[FIC] Resident Evil Troubled Swamps [Terminée]

Kl̂wy : C'est bien ma grande, tu as mérité une petite gâterie.

Elle sort un bon rose en forme de cœur de sa poche et la lance à la stars en manque.
Cette dernière l'attrape avec la bouche en plein vol et puis croque dans le petit susucre qui contient en fait tout autre chose.

Ning : J'aurais tout vu...

Tembi : Reculez, il y a quelque chose derrière ce drap.

Sans attendre une directive de son supérieur, elle tire sur la morceau blanc de plastique de façon acharnée sans même savoir si il y a bien quelque chose derrière, et si c'est le cas elle a intérêt pour elle à être imperméable aux cartouches de calibre 12. La guerrière accentue son action en criant de noms inapproprié pour les enfants, jusqu'à finir à court de munitions dans son chargeur, laissant juste un tas de douilles par terre et de la fumée sortir du canon.
Heureusement, l'arme n'a pas encore surchauffée.

Ning : Je rigole si c'était juste un ouvrier travaillant tardivement ou un agent de sécurité alerté par une intrusion.

Tembi : Ils ne m'auront pas ces fumiers, ils ne m'auront plus jamais.

Orange : Calme toi Tembi, ils sont partis.

Tembi : Je crois en effet... Saloperies de Blancs.

Kl̂wy : Tu les a bien eu pour le coup Rambo, ils sont retournés dans leur jungles à eux, les studios deux pièces.

Tembi : Tu n'es pas comme eux Orange, ne t'en fais pas.

Orange : Je le sais.

Níng : Tarée...

Orange : Vérifions prudemment ce qu'il y a derrière.

Sara : J'y vais !

L'autre folle saute sur l'obstacle, la dégageant de ses accroches, disparaissant en dessous et révélant ce qu'il y a derrière, à savoir un homme assis sur une chaise en fer. Celui ci à les mains attachées dans le dos avec des cordes accouplées à du scotch pour s'assurer qu'il ne s'enfuit pas, par contre il n'a aucun bâillon, ce qui est logique mais on y reviendra très vite.
Le pauvre gars est criblé de balles dans tout le corps, or il bouge encore, par une raison assez simple à énoncé.
Il n'est ni vivant, ni mort, mais les deux à la fois, il s'agit de ce que l'on pourrait appeler un Zombie.
Celui ci est habillé à la manière d'un soldat de l'Union Army durant la Guerre de Sécession, avec étrangement son uniforme dans un très sale état, ayant carrément de la boue séchée et des algues mortes dessus. Sa peau visible démontre un corps avec les os visible, anorexique, mais aucune signe de détérioration lié à la décomposition, rendant confus si ce cadavre est récent ou vieux. Le contour de ses yeux est assombri, et ceux ci sont d'un blanc jaune lumineux inhabituel qui fait un peu projecteur. Dernier détail, sa bouche béante dont on ne voit que la langue et rien d'autre à l'intérieur, avec de la bave s'écoulant pour répugner les simples mortels.
Les six personnages du BSAA sont un peu perdus face à une créature qu'ils ont déjà vu sous plusieurs formes, mais jamais celle ci.
Un nouveau virus est il en jeu ?
Peu importe, la férue d'internet en profite pour partager ce moment sur l'un de ses réseaux sociaux, à savoir Twitter, en se prenant en photo lors d'un selfie devant le rejeton de l'Enfer. La photo est prise et partagée dans le monde entier, plaisant à ses fans encore présents pour elle malgré sa carrière foutue.
La description au dessus de l'image est celle ci :


Ce manque de préoccupation sérieuse dans cette nouveauté afflige la critiqueuse en herbe.

Níng : Que quelqu'un lui coupe sa connexion internet.

Orange : Ce doit être notre cadeau.

Kl̂wy : Il doit y avoir une blague que je n'ai pas compris.

Sara : Hé, c'est quoi qu'il y ait écrit sur la pancarte au dos de la chaise !?

Intrigué, le Capitaine fait le petit tour pour rejoindre la barjot afin de jeter un œil à cette fameuse pancarte.
En anglais, il y est écrit la phrase suivante :


Quel sens ont ces mots ?
En quoi ceci est un cadeau ?
Il va falloir s'y pencher avant de se jeter à l'aveuglette sur la suite.
Cependant, un élément à attiré l'attention d'Orange, et c'est le fait que Tembi ait touché le macchabée dans la tête avec des éclats de ses cartouches, sans pour autant le tuer, malgré un trou bien visible sur son front. Raté de peu et est ce que cette nouvelle sorte d'infecté est plus résistant que ses prédécesseurs ?
Aucune nouvelle info ne pourra venir à eux comme ça.
Il faudra laisser ce travail aux gars en blouse blanche.

Orange : Dưa, tu peux contacter le QG et leur informer de notre découverte ? Dưa ?

Sara : Le papillon s'est envolé !

Disparue.
Pourtant elle était encore là il y a une minute, à fond sur l'écran de son portable.
Le protecteur de cette famille particulière sent qu'elle est en danger et veut vite la retrouver avant que le pire n'arrive.
Sera t-il assez rapide ?

