mais qui sont trop occupés à se beurrer la gueule. Cette faible présence policière au sein du commissariat n'est guère rassurant, et il sera plutôt facile d'y entrer à la Terminator, éliminant tout le monde, avant de repartir tranquillement.
Vous comprenez où je veux en venir avec ça.
Le Commissaire, lui ne n'y préoccupe point, préférant continuer son loisir et arrivant à la "Safe Room" séparant deux niveaux, où l'on peut d'ailleurs y voir des statistiques, révélant au passage qu'il a tué le plus d'infectés dansle chapitre qui vient de se terminer.
Alors qu'il patient pour la suite, on vient toquer à sa porte.
Sous le coup de surprise et ne voulant pas perdre des points de Charisme en se faisant choper jouant plutôt que travailler, il fait son ordi portable puis racle la gorge pour avoir l'air assez convaincu et droit dans ses botte quand il prend la parole, élevant la voix.

Raymond : Entrez !

La poigne se tourne et sa possesseur s'ouvre en grand, nous présentant un visage brièvement apparu autrefois avec très peu de temps à l’écran dans une histoire en mode Jason Bourne. Si vous ne savez pas de quoi je parle, il vous suffit de cliquer ici.
Reconnaissant pour une fois l'un des gars bossant pour lui, il soupire car c'est justement l'un de ceux qu'il veut le moins voir car il a une tendance à lui casser les pieds pour un rien. Ce sentiment est réciproque et cela peut se voir sur le visage du Détective qui affiche un sourire sadique sur son visage, prêt à ruiner la soirée de son boss.
Fermant la porte derrière lui pour un peu d'intimité, Léo Duflair s'avance ensuite jusqu'à poser violemment les mains sur le bureau.
Cela intimide pas mal celui dont les fesses préfèrent rester vissées à leur chaise pour plus de sécurité.

Léo : Ray, tu t'éclates tout seul dans petit coin ?

Raymond : Qu'est ce que tu me veux Duflair ?

Léo : M'assurer que tu arrêtes de me prendre pour un con.

Raymond : Je respecte ma part du marché.

Léo : Vraiment ?

Raymond : Pourquoi ce doute ?

Léo : Oh pourtant j'étais presque sûr que c'était toi qui avait envoyé un mail au DoJ en y soulignant mon incompétence notoire.

Raymond : Quelqu'un a vendu la mèche.

Léo : Mes collègues me font plus confiance qu'à toi, c'est normal que ça finisse par faire mal à ton cul.

Raymond : Desolé d'avoir révélé la vérité te concernant.

Léo : Écoute connard... si tu veux jouer à ce petit jeu, notre accord ne tient plus et je dévoilerai toutes tes magouilles. J'avais été sympa sur mes conditions. Pas d'extorsion d'argent, je voulais juste que tu me laisses tranquille dans mon boulot. Enfin bon, si tu veux tomber avec moi, c'est ton choix.

Raymond : Va en Enfer Duflair.

Léo : On se reverra en prison, crétin.

L'inspecteur tourne les talons et se dirige vers la sortie avant de s'arrêter au moment d'ouvrir la porte, juste pour rajouter un coup de pic dans la glace.

Léo : Rick m'a rappelé que demain était l'anniversaire de la mort de ta fille. Dommage qu'elle ne soit plus là pour se rendre compte à quel point son père est un misérable salopard.

Son patron ne répond pas, préférant se retenir de lui jeter un objet à la gueule, comme le taille crayon proche de sa main gauche.

Léo : Si tu veux me tuer, c'est maintenant ou jamais.

Raymond : Je ne m'abaisserai pas ça.

Léo : Alors prépare toi à fuir en Équateur pour éviter la Justice.

Sans même s'être retourné durant ce morceau de dialogue, l’incompétent rouvre la porte pour sortir de la pièce, et s'éloigner du ripoux qu'il va faire tomber, probablement avec lui au passage. En partant, nous pouvons apercevoir juste à l'extérieur, un agent d'entretien en train de passer la serpillère dans le couloir et qui semble avoir entendu une bonne partie de la conversation malgré le fait qu'il n'ait pas voulu écouter aux portes.
Il essaye de faire le mec qui n'a rien entendu, sauf qu'il s'y prend très mal et est directement grillé.
Celui qui se fait chanter s'en contrefout, de toute façon si il doit y passer en dénonçant cette ordure, il le fera, car il en marre de toutes ces conneries et veut juste en finir avec les nuits de terreur qu'il vit. Il hésite carrément à aller lui coller une balle, avant de s'en mettre une dans la bouche.
Cela résoudrait tant de problèmes, et en éviterait d'autres futurs.
Comme ça il pourra enfin rejoindre sa petit protégée qu'il a perdu il y a trois ans de cela.
La mort est un doux réconfort, il peut d'ailleurs la sentir en jetant à œil à cette photo posé sur le meuble devant lui, orienté vers sa personne.
On y voit Léa, sa progéniture, en gros plan, tout souriante, quelques mois avant son meurtre.
Il aurait tellement voulu quel es renforts arrivent à temps pour la protéger, ou que les mafieux interviennent plus tôt.
Le Destin en a décidé autrement, aussi cruel soit il.

Raymond : Tu me manques. Pourquoi es tu allé rejoindre ta mère avant moi ?

De mauvais souvenirs l'atteignent au plus profond de son être.
Le douloureux moment où il tenait le cadavre froid de sa sa descendance dans ses mains tremblante, lâchant toutes les armes de son corps dessus, sans pouvoir la ramener à la manière d'une Raiponce. Personne n'avait su le conforter convenablement à l'époque, le laissant seul dans son chagrin.
Depuis la solitude continue à le frapper, et si le Maire aimé du bourg ne le soutenait pas, ils l'auraient déjà tous dégagés de son poste pour trouver une meilleure personne. Sans même savoir ce dans quoi il trempe, la majeur partie dans forces qu'il dirige n'ont pas confiance en lui, et ne l'appréciaient pas trop.
Qu'ils soient simples officiers, inspecteurs, du SWAT ou des STARS.
Cela renforce encore plus l'envie de mettre fin à son existence, en éliminant un autre enculé au passage.
Le monde se portera mieux sans eux deux.
Il retrouvera ses amours perdus au passage.
Il faut savoir que Madame Belfèss a vu son âme s'enfuir de son corps avoir avoir accouchée de Léa, donnant lieu à une naissance loin d'être aussi joyeuse que voulu à la base. Plus doux amer, tu meurs, c'est littéralement le cas de le dire.
Rien ne le retient ici, à par les jeux.
Les rares qui étaient ses amies ici disparaissent les un après les autres.
La dernier fête son départ de la New Raccoon Police Department.
Ils se verront une dernière fois en privé, avant de passer à l'acte.
D'abord, il faut terminé ce qui sera sa dernière partie.
Raymond rouvrir son ordinateur portable, pour constater que même ça a fini par lui tourner les dos.
Le revoilà dans le menu principal du jeu, viré du jeu par les personnes avec qui il jouait depuis de tout à l'heure, pour la simple raison qu'être AFK ne pardonne pas ici. Ce résultat prévisible qu'il n'a senti venir, fait juste bouillir son sang, quand y ajoute toute la pression accumulé jusqu'à maintenant.
Prenant son outil à deux mains, il le balance à l'autre bout de la pièce, le cassant à l'impact sur le sol.
De toute façon, il n'a plus prévu de l'utiliser.
La rage lui fait serrer les dents à se les péter, et il a juste envie de tout foutre en l'air dans son boulot.
Cependant, quelque chose l'empêche au dernier moment, il s'agit de quelqu'un qui toque à l'unique porte présente.
Tentant de reprendre son calme afin de paraître serein auprès de ses subordonnés, il souffle un peu puis relance une phrase classique qu'on a déjà perçu sortir de sa bouche.

Raymond : Entrez !

Cette fois ci, personne ne rentre après ses mots.
Pire encore, l'individu mystère toque encore plus fort contre le bois qui empêche qu'on sache qui c'est.
Visiblement, il n'a pas entendu la permission offerte à lui.
Retentons pour voir.

Raymond : J'ai dit "Entrez" !

Pas de meilleur de résultat.
Juste un tambourinage encore plus fort.
Cette insistance n'est pas là faire garder son sang froid au Commissaire.
Au contraire, il a juste envie de flinguer aussi cet emmerdeur.

Raymond : Vous avez tous décidé de me faire chier aujourd'hui !

Très en colère, il ouvre un tiroir de son bureau pour ramasser son SilencerCo Maxim 9 que lui seul a dans tout le service, et qui est un pistolet très peu connu, avec une apparence toute particulière. La serrant bien dans sa main droite, il accélère le pas jusqu'à tourner la poignet d'un coup sec et tirer la porte d'un coup avec l'arme pointant devant, prêtre à descendre ce fumier farceur.
Sauf que seul le mur se tient devant lui, avec les photos des défunts Ryman, Cortis et Colombo lui souriant à lui.
Le premier s'est fait abattre par des ordures de Crisis, le second a eu  le malheur d'être possédé par une des nombreuses entités de l'Inframonde, et le dernier a été torturé à mort par ces fascistes d'Hydra hors de l'écran. Je pourrai vous raconte cette histoire un jour, ce serait intéressant à explorer.
En tout cas ne mauvais plaisantin est nul part être vu, ce qui veut qu'il a eu le temps de se tirer avant de subir les foudres de son supérieur hiérarchique.
Cependant, en tournant son regard vers la droite, Belfèss remarque que l'agent d'entretien de tout à l'heure est manquant aussi, ayant laissé son matériel derrière lui. Ce n'est pas ça le plus dérangeant, c'est plutôt la marre de sang entourant le sceau rempli et qui s'éloigne en une trainée jusqu'à l'un des bureaux adjacent, celui du Colonel Kerwes.
Quelque chose semble se trouver à l'intérieur de l'objet de nettoyage, dont un bout de cheveux y dépasse un peu.
Gardant son canon droit devant, le Chef de la Police va vérifier si ses craintes sont fondés sur ce mystérieux contenu, tout en surveillant ses arrières. Une fois les pieds touchant le liquide rougeâtre, il se baisse et agrippe la mystère chevelure pour la retirer de son reposoir.
Dégoulinant d'un mélange d'eau et de globules rouges, la révélation assez évidente est qu'il s'agit d'une tête fraichement découpée, celle du technicien de surface dans le reste du corps est introuvable. Affichant du dégout sur sa tête, Raymond repose cette partie du gars là où il l'a trouvé, avant d'essuyer sa main sur son haut, puis en reculant, ayant d'un coup une plus grande considération pour sa vie.
Or, on ne retire jamais les demandes faites à la Grande Faucheuse, on les subit quoiqu'il arrive.



A l'entrée du bâtiment, l’atmosphère est reposante, malgré le bruit des voitures venant de l'extérieur.
Nick Vanders approche du hall après avoir garé sa propre caisse et avoir fumé une petite clope au passage avant de rentrer dans une zone où il est interdit de le faire. Il est le premier à revenir de la fête en l'honneur de son ami, et donc pour l'instant il n'a vu personne d'autre dans les environs, ce qui n'est pas anormal pour l'instant.
Ce n'est qu’en passer la porte automatique coulissante menant à l'accueil que quelque chose le chiffonne, puisqu'il devrait y avoir l'agent posté à cette place et qui n'est pas aller comme presque tous les autres tenir compagnie au futur retraité. Il s'est peut être absenté aux toilettes, qui sont une nouveauté par rapport au Commissariat de la ville originale, ou bien il est allé répondre à la requête d'un des rares autres collègues présents ici.
Rick, c'est son nom, fait toujours très bien son boulot et est très amicale, alors c'est loin d'être impossible.
La réponse se révèle en revanche bien plus sombre que ces suppositions.
En jetant un œil derrière le bureau de travail, l'inspecteur découvre avec le cœur serré, le corps du bougre encore assis à sa chaise, désormais renversée, avec un carreau d'arbalète dans l’œil gauche. L'expression marquée sur son visage est celle de la surprise, dévoilant qu'il a eu le temps de voir son sort venir avant de périr en un coup qui a touché le cerveau.
L'homme du milieu d'âge recule de quelques pas, avec une crainte percevable dans ses iris, et il dégaine sans hésiter un vieux Colt Officer Model Special transmis par son père qu'il tourne dans tous les coins de la pièce pour s'assurer qu'il ne sera pas pris par surprise. Quand ceci est fait, il se précipite vers le bouton rouge le plus proche afin d'y appuyer dessus, enclenchant une alarme incendie résonnant dans toute la station, alertant à tous ceux encore vivant qu'il y a un problème à régler.
Ce geste plutôt malin permettra de s'assurer de la survie des quelques potentielles victimes de cet invisible tueur.
Ne voulant pas prendre de risque tant que tout le monde ne se sera rendu là où il se trouve, il attend leur venu en restant sur ses gardes, se foutant dans un coin afin d'éviter les mauvaises surprises et avoir un bon angle de vue.
De nombreuses seconde plus tard, quatre personnages secondaires voir même tertiaires à l'intrigue débarquent en urgence sur cette scène de crime, découvrant horrifiés la cadavre de leur camarade qui leur apprend le danger qu'ils pu éviter par chance.
Décrivons les brièvement avant de continuer.
Willy est un jeune officier blanc caucasien qui fait parti des nouveaux venus de 2015 après que la moitié de la population de la ville se soit faite décimer.
Harold a le teint plus bronzé et fait parti des recrues de l'époque qui sont pour la grande majorité très con ou/et incompétent mais bon ils ne pouvaient pas faire la fine bouche au niveau de recrutement.
Cathy relève le niveau en terme d'intelligence, ce qui est normal puisqu'elle fait parti des anciens et qu'elle a même vu toute sa famille être décimée par les créatures de l'autre dimension.
Keller est comme les trois autre un officier sauf qu'il vient à peine d'arriver il y a quelques mois de cela après avoir démissionné de UNIT suite aux scandales que ces derniers ont subi.
Ces cinq personnages ne perdent pas le temps à être choqués, leur fonction prend le dessus et il cherche à moyen d'attraper celui qui a fait ça. C'est ainsi qu'ils se concertent pour la meilleure chose à faire, en criant car le bruit incessant n'a pas prévu de s'arrêter pour l'instant.

Cathy : Qui a fait ça !?

Nick : Je ne sais pas, il était déjà comme ça quand je suis rentré !

Willy : Je pense que c'est un suicide !

Harold : C'est fréquent de nos jours !

Keller : Oh les cons !

Nick : Vous n'êtes pas les seuls ici normalement ?

Carthy : Non, le Commissaire est aussi là, ainsi qu'un gars pour l'entretien des locaux !

Nick : Il faut aller voir si il ne leur est rien arrivé !

Keller : J'y vais !

Cathy : Je viens avec toi alors !

Nick : Je vous accompagne comme j'ai proposé l'idée !

Willy : Nous restons pour garder la grande porte !

Harold : Il ne passera jamais !

Laissant la garde de la réception aux deux blaireaux, le trio armé s'aventure dans les couloirs et espaces ouverts vidés de personnels, afin d'arriver à la cage d'escalier qui les mènera à l'étage où se trouvent tous les bureaux des divisions spécialisés de la NRPD, ainsi que celui de leur big boss.
En montant les marches, l'arme cesse soudainement, sans justifier la raison.

Cathy : Enfin un peu de de silence.

Keller : Vous pensez que ce sont eux qui l'ont désactivé ?

Nick : Je ne sais pas, ce peut être aussi le meurtrier qui roderait toujours ici.

Cathy : Peu importe qui a fait ça, il faut rester concentré sur l'essentiel.

Arrivés au bon niveau, ils traversent assez rapidement la zone dédiée aux STARS en couvrant leur arrière pour déboucher le plus rapidement possible à celle de la Criminelle où ce qu'ils cherchent s'y trouve. Sauf qu'une chose les fait s'arrêter précipitamment, leur envoyer un message de mauvais augure quand à l'état de santé des deux personnes qui ne se sont pas rendu à l'accueil quand il le fallait.
Le sol près du bureau du chef est recouvert de sang, avec une trainée menant à celui voisin, et des empreintes de pas qui reculent un peu pour se rendre chez le Commissaire. Ils remarquent assez rapidement le sceau macabre où est visible la tête du technicien de surface qui se rajoute à la liste des victimes de cette sombre nuit rappelant pour certains la dernière fois qu'un tueur avait sévi dans cette commune, il y 3 ans de cela.
Une coïncidence au vu des dates, ils ne le pensent pas.
Alors que Keller s'approche un peu plus de la marre rouge, Nick se dirige plutôt vers la coin de leur supérieur mal-aimé en remarquant que la porte est déjà un poil ouverte, lui permettant de simplement la pousser. Tel un épisode de Detective Conan, il découvre ensuite ce qui est prévisible, le corps de Belfèss reposant sur son siège, la tête couché le visage le premier sur son ordinateur portable, un hache à incendie plantée dans l'arrière de son crâne.
Le dernier défunt des forces de police pour cette journée.
En revanche, d'autres personne hors de cette catégorie vont encore périr avant le levé du jour.


Dernière édition par Kenzie Dodgera le Lun 19 Aoû - 11:40, édité 3 fois
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Ophelia Sarkissian Lun 19 Aoû - 17:39

Virée Mortelle au Bar

New Raccoon City; Wild Hunt; Il Grosso Cazzo

L'ambiance est plutôt festive dans ce bistro mélangeant un traditionnel italien, ce qui est logique au vu de son nom, mais aussi français dû au type d'établissement en question et aussi au fait que son propriétaire a des origines dans ces deux pays. Actuellement il est en train de servir des verres derrière le meuble bar, dans son lieu de prédilection où se trouvent une machine à café et une tireuse à bière. 
Un jukebox est mis à disposition de tous et est actuellement en train de jouer Sarà perche ti amo de Ricchi e Poveri. Un couple est en train de danser dessus dans une très belle chorégraphie improvisée devant les serveurs, clients et proches qui les entourent. Sachant que ce lieu est très fréquenté par la Famille Azeziano et que les deux danseurs chevronnés en font partis.
Il y a aussi deux officiers de police que sont là, pas forcément les plus intègres, sont en train de se prendre la tête avec un groupe de jeunes étudiantes aux cheveux colorés juste parce que l'un d'entre eux ma tait discrètement les fesses d'une serveuse. Une des amie de ces social justice warriors est actuellement perché sur un tabouret du comptoir, juste à côté de deux figures que l'on connaît déjà. 
Gino et Pine avec leur fort accent.
Bien que le premier ait mieux appris à maîtriser l'anglais depuis la dernière fois que nous l'ayons vu, même si sous les coups de colère, il lui arrive encore de sortir des mots de sa langue natale.
Pour le second, pas grand chose de neuf, hormis le fait qu'il trouve sa voisine de siège plutôt mignonne et qu'il veut en profiter pour la draguer, à ses risques et péril.
Autant dire que vous pouvez prier très fort pour lui.

Pine : Bonjour excusez moi mais j...

Étudiante : Est ce que je vous ai autorisé à me parler ?

Pine : Personne, mais je...

Étudiante : Vous voulez juste exprimer votre supériorité masculine car je suis une femme.

Pine : Non je...

Étudiante : Je devrais porter plainte face à cette agression ! 

Gino : Laisse tomber, cette conne mérite juste de crever seule avec une trentaine de chats pour lui bouffer son cadavre.

Étudiante : Vous n'avez pas honte de me parler sur ce ton !?

Gino : Non et lui non plus.

Il sort alors son vieux revolver de sa poche et autant dire que le Model 327 clôture bien la bouche de celle qui se plaint à tort et à travers. Vexée, elle se lève, prend son sac à dos et quitte d'établissement, suivie de près par ses camarades qui laissent en paix les deux policiers.
Le calme est revenu, temporairement dû moins.

Officier 1 : Merci Gino, on t'en doit une !

Gino : Pas besoin, vous nous rendez déjà assez service en temps normal !

Officier 2 : Pas grave, on te payera quand même un verre !

Gino : Merci c'est gentil !

Il lève son verre déjà rempli de cognac vers eux puis se l'enfile cul sec alors que son meilleur ami sirote tranquillement le vermouth qu'il a de son côté. En effet, les deux se connaissent depuis la maternelle, ayant grandi ensemble en Sicile avant de migrer à des périodes différentes ici pour vivre le rêve américain à leur façon.
Ils sont par la suite devenus très proche de Michaelo Azeziano jusqu'à la mort de ce dernier l'année dernière après qu'une folle ait volé sa voiture en assommant le pauvre homme et en le mettant sur la banquette arrière. Une course poursuite a eu lieu pour essayer d'arrêter la conductrice mais ça a terminé sur l'explosion d'un camion citerne et la mort de presque tous les poursuivants.
Pine en faisait parti et a eu de la chance d'en réchapper bien qu'il ait dû être amené aux urgences parce qu'il avait un morceau de carrosserie plantée dans l'estomac. Au final plus de peur que de peur que de mal pour lui, contrairement au fils du Don Azeziano.
L'autre timbrée n'a jamais été chopée et tout ce que les deux potes peuvent faire, c'est de boire en la mémoire de leur proche disparu. Comme ils le font un peu là en discutant de l'actualité.

Gino : Net 'en fais pas, tu t'en trouveras une autre, un peu moins chiante.

Pine : J'espère.

Gino : Bon après ne montes pas attentes trop haut, les donne sont toujours un peu des chieuses.

Pine : Comme ta femme ?

Gino : Exactement.

Pine : Tu es un peu dur avec elle.

Gino : Elle n'a pas qu'à me casser les noisettes à longueur de journée.

Pine : En tout cas, elle sait que tu as une maîtresse ?

Gino : Bien sûr.

Pine : Et qui est celle ci ?

Gino : Sì !

Pine : Elle en pense quoi ?

Gino : Elle s'en fout, elle m'emmerder pour autre chose.

Pine : J'aurais pensé que ça l'inquiéterait plus de voir son mari trainer avec l'une des Sœurs Ferdinand.

Gino : Moi aussi, mais j'ai plus l'impression qu'elle attend le divorce pour que je me barre avec Léna, sauf qu'elle ne veut pas être la première à faire le pas.

Pine : Bah dis donc, un sacré drame romantique ton histoire.

Gino : Et encore, tu vas voir ce que je vais chier là.

Pine : Épargne moi les détails.

Gino : Je reviens tout de suite.

L'homme un peu trapus bouge ses fesses du tabouret, faisant presque trembler la terre en touchant le parquet solide, puis se il se rend vers la porte des toilettes les plus proches dont le signe bien reconnaissable signifie que c'est pour les garçons, tandis que celles pour filles l’avoisinait. Juste avant d'y entrer, il en profite pour vérifier sous les bras car comme il a pu le remarquer, des auréoles s'y sont formés dû à la chaleur ambiante de cette fin d'été.
A l'intérieur du lieu pour faire ses besoin se trouve une seule personne accompagnée d'un animal. Il s'agit d'un homme d'un certain âge portant des lunettes de soleil et qui est en train de se laver les mains sans regarder le miroir. Une canne blanche est posée près de sa position, tout près du labrador retriever noir qui est assis sagement aux côtés de son maître, la bouche bien ouverte avec la langue pendante en train de faire du bruit au passage avec cette partie de son corps d'une humeur joyeuse.
Aimant bien les chiens, Gino s'approche de lui pour lui caresser la tête et il se laisse faire.

Gino : Il est beau lui là, je suis fan de cette race en particulier. Quel est son nom ?

Aveugle : Mussolini.

Gino : Pas courant comme nom.... Pour un chien.

Aveugle : Il me rappelle mon père, un vrai fasciste comme on en fait plus de nos jours.

Gino : Ouais... Ben enchanté de vous avoir rencontré.

Aveugle : De même. Saluta l'Idra !

L'individu au sourire sympathique reprend son attirail et se laisse guider par son compagnon de la vie de tous les jours jusqu'à la sortie, disparaissant de la vue du mafieux qui tourne les yeux vers ailleurs en murmurant un seul mot pas très glorieux à son égard.

Gino : Taré...

A présent seul dans cette pièce ne sentant pas la rose mais qui est au moins bien éclairé et à un peu de gueule par rapport à d'autres cousines qu'il a déjà pu visiter par le passé où tout était dégueulasse et donnait presque envie de vomir. Aussi, souvent la lumière déconnait, ce qui donnait une ambiance globale de film d'horreur mais au moins ce n'est pas le cas pour celle ci.
Sa prochaine étape est de trouver un cabinet vide, ce qui ne manque pas par ici, vu qu'ils sont tous ouverts sauf celui ci fond réservé aux handicapés et qui semble occupé. Juste à côté de celui ci, il y a aussi une fenêtre ouverte donnant sur la ruelle extérieur et qui permet d'avoir du vent chaud au visage, ce qui est déjà mieux de rester enfermé dans ce haut fourneau où la clim doit être réparée.
L'homme marié décide d'aller s'installer dans le troisième WC à sa droite sur les six présents et il refermer la porte derrière lui en s'assurant bien de la verrouille pour éviter tout incident de vie privée. Il déboutonne son pantalon, la baisse, suivi du caleçon qu'il porte, avant de poser ses fesses à nu sur la cuvette en s'assurant qu'il n'y ait pas de merde collée dessus.
Le transit intestinal fait son boulot correctement en faisant écouler la matière fécale qui s'est accumulée depuis un bon moment dans ces colons et qui est à l'état liquide actuellement. Laissant la personne à qui appartient ces organes le plaisir de gémir en se tenant les tripes car la douleur est bien présente et lui montre bien qu'il aurait dû manger plus sainement.
Camouflé par le vacarme que fait ses flatulences, la porte de la zone occupée s'ouvre tout doucement, révélant une paire de rangers noires qui résonnent à chaque pas posé sur les dalles par terre, jusqu'à s'arrêter devant l'autre lieu où il y a quelqu'un, celui qui est déjà en train de crever.
Une main gantée, dont on ne peut voir aucun bout de peau tellement cela recouvre tout le bras, toque fermement à la porte face à elle, interpelant ce pauvre Gino qui a autre chose à faire que de devoir régler un autre problème et qui grimace à cause de ce qui lui arrive.

Gino : Occupé !

Cela refrappe fortement sans prendre en compte sa remarque.
La colère vient se rajouter à la peine qui parcoure son corps et il sent déjà qu'il va devoir sortir pour expliquer à Monsieur l'Impatient dehors qu'il ne faut pas venir le faire chier. Il se lève alors en grognant une petite phrase au passage, le temps de déverrouiller la porte qui le sépare de celui qui l’emmerde.

Gino : T'auras pas venir te plaindre de voir ma bite ou que je chie sur ta g....

Juste au moment de pousser la porte, celle ci lui revient violemment en pleine gueule, tapant son front et le faisant chuter sur le siège en arrière. L'ouverture se rouvre assez rapidement, révélant alors un masque blanc inspiré du Cri de Munich et utilisé dans la dernière saison de la série Scream.
L'assaillant assène un violent coup au visage avec un matraque télescopique, sonnant temporairement le gaillard. Assez de temps pour pouvoir le choper par les cheveux et lui faire goûter ses sels mélangés à l'eau contaminée.
La victime tente de se débattre du mieux qu'elle peut mais la désorientation causée à la blessure au crâne  empêche tout réussite, facilitant un acte qui aurait été compliqué à faire autrement tant la mort par noyade est un peu longuette.
Au bout d'un moment il ne bouge plus mais autant laisser un peu reposer afin d'être sûr, tout en s'enfermant avec lui pour éviter les mauvaises surprises. Cela dure plusieurs minutes durant lesquels aucun autre client ne vient pointer le bout de son nez, à croire que les vessies tiennent bon dans le coin.
Durant ce laps de temps, Pine qui attend que son ami revienne, commence un peu à se poser des questions sur la durée qu'il passe aux chiottes sans revenir. Son regard croise celui inexpressif du petit bonhomme blanc sans rien ne se passe, alors que les rires résonnent dans la salle bruyante.
Son attention se dirige ensuite vers le fond vide de son verre, puis vers sa montre électronique qui indique 23H23.
Une voix de l'autre côté du comptoir vient alors s'adresser à lui en tenant une petite blague au passage.

