Resident Evil 9
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[FIC] Putain... [Terminée]

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Message  Claire Redfield Mer 18 Sep - 17:27

18 Septembre 2019

République démocratique du Congo; Kinshasa; Mont-Amba; Kisenso

Une blanche perdue dans le trou du cul du monde.
De mauvaises langues pourraient se dire ça au sujet de Claire Redfield qui se retrouve pour le cadre d'une mission humanitaire dans ce pays qu'elle visite pour la première fois, découvrant encore une fois les inégalités qui frappent la plupart des pays d'Afrique avec les bidonvilles côtoyant les quartiers plus riches, or là pour le coup elle se trouve dans une zone assez pauvre où la majorité des routes sont mal entretenues, dû moins pour celles qui ne sont pas juste faites de terre naturelle.
Les maison ainsi que le flat qu'elle peut apercevoir d'où elle se trouve présentent justement des signes de dégradation plus ou poins avancées, ce qui ne surprendrait personne si un jour tout ça venait à s'écrouler sur soit même. Le gouvernement en place ne fait pas grand chose pour pouvoir aider son peuple, et ce n'est pas les Chinois qui viendraient aider, au contraire ils viendraient leur rappeler qu'ils avaient une chance de se reconstruire et de grandement se développer après le départ des Belges, or ils n'ont rien fait et ont tout laisser se détruire au fils des décennies.
Du moins démocratique, il est vrai que la Chine n'a pas à donner des leçons à ses confrères, mais pour ce qui est du développement technologique et même le niveau de vie à bien augmenté contrairement à leur voisin, l'Inde. Néanmoins, ne voyons pas les choses sous un jour négatif, les congolais arriveront à se relever de cette mauvaise passe, bien que je ne sache pas le prix qu'ils devront payer pour ça.
Notre héroïne ayant déjà prouvé par le passé qu'elle avait la passion en son cœur, tellement qu'elle a même fait partie d'une prophétie bizarroïde, elle prend ces sujets avec une extrême importance. Étant toujours du côté des peuples, elle essaye d'aider les pauvre comme elle le peut, avec ses moyens, en hésitant pas cracher à la gueule de ceux qui n'ont en rien à foutre de cette précarité ou qui prenne plaisir à en profiter de cette situation.
Parfois il faut se l'avouer qu'elle est aussi sur une complète fausse route comme pour ce qui est du sujet des migrants inondant l'Europe, comprenant parmi eux les pires fléaux de l'Islam dont leur pays d'origines n'en veulent même plus tellement ils ont conscience, pour ceux qui ne sont pas totalement régis par la charia, de leur caractère néfaste.
Il n'est donc pas étonnant de savoir que la belle âme soutient à fond les navires humanitaires qui tentent des forçages du mieux qu'ils peuvent, notamment en Italie, ce qui sera plus simple depuis que Salvini n'est plus là pour protéger les italiens de la criminalité arrivant. Niant un peu cette triste réalité, ce ne sera que trop tard que la sœur de Chris se rendra compte que sa gentillesse lui fait faire autant de conneries que son frère justement, sauf que lui n'a pas cette excuse là pour se défendre.
Quittons à présent ces petits pics faits pour critiquer, afin de rebasculer dans le moment actuel où nous sommes.
Le Virus C a été lâché il y a peu dans cette capitale, infectant de nombreuses personnes et les transformant en zombie assoiffé de chair, outre le fait que ceux ci ne peuvent au moins pas contaminer d'autres personnes par la morsure. La présence de J'avos a aussi été confirmé par les troupes du BSAA en présence dans les environs et ils auraient été par la suite tous éliminés.
La situation a été rapidement maîtrisé par le SOU et désormais les troupes de la branche d'Afrique de l'Est s'occupent juste de fouiller quelques recoins de la ville afin de vérifier qu'ils ont tout bien nettoyé. Dans le même temps, TerraSave est arrivé pour s'occuper pour traiter des éventuels blessés de l'attaque, tout en apportant un peu de nourriture et d'eau à ces gens qui manquent de ça en général.
Voilà comment on y retrouve Claire, en train de rafistoler le bras d'un gamin de dix ans environs après qu'il ait réussi à fuir par miracle un mort vivant qui a eu raison en revanche de certains de ses amies. Alors que son regard à lui est tendre envers sa secouriste, ceux d'autres gosses dans le fond, l'un d'entre eux ayant un ballon de foot dans les mains, l'est bien moins et est plus haineux en contrepartie.
La soigneuse et le môme se trouvent près d'un Gambit appartenant au groupe paramilitaire dont les soldats se déplacent tout autour d'eux, alors que le bandage finit se mettre au dessus de points de sutures afin de s'assurer que ça ne se rouvre pas de suite. En guise de récompense pour la patience du mineur, il a le droit à un sourire chaleureux qui le fait rougir et à une sucette à l'anis.
La communication entre les deux est peu dur étant donné qu'ils doivent parler en français, leur seule langue commune où ils ne sont pas les plus forts. Bien que cela pourrait pire, il ne pourrait ne savoir que le lingala et elle uniquement l'anglais.