---

L'autre groupe a fait sa progression aussi de son côté, en restant très prudent sans ses mouvements pour ne pas lâcher sa garde juste quand l'ennemi qui rode se décidé à attaquer. Le seul imprévu qu'il y ait eu, ce fut les coups de feux qui retentirent dans un autre recoin du chantier, et qu'ils ont facilement deviné à qui ils appartenaient.
Ce n'est guère la première fois que ça arrive à Tembi.
Son PTST refait surface par moment depuis qu'elle est rentrée de guerre en ayant du sang sur les mains, comprenant des personnes de son propre camp.
Les craquages se sont cependant plus rares depuis qu'elle les a rejoint.
Aujourd'hui, cela faisait trois semaines qu'elle n'en avait plus eu.

Budō : Je la consolerai après la mission pour veiller à ce qu'elle aille bien.

Güzeel : Tu es vraiment utile à notre famille toi.

Namu : Tu es toujours là pour nous.

Budō : Je ne veux pas vous perdre.

Namu : C'est gentil.

Le romantisme est dans l'air, comme si souvent quand ça concerne le geek peu émotif en public, peu importe laquelle des membres féminines parle à lui, même Níng.
Lí fait halte en faisant s'arrêter Razu en priorité puis les autres, car elle a entendu une faible respiration troublée avant de voir l'une des bâches couverte de sang depuis l'autre côté.
Il y a quelqu'un, blessé, pour une raison inconnue.
La taïwanaise prend les devants en retirant ce qui obstrue leur vue afin de pouvoir découvrir ce qui se cache derrière, et le résultat n'est pas là pour leur plaire. Un individu vêtu d'une combinaison noire est étendue au sol, baignant dans sa propre hémoglobine, son masque à gaz éclaté à ses côtés, ayant répandu ses débris de verre rouges un peu partout et laissant deux grands troues au niveau des yeux.
Ce doit très certainement être un membre de Shén Yā, car tout comme Red Umbrella, ils sont connus pour porter ce type de tenue de combat. Il doit même être celui qui a allumé la fusée de détresse avant de finalement se faire charcuter par un assaillant inconnu.
Le type n'a sûrement plus beaucoup de temps à vivre au vu de l'intensité des dégâts qui lui ont été infligés, il faut donc profiter de sa présence encore par mi nous pour glaner le plus d'information que possible. Voilà pourquoi Güzeel se met à son chevet, sans vraiment prétention de prendre soin de lui.
Il ravale sa salive péniblement en la voyant faire ça, puis tenter de dire quelque chose en premier.

Homme : Elle rentre... dans votre tête...

Güzeel : Qu'est ce que vous dites ?

Homme : Elle vous fait... Voir des choses... qui vous troublent...

Güzeel : Qui ?

Homme : Cette gamine fantôme...

Güzeel : Les Fantômes n'existent pas.

Homme : Elle m'a forcé... Ce sera pareil... pour vous...

Güzeel : Vous vous êtes fait ça ?

Homme : Vous... allez... crever...

Ce dernier avertissement avant le trépas ne semble pas vraiment avoir l'effet escompté sur la trentenaire qui le regarde de façon perplexe cracher de son dernier sang, pour ensuite révulser sur le sol, finissant par rendre son dernier souffle.
En jetant un brève examen sur ce qu'il tient dans la main droite, cachée par son corps, il s'agit d'un couteau sanglant de sa propre possession qu'il utilisé pour se trancher différentes parties de sa personne pour répandre du rouge partout.
La Fraise se relève alors en examinant l'arme du crime.
Deux hypothèses lui viennent alors à l'esprit.

Güzeel : Soit il est complètement taré, soit il a absurdément raison. Vous en pensez quoi.

Budō : Je ne sais pas.

Namu vote pour la proposition une.
Razu et Lí pour la deux.
Laquelle est la plus vraisemblable ?
Un élément de réponse finit par débarquer de façon très surprenante.

Sagwa : C'est horrible... Dưa... Elle s'est jetée dans le vide...

Un frisson parcoure l'échine de tous les membres de l'équipe ayant entendu ça.
Leur pilote parle très peu, et quand elle le fait, c'est par nécessité.
Ce n'est donc pas une blague de mauvais goût.
Les laissant dans l'incompréhension totale.
Pourquoi aurait elle fait ça ?
Pour l'instant, ils ne peuvent que subir cette triste nouvelle, sans pouvoir y trouver un sens.

Namu : Je peux t'aider Budō si tu le veux bien ?

Budō : Bien sûr.

Kl̂wy : J'espère avoir l'autorisation de fumer là bas.

Orange : Moi, Lí, Razu et Tembi, nous irons voir le Shérif du Comté afin d'en apprendre le plus que possible sur les légendes locales afin d'être paré à toute éventualité.

Tembi : Merci de me tenir éloigner de la jungle Capitaine.

Razu : Tu es prête Lí à apprendre tout plein d'histoire en ma compagnie ?

Lí : Tant que je suis à tes côtés, je serai toujours la plus heureuse du monde.

Tembi : Vous formez un beau couple toutes les deux, je tenais juste à le dire.

Orange : Et Níng, Sagwa et Sara, vous irez avec Chris sur les coordonnées de la base de la Shén Yā transmises par Blue Umbrella.

Níng : Il y a intérêt que ce que l'on dit sur toi et tes compétence si incroyables qu'elles ont pu vaincre Albert Wesker soient vrais.

Chris : Elles sont vraies.

Níng : Bien, comme ça tu pourras essayer de nous éviter de tous y crever.

Sara : Youpie !

Orange : Soyez toutes prudentes, je be veux pas perdre une autre personne lors de cette mission.

Güzeel : Nous prendrons chacun soi des autres.

Chris : Je veillerai sur eux.