Proprio : Tu crois qu'il est tombé dans la cuvette ?

Pine : Je ne sais pas, je vais aller voir.

N'imaginant pas le pire, surtout sur ce territoire conquis par cette famille du crime où même leurs opposants, qu'ils soient des poulets ou des syndicats rivaux, n'osent pas s'aventurer pour commettre des exactions qui risqueraient de leur coûtaient cher. Voilà donc pourquoi il croit juste que c'est une diarrhée qui le cloue aux WC et il n'a totalement tort avec cette déduction. Pas sûr qu'il serait déjà revenu si la faux de la mort ne l'avait pas frappé.
Imaginez vos scénarios alternatives, vos uchronies.
Sans crainte, il s'aventure dans ces toilettes vides où presque tous les cabinets sont ouverts sauf un seul vers le milieu. Probablement celui où se trouve son pote de toujours, bien que l'absence de son émit est pour le moins étrange. 
Il s'en approche, face à la fenêtre, avec une inquiétude naissante.

Pine : Gino, tu vas bien ?

La réponse n'est pas celle qu'il attendait puisque soudainement une ombre apparaît dans la ruelle adjacente, munie du revolver de son ami et avant qu'il ne puisse promptement réagir alors qu'un chargeur entier est déversé sur son corps si fragile.
Les tirs alertent bien évidemment la populace réunie juste à côté car même les bavardages et la musique ne peuvent couvrir cela. Aussitôt les autres italiens armes sautent de leur siège pour aller voir ce qui se passe et descendre le potentiel fumier qui s'y trouverait.
Quand tout ce beau monde arrive aux toilettes, le tueur s'est déjà volatilisé sans laisser de trace, laissant l'arme du crime dans une poubelle. Pine est mortellement touché, suffoquant à plein poumon et souffrant d'une terrible douleur par la même occasion. 
Il ne tiendra pas jusqu'à l'arrivée de l'ambulance.


Dernière édition par Ophelia Sarkissian le Mar 29 Oct - 18:28, édité 1 fois
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Regina Dim 27 Oct - 21:59

Au Petit Matin...

12 Septembre 2019

New Raccoon City; Biggu Bitchi; Maison Cooker

Une sonnerie toute particulière se fait entendre dans une chambre d'ado geek typique.
C'est le signal pour le grand bonhomme qui a grandi depuis la dernière fois qu'on l'a vu de se lever tout en baillant fortement un grand coup, les bras étirés et en tentant de connecter tous ses neurones bien comme il faut. Il s'agit de Luke Cooker avec un pyjama Horizon 5.0 tout neuf qui resplendit de couleurs, accentué par la lumière du lumière qui l’éclaire à travers les fenêtres aux volets grands ouverts.
En quatre ans, du poil lui a poussé, l'obligeant à se raser au moins une fois par semaine, si ce n'est pas deux.
Là, pour le coup, il tente d'attraper son portable à sa main droite en ratant trois fois le coche avant d'enfin réussir.
Il y lit à peu près correctement le nom de Macy Thompkins qui lui parle puisque c'est une amie à lui.
Ne sachant pas trop pourquoi elle l'appelle à 5H10 du mat sachant que leur cours ne commencent qu'à 8H40 et qu'il faut à peine un quart d'heure pour eux à se rendre au lycée car ils n'habitent pas très de lui, il décroche la bouche à nouveau grande ouverte avant de prendre la parole pour la première fois depuis trois chapitres.

Luke : Ouais ?

Macy : Hé Luke, tu as vu l'heure qu'il est !?

Luke : Ouais et ?

Macy : Tu vas être en retard pour le cours d'antiterrorisme !

Luke : Quoi !? Qu'est ce que tu racontes ? Il est seulement...

Il fout un petit coup à son portable qui affiche à présent 8H30 comme par magie.

Luke : Nom d'un chimpanzé !

Macy : Dépêche toi !

Luke : Ouais, je m'habille et j'arrive !

Macy : Toi... Toujours le même.

Devant réussir à atteindre le bahut en l'espace de dix minutes, il ne perd pas de temps et raccroche immédiatement.
Il se précipite alors à son armoire à vêtements pour se change illico presto en virant sa tenue de nuit afin d'enfiler une de jour toujours autant bourrée de références cultures en tout genre car c'est ça sa garde robe. Le voilà désormais affublé d'un tee-shirt où les Frères Mario s'embrassent et qui nous fait nous poser des questions sur sa sexualité semblant très ouverte, ainsi qu'une ceinture Oblivion pour maintenir son jeans droit qu'il le faut.
Juste quand il a finit, la porte de sa chambre s'ouvre en grand, claquant contre le mur.
Il s'agit de son père biologique, Samson, avec sa moustache bien taillée et son crane chauve qui le choppe sans son consentement pour se mettre à danser un rythme d'un folklore inconnu avec lui tout en se marrant comme un gros taré, ce qui mit avec ses propos n'est pas là pour rassurer.

Samson : Je suis complètement fou, tue moi mon fils !

Luke : Papa !

Samson : J'ai planqué le revolver dans le petit tiroir sur mon bureau, tu ne peux pas le louper !

Luke : OK, je vais le chercher !

Le fiston s'échappe in-extrémis des bras douloureux de son père pour s'enfuir de son lieu de repos à toute finesse.
Au lieu de chercher l'arme mentionnée pour le flinguer, il préfère se barrer par la grande porte, se retrouvant alors que la pelouse extérieur où la lueur du soleil l'éblouit brièvement. Cette courte vulnérabilité l'empêche de voir l'autre malade mental revenir une de ses mains qui a triplé de volume, allez savoir pourquoi.

Samson : Et t'as failli oublié ma main dans ta gueule !

Et paf, une claque sur la joue, bien sèche.

Samson : Amuse toi bien à l'école !

Il s'en va gaiement alors que tous les gamins du quartier rient de cette violence paternelle gratuite.
Ceci irrite complètement le passionné de fantasy qui décide à accompagner le rift de guitare avec des paroles.

Luke : Ils rient depuis aussi longtemps que je me souvienne !
Mais ils ne vont plus rire !

Il défonce l'entrée de la clôture entourant la maison, pour faciliter son passage.

Plus de "Luke le Geek" !
Plus de "Luke je suis ton père" comme avaaaaaaaaaant !!!

Il tombe dans une bouche d'égout ouverte, devant un travailleur abasourdie et gêné.
Non loin de là, un couple de lycéens s'avance en continuant la chanson, déchirant leurs livres scolaires.

Lycéenne : Plus de contrôle de maths en septembre !

Lycéen : Plus besoin de finir perdant comme d’habitude !

Sur la rue d'en face, deux loubards se marrent en jetant leur casse croute à la poubelle.

Loubard 1 : Plus de triche à chaque cours !

Loubard 2 : Plus de viande avariée !

Les quatre enfants de Mouligeot courent tout nu en lançant des slips partout.

Enfant 1 : Plus de gym !

Enfant 2 : Plus de gym !

Enfant 3 : Plus de gym !

Enfant 4 : Plus de gym !

Deux pimbêches ne font pas attention à ça, trop préoccupées par leurs désires.

Pimbêche : Je vais aller au centre commercial !

Un footballeur de leur établissement débarque et pousse l'une d'elle dans un ravin.

Footballeur  : Je vais vivre dans la piscine !

C'est alors que revient notre héros, fraichement sorti de ce dédale de tunnels malodorants sous la ville.

Luke : Je vais parler à Shadia et ne pas me sentir comme un idiot !

Tout ce beau monde se met au beau milieu de la route pour partir sur le refrain.

Chœur : Parce qu'aujourd'hui, on va tous crever !

Luke : Aujourd'hui, elle sera à mooooiiii !!

Chœur : Aujourd'hui, mon cerveau va s’éteindre !

Luke : Si je ne m'évanouis pas, ça ira biiiiiieeeeen !!!

Non loin de là, les deux sœurs jumelles Ferdinant, Léna et Lola, sont bien tristes.

Sœurs : Nous avons encore quarante minutes de profonds deuils !

Un grand homme, le Don Dino Azeziano, s'approche d'elles avec un air sinistre dans ses yeux.

Dino : Puis on passe aux affaires !

Ses hommes de mains empêchent tout curieux de s'approcher trop près de la scène.

Sbire :Et finit avec de l'argent !

Retournons auprès de Luke qui défonce des pigeons avec ses Adidas car ils l'ont bien mérité.

Luke : Juste à penser à tout le temps que je perds !
A trouver la bonne chose à diiiiire... !

Une silhouette blanche aux filins noirs passe à côté de lui, l'interrompant dans son chant.

Chœur : Mais tout ira sur mon chemin aujourd'hui !

N'arrivant à rien dire, il ne peut que la voir partir sans parvenir à l'aborder.

Luke : Elle a regardé à travers moi...
Et qui pourrait la blâmer ?

Il regarde à travers un magasin et voit alors une effigie en carton avec l'apparence de Leon Scott Kennedy qu'on ne présente plus.

Luke : J'ai besoin d'un nouveau moi !
Plus quelques preuves positives que je ne suis pas juste une andouille !
Et...

Il se fait percuter de plein fouet par un bus scolaire, à la Destination Finale, dont les occupants continuent sa phrase.

Chœur : Parce qu'aujourd'hui, on va tous crever !

Deux gothiques qui trainent avec la personne convoitée s'expriment alors que les pom-pom girls s'agitent.

Chœur : On attend que ça qu'elles crèvent, ouais !

Le bus s'arrête et tout le monde descend, sous le regard froid du Chef de la Sécurité portoricain.

Chœur : Aujourd'hui, nos cerveaux vont s’éteindre !

Urban Hérez, c'est son nom, s'exprime à lui même après les avoir vu tous rentrer dans le bâtiment.

Urban : Je vais leur défoncer le cul !

Luke arrive à son tour dans le périmètre de l'école, remis de son choc frontal, et il trace sans se retourner.

Luke : J'ai moins d'une heure !
Et quand c'est fini !
Je serai célèbre !

Trop fier de lui, il explose la tronche du Principal avec un coup de pied, alors que ce dernier s'amusait sur sa tablette.

Marston : Oh non pas ma partie !

Il saute par dessus le grillage du terrain de sport à l'arrière du bahut.

Chœur : Juste à penser à tout le temps que je perds !
En attendant que je puisse diiiiiiiiiiire !!!
AUJOURD'HUI !!!

La sonnerie du lycée retentit alors qu'il arrive au milieu de la zone.

Luke : Je souhaite que ce soit le jour....
Aujourd'huuuuiii....

D'un coup, l'atmosphère entourant le Raccoon High School devient plus sombre, et toute la chorale improvisé disparait, ne laissant place qu'à une âme égarée et seule sans personne pour pouvoir la consoler dans sa peine.Seuls des échos du passé reviennent le hanter à chaque anniversaire de la mort de celle qu'il aimait le plus jadis, Léa Belfèss.
D'ailleurs, en parlant d'elle, le doux son des notes de sa mélodie reviennent l'atteindre comme si elle était là.

Léa : Salut Luke, je suis là.

Le ciel devient très sombre, alors que tout autour du jeune homme finit par quitter notre réalité pour prendre un style plus abstrait, encore que le style d'animation du dessin animé remplacé d'Itchy et Scratchy dans un épisode des Simpsons. Après je ne pourrais vous dire si il s'agit vraiment d'art abstrait comme je n'ai jamais pu étudier ce domaine en particulier, je ne saurais que vous dire des sottises alors je laisserai  à ceux bien mieux renseignés le soin d'approfondir ma description.
Seuls les deux êtres humains restent concrets dans leur apparence, ce qui les fait dénoter du décor.
La belle blonde courageuse et protectrice s'approche de celui qu'elle aime plus que tout au monde afin de pouvoir à nouveau réuni à ses côtés, ce qui lui manquait fortement. Elle s'approche suffisamment près de lui, alors que les arbres dansent autour d'eux, pour pouvoir lui prendre les mains avec un petit rire qui fait fondre le cœur de celui qui est devenu un nolife coupé du monde après sa mort, même si il y a récemment du progrès puisqu'il va à nouveau à l'école avec un rythme régulier.

Léa : Luke, je suis contente de te revoir.

Luke : Léa, je...

Léa : Chuuuuuuut... Ne dis rien. Arrête de ressasser le passé comme ça, tu sais très bien que ça a failli te détruire.

Luke : Je sais...

Léa : Si tu t’inquiètes pour moi, sache que je vais bien au Paradis, et que c'est surtout pour toi que je m'inquiète.

Luke : Je vais un peu mieux, mais quand arrive l'anniversaire de ta mort, c'est dur, très dur.

Léa : Allez, ne gâche pas tout avec ça, surtout quelqu'un qui attend que tu fasses le premier pas.

Luke : Shadia ?

Léa : Oui, vous vous entendez super bien tous les deux alors je suis sûr qu'il n'y aura aucun problème. En plus, tu as déjà réussir à sortir avec la fille du Commissaire, alors celle du Principal, ça devrait aller.

Luke : Vous êtes quand même assez différentes toutes les deux.

Léa : Encore heureux, ça m'inquiéterait sinon !

Elle rigole de façon toujours aussi mignonne, ce qui ravit son interlocuteur qui voudrait une dernière chose venant d'elle, une chose qui lui manque beaucoup car il faut dire qu'elles étaient uniques et splendides.

Luke : Est ce que je peux... ?

Léa : Pas besoin de me demander, un baiser de couple, ce n'est rien de grave.

Elle se penche alors pour tendre ses lèvres à son copain.
Tout à coup, alors qu'il s'apprête à faire de même, une mâchoire en acier vient croquer la tige de la pomme, sa faisant disparaître du reste du corps. Quand la bête recule, le sang se met à couler par le principal orifice qui s'est créé, laissant entrevoir la colonne censée maintenir le tout ensemble.
L'ombre du colosse surplombe celui qui en a déjà affronté une dizaine dans ses jeux, alors que la terreur le foudroie de plein fouet. Le vibrant rythme de cet air qui lui sert de sonnerie personnelle, tandis que la langue japonaise remplace elle anglaise, le tout pour lui donner la possibilité d'affronter cette chose aussi grande que trente buildings empilés les uns sur les autres.
Celle ci a un visage tristement familier, celui de Boby Minton dont seul moitié gauche du visage est clairement visible, avec un œil entièrement noir alors que l'autre est tout autant blanc que le fragment de masque posé sur cette partie là, masque qu'il a porté lors de la nuit il où il a pris le couteau pour tuer ses amies. Dieu seul sait ce qu'en aura pensé sa petite amie Daisy de ses crimes, et vous pouvez faire toutes les suppositions que vous voulez sans en avoir la certitude, surtout après ce qu’elle avait traversé.
Le titan semble surpuissant et peut être même invincible, il a tout du boss final que tu combats pendant au moins trente minutes et où tous tes alliés finissent blessé ou morts, et toi aussi d'ailleurs. Notre héros timide ne sait pas trop comment il va faire pour le vaincre, sachant qu'il n'est pas comme ses idoles, à affronter ce type de créatures sorties tout droit des Enfers au quotidien.
Pourtant, même une bonne volonté ne peut rien faire si elle n'a pas une capacité hors du commun pour l'y protéger, face à une gigantesque paume qui vient répandre son aura en la direction de Luke, le recouvrant entièrement de ténèbres afin de l'écrabouiller telle une vulgaire mouche.
Un haut le cœur survivent immédiatement à se moment là, nous ramenant au monde réel.
Le jeune adulte se réveille en sursaut, de retour dans sa chambre, avec son vieux pyjama Horizon 1.0 usé suintant de transpiration, de même que son visage bien humide. Des halètements se font entendre provenant de sa bouche, alors qu'il tente de retrouver un souffle normal en réalisant que tout ceci n'était qu'un cauchemar, comme toujours en ce triste jour qui rappelle à son inconscient ses pires heures.
A ce rythme là, il nous fera un infarctus avant 40 ans.
Au bout de quelques secondes seulement, il parvient à se calmer suffisamment pour ne plus avoir l'air d'un pauvre animal à l'agoni et il s'éponge le front avec l'une des manches de son habit aux multiples trous recousus. Le réflexe qu'il a ensuite, est de vérifier l'heure à son portable dont il ne perçoit que maintenant son ton outrageux provenant du film South Park au titre bien trop long.
Évitez trop de vous poser des questions sur les œuvres que je cite ouvertement et dont vous savez que leur personnages et localisations sont déjà apparu dans cet univers. Si cela n'a pas déjà été assez clair, j'ai conscience que ce monde n'est pas votre réalité à vous lecteurs mais je l'apprécie, et je ferai tout pour le protéger.
Je l'ai déjà démontré par le passé.
Revenons à ce téléphone dont la sonnerie n'est là que pour servir de réveil puisqu'il est 7H30, l'heure de se lever.
Au passage, le geek afro-américain remarque qu'il a reçu deux message, l'un de son père à 5H21 et l'autre d'un inconnu il y a à peine 8 minutes de cela. Il prend le temps de se frotter les yeux afin d'y voir plus clair, se lève pour montrer le volet le plus proche et ainsi pouvoir mieux voir.

Message : Tiens le coup Luke et essaye de me ne pas craquer à l'école. Nous ne t'en voudrons pas si jamais ça venait à arriver, et si tu as besoin, n'hésite pas à parler à ton frère. Quoi qu'il se passe, on se reverra ce soir pour le dîner et je t'ai préparé une surprise. Allez je te souhaite une bonne journée et dis toi que demain, c'est Vendredi 13 et tu sais ce que ça veut dire ! Ton papounet chéri.

Il est un peu touché par ce geste de tendresse de son père qui est toujours comme ça, à se préoccuper de son bien être et de sa santé, ainsi que celle des autres membres de la famille. Un vrai papa poule qu'il est content d'avoir et qu'il n'échangerait pour rien au monde.
D'un geste du pouce, il tourne alors sur l'autre SMS qui lui a été envoyé, par une personne dont il n'a pas le nom mais juste le numéro. Cela ne ressemble ni à une publicité par une marque quelconque qui veut faire profiter de ses services, ni à un appel important d'un service de la ville pour quelque chose de grave, mais plutôt à une menace.

Message : Salut Luke, comment vas tu ? Cela fait déjà quatre ans et personne ne t'a encore correctement remis à ta place, mais cette fois ci ce sera différent, tu verras. Cela a même déjà commencé cette nuit. Tu vas adorer. Ton ami Ghostface.

Suite à cette lecture, je vais me permettre de vous proposer ses pensées afin de voir de quoi elles en retournent.

Ils ne lâchent décidément jamais rien...
D'abord le cauchemar typique de cet anniversaire, puis les menaces de mort.
Heureusement que ça ne mène en général à rien.
Hormis la fois où Lester a essayé de me flinguer à la cafet.
Je n'aurais jamais cru qu'il faille ça pour que j'ai plus à manger cette nourriture immonde là bas.
A présent je peux déjeuner avec elle en toute sereinement dans le bureau de son père.
Je vais me dépêcher de m'habiller avant que le Grand Méchant Loup n'entre.
Quel tee-shirt vais je met... ?


Quelqu'un toque à la porte.

Quand je parle de lui, il apparait.
Notre Bloody Mary à nous.
Enfin, avec lui, pas besoin de le dire trois fois, il vient dés la première.
J'envie parfois son côté bien éduqué, bien que je sois pas à plaindre.
Bon, je vais lui demander d'entrer sinon il va attendre trois ans derrière.
Je n'ai pas envie qu'il soit en retard par ma faute, pas encore.


Luke : Entre !

Enfilant rapidement l'un de ses hauts préférés où l'on y voit Leon Kennedy embrassant Claire Redfield dans une scène évoquant un mariage, ce qui n'est pas facile à distinguer comme lumière orangée du couché de soleil enveloppe les deux personnages. Une chose que l'on peut soulever, c'est que ça soit dans les rêves ou la vie véritable, le féru de pop culture est très porté sur l'amour, même si vous n'avez pas vu tout ce qu'il a dans ses affaires et je me préserve de vous les montrer.
Tiens d'ailleurs, une nouvelle personne se montre enfin en pénétrant dans la chambre et il s'agit de son frère Bradley dont la couleur de peau beige claire contraste avec celle brune du héros, montrant qu'ils sont plus unis par un lien social que biologique. Les joies de la famille recomposée, mais au moins là pour le coup ça s'est très bien passé et ils s'entendent comme chats et chats.
Néanmoins cela n'empêche pas certains de leur faire de remarques à ce sujet, plus ou moins lourdes, ce qui ne leur gêne pas car ils passent outre tout ce qui est question de racisme afin d'éviter de partir en sucette. Là où de nos jours, ce thème reste un élément central des sciences, dont la dispute n'est pas près de finir, surtout quand plusieurs experts certifient l'existence avec preuves à l'appuie de différences entre les peuples de ceux monde, notamment ua niveau de l'intelligence.
A vous de faire votre propre avis sur la question, nous verrons si une réponse peut être apportée au cours de ce récit.
Sachant que ce n'est pas juste gratuit le fait j'aborde le sujet racial avec vous, vous verrez.
Le plus ouvert aux autres de cette fraternité observe le bordel qui règne dans cette chambre en soupirant un grand coup, tandis que l'autre passe à l'étape du pantalon après le slip.
Il ne peut s'empêcher d'en placer une à ce propos, lui qui est déjà un peu plus maniaque ça au niveau du rangement.

Bradley : Luke, tu pourrais faire un effort quand même.

Luke : J'ai oublié désolé.

Bradley : Enfin bon, je t'aiderais à remettre tout ça en ordre après le petit déjeuner.

Luke : Heureusement que tu as là pour m'aider dans mes taches quotidienne.

Bradley : Je suis un peu comme ta seconde mère, ou troisième plutôt.

Luke : Ouais... Au fait, mes détracteurs ont recommencé ?

Bradley : Ils lâchent jamais ceux là ?

Luke : Tu veux voir le message que j'ai reçu ?

Bradley : Pourquoi pas.

Luke lui tend le portable d'une main avec le message encore ouvert, ce qui afflige pas mal l'âme bienveillante.

Bradley : Il y a de ces fous dans cette ville. Tu penses tenir le coup aujourd'hui ?

Luke : Il faut bien que je réussisse un jour à passer le cap.

Bradley : Je reste là pour t'aider si jamais il devait arriver quelque chose.

Luke : Ne t'en fais pas, tu n'as pas besoin de te mettre en danger, je pense que Shadia saura les dissuader de s'en prendre à moi

Bradley : Tu as raison. Son regard de Méduse à le don de te pétrifier.

Luke : Hé sinon, tu crois que si je... Non oublie.

Bradley : Allez, tu peux tout me dire tu sais.

Luke : Si me déclare à elle aujourd’hui, ce ne sera pas trop glauque ?

Bradley : Peut être, mais tu devrais bien la connaître plus que moi sur le fait qu'elle s'en fout de quelle date c'est exactement, voir même qu'elle trouverait ça romantique de le faire à l'anniversaire de la mort de ton ex et de tous tes maies de l'époque.

Luke : Tu n'as pas tort.

Bradley : On peut dire que tu sais bien t'entourer, heureusement qu'elle est gentille avec toi.

Luke : Je n'ai pas trop le choix, elle est la seule à ni me juger, ni me prendre en pitié pour le fait qu'être le seul survivant de la boucherie de Boby. Elle me traite comme quelqu'un de normal et ne me fait jamais sentir gêné.

Bradley : J'ai l'impression que moi et Macy, nous sommes un peu exclu du coup.

Luke : Vous êtes de vrais amies, mais tu comprends que j'ai besoin d'être seul parfois, pour être à l'aise.

Bradley : Je comprends, c'est juste que t'es mon frère donc ce n'est pas facile pour moi de te laisser t'apitoyer à ton sort sans rien faire juste parce que tu le veux.

Luke : Merci pour ton aide en tout cas, même si elle peut me gêner par moment, c'est quand même bien que j'en ai.

Bradley : Bon allez, maman doit nous avoir préparé des crêpes, il ne reste plus qu'à y mettre du Nutella !

Luke : Tu me donnes faim, allons y !

Sans attendre que leur estomacs se suicident au cyanure pour éviter plus de douleur, les frangins accourent à travers la maison, traversant le couloir du premier étage pour ensuite descendre l'escalier menant au petit hall d'entrée, puis ils partent sur leur droite pour entrer dans la cuisine juste en face d'où une bonne odeur de pâte à farine cuite se fait sentir, provenant d'une poêle mis au feu de la cuisinière.
Ce n'est en revanche pas ici qu'ils vont déguster ce mets, mais dans la salle à manger un peu plus loin dont un espace ouvert sans portes permet d'y accéder, avec juste deux minuscules murs permettant de marquer la transition entre les deux pièces. Tous les couverts sont en place, il ne reste plus qu'à mettre leur fesses sur leur chaises attitrés puis à attendre l'arrivée du manger dans leur assiettes.
Il ne faut pas atteindre quinze ans pour que la nourriture arrive toute chaude, servie par leur mère qui reste toujours aussi généreuse, peu importe les circonstances. Marie Cooker possède de beaux cheveux ondulés bruns teints en blonds qui décident jusqu'aux épaules, cachant un peu ses yeux par moment, et cela fait déjà trois ans qu'elle a décidé de se consacré à plein temps au foyer après avoir pu se remettre dans une relation durable, suite à une dure rupture qui lui aura laissé des séquelles tout autant physiques que psychologiques.
C'est les mains un poil tremblantes qu'elle dépose ce qu’elle a préparé dans les plats de ses enfants sans que rien ne se remarque, en même temps elle fait tout pour le cacher. Selon ses propres pensées, ce n'est pas pour les inquiéter pour rien, et de toute façon ça finit par passer au bout des quelques minutes.

Marie : Régalez vous !

Bradley : Merci maman !

Luke approuve aussi de la tête sans dire un seul mot avant de commencer à tartiner la pâte avec le chocolat noisette d'une marque qui est pas mal boycottée en ce moment en France pour la liberté d'expression.
Un sujet de conversation idéal lui vient en tête, l'empêchant de penser outre mesure à la tragédie d’il y a quatre ans.

Luke : Je ne comprends pas la méfiance autour de UNIT.

Bradley : Qui ?

Luke : La United Nations Intelligence Taskforce.

Bradley : Ah oui, eux.

Luke : Ils ont pu nous protéger des menaces qui dépassant notre entendement.

Bradley : Les Avengers aussi.

Luke : Je suis même sûr qu’ils permettaient le contact avec les forces de vie intelligentes venues d’ailleurs.

Bradley : Peut être.

Luke : Je ne m’attendais pas à ce que leur opérations soient suspendus à cause des affaires qu’ils ont eu dernièrement, entraînement des litiges financiers, déjà qu’ils étaient en perte d’argent.