Claire : Est il bon ?

Garçon : Oui.

Claire : Tu as été patient, c’est bien.

Garçon : Je dois te monter une chose.

Claire : Quoi ?

Garçon : Des adultes ont capturé un monstre, là bas.

Il pointe du doigt le grand lotissement insalubre qui se tient non loin d'eux et que j'avais mentionné au tout début.
L'experte en incidents bioterroristes n'est pas rassuré à l'idée que des civils s'occupent eux même d'une bestiole infectée par un virus qui pourrait très vite avoir raison d'eux si ils ne font pas attention. Il va donc falloir qu'elle enquête sur ce cas pour l'éliminer le plus vite possible.

Claire : Tu peux m'amener au monstre ?

Garçon : Oui, suivez moi.

L'enfant se remet ainsi sur pied et fait signe à la grande de le suivre alors qu'il s'aventure en direction de la cour avant de l'immeuble dont la grille est ouverte et défoncée. Lui même semble tenter d'éviter les mauvais regards qui fusent vers lui, pour rameter une étrangère dans une affaire qui ne la concerne pas selon eux.
Elle le suit donc sur plusieurs mètres, notant cette attention tout particulière qui l'intrigue de plus en plus, à chaque pas qu'elle foule sur cette terre sacrée. Elle aurait presque l’impression de foncer droit vers un piège, et c'est pourquoi elle garde une petite vigilance de côté, alors que son bon sens tente de la rassurer en lui disant que ce n'est rien.
Le chemin mène à une porte déglinguée d'où des miaulements lamentables résonnent en écho grâce à la réverbération, sauf que ceux sont bien trop puissants pour provenir d'un chat ou même de n'importe quel félin qu'elle ait jamais pu croiser la route. C'est la première fois au cours de sa vie chargé qu'elle entend quelque chose de la sorte, sonnant par moment comme humain, ce qui la redoute un peu, et la fait hésiter quelques secondes à continuer à avancer.
Un pressentiment lui fait comprendre que si elle descend là dedans, elle le regrettera d'une certaine manière.

Garçon : C'est là dedans.

Claire : D'accord... Allons y.

Visiblement inquiet, le jeune prend néanmoins son courage à deux mains et s'aventure en premier dans ce qui est l'accès au sous sol, se tenant à une rampe afin d'éviter de trébucher. L'âme charitable le suit de très près, en jetant quelques coups d’œil en arrière juste au cas où, alors que les râles d'agonies se font de plus en plus proches.
La pièce où elle débarque est un lieu de cauchemar, où tout est assombri, empêchant d'y voir ses bords, hormis pour l'un de ses coins, le endroit éclairé par la lumière du jour qui passe par un petit espace en hauteur. Au centre du faisceau lumineux se trouve un corps à fourrure allongé sur le sol, marqué par les coups et dont les poils sont collés entre eux cause du sirop rouge au drôle de goût qui les recouvre. Tout autour, dans la pénombre, se dressent des individus masqué par la noirceur du souterrain accouplé à celle de leur peau, et peut être même celle de leur cœur qui ne jure que par la haine la plus abjecte.
La folie des hommes comme on le dirait un certain proverbe, pouvant toucher tout le monde, y compris vous derrière votre écran. Pour le coup, elle a touché les habitants de cette copropriété quand ils ont vu leur vie en danger et qu'ils ont sauté à la conclusion la plus rapide quand il s'agissait de l'inconnu.
Pourtant, la méfiance de Claire se transforme rapidement en une peine immense quand elle croise le regard du soi-disant monstre qui a été battu par eux jusqu'à être laissé dans un état pitoyable. Même le gamin qui l'a mené jusqu'ici et qui croise aussi cette créature pour la première fois, constate de l'erreur de ses ainés. Malheureusement, ils sont bien les deux seuls à s'en rendre compte, puisque la rancœur empêche tout raisonnement logique d'émaner d'eux.
Le prochain mot de la membre de l'ONG de soutien résume assez bien ce dans quoi ils ont mis les pieds.

