[FIC] Biohazard Zero

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La fumée des clopes allumées donne une bonne odeur à ce bar où accumulée à l'odeur de la transpiration dû à une journée chaude où on ne pouvait pas aérer, autant dire que c'est un cocktail à faire crever quelqu'un au cœur fragile. Néanmoins certains courageux qui ne sont pas tentés par ce poison ont quand même le courage d'oser prendre un verre ici, car de toute façon les prix sont moindres, et les yakuzas ambulant évitent toute baston de venir gâcher la fête, car on est là pour boire et s'amuser, pas pour faire chier.
Les hôtesses proposent leur services aux clients les plus sympathiques, fortunés et aussi en recherche d'un coup à tirer, donc autant dire que cela n'intéresse pas trop le crane brillant auquel nous allons nous concentrer, malgré le fait qu'elles sont toutes venues le voir en personne à cause de sa célébrité notoire, puisqu'il s'agit de l'agent du BSAA que l'on surnomme Izanagi à cette divinité du shintoïsme, un kami co-créateur du monde et du Japon.
Ses prouesses sont connus du milieu de contre-bioterrorisme, avec même le grand Chris Redfield qui est impressionné par celles ci qui le rivalisent, comme quand la fois où il a réussi a vaincre un Lepotica avec seulement ses poings et sans masque à gaz, ou encore quand il est allé foutre une grenade dégoupillée dans le cul d'un tyrant afin de le faire exploser, réglant un combat de boss en même pas vingt secondes.
Le roi du speedrun réel dans son domaine de prédilection.
Un des poivrots dans les environs décide de changer la banale musique sortant du juke-box qui ne plaira qu'à ceux qui ont une faible oreille musicale, afin de mettre quelque chose qui fout un peu plus la pèche dans le slip. D'ailleurs si vous voulez vous reprendre votre dose de viagra, n''hésitez pas à voir l’animé dont c'est tiré, à savoir "B Gata H Kei" ou à lire directement le seinen si vous êtes intéressé par la lecture sous forme de manga.
Heishi Yūkanna, en a rien à foutre de tout ça et se concentre tant sur les boissons qu'il s'enfilent que ce que lui dit son amie Buh̄rī̀ H̄el̂ā qui se tient sur le tabouret d'à côté, couverte d'une fourrure naturelle causée par un problème génétique qu'elle a depuis petite. Si vous voulez en apprendre plus sur cette collègue à lui, je vous conseille d'aller faire un tour sur ce lien là.
Cette conversation menée principalement par une seule locutrice, s'oriente vers le passé de cette dernière, où si vous ne le savez pas, elle a fait parti de leur service de sécurité, et plus précisément des équipes d'élites en faisant partie, au même rang que le célébrissime Hunk.
De nombreuses anecdotes croustillantes ont plu au fur et à mesure que les verres s'enchainent, laissant celui qui l'écoutait attentivement au début, se perdre dans son propre reflet qui se trouble de plus en plus avec le temps, alors que l'alcool lui fait perdre aussi la notion de celle ci.
Cela peut se ressentir rien qu'à ses pensées qui ont dû mal à s'articuler.

Sa vie est remplie, autant que mon estomac.
Si c'est un concours de bite, elle me rivalise.
Enfin...
Oui et non.
Même si elle a rencontré des célébrités telles que Alb..
Albert Wesker et La...
Li...
Leon Kennedy.
J'arrive plus à penser correctement à présent.
Je vais surement encore passer la nuit à dégueuler.
Aux chiottes.
Ouais...
Je m'imagine déjà en peignoir toute la nuit dessus.
C'est super.
Je devrais me calmer dessus.
Enfin bon, c'est pas ça me tuera.
Je suis meillare que ça.
Meilleur.
Ouais...

Buh̄rī̀ : Ayez, t'es cuit ?

Cette interrogation fait bien rire celui qui se croit au dessus de tout, et dont les actions héroïques invraisemblables auraient tendance à lui donner raison. Il tente de se remettre droit, même si il nous fait le fameux coup de coude, avant de finalement réussir à s'orienter vers le visage de sa pote pour lui répondre comme il se doit avec un souffle mortel qui est une vraie attaque chimique.

Heishi : Pas encore assez pour m'écrouler dans mon vomi.

Buh̄rī̀ : Est ce que j'arriverai à vaincre le mythique créateur du monde ou pas ?

Heishi : Personne ne peut me battre !

Buh̄rī̀ : C'est ce qu'on verra !

Elle se reprend une grande gorgée, vidant complétement son verre, avant de pousser un peu cri d'exaltation.

Buh̄rī̀ : Je tiens le coup !

Heishi : On dirait que j'ai une sérieuse rivale en liste. Tout ce que tu m'as raconté sur toi ne serait pas du flan ?

Buh̄rī̀ : On dirait bien que j'ai piqué ta curiosité.

Heishi : Peut être.

Buh̄rī̀ : Alors, tu veux que je continue encore de parler de moi ou tu veux mettre aussi tes cartes sur table ?

Heishi : Je sais pas. J'ai peut être envie que de voir quand est ce que langue finira desséchée.

Buh̄rī̀ : Ou peut être que tu n'as aucune anecdote croustillante à me fournir car tu as déjà épuisé ton stock qui ne se renouvelle pas.

Heishi : Détrompe toi !

Afin de prouver qu'il est toujours au niveau de sa réputation, il sort du sac à dos militaire qu'il emmène toujours avec lui un étrange bocal où se trouvent de nombreuse dents conservées dans liquide peu reluisant.
Les spectateurs sont tellement concentré sur la prestance qu'il émane, qu'ils ne font même pas gaffe à son trophée d'un très mauvais goût.

Heishi : Il y a une semaine de ça, j'ai affronté un zombie à main nu et j'ai réussi à lui arracher toute sa dentition sans qu'il ne puisse me mordre ! Autant dire qu'après ça, il était plutôt inoffensif ! Ha !

Buh̄rī̀ : Bien joué Crocodile Dundee. Tu te surpasses comme d'hab, mais j'aurais un meilleur défis à te proposer.

Heishi : Ah oui lequel ?

La thaïlandaise prend un air toujours aussi joueur mais voulant effrayer, un peu comme ces histoires horrifiques que l'on peut se conter avec une lampe torche autour d'un feu de camp à la nuit tombée.

Buh̄rī̀ : Remontons au tout début des années 80, quand j'étais plus jeune.

Heishi : Mais déjà bien poilue.

Buh̄rī̀ : Toujours !

Heishi : Continue.

Buh̄rī̀ : Umbrella Japan n'existait pas encore mais un certain James Marcus était déjà intéressé à l'idée d'exploiter les richesses de cet archipel, et notamment de sa population très intelligente. Il voulait tester les effets du Virus T sur eux, et surtout créer un vaccin à celui ci.

Heishi : Je suppose que c'était avant que tu le tues.

Buh̄rī̀ : Quelques années avant oui. Les zombies c'était pas encore trop à la mode dans là réalité.

Heishi : Et je devine aussi qu'il a fait construire un complexe secret là bas afin de mener à bien ses expériences.

Buh̄rī̀ : Exactement. Ce fut l'un de ses apprentis en qui il avait le plus confiance à qui il a fait appel pour le gérer.

Heishi : Le nom me dira surement rien, mais balance le quand même.

Buh̄rī̀ :