Bradley : Je suis sûr que les Avengers sauront prendre le pas, ils l’ont déjà montré quand les Daleks ont attaqué New York.

Luke : Je pense plus à un coup de chance.

Bradley : Si tu le dis.

Luke : Ils ont toujours été en étroite collaboration avec UNIT dans ce genre de cas, ce qui permettait une efficacité. Maintenant qu’ils sont seuls, je crains que ça ne finisse mal.

Bradley : N’aie pas peur, ça se passera bien.

Luke : Ce qui n’aide pas à me rassurer, c’est que la même chose est en train d’arriver au BSAA.

Bradley : Là c’est vrai que c’est chaud.

Luke : Si eux aussi ont leur opérations fermés, le pire est à venir.

Bradley : Allez, n’y pensons plus trop pour l’instant, et essayons de nous concentrer sur notre vie tant que nous en avons une.

Juste au moment où il dit, la sonnette d’entrée se fait entendre, mais ils ne sont pas mesure d'aller ouvrir.
C'est pour pour ça que c'est la cuisinière hors pair qui va s'en charger en déposant ses gants sur un meuble afin d'avoir ses mains libérées et plus présentables pour accueillir des visiteurs, bien que leur nature soit inconnu. Elle tire la poignet vers elle découvre deux hommes de taille honorable ne présentant pas de signes distinctifs pour savoir qui ils sont, jusqu'à que celui qui avait les iris les plus durs ne montre son badge.

Léo : Inspecteurs Léo Duflair et Dwayne Sowers de la NRPD, est ce que votre fils Luke est là ?

Marie : Oui, pourquoi ?

Léo : Vous permettez qu'on entre ? C'est important.

Marie : Bien sûr.

Entendant cela depuis la place où il se trouve, le principal concerné imagine déjà le pire.

Quelque chose me dit que ça a à voir avec cette journée en particulier.
Comme toujours.


Il ne peut pas avoir on ne peut plus raison que ça.
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Message  Aiko Kudō Mar 19 Nov - 1:35

Protection Policière

New Raccoon City; Biggu Bitchi; Rue de Leon Kennedy

Je n'aurais jamais cru qu'on puisse faire pire que Lester.
Enfin, je pensais que ça n'existait que dans les films.
Mais si, quelqu'un a décidé de faire un séquelle à la tragédie d'il y a quatre ans, à l'occasion de son anniversaire.
Cette personne veut continuer les travaux de Boby, et je suis dans la liste.
Je m'en rappelle encore...
Tous ces morts...
Daisy Nightway, pendue dans sa chambre...
Tom Fisher, décapité...
Mary Weather, égorgée au couteau de chasse...
Ed Frincktown, poignardé cinq fois dans le torse...
Emma Frincktown, poignardée trois fois dans le dos...
Lenny Twinky, défenestré...
George Viard, égorgé...
Stephen Schwiz, poignardé deux fois dans le dos, une fois dans le torse, et balancé à travers une fenêtre...
Léa Belfèss, trois tirs dans le dos par un Glock en voulant me protéger...
Boby Minton, criblé de vingt balles...
Je les ai vu à la télévision pour la plupart.
Hormis pour Léa et ce pauvre flic qui était juste arrivé un poil trop tôt.
Ainsi que Boby...
Je comprends la raison de tes actes, et j'aurais aimé pouvoir te sauver toi aussi de cette folie meurtrière.
Elle t'a enterré.
Et là, on te déterre pour s'amuser avec ton cadavre.
Si seulement on pouvait juste passer à autre chose, facilement...
Sauf que le passé ne cesse de nous hanter...
Et après les gens s'étonnent que je m'enferme sur moi.
Au moins dans mes jeux, je n'ai pas ce soucie là.
Je peux vivre la vie que je veux.
Celle d'un cowboy, d'un astronaute, d'un policier ou même du président des États Unis.
Tout semble plus facile avec une manette ou une souris en main.
Ouais...


Le son du moteur de la Subaru Legacy 4ème génération banalisée noire et des frictions de l'air extérieur sont les seuls sons qui viennent accompagner les pensées du jeune homme que l'on suit et qui est à nouveau pris à revers par le triste coup du destin, dont je n'ai rien à voir dedans pour ceux qui se le demanderaient.
La menace fantôme fait pression sur le rescapé pour finir le travail qu'avait commencé son prédécesseur. Sauf que cette fois ci l'identité du tueur n'est pas connu, alors cela pourrait être n'importe qui comme le dirait Randy Meeks.
A l'avant de la voiture, l'Inspecteur Duflair tient fermement le volant avec ses deux mains en se concentrant sur la route plutôt calme en cette matinée, sans avoir besoin de suivre un GPS pour arriver à destination, la mémoire étant amplement suffisante.
Son partenaire qui ne le connaît que depuis moins d'un an est assis à ses côtés en veillant par le biais du rétroviseur que les deux autres passagers se portent bien. Après tout ce sera leur boulot de le protéger au cours de cette journée, malgré la zizanie qui frappe le service depuis la mort du commissaire cette nuit.
Autant dire qu'aucun d'entre eux ne semble serein, bien qu'ils n'avaient pas le mort à coeur, le fait que quelqu'un ait pu si simplement le tuer pourrait faire flipper n'importe qui.
A l'arrière Bradley tapote beaucoup des doigts sur ses jambes, stressé comme pas possible par la nouvelle et étant très inquiet pour son frère qui est la cible principale encore vivante qui va forcément être attaqué par le méchant de l'histoire à un moment ou à un autre. Peu importe ce qui arrivera, il sera là pour lui.
Luke, lui, n'a même allumé son ami le portable pour jouer à RAID Shadow Legends, le jeu dont vous avez pu difficilement passer à côté si vous regardez des vidéos sur YouTube vu que la moitié de ce qui sort en ce moment est sponsorisé par ce jeu.
Là son esprit est plutôt replié sur lui même, pourtant une petite conversation entre les deux frangins est nécessaire pour faire passer cette dure réalité qui reste coincé dans la gorge.

Bradley : Tu tiens le coup ?

Luke : Il faut bien.

Bradley : Des tremblements ? 

Luke : Un peu, mais surtout des flashs et la respiration.

Bradley : Si jamais tu étouffes trop, tu me préviens moi ou les deux policiers.

Luke : Ça marche.

Léo : On arrive là , ne vous en faites pas.

Dwayne : Les féds sont sur le chemin et nous epauleront pour garantir votre sécurité.

Léo : En espérant qu'ils se mettent à nous remplacer comme d'habitude.

Dwayne : Si seulement il s'était contenté de buter juste ce connard de Belfèss, on aurait fermé les yeux sur ce crime.

Léo : Ouais, si seulement...

Les propos des deux représentants de la Loi ont de quoi inquiéter le plus soucieux des deux frères qui n'est pas du tout calmé et continue à craindre le pire pour l'une des personnes les plus importantes pour lui.
La voiture tourne finalement à gauche en plein milieu d'une route pour se retrouver dans le grand parking du Raccoon High School entouré de verdure et de murs délimitant la propriété. Ici, les places sont larges, comme habituellement aux États Unis, vu que ce sont surtout des gros véhicules qui s'y garent. 
Des regards malveillants scrutent sans relâche la nouvelle venue ici, montrant une hostilité envers ce qu'ils devinent facilement être des poulets. En même temps, plusieurs autres berlines colorées avec des gyrophares sont déjà là avec des officiers en uniforme qui patrouillent dans le secteur pour s'assurer qu'aucun personnage masqué ne traine dans le coin.
Une fois le moteur à l'arrêt, les deux gaillards en civil sortent de la caisse pour pouvoir ouvrir les portières des lycéens, leur permettant à eux aussi de sortir.
Ceci est observé par un grand type assez musclé d'origine portoricaine portant une casquette double d'une tenue de travail faisant preuve d'autorité avec le mot "Security" gravé dessus en anglais. Urban Hérez a une personne en particulier dans sa ligne de mire, une qu'il connaît depuis assez longtemps et qu'il n'apprécie guère. 
Sans plus tarder, cette personne s'avance vers eux pour les aborder.

Urban : Salut Cretino, cela fait longtemps !

Dwayne : Je l'avais oublié lui.

Léo : Pas moi.

Urban : Vous n'avez pas de chance d'être protégé par une ordure comme celle là niños.

Bradley : Urban, tu es en mauvais terme avec l'Inspecteur Duflair ?

Urban : Cette saleté de dominicain a tué gratuitement plusieurs des miens.

Léo : Le voilà à encore me traiter encore de dominicain alors que je suis né à Houston et à se plaindre de la mort de ses amies, les Perros Feroces, l'un des gangs les plus dangereux de la ville.

Dwayne : Avant qu'ils ne soient tous exterminés.

Léo : Naru nous a facilité un travail qu'on avait bien commencé.

Urban : Un jour je vous ferai ravaler votre langue, peut être très bientôt.

Léo : Te prive pas, c'est la saison des meurtres en ce moment.

Dwayne : Léo... Tu oublies que...

Léo : Ah ouais merde, désolé les gamins, j'ai parlé sans réfléchir.

Bradley : Pas de souci.

Alors qu'une tension est clairement visible à trois kilomètres entre l'ancien membre de gang et les messieurs de la NRPD, une sixième pièce vient s'avancer sur cet échiquier, avec une démarche dégageant une certaine assurance.
Sans même avoir besoin de voir sa carte, on peut clairement identifier cet homme qui porte un costard cravate principalement noir, de même pour la cravate, hormis le col qui lui est blanc, comme étant un agent du FBI. Il n'y a qu'eux pour être aussi peu discret, bien est passé à ça d'avoir l'oreillette qui tourbillone autour de l'oreille et les lunettes de soleil en mode MIB.
Le type sort avec son petit sourire au coin son badge avant de nous dire à voix haute le nom qui y est affiché en gros caractères. 

Reede : Reede Smith, FBI.

Il la range ensuite dans son costume taillé à son enrobage sans dire plus de mots que ça pour l'instant et laissant ainsi le plaisir aux autres de s'exprimer sans langue de bois.

Léo : Vous êtes seul ou bien ?

Reede : Dans un fourgon de livraison Amazon , garé sur la route d'en face. Je suis chargé de m'entretenir avec vous pour une coopération.

Léo : Restez en retrait pour l'instant et avec votre matériel sophistiqué, surveillez les alentours du lycée grâce aux caméras de la ville.

Reede : On le fait déjà.

Léo : Bien.

Urban : Il se passera quoi si la présence du tueur est confirmé sur les lieux ? 

Dwayne : On devra escorter Luke ici présent à l'infirmerie pour sa propre sécurité. Trois officiers sont postés là bas avec l'infirmière scolaire pour s'assurer que le plan ne se fasse pas compromettre.

Léo : Rien à dire Smith ? 

Reede : Si, une chose. Si votre plan échoue, on prendra relève. Il serait cependant dommage de nuire une énième fois à votre réputation. 

Léo : Connard.

Urban : Exécrable.

Léo : Pour une fois, on est d'accord.

Reede : Je vous laisse entre vous.

Le monsieur encore moins aimable que ceux présents tourne les talons pour se diriger vers la sortie unique du parking, en passant devant un groupe de racailles qui lui crachent sur les godasses en passant.
Les gardes du corps improvisés guident alors leur protégé et son frère jusqu'à la cour de l'établissement de laquelle on peut accéder à l'aile ouest et est où se trouvent les classes, ainsi que la partie nord où se situe tout ce qui est de l'ordre de l'administratif ainsi que l'infirmerie et la bibliothèque scolaire. Plus loin encore nous avons un grand bâtiment abritant tant le gymnase que la piscine qui vont avec les activités de sports, sans mentionner une zone réservée à la gymnastique et les arts martiaux, et le grand terrain extérieur permettant de faire plusieurs activités diverses telles que le football, le soccer ou bien la course à pied.
Tout est bien organisé ici, provoquant la jalousies de ses semblables à travers le monde.
Deux jeunettes sortent du lot parmi les nombreux lycéens qui se préparent à aller à leur premier cours de la matinée, et de la journée aussi, car elle vont avoir un rôle à jouer dans les évènements qui vont suivre et elles connaissent aussi le protagoniste.
Macy Thompkins le connait depuis la maternelle et autant redoublé de classes que lui, ce qui fait qu’elle a aussi eu 19 ans cette année là et qu'elle est l'une des plus vieilles du bahut. Au niveau du look, c'est une afro-américaine aux cheveux longs noirs, habillée assez court pour le haut de son corps et plus long en bas, donnant un petit gangsta qui va bien avec sa manière de parler très familière peu importe qui est son interlocuteur.
Victoria Simpson, la meilleure amie de la première qui fait partie du même réseau d'amies militantes pour diverses causes comme la lutte contre le racisme et le sexisme. Pour son physique, elle est blanche avec des cheveux très courts bleus, ainsi que bien garnie en ce qui est de sa chair et ajoutons à ça qu'elle est myope avec des lunettes, pour dire qu'on tape dans l'archétype ultime de la Social Justice Warrior.
Elles sont actuellement en pleine conversation, tout en vapotant au bon goût de la cerise.

Victoria : ...juste un retour de karma dans la gueule.

Macy : Qu'est ce que tu veux ? Ces mâles blancs cis hétéros à toujours se croire supérieur et tout permis.

Victoria : J'espère juste que lea tueureuse fait parti des nôtres.

Macy : Je parierai pas 20 dollars là dessus mais... Oh, je vais devoir te laisser, Luke vient d'arriver avec

Victoria : J'ai dû mal à croire que tu traines encore avec lui.

Macy : On a un passé commun que je ne peux pas ignoré, et puis il est encore cool, même si déconnecté de nos enjeux actuels.

Victoria : Bon allez à plus !

Macy : Plus !

La féministe s'en va alors que la pro anti-racisme rejoint son vieil ami pour lui faire un check en guise de salutation, suivi d'une petite accolade pour la route car après ce jour n'est pas un jour anodin et la tension ambiante qui règne dans toute la ville l'indique très bien.
Par contre, Bradley et les deux professionnels ont à peine le droit à un seul regard, pas forcément le meilleur.

Macy : Je n'aurais pas cru que tu viendrais quand j'ai appris les meurtres qu'il y a eu lieu cette nuit et qui en étaient les victimes. Il ne fait pas être devin pour comprendre de quoi il en retourne. Tu gères !?

Luke : J'essaye, dû moins.

Macy : T'inquiète pas, avec moi dans les parages, rien ne pourra t'arriver.

Luke : C'est sûr, tu vas virer tous les blancs qui m'entourent pour t'assurer qu'il ne m'arrive rien.

Macy : Bingo !

Luke : Merci mais non merci, même si ta présence sera la bienvenue pour empêcher le pire d'arriver.

Macy : Je suis sûre que si tu arrêtais de m'écouter qu'à moitié, tu pourrais mieux t'en sortir.

Luke : Je crois plutôt qu'en étant entouré de tous mes amies ainsi que de ma famille, je risque de mieux m'en sortir que si j'étais seul ou avec juste quelques personnes.

Macy : Ouais mais je fais pas confiance à certaines personnes de ton entourage, surtout...

??? : J'en connais un qui n'a pas vu Sinister.

Macy : Juste quand j'allais la nommer, elle apparait, la sorcière !

Toute l'attention se porte vers l'énième personne à venir pointer le bout de son nez dans l'histoire, même si vous avez déjà pu l’apercevoir comme une ombre défilante dans le cauchemar du geek qui lui est spécialement extasié par tant de beauté émanant de celle qui a su refaire vibrer son petit cœur brisé par la mort brutal de son ex.
La somptueuse gothique au teint plus blanc que blanc marche avec allure grâce à ses bottes cloutées qui vont très bien avec son jeans noir, le tee-shirt représentant un majestueux corbeau aux ailes déployées et la veste fine sombre par dessus dont la capuche enveloppe sa tête elle même couverte d'une chevelure naturellement de la couleur du vide qui donne lieu à divers surnoms qu'on lui donne ou qu'elle se donne.
"Sorcière" est l'un d'eux, et même si il se veut péjoratif de la part de ceux qui l'emploient, la personne ciblée le prend pour un compliment.
Cette dernière insiste pour être nommée "Shadia" et n'aime pas qu'on l'appelle par son vrai nom, Peace Hoolink.
L'une de ses mains, aux faux ongles noirs et aux anneaux, vient saluer la personne avec qui elle passe le plus de temps et qui a des sentiments pour elle. Ce dernier ne lui a encore rien dit mais comme nous avons pu le voir dans une précédente conversation, aimerait bien enfin le lui dire aujourd'hui.
Enfin, si toutes les emmerdes qu'il subit ne le sortent pas de la route.

Peace : Si le tueur vient t'emmerder, je m'occuperai personnellement de lui retirer son masque avec un cutter, et peut être aussi le visage de Macy au passage car cela fait un moment qu'il me dérange.

Macy : Je t'emmerde.

Peace : De rien.

Macy : Ta logique des films d'horreurs va se retourner contre toi salope.

Bradley : Hé s'il vous plaît, calmez vous.

Luke : Je voudrais passer outre vos tension habituels cette fois ci, pour éviter de repenser à il y a quatre ans.

Peace : D'accord.

Macy : Je vais essayer d'être gentille avec elle.

Peace : Autant aller en cours, ça ne va pas tarder à sonner et on pourra discuter rien que tous les deux. Tu as vu le dernier live de la Megaforge ?

Luke : Oui mais je n'ai pas tout compris comme ils parlaient en français.

Peace : Ils en refont un ce soir à 18 heures, on pourra se le mater ensemble. Ce sera le Lundi Oldies sur Bad Day For Gilbert Montagné, le jeu.

Luke : Tu essayeras de me traduire ce que je ne comprends pas.

Peace : Bien sûr, mais il y aura peut être des pièges.

Léo : Sans vouloir vous déranger mais ça va sonner dans...

Un bruit horrible à faire péter les tympans résonne aux alentours à travers des haut-parleurs.

Léo : Maintenant.

Macy : Il a raison ce raciste de flic, allons y !

Léo : Pétasse...

Dwayne : Calme toi Léo car ils peuvent facilement retourner nos propos contre nous, et ils ont toujours raison.

Léo : Je sais, je sais....

Déjà lassé de la communauté errant autour du vip, il le le suit avec son partenaire, les mains derrière la nuque en soupirant fortement et en faisant une bataille de regard avec celle qui lui avait fait une salle remarque. Le trio de tête, composé de Bradley, Luke et Shadia, avance sans animosité, même si il n'y a que celle qui se qualifie comme sociopathe qui est la plus sereine.
Du côté de l'unique survivant, ça se replonge dans les tréfonds de son esprit.

Tout semble presque ordinaire.
Macy et Shadia qui se clashent.
Urban qui a des problèmes avec la police.
Brad qui s'inquiète pour moi.
Moi qui reste le plus souvent silencieux face à tout ça.
Pourtant, ma protection rapprochée est là pour me rappeler que ça ne l'est pas.
On veut ma mort.
Ce qui veut dire que cette journée va être longue.


Ah que le dis tu mon jeune ami !
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Message  Curie Mar 26 Nov - 1:19

Veux tu être ma petite amie ?

New Raccoon City; Biggu Bitchi; New Raccoon High School

La leçon du jour avait déjà commencé et elle s'inscrivait dans le chapitre du programme scolaire consacré sur les différents héros du bioterrorisme, en l'occurrence pour le coup, il s'agissait d'une icône présente sur la tenue d'un des élèves, à savoir Leon Kennedy. 
Comme si nous n'aviez pas assez de noms à retenir, je vous vous présenter la Professeur et son assistant, même si il y a des chances pour que vous le connaissiez déjà puisqu'ils déjà apparus dans d'autres histoires.
Yoko Suzuki, une femme d'une quarantaine d'années née aux USA de parents immigrés japonais qui a la particularité d'avoir été jadis employée de la terrible Umbrella Corporation et aussi d'avoir survécu à ce qui s'est passé à Raccoon City. A présent elle occupe de rôle d'Agent SOA au sein du BSAA mais une partie de son emploi du temps lui sert à enseigner ses connaissances pour tenter de guider les jeunes vers son travail actuel.
Au final, il n'y a que cinq élèves cette année donc ça ne marche pas autant qu'elle l'aurait voulu.
Vagino Panivino est là une fois sur deux en fonction de sa disponibilité et il lui permet de se reposer un peu, en allant lui laisser parfois faire un cours entier par lui même. Cet homme de plus de trente ans est quand à lui un Soldat SOU dans l'Équipe Tango de la Branche Européenne de leur organisme, et il a moins d'assurance qu'elle dans la voix quand il s'exprime. 
Les rumeurs disent qu'ils sont secrètement en couple, ce qui n'est pas possible dû à leur sexualité contraire qui empêche ça, plus le fait que l'un d'eux a déjà un petit copain.
Trêve de blabla, écoutons un peu ce qu'ils ont à nous dire et excusez moi si il manque le début.

Yoko : Il a dû ensuite se précipiter au sommet de la tour afin d'atteindre le restaurant où se trouvait son amie afin de l'empêcher de pactiser avec le diable. Je vais m'arrêter quelques instants, au cas où vous auriez des questions.

Un doigt se lève, venant de la seule personne avec une couleur de cheveux non naturelle pour l'espèce humaine.

Victoria : Quel était le nom du restaurant ?

Vagino : Je te l'avais parié que cette question serait posé et en première en plus.

Yoko : Je te filerai les vingt balles après la classe.

Macy : Le "Open Soul", je viens de chercher sur Google.

Espérant au moins avoir une question ayant un minimum de rapport avec ce qui est dans le nom de l'enseignement qu'ils suivent, la protagoniste de Outbreak est heureuse de découvrir une autre main se montrer, droite comme une barre, lui redonnant un peu d'espoir quand au fait qu'elle n'ait pas parlé pour rien depuis tout à l'heure.

Yoko : Oui Peace ?

Peace : Qu'est ce que ça à voir avec le bioterrorisme tout ça ?

Yoko : Comme ça ?

Peace : Sans vouloir empiéter sur votre façon de préparer nos cours mais même si je conçois que parler longuement de Leon Kennedy est essentiel dans le cadre de ce domaine, il faut encore que ça reste en rapport avec celui ci.

Macy : Hé c'est vrai, j'viens pas ici pour qu'on se foute de ma gueule !

Peace : Cela fait une demi heure que l'on s'est éloigné du sujet avec les Illuminatis, les Hommes en Noirs, les Démons et ce Naru. Plus rien à voir avec un quelconque virus ou des terroristes notoires. Voilà, c'était juste pour vous remettre sur le droit chemin pour le quart d'heure qui reste.

Vagino : Je crois qu'elle t'a cassé.

Yoko : Il va falloir que je modifie mes écris pour la prochaine fois.

Les deux filles progressistes sont fières que cette enseignante se soit fait remettre à sa place et se tapent dans leur mains pour renforcer leur lien entre elles, alors qu'elle sont toutes seules tout au fond de la pièce. Le garçon avec la meilleure moyenne des cinq est assis quand à lui tout devant dans la rangée du milieu, avec le féru de pop culture et la fan d'horreur juste derrière lui, avec qui il échange de temps à temps quelques paroles sans pour autant empêcher l'institutrice d’essayer de faire de la pédagogie sans y mêler un certain penchant pour un ancien agent du gouvernement américain.
Restons focus sur celui que l'on suit depuis le plus de temps et surtout le duo qu'il forme avec la femelle corneille à ses côtés, qui est celle qui cerne le mieux ses pensées, devant ses parents, son frère et son amie d'enfance, comme si la sorcière avait le pouvoir de lire dans les pensées avec sa magie noire.
Seule chose qu'elle ne semble pas vraiment avoir remarqué ou alors elle le cache très bien, ce sont les sentiments qu'il porte pour elle, depuis déjà un petit moment, mais qu'il n'a encore jamais pu mettre sur les tables, les garder de côté jusqu’à ne plus pouvoir les retenir.
Il sait pourtant que plus il patientera, plus l'opportunité pourrait s'envoler, alors il tente de s'encourager.

Vas y Luke, tu peux lui dire.
Dis le !
Ce n'est pas compliqué, c'est juste deux mots et trois syllabes.
Ça ne va pas de tuer.
Non, ça quelqu'un d’autre risque de s'en charger très prochainement.
Si tu ne le fais pas maintenant, tu risques de crever sans pouvoir le faire.
Tu dois profiter de l'amour abruti.
Allez !
Je dois le faire !
Je peux le faire !
Je...


Luke : T'aime...

Oh bordel, c'était à peine un murmure !
Elle n'a rien entendu !
En plus il manquait le premier mot !
Merde, c'est pas comme si c'était la première fois !
Il y a déjà eu Léa !
Sauf que c'était elle qui avait le premier fois...
Après avoir remarqué que je la regardais comme un taré depuis plusieurs minutes sans la lâcher du regard.
Je suis vraiment...


Peace : Tu as dis quelque chose Luke ?

Un petit sourire charmant et toute l'attention voulue de la cible font suer à mort celui qui n'est pas doué avec les sentiments et qui voit son rythme cardiaque grimper au plafond.
C'est le moment ou jamais mon gars, place le sans hésiter une seule seconde.

Luke : Je t'aime...

Suivant mes conseils, bien qu'un peu inaudible, la phrase fut quand même perçue par son amour.
Cette dernière voit ses dents un peu de travers surgir puisqu'elle se met un peu à rire tout en noyant ses yeux de frappadingue dans ceux chocolaté du timide jeune homme plus vieux qu'elle, sans devenir aussi froid que les fois où elle s'énerve, et ça vous ne ovulez pas le voir.
Ses lèvres s'approchent alors des siennes et rentrent en contact très brièvement, pour lui signifier sa réponse.
Voilà comment on fait mes amies, que vous soyez du genre masculin ou féminin.

Peace : Tu vois, ce n'était pas compliqué de le dire ?

Luke : Tu... Tu le avais déjà ?

Peace : Même un aveugle comme le Président Français l'aurait remarqué.

Luke : Tu m'aimes donc ?

Peace : Si je ne t'aimais pas, je ne t'aurais pas embrassé.

Luke : Je pensais juste que... Tu n'en aurais pas eu comme tu es une sociopathe et que tu avais déjà dis que c'était pas ton truc.

Peace : C'est vrai, mais tu es l'exception qui confirme la règle, une anomalie ?

Luke : Comment ça ?

Peace : Toi, j'en ai quelque chose à foutre de ce qui t'arrive et de ce que tu penses de moi, et que je ferai tout pour toi. C'est la première fois que ça m'arrive, donc tu me fascines et je ne laisserai pas Ghostface venir te prendre à moi, il sera peut être même ma première victime si il vient vraiment à montrer le bout de son masque blanc.

Luke : Merci Shadia.

Peace : Plus besoin de m'appeler pas ce pseudo, je t'autorise à m'appeler Peace, voir même à trouver un surnom que tu seras le seul à employer pour me désigner. Ce sera ton privilège.

Luke : Je suis chanceux on dirait.

Peace : Tu n'as pas idée.

Cette fois ci, c'est celui qui est introverti qui s'élance pour une embrassade bien plus passionnée, qui fait assez de bruit pour faire en sorte que tout le monde les regarde, y compris les deux employés du lycée qui décident de ne pas interrompre ce moment, surtout que le cours est déjà un peu foutu pour aujourd'hui vu ce qui a été souligné plus tôt.