Claire : Putain...

Je n'ai pas mieux pour décrire cette atrocité qui lui ronge l'estomac en ce moment même, dégouté d'observer ce triste spectacle qu'elle ne souhaite à personne. Le garçon, lui de son côté, fuit en douce cette affreuse scène, ne voulant visiblement pas en voir plus, et ayant quelque chose d'autre en tête.
La survivante de Raccoon City cède à ses pulsions et se précipite sur la bête mourante afin de l’accompagner dans ses derniers instant, bousculant les gens de l'ombre sur son passage et s'agenouillant à ses côté. Désormais très près d'elle, la chose qui a été prise pour une arme bio-organique se révèle être une sorte de chat humanoïde de taille humaine qui porte des vêtements adaptées pour elle. N'ayant de peu de souffles en réserve, l'animal essaye de ne pas gaspiller et dire une chose importante à notre héroïne, le tout avec une voix assez féminine.

Créature : Sauvez ma fille...

Seule la personne à qui était destinée ces mots parvient à entendre ce qui sera les dernières paroles du monstre tant redouté, alors qu'il finit par avoir les yeux exorbités, crachant du sang tout ne toussant fortement et en commençant à convulser. Son organe vital le plus important finit par lâcher, lui faisant serrer ses poings pendant un court laps de temps avant de tout relâcher et d'avoir le regard plus vide qui truite qu'on a éventrée.
Ce corps sans vie, sans âme, reste inerte face à la militante anti-bioterroriste qui est paralysé par la peur et l'incompréhension qui se sont répondu tels de virulent poisons dans ses veines plus fragiles qu'un curly. Ses pensées sont confuses, ne sachant pas trop à quoi les orifices oculaires viennent de faire face.
La réalité vient par contre la rattraper plus rapidement que prévu quand un coup de bâton se fait sentir à l'arrière de son crane, la sonnant à moitié et laissant son visage à moitié contre terre sans pouvoir rien faire. Aucun de ses muscles ne répondent, elle est juste tout autant spectatrice que vous à l'heure actuelle.
Les ombres se promènent autour d'elles et des voix rajoutant de la douleur cérébrale se font fortement entendre.

Homme 1 : Cette blanche nous a ramené ce fléau chez nous, ça se voit !

Homme 2 : Ouais, elle était en train de prendre soin d'elle comme si c'était la victime dans l'histoire.

Homme 3 : Ma fille est morte à cause des monstres dans son genre !

Homme 1 : On devrait finir la blanche maintenant, et personne ne saura jamais rien !

Homme 4 : Personne n'en a jamais rien à foutre de nous de toute façon.

Homme 3 : Je vais tuer cette femme !

Avant que le pire ne puisse se produire, du mouvement se fait entendre dans l'escalier et des lampes torches viennent éblouir les yeux de notre protagoniste piégée entre le conscient et l'inconscient. Ils ont un sacré équipement militaire de pointe alors ça ne peut pas être l'armée locale, ce serait plutôt les membres d'une escouade du BSAA qui tombe à pic pour la sauver de ce danger pour elle.

Soldat 1 : Lâchez vos armes, lâchez vos armes !

Soldat 2 : On ne répétera pas !

Homme 1 : Jamais !

Homme 4 : Déconne pas, ça va mal finir pour nous.

Homme 1 : Ces étrangers méritent juste de crever de nos mains !

Soldat 1 : Hé connard, je suis aussi un congolais, c'est juste que je viens de l'autre Congo, alors arrête tes conneries !

Homme 1 : Tu es un étranger pour moi !

Soldat 1 : Enfoiré !

Soldat 2 : Ne lui réponds pas, il n'en vaut pas la peine.

Soldat 3 : Claire Redfield est encore vivante mais blessée, il faut la transporter d'urgence !

Sentant son enveloppe corporelle être déplacée hors du sol contre son grès, son esprit finit par s'envoler vers des nuages lointain, planant au dessus de lui. Claire peut ainsi voir d'une certaine façon sa propre personne être emmenée loin de là, et surtout un détail important, la gamin de tout à l'heure attendre en haut que les soldats remontent.
Elle se rend compte qu'elle lui doit la vie, même si c'est lui qui l'a mis dans ce pétrin en premier lieu.
Cette expérience de hors-corps aura été bénéfique pour apprendre ce détail apportant.
Par contre, aucune information sur la localisation de la fille de la pauvre bête morte.
Claire Redfield
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