[FIC] Raccoon Death [Terminée]

Perdue dans les bois, la brebis égarée n'a que très peu d'espoir qu'échapper à la meute de loups qui sont à ses trousses, à moins qu'un berger bienveillant se se mette sur chemin pour lui venir à son secours avant de la ramener au troupeau auquel elle appartient pour qu'elle puisse profiter du vert pâturage.
Luke Cooker est cet agneau savoureux dont la chair tendre intéressant tant de carnivores, et il essaye de s'éloigner aussi loin que possible d'eux, en suivant cet étroit chemin déjà peu praticable en véhicule, mais qui devient une grosse épine dans le pied quand on le fait à pied, en courant qui plus est. Plusieurs fois, il manque de se vautrer en glissant sur un terrain loin d'être plat, arrivant néanmoins à se rattraper de justesse à chaque fois.
De temps en temps, il jette un œil derrière lui, afin de voir si les méchants parviennent à le rattraper.
Pour l'instant, aucun d'entre eux n'est visible, ce qui veut dire qu'il a probablement encore de la marge sur eux et qu'il doit continuer cette cette voie.

Je dois y arriver !
Peace compte sur moi !
Mes parents aussi !
Je dois m'en sortir !
Je...
Une voiture !

En effet, une Ford Explorer V noire se tient à l'arrêt à quelques mètres devant lui, avec visiblement quelqu'un d'assis sur le côté du copilote, bien qu'il est difficile d'y voir très clairement quelque chose à cause des vitres très teintées.
C'est une chance à ne pas laisser de côté pour espérer ce tirer de ce merdier.
Se précipitant sur la portière du côté de cette personne qui pourrait lui venir en aide, il l'ouvre un grand coup avec une force augmentée à l'adrénaline, seulement pour faire ensuite quelques pas en arrière, affadi par l'expression d'épouvante qui est gravé sur le visage de cette passagère malchanceuse.
Brenda Melow a les yeux exorbités et figés dans le temps, plus la bouche complètement ouverte comme pour pousser un cri qui ne viendra jamais puisqu'un objet entrave la trachée. Cet outil plantée dans sa gorge s'avère être un drôle de mélange entre une clé en croix et un couteau suisse, avec chacun de ses bouts ayant une fonction particulière dans le cadre des meurtres exercés avec cette arme mortelle. La partie couteau est ce qui a notamment été utilisé ici, et la policière surentraînée n'a rien vu venir, vu qu'elle ne semble pas avoir le temps de vraiment pouvoir se défendre, sinon elle aurait sûrement battu son adversaire au corps à corps haut la main.
Notre geek se débrouille quand même bien mieux quand il a une manette entre les mains pour échapper à un tueur en série, comme le prouvent les nombreuses parties sur Dead by Daylight à semer les Jason, Michael, Freddy et justement Ghostface, comble de l'ironie.
En revanche, là, c'est la vrai vie, la dure, où la moindre erreur peut s'avérer fatale, sans aucune continue possible.
Pour le coup, comme bon nombre d'entre vous, il est dépassé par les événements, et cette découverte macabre l'a distrait du seul endroit où il aurait dû gardé toute son attention concentrée.
Un frisson vient donc parcourir tout le long de son dos quand une voix trop familière vient le poignarder en plein cœur, métaphoriquement parlant bien entendu.

Macy : Il ne reste plus que toi.

Les membres tremblant, le timide jeune homme se tourne lentement vers celle qui enfin enlevée son masque afin de pouvoir avoir une belle confrontation visuelle avec son ancien meilleur ami. Et aussi parce qu'il fait sacrément chaud là dessous, sans compter sur le fait que ce costume n'est pas l'idéale pour poursuivre quelqu'un, encore plus avec quelque chose qui obstrue son champ de vision.
Dans sa main droite elle tient la face du fantôme, ainsi que la cane ayant servi à faire tomber la tête de Michael Voorhees, tandis que dans la main gauche elle tient en joue le seul survivant avec l'aide du Glock 40 de Tom, l'agent du FBI qui a été trucidé un peu plus tôt dans la journée par ses soins.
N'ayant nul part où fuir sans finir cribler de balles, Luke reste sage comme une image, en jetant un dernier regard au cadavre dans le SUV dont il n'a pas fermé la portière, ce qu'il remarque d'ailleurs au passage avant de diriger ses yeux à nouveau vers sa meilleure ennemie.
Je crois que ces deux là ont des choses à se dire.