Vagino : C'est beau l'amour.

Yoko : J'aimerais bien avoir cette chance.

Il est temps de vous signaler l'existence de deux autres personnages, à savoir les Inspecteurs Duflair et Sowers qui sont postés à différents coins de la pièce et qui s'échangent un petit regard qui veut tout dire en voyant ça. Ça leur fait rire car ils savent très bien que ça dure un temps puis ensuite le charme n'opère plus, c'est comme ça la vie amoureuse, même si j'ai des exemples qui prouvent que le contraire est possible.
Ce qui est vrai par contre, c'est que leur idylle va bientôt croiser une route couverte de rouge.
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Message  Aiko Kudō Mer 27 Nov - 1:00

Petit Tour à l'Infirmerie

Le lieu de soin du New Raccoon High School deborde de sensualité.
La recrue arrivée depuis peu, Damon Keller, est posé au calme sur le bureau de l'infirmière scolaire qui elle même est assis juste devant ce meuble qui occupe ses journées, tout en détournant le visage du mâle blanc cis hétéro qui l'oppression avec drague lourde qui se révèle être plus raffiné que ce que les néoféministes pourraient penser.
Surtout que la cible de ces techniques ancestrales est contente que quelqu'un s'intéresse enfin à elle puisqu'étant en surpoid et loin d'être un canon comme le veut les standards de notre époque,  le célibat l'accompagne jusqu'alors.
À l'intérieur de sa poitrine, il y a un petit coeur en chocolat qui fond.

Keller : Maxy, vous êtes ravissante aujourd'hui.

Maxy : Merci...

Cette scène digne d'un film à l'eau de rose arrive à émouvoir le simplet de policier qui est aussi là dans cette scène et est Harold, que vous pu déjà apercevoir comme son collègue dragueur dans un précédent chapitre de cette fiction.
Le troisième type en uniforme est Willy et il juste à l'extérieur du territoire médical, en train de garder l'unique moyen d'y accéder, ce qui est une tâche qu'il n'idole pas comme un agent Syphon.
Ces deux là font la pair et n'arrivent pas à égaler celui qui a une touche en terme de QI, même en les aditionnant.
A présent, continuons à écouter les déclarations du romantique.

Keller : Demain soir, êtes vous disponible ? 

Maxy : Eu... Je pense que oui.

Keller : Un dîner aux chandelles au A'er dan, ça vous dira.

Maxy : Je ne suis pas contre.

Keller : Je viendrai vous chercher à 19H30 chez vous.

Maxy : Oh... C'est aimable ee votre part.

Juste au moment où Harold est en train de se dire qu'il a raté de le passage où la madame lui a refilé son adresse, la poignet de la porte d'entrée se met à tourner et c'est une flic qui se révèle à eux, Cathy de son nom.
Elle semble épuiser, indiquant qu'elle a accouru jusqu'ici.

Cathy : Deux élèves se sont bagarrés au couteau dans la cour et l'un d'eux est salement blessé !

Maxy : Pas encore...

Keller : Besoin d'aide pour transporter le matériel. 

Maxy : Si cela ne vous dérange pas.

Keller : Harold, tu penses pouvoir protéger ce lieu sans mon aide ?

Harold : Avec Willy, c'est du gâteau.

Keller : Très, je vais prendre la trousse médicale. 

Maxy : On vous suit !

La belle gueule un poil barbu embarqué ce qu'il puis il suit sa vétérane collègue en compagnie de la soigneuse pour se rendre au plus vite sur lieux du drame, laissant le benêt seul derrière. 
Ce dernier reste joyeusement sur sa position, en s'amusant à compter les carreaux sur le sol.
Dans le couloir adjacent, son meilleur ami est lui aussi livré à lui même, sans avoir la chance d'avoir de la compagnie, hormis entre les heures de cours comme avant.
La prochaine sonnerie marquera le début de la recrée, ce qui devrait lui plaire.
En attendant il ne lâche pas la tâche qui lui a été confié, alors que ses jambes aimeraient un peu de repos après avoir été quatre heures debout sans relâche, à courir dans tous les sens pour une partie de ce temps.
Finalement, il a de la compagnie, sous la forme d'un groupe de jeunes qui n'ont pas l'air d'être là pour demander un sparadrap à mettre sur un bobo.
Ils ont plutôt la gueuler en en causer.
Leur chef, celui le plus avant, est reconnaissable par sa grosse banane jaune qui lui sert de chevelure et qui est ultra démodée. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Le membre des forces de l'ordre est bête mais pas assez pour ne pas remarquer qu'il est dans leur collimateur. Il regarde alors aux alentours pour vérifier que personne ne peut lui venir en aide, ne voulant pas déranger son pote pour des broutilles.
N'ayant aucun résultat, il s'écarte de l'objet qu'il protège et se met devant les cinq malotrus qui n'ont pas l'air armés, c'est déjà ça. 
Les sourcils se froncent et une langue de vipère attaque. 

Chef : Hé toi ! Tu crois que toi et les autres volailles, on vous a autoriser à venir ici !?

Willy : On est là pour vous protéger.

Chef : Fous toi de notre gueule ! Vous n'êtes là que pour lécher le cul au copain de la fille du Principal Hooklink ! Cette pustule meriteraird'éclatée ! 

Willy : Surveillez vos paroles.

Chef : Bientôt, vous serez écrabouillé et cette ville ville coulera dans la lave !

Willy : Vous êtes...

L'officier est stoppé en pleine réponse par une lame assez longue pour la taille de son manche qui traverse précisément l'arrière du cou de telle sorte à monter jusqu'au cerveau, ce que seul quelqu'un qui a l'habitude de manier les couteaux pourrait réussir assez facilement. 
Le corps tombe lourdement sur le sol, sans signe de vie.
Le coupable dépasse sa victime en taille et donne l'impression qu'il aurait pu la soulever en exerçant son geste. Il est couvert de la tête aux pieds du costume de Ghosface, la variante de la Saison 3 de Scream, et la même que l'assassin des deux italiens.
Les loubards sont impressionnés par ce meurtre en étant un peu effrayé, excepté pour leur leader qui reste très calme face à cette potentielle menace.

Chef : Merci frère ! On ne dira rien, juré ! Continue à buter ces keufs, les autres bâtards et surtout règle son compte à Luke Cooker ! Ouais !

Il fait alors signe à ses frères de s'occuper du cadavre du policier, en le soulevant avec force, tout en en profitant pour lui piquer son matériel.

Chef : Foutons le dans les chiottes !

Ils l'escortent tous aux toilettes pour hommes afin que personne ne sache pour l'instant que le renard est entré dans le poulailler, couvrant ainsi son acte.
Qu'aurait pu t-il espéré de mieux ?
En tout cas, le visage masqué se penche vers le côté en voyant ses alliés improvisés disparaître puis il la tourne vers l'endroit où il cherche à se rendre et que vous devinerez sans problème. 
L'infirmerie.
Il lui faudra juste trouver un moyen pour attirer sa cible ici.
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Message  Kenzie Dodgera Sam 30 Nov - 22:42

Diversion Virologique

Les deux premiers cours sont passés, sans perturbation.
Là les Frères Cooker viennent de sortir de leur cours de santé où ils étaient en classe entière et où où le professeur a passé une heure à parler de sa situation privée amoureuse, chose assez gênante. 
Shadia fait partie de leur classe mais là elle est partie pour aller au numéro un, les laissant temporairement seuls avec leur escorte personnelle pour se rendre à la cour afin de profiter de la récréation sous les mauvais regards d'autres élèves qui n'apprécient pas l'unique survivant d'il y a quatre ans, et ça peu importe leur couleur de peau.
Ne faisant pas trop attention à ça, les frangins causent entre eux de tout autre chose sur leur chemin.

Bradley : Ça te fait comment d'être à nouveau en couple ? 

Luke : Bizarre.

Bradley : C'est vrai que tu n'avais eu qu'une seule relation jusqu'à présent, mais au moins maintenant, tu as une autre personne que moi chez qui te confier si tu as un souci.

Luke : C'était déjà un peu le cas pour Shadia.

Bradley : Oui mais pas complètement, ce qui sera le cas à présent. 

Luke : Assez parlé de moi, et toi ?

Bradley : Moi ?

Luke : Une personne en vue ? 

Bradley : Pas encore.

Luke ; Pas même la petite Laure de la Librairie du Centre Commercial  ? 

Bradley : Comment es tu au courant ? Papa...

Luke : Il a vendu la mèche.

Bradley : C'est lui qui me l'a présenté comme il est ami avec son père, le gérant de la librairie.

Luke : J'ai l'impression qu'il connaît tout le monde là bas.

Bradley : C'est son lieu de travail, et puis il a toujours été fort pour se faire des amies.

Luke : Et donc, pour Laure ? 

Bradley : On s'entend bien, j'ai même pu...

Le locuteur s'interrompt lui même en constatant quelque chose qui ne lui plaît pas, à quelques mètres devant eux et le paralyse même pendant quelques secondes.
Harold a quitté l'endroit où il était posté pour arpenter ce terrain dégagé avec une démarche qui trahit le fait qu'il n'est pas dans son état normal. Le bon élève à été le premier à remarquer de quoi il en retourne, suivi par son frère et puis par les deux inspecteurs qui trainent avec.
Duflair tente d'avertir les cinq lycéens desquels s'approche le type titubant, sauf que ça tombe dans l'oreille d'un sourd.

Léo : Dégagez, c'est un zombie ! 

Chef : Nique ta mère !

Énervé, le loubard s'approche inconsciemment du flic le plus proche de lui, malgré les avertissements concernant sa véritable nature qui lui ont été faits.

Chef : Tu vas pas me chercher très longtemps toi là !

Prêt à en découdre, la tête à claque commence à faire comme Biff Tannen pour voir si il n'y avait pas quelqu'un au bout du fils, or il y en a bien une qui réplique mortellement en lui plantant sa mâchoire dans sa gorge et exerçant une pression telle que le cri du connard commence très fort pour finir par très vite s'affaiblir avant de finalement se taire quand le bout de chair choper est arraché de l'endroit où il a été chopé.
Tout ça devant une ribambelle de personnages variés qui pour la plupart se mettent à hurler de terreur, y compris les potes de la grande gueule qui s'est faite descendre.
La panique s'installe dans la zone, avec des mouvements confus de droite à gauche, pendant que le mort vivant commence à relever pour aller chercher d'autres proies, maintenant que celle est au sol en attendant de se réveiller, ce qui n'est plus une surprise dans ce monde, enfin je pense.
Avant de pouvoir tuer quelqu'un d'autre, une balle vient siffler dans son oreilles droite pour ressortir par la gauche.
Le macchabée ambulant finit par retomber à l'état de mort immobile, laissant la menace se reposer un peu avant de se manifester à nouveau, toujours plus virulente à chaque apparition. C'est comme ça que le jeu fonctionne ma pauvre Lucette.
Le bon tireur se révèle être Keller, se trouvant à quelques mètres de là, en compagnie de l’Infirmière Maxy et d'un élève gravement blessé par une attaque de couteau.

Keller : Tirez vous vers l'Infirmerie, on vous rejoint après !

Ces paroles s'adressent au quatuor le plus important ici, sauf que la situation empire avant qu'ils ne puissent réagir.
Urban Hérez et l'un de ses subordonnés débarquent sur la scène du crime fraichement perpétré pour s'assurer que tout est rentré dans l'ordre. Lui s'occupe de ce qui était autrefois Harold tandis que l'autre va vérifier du côté de l'homme à la banane sans prendre de précaution.
Le défunt à la gorge en lambeau et le regard perdu vers l'avant.
Le chef de la sécurité ne remarque que trop tard que son employé ne fait pas assez attention.

Urban : Pas si près !

En effet sa jambe était trop proche de la gueule du loup.
Les iris de l'animal faisant le mort se mettent à bouger, droit le prochain qui risque de rejoindre leur lente légion léthargique, puis avec une vitesse anormalement rapide qui ne survient que rarement, il saisit la jambes avec ses crocs afin de percer jusqu'à l'os cette dernière, faisant hurler de douleur le pauvre agent de sécu.
Réagissant enfin, Sowers rapproche les deux garçons près de lui afin de les protéger puis se dirige progressivement vers le lieu de repli stratégique, conformément à ce qui avait décidé en en amont.

Dwayne : Léo viens on s'tire !

Léo : Je couvre nos arrières, on fonce !

Duflair dégaine son ami de toujours, un ancien modèle de SIG P250 Compact avec lequel il vise le seul ennemi identifié encore debout si l'on put dire, tout en s'assurant que celui ci ne cache pas d'autres congénères planqués dans l'ombre. Son partenaire quand à lui possède son Taurus Tracker Model 44 et ouvre la porte menant à la zone administration de l'école tout en pressant les deux lycéens prioritaires plus d'autres qui accourent à y pénétrer avant de refermer quand son ami est passé.
L'infirmerie est à présent non loin de là en face sur la droite avec le champ libre pour s'y rendre alors que ceux qui sont rentrés avec les quatre personnages ayant des noms se dispersent dans différents quoi, comme les bureaux du personnel ou bien encore les toilettes d'où sortent quelques personnes qui ne comprennent pas bien ce qui se passe en ce moment même.
Très peu de personnes vont jusqu'à se réfugier au domaine de l'information, car plutôt mourir que s'instruire.
Restons sur le quatuor qu'il ne faut pas perdre de vue et qui se précipite ainsi à l'intérieur du bunker provisoire où normalement il devrait se trouver trois officiers et une infirmière. Seuls les sorts de trois d'entre eux leur ont été révélé mais ils sont tellement pris dans le feu de l'action que les deux policiers en civil ne remarquent le chaînon manquant.
Pendant que Léo verrouille porte et que Dwayne garde les deux jeunes derrière lui, ces derniers sont encore sous le choc.
Luke revoit des flashs de la mort de Léa sous ses yeux et n'est plus vraiment connecté à se monde, ayant ainsi des spasmes et murmurant plusieurs choses incompréhensibles à l'oreille humaine.
Bradley, quand à lui, reprend son souffle et s'assure qu'ils sont bien en sécurité ici avant de se préoccuper de son grand frère en remarquant qu'il est ailleurs, ce qui l'inquiète beaucoup.
Entre deux membres de la même famille, ils vont tout faire pour se serrer les coudes.

Bradley : Luke écoute moi, nous ne sommes plus la nuit de la folie meurtrière de Boby.

Luke : Léa... Léa, elle est morte...

Bradley : Je sais, c'était il y a quatre ans Luke.

Luke : Quatre ans... ?

Bradley : Oui et à présent tu as pu enfin commencer une nouvelle relation avec Shadia.

Luke : Shadia...

Juste au moment où l'esprit perturbé revient à lui même, quelque chose se produit et fait en sorte de le maintenir dans un état de paralysie tout aussi profond, bien que plus encrée dans le présent. Ses yeux s'écarquillent en découvrant son soutien mental se se prendre un méchant coup de couteau à travers le cou, ressortant par l'avant, et l'empêchant de continuer à ramener l'âme perdue sur le droit chemin.
Les pupilles des frangins se croisent à cet instant t avant de se perdre sur deux routes déjà tracées sur des opposés.
L'un restera vivant tandis que l'autre partira au royaume des morts.
Le corps s’écarte de l'enveloppe psychique, faisant un grand vacarme en touchant le sol glacial, sonnant ainsi la fin d'une relation qui avait pu existé tranquillement depuis déjà trois ans, trois ans que celui qui est toujours connecté à son essence saura se remémorer dans des nuits de complaintes sur le fait de n'avoir rien pu faire pour prolonger leur vécu.
Le destin est un maître des coups de pute.
L'inspecteur au nom français a entendu le bruit causé par ce meurtre soudain et se retourne, seulement pour apercevoir l'ombre de la mort qui saute dessus de sa taille plus petite que lui afin de lui trancher sèchement la gorge en un mouvement net et précis.
Son collègue au nom plus américain tente de répliquer immédiatement en foutant un coup de poing à l'individu masqué, or c'est plutôt lui qui se prend un coup à l'armée blanche qui atteint son estomac à trois reprises avant d'être repoussé violemment et d'être laissé vaincu par terre.
Faiblard et couché sur le dos, Léo Duflair essaya tant bien que mal de se couvrir la gorge débordant de sang d'une main tout en galérant à respirer correctement et en tendant ses doigts pour rattraper le pistolet qui a glissé un peu trop loin de lui, juste à côté des pieds de la personne qu'ils sont censés protéger et qui n'arrive pas à leur retourner ce service.
Impuissant, Luke regarde son dernier dernier ange gardien présent se faire planter non pas une fois, ni deux, ni trois mais bien dix fois dans le tueur dans le dos avec une fureur impressionnante, même si i lest clair par une différence de gabarie senti que l'auteur de la tuerie galère un peu dans ses mouvements, surtout que cette victime fait 1m89 pour 102 kilos avec du muscle dedans.
Les jambes ud protagonistes tentent de bouger sans que rien ne se fasse.

Allez putain !
Tu ne peux rester ici sans rien faire !
Pas encore !
Fais quelque chose !
Ils sont en train de crever comme Léa !
Ne fuis pas, ne reste pas immobile !
Vite !
Pourquoi ça ne veut pas !?
Oh...
Bradley...


Sans encouragement, il n'est bon à rien, c'est ce qu'il doit se dire.
En tout cas, une fois son acte terminé, Ghostface se tourne vers sa cible principale mais au lieu d'aller s'en faire facilement son dessert, il met son doigt devant la douche comme pour lui demander d'être silencieux avec une ironie débordant l'éviter, montrant un sens de l'humeur affuté comme une lame de la part du coupable.
Ensuite il repart par la porte principale après avoir été précédemment caché dans une armoire en métal désormais ouverte.
Seul avec trois corps sur les bras, l'unique survivant peut enfin bouger, même si ça ne sert plus à rien désormais.
Contemplant son inutilité, il ne peut que finir à genou en pleur en observant le cadavre de celui qui était son frère et qu'il n'a pu aider, comme il n'a pu aider sa petite amie de l'époque, et comme il ne pourra aider la nouvelle élue de son cœur quand son tour viendra.
Ses pensées se centrent autour de ce sentiment amer d'être un bon à rien.

Tous mes proches meurent et je ne peux jamais leur venir en aide !
Je suis nul !
Le seul que je sauve à chaque fois même en ne faisant rien, c'est moi !
Léa !
Bradley !
Désolé !
Shadia, tu ne me mérites pas !
Je vais ne faire que t'entrainer dans le tombe.!
Tu vas crever par ma faute !
Je...


Des coups de feu interrompent la tristesse qui le consume, le surprenant au plus haut point.
S'éloignant un temps de la déprime, son esprit se concentre sur ce qui pourrait être une bonne nouvelle.

Quelqu'un l'a abattu ?
Un policier ?
Cela ne change rien à mes fautes, mais si au moins il pourrait ne plus y avoir de victimes.
Je me demande qui est sous ce masque.
Une personne que je connais ?
Ce ne sera pas Lester en tout puisqu'il est devenu un zombie à l'heure actuelle.
Je vais encore me faire de fans avec tout ça. 
Parfois je me dis que je les mérite. 
Si seulement on me tuait directement au lieu de s'en prendre à mon entourage.
C'est juste pour me torturer.
Encore et encore.
Comme les écrans de fin de partie qui s'enchaînent dans un même niveau sans qu'on parvienne à le terminer.
Ma vie est un jeu vidéo codé pour être frustrant.


Un son l'alerte, celui d'une poignée qui se tourne.
Le Fils Cooker restant recule en cherchant quelque chose d'utile autour de lui afin de pouvoir se défendre avant finalement se résigner au bout de quelques secondes à voir sa vie le quitter des mains de l'assassin si c'est lui qui revient.
Tendant les bras à la grande faucheuse, celle ci décide de ne pas se montrer.
A la place, c'est une autre représente du monde des ténèbres qui vient pointer le bout de son Walther P99C à travers l'embrasure de la porte.
Shadia refait enfin son apparition, quoique un poil trop tard, alors que son visage reste très concentré et neutre malgré la situation qui aurait de quoi être affolante. Néanmoins on peut lire une joie sur son visage quand elle constate que celui à qui elle a accepté de partager son cœur est toujours indemne, ne se préoccupant pas une seule seconde des défunts.
Sans hésiter, elle se précipite dans les bras de son protégé sans lâcher son petit pistolet dont le canon est encore chaud et dont le petit copain n'était pas au courant de l'existence.
Ce dernier est éberlué par cette chaleur noire qui vient le réchauffer et l'empêcher de sombrer dans les abîmes.
Sans un mot, l'intensité de ce moment se ressent par un simple geste, qui est approuvé par le jeune homme.
Il y a à nouveau des larmes qui perlent, qui se répandent sur l'épaule gauche de la gothique.

Shadia !
Merci d'être là ! 


Cette présence est l'un des bastions qui lui restent.
Espérons juste qu'aucune catapulte ne viendra le percer.
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Lina Inverse Lun 2 Déc - 23:42

Après le Drame...

Les violons du désespoir ont frappé ce lieu, tellement que même un doux soleil ne saurait raviver la flamme de l'espoir.
Le mystérieux tueur dont l'ombre planait sur la ville depuis cette nuit a pu exercer ses exactions sans vraiment de résistance, malgré les moyens déployés, montrant à la New Raccoon Police Department son inutilité dans cette lutte à bras armés inégaux, déjà que ça avait le cas durant l'intrusion au Commissariat ayant fait trois morts y compris le chef de ces troupes lui même.
Résultat, le Maire Yeston a demandé aux défenseurs de l'ordre de rester plus en retrait, ne permettant qu'au STARS de s'impliquer dans l'enquête conjoint avec le BSAA et le FBI, obligeant ainsi à la Criminelle de renoncer à sa présence de cette histoire. En même temps leur deux principaux représentant sont morts pour ce qui est de Léo Duflair et pas loin de l'être pour Dwayne Sowers qui est actuellement aux urgences afin d'essayer de le sauver.
Cela fait seulement une heure que le drame s'est produit quand nous reprenons.
Tous les étudiants ont été renvoyés chez eux après avoir fait une petite vérification médicale auprès de troupes de la célèbre ONG anti-bioterrorisme déjà envoyées sur place, bien que leur force militaire ne soit pas encore présent, restant posté dans d'autres coins de la ville te prêts à intervenir si une nouvelle attaque venait à avoir lieu. Grâce au Daylight distribué, les très rares personnes qui ont été infecté ont pu être soigné sans que la situation n'empire d'avantage.
Une unité USAMRIID est aussi en route afin de porter assistance aux forces déjà en place.
Au final, plus de peur que de mal, puisque seulement cinq personnes ont péri durant cette tragédie, comprenant une victime du Virus T et les quatre autres ayant été tué à coup de couteau de chasse par le coupable derrière cet attentat qui a clairement servi à faire diversion pour atteindre son vrai but.
Reste à savoir pourquoi il s'est donné tant de mal si ce n'était pour ne pas tuer sa cible quand il avait l'occasion de le faire.
En tout cas tout autour du bahut, les journalistes s'y sont agglutinés afin de pouvoir balancer en boucle le peu d'infos qu'ils ont jusqu'à les grave dans la mémoire de leur spectateurs au burin tellement qu'ils pourront réciter par cœur ce qu'ils auront appris.
Les officiers en uniformes ne les laissent pas passer mais nous on a pas ce problème là, alors allons voir du côté du bureau du proviseur.
Dix individus s'y trouvent afin de se concerter sur la marche à suivre et s'assurer qu'ils ne vont pas s'écraser les pieds de chacun et ainsi de permettre au tueur en série de gagner la prochaine manche avec une facilité gênante.
Luke Cooker est assis sur une chaise, les yeux perdus sur ses jambes, alors que son esprit lui se perd à l'accoutumé sur des inquiétudes qui le rongent de l'intérieur et grandissent de minutes en minutes, bien qu'une main douce et chaude lui permet de tenir le coup en serrant la sienne, plus froide et rugueuse.
Peace Hoolink semble beaucoup tenir à cette personne si particulière pour elle, la seule ayant été capable de traverser la carapace qui l'empêche d'avoir des sentiments amoureux pour un autre être humain. Voilà pourquoi elle le défendra corps et âme, notamment avec le 9mm qu'elle a acheté à l'Armurerie Josse de façon illégale il y a cinq ans de ça et qui à présent ne pose plus de souci grâce à son permis, toutefois sa sociopathie risque de devenir un problème, surtout qu'elle le clame haut et fort.
Marston Hoolink fait sa première vraie apparition assez tardive après avoir été décris dans un rêve et tout ce qui s'est passé dans son établissement le chagrine pas tant que ça. C'est le fait d'arrêter de jouer à Candy Crush Saga qui l'est, montrant à quel point l'énergumène est déconnecté de la réalité qui l'entoure.
Urban Hérez affiche toujours une mauvaise mine, ce qui peut se comprendre car même si l'un de ses ennemis a péri au cours de l'attaque, il a quand même failli perdre l'un de ses subordonnés. Ayant été dans un gang jadis, il y a ce côté fraternel qui est présent dans la profession qu'il exerce.
Reede Smith croise les bras en réfléchissant de son côté à la tournure des choses, dos à la bibliothèque contenant différents magazines de jeux datant de deux décennies ou trois en arrière pour certains. Il est à présent maître de la situation, comme ce qu'il avait souhaité, alors autant dire que ce mauvais coup du destin l'arrange pas mal, lui qui veut que cette affaire lui permette de monter dans les échelons.
Ertalb Kerwes qui est le Colonel du Special Tactics And Rescue Service et qui en a absolument rien à branler de ce qui se passe ici, il est juste là pour faire son boulot afin de maintenir une bonne communication avec les médias et surtout un bon un bon pourcentage d'appréciation. D'ailleurs il jette constamment un œil sur sa montre afin de s'assurer qu'il parte à temps pour ne pas rater son rendez vous galant avec une maîtresse.
Yoko Suzuki attend que quelqu'un prenne la parole pour sortir de ce silence embarrassant qui a inondé la pièce depuis quelques minutes déjà, le temps que je vous décrire tous ces persos. Ce ne seras pas elle en tout qui fera le premier pas, ce n'est pas du tout son genre et c'est d'ailleurs à se demander pourquoi elle a insisté pour enseigner sa passion.
Vagino Panivino exprime sa déception ne ne pas avoir emporter son Walther WA 2000 avec lui afin de pouvoir se montrer plus utile de de filer quelques vains conseils tel un vulgaire conseiller en orientation qui est payé pour tenter vainement d'aider les gamins à trouver leur voie sans franchement réussir à sa tâche, hormis quelques exceptions qui viennent confirmer la règle.
Samson Cooker tente de se maintenir sur ses deux jambes et est aider par sa femme pour le faire ,sachant que la nouvelle de la perte d'un fils a manqué à lui faire perdre connaissance alors qu'il était en train de faire sa patrouille devant le magasin Apple du centre commercial. Cela lui rappelle durement la perte de sa femme qui a été très douloureux pour lui et sa chair restante, dont il est extrêmement heureux d'avoir encore car sinon il serait littéralement mort de chagrin si tous ses enfants avaient trépassé.
Marie Cooker encaisse à peine mieux la nouvelle, mais parvient néanmoins à se contenir pour l'instant et à faire preuve d'un mental d'acier malgré que son souffle tente de l’étouffer par moment et qu'elle ronge tous ses ongles via le stress, épuisant ainsi toutes les réserves. Jamais elle n'aurait penser perdre ainsi son gamin qu'elle avait réussi à épargner le tyran qui lui avait servi précédemment de mari, mais contrairement à ce que certains pourraient penser, elle n'a aucun reproche à faire à celui qui n'est pas de son sang. Au contraire la première chose qu'elle a fait en le voyant, c'est de le prendre dans ses bras en souriant de bonheur de l'avoir toujours.
Aucun d'entre eux ne peut changer ce qui s'est passé, ils peuvent juste éviter que d'autres familles soient blessées.
Voilà pourquoi la prochaine conversation a lieu.