Razu : Une petite citation pour nous porter bonheur ?

Orange : Hé bien comme le dirait que j’admire beaucoup, "Citer quelqu’un est davantage un acte d’humilité que de vanité".

Kl̂wy : On sent l'inspiration que tu avais à nous la sortir celle là !

Orange : Mince, je me suis fait griller.

Cette petite bourde comique détend un peu l'ambiance pesante à bord du moyen de transport, donnant une pointe de réconfort dans un monde de plus en plus cruel et injuste. Une lueur d'espoir dans une étendue d'eau trouble où les tourments nagent à vive allure, sans perdre ne serait ce une miette de leur courte espérance de vie.
Cela réjouit la pilote aux commandes qui est vraiment contente d'être avec elles, même si elle ne peut pas l'afficher en public.

Sagwa : Je crois en vous.

Cette gaieté doit être profiter telle qu'elle est avant de disparaître, selon les conseils de ce cher Friedrich Nietzsche.
Des heures sombres attendent l’Équipe Juliett car là où ils vont, personne ne les entendra crier.

Kl̂wy : Ils disent que les deux ont permis de mettre en avant une forme de terrorisme à l'international en ayant eu lieu sur le sol américain.

Güzeel :Je ne suis pas tout à fait d'accord, Raccoon City a en effet fait découvrir le bioterrorisme avec les exactions d'Umbrella, mais l'affaire a été quand même bien étouffé, et les survivants de l'incident ont dû attendre des années de voir leur bonnes actions payer. En plus contrairement au 11 Septembre où des images et vidéos du drame ont pu circuler sur tous les médias de l'époque, ce n'est pas le cas l'autre petite ville du midwest où personne à l'extérieur ne savait ce qui se passer réellement là bas.

Namu : Il aura fallu attendre le discours de la Présidente Orenji d'il y a un an pour que la vrai version de l'histoire sorte au grand jour, officiellement.

Kl̂wy : Alors ce serait quoi selon toi l'incident bioterroriste qui ressemblerait le plus à la tragédie de New York ?

Güzeel : Je dirais l'épidémie de 2005 ayant touchés les villes de Rochester et Saint Cloud dans le Minnesota.

Budō : Je suis d'accord avec toi.

Güzeel : Avant cet évènement en particulier, beaucoup de personnes doutaient encore des armes bio-organiques,e et des zombies, car la seule attaque a avoir été filmé était celle de Veltro à Terragrigia, et elle avait deux inconvénients. Il n'y avait que des Hunters et les images filmées étaient de piètre qualité car provenant de survivants, vu que la presse n'avait pas pu rentrer dans la ville bloquée par la FBC à l'époque.

Budō : Mes parents croyaient que c'était un coup monté.

Güzeel : Mais là pour le coup, les journalistes étaient au cœur de l'incident quand il a eu lieu, comme le Secrétaire d'État des États-Unis était dans la ville à ce moment là pour y tenir justement un discours concernant Raccoon City. Pour la première fois, tout le monde a pu voir à travers son écran des innocents se faire dévorer vivants par des créatures semblant humaines mais avides de chair.

Budō : Cette fois ci, mes parents ne m'ont laissé approcher de la télé, pareil pour ma sœur.

Güzeel : Cela s'est reproduit ensuite, plus tard cette année, à l’aéroport d'HarvardVille.

Kl̂wy : C'est vrai qu'il y a eu un avant et un après Rochester comme il y a eu un avant et un après Raccoon City ou 11 Septembre, vous avez raison. Aussi sur le fait que cette attentat de Curtis Miller et WillPharma a plus en commun avec l'attentat d'Al-Qaïda que la merde noire découlé des actions d'Umbrella.

Namu : Pourquoi est ce que l'on parle de ça déjà ?

Kl̂wy : Car je sens qu'il y aura un avant et un après Redmoon Island.

Güzeel : Ah moins que tu ne fasses venir une équipe de télévision ou un vlogueur d'internet, je ne crois pas.

Kl̂wy : C'est une idée à envisager.

Emmylou : V's'êtes marrant vous toutes en faites !

Ce n'est qu'à cet instant précis que les soldats en pleine conversation se rendent compte que ça fait un petit moment que la propriétaire des lieux est revenu avec de fraiches canettes de Coca Cola dans ses mains fermes. Un moment de gêne intense de créé brièvement avant d'être directement tué dans l’œuf par par celle qui peut vous sortir de n'importe quelle situation dépressive.

Kl̂wy : Merci de votre part, allons boire un bon coup !

Sans attendre midi à quatorze heures, elle chope l'un des sodas pour le boire cul sec, bien que ça soit clairement moins bon que de l'alcool mais on fait avec ce que l'on a. Ses collègues prennent alors chacun leur tour leur canette attitré pour la descendre à vitesse bien plus modérée, tout en prenant place sur les différents endroits où s'asseoir, en même temps que l'aimable jeune femme qui est avec elles.
Un long dialogue, parsemé de courtes descriptions narratives, se lance alors.

Emmylou : V'savez, v'n'êtes pas l'premiers à v'nir ici pour essayer d'résoudre l'mystère derrière les disparitions qu'ont repris sur l'île. La police locale, les féds, des soldats en bérets rouges, et même hier d'gars avec d'étranges masques à gaz sont passés à la maison comme vous v's'êtes là aujourd'hui. Aucun d'entr'eux n'est revenu.

Kl̂wy : Ce doit être les types de Blue Umbrella qui n'ont plus donné signes de nouvelle.

