[FIC] Anciens Combattants [Terminée]

Depuis le mariage que je vous avais narré l'autre fois, il n'y avait plus eu de visites dans cette paisible demeure perdue dans la campagne française où Armand Dodgera aime passer son temps car c'est le berceau de son enfance donc il y est très attaché. 
Pour l'occasion il a décidé de faire de venir des invités habituels de son entourage comme déjà plusieurs fois cette année là, plus un petit nouveau pour l'occasion. En effet, Stive People sera aussi de la partie.
La raison précise de ce choix est en revanche inconnu.
Les vétérans présents à cette amicale réunion sont au nombre de quatre que vous vous décrire dés maintenant :
1) Antoine Sneheacheate, qui est originaire de l'actuel Cambodge et qui faisait parti des forces indochinoises combattant du côté des français durant la Guerre d'Indochine. Il fut l'un des heureux chanceux, si on peut dire ça comme ça, avoir pu être libéré d'un camp de rééducation puis expatrié vers la métropole française pour ensuite y vivre avec sa famille. Il affiche un très fort dévouement pour ce pays qui a pu le sauver jadis, pouvant aller à l'excès.
2) Jean Abnaleahira, un ancien harki qui a pu être rapatrié en France et éviter ainsi le massacre qu'a connu les siens en terre d'Algérie, l'ancienne contrée où il vivait et où il est désormais considéré en traitre, ce qui lui fait la belle jambe. Il est affligé que ses petits enfants se réclament plus algériens que français, après ce que les leurs leur ont fait, avec le Front de Libération Nationale, et broie du noir en ce moment.
3) Eugène Bonlimare, un ancien légionnaire du 2ème régiment étranger de parachutistes et a participé à la Guerre du Liban en participant à l'extraction de Yasser Arafat afin de lui éviter les mort des mains des forces israéliennes. Il y aura reçu quelques médailles, bien que ce qu'il a vu là bas l'a marqué profondément et fait parti des souvenirs qui reviennent le hanter la nuit alors qu'il essaye de dormir.
4) Laura Passavant, une caporal de l'armée de terre qui a été pris dans plusieurs conflits modernes, principalement en Afrique, où elle aura fini par vivre un terrible fléau qui s'est enfui en elle de façon violente par le grande porte. Ce traumatisme l'à obligé à côtoyer un groupe de soutien pour les victimes de viol, histoire de faire passer la pilule.
Tous sont assis au bar construit dans le salon de la baraque où tout à un tas d'alcool variés en prix et en puissance sont à disposition des convives qui ont déjà choisi leur breuvage. Une Jenlain Ambrée pour le premier, une Meteor Noël pour le second, une Licorne Noël pour le troisième et un Pinot-noir d'Alsace pour la quatrième
Le plus jeune de lot, lui, n'a choisi qu'un simple Pepsi, une vraie tradition familiale chez lui.
Quand à l'hôte de la soirée, il s'est pris personnellement un Jean-Marc XO de sa petite réserve cachée et il est bien content de faire découvrir ces saveurs à ceux qu'il accueille chez lui. Vous remarquerez que la grand majorité de ce qui a été pris venait d'une région précise de ce pays, et c'est normal puisqu'il en a acheté beaucoup dernièrement alors qu'il était de passage à Strasbourg.
Le liquide coule à flot, sous les complaintes des vieillards qui se rappellent d'un monde meilleur qui n'a pas duré longtemps et est en train de disparaître pour laisser place à une dystopie sanguinaire. Sentiment que partage la jeunette qui les rejoint dans l'enfilage des verres.

Antoine : La laïcité va me manquer.

Jean : Tout part en vrille. D'un côté les pays islamiques voient de mouvements contestataires voir le jour pour permettre une meilleure liberté et mêmes droits pour tous. De l'autre côté là France devient l'ombre d'elle même avec le Salafisme qui se répand parmi les musulmans et tous les autres couchent avec eux. Résultat j'ai plus l'impression d'être au bled qu'autre chose, et même dans mon pays natal à l'époque, ça faisait moins islamisé.

Eugène : Ce monde va mal et les Abbés Pierre se font rares.

Laura : La vieillesse est un fruit dans sa maturité.

Les litres s'enchainent jusqu'à ce que la tristesse et la mélancolie laissent place à la joie et l'euphorie.
Autant dire que la suite de la conversation va voler haut, alors que l'un d'entre eux se demande ce qu'il fout là.

Antoine : Hé oh, je vous ai raconté la fois où j'ai combattu le fameux Cochon d'Indochine !?

Autres : NNNOOOOONNNN !!!???

Il s'apprête ainsi à raconter une histoire qui risque de rester graver dans vos mémoires.