Marston : Navré de la perte qui vous...

Peace : Ferme là !

Urban : Pardon !?

Peace : Ce n'est pas à toi que je parle.

Vagino : Ça commence bien...

Peace : Si c'est pour raconter des mensonges, je me tire d'ici avec Luke et on vous laisser en plan.

Luke: Elle n'a pas tort Principal Hoolink.

Peace : Que j'en ai rien à foutre de ceux qui sont mort, c'est pas grave, je l'ai déjà dit que je n'arrive pas ressentir ce genre de choses, et donc moi au moins je suis honnête avec moi même. La vérité avec toi Marston, c'est que tu fais croire que tu es préoccupé par tout ça alors que tu n'en as rien à foutre, tu veux juste jouer à tes jeux et qu'on te laisse en paix. En même temps, je ne t'ai jamais vu te préoccuper de quelqu'un d'autre que de toi même, contrairement à sa facette publique.

Yoko : Les quatre vérités sortent.

Marston : Tu as fini ?

Peace : Oui car te descendre là maintenant ne servirait à rien à part m'éloigner de mon Ombre que je protège.

Luke : C'est moi ton ombre ?

Peace : Tu n'aimes pas le surnom ?

Luke : Si, c’est mignon, merci...

Samson : C'est donc la vérité Proviseur Marston !?

Marie : Vous êtes une ordure, vous avez laissez faire ce qui s'est passé !

Marston : Bon comme il faut à priori être honnête, je vais l'être !

Il se lève de son bureau et pointe des deux mains plusieurs personnes avant de faire un signe vers la porte.

Marston : Vous tous, vous partez, j'en ai rien à foutre de vous et vous deux vous êtes virez car vous n'avez absolument servi à rien durant cet attentat bioterroriste qui va me couter cher alors c'est censé être votre boulot.

Vagino : Enflure.

Yoko : Laisse, il aura un jour ce qu'il mérite.

Marston : Peace, toi seule tu restes.

Luke : Shadia...

Peace : C'est bon je gère, je vous rejoins après. Je vais faire ce que j'aurais dû faire depuis longtemps.

Tout le monde s'éclipse de la scène, certains avec une extrême rapidité comme celui qui est en retard pour son plan romantique de la journée, tandis que d'autres à l'instar de l'agent fédéral prennent plus de temps, surtout que lui jette un mauvais à l'ordure qui se croit tout permis et va leur mettre de sacrés bâtons dans les roues dans le cadre de leur enquête juste pour bien se faire voir, alors cette promotion, Smith la veut.
Le dernier à sortir est notre geek qui lance un dernier regard à sa bien aimée, croisant ses beaux yeux violets.

Ne fais pas ça.
Tu t'es trop exposé.
Ça va te tomber dessus.
Ils vont t’emporter.
J'ai besoin de toi pour quand il reviendra.
S'il te plaît.


Espérons qu'elle soit télépathe ou qu'elle ait réussit à comprendre les détails de son visage pour en déduire ça.
Finalement la porte se referme, laissant une fille et son père seul à seul pour une conversation privée sous tension.

Peace : Que veux tu ?

Marston : Que tu crèves, mais visiblement ce connard en costume qui s'est baladé dans l'école n'a pas voulu de toi.

Peace : En même temps, je lui ai tiré dessus à vue et même touché à l'épaule.

Marston : Tu ne voudrais pas prendre ton flingue et te le coller dans la bouche histoire d'en finir ?

Peace : On peut faire une roulette russe si tu le souhaites ?

Marston : Pourquoi pas, et si je gagne, je me ferai un malin plaisir à m'occuper de ton copain.

Peace : Que vas tu lui faire ?

Marston : Ce que la plupart de ces connards d'adolescents et même ce tueur veulent, qu'il dégage et finisse par crever comme un rat dans la rue. Tu vois le genre.

Peace : Tu ne le feras pas.

Marston : De grands mots surtout que tu sais très bien que si tu m'élimines, ta vie est foutu, c'est pour ça que tu ne l'as encore jamais fait. Ah si seulement ta mère t'avait pris avec elle quand elle s'est barrée, ça m'aurait enlever une vilaine puce des pattes, et je pourrais être en train de jouer à mon jeu dans qu'on m'emmerder, bordel !

Toutes ces véhémences font monter la température du sang de la gothique qui se met à bouillir et cache ses yeux par ses cheveux, ne voulant pas montrer à ce démon ses émotions, bien que ses mains meurent d'envie de lui tordre son sale petit cou, à la manière d'un Homer Simpson avec son fils Bart, sauf que la situation serait inversée pour le plus grand plaisir de celle qui le commettrait.
C'est alors qu'un petit sourire se dessine sur un visage, suivi d'un faible ricanement qui annonce un mauvais sort.
A l'extérieur du lycée, Luke et ses parents se rendent vers leur break familial pour s'apprêter à rentrer à la maison, en attendant bien entendu que Shadia revienne de sa séance privée avec celui qui est censé être son père mais qui ne mérite pas vraiment de porter ce titre. Ils sont accompagnés par la Prof de Bioterrorisme, son Assistant et évidemment, par l'incarnation même de l'Envie.
Tous ensemble s'arrêtent à la sortie de la cour donnant sur le parking où la foule les attend, afin de se séparer d'une partie du groupe en bonne et due forme.

Yoko : Encore navrée de la tournure des évènements, et je promet de faire tout ce qui est dans mon pouvoir pour que le BSAA puisse trouver l'assassin de Bradley et le mettre derrière des barreaux.

Vagino : Ou le buter suivant comment ça se passe.

Marie : Merci à vous deux pour votre soutien.

Samson : Nous vous laissons notre confiance pour réussir ça, merci mille fois !

Reede : Ce sera dur de le faire.

Vagino : Comment ça ?

Reede : Vous n'aurez pas accès à cette scène de crime, à cause du Proviseur au Grand Cœur.

Yoko : C'est vrai que ce n'est pas gagné.

Reede : Quoi qu'il en soit, j'ai demandé à faire venir des renforts, y compris une unité du SWAT. Nous serons principalement là où Luke se trouvera, mais si il y a besoin, on pourra protéger son entourage. Il est évident que le coupable cherche à détruire ses proches avant de s'en prendre directement à sa vie.

Marie : Très bien.

Samson : Fiston, tu veux rentrer à la maison.

Luke : Je ne sais pas. J'attends de me concerter avec Shadia pour le savoir.

Vagino : La voilà qui arrive.

En effet, l'ombre qui n'est pas dorée de la fille couverte de vêtements noir s'approche vers eux, suivi de près par une douce mélodie qui se veut par la suite entrainante et qui vient réchauffer l'intérieur de ce couple qui à peine ensemble voit déjà de nombreux obstacles se mettre sur leur route, car une relation amoureuse sans perturbation serait un peu ennuyante car il faut impérativement maintenir avec des exemples concret les sentiments qu'ils ont l'un pour l'autre, en se sauvant notamment les fesses mutuellement.
Pour une fois, nous pouvons noter que la fan de films d'horreurs a le sourire aux lèvres comme son meilleur ami ne l'avait jamais vu, le faisant fortement rougir mais pas pisser du sang par le nez. Réunis après cette épreuve, la première chose qu'ils font c'est justement de se embrasser avec passion sous les regards émus des spectateurs aux alentours, y compris des caméras qui arrivent à immortaliser ce moment intime de là où elles sont.
Même l'Agent Smith ne cache pas une petite pointe de bonheur, ceci lui rappelant fortement sa jeunesse d'antan.
Une fois la bouche de la fille mineure décollée de celle du jeune homme majeur, elle oart se diriger vers une oreille attentive qui va distinctement écouter les propos qui lui sont susurrés.

Peace : À présent, je ne vivrai que pour m'assurer qu'il ne t'arrive rien.

L'élève aux notes médiocres sait très bien ce que cela signifie implicitement et ainsi pourquoi elle est aussi joyeuse, ce qui a pour effet de l'inquiéter énormément car il ne veut pas la perdre, que ça soit enfermée pour le restant de ses jours dans une cellule ou bien six pieds sous terre.
Malgré ses craintes, il tente néanmoins de respirer un grand coup sans trop s'en faire, afin de pouvoir profiter de sa présence auprès de lui, celle qui lui redonne la confiance qu'il a vite tendance à perdre.
Confiant, il lui prend la main et l'emmène sur son chemin.
Alors qu'ils quittent les lieux avec les deux parents et que le type du FBI retourne auprès des siens dans le but de poursuivre la protection de manière moins rapprochée, leur enseignants échangent quelques mots en les voyant s'éloigner.

Yoko : J'espère que ce cauchemar se terminera vite pour eux.

Vagino : Il faut rompre avec la tradition de Raccoon City qui veut que le sang finisse par couler dans sa famille et ses amies.

En disant cela, on peut clairement entendre le tracas qu'ils se font pour le héros de cette fic.
Revenons brièvement au bureau du proviseur où le silence règne à nouveau comme tout à l'heure, jusqu’au moment où un poing ferme vient frapper à la porte en bois puis attend que lui autorise à entrer.
Or la réponse s'est égarée comme un colis Chronopost.
Sentant qu'on ne lui répondrait pas et que le propriétaire de ce lieu n'était peut être pas là, le toqueur entre dans la pièce, se révélant n'être que le Chef de la Sécurité avec sa moustachue velu qui vient s'assurer que tout s''est bien passé entre son employeur et la fille de ce dernier.
Quelle n'est donc pas sa surprise de découvrir celui qui ne pensait qu'à jouer sur son portable pendu au ventilo du plafond avec une corde tout aussi robuste que l'appareil où elle est accrochée. Son corps y pend de droite à gauche comme si deux fantômes s’amusaient à se pousser l'un vers l'autre dans un jeu plutôt enfantin.
Cette scène macabre était prévisible, reste à savoir quelles conséquences elle aura.


Dernière édition par Lina Inverse le Jeu 5 Déc - 14:28, édité 6 fois
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Clara Lille Mer 4 Déc - 23:03

...Une Tragédie

New Raccoon City; Chébien

Les habitants de New Raccoon City s'étaient un peu douter vu leur malchance chronique que cet anniversaire avait des risques de tourner au vinaigre sanglant, et une fois n'est pas coutume, ils avaient raison à leur grand désarrois qui risque de causer encore plus des suicides parmi cette population déjà fragilisé par les évènements qui l'ont frappé en quelques années, notamment l'année 2015 qui fut la plus meurtrière.
Résultat, tout le monde s'enferme chez soi, et pas un chat dans les rues, comme si la cité avait été désertée.
Finalement c'est au croisement entre la Rue Valentine et la Rue Redfield que nous découvrons deux lycéennes qui traversent le passage piéton au rouge, ce qui n'est pas trop en souci en soi vu le peu de véhicules qui passe dans le coin en ce moment, et puis la police est trop occupé à se morfondre dans son coin pour venir les verbaliser.
L'une d'elle est sur son portable avec le son à fond, afin qu'elle et son amie puissent écouter la station de radio locale qu'elle a mis et qui vous dire très certainement quelque chose si je vous la fait écouter.

Mike : Bonjour à tous et à toutes, c'est Mike et Brian votre couple préféré et on se retrouve sur ZombRadio, la Radio des Zombies !

Brian : Je trouve toujours le titre de l'émission très con, malgré toutes ces années à tes côtés.

Mike : Toujours là pour me charrier !

Brian : Il faut bien que quelqu'un le fasse.

Mike : D'ailleurs, tu veux qu'on le dise à nos auditeurs ?

Brian : De quoi ?

Mike : Oh tu sais... Ce que j'ai à mon doigt.

Brian : Ah ça...

Mike : Il m'a demandé en fiançailles !

Brian : Génial, les fanfictions vont pleuvoir.

Mike :  Tu n'es pas content qu'ils l'apprennent ?

Brian : Je m'en fous de leur avis, tu devrais le savoir depuis le temps. Seul le tien compte.

Mike : Ooooohhhh.... ? Mon avis compte maintenant ?

Brian : T'es con.

Mike : Je sais.

Brian : Sinon, même si je sais que nos palpitantes aventures amoureuses intéressent tout le monde, on pourrait passer à l'actualité tu ne penses pas ?

Mike : Tu es au courant de ce qui frappe notre ville en ce moment même ?

Brian : Le tueur en série ? Pour passer à côté de ça, faudrait être un Gnome Voleur de Slips.

Mike : Hé oui en effet mes amies, vous ne rêvez pas, quatre ans après la tuerie perpétrée par Boby Minton qui avait fait rappelez vous dix morts y compris lui même, le carnage reprend et semble suivre la lignée de son prédécesseur. Pour l'instant, la plupart des victimes choisies ont un lien avec l'ancien meurtrier, ce qui ne doit pas être un hasard.

Brian : Hasard ? Vous avez dit hasard !? Comme c’est hasard !

Mike : Plus sérieusement, tu en penses quoi Brian ?

Brian : Pffff... Tant qu'il ne vient pas nous emmerder, j'en ai un peu rien à...

Mike : Foutre, c'est tout toi ça !

Brian : Hé oui, on ne change pas une équipe qui gagne.

Mike : En tout cas, la NRPD a été écartée de l'enquêté suite à une décision du Maire et ce sont le BSAA, l'US Army et le FBI qui s'en occupent à présent.

Brian : Là par contre j'aime pas ça ?

Mike : Pourquoi donc ?

Brian : J'ai plus confiance en notre police locale qu'en ces organismes plus gros et donc plus sujets aux controverses et dérives. Souviens toi d'Armacham et UNIT.

Mike : D'ailleurs Armacham, qui comme vous le savez avait fait un partenariat avec la ville pour intervenir quand les autorités de Raccoon le ovulaient dans leur territoire en échange d'un achat d'armes de cette entreprise, ne s'est pas exprimé pour savoir si ils prendront part à cette chasse au Bigfoot.

Brian : Tu ne me rassures pas là, tu le sais ça ?

Mike : Je te comprends mais personne ne nous écoute, c'est toujours comme ça.

Brian : Et après ils s'étonnent que cela parte en couille.

Mike : Comme tu le dis.

Brian : Sinon, on a des invités aujourd'hui ou pas ?

Mike : Juste un seul, et nous allons répondre aux questions du public en sa compagnie.

Brian : Cool ça faisait longtemps, je vais pouvoir rattraper mes heures de sommeil.

Mike : Accueillons alors sans plus tarder Leon Scott Kennedy, un habitué !

Leon : Bonjour.

Mike : Comment vas tu Leon depuis la dernière fois.

Leon : Mieux, ma situation amoureuse semble progresser.

Mike : Oh c'est génial, content pour toi !

Brian : Tu peux me passer le numéro de ta femme que je vienne tout gâcher ?

Leon : Non.

Mike : Bon en tout cas nous avons déjà un premier appel. Bonjour !

Yves : Salut c’est Yves !

Brian : Connais pas.

Yves : Je voulais savoir...

Les deux marcheuses qui ne sont pas avec Macron s'arrêtent en ayant la même idée au même moment.
Elles tentent alors de s'exprimer au même moment mais se coupent en constatant que niveau audibilité ce ne sera pas trop ça quand même, voilà donc pourquoi l'une va devoir commencer l'autre reprendre juste derrière. Sans le savoir, pendant qu'elles font ça, elles sont observées en douce par une silhouette cachée derrière un lampadaire, avec son masque blanc reconnaissable et une paire de ciseaux dans les mains, chose bien plus discrète qu'un vulgaire canif mais bien moins pratique si on veut tuer quelqu'un, alors que d'autres outils similaires auraient pu être utilisés tout en restant facilement transportable sans éveiller les soupçons.
Par chance, il n'y a aucun spectateur pour l'instant près de l'Armurerie Josse où elles se trouvent, celle ci étant à l'abandon depuis quelques années déjà, après que sa propriétaire ait été assassinée au Colt 1911 par son petit ami un soir de pleine lune dans le quartier de Wesstaid. Les versions divergent sur ce féminicide comme le dirait nos amis de la justice sociale, jusqu'à même le rapport officiel de la police qui se contredit sur plusieurs points.
Le mystère reste entier.
En tout cas Macy Thompkins et Victoria Simpson ignorent toutes les deux l’Épée de Damoclès qui plane au dessus de leur tête, s'amusant déjà à formanter leur prochain coup afin de faire passer les deux mâles blancs cis homos pour des abrutis car ils ne défendent pas leur cause comme elles le voudraient.
C'est donc la défenseur des afro-américains qui va exprimer et décrire précisément leur idée de génie.

Macy : On va les appeler et en profiter pour les descendre sur leur complicité avec Patriarcat et le Pouvoir des Blancs. C'est ce que tu avais pensé aussi ?

Victoria : Exactement.

Macy : Tu t'occupes de leur parler ou je m'en occupe ?

Victoria : Ton portable est déjà occupé, je m'en charge.

Macy : D'accord. On va t'entendre en double écho, ça va être marrant.

Victoria : Attends chut chut ! 

Rebasculons sur l'autre conversation.
Vous pourrez d'ailleurs lire l'émission en entier ici.

Mike : Un nouvel auditeur nous rejoint à l'instant.

Victoria : Auditrice.

Mike : Auditrice pardon.

Brian : Soumis.

Les deux femmes se marrent déjà bien en constatant que leur proie est tombé dans le premier piège qu'elles lui ont tendu. C'est juste à ce moment là que la fille aux cheveux noirs remarque une présence qui la trouble en premier lieu puis se met à l'énerver principalement.
Son amie aux cheveux bleus le remarque aussi et est plus inquiète.

Victoria : Ce type... Est ce... ?

Macy : Non juste un plaisantin, je gère.

Sans prendre de précaution, elle s'approche de l'individu portant le même déguisement que Boby Minton avait porté lors de ses meurtres, avec le même masque blanc avec une expression de doute gravée en lui. Il se tient à l'entrée d'une ruelle étroite menant derrière le magasin d'armes, un Buick dans la main avec une longue lame.
Très inquiète par cette décision très risquée, la fille aux cheveux bleus reste muette jusqu'au moment où une voix à l'autre bout du fils la ramène dans la réalité. 

Mike : Madame, vous êtes toujours parmi nous ?

Victoria : Oui... Unune persone portant le costume de Boby Minton vient d'apparaître et mon amie est en train d'aller lui parler.

Tellement absorbée par ce qui se passe, elle ne fait même pas attention à ce qu'on lui répond à l'oreille.
Alors que l'intrépide arrive juste devant Ghostface, elle essaye tant bien que mal à imposer son courage verbal.

Victoria : Ne lui faites pas de mal ! J'ai fait cinq de muscu alors je n'aurais aucun mal à vous refaire votre tronche !

Macy : Laisse, c'est juste un petit rigolo qui croit que c'est drôle de rappeler aux gens de mauvais souvenirs, surtout quand un tueur en série se ballade dans le coin et en plus devant la petite cousine du mec dont tu portes le symbole de sa pire période.

Victoria : Tu es vraiment sûr de toi !?

Macy : Ouais, regarde !

N'ayant pas l'ombre d'une once d'hésitation, la tête brulée balance sa main droite vers le masque en plastique dur afin de le faire tomber, sauf qu'une main gantée vient attraper son bras l'empêchant de s’exécuter, et la tête de l'individu d'une taille conséquente reste figé en son état vers direction du visage plus qu'agacé de cette potentielle victime, jusqu'à ce qu'un coup de genou bien placé vienne changer la donne.
Le mystérieux bonhomme en perd son jeu, tombant à genou tout en poussant un petit cri de douleur, indiquant que ses bourses se sont pas intouchables.
Derrière le mur se cache un vrai être humain et Macy le démolie sans hésiter, révélant ce qui semble être un individu dont l'expression de genre est homme, avec la petite barbe mal taillée et les gros cheveux en pagaille qui se mêlent plutôt bien avec son côté hispanique dragueur. Certains disent qu'il serait le sosie craché de Carlos Oliveira, or je pense qu'ils n'ont jamais vu le vrai physiquement pour dire ça, bien que pour la personnalité, je leur donne un crédit.
Voyant qu'il risque de s'en une nouvelle, cette fois dans la mâchoire, le type se rend en tendant ses deux mains paumes vers l'avant, après avoir jeté sa merde par terre qui s’avère être en fait en plastique.

Homme : Désolé désolé ! C'était une blague !

Macy : Tu as intérêt à d'excuser à elle pour ton attitude si tu ne veux pas mon poing dans ta gueule.

Homme : OK OK ! Je vais le faire ! Mais je ne savais pas qu'elle était sa cousine, je le jure !

Macy : Crétin.

Tout semble être rentré dans l'ordre, pourtant ce serait trop simple, surtout si on était dans un film d'horreur.
C'est ce que constate amèrement le farceur en écarquillant ses deux globes blancs et regardant par dessus l'épaule de celle qui l'a frappé, afin d'observer quelque chose qui se passe derrière elle.
Ne comprenant pas trop ce qu'il lui joue encore là, la fille de 19 ans se retourne et met quelques petites secondes avant de se rendre compte de l'horreur que se produit sous ses yeux et qui la fait entre-ouvrir la bouche de ce transparaît être de la terreur.
La forme humaine planquée au même endroit sans qu'on le remarque depuis le tout début a enfin décidé de faire parler d'elle, à se révélant au grand jour, devant ces pauvres agneaux qu'elle a décidé de prendre pour pour son repas et qui ne peuvent pas assez vite pour échapper au grand méchant loup.
La paire de ciseau qu'il avait auparavant dans sa main s'est retrouvé comme par magie dans l’œil gauche de Victoria qui est maintenant étendue sur le dos, à même le pavé, le téléphone encore dans la main et le regard perdu vers son meurtrier qui l'achève avec un coup de pied qui enfonce tellement profondément l'outil dans la cavité qu'il perfore complètement l'organe jusqu'à atteindre le moteur juste derrière, faisant convulser la principale touchée par cette attaque mortelle.
On ne peut plus rien pour elle, et ça le Cri le sait très bien, ce qui explique pourquoi il tourne son attention vers les deux témoins gênants qui sont les prochains sur sa liste, tout en préparant un couteau papillon qu'il sort de derrière lui et balance d'un geste pour y sortir la lame à la manière d'un gangster.
Le sosie de de Carlos qui s'appelle réellement Carlos claque des dents de frayeur et retrouve d'un coup tout sa motricité d'avant la tirelire brisée, se précipitant sans s'inquiéter une seule seconde pour Macy dans la ruelle juste derrière lui, ce qui peut sembler être une option conne mais l'autre qu'il lui était offerte aurait été de tenter d'esquiver l'ennemi de front, ce qui est un peu plus pourri.
La personne abandonnée remarque cette lâcheté et la lui renvoie à la gueule par crachat.

Macy : Enfoiré de Blanc, je te crèverai si je survie !

Ce sont les derniers mots qu'il entendra elle alors qu'il s'extirpe par sa voie de sortie.
Contrairement à absolument tous les films d'horreur, cette allée ne mène à aucune impasse et pas de grilles à l'horizon pour ralentir suffisamment la victime afin qu'elle se fasse avoir. Non à la place, la chemin est dégagé et même les rats se poussent pour lui permettre de parvenir à s'échapper, preuve qu'ils sont sympathiques.
Le coureur arrive alors sur la route juste à l'arrière de l’armurerie où la première chose qu'il aperçoit, c'est une jeune mère qui tente de rentrer rapidement chez elle avec sa fille de six ans qui traine pas mal et refuse aussi de l'écouter alors que pourtant l'inquiétude se lit sur le visage de son parent.
Cette dernière finit par remarquer l’homme latino qui est exténué et affolé, le tout dans une tenue étrange et qui veut tenter de parler sauf qu'aucun mot compréhensible ne sort de sa gorge, pourtant elle comprend très bien la détresse qui s'en dégage et s'apprête à aller à se rencontre avant que tous les deux ne se mettent à entendre une sirène proche qui vient tout juste de s'enclencher.
L'une des nombreuses voitures de patrouille de la NRPD qui circulent en ville montre enfin ses gyrophares pour nous rassurer et nous dire que cette personne qu'on connait à peine et dont le sort ne nous préoccupe pas plus que ça est parvenu à s'en sortir dans cette épreuve qui n'était pas jouée d'avance.
Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Le portable de Macy git non loin du cadavre de Victoria, sans trace de la première, alors que le son de l'émission radio continue à y être perçu, sans que personne ne puisse répondre à l'hôte de celle ci.
De toute façon, il a visiblement lâché l'affaire et s'apprête à faire la conclusion.

Mike : Dans quelques instants vous allez écouter "On ne voit rien" de Gilbert Montagné en duo avec Stevie Wonder, mais avant ça, n'oubliez pas de faire un petit don à la Fondation Gérard Darmon qui nous sponsorise en ce moment.

Leon : Donnez si vous le pouvez, c'est important.

Brian : Ouais, pour mes poches !

Leon : Quoi ?

Mike : Il n'a rien dit.

Brian : On coupe tout !

La chanson se lance, avec seulement le policier en uniforme qui arrive juste à l'instant qui peut en profiter, tandis que d'autres lumières rouges blancs et bleus se mettent à clignoter tout autour, synonyme de fin de chapitre.
Ghostface est pour le moment maître du jeu, et qui sera le prochain à passer sous son courroux ?