Güzeel : Est ce qu'ils vous ont parlé de la Shén Yā Pharmaceutical ?

Emmylou : Ouais un peu. C'sont des terroristes et ils auraient une base planquée dans l'coin ?

Güzeel : Oui, c'est bien ça en résumé.

Budō : Nous pensons qu'ils ont un lien avec ces disparitions, bien que nous ne savons pas encore comment.

Güzeel : De nombreux détails nous échappent, malheureusement.

Kl̂wy : Du style fantômes et zombies pas d'origine viral, ce qui dépasseraient nos compétences.

Güzeel : Cela peut paraître fou à entendre.

Emmylou : Pas tant qu'ça, d'nombreuses légendes parcourent c't'endroit et ma famille, alors j'y crois, et je n'peux qu'comprendre que tout l'monde s'soit barré ici.

Güzeel : Avez vous vu vous personnellement des choses étranges ces derniers temps ?

Budō : Les activités des terroristes ?

Kl̂wy : Ou une fillette fantomatique en kimono japonais ?

Emmylou : Ça là exactement !

Cette levée de voix a fait sursauter la coréenne aux cheveux rouges, surprise de cette puissance attaque orale.

Kl̂wy : J'ai bon ?

Emmylou : Certains d'mes domestiques m'en ont parlé peu avant d'quitter la baraque, et moi même j'suis sûr d'l'avoir aperçu par la f'nêtre là, s'tenant près d'l'arbre solitaire d'vant l'quel v's'êtes passé pour v'nir ici. J'me suis frottée les yeux, ne les croyant pas, et puis d'un coup, elle avait disparu !

Kl̂wy : Voyons les côtes positifs, maintenant on est sûr qu'on va confronter à un méchant fantôme, et donc on pourra tenter de se préparer en conséquence.

Budō : Vous avez vu des zombies aussi ?

Emmylou : Pas d'zombies, et pas d'types louches, just'la gamine.

Namu : Sur le tableau, qui est ce ?

Emmylou : J'comprends pas ces signes, elle dit quoi ?

Budō : Elle vous demande quelle est la personne se trouvant sur le tableau là haut.

Il pointe du doigt la peinture affichée à l'endroit précisée auparavant, dont les yeux n'ont pas encore bougé pour scruter attentivement les visiteurs de cette bâtisse. Malgré les nombreuses ressemblances, nous ne sommes ni dans un film, ni d'en un épisode de Scooby-Doo

Emmylou : C'mon arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand père ! Jackson Brown, l'premier membre d'ma famille à avoir foulé l'pied sur c'te terre et avoir r'pris c'manoir.

Kl̂wy : Vous ne seriez pas une lointaine cousine à James Brown ?

Emmylou : Du tout !

Güzeel : Sans vouloir offenser la mémoire du défunt, il n'a pas la mine la plus sympathique du monde.

Emmylou : Pas d'soucie ! J'vous comprends, on raconte qu'son visage suffisait à éloigner les pillards et qu'les rares fous osant s'aventurer sur l'île disparaissaient mystérieusement. En mêm'temps, ils ont appris qu'il n'fallait pas déranger un vampire.

Budō : Un vampire ? Et vous l'êtes aussi alors ?

Emmylou : Bien sûr, regardez !

Elle ouvre grand sa gueule en mettant en avant ses canines très prononcés qu'elle possède et qu'ils n'avaient pas été remarqué jusque là puisque sa bouche béante est déjà assez surprenante en soi pour camoufler cet autre détail. Après, reste à voir si vous la croyez ou si vous mettez en doute ses propos.
Namu rit nerveusement face à ce détail qui la met en proie au doute, alors que leur sous chef tente de calmer directement la situation en détournement simplement et efficacement la conversation vers un autre point pas encore souligné et qui pourtant avait mentionné plus tôt.

Güzeel : Et sinon, tu ne voulais pas poser une question en particulier Kl̂wy ?

Kl̂wy : Ah oui c'est vrai ! Est ce que je pourrais vous prendre quelques piments pour la route s'il vous plaît ?

Emmylou : Prenez en autant q'v'voulez, mais sachez juste que...

Pour le coup, la voix de la péquenaude baisse un peu, alors que ses yeux perdent de leur vivacité pour laisser place à une profonde crainte qui interloque les autres interlocutrices. Son tour, son rire devient nerveux, bien que plus audible que pour la sourde, et pour la première fois, elle ne semble pas prendre la situation à la légère.

Emmylou : J'v'conseille d'repartir d'où vous v'nez, j'en ai marre d'être la dernière personne qu'des belles bouilles comme vous voient avant d'aller périr dans l'marais. J'aimerais pouvoir vous r'voir à l'av'nir.

Cette confession est sacrément touchant, il est vrai que ce qu'il vit quotidiennement ne doit pas facile.
Toutes ces nouvelles rencontres éphémères dont on sait que rien ne pourra en ressortir doivent peser sur la conscience et la faire déprimer assez souvent. Une douce main habile vient poser ses doigts sur l'épaule couverte de la blonde à couette, pour tenter de la rassurer avec une phrase pleine d'assurance.

Güzeel : Nous devons absolument y aller, pour veiller à ce que la perte d'une précieuse amie ne soit pas vaine, mais....

La lueur dans les iris de celle qui parle suffit à hypnotiser celle à qui ces mots sont destinés.