Luke : Macy...

Macy : Ce fut agréable de jouer avec toi durant tout ce temps, mais toute bonne chose a une fin.

Luke : Tu...

Macy : N'essaye même pas de me convaincre de quoique ce soit ! Tu n'as aucun mot à dire sale traître ! Tu es un nègre de maison comme tant d'autres ! Vous êtes peut être une nuisance plus sournoise que celle des Blancs, comme vous devriez être de notre côté de base !

Cette anatomisé émanant d’elle est différente de celle de Mike de tout à l'heure où l'on voyait clairement qu'il doutait de ses méthodes mais refusait de les remettre en cause jusqu'à qu'on le raison en avec les bons mots. Là, la folle y croit à fond à son délire, à un niveau fanatique, à tel point qu'on ne pourra rien faire d'elle sans une longue thérapie qui s'étalera sur des années.
Autant dire que essayer de la convaincre ou de la persuader qu'elle fait fausse route est fichu.
À la place, on peut l'interroger plus en profondeur sur ses motivations, histoire de gagner du temps dans le but de trouver une issue de secours à cette situation désastreuse.

Luke : Pourquoi suivre les actions de Boby si ta raison est la lutte raciale ?

Macy : Tu crois que j'en avais vraiment quelque chose à foutre de sa pseudo vengeance de bobo blanc contre ceux qui ont poussé sa conne de copine au suicide ? C'était juste un prétexte et un leurre pour masquer le fait que tu étais notre seule et unique cible depuis le début. Bon après, éliminer ces poulets et les deux autres ritals était aussi une bonne chose à faire. On ne veut plus de cette sale police chez nous, ni de la pègre tapis dans l'ombre !

Luke : Donc vous vouliez me faire souffrir juste parce que je suis un "nègre de maison" ?

Macy : Pas juste pour ça espèce de crétin de merde qui comprend rien !

La colère se mêle à des larmes sincères qui font prendre conscience à celui qui n'est pas forcément doué en amour de ce qui se cachait sous ses yeux depuis le début sans qu'il ne s'en aperçoive.
Cette révélation le laisse bouche bée, impossible d'exprimer quoique ce soit avec des mots, laissant alors le plaisir à la militante anti-raciste d'expliciter le bordel pour que tout le monde comprenne.

Macy : Je t'aimais suceur ! Mais toi là, tu en avais que pour la fille blanche de cet oppresseur de commissaire ! Et quand ce n'était plus elle, c'était bien évidemment celle encore plus blanche du tout aussi oppressif proviseur ! Je te haïs ! Je te haïs de tout mon cœur !

Luke : Je ne savais pas que tu ressentais ça pour moi.

Macy : Comment tu aurais pu le savoir !? Tu n'as eux toujours d'yeux que pour les jeux vidéos et la hyènes racistes ! Jamais pour tes semblables ! Jamais pour moi !

Luke : Pourquoi ne m'as tu rien dit ?

Macy : Dis le timide !

L'enragée serre des dents pour essayer de se contenir, afin de pouvoir garder le sourire durant cette confrontation.

Macy : Finalement j'ai trouvé quelqu'un qui partageait mon point de vue sur ce monde régit par la race blanche, et nous avons fini par éprouver des sentiments réciproques malgré notre écart d'âge.

Luke : Qui est ce ?

Macy : Un unique survivant comme toi. Sauf que lui, c'était de son gang portoricain.

Luke : Urban ?

Pour ceux qui ont oublié qui c'était ce Urban Hérez au vu de son faible temps d'écran, il s'agit du chef de la sécurité du lycée de Raccoon City, autrefois membre des Perros Feroces, massacrés par Naru quand ce dernier habitait dans le coin et avait décidé de faire le ménage dans la criminalité locale.
Une période de sa vie dont il nous reste encore pas mal à explorer.

Macy : Je dois t'avouer qu'il voulait faire plus expéditif au départ, en allant te tuer simplement, toi et seulement toi. Sauf que je l'ai convaincu que c'était une bien meilleure idée de faire ta vie un enfer en te privant de ta famille et de tes rares amies. Dommage que je n'ai pas pu me farcir cette salope de psychogothique, mais bon le FBI s'en chargera pour nous. Par contre, poignarder ton faux frère et défenestrer ton père, ça c'était assez marrant à faire.