Dernière édition par Clara Lille le Sam 7 Déc - 21:45, édité 8 fois
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Curie Jeu 5 Déc - 23:22

Moment Intime

New Raccoon City; Biggu Bitchi; Maison Hoolink

A quelques pâtés de maison seulement de la demeure des Cookers se trouve celle du Principal du New Raccoon High City et de sa fille, reconnaissable par son style architectural extérieur mélangeant l'art nouveau et néogothique, avec son grand jardin tapant plus dans la culture coréenne dont pour une fois les deux membres de cette famille tumultueuse sont d'accord pour dire que c'est beau. Quand à l'intérieur de la baraque, on passe plutôt dans le Style Empire, sauf pour une pièce en particulier que vous verrons très bientôt et qui a été arrangé de telle sorte à camoufler cette décoration qui plait déjà moins à une certaine personne.
En tout cas, il y a de quoi rivaliser avec les Azeziano et feu les Belfèss pour l’élégance de leur foyer respectif.
Allons donc voir du côté de cette salle que je vous ai mentionné juste avant car il est grand temps de vous la présenter en détail puisqu'il s'agit du seul lieu que vous verrez dans ce chapitre, et c'est normal puisqu'il s'agit de la chambre de Peace Hoolink.
Celle ci est bien plus sombre que le reste de l'habitation avec sa tapisserie noire qui doit tenir chaud en été tout autant qu'en hiver, sans parler du volet de la seule fenêtre qui s'ouvre à l'aide d'une chaîne comme pour un pont levis, ou encore le lit blanc qui démarque bien du reste et qui doit être confortable vu la fourrure qui le recouvre. Les différentes lampes présentes ici éclairent ce sanctuaire d'une lumière douce violette qui donnerait presque l'impression d'avoir basculé dans Another.
Tout transpire le gothique, ainsi que le punk, rock et métal.
Que ça soit au niveau des goodies.
Une bobblehead de Jack Skellington, une figurine en céramique d'Eric Draven, une figurine en résine de Raven des Teen Titans et une peluche toute douce du Dracula incarné par Gary Oldman qui l'accompagne depuis toute petite dans son sommeil.
Ou aussi au niveau de la décoration murale.
Il y a des posters d'Alice Cooper, Ozzy Osbourne, Kiss, Daniel Fortesque, ainsi que celui qui recouvre entièrement la portion derrière le lit où l'on y voit Albert Wesker en version Lord Vampire qui rend très bien à l'image il ne faut pas se le cacher.
Quelques peintures sont aussi présentes, à l'instar de celle représentant la Cathédrale de New Raccoon City, celle de Silent Hill enveloppé dans la brume, celle avec Jésus qui fout une mandale à une goule, celle où les membres de Sabaton font un concert en Enfer et n'oublions pas la vieille toile représentant l'île abandonné de Yamijima datant de l'époque où elle était encore habitée. 
Assez parler de cette tanière du démon, bien que j'aurais aussi pu vous dévoiler le contenu de son étagère de livres ou celle de jeux vidéos afin de vous faire découvrir quelques pépites.
Oh allez, juste quelques noms puis nous passons aux choses sérieuses.
Pour les livres, nous avons par exemple "Le Corbeau" d'Edgar Allan Poe, "L'Appel de Cthulhu" de H. P. Lovecraft, "Le Chien des Baskerville" de Sir Arthur Conan Doyle, "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie, ainsi qu'un ouvrage sur la sorcellerie qui s'intitule Malleus Maleficarum et qui démontre les meilleures façons de chasser une sorcière.
Toujours bien d'avoir les textes de son ennemi pour mieux anticiper ses mouvements.
Je rigole bien sûr.
Pour le domaine qui intéressera bien plus son petit copain qui est un fin connaisseur là dedans, nous avons du Resident Evil, F.E.A.R., Project Zero, Forbidden Siren, The Evil Within, Until Dawn...
Plus un ovni qui sort du lot car rien que sa couverture ne respecte par les normes pour tout ce qui est légal, donnant l'impression qu'il s'agit d'un jeu créé par une boite pas très nette ou bien un particulier qui voulait faire son propre jeu.
Celui se nomme SCP et possède un symbole simple mais étrangement perturbant, comme si votre regard était attiré par le centre du logo, là où les flèches pointent.
Pour finir, je viens de penser à aborder le journal qui traine sur le bureau du travail de la demoiselle qui dort ici, qui est un numéro de Raton Laveur, le journal officiel de cette petite ville du midwest dont vous pouvez retrouver le numéro en cliquant sur la miniature ici :

[FIC] Raccoon Death [Terminée] Le_rat10

Ayant fini de décrire cet endroit au charme si particulier, cachant surement de lourds secrets, et vous laissant imaginer les théories les plus folle au sujet de Shadia.
Je peux être en taquin quand je veux.
En parlant d'elle, la voilà enfin qui se montre en poussant la porte après avoir fait tourner la poignet, suivie de près par son petit copain au teint de peau très différent mais aux passions qui se rejoignent, puis encore derrière, par l'un des rares agents du FBI sur place à être habillé dans le costard cravate noir et blanc habituel, là où la tenue générale comprend plus une veste bleu avec leur initiales gravés en jaune ou bien plus un équipement de combat urbain pour leur unité du Special Weapons And Tactics Teams qui est actuellement occupée à quadriller la maison en dissuadant quiconque de s'y approcher d'un peu trop près.
L'Agent Smith qui n'a ni la capacité de transformer d’autres personnes en lui même, ni la fâcheuse tendance à être une demoiselle en détresse, laisse leur VIP qu'il protège et celle qui vit ici sous hébergement d'un mort, ce qu'ils ne savent pas encore mais ça ne tardera plus longtemps avant de se savoir ne vous en faites pas, s'installer le lit ensemble en restant à l'entrée de la chambre.

Reede : Si jamais il y a un problème, vous pouvez vous entretenir avec les agents Mancini et Shultz à l'entrée pour me faire venir.

Luke : D'accord.

Peace : Ah moins que vous ne merdiez dans votre boulot, ça devrait aller.

Il touche avec l'oreillette à son oreille droite et fait un demi tour sur lui même.

Reede : Abbott ? Oui, ils sont bien arrivés.

Il s'en va en fermant derrière lui, empêchant d'entendre le reste de la conversation avec son supérieur hiérarchique.
Désormais, seul à seule, un petit silence les plonge dans une intimité qui fait battre chacun de leur cœur respective avec des créations assez différente l'un de l'autre.
Luke est très gêne car ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été dans une chambre de fille. La dernière fois c'était quand il avait 14 ans et à cette époque c'était avec une fille de 3 ans son ainée qui lui a enseignée pas mal de trucs, comme la chose en elle même, celle que tout puceau redoute. Les images lui reviennent en tête, lui et Léa nus dans son lit à elle, puis le cadavre de cette dernière reposant sous ses yeux dans son propre sang. Souvenir qui le sort automatiquement du bonheur qu'aurait pu engendrer le début, même ça n'aurait pas améliorer d'embarras de penser à son ex dans pareil situation.
Peace se rappelle les couples de nombreux films d'horreurs qu'elle a vu et s'imagine être un peu la Final Girl qui sauve la situation de son mec qui manque de se faire buter par le tueur, bien que les exemples de films avec ce cliché sont loin d'être les plus connus puisque en général la Final Girl finit seul ou quand il y a un couple, c'est plus le mec qui sauve la donzelle. En revanche, ce qui aurait semblé facile pour elle s'avère être bien plus dur car son corps ne répond pas forcément à ses pensées. Pourtant le baiser a été plutôt facile à faire, alors pourquoi le reste est dur ?
Pourquoi toute cette chaleur émane de son corps ?
Elle en connait la signification par principe, même si c'est le première fois qu'elle en fait l'expérience, elle qui d'habitude n'a aucune gêne à faire quoi que ce soit.
Quand il s'agit de nouveau copain qu'elle aime vraiment, c'est déjà plus corsé, façon café noir.
Ces nouveaux sentiments la perturbent, ce qui fait qu’elle se tient le cœur, troublée.
Finalement le mutisme cesse quand le geek qui vient pour la première ici trouve le moyen de s'exprimer.

Luke : Elle est magnifique ta chambre.

Peace : Tu trouves ?

Luke : Oui... Je suis content de pouvoir enfin y venir.

Peace : Maintenant que mon père n'est plus là, ce sera plus facile à faire.

Luke : D'ailleurs à ce propos...

L'inquiétude gagne son regard tandis qu'il serre son pantalon avec ses mains.

Luke : Maintenant qu'il ne pourra plus être là et donc payer le loyer, comment tu vas faire pour ne pas finir à la rue ?

Peace : Je n'avais pas pensé à ça, moi qui pense à tout d'habitude... J'ai été trop impulsive.

Luke : J'essayerai de t'aide si possible, en espérant que mes parents veuillent bien.

Peace : On sera ensemble, ce sera plus pratique pour notre couple, même si cette chambre me manquera un tout petit peu.

Luke : Je suis sûr qu'ils seront compréhensif, malgré la mort de Bradley.

Peace : Désolée de ne pas voir pu sauver ton frère, je ne m'absenterai plus à présent, on restera ensemble jusqu'à ce que l'enfoiré qui a fait ça finisse avec son propre couteau planté dans la gorge.

Luke : Je me demande qui c'est ce taré.

Peace : Quelqu'un de ton entourage ?

Luke : Hormis toi et Macy, il ne reste plus personne, et je ne pense pas que l'une d'entre vous soit coupable.

Peace : Il ne faut exclure personne.

Luke : Non vraiment, je dirais plus que c'est l'une des nombreuses personnes qui me déteste, comme Victoria par exemple.

Peace : Je reste sur Macy.

Luke : Pourquoi ?

Peace : Elle traine beaucoup trop avec des personnes qui te haïssent et pourrait s'être dit que tu as trahi les leurs, notamment en trainant avec moi ou Bradley qu'elle n'apprécie pas trop.

Luke : Je connais Macy depuis tout petit, j'espère vraiment que ce n'est pas elle.

Peace : Je trouve surtout que le Tueur agit trop comme si il te connaissait et voulait te voir plus souffrir que mourir, ce qui témoigne souvent d'un sentiment de trahison par rapport à un proche. Si c'était vraiment un de tes ennemis, tu serais déjà mort à l'infirmerie, et je me serais probablement flinguée à l'heure qu'il est.

Cette déduction frappe d'un grand coup le pauvre homme au visage, le sonnant pendant quelques seconde avant de revenir à lui et baisser son visage, l'air bien plus morose qu'avant car si ce qu’elle dit est vraie, alors...

Mon amie d'enfance a tué mon frère et tous ces gens.
Toute seule ?
Non...
Enfin...
Maintenant que j'y pense, elle pourrait en avoir l'ambition.
Avec sa lutte incessante et acharnée contre le racisme visant les noirs, elle a tendance à être aveuglée et ne plus être raisonnable.
Pourrait elle avoir pensé que je les ai trahi ?
C'est une possibilité...
Il est vrai que je ne me suis jamais intéressé à ce genre de choses.
Ces problèmes existent, je le sais, mais je ne crois pas que la méthode Malcolm X soit la bonne solution.
Cela ne fera que continuer à alimenter le problème.
Surtout que si c'est bien elle qui a fait ça parce que je trainais un peu trop avec des blancs à son goût, elle prouve que j'ai raison.
Qu'est ce qu'ils avaient fait pour mériter ça ?
L'Inspecteur Duflair à la limite n'était pas réglo, mais Bradley lui était une crème.
Je n'aurais pas pu rêver meilleur frère !
Alors je m'en fous qu'il soit blanc ou noir ou jaune ou rouge ou bleu !
C'était mon bro !
Et tu me l'as volé !
Moi je ne t'ai rien pris !
J'ai toujours été réglo avec toi !
Macy...


La boule au ventre, les larmes à l’œil, celui qui prend tout dans la gueule sanglote bien seul.
Jusqu'à ce qu'un contact chaleureux vient se presser contre lui, sans trop comprendre ce qui le fait pleurer.

Peace : J'ai peut être été un peu cash...

Luke : Non c'est pas toi... C'est Macy ! Je me rends compte que le scénario que tu as évoqué est plus que probable.

Peace : Pourtant je viens de penser à un truc qui coince.

Luke : Lequel ?

Peace : Je crois toujours que c'est Macy qui est derrière le masque, mais j'ai failli oublier de quelle saga on parlait là.

Luke : Scream ?

Peace : Oui, et donc ? Quelle est la particularité du tueur de ces films et séries ?

Luke : Tu veux dire des tueurs...

Ses yeux humides l'illuminent pendant un court instant, montrant qu'il vient de piger un élément très important.

Peace : Tu as compris ?

Luke : Elle n'agit pas seule.

Peace : En revanche, impossible de te dire si ils sont deux ou plus.

Luke : On ne peut donc pas identifier son ou ses complices ?

Peace : Il faudrait faire un sacré travail d'enquêteur et avoir accès aux dossiers de toutes les personnes qui avaient accès au lycée ce matin.

Luke : Je vois où tu veux en venir.

Peace : Elle n'a pas agit seule pour tuer toutes ces personnes et infecter le policier comme elle était en cours jusqu'à la récrée donc elle a dû être aidé de quelqu'un qui avait accès au lieu pour pouvoir s'y déplacer sans problème et mettre le costume au bon moment.

Luke : Tu es plus intelligente que moi, j'ai été inutile jusqu’au bout...

Peace : Tu as tort.

Pour prouver sa dévotion à lui, elle dépose ses lèvres noires sur celles brunes qu'il possède, le faisant oublier pendant ne serait ce l'espace d'un instant tous les soucis qui le tracassent, avant de l'entrainer délicatement dans une position plus confortable pour pouvoir passer à la prochaine étape, le surplombant entièrement avec son aura bienveillante à son encontre.
Le plus beau des sourires lui est adressé à lui ce malchanceux chanceux, suivi d'une voix profonde qui pénètre au plus profond de son corps par de minuscules tuyau pour venir taper à la porte de son cœur.

Peace : Tu n'es pas inutile, tu es juste normal alors ne t'en veux pas pour ça.

Elle retire toute seule sa veste pour la jeter sur un meuble lointain.

Luke : Peace...

Il l'aide à retirer son beau tee-shirt qui se retrouve posé délicatement sur sa gauche.

Peace : J'ai peur de te perdre, alors au cas où le pire arriverait, profitons en de ce moment intime jusqu'au bout.

Ensemble, ils retirent l'élégant soutien gorge pour révéler une petite poitrine douce au toucher.

Luke : Merci...

A son tour de se déshabiller progressivement, tout en rougissant comme au premier soir.
La fille à moitié dénudée en profite pour prendre son portable et lancer une chanson française appropriée pour une scène romantique comme celle ci, ainsi que les ébats qui viendront juste après, tout en préservant leur intimité en empêchant quiconque de venir troubler l'ambiance sonore imposé.
Une fois le jeune homme torse poil, les bisous reprennent, et la suite, je ne suis pas assez bon pour la décrire alors à la place, je vais laisse l'imaginer avec ces paroles qui accompagnent l'action.

La façon dont elle marche !

L'assurance qu'elle dégage !

J'aime aussi lorsqu'un sourire se dessine sur son visage !

Les courbes de son corps !

Elle a tout ce que j'adore !

J'aime quand ses yeux se posent sur moi et que je me sens plus fort !

Et toute à lui !

Sur la piste avec elle je veux danser !

Juste un instant pouvoir se rapprocher !

Fermer les yeux pouvoir la respirer !

C'est cette fille !

Qui me trouble au point de plus pouvoir parler !

Elle est tellement belle toute en simplicité !

M'en fout moi je préfère qu'elle vienne me chercher !

Chaque fois que je m'approche d'elle !

J'ai peur qu'elle m'échappe !

Si cette fille n'était qu'un mirage !

Un mirage !

Un mirage !

Je me sens comme dans un rêve !

Ne me réveillez pas !

Si cette fille n'était qu'un mirage !

Un mirage !

Un mirage !

Rien ne pourra de pourra les dérange.
Pas même les frappes à la porte, étouffées par le son plutôt fort émis par le téléphone.
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Kenzie Dodgera Mar 17 Déc - 21:46

Surveillance Insuffisante

Biggu Bitchi; Maison Cooker

Cette journée qui ne semble jamais vouloir se terminer n'est à peine qu'au milieu de l'après midi, avec le soleil encore tout haut à nous éclairer de sa lueur censée être rassurante car normalement dans un film d'horreur, le tueur en série attaque surtout de nuit pour ne pas être vu, mais vu le peu de personnes présentes dans les rues, il peut se permettre de se montrer aussi tôt avant la soirée.
En plus, les casseurs et manifestants de son côté sont de sorti, rendant difficile aux défenseurs de la ville de réussir à protéger convenablement chacun de ses habitants, et même les cibles établis du dangereux psychopathe masqué. La tension est donc greffée à la peau de chacun des membres des forces de l'ordre, se renforçant à chaque cadavre retrouvé, comme celui de Victoria Simpson qui est la dernière victime recensée jusqu'à présent.
Qui sera la prochaine ?
Les agents Tim et Tom, postés juste devant le trottoir où se trouve la bâtisse des parents du héros, doivent s'assurent que ces derniers ne subissent pas le même sort que l'un de leur deux enfants. La parano les guette un peu suite à ce que je vous ai décrit de leur état mental actuel, et ils sont actuellement en train de bouillir à l'intérieur de leur Ford Explorer V noire qui canalise bien toute la chaleur qui se dégage de cet été, au point où ils ont été obligé de retirer une partie de leur vêtements pour ne pas suffoquer à en mourir.
Ce qui ne doit pas aider, c'est le fait que les vitres ont été gardées fermées afin d'éviter qu'un maniaque de les prenne par surprise en éliminant l'un d'entre eux avec une attaque éclair au couteau. Le cuir brulant où ils sont assis est malus supplémentaire qu'il faut prendre en compte.
Tout ça pour dire qu'ils résistent de leur mieux pour ne pas craquer sous la pression et commettre une erreur qui leur serait chère.

Tim : J'en peux plus !

Tom : Tiens bon, plus que que quelques heures et la température devrait baisser !

Tim : Nan, trop c'est trop ! Je ne veux pas crever !

Tom : Si tu ouvres la vitre ou pire, la portière, ce sera signer notre arrêt de mort !

Tim : M'en fiche !

Prenant le risque d'y laisser sa peau, le type du FBI trahit la lutte à laquelle lui et son ami étaient engagés, en ouvrant la portière du côté conducteur où il se trouve, permettant à l'air un poil plus frais de rentrer afin de caresser la douce sueur couvrant le front du bonhomme, lui faisant une sensation de plaisir comme sa femme n'a jamais pu lui offrir si on devait faire un comparatif absurde.
Pour son collègue, le temps de fige, craignant qu'un drame se produise, encore plus quand l'autre inconscient le laisse seul dans leur SUV dans le but inconscient de se mettre à la merci du vilain maniaque tapis dans l'ombre d'un arbre, sûrement.
Or, malgré l'exposition au danger, rien ne se passe.
Quelques minutes passe durant lesquels Tim finit savoure bien de pouvoir à nouveau respirer convenablement en transpirant vachement moins aussi, alors que un chat errant le regarde d'un drôle d'air, ce qui peut se comprendre au vu de son accoutrement qui donne l'impression qu'il a survécu à une catastrophe avec ses cheveux ébouriffés, sa chemise déboutonnée, son pantalon retroussé et ses pieds dénudés.
Tom hésite un temps avant de finalement décider à se joindre à lui en quittant à son tour cette safe space, en posant à son tour ses plantes sur le bitume brulant qui donne l'impression de marcher sur des braises.
Heureusement que personne n'est là pour voir à quel point ils sont ridicule ces deux là.
Enfin, presque personne.
En effet, Marie Cooker venait tout juste de sortir de sa maison avec la sympathie habituelle qui se dégage de son visage, quand elle a assisté à ce ridicule spectacle qui est loin de donner une bonne impression au sujet de ceux qui sont censés les protéger si le loup venait à frapper à leur porte. Néanmoins elle semble à peine en tenir rigueur, témoignant d'une grande bonté, d'autant plus que dans ses mains se trouve un petit plateau avec deux verres de thés glacés fraîchement préparé par ses soins, où elle a mis à chacun une petite paille histoire d'apprécié cette boisson de laquelle l'on peut sentir se dégager une pointe de sirop de pêche.
Les hommes en noirs plus sympas que d'autres que l'on nomme aussi ainsi, sont quelques peu gênés par cette preuve de tendresse à leur égard, mais ils ne sont pas assez malpoli pour refuser cette offre de bon cœur. Chacun ne perd pas de temps à contempler le breuvage et se met directement à le boire via l’ustensile à leur disposition, avant de s’exclamer d'un soulagement une fois une petite gorgée avalée.
Faut croire que c'est aussi bon que ça en à l'air.

Tim : Vous êtes douée Madame Cooker !

Tom : Vos enfants doivent être fier de vous !

Marie : Oui en effet...

La pauvre mère endeuillée baisse les yeux en se remémorant le visage de son fils biologique, tout ne s'efforçant à garder le sourire malgré le fait que ce moment est très dur pour elle. Cette réaction, et la claque à l'arrière du crâne de son pote, font prendre conscience au mec peu subtile de sa grosse boulette.
Tentant de trouver un moyen de réchauffer la conversation sans l'aide du soleil, il finit par faire ses excuses.

Tom : Navré, cela m'a échappé.

Marie : Ne vous en faites pas, je ne vous en veux pas.

Tim : Encore merci pour le thé, et aussi... Votre autre enfant est sous de bonnes mains, il ne lui arrivera rien.

Marie : Merci de votre soutien. Si vous voulez bien m'excuser

Inclinant légèrement sa tête en signe d'au revoir, elle tourne ses talons et retourne chez elle sans un regard en arrière vers ces messieurs qui ne savent plus trop où se placer après ce moment de malaise total, laissant leurs glaçons fondre à vue d’œil sans rien y faire.
Laissons les à leur embarras commun et suivons la mère de famille sur son chemin pour voir de quoi il en retourne.
Une fois dans le petit hall d'entrée, elle retire ses sandales qu'elle utilise habituellement pour se promener autour de la propriété, sans même même avoir à se baisser, tout en prenant soin de laisser la porte d'entrée ouverte afin de laisser entrer l'air et puisque de toute façon avec les deux zigotos juste en face, personne ne pourra entrer par là sans qu'ils ne remarquent.
Ils ont beau ne pas être doué, ils ne sont pas aussi nul.
Marie se rend à la cuisine, zone de l'habitation où elle est la meilleure, et non ce n'est pas machiste, car vous aurez constaté qu'elle a une habileté innée quand elle prépare des plats ou des boissons, chose qu’elle doit tenir de son côté paternel puisque lui et d'autres avant dans la famille étaient connus pour ça, étant même pour certains de grands noms dans ce domaine.
Sa présence attire l'attention de son mari actuel, Samson, qui était dans le salon en train de regarder un épisode de Columbo de façon songeur dû au fait que ça lui a rappelé qu'il avait vu une fois un inspecteur de police à New Raccoon City qui portait le même nom que le personnage central de cette série et qui lu ressemblait aussi drôlement. Cette similitude flagrante a de quoi nous faire poser tout plein de question quand à la cohérence de cet univers, mais au vu de ce que l'on pu déjà expérimenté par le passé, ceci est moins absurde en comparaison.
Dans tous les cas, le fidèle mari se précipite dans les bras de sa femme afin d'aller réchauffer son cœur avec le plus de beau des sourire dont i lest capable, cet enfant dans un corps d’adulte. Surtout qu'il a bien remarqué son regard en revenant, débordant de souffrance et de désolation suite à la perte de l'un de leurs gosses et en sachant l'autre en danger en tant que cible principal du digne successeur de Boby Minton.
Tout ce qu'il peut faire, c'est la soutenir, afin qu'ils puissent tenir le coup ensemble, comme ils l'ont déjà fait par le passé quand ils s'étaient rencontré après la dure rupture de la dame. Son ex, un détraqué sexuel, vit paisiblement sa vie de sa salopard dans une prison du Texas, en ayant la joie d'être le chouchou des autres détenus qui n'hésitent pas à l'aider à ramasser la savonnette.
Les tremblements que la fausse blonde a en posant le plateau dans l'évier cesse dés que son compagnon la saisit doucement par derrière en posant sa tête sur son épaule droite.

Samson : Qu'est ce qu'ils ont encore fait Abbott et Costello ?
Marie : Rien. Juste une petite maladresse.

Samson : On a de la chance de les avoir comme protecteurs n'est ce pas ?

Marie : Ce serait plutôt nous qui les protégerons quand leur chef viendra demander si ils ont fait du bon boulot.

Samson : Sachant que depuis qu'ils sont là, je ne les ai jamais faire une ronde autour de la maison pour s'assurer que tout est en ordre.

Marie : Au moins ils sont gentils.

Samson : C'est déjà ça de pris.

Marie : Au fait...

Une mine s'assombrit, en même temps que la colorimétrie de la demeure, causée par des nuages de passage.

Marie : Tu crois vraiment que cette personne pourrait s'en prendre à nous afin de porter atteinte à Luke ?

Samson : Tout est possible. Si il s'est risquer d'attaquer le commissariat, il pourrait très bien le faire, surtout qu'il semble avoir un humour bien particulier.

Marie : On se défendra comme on peut si il vient ici.

Samson : Dans le pire des cas, nous pourrons toujours nous enfuir chez les Hoolink où se trouve notre fils et une grosse partie des forces du FBI.

Marie : Oui...

Samson : Je vais aller faire un tour en haut. Tu tiendras le coup jusqu'à que je revienne ?

Marie : Je pense.

Samson : Bien.