Güzeel : Je vous jure que nous reviendrons ici même pour déguster ce piment en votre compagnie.

L'éloquence de l'ingénieure du groupe éblouit la vue d'Emmylou qui lui saute alors dessus pour lui faire une accolade qui surprend plus d'un, y compris celle qui le subit, ne s'attendant pas à ce que ça marche aussi bien. Il faut dire que pour le coup, elle a pris exemple sur les sages paroles qui pouvaient lui sortir sa sœur quand elle était triste.
Meri sera fière d'elle quand elle apprendra cet exploit.

Shüen : En vérité, c'est logique, j'incarne très bien son visage mais pas son arrière boutique. En tout cas, je tiens à vous remercier de prendre part à ce projet qui me tient à cœur. Avec votre aide, je pourrais à nouveau retrouver ma petite sœur.

A son tour de verser de vrais larmes, authentiques, alors que l'image diabolique que l'on aurait pu se forger de lui a été détruite en un chapitre.

Reste à savoir ce qui a pu mal tourner par la suite, bien que vous ai déjà donné de nombreux éléments de réponses.



Le morceau le plus important avait bien été détaillé, le reste ne sera qu'effleuré pour laisser de la marge à de possibles autres flash-back.
Nous reprenons enfin dans le temps présent où l'étoile dans le ciel a fini sa journée et s'apprête à rentrer à la maison, laissant une teinte rougeâtre s'imposer au sein de la zone alors que sa remplaçante s'élève de son côté avec cette couleur que l'on ne lui connait que sur cette île ou des animés de vampires.
Le Kamov Ka-60 Kasatka de l'Equipe Juliett n'a pas bougé de son emplacement, bien que sa pilote soit aux abonnées absentes, de même que pour Chris Redfield. Aussi l'appareil a été saboté de la même façon que l'équipement de Blue Umbrella situé tout autour, tout ça pendant que tout le monde avait le dos tournait, ce qui fait que personne ne pourra l'emprunter pour de repartir d'ici car Güzeel a bien été clair sur le fait qu'il était foutu et qu'il faudrait une tonne de pièces de rechange pour espérer qu'il refonctionne un jour, ce qu'ils n’ont pas en leur possession.
Si ils avaient eu des inventaires plus grands, ils auraient peut être pu faire quelque chose.
Cependant tous ceux qui ont déjà joué à Baldur's Gate que même avec six inventaires de bonnes tailles, c'est chaud et il faut souvent aller revendre au marchand du coin, sauf qu'il n'y en a aucun dans les parages et ils n'auront pas la même chance qu'un Leon à en trouver un dans un coin paumé comme celui ci.
Ils réfléchiront à cela un peu plus tard, d'abord il faut trouver les deux disparus et écouter ce que la seule survivante des méchants bioterroristes a à leur dire. Tout ça est en cours d’exécution, avec un sous groupe qui est parti dans la forêt environnante pour voir si ils ne se seraient pas égarer par là tout en faisant gaffe à l'esprit qui pourrait leur envoyer un sort de confusion si ils n'y prennent pas garde.
Afin d'en savoir plus à ce sujet, le reste de l'escouade est restée sur place pour apprendre ce que vous venez d'apprendre sur la venue de la Docteur Hermosospies dans cette aventure à l'autre bout du globe et qui a tourné mal comme d'habitude. C'est toujours comme ça avec les entreprises pharmaceutiques dans cet univers, ça aurait étonnant qu'il y ait une exception à la règle.
Ce qui a été dit pour l'instant engrange différentes émotions pour les sept soldats sur place.
Orange est attentive aux moindres détails pour les stocker dans sa mémoire te réfléchira dessus plus tard.
Namu surveille plutôt les alentour qu'elle n'observe les lèvres de celle qui parle pour comprendre ses propos.
Razu tient ses deux mains serrées l'une contre l'autre, bouleversée par tout ce qu'elle apprend de son histoire.
Lí est méfiante et se demande ce que la personne aurait à gagner de leur dévoiler tout ça au lieu de se taire.
Níng est préoccupée par quelque chose et ne suit plus vraiment la conversation.
Budō a remarqué cela et alterne d'un regard neutre son amie plus celle qui s'exprime.
Loubard observe les réaction de ceux qui sont mis au fait des évènements afin de s'assurer que tout se passe bien.
Le récit n'est pas fini et prend juste une courte pause pour que Karla puisse reprendre son souffle après avoir balancé telle une fusée le flash-back, et comme je l'ai dit la suite, moins détaillées, sera rapportée en dialogue afin de ne pas trop rallonger la sauce au point d'entre foutre partout.
Reprenons donc...

Karla : Pendant trois ans, j'ai travaillé sur le Projet Saiko, nommée du prénom de sa sœur afin de concevoir le virus que personnellement appelé Virus Magique pour ne pas faire trop compliqué. Et celui ci a vu le jour en Mai 2017, soit un an et quatre mois après que j'ai rejoint l'équipe ici.

Budō : Vous avez réussi il y a deux ans de cela et personne n'en a jamais entendu parlé ?

Karla : C'est parce que Monsieur Yaho l'a expérimenté et le résultat quoi que réussi n'a pas pu satisfaire ses attentes.

Loubard : Il a pu enfin utilisé de la magie mais il n'a jamais pu passer le niveau de débutant.

Karla : Il nous a demandé de voir pour une version améliorée du virus qui lui permettrait de renforcer la puissance magique en lui pendant que de son côté il continuerait à la pratiquer pour voir si il dépassait ce dont il était capable, ce qui ne fut malheureusement pas le coup.