J'étais en compagnie de mon meilleur ami, Charles de Gaulle.
On avait décidé de terrasser la vilaine bêbête qui vivait sur ce site archéologique. 
Pour se faire on s'est armé d'une fourche et d'un lance flamme.
Mais n'était donc pas la surprise quand nous avons débarquer de découvrir que nul autre que René Coty était en train de chevauche la terrible créature.
Ce traître l'avait dompté pour tous nous tuer !
Le Cochon d'Indochine nous alors hurler à plein poumon, ce fut un rugissement féroce, mais pas assez féroce pour nous arrêter.
Fier de représenter notre pays, nous avons foncer à deux sur eux sans relâche.
Charles l'a contourné afin d'être face à ces deux belles tranches de poire pour ensuite y planter son arme entre celles ci, l'enfourchant complètement.
Avec la seule force de son charisme, il a soulevé le corps encore vivant de l'animal pour la foutre sur un barbecue géant où je me suis charger de faire flamber ce qui allait devenir notre repas du soir.
La viande était bien tendre !
Dommage que c'était le seul de son espèce, je ne pourrais jamais vous le faire goûter.
Pour ce qui est de son maître, ce salaud a réussi à se tirer avant de finir rôti lui aussi.
Le cannibalisme aurait fait un peu de bien.
La légende dit qu'il arpenterait encore la jungle cambodgienne pour essaye de revenir présent de la 4ème Réplique, sans savoir qu'il est démodé ce ringard.J'ai fini !



Le premier récit se termine, sur une bonne dose d'absurdité.

Antoine : A qui le tour ? 

Armand : Au loto !

Laura : Il n'est pas là.

Jean : Alors à moi !

Voyez voir si il fait pire.



Il était une fois en Algérie...
Moi.
J’adore les contes, c'est toujours très personnel !
On s’identifie immédiatement au personnage !
J'étais donc dans un bar rempli de pieds-noirs où c'était littéralement le cas car ils avaient marché sur du goudron avant de venir ici.
résultat ils avaient littéralement les pieds noirs.
Cocasse !
C’est pas un oiseau ça ?
Enfin bref...
J'étais à Hydra pour recruter une meuf d'Hydra afin de poutrer le FLN dont le siège se trouvait dans cette ville.
Elle m'a dit non.
Ça m'a fait de la peine.
J'avais trente kilomètres à dos de chameaux en esquivant les troupes ennemis pour qu'au final ce soit non.
J'ai proposé alors de fêter ce refus en passant au pieu.
Elle s'est levée et est partie en me foutant un gros vent.
Elle avait dû lâcher une caisse ou quelque chose comme ça car il était fort et mal odorant.
Fort mal odorant je dirais même !
Bon bah ensuite, je me suis retrouvé seul comme un con sur mon tabouret !
Vous voyez ?
Non ?
Putain de cataracte !
En plus, c'est à ce moment là que l'OAS a décidé de faire péter le bar à la dynamite pour m’atteindre moi !
Les fumiers !
Tout ça parce que j'ai la Gaule sur de Gaulle avec en pleine Gaule !
Si on peut même plus se masturber tranquille !
En tout cas, je les ai bien ai avec l'aide de mon intelligence toute particulière.
Comment ?
Vous aimeriez bien savoir !
Je vous dirais une prochaine fois.
Il faut toujours garder quelque chose sous le coude, même si c'est chiant ensuite pour bien réussir ses mouvements.
Bah oui, vous avez déjà essayé de bien manœuvrer avec les bras serrés comme des saucissons ?
Je donne du courage !
Morale de l'histoire...
Ne jamais faire confiance à un vendeur de tapis, jamais !



Il l'a fait.

Eugène : À moi à moi à moi !

Jean : Dis le mot magique.

Eugène : Connard !

Jean : Bravo !

Je suis sûr qu'ils peuvent pire.



Vous vous souvenez quand j'ai parlé de l’Abbé Pierre ?
Hé bien je l’ai déjà rencontré une fois.
C'était sur les belles plages qui reliaient Beyrouth à Tripoli.
C'était le jour où on a dû extraire l'autre palestinien pour pas qu'il crève.
Sauf qu'on a été pris en embuscade par les forces délites israéliennes.
La Sayeret Matkal avait caché ses soldats dans des châteaux de sables.
Futés les bougres.
Sentant la mort venir, on a sorti de petits drapeaux blancs de nos poches pour nous rendre.
Il s'en foutaient et en rigolaient même à se taper le coccyx.
On était foutu, mort.
C'est là que le miracle s'est produit.




