[FIC] A Song of Ice and Fire

L'air glacée qui nous parvient jusqu'aux plus profond de nos entrailles avoisinent les -30 degrés dans ce lieu qui n'a plus connu la chaleur depuis plus de vingt ans puisque la dernière fois ce fut en 1998, et à part en 15 ans des mutants ou des mercenaires bossant pour un tiers, plus personne n'a posé le pied ici, à ce qu'on sache.
Pourtant cette tranquillité risque d'être mise à mal par deux formes de vies de type humains qui sont emmitouflés dans des grosses doudounes qui leur permettent d'éviter de finir en gros glaçon congelé qui se seraient découvert par vous futurs descendants, impressionnés par cette technologie ancienne.
Contrairement à The Thing de John Carpenter, aucun Assimilator ou une quelconque créature capable de voler votre apparence n'est présente, chose qui éviteras de possible conflits sur qui est la méchante mocheté, laissant les gens se faire remplacé les unes après les autres.
Là, le duo pour l'instant inconnu, s'aventure dans une pièce cylindrique où jadis s'étaient crashé un avion du type Hercule, sans qu'il t'encule, avec Claire Redfield et Steve Burnside dans leur périple pour échapper à Umbrella, et plus particulièrement les jumeaux Alfred et Alexia Ashford, ainsi que le sournois Albert Wesker.
Pour l'instant, hormis le froid glacial qui règne en ces lieux, aucune menace ne semblent exister dans le coin, et elles pourraient limite chanter "Kumbaya" autour d'un feu pour éviter que leurs doigts ne se gèlent, pour ensuite les perdre par morceau dans une scène jugée trop dégueulasse.
Parmi les visiteur se trouvent se trouve en autre la membre de TerraSave, et accessoirement photographe spécialisée dans les fantômes, Miku Hinasaki, puisque sa camera obscura, qu'elle a emmené avec elle dans le cas du travail actuel, et qu'elle garde dans dans ses mains en regardant à travers afin de s'assurer qu'il n'y ait aucune entourloupe dans cette affaire, aussi incongru soit elle.
Léa Irving, surnommée assez justement Lightning, tellement ses ennemies sont foudroyer sur place quand ils la croisent, sert aujourd'hui de garde du corps à l'experte du paranormal, au cas où d'autres armes bio-organiques seraient encore en vie durant toutes ces années, donc autant dire qu'elles sont préparées chacune de leur côté à faire face au pire, même si une Lina Inverse n'aurait pas été de refus, rien que pour se réchauffer un peu.
Si elles sont réunies à cette occasion, c'est à cause d'un étrange appel téléphonique qu'a reçu un certain Chris Redfield, légende toujours vivante malgré tous ceux qui se sont sacrifiés pour lui, et qui a reconnu à la fin de sa défunte sœur qui lui a demandé de l'aide en disant qu'elle se trouvait piégée en Antarctique, là où elle l'avait retrouvé cette fois là où sans son frérot elle aurait succombé au virus T-Veronica.
Tel Ethan Winters avant lui, il aurait bien voulu s'y rendre lui même sur un coup de tête, mais ses obligations de directeur du Bioterrorism Security Assessment Alliance l'en empêchant, il a fait appel à deux personnes de confiances qui sauront comment gérer la situation avec doigté.
Pour se maintenir éveillées, les deux donzelles discutent de choses diverses et variées, et elles en viennent à un sujet de conversation qui s'avère être la perte d'un être cher, comme l'ancien membre des STARS a pu ressentir vis à vis de se frangine, décédée par les actions de Maxime Moulin dont il ne lui a jamais pardonné.

Léa : Mon cousin Ricardo a toujours eu besoin de reconnaissance, lui qui a toujours été brimé par les autres. Cela lui a finalement causé sa perte en 2009 face au "légendaire" Chris Redfield, après s'être injecté le Virus Uroboros. J'ai ressenti un peu de peine pour lui, et pas seulement parce qu'il était le dernier membre de ma famille restant.

Miku : Je comprends... Il y a un temps où j'avais perdu mon frère Mafuyu dans un manoir hanté où il s'est sacrifié pour empêcher les Enfers de déferler dans notre monde. Donc pendant un temps, je l'avais perdu lui, et sa mort m'a profondément.

Léa : Pendant un temps ?

Miku : Oui... Je l'ai revu un peu plus tard dans l'abysse de l'horizon. Là où les âmes de certains défunts errent.

Léa : Un sacré scénario.

Miku : J'ai couché avec lui et on a eu notre fille, Miu.

Léa : J'ai entendu pire comme histoire.

Miku : Vraiment ?

Léa : Vraiment.

Miku : Cela me rassure.

Autant dire que la discutions est devenue malaisante en l'espace de quelques phrases, et les deux aventurières préfèrent se taire, au moins le temps de descendre l'escalier au bout de la zone qui va les conduire à un chemin en T avec une porte droit devant, dans le fond, et une autre sur la gauche puis sur la droite un peu plus loin.
Auparavant, ce couloir abritait des papillons de nuit capable d'asperger du poison sur les pauvres victimes innocentes qui ne peuvent que compter que sur un bac d'herbes bleues pour leur sauver la vie, mais ça fait bien longtemps que tout ceci est une histoire ancienne, fort heureusement.
C'est dans la pièce du bout, devant elles, qu'elles se dirigent, avec Léa qui couvre les arrières de Miku, tendis que cette derrière se montre prudente, gardant un œil sur l'écran de son appareil photo antique, juste pour être sûr que rien de vilain ne va sauter sur elles par surprise.
À l'intérieur de la salle se trouve un bureau laissé à l'abandon depuis environs 27 ans, où tout a pris la poussière, ou presque tout puisque étrangement des marques de chaussures à la semelle plutôt féminine, se trouvent sur le sol, partant de la position de nos deux héroïnes, pour aller dans une partie de la zone cachée de leur vue.