Loubard : Puis vient le moment où tout a basculé.

Karla : La mort de Gao des mains de l'Agent Kennedy a coïncidé à quelques jours près avec notre mise au point d'une version augmentée du Virus M comme voulu par notre Directeur qui s'est alors empressé de plier bagage pour nous rejoindre ici avec son escorte personnel ainsi que d'autres personnes fidèles à la chef de la Main.

Orange : Chris nous avait parlé de ça, Rodrigo lui avait dit en balançant cette planque.

Karla : Rodrigo n'était pas vraiment fidèle aux idées de Gao ou de Yaho et il n'est pas étonnant qu'il nous ait trahi de la sorte.

Loubard : Dommage que la BSAA n'ait pas pu le descendre ce salaud.

Karla : En tout cas, Monsieur Yaho a enfin pu obtenir ce qu'il souhaitait, de grands pouvoirs de sorcellerie qu'il a orienté vers les Magies Noires et Blanches en vue de ressusciter sa sœur. Tout ce qu'il a pu faire en revanche, ce n'est que faire apparaître son esprit dans notre dimension, avec des effets négatives.

Razu : Lesquels.

Karla : Une obsession pour protéger son grand frère et aussi une envie de vengeance insatiable qui l'a poussé à tuer tous ceux qui pénétraient sans autorisation ici ou qui représentaient une menace pour eux deux.

Budō : Et pourquoi Shüen n'a rien fait pour l'en empêcher ?

Karla : Il ne veut pas risquer de la perdre à nouveau, et puis...

Loubard : Il considère Redmoon Island un peu comme sa propriété, un peu comme les colons européens jadis.

Karla : Il veut d'un coin où il pourra vivre en paix avec Saiko sans jamais n'être embêté par personne.

Razu : Je le comprends, le pauvre.

Karla : Il s'est créé une cabane au nord de l'île où il s'est retranché depuis quelques mois pour essayer de maitriser un sortilège capable de réellement la ramener à la vie. Pour le moment, tout ce qu'il sait faire c'est créer une armée de cadavre ambulant avec l'âme des défunts de cette île, pour l'utiliser afin d'aider la défense du territoire avec sa sœur.

Orange : Le zombie qu'on a vu à Fukuoka était l'un d'entre eux.

Loubard : Cela explique aussi les nombreuses disparitions depuis la fin de l'année dernière.

Karla : Maintenant nous allons en venir à ce qui fait qu'il ne reste plus que moi ici.

Razu : Shüen vous a t-il trahi ?

Karla : Pas du tout, Monsieur Yaho n'est pas comme ça.

Razu : Alors qui ?

Karla : Je ne sais pas.

Loubard : Vous avez entendu parler des légendes qui entourent ce lieu ?

Razu : Oui, ça concerne un célèbre pirate française.avec son trésor caché sur l'île.

Orange : Ainsi que des sortes de Chats-garous qui auraient vécu jadis dans ces marais.

Budō : Et la famille de vampires dont Emmylou est la descendante.

Karla : Deux créatures, l'une moitié homme moitié chat et l’autre moitié homme moitié loup, nous ont attaqué en pleine nuit il y a une semaine de cela et ils ont réussi à tuer tout le monde dans le centre, exceptée moi qui ait réussi à me tirer à temps pour courir des kilomètres dans la boue afin d'atteindre Monsieur Yaho de la situation. Ils m'a averti de ne pas remettre les pieds là bas pour l'instant car ce serait signer ma mort, et il m'a hébergé en affirmant s'approcher de son but final, pouvoir enfin être réunie physiquement avec celle qui a laissé un vide dans son corps.

Razu : J'ai de la sympathie pour lui, ça n'a pas dû être facile.

Karla : Cette nuit, il a appris que Rodrigo avait révélé l'existence de la base au BSAA et que Blue Umbrella allait intervenir en premier, il m'a alors ordonné de me rendre là bas pour récupérer le plus de données possible et d'effacer le reste pour revenir à la cabane.

Loubard : Cela n'a pas marché, nous sommes arrivé plus tôt que prévu et nous avons pu la capturer à peine elle a posé le pied ici.

Karla : Il avait prévu ce coup là et a envoyé son armée des morts pour éliminer tout le monde, sauf moi/

Loubard : Si j'ai survécu, c'est grâce à elle.

Karla : Je me suis rendu compte qu'il allait trop loin et qu'il fallait le résonner, mais malheureusement que n'ai pu sauver qu'une seule personne, bien que j'aurais voulu en faire plus.

Budō : C'est déjà beaucoup ce que vous avez fait.

Razu : Et Saiko, a t-elle participé à cette attaque ?

Karla : Non, la troupe de Blue Umbrella était trop importante pour elle.

Orange : Comment ça ?

Karla : Saiko n'est pas surpuissante, elle peut seulement attaquer un individu à la fois, c'est sa faiblesse.

Orange : Comment est ce qu'elle s'en prend à ses victimes ?

Níng : En vous faisant voir ce que vous aimeriez changer le plus parmi vos plus mauvais souvenirs pour qu'ils en deviennent des bons, afin de mieux vous piéger.

Cette réponse, personne ne l'avait senti venir, surtout pas de cette personne là que tout le monde regard.
La blonde chinoise sert des poings tout en regardant le sol, l'air perdu, comme si elle déconnectait du monde.

Karla : C'est exact, mais... Comment le savez vous ?