Une montagne de roche s'est écrasée sur le sable, exposant ses magnifiques pectoraux !
Si vous l'auriez vu !
J'en mouille encore !
Enfin, ça pue plus qu'à l'époque.
Mon corps ne suit plus.
Il lâche vraiment tout et n'importe quoi.
En tout cas, les juifs n'ont pas résisté face à cette quintessence de sublime qui nous est venu du ciel.
Ils ont été exterminés !
Comme en 40 !
Quoi !?
Comment ça on peut plus faire ce genre de blagues !
Monde de merde !
Pierre, Abbé de son prénom, leur explosé les dents, arrachés les yeux et péter les deux jambes au passage.
Jamais je n'avais vu un déluge de violence tel que ça.
C'est devenu tellement commun de nos jours.
C'était un épisode des Bisounours comparé à un jour passé à Sartrouville si on est policier, blanc ou pire, les deux.
Mine de rien, ça n'aura même pas pris dix secondes à leur foutre une dérouillée.
Tout mon régiment en était impressionné, même si on était que douze.
Personnellement, je suis allé remercié notre vénérable bienfaiteur en lui faisant les pieds avec vigueur.
Sa bénédiction s'est ensuite fait sentir sur l’une de mes joues, avec fureur.
"Mais c’est pas possible !"
Tels furent ses mots en m'envoyant valser dans le décor.
depuis j'ai une cicatrice sous le menton.
Merci Seigneur !



Je le savais.

Eugène : Je crois que c'est ensuite au tour de notre benjamine, notre enfant de chœur !

Armand : Et moi alors !?

Jean : Ouais c'est vrai !

Antoine : Balance la sauce Armand !

Voyons voir ça.



Les Japs m'avaient encerclé sur la scène de ce célèbre café théâtre parisien.
Même si j'étais Niveau 100 avec un stuff de malade, je n'aurais jamais pu tenir le coup.
Pas sans l'aide de Skillet, des Frères Sirkis et de Hayley Williams.
Ils protégé avec la magie d'une chanson composée pour l'occasion.
Elle s'intitulait "Pas de Bobo sur le Bobo !".
Je vous en fait écouter un petit extrait.
A mince, la vidéo a été strike !
Connerie de YouTube !
Bon bah vous n'aurez que les paroles sans son.




...

Vieux : LALAAAAAAAAAAAAAA !!!

Laura : Stive c'est bien ça ?

Stive : Eu... Oui, je crois.

Laura : Tu seras surement le seul à écouter mon histoire.



Notre convoi a été attaqué alors qu'il se dirigeait vers Cochio-Toulou.
Nous avons d'abord cru à un coup du MLCJ, sauf que cette option a été vite balayé de la liste.
Pour une simple raison de couleur de peau.
L'ennemi était blanc au lieu d'être noir.
Ce n'était donc pas des rebelles, surtout qu'ils étaient équipés d'un meilleur armement.
Non, il s'agissait de ces même mystérieuses ennemis qui sévissaient déjà à travers l'Europe.
Aucun nom n'avait pu leur être donné à l'époque.
A présent, nous savons qu'il s'agissait de la Crisis.
L'Armée d’Élite d'un gouvernement méconnu, celui de Preosimiter.
Qui avait l'air d'être plus nombreuse et meilleure en tout que leur Armée Régulière.
Étonnant non ?
Avec eux, c'était chaud pour nos fesses.
Par chance, notre bonne étoile était avec nous ce jour là.
Celle ci répandait au nom d'Ange.
Une véritable légende du champ de bataille, au même titre que Curie.
Deux médecins bossant pour des organisation différentes et aux intentions tout aussi discutable qui ont pu sauver tant de mondes à l'époque, et même encore maintenant.
J'ai aussi rencontré l'autre médirobot, ce que je vous raconterai une autre fois.
La médecin de guerre a déchiré les cieux pour voler les armes de nos ennemis et les faire disparaître.
Résultat, nous avons repris le dessus sans perte sur cette embuscade échouée.
Sans elle, notre destin aurait tout autre.
Je n'ai pas eu meilleur mot que "merci" à lui dire quand elle s'est posée près de nous.
Parfois, ce qui est simple est suffisant.
Pour ne pas trop en faire.
Je n'ai rien de plus à dire.



Laura : Ce fut rapide à conter et surtout à imaginer.

Stive : Je crois que l'ambiance est retombée...

Laura : Quitte à inventer une histoire de toute pièce pour voiler la dure réalité, autant qu'elle fasse vraie pour qu'on y croit.

Stive : Je crois que je dois aller à mon an...

Laura : Stive, tu bien me tenir compagnie quelques minutes ?

Stive : Eu... Non ?

Laura : Viens là toi !

Stive : NNNOOOOONNNNN !!!


Antoine : Elle a vraiment inventé cette histoire comme elle le dit car ça me sonne familière ?

Jean : Elle a menti, car la vraie version c'est que tout son groupe s'est fait exterminé par les troupes des Cleans et que Ange n'est arrivé à temps que pour pouvoir la sauver elle.

Eugène : Un jour, ça la rongera tellement qu'elle ne pourra plus simplement faire une "Happy End" et devra faire comme nous.

Armand : Elle est encore jeune, laisse la rêver !

La fin est bien moins drôle que ce que j'aurais pensé, voir même plutôt triste.