Un petit bisou sur le front vient la soulager un peu, tant ce simple geste respire la sincérité.
Cette séparation permet à la maman traumatisée d'être seule pour réfléchir tranquillement de son côté, car même si les bonnes intentions sont louables, il y a toujours un moment où o na besoin d'être livré à soi même pour faire le point et surmonter l'épreuve de la dure réalité grand un grand. Du côté du papa aimant, il se dirige vers l'escalier menant en haut tout en cachant très bien le fait que lui aussi tout ça le ronge profondément de l'intérieur, lui qui avait réussi à reconstruire une famille après la mort de son ancienne épouse lors d'un crash de voiture dont il est le seul responsable puisqu'il était au volant et qu'il celui qui a commis l'erreur de ne pas bien vérifier l'état des pneus avant de partir sous une pluie torrentielle sur la nationale.
Leur routes à Marie et Samson s'était croisée dans au Café Miro 81 de New Raccoon City où elle avait récemment emménagé mais où lui vivait déjà depuis plusieurs années, avant même l'Incident de 2015 où ils firent partis des rares chanceux à échapper à l'ombre mortelle des êtres spectrales qui s'étaient échappés de cette immense faille dans la ciel.
Quand on pense que ça s'est reproduit l'année dernière, à un moindre degré.
Malgré l'enfer qu'a pu être de vivre ici, ils ne sont jamais partis, et au final, tout s'est calmé et rien que l'année 2019 fut énormément reposante par rapport aux précédentes années.
Pourvu que ça dure se disent tous ses habitants.
Aujourd'hui la question est enfin mise sur la table quand à savoir si ils avaient bien fait de rester sur place au lieu de prendre la poudre d'escampette vers un endroit où ils seraient mieux appréciés, et où Luke ne serait pas victime des menaces annuelles de proches des victimes de Septembre 2015 pour être le seul survivant de cette tragédie au sein du cercle d'amies de Daisy Nightway.
Beaucoup aimeraient qu'il soit mort cette nuit là, qu'ils soient du côté de la pauvre fille qui s'est pendue dans sa chambre après la mauvaise farce qu'elle à subi, du côté des victimes de Boby, ou encore du côté à ce dernier.
Si ils n'ont pas cédé à la tentation jusque là c’est parce que c'est chez eux et qu'ils ont tout autant le droit de s'y trouver que ces individus méprisants qui ne supportent le poids du réel sur leurs épaules.
Si ils veulent les chasser, qu'ils viennent, on les attend !
Pourtant...
La défense a été désastreuse.
Ces connards gagnent chaque round jusqu'à présent, et la tendance n'a pas l'air de se renverser.
Que peuvent ils faire, à part espérer que les fédéraux trouvent qui a fait le coup ?
Pas grand chose.
Ils ne sont pas détectives privés.
En plus, il faudrait faire un sacré déplacement pour en rencontrer un puisqu'au sein de la cité meurtrie il n'y en a plus aucun, les rares qui y étaient installés n'y sont plus.
Henri Petrick, surnommé "The French Detective"dans la langue de Shakespeare, a été abattu par un tueur à gage lors d'une enquête au Mexique concernant un homme d'affaire américain.
Naru a été obligé de fuir après avoir commis un attentat dans un avion et est désormais un criminel recherché pour de nombreux meurtres, bien que certaines rumeurs affirmeraient qu'il serait décédé depuis le temps.
Et Silver Shroud n'était que temporairement en ville, étant reparti depuis à sa vraie base située à Sancturay Hills, une petite bourgade proche de Boston.
Autant dire que c'est pas gagner pour les deux parents.
Samson réfléchit longuement à ça en regard à travers l'une des fenêtres de la chambre de Bradley, ayant dans sa ligne de mire le duo lamentable en contrebas, avec l'un d'entre eux qui tente de faire enfin fonctionner cette foutue clim dans leur bagnole, tandis que l'autre surveille les environs afin de surement s'assurer qu'aucun type costumé ne pointe le bout de son masque.
L'air étant trop chaud dans la pièce où il se situe, le père de Luke ouvre devant lui, ce qui permet ainsi à la petite brise de venir caresser le haut de son crâne, telle une brise sur la mer. Il se triture ensuite la moustache, puis il prend une photo qui traîne sur une table de chevet à sa gauche, avant de faire quelques pas en arrière et s'arrêter ensuite pour ne plus avoir avoir le reflet de la lumière qui masque l'image qui se trouve dans le cadre.
On y voit les deux adultes et leurs enfants, il y un an de ça, lors d'une visite au Zoo de New Raccoon City où tous les quatre ont passé un merveilleux moment, ce qui est visible ici où ils sont devant l'enclos des guépards, la joie gravée sur leur visages, alors que derrière les félins se prêtent au jeu en imitant les humains dans la position qu'ils arborent, un peu comme le reflet d'un miroir.
C'est assez drôle à voir et ne sort pas de l'ordinaire puisque ce lieu attractif est connu pour les excentricités qu'il propose ou qui arrivent quand on y est, comme le témoigne chacune des aventures que je vous ai conté et qui se déroulent là bas.
Dommage que cela devient de plus en plus rare.
À croire que ce monde devient tellement absurde qu'il finit nous ramener progressivement à la raison, sans que l'on sache comment cela peut être possible. Sûrement que les philosophes et scientifiques sauront nous éclairer un jour à ce sujet, si toute la société ne s'est pas effondrée d'ici là.
Celui qui n'est qu'un simple vigile de centre commercial et pas un super héros s'affichant devant les caméras ne sait pas trop où il donner de la tête à tout ça, subissant le flux continue d'incohérence en essayant d'y trouver une once de logique sans forcément y parvenir.
Seules choses réelles à ses yeux, sa femme et ses enfants.
Rectification.
Sa femme et son enfant désormais.
Tout, il fera tout pour les protéger, tout ne sachant que c'est réciproque car ils sont vraiment unis tous ensemble et c'est assez beau à observer il faut dire, une vraie famille soudée. D'habitude il y a toujours au moins un élément perturbateur qui vient corrompre le tout de l'intérieur.
Motivé par des pensées encourageantes que je vous ai résumé grossièrement sans voir les offrir pleinement, laissant ce privilège au protagoniste de mon récit, il repose ce fragment du passé là où est sa place, sans être aussi bien éclairé qu'avant à cause de cumulus qui ne cessent de passer devant le grand être brûlant dans le ciel.
C'est alors que quelques grincements de parquet viennent attirer son attention, se rapprochant de lui en provenant de la seule entrée de cette chambre. Il n'y a pas trente six mille possibilités au sujet de l'identité de la personne qui se déplacent aussi finement au naturel et qui est présente dans le coin. Comme cela ne peut pas être les autres zigotos au vu de leur gabarit et lourdeur habituelle, il ne reste plus qu'une seule conclusion.

Samson : Tu te rappelles de cette sortie au zoo ? Quand Brad et Luke se sont amusés à imiter les grimaces des singes, leur donnant 10 ans de moins d'âge mental ?

Ne sentant pas de réponse, juste les pas s'arrêter, il ressent la mélancolie le gagner.

Samson : Il restera pour toujours dans nos souvenirs, et sa mort sera venger. On se battra pour qu'elle le soit.

Voulant donner une accolade à celle avec qui il partage sa vie, il se retourne afin d’exécuter son geste, sauf qu'il est interrompu par la vision horrible d'une lame d'un couperet qui fonce droit vers son visage, se plantant pile au milieu de celui ci avec une précision exemplaire.
Pas encore mort mais sous le choc, il recule dans un mélange d'instinct de survie et de panique puisque pris de court, se cognant au passage dans le meuble où se trouve ce précieux objet qu'il chérit et qui vient alors tomber de l'avant jusqu'au sol en bois, se briser en un millier de morceaux de verre qui déchirent la photo se trouvant à l'intérieur au passage.
Sans possibilité de regarder derrière soi, la prochaine étape est sa propre chute personnelle quand il vient à tomber à la renverse, passant à travers cette même fenêtre qu'il avait ouvert juste avant.
La dernière chose qu'il soit avant de s'écraser sur la pelouse verte, c'est la silhouette fantomatique qui épie son trépas qu'elle a elle même orchestré, sans afficher une quelconque émotion.
La froideur de la mort.
Ce basculement forcé a été remarqué en premier par Tim qui regardait dans cette direction au moment où c'est arrivé, puis par Tom quand le bruit du corps qui brise ses os sur la terre s'est fait entendre. Directement au garde à vous, les deux agents se lancent un petit regard complice, avant celui qui prend en général l'initiative soumet ses instructions à son collègue.

Tim : Fais le tour de la maison et prends le tueur à revers ! Je vais prévenir les renforts puis venir te rejoindre via l'entrée principale !

Tom : Ça marche !

Faisant confiance en son ami, Laurel part en avant en vérifier sur le trajet si Samson est vraiment mort avant de disparaître par la droite en faisant le contour comme cela a été convenu. Dans le même temps, Hardy retourne sur le cuir enflammé de leur Ford en balançant les outils mis sur le siège à l'arrière et puis en attrapant la radio qui s'y trouve afin d'alter tout le monde sur la situation actuelle.

Tim : Budgie One à Big Owl ! Le tueur est chez les Cookers ! Demande de renforts immédiate ! Allô !?

Sceptique sur le fait que personne ne réponde, il vérifie que tout est bien branché, et c'est le cas.
Aucun malandrin n'est venu trifouiller par ici sans qu'ils ne le remarquent ,ce qui aurait été impossible à faire, à moins d'être Kevin Bacon.

Tim : Pourquoi ça fonctionne pas !? D'abord la clim, et puis maintenant ça ! Fais chier !

Frustré, il fout un coup au volant, ce qui a pour effet de déclencher l'airbag, l'obligeant à sortir rapidement pour ne pas mourir étouffer dedans, ce qui aurait été le décès le plus dérisoire de ce film d'horreur.
Une fois à l'air libre, il fait face à la baraque bien moins terrifiante qu'Amityville en espérant y apercevoir un signe de son pote qui revient triomphant, le masque du coupable dans la main. Sauf que ce n'est pas le cas, et aucun signe quelconque ne provient de ce foyer, ce qui n'est pas pour rassurer.
Celui qui n'a rien d'une Final Girl déglutit tout en transpirant des litres de sueur.
Au sein de son esprit, il est en conflit sur deux options.
La première serait de courir rejoindre ses camarades postés non loin de là chez les Hoolinks.
La seconde serait de risquer sa peau en allant dans ce traquenard pour potentiellement devenir le prochain cadavre.
L'une d'elle semble plus tentante que l'autre, or il finit par choisir d'écouter son courage, car si son ami ou la bonne dame qui leur a servi du thé sont encore en vie, il se doit de venir à leur secours au lieu de les abonner à leur sort.
Inspirant et expirant plusieurs fois, il finit par sortir le Glock 37 qu'il porte à son holster afin de l'avoir à deux mains et de viser devant lui alors qu'il avance prudemment vers l'entrée principale de la tanière du man incarné, en évitant de faire attention au corps du pauvre père de famille qu'ils n'ont pas assez bien protégé, pour ne pas rajouter encore plus d'inquiétude à ses mains moites.
La tension est à son paroxysme une fois qu'il est au pas de la porte grande ouvert, craignant une attaque surprise de n'importe où.
Que ça soit à droite, à gauche, ou encore devant.
Derrière ce serait plus improbable.
A l'intérieur, c'est le silence le plus total, sans aucune son extérieur pour pouvoir le troubler, s'en est limite pesant.
Petite vérification devant, il n'y a rien à part la porte arrière de la demeure qui est entre ouverte.
A droite, rien à signaler non plus au niveau de l'escalier.
A gauche dans la cuisine...
Il y a quelqu'un par terre !
Marie gît au sol avec une marque sanglante à l'arrière de la tête, indiquant un coup porté par une arme contondante, sûrement cette poêle en fonte qui traîne juste à côté avec du sang dessus qui correspond à la blessure de la victime. En un simple coup d’œil, il peut constater qu’elle respire toujours, ce qui est bon signe, bien qu'elle risque quand même de périr d'un trauma crânien si rien est fait.
Un soupire s'échappe des lèvres de Tim avant qu'une apparition soudaine au loin devant lui le fasse sursauter.
C'est Tom, sauf qu'il n'a pas l'air d'aller bien.
Ce dernier pénètre dans la maison de banlieue via l'entrée arrière comme prévu selon le plan, quoi qu'avec un peu de retard, et la première chose pour peut remarquer sur lui, c'est tout ce sang qui s'écoule de deux trous à la gorge. Encore une fois l'arme du crime est rapidement identifié comme étant ce couteau à tomates qu'il tient fébrilement dans sa main gauche, tandis que celle de droite essaye de stopper son liquide vital de s'échapper.
Pétrifié de peur, Tim met plusieurs secondes avant de réagir et se précipiter sur son vieux copain afin de le soutenir de son mieux, tandis que les forces l'abandonnent progressivement. Leurs visages sont très proches, avec l'un qui galère à se maintenir éveillé, et l'autre qui ne pourrait pas s'assoupir dans une telle situation.

Tim : Tom, tiens bon ! Je suis là ! Où est parti cet enfoiré de tueur !? Je vais me le faire !

Impossible pour le mourant de communiquer à cause flot sanguin qui obstrue ses voies de communication. Il ne peut que perdre connaissance dans ses bras, se laissant emporter parles vagues jusqu'à l'océan lointain où doivent être tous ses ancêtres.
Rien ne peut être fait pour le sortir de cet état sans l'aide d'un professionnel de la santé.
Le seul encore debout est complètement perdu, ne sachant pas quoi faire exactement, avant qu'une réponse à sa dernière question ne vient percuter ses oreilles sous la forme d'un moteur de voiture qu'on est en train de faire vrombir non loin de là.
Reconnaissant de quelle caisse ce son provient, et toujours sur le choc de ce qui lui arrive, l'agent fédéral pose le corps chaud de son ami sur son lit de mort puis accourt jusqu'à l'entrée principale d'où il est venu, lui donnant juste le temps nécessaire pour distinguer leur voiture de fonction détaler telle une proie ayant repéré un prédateur, vers l'horizon de la route devant elle.
Trop tard pour espérer éclater un pneu avec son petit calibre, elle est déjà trop loin.
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Miku Hinasaki Jeu 9 Juil - 11:21

Coupable Idéale

Biggu Bitchi; Maison Hoolink

Fâcheuse posture que celle dans laquelle ils se trouvent, sans trop savoir pourquoi, bien qu'ils aient quand même une petite idée de sur quoi il s'agit.
Luke Cooker est écarté de force de celle avec qui il partage un épanouissement total qui ne peut que difficilement être décrit avec de simples mots. Il est ensuite amené derrière un barrage de bras armés qui sont là pour le protéger d'une menace qui ne l'est que pour eux et absolument pas pour lui, puisqu'il sait très bien qu'elle ne peut pas être mêlée à tout ça, enfin il veut y croire car sinon tout son monde serait complètement anéanti.
Peace Hoolink ne bronche même pas au fait que celui avec qui elle avait ses ébats juste avant était emporté loin d'elle, même si ça la faisait bouillir de l'intérieur, ce qui pouvait se voir à son regard plus glacial que la banquise du Groenland. Aucun de ces flingues pointés sur sa gueule, qui lui somment de se rendre, ne l'impressionnent et la forceront à obéir aussi bêtement, alors que pourtant au fond d'elle, elle n'a pas envie qu'il assiste à sa mort en direct, lui qui a déjà assez souffert comme ça.
Ce retournement de situation viens tout chambouler, ce qui n'empêche pas à la sociopathe d'analyser ces fous qui croient que leur joujoux peuvent contrer ces sentiments qui expérimentent pour la toute toute première fois.


C'est avec air en tête qu'elle remarque outre la présence du FBI appuyée l'Agent Smith aidé des subordonnés qu'il avait mentionné plus tôt dans l'aprème, qui étaient censé veiller à leur bien et pas les nuire d'une quelconque manière.
Outre la police fédérale, nous avons aussi celle municipale via leur unité d'élite tant reconnue à travers le pays, à savoir les S.T.A. R.S. pour ceux qui seraient nouveaux ici et n'en auraient jamais entendu parlé auparavant. Ces gaillards parfaitement équilibré au niveau du quota homme/femme, ainsi que l'écart d'âge, sont les plus lourdement équipés, montrant qu'ils n'ont pas l'intention de rigoler.
Ne voulant plus jouer le jeu des faux semblant, la gothique n'y va pas par quatre chemins.

Peace : Vous avez trouvé le corps de mon père et vous en concluez que comme je l'ai très certainement tuer cet enfoiré, je dois avoir buter les autres aussi. Vous aimez les conclusions faciles on dirait ? 

Tapant sur les nerfs de ceux qui la tiennent en joue, c'est le plus calme et dangereux du lot qui trouve les bons mots à lui répondre.

Reede : Vous aussi.

Gabe Mancini et Alexa Shultz ricanent de la conclusion erronée de celle qui se croit supérieure aux autres.

Gabe : On en a rien à faire que tu sois vraiment coupable ou non de cette affaire à la con.

Alexa : Cela nous arrange que tout le monde pense que c'est le cas, surtout que tu a le visage de la parfaite coupable.

Les vraies couleurs de ce trio corrompu d'une organisation qui l'est elle même grandement sont révélées, nous déroutant tellement elles sont fades. Les quatre policiers à leur côtés sont forcément dans le coup aussi, chose étonnante, nous faisant nous demander quel genre d'accord ont ils pu avoir avoir pour travailler ensemble sur ce coup de pute.
L'envie ne manque pas de vouloir déchaîner les Enfers, mais elle ne veut pas qu'il voit ça, tout autant que de contempler son dur trépas sans pour agir.
Shadia lève les mains bien hautes, paumes en avant, afin de signifier qu'elle n'est pas une menace pour eux.

Peace : Je veux bien me rendre sans faire d'histoire, tant que vous en lui faites pas de mal.

Gabe : Tu tombes mal, ces gars ont prévu tout autre chose, n'est ce pas ?

Le plus vieux et haut gradé, le seul à avoir des galons d’ailleurs, des STARS s'avance de quelques pas pour signifier qu'il va prendre la parole pour répondre favorablement à cette invitation, alors que ses hommes n'attendent pas plus pour emmener leur otage loin d'ici par la force, malgré le fait qu'il essaye de se débattre sans succès. Il faut dire qu'un frêle geek qui n'est même pas capable de réagir convenablement face à un tueur en série aura dû mal à s'opposer à trois flics surentraînés qui ont l'habitude de maîtriser des grands costauds pas sympas.
La sociopathe remarque alors un jeu de regard entre son petit copain et l'un des membres de son escorte personnelle, se finissant par un coup de crosse à l'arrière de la tête assez gratuit.
Sans avoir à réfléchir, elle comprend qu'ils se connaissent, et que leur relation n'est pas la plus cordiale.
Néanmoins, elle ne pourra pas en savoir plus pour l'instant puisque Juliette est séparée de son Roméo qu'elle devra sauver des griffes des vautours qui gravitent autour d'eux.
Quoique, la réponse à cette interrogation pourrait arriver bien plus rapidement que prévue.

Caporal-chef : L'un de mes amies qui vient de partir, que je considère un peu comme mon petit fils spirituel, a un différent à régler avec le mouton noir de New Raccoon City.

Peace : Quel honorable berger que vous faites.

Caporal-chef : Personnellement, je n'ai rien contre lui.

Alexa : Il doit bien être l'un des seuls dans ce coin de malheur.

Gabe : C'est clair.

Caporal-chef : Je respecte juste la volonté de mon petit Mickey.

Peace : Vous le touchez, vous êtes mort.

Caporal-chef : Vous n'êtes pas obligé d'en venir aux menaces.

Peace : Ce n'est pas une menace, c'est un fait qui sera avéré si vous n'y faites pas attention.

Un petit ricanement survient suite à cette déclaration faite sans une seule quelconque émotion affichée.

Reede : Vous me plaisez.

Gabe : Tu déconnes Smith ? Cette barjot ?

Alexa : Il faut dire qu'elle a de la répartie.

Reede : Exactement. Plus son regard.

Gabe : Ah ouais... Flippant.

Caporal-chef : Sur ce je vais vous laisser, mes amies m'attendent.

Le gradé fait un salut militaire, plus français qu'américain, puis il s'extirpe de ce lieu malaisant, sous un regard oppressif qui peut rappeler ceux des personnages d'animés qui sont très insistant avec le bruit qui l'accompagne toujours, fait par le doubleur lui même.
Il ne reste donc plus que les agents fédéraux, se croyant tout permis, avec un homme grassouillet qui les dirige pendant que leur vrai supérieur se trouve au commissariat de la NRPD à faire la liaison entre les différents services qui ont été envoyé à la chasse aux sorcières.

Reede : On fait quoi d'elle ?

Gabe : On était pas censé l'abattre en faisant croire que c'est elle qui a voulu s'en prendre à nous ?

Alexa : Je suppose que ce n'est plus le cas maintenant qu'elle lui a tapé dans l’œil.

Gabe : Vous croyez qu'elle pourrait être utile pour le bureau ?

Alexa : Qui c'est ? Elle a l'attitude d'un assassin, et si elle a les compétences en plus, ce pourrait être pratique.

Gabe : C'est vrai. Il n'y a pas de raison que ça soit toujours la CIA qui ait les meilleurs jouets.

Reede : Je vais passer un appel. On avisera ensuite.

Alexa : D'ac. On la surveille en attendant que tu reviennes.

Le gros bonhomme touche l'oreillette qu'il porte afin de s'exprimer à son chef.

Reede : Passez moi Abbott.

Afin que ce qu'il a à dire ne soit entendu d'aucune oreille curieuse, il sort de la chambre pour ensuite s'éloigner, laissant résonner ses pas lourds dans l'escalier non loin de là.
Les deux pourris laissés en arrière, surveillent d'un oeil à la fois amusé et méfiant la jeune lycéenne qui n'à plus ouvert la bouche depuis la mise en garde de tout à l'heure et dont il est difficile de lire ses intentions à cause du masque inexpressif qu'elle arbore depuis un peu trop longtemps à leur goût.

Gabe : Tu as perdu ta langue ? 

Alexa : Dis toi que tu as de la chance, tu vas pouvoir t'en tirer. Ce n'était pas prévu au programme comme on l'a dit.

Peace ferme les yeux, sans réagir à leur dires.

Alexa : Avec un peu de chance, ton copain s'en tirera aussi.

Gabe : Pourquoi t'es gentille comme ça avec elle.

Alexa ;: Même si on veut arriver à nos fonds, on est pas obligé d'être les pires salopes du monde.

Gabe : Contrairement à Smith.

Alexa : Fais gaffe, les murs ont des oreilles par ici.

Gabe : C'est vrai.

Un petit rire, subtile et inquiétant touche leur ouï sensible et les alerte sur ce qui est en train de se trame d'y côté du bouc émissaire qu'ils pensaient tenir correctement par les cornes. Leurs yeux s'écarquillent face à cette métamorphose qui dépasse leur entendement, alors que la fille en noir se retrouve enveloppée par les ténèbres, afin de prendre ensuite la forme d'une créature humanoïde qui s'apparente à une ombre démoniaque si on devait la décrire. Celle ci possède de grands orifices rouges foncés qui lui sert de bouches et de moyen de voir ses proies.
Tétanisés, les fourbes font moins les malins, et ils sont tellement apeurés qu'ils n'arrivent même à crier pour que leurs collègues viennent les sauver, dans le cas où ce serait possible.
À la place, ils attendent la mort qui viendra les faucher.
Alexa Shultz est frappé violemment par un bras sombre qui fait pivoter sa tête à 180 degrés, lui brisant le cou sans ménagement.
Gabe Mancini est quand à lui chopé par une main obscure qui écrase avec une puissance inhumaine sa tête comme une pastèque, répandant du jus rouge sur la moquette.
Les cadavres tombent sur le sol, de manière minable, sans avoir compris ce qui leur arrivait.
En plus, personne ne les a entendu mourir, hormis leur bourreau.
Pour ce que est de Reede Smith, il est désormais à l'extérieur de la maison de banlieue, loin de se douter de ce qui est advenu de ses complices. Non, là il vient de terminer son appel important et est sur le point de rentrer dans cette baraque où il fait chaud à en crever, quand une voix pressée vient résonner dans toute la rue.

Tim : VENEZ !!! VITE !!!

Attirant l'attention de tous, le survivant du précédent chapitre déboule devant l'habitation hautement surveillé en étant dans un état déplorable, avec sa chemise totalement défaite et ayant visiblement paumé ses chaussures on se sait où.
Les fédéraux, que ça soit les agent spéciaux postés dans le van juste à côté ou les membres de leur unité d'élite du SWAT, sortent tous de leur cachette pour écouter le témoignage de celui qui a mal fait son boulot, et qui a énormément de chance d'avoir évité de subir le même sort que son pote.

Tim : Tom est mort !

Reede : Et les Cooker !?

Tim : La mari est mort, et la femme est blessée !

Reede : Bande d'incapables... Bon !

Il pointe du doigt une jeune femme postée dans le véhicule de surveillance.

Reede : Vega ! Appelle Abbott pour qu'il fasse venir des renforts chez les Cooker ! 

Vega : OK !

Reede : Je vais vérifier l'état de notre principale suspecte.

Trouvant un prétexte pour retourner auprès des deux autres lascars, surtout maintenant que la situation à changé, possiblement en leur défaveur. Laissant l'une de ses subordonnées régler le salé boulot à sa place, alors que pourtant il venait de finir une conversation téléphonique avec le dénommé Abbott.
À une vitesse raisonnable, quoique plus rapide qu'à l'accoutumé, il remonte les marchés menant une premier étage de la maison jusqu'à revenir en face de la chambre de Peace, où il n'y a plus aucun loulou pour surveiller ce passage.
On le voit alors ouvrir la porte et entrer à l'intérieur normalement, avant d'être repoussé même pas une seconde plus tard par une force colossale qui envoie son crâne s'écraser contre le mur à l'opposé, broyant complètement le gros morceau d'os, ainsi que l'organe censé être protégé par cette carapace.
Nul doute que ce meurtre a fait du bruit, peut être suffisamment pour qu'il soit entendu par les gardes non loin de là.
La coupable Idéale a sorti sa carte ultime de la poche et elle a renversé le deck adverse.
Reste plus qu'à voir si elle réussira à localiser où les STARS ont pu emmener son petit ami, afin de le sauver de leur joug.
Miku Hinasaki
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[FIC] Raccoon Death [Terminée] Empty Re: [FIC] Raccoon Death [Terminée]

Message  Heather Mason Dim 12 Juil - 11:08

Violence Policière

Minnesota; Montagnes Arklay

Une Pontiac G8 bleue foncée roule sur une route boisée mal entretenue de cette chaîne montagneuse, où très peu de véhicules y circulent en général, hormis peut être le pick-up d'une famille de cannibales, mais le manque flagrant de piège pour faire éclater les pneus enlève immédiatement cette possibilité de la liste.
En revanche, il est clair que c'est le bon endroit pour installer une planque et c'est ce que ceux que nous allons suivre ont fait, à la manière de la CIA quand ils veulent faire des choses pas très catholiques. Evidemment cela rien à voir avec quelque chose de sexuel, mais plutôt par des pratiques plutôt interdites par les Conventions de Genève, où à moins d'avoir la chance qu'un randonneur ou un garde forestier passe dans le coin, personne ne t'entendra crier.
Luke Cooker n'est pas con, il le sait très bien.
Assis de façon serrée sur la banquette arrière, il imagine déjà ce qui va bien pouvoir lui arriver là bas, et surtout comment il pourrait réussir à se tirer vivant, ce qui est une tache ardue digne des meilleurs films de torture porn. Par contre si on est dans ce cas là, autant qu'il trouve le moyen de suicider puisque de toute façon il ne reverra jamais la ville de son vivant.
Tous les regards de ces traîtres des STARS, obsédés par une vengeance aveugle qui n'a aucun sens puisque le seul qui aurait mérité cette haine est déjà mort il y a quatre ans de ça, ne le lâchent pas. Faut croire qu'il y a toujours ce besoin essentiel de jeter la faute sur quelqu'un, et quand le vrai coupable est hors d'atteinte d'une quelconque manière, choisissons quelqu'un d'autre et en l’occurrence la victime pour ce qui est de notre unique survivant.
Ce dernier est actuellement plongé dans ses pensées que nous allons espionner car cela fait longtemps qu'on ne l'a pas fait, et il est toujours intéressant d'avoir le point de vue du mec au centre de l'histoire sur celle ci.

Impossible de voir une issue !
J'en ai marre !
Qu'est ce qu'ils ont tous à vouloir ma mort !?
Je n'ai rien demandé !
Tous les fautifs sont morts !
Boby en premier lieu !
Et puis ceux qui l'ont poussé au meurtre, ainsi qu'au suicide de Daisy !
Je l'aimais bien !
Je n'aurais jamais voulu ça !
Bordel...
Plus j'y pense maintenant, plus je me dis que George, Lenny, Mary, et ce connard de Tom ont mérité leur sort.
Surtout ce dernier.
Chier dans un gâteau d’anniversaire...
Il y en a vraiment qui sont immondes.
Je vais commencer à penser comme toi Shadia.
Que l 'humanité mériterait de disparaître.
Dû moins une partie assez consistante d'elle.
Car il y en a quand même qui méritent de vivre.
Ed et Emma n'auraient pas dû mourir.
Je partage ce sentiment avec toi Mike.
Ils étaient vraiment cool ces deux là.
Ils ont même essayé de conforter Daisy pendant que moi je faisais du rien.
Inutile, c'est vraiment ce qui me caractérise.
Je ne sers vraiment à rien.
Léa de son côté avait réprimandé sauvagement les farceurs.
Tu aurais fait pareil Shadia.
Peace je veux dire.
Je me suis pas encore habitué à notre nouvelle relation.
Après...
Si tu avais été là à l'époque, tu aurais sûrement planté Tom au passage avec le premier ustensile à porté de main.
Enfin bon...
On ne peut pas changer cette soirée.
Elle restera encore et toujours un éternel cauchemar.
J'ai perdu Léa.
Je risque de te perdre toi.
Je...


Michael : Pourquoi t'es pas mort comme tous les autres ce soir là ?