Orange : Níng ?

Níng : Dưa me l'a dit.

Loubard : Qui !?

Aucune réponse à cette question, juste un visage désespéré qui se relève avec des yeux fous, trahissant un profond chagrin qui s'est nourri de son essence depuis moins d'un jour pour grandir et grandir jusqu'à devenir tellement énorme qu'il a explosé.
Sa peau transpire l'affliction et la douleur mélangées pour ne donner un mélange infâme lui pourrissant la vie.
Tout ce qui peut sortir de sa gorge, plus douce qu'à l'habituel, c'est une interrogatoire.
Juste un unique mot.

Níng : Pourquoi ?

L'incompréhension est son seul confort, alors que la distance qui al sépare de ses camarades semble s’agrandir à chaque seconde qui passe, tandis que la barrière qui les empêche de communiquer convenablement se renforce à vue d’œil. La rebelle passe un très mauvais moment, qui pourrait très vite dérapé si rien n'est fait pour la calme rapidement.
Le ton monte ensuite, avec pour débuter un rire nerveux, et puis une information livrée à voix haute.

Níng : Son fantôme m'a parlé ! Je n'y ai pas cru une seule seconde et voilà le résultat !

Ses mains se lèvent pour accompagner ses paroles, dans des mouvements désordonnés.
Les regards se concertent, préoccupés, en espérant pouvoir se mettre d'accord sur quoi faire pour elle.
De l'eau finit par sortir de sous ses yeux, pouvoir couler le longs des joues, avec une sacré densité.
Les tambours résonnent au lointain, soutenus par des guitares saturées, pour exprimer cette folie ambiante.

Níng : Pourquoi est ce que je suis la seule à qui sa mort semble faire quelque chose !? Vous autres, ça sembler vous  émouvoir à peine, c'est plutôt de la joie que je vois ! Vous vous vous amusez en faisant du shopping l'air innocent comme si rien ne s'était passé ! Pourquoi !? Pourquoi est ce à moi que cela fait de l'effet !? Pourquoi est ce moi qu'elle a choisi d'adresser son message !? Je n'étais rien pour elle ! Je... Je... Je ne suis plus rien sans elle ! Sans nos chamailleries quotidiennes ! Je vous hais tous... !

Alors que la foudre se déchaine de sa bouche, un paratonnerre parvient s'approcher assez pour la recouvrir entièrement et éviter que d'autres décharges de frappe les simples mortels présents en ce lieu maudit. L'éclair bipède écarquille les yeux quand elle reconnait ce visage qui la serre contre son corps isolant, permettant au temps de se calmer un peu, pour espérer quelques éclaircis.
Les mots les plus chauds et vibrant qu'elle puisse entendre traversent alors le creux de son oreille.

Budō : Il faut continuer à vivre. Si on laisse ce deuil nous détruire, ça voudra dire que sa mort aura tout fait foirer, et son âme sera triste là où elle se trouve. Si nous voulons vraiment faire quelque chose pour elle, c'est écouter le message qu’elle t'a transmis et empêcher qu'il y ait d'autres victimes de cette fille fantomatique.

Níng : Pourquoi... Moi ?

Budō : Vous étiez plus proche que ce que tu aurais voulu le croire. Tu étais le Ying, elle était le Yang.

Níng : Budō...

Deux autres personnes aux intentions bienveillantes viennent accompagner cette accolade qui ne ramènera surement pas la défunte mais permet de faire senti moins seule celle pour qui la perte a été le plus dur. Le moment dure suffisamment longtemps pour rassurer un peu, bien que cette réaction de colère excessive aura beaucoup affecté la tête de cette famille qui aurait dû le voir venir.
Heureusement que le cœur de celle ci, lui, a pu agir quand il le fallait, car de son côté il l'avait pu l'anticiper en partie.

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La recherche des portés disparus n'est pas fructueuse pour l'instant, ce qui n'est pas là pour apaiser la tension existante.
Güzeel Zgenii est parti en avant pour s'assurer que Sara Atsee ne s'évapore pas elle aussi dans la nature, puisque comme à sa mauvaise habitude, elle est parti toute seule sans qu'on ne lui en donne l'ordre, prenant son rôle d'éclaireur un peu trop à cœur. Au final, une nouvelle division s'est encore faite, et l'autre duo isolé est composé de Tembi Kai, prête à tirer sur la moindre tache blanche qui passerait par là avec son gros fusil, et de Kl̂wy, qui fait de son mieux pour mettre de l'humour dans une situation qui en a bien besoin.
Pas sûr cependant que le choix de conversation soit vraiment approprié.

Kl̂wy : Tu sais, Puella Magi Madoka Magica m'aura appris un truc...

Tembi : Je n'en reviens pas que tu ais réussi à dire à sans te planter.

Kl̂wy : Moi aussi ! Comme je disais, cet animé m'aura appris qu'il faut toujours garder l'espoir même quand la situation semble désespérée;

Tembi : La fin de cette série m'a foutu le cafard.

Kl̂wy : Tu devrais voir le troisième film, il vaut le coup.

Tembi : Non merci.

Kl̂wy : Hé regarde ça là bas !

Tembi : Un gros trou dans le sol.