Miku : On dirait que quelqu'un est venu par ici avant nous.

Léa : Un allié ou un ennemi ?

Miku : Je ne sais pas.

Léa : Sûrement pas un fantôme en tout cas. À moins que je me trompe.

Miku : Probablement pas... Mais rien n'est à exclure.

Léa : Faut prier pour que ça soit la sœur de Chris.

Miku : J'ai cru entendre quelque chose venant de là bas.

Léa : Voyons voir si nos hypothèses sont fondées.

Miku : Genki dashi te !

Léa : Je te couvre.

Nos deux femmes, qui gardent une certaine jeunesse corporelle malgré leur véritable âge, s'avancent plus en profondeur dans ce désert de glace, bien que l'endroit où elles se trouvent a été épargnée du triste sort qu'ont eu d'autres pièces qui sont carrément totalement givrées pour certaines.
Imaginez un gros glace qu'on mettrait dans un verre de quatre mètres de haut, et vous avez la représentation.
Ayant l'une de ses trois lames de sortie, Lightning suit sa protégée jusqu'à un recoin derrière le bureau, où se trouve une armoire ayant été bougée à l'époque de 1998, et qui donne accès à une mini salle au sol grillagé duquel on peut voir un lieu qui avait servi de prison à Alexander Ashford quand il avait muté à cause du virus de ses enfants.
Longue histoire qui mériterait un jeu, mais ça ce sera pour une autre fois, donc restons concentré sur le présent.
Une échelle semble avoir été placé au cœur du grillage pour encore mieux reliées les portions de scènes que l'on visite, mais on ne pourra pas dire par qui, car un peu de suspense n'a jamais tué, et aussi parce que je ne suis pas omniscient, ce qui veut dire que je n'ai pas réponse à tout.
Seul truc que je peux vous affirmer, c'est que Claire Redfield se trouve en bas, inconsciente et attachée à un mur.

Miku : Claire ? Claire Redfield ?

Léa : Je ne crois pas qu'elle nous entende. Descendons pour la délivrer.

S'exécutant à cette tâche, les deux aventurières prennent les devants, avec la photographe toujours en tête de ligne, faisant résonner chaque pas sur le métal de cette échelle plutôt bruyante, tandis que sa garde du corps arrive à y aller en pas de ninjas, ce qui est le résultat de son entrainement en tant que soldat expérimenté de la Crisis.
Faut pas la prendre à la légère, pour avoir fait partie du corps d'élites des forces preosimitiennes.
Telle une Ashley Graham à une époque, la cible de leur recherche est collé contre un mur par des grosses attaches en métal, trois pour être exacte, qui l'empêchent de se mouvoir, tandis que sa conscience reste dans un stage de profond sommeil qui ne va pas facilité les choses si elles espèrent la sortir de cet enfer de glace.
Une fois sur le sol, les deux personnes à sa rescousse se précipitent auprès d'elle pour voir si tout va bien.

Miku : Je ne vois aucune blessure, et je la sens respirer.

Léa : Très bien.

Miku : Il manque juste le système pour la sortir de ses entraves.

Léa : Il doit bien y avoir un bouton ou un levier quelque partout.

Miku : Il faut vérifier les alentours.

Léa : Attends deux secondes.

Miku : De quoi ?

Léa : T'entends pas ce petit air musical ?

Une bien étrange mélodie, ou plutôt une berceuse reconnaissable entre mille par ceux qui ont vandalisé ce repaire de vilains jadis, mais qui ne parlerons pas du tout au duo ici présente qui n'ont jamais visité ce lieu auparavant, ni même Rockfort Island, donc autant dire qu'elles ne sont pas prêtes pour ce qui va suivre.
En apparence, il ne semble y avoir qu'elles dans cette pièce, mais il ne tarde pas y avoir deux silhouettes supplémentaire à se rajouter à celui que l'on suit déjà, sauf que là c'est un homme ainsi qu'une femme avec un air de familiarité entre les deux, ce qui trouble un peu nos héroïnes.
L'homme blond, Alfred Ashford, est vêtu tout de rouge, est clairement enragé comme un taureau, aurait aimé pouvoir encore se servir de son vieux Springfield avec lui pour pouvoir coller une bastos à ceux qui ont foutu en l'air les bases qu'il détenait et où il était un dangereux bourreau dictateur, comme Alex Wesker l'a pu l'être autrefois.
La femme elle aussi blonde, Alexia Ashford, est habillée d'une robe violette et elle regarde de haut ceux qui ne sont rien pour elle, elle qui avait réussi à foutre une raclée à Albert Wesker, et sans Chris Redfield à ajouter à l'équation, elle s'en serait certainement tirée sans problème.
Vous l'aurez remarqué qu'ils sont unis par nom en tant que frère et sœur, bien que leur amour va plus loin que ce tabou, chose qui peut en faire débecter plus d'un car là on touche quand même sur la consanguinité entre les deux jumeaux, alors je vais éviter si possible de rementionner ce fait établis.
Aussitôt présentés qu'ils cherchent la bagarre, bien que la camera obscura réagit à leur présence, et que pour des revenants, ils ont l'air plutôt en forme, au point où l'ancienne chercheuse d'Umbrella Corporation claque des doigts pour faire apparaître une flamme au bout de son pouce ainsi que l'index.

Alexia : Vous ne partirez pas d'ici vivant.

Alfred : Alexia, fais les rôtir sur place !

Film Zero

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