Cette question sûrement rhétorique sort le héros de sa bulle mental pour se recentrer sur le réel.
Ce qui me permet au passage de vous décrire plus en détails les quatre membres de l'unité d'élite de la NRPD ici présents, y compris celui qui vient de parler et qui a un regard aussi noir que celui qu'une Saryna Coleen à l'accoutumé. Cela doit être marrant si ils se font un duel d'yeux comme ça, mais évitons de partir là dessus, car la situation actuelle est loin d'être comique.
Nous avons donc :

N°1 - Lana Zorick, une femme blonde platine de 61 ans dont les rides cachent énormément d'histoire, et qui n'a été fragilisé par le temps qui est passé depuis sa jeunesse disparue. Sans problème, elle peut encore maîtriser un homme d'1m90 assez musclé avec les forces de ses bras et une certaine souplesse du corps qui beaucoup de son âge lui envient.
N°2 - Brenda Melow, une meuf de 37 ans qui n'a sans aucune doute pas la langue dans sa poche, parlant souvent pour ne rien dire, et qui n'est jamais envoyé dans les missions impliquant un minimum de discrétion. Par contre pour ce qui est de bourriner avec des guns, là on a affaire à une professionnelle qui sert de tank à cette équipe d'élite, ou dû moins ce qui l'en reste.
N°3 - Michael Voorhees qui est le plus jeune de la bande, ayant rejoint cette unité au même que Rebecca Chambers il y a 20 ans de cela, et ayant depuis atteint les 21 ans. Au niveau du tempérament, il est déjà plus proche d'un Chris Redfield, à s'emporter devant sa hiérarchie dés qu'il a l'occasion, et s'étant ainsi attiser déjà les foudres de ses chefs, à l'instar de celle qui est de nos jours amnésique.
N°4 - Nicton Iceti, au contraire, est le plus vieux du lot, et aurait déjà dû partir en retraite depuis un bon moment sauf qu'il a joué sur le fait qu'il était la forme malgré ses 69 ans, ce qui a convaincu le Commissaire Belfèss de le garder dans les effectifs. Ce Caporal-chef aux cheveux et sel et poivre est un petit vieux adorable, qui est aimé de tous les membres des STARS, même des plus antipathiques.
Leur présentation plus détaillée étant faites, le prisonnier innocent peut enfin tenter de prendre sa propre défense face à ces juges qui ont décidé d'être son bourreau, tout en jouant les sourds afin de ne pas pouvoir se remettre en question.


L'échange qui va suivre ne servira probablement à rien, mais c'est bien d'essayer quand même.

Luke : Je me suis souvent posé la question. Cela aurait sûrement évité les meurtres de cette année. Mais en même temps... Shadia aurait toujours seule, livrée à elle, sans personne à qui se confier.

Michael : J'en ai rien à foutre de ta copine la tarée !

Nicton : Calme toi Michael.

Michael : Je ne peux pas me calmer ! Sans ce connard et ses potes, ma Emma serait toujours là !   Tu peux comprendre ce que ça fait de perdre celle qu'on aime plus que tout au monde !?

Luke : Oui, je le comprends.

Michael : Ah vraiment !?

Lana : Il sortait avec la fille du connard de commissaire. Elle est sur la liste des victimes de Bobby. Tous ceux qui étaient là à l'époque le savent. Toi même tu devrais le savoir.

Brenda : Tu peux lui reprocher des trucs, mais pas ça.

Michael : Oh fermez là ! 

Brenda : Oh hé !  Ta gueule toi même ! Si tu commences comme ça, je peux toujours me casser et rentrer chez moi ! J'ai mon petit gars qui m'attend pour me sauter dessus quand je rentrerai !

Michael : Si tu veux te barrer retrouver ton clébard, tu peux ! Rien ne t'y empêche ! 

Brenda : Faisons comme ça ! 

Nicton : Michael, excuse toi auprès de Brenda.

Brenda : Non pas la peine. Tu peux me déposer là. Je vais faire un peu de randonner dans les bois, ça me calmera.

Lana : C'est con que j'ai vraiment envie de voir ce type souffrir, sinon je serrais venue avec toi.

Les relations s'enveniment entre le vengeur obsessionnel et ses camarades qui ont accepté de vendre leur âmes en se prêtant à son jeu afin de punir un lycéen qui voulait juste avoir une vie normal et qui est obligé de subir le courroux de tant de personnes qui ont décidé qu'il devait être le mouton noir du troupeau.
Pauvre Luke...
La grosse berline américaine finit par ralentir sous ce chaud soleil d'été, afin de se mettre sur le bord de ce chemin où elle a dû mal à manœuvrer correctement, pour que la fille de caractère puisse quitte la douce température convenable où elle était blottie jusqu'à présent. Si cela lui permet d'être loin de ce gros con qui a réussi à la dissuader de se défouler sur l'autre souffre douleur, alors elle est la plus heureuse dans ce monde, et ça ne lui dérange pas de cramer tout en partant se promener en montagne en contrepartie.
Sans même attendre que le véhicule soit à l'arrêt, en en sort sans aucun au revoir, juste le claquement de la portière qui vient accompagner son départ.
Immédiatement après, la voiture accélère un petit coup dans le but de disparaître au plus vite de la vue de Brenda, prenant un virage à gauche qui la fait passer derrière les arbres, ne laissant que le son du moteur d'audible jusqu'à que lui aussi finisse par se réduire progressivement pour au final se taire.
Les voilà partis.
Livrée à elle même, l'officier Melow a besoin de se défouler afin de faire passer sa colère, sachant qu'elle n'a pas pu coller un pain à ce connard de Michael, même si l'envie était prenante. À la place, elle prend le premier Pin qui lui vient sous la main afin de lui faire voir rouge, de quoi terrifier ses amis Bouleaux Jaunes et Frênes Noirs tout autour qui préfèrent rester silencieux pour ne pas subir le même sort.
Quelques patates plus tard, la voilà apaisée, mais cela à coûter ses phalanges dont coule à présent un mystérieux liquide rougeâtre qui tâche les feuilles mortes au sol, et emmerde les fourmis au passage.
La furieuse femme souffle un bon coup tout en essayant tout ça sur son uniforme de travail assez sombre pour que ce sang ne se voit pas trop, puis elle essaye de ne pas penser à la douleur que sa mauvaise humeur lui a entraîné, et en profite pour jeter un œil aux alentours, histoire de repérer où elle se trouve exactement en se basant sur les précédentes fois où elle a visité la région avec ses amies durant les vacances.
Déjà, elle remarque que la terre qu'elle foule des bottes n'est pas droit et est plutôt en pente, signifiant qu'elle se trouve bien dans la partie montagneuse de cette immense forêt tempérée décidue et mixte, donc pas loin de leur place spéciale. Ce qui veut dire que la Tour de ZombRadio ne doit pas être loin d'ici, comme elle est censée se situer à 3 miles de l'endroit où ils se dirigeaient, bien qu'elle n'ait aucune idée d'où elle se positionne exactement par rapport à ce dit endroit.
L'autre option, la plus sûre, est de simplement faire demi tour jusqu'à revenir en terrain bien plus connue.
Choix qu'elle décide de faire après mûre réflexion, n'ayant pas envie de déambuler dans cette jungle sordide pendant des heures, en attendant de se faire bouffer par une quelconque créature des mythes locaux qui serait censée vivre là dedans.
Umbrella a énormément aidé à contribuer à ce folklore assez récent.
Pas d'autre solution que de faire trente bornes à pieds, de quoi perdre du poids, mais ça reste toujours mieux que de rester aux côtés de monsieur le grincheux revanchard.
Brenda entonne un pas pressé sur ce chemin truffé de cailloux qui aiment bien vous prendre en traître en se glissant dans vos chaussure pour bien vous faire mal dés que vous poser le plante au sol, quand leur gros spécimen ne vous tord littéralement pas la cheville sans préavis.
Ne rigolez pas, c'est déjà arrivé à un certain Maxime Moulin en voulant jouer au foot avec l'un d'entre eux lors d'une classe verte quand il avait à peine onze ans.
Con un jour, con toujours.
Ne nous perdons pas en suivant le mauvais personnage, car du côté de la STARS solitaire, elle n'a pas fait quelques mètres qu'elle entend le bruit caractéristique d'une bagnole en marche se diriger vers elle.
Étant donné que celui ci provient de devant elle, il ne s'agit pas de ses compagnons qui reviennent vers elle pour s'excuser et l'implorer de revenir car sans elle ils ne sont rien.
Il ne faut pas bien longtemps avant qu'elle aperçoit un SUV noir aux vitres très fortement teintées se diriger vers elle à faible allure, ce qui est conseillé pour éviter de s'encastrer dans un arbre.
Notre habituée de la randonnée lève son pouce en direction de la voiture pour que celle celle ci s'arrête et la prenne en stop, abandonnant déjà l'idée d'une petite promenade de santé. Ceci marche à la perfection puisque l'engin motorisé s'arrête à son niveau, avec la personne au volant dont je vais taire le sexe pour une raison que vous le sentez venir si vous au moins quelques neurones qui fonctionnent correctement.
Brenda quand à elle, elle ne se doute de rien car même si c'est assez rare, ce n'est pas si exceptionnel que ça d'avoir des gens qui empruntent ces petites routes au cœur de la Forêt Arklay. D'autant plus que l'automobile ici présente est tout terrain, ce qui est pratique, malgré sa taille, pour arpenter les environs.
En pénétrant au sein du véhicule où il fait chaud à crever à cause d'un souci au niveau de la climatisation, la trentenaire est accueillie par un petite morceau de folk interprété par Bert Jansch, un chanteur écossais très peu connu qui a toutefois eu une longue période active.
La trentenaire a beau être assez bourrue, elle demeure néanmoins capable de faire preuve d'une certaine politesse.

Brenda : Merci de vous être arrêté pour me prendre. Est ce que vous pourriez me ramener en ville s'il vous plaît ? Je peux vous payer l'aller retour en essence si besoin.

Cet accord semble convenir à l'âme charitable qui se trouve en face d'elle.
Si seulement elle savait dans quel guêpier elle vient de mettre le pied.
En haut dans le ciel, un couple de cygnes trompettes survole la zone en faisant clairement savoir leur présence de manière sonore, tout en battant des ailes au Nord Est, et ils finissent par survoler une drôle de cabane perdu dans les bois qui semble attendre un groupe cliché de jeunes victimes conne pour qu'elles se fassent trucider une par une par le mal tapis dans l'ombre.
Ceux qui ont fait du latin à l'école seront protégés, et auront enfin trouver une utilité à pratiquer cette langue morte.
Devant cette habitation plutôt bien entretenue a lieu un affrontement plutôt étonnant entre plusieurs petites mouettes rieuses avec leur capuchons noirs de racailles, et un gros goéland argenté américain qui défend son territoire avec un patriotisme digne des plus grands films de propagande de la guerre froide.
Les coups de becs s'enchaînent sans qu'il y ait un vainqueur désigné d'office.
Une menace de derrière minute finit par rapidement interrompre le combat, rendant nul tous vos paris, en attendant qu'une revanche se fasse un jour. 
Il s'agit d'une énorme tâche bleue sur roues qui les a fait décoller, avec à son bord des passagers que l'on connait déjà. Moins nombreux qu'auparavant, et dans ce genre de scénario, le nombre a tendance a descendre crescendo jusqu'à qu'il n'y en reste plus qu'un pour raconter l'histoire.
En général c'est l'archétype de la vierge qui s'en tire, alors on se demande à qui ça correspond sur les quatre.
Luke observe à travers la vitre ces êtres de la forêt qui sont toujours silencieux, mais qui peuvent se révéler menaçant sous certaines conditions, et même la douce Blanche Neige en a fait les frais. 
Méfiez vous des arbres violeurs, ils se croient tout permis en sortant l'excuse de leur origine.
L'automobile coupe son monteur à quelques mètres de la maison rustique, puis son chauffeur retire les clés pour les mettre dans sa poche avant de jeter un regard à un Michael bouillonnant de rage à ses côtés, puis de mater de le rétroviseur la source de toute cette amertume, ainsi que Lana qui est blasé de tout ce n'importe quoi qui frappe la région après plusieurs mois de calme sans incident depuis la venue d'un vaisseau de pirates de l'espace.
Le massacre des soldats de UNIT dans la Cathédrale ne compte pas pour elle.
Le vieillard soupire, et s'adresse ensuite à celui qui mérite un peu de tisane pour se calmer les nerfs.

Nicton : Lana, tu prépares le matériel dans la cabane. Michael, viens avec moi, il faut qu'on parle.

Lana : Fais pas de conneries Mike.

Le concerné grince des dents mais ne répond pas, préférant hocher de la tête pour approuver l'ordre de son supérieur qu'il respecte.
Tout ce beau monde quitte leur véhicule en laissant l'otage à l'intérieur, avec la femme restante qui se rend dans la petite cabane pour préparer le terrain, alors le jeune et son aîné se posent sur le capot de la bagnole pour discuter un petit coup comme des adultes.

Nicton : Cette nuit, cela fera pile poil quatre ans qu'elle nous a quitté. La pauvre Emma. Son sourire réconfort, et les échanges humoristiques avec son frère nous manque.

Michael : Pourquoi tu me dis tout ça ? 

Nicton : J'essaye de te convaincre depuis plusieurs jours que c'est une mauvaise idée cette vengeance aveugle, mais c'est tombé dans l'oreille d'un sourd. Tu as même réussi à faire rejoindre Brenda et Lana à ta cause, pour au final les traiter comme des moins que rien.

Michael : C'est juste que... Cette douleur.... Elle ne veut pas partir. Cela me rend furieux.

Nicton : Je sais que c'est dur de vivre avec de telles blessures, et qu'elles ne cicatriseront sûrement jamais. Tu dois surmonter ça. Comme quand j'ai dû faire face au deuil de ma petite Charline, emportée par ces êtres venus d'ailleurs. Cela n'a pas été facile...

Michael : Tu avais fait un infarctus à cause de ça.

Nicton : Oui. Cela a été aussi dur pour mon cœur. Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, sachant qu'une vive émotion peut signifier ma mort.

Michael : Je suis toujours que Belfèss est accepté que tu n'ailles pas en retraite.

Nicton : Il ne pouvait pas prendre le risque de se mettre à dos encore plus de monde dans notre service.

Michael : Je ne sais pas si j'y arriverai.

Nicton : Tu y arriveras. Mais il y a deux choses à ne pas faire pour y parvenir. Mettre fin à ses jours. Et se laisser emporter par sa colère. Les deux conduisent à un décès imitant. Toi, tu es en train de suivre la seconde voie.

Michael : Ce n'est pas pareil. Il mérite ce qu'il lui arrive.

Nicton : Pour quelle raison ? 

Michael : Je ne ne vois pas pourquoi Emma est morte et pas lui. Il aurait dû crever avec les autres.

Nicton : Aucun de ces jeunes n'auraient dû mourir ce soir là. Tout est parti d'une farce cruelle, et de la victime de celle ci qui n'a pas pu surmonter cette terrible épreuve. Son petit ami a cédé à la colère et s'est mis à tuer tous ceux qui étaient présents quand le drame initial à eu lieu. Peu importe si ils ont soutenu la pauvre Daisy ou si ils étaient ses bourreaux. Et tu sais très bien où Luke se situait.

Michael : Je... Je ne suis pas comme Bobby.

Nicton : Tu es en train de devenir comme lui, et comme son successeur qui a décidé de continuer son combat. Alors laisse cette rancœur de côté avant de faire quelque chose que tu regretteras toute ta vie.

Michael : Je refusais de voir les choses sous cet angle. Mais... Tu as raison.

Nicton : En vérité, tu as plus de point commun avec Luke qu'avec Bobby. Tu aurais même dû être présent à cet anniversaire.

Michael : Je m'entendais bien avec lui en plus. Je crois que j'ai tout gâché.

Nicton, Non. Tu es passé à deux doigts de tout gâcher. Mais j'ai réussi à t'empêcher de franchir la ligne rouge. À présent,  vous allez pouvoir vous rabibocher, et il pourrait t'aider à passer le cap, et à peut être trouver quelqu'un pour combler le vide qu'on a imposé à ton cœur.

Michael : Peut être... Mais pour les gars du FBI avec qui on a passé un accord ? Ils ont toujours sa copine.

Nicton : Ils ne s'en sortirons pas. J'ai fait en sorte que ça soit le cas. Même si on tombera nous aussi au passage. Après tout on a jamais été des enfants de cœur. Cet endroit le témoigne.

Dit il en faisant un signe de la main vers ce qui est le tombeau de nombreux criminels au dessus des lois ont fini leur jour, car il faut bien la police reprenne du poil de la bête, surtout maintenant que Naru n'est plus là pour nettoyer les crottes, et que le Punisher ne peut pas être partout à la fois alors qu'il fait le tour du globe pour varier les plaisirs.
D'autant plus que le bordel ne fait que grandir alors que la haine anti-flic se propage, et atteindra un niveau encore plus important l'année suivante.
Dans tous les cas, cette conversation a soulagé le geek sur la banquette arrière de Pontiac.

Heureusement que tu as un chef en or.
Tout le monde reverra de quelqu'un comme ça comme mentor pour le guider.
Un papy génial.
Moi qui croyait t'avoir perdu Mike depuis ce jour là.
On va peut être pouvoir enfin et réinviter à la maison.
Et je pourrais te présenter Shadia.
Peace.
J'ai dû mal à m'y habituer, elle qui déteste qu'on l'appelle comme ça en temps normal.
Maintenant j'ai le privilège de pouvoir le faire sans que ça l'enrage.
J'espère que Mulder et Scully ne lui font pas trop la vie dur.
Je pense qu'elle s'en tirera.
elle est bien plus forte que moi.
Enfin...
J'ai juste hâte que tout ça soit fini et qu'on puisse profiter d'un dîner tous en semble à la maison.
Autour des crêpes de maman.
Les meilleures.
Avec les blagues de papa.
Mais bon...
Il faut d'abord se débarrasser de lui.
Ce salopard qui me tourmente.
Car il continuera à s'en prendre à mes proches tant qu'il sera capable de le faire.
Faut pas que j'oublie ce que Shad...
Peace a dit.
Ils seraient au moins d'eux, et Macy en fait partie.
J'aimerais pourvoir la convaincre, comme avec Mike, qu'elle fait fausse route.
Cependant je ne sais pas si c'est encore faisable.
Contrairement à Mike, elle déjà franchi la ligne rouge depuis la nuit dernière.
Encore plus depuis qu'elle s'en est prise à Brad.
Pourquoi as tu touché à mon frère ?
Parce qu'il est blanc ?
J'ai peur que ça la réponse qu'elle me sortira quand je lui demanderai.
Si j'ai l'occasion de le faire.
Avant tu n'étais pas comme ça.
Pourquoi as tu viré aussi extrême dans cette lutte contre le racisme au point d'en devenir toi même une ?
Cette société n'a vraiment pas bougé depuis que Lincoln a aboli l'esclavage.
Les Blancs et les Noirs se crêpent toujours le chignon pour une couleur de peau, à traiter l'autre comme un esclave qui doit baiser ses pieds.
Certains de nos présidents n'ont pas aidé avec ça.
Comme Obama, trop cool pour être vrai, qui a intensité la discrimination de façon "positive".
Résultat les Blancs et les Asiatiques sont moins acceptés que le reste.
Notre présidente actuelle aimerait bien inverser la vapeur.
Si le congrès et les gouverneurs en avaient quelque chose à foutre.
Toi, tu contribues à que ce vicieux rouage continue de tourner.
Et tu ne t'en rends même pas compte...
Macy...
Tu n'étais pas comme ça quand on joué à Mario ensemble à l'époque.
Toi en Mario et moi en Luigi.
On faisait une sacrée paire quand même.
Ouais....
J'aimerai tellement revenir à cette époque, en faisant venir Peace avec moi.
Si seulement elle et Léa avaient pu se rencontrer cela aurait...


Michael : Désolé Luke.

Encore une fois perdu sur la lune, c'est une voix profondément chagrinée qui le ramène à la dure réalité où son ami qu’il croyait perdu est en train de de s’excuser auprès de lui en détourner un peu des yeux avant de finalement prendre le courage de regarder les iris de celui qu’il a connu grâce à Emma et avait qui il s’entendait bien autrefois.
Cette sincérité est accompagnée d’une main tendue afin de l’aider à sortir de cette prison mobile où il ne voulait pas être ne premier lieu.

Luke : Je suis content de te retrouver Mike.

Luke ponctue d’un sourire amicale tout en acceptant cette main tendue.
Une fois dehors notre protagoniste peut profiter de l'air pur de la forêt qui les encercle, ainsi que de découvrir la faune qui y vit, comme les abeilles et papillons typiques du coin qui volent tout autour de lui, ou encore les piaillements des Colibris à Gorge Rubis qui sont planqués en hauteur sur les arbres à la gauche du jeune Cooker et à la droite de Michael.
Cette paix enfin installée va pouvoir enfin changer les priorités pour les faire repasser sur des choses plus sérieuses.

Luke : Il faut que je te le dise. Je pense qu'il n'y a pas qu'une seule personne qui commet les meurtres actuels, et que l'une d'elles est Macy.

Michael : Je devrais être étonné, mais je ne le suis pas.

Luke : Comment ça ?

Michael : Vu la haine qui transpire d'elle et qui est pire que celle que j'ai pu éprouver à ton égard, le fait qu'elle passe à l'acte n'est pas surprenant. Surtout que son casier est loin d'être vierge.

Luke : Elle m'a déjà dit qu'elle a eu des soucies avec la police, mais j'ai jamais pus savoir de quoi il en retournait exactement.

Michael : Délit de fuite, refus d'obtempéré, menace de mort, carjacking, agression...

Luke : Ah oui quand même...

Michael : Par chance elle n'a commis aucun acte bioterrorisme sinon elle aurait été dans le collimateur des STARS.

Luke : Elle est tombée bien bas. J'espère pouvoir la raisonner.

Michael : Je ne sais pas si tu le pourras. Tu n'as pas réussi avec moi. Et je ne pense pas que Nicton arrivera à faire quelque chose sur ce coup là. Après, tu peux quand même essayer.

Luke : Il faut juste savoir où elle se cache à l'heure actuelle.

Michael : Pas ici en tout cas. Personne ne connait cet endroit à part nous STARS et notre défunt commissaire qu'on aimait pas.

Luke : On serait donc en sécurité ici ?

Cette question rhétorique semble agréable à l'écoute, mais serrait trop beau pour être vraie.

Nicton : Lana, je pense que le matériel ne servira pas aujourd'hui.

Quelque chose cloche avec la femme d'un certain âge qui vient de refaire son apparition après s'être éclipsé dans la cabane comme il lui avait été demandé. Sa tête dépasse de l'encadrement de la porte avec quelques caractéristiques qui sont de mauvais augure, comme la bouche grande ouverte, les iris tirant vers le haut, et le fait qu'elle ne dise absolument rien, tout en donnant l'impression de ne plus respirer non plus.
Le membre des STARS qui s'est racheté est le premier à prendre conscience de la gravité de la situation.

Michael : Putain ! Ces enculeurs de mamans sont là !

De son holster il en tire un magnifique Taurus Model 431 calibré en .44 Special qu'il pointe vers l’entrée de l'habitude avec des réflexe qui montrent qu'il a bien toute sa place dans ce corps d'élite. Dans le même temps, il se met devant son ancien ennemi redevenu ami, et fait signe à un Nicton horrifié de reculer après que ce dernier ait réalisé que l'un de ses petits enfants spirituels s'était fait brutalement tuer hors champ.
Quand le corps se révèle entièrement, en glissant sur le sol, en découvre que la dépouille est tenue à deux mains avec l'arme du crime par un grand Ghostface qui n'a pas froid aux yeux de se mettre à découvert comme ça. Il a tué sa victime avec un tisonnier qui traînait par là, et avec un peu de force il a réussi  à l'embrocher à l'arrière du crane, transperçant son cerveau, avant de la soulever pour présente cette jolie prise aux autres.
Michael est dégoutté de comment ce fumier s'amuser avec le cadavre de sa collègue, et tente de la venger en ouvrant le feu sur l'énergumène masqué qui lâche alors la macchabée pour se réfugier à l’intérieur, évitant les cinq tirs dans sa direction.
Sans perdre de temps, le tireur éjecte les douilles vides et en met de nouvelle pour se préparer à la prochaine salve quand elle viendra.
Or, il n'avait pas prévenu que la menace pouvait aussi provenir d'ailleurs, et une fois son appareil chargé et près à tirer, le craquement d'une branche à sa gauche l'alerte sur un danger à venir.
Sauf qu'il est déjà trop tard.
Une ombre surgit des buissons environnant sous le regard ébahit de Luke qui n'a même pas le temps d'avertir son protecteur de l'attaque sournoise que celle ci a lieu, avec un coup net porté à la nuque du pauvre policier qui sent quelque chose de froid s'y enfoncer subitement sans qu'il puisse rien y faire.
Cette cane tirée d'un vieux film d'horreur des années 80 est un outil sacrément mortel, avec la lame pointue au bout du manche et l'une des côtés de la poignet qui est assez bien aiguisée comme nous pouvons justement le voir là. Vue que celle ci est enfoncée à la moitié du cou de l'homme qui se sent partie, impuissant face à des ennemies qui ont été plus malin qu'eux, en anticipant leurs mouvements avec l'aide des informations qu'ils avaient pu recueillir durant leurs exactions.
Le petit Ghostface qui tient la pioche improvisée dans sa main, tire de toutes ses forces pour retirer le bazar, laissant s'échapper un geyser de sang qui vient se répandre un peu partout, afin de finir ce qu'il a commencé en enchaîné quelques autres coups placés au même endroit jusqu'à ce que la tête soit ôté de son support et parte rouler jusque sous la bagnole.
Le dernier S.T.A.R.S. encore debout est tétanisé sur place, incapable de faire quoique ce soit, alors que les fantômes sont de sortis et viennent s'approcher de lui car c'est son tour. S'en est trop pour son petit cœur fragile qui avait déjà mal supporter la perte de sa petite Charline, et qui finalement décidé d'abandonner la lutte, lui causant une vive douleur à la poitrine, qui le force à se la tenir en grimaçant.
Les tueurs sont sans voix face à ce spectacle, car leur prochaine victime est en train de crever toute seule sans qu'ils n'aient rien besoin de faire, gâchant un peu le plaisir du jeu.
Nicton finit au sol et ne tarde à perdre connaissance sans personne pour lui faire les gestes qu'il faut faire lors d'une crise comme celle ci, ce qui signifie qu'il en s'en relèvera pas cette fois ci.
Il ne reste donc plus qu'une personne qui n'a pas été terrassé par les vils bandits.

Je ne peux pas les combattre.
Si les STARS ne peuvent pas, comment je pourrais !?
Je dois fuir !
Fuir pour l'instant !


N'écoutant que ses jambes, il fait un demi tour illico et emprunte la route d'où la voiture provenait, aussi vite que son corps peu habitué à la course rapide lui permet. Tout ça étant observé avec un certain malin plaisir par les deux figures masquées qui ne le prennent pas en chasse de suite.
La plus courte sur patte prend la parole, avec la voix de qui traverse l'un d'eux pour parvenir à nos oreilles attentives.

Macy : Je m'occupe de lui. Arrange notre mise en scène le temps que je revienne. Ce sera le clou du spectacle.

La face de fantôme se tourne vers sa semblable pour l'embrasser, créant un contact entre deux latex.

Macy : Je t'aime.

Impossible de savoir quoi ressentir exactement face à cette scène aussi glauque que sincère pour l'amour qui s'en dégage, entre ces partenaires du crime.
Reste plus qu'à voir si ils connaîtront le même destin que Bonnie et Clyde.
Heather Mason
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