Elle m'ôte les mots de la bouche, puisqu'en effet à à peine quelques mètres devant elles se trouve une énorme fosse dans le sol, surement un piège servant à capturer un animal de grande taille, sans qu'on ne sache lequel. Aucune espèce d'ours n'est connue pour habiter ici aux dernières nouvelles.
En s'approchant surement mais lentement de cette immense trappe autrement recouverte de feuillage pour passer inaperçue, elles découvrent, horrifiées, que quelqu'un est tombé dedans et pas n'importe qui. Sagwa repose à présent sur une pique qui lui traverse le torse, avec la pointe bien visible ressortant de son dos. Voilà donc qui résout le mystère de sa disparition, bien qu'il est encore inconnu pour elles de savoir comment elle a fait pour se retrouver là.
Elles pourront prochainement mettre un nom dessus, à savoir celui de Saiko.
Les deux femmes donnent peu cher de la peau du Capitaine Redfield, qui doit avoir péri lui aussi, malgré ses nombreuses années d'expériences qui rendraient jaloux n'importe qui avec un minimum d'ego.
Alors qu'elles tentent de se remettre de leur découverte, la mongole revient en trainant dans ses pattes la mauvaise élève punie pour avoir échappé à l'autorité de la prof, sans savoir ce dans quoi elle débarque.

Güzeel : Il faudra que je dise à Orange qu'il vaut mieux se rendre au Manoir des Browns pour cette nuit comme c'était le dernier ferry qu'ils ont pris pour venir jusqu'ici. Sinon vous avez pu trouver quelqu'un de votre côté ?

Constatant le manque de réaction de leur part, elle décide aussi de jeter un œil dans la cavité, pour le même douloureux constat qui la paralyse elle aussi. D'abord elles ont perdu Dưa et à présent c'est au tour de leur pilote préférée de périr sans pouvoir rien y faire. Surtout qu'elles auraient aimé pouvoir enfin mieux la connaître avant qu'une telle chose n'arrive.
Ce décès va encore une fois frappé le morale de cette famille particulière, déjà que Níng est en train de craquer.
Qui va la rejoindre ?
Qui seront les prochaines ?

Níng : Si c'est tout ce qu'il y a de "bon" chez eux, alors on a pas la même définition de bon".

Émile : Si tu n'es pas contente, tu n'as qu'à aller le buter toute seule sans notre aide.

La chose à ne pas dire vient d'être dite, ce qui renverse le plateau de jeu d'une façon qu'on imagine même pas.
Sentant que le débat était clôturé dés le départ, la résistante ne se laisse pas faire et sait ce qu'il faut faire dans ce genre de situation, à savoir faire les choses soi même, bien que sans soutien c'est plutôt perdu d'avance, un peu comme si Robespierre avait essayé de prendre tout seul la Bastille.
Par chance, une minorité du groupe se met de son côté, en particulier notre raciste préférée, Tembi Kai, qui se lève dés l'instant où elle comprend que la rebelle chinoise va se barrer, afin de la suivre jusqu'à la sortie, sans un mot ou un regard adressé au reste de ses compagnons, juste sa conviction personnelle qu'elle suit sans réfléchir.
Un connard doit se prendre une balle et se sera celui dont ne fait qu'entendre le nom depuis le début de la mésaventure sans jamais le voir.
Evidemment, Billy Bob finit par suivre en crachant le la matière caoutchouteuse dans sa bouche dans un pot d'une plante exotique, tout en se tournant vers son patron pour lui dire quelque chose du regard, du style "Désolé, mais j'ai envie de baiser moi" ou un truc du genre.
Vous voyez où je veux en venir.
Comptez pas sur moi pour l'illustrer, je ne m'appelle pas Bigard.
Ne comprenant pas grand chose à la situation, puisqu'elle est un peu dans son monde, mais sachant qu'elle adore son amie la jaune, Sara sautille jusqu'à la sortie, tel un lapin à qui on aurait filé un peu trop de coke et de caféine. Un mélange que je ne conseille à personne, et surtout pas aux cardiaques, sauf si vous voulez faire une dernière soirée d'enfer avant de passer l'after au cercueil.
Pour finir, ce sont Budō et Karla se lèvent des endroits où ils sont respectivement assis car tous les deux veulent accompagner la médecin afin de veiller à ce que elle connaisse pas le même sort que Namu. L'un parce qu'il y tient beaucoup à elle, tout en ayant un passif que le fait être super protecteur de sa famille, et l'autre parce qu'elle veut revoir son patron comme il était avant, ayant l'espoir qu'un dénouement plutôt heureux finisse par arriver.
Bien évidemment, ils font savoir aux autres leur attentions avant de partir.

Budō : Je vais veiller sur

Razu : Fais gaffe à toi Budō.

Budō : Merci Razu.

Güzeel : De nous toutes, tu es celui qui a le plus de chance de la raisonner.

Jean : Ce n'est pas risquer d'y aller pour vous ?

Karla : Je serai en bonne compagnie, et en parlant de raisonner. Je suis celle qui peut ramener Monsieur Yaho à la raison.

Jean : Faites très attention.

Karla : Merci, à vous aussi.

Steve : On essaye d'être rapide pour organiser le plan de notre côté, afin de vous rejoindre au plus vite.

Emmylou : J'vais r'chercher du soda.

L'hôte de maison s'absente un instant pour retourner à la cuisine pour à nouveau le service à faire, tandis que les dernières personnes à quitter cette demeure s'aventurent dans cette jungle au cœur du bayou où ils rattrapent non sans mal les quatre éclaireurs partis avant eux.
Ce qui suivra ne sera clairement pas une partie de plaisir, et tout se jouera au Nord-Ouest de leur position.