Luke : Attends, tu as... ?

D'un coup, la tarée mime l'étonnement, ayant réussit à se calmer à assez pour pouvoir enfin jouer avec sa proie.

Macy : Oups, je crois que je viens d'accidentellement te révéler que ton papounet chéri n'est malheureusement plus de ce monde. Comme c'est dommage !

Un petit ricanement prouve qu'elle en a absolument rien à faire de l'acte immonde qu'elle a commis.

Macy : Alors ? Ça te fait mal hein ? Petite nègre de maison...

L'introverti voit son sang se transformer en lave, prêt à sortir de ses gonds, car celle qu'il appréciait tant jadis est allé trop loin, et il n'a plus envie de l'aider à revenir à la raison, ayant plutôt envie de la voir crever dans d’atroces souffrances de ses mains.
Dés lors, il observe attentivement le moment opportun où agir pour tenter un mouvement d'attaque.
Cette opportunité, il obtient lors d'un de ses moments de profonds rires où elle décale sans vraiment sans rendre compte la visée du pistolet vers la gauche, hors de la cible où elle était localisée. Cette dernière se jette alors tel un puma sur la hyène trop sûre d'elle, la poussant violemment dos contre terre, tout en attraper son bâton sanglant au passage et en faisant glisser le Glock hors de sa portée.
Macy est à présent à sa merci.
Serrant la cane de ses deux mains, Luke se perd pas de tend et use de la pointe de celle ci pour poignarder une première fois la tueuse devenue victime en plein dans la poitrine, la faisant pousser un cri de douleur. Même pas deux secondes plus tard, il continue sur a lancée en retirant la lame de son corps pour enchaîner d'autres coups à un rythme effréné, pour en totaliser seize en seulement quinze secondes.
Le clou du spectacle est un ultime coup, asséné depuis très haut au dessus de la racisme, à la façon Van Helsing face à un vampire, en plantant l'arme dans son cœur, en forçant bien pour que sa ressorte de l'autre côté et vienne se planter à même le sol.
Quelques spasmes s'échappent de l'amoureuse haineuse, bien que je peux vous assurer qu'elle ne se relèvera pas de ça pour nous faire un dernier frisson.
Son assassin est essoufflé après avoir donné autant d'effort, passant ses mains sur ses cheveux en prenant conscience qu'il vient tout juste de nous montrer un acte de bravoure qui a complètement fonctionné.

Je...
Je...
Je l’ai fait...
Je...
Je l'ai tué...
J'ai tué Macy.

C'est assez dérangeant de voir autant de peur se dégager des pupilles mortes de son ancienne meilleure amie, même si elle n'était plus que l'ombre de ce qu'elle était autrefois, corrompue tant par la jalousie que par une haine raciale alimentée par bon nombre de ses pairs aujourd'hui sur les médias du grand public où ils sont acclamés par ceux qu'ils haïssent.
Jusqu'où ira la folie des Hommes ?
Pour ce qui est de Luke, lui il veut aller retrouver sa belle.
Pas moyen qu'il prenne le volant de la voiture à ses côtés, pas forcément à cause du copilote qui l'empêcherait de se concentrer sur la route, mais surtout car il n'a jamais appris à conduire, et donc risquerait de finir encastré contre un arbre au moindre virage, déjà que ce terrain est moyennement praticable.
Il n'a pas d'autre choix que de se tirer à pied, comme la passagère de la Ford près de lui avait déjà tenté auparavant sans grand succès.
Par les bois, ce serait une grosse connerie, et il risquerait de s'y perdre.
Tentons pas le diable et suivons ce chemin déjà tracé, comme le dirait Miguel.
Peut être le conduira t-il à l'El Dorado ?

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Leon Scott Kennedy boit tranquillement une tasse de café renversée, installé à une chaise bancale dans la cafétéria de la tour de ZombRadio, la station de radio exclusive à New Raccoon City et ses environs, où il a été invité à participer l'une des émissions en direct plus tôt dans la journée. Si il est resté quelques heures supplémentaires, c'est avant à cause du meurtre de Victoria Simpson qui a été enregistré et qui a fait que les fédéraux accompagnés de la police sont venus interroger tout ce petit monde pour avoir le témoignage tant de l’invité exceptionnel que des deux animateurs vedettes du show et de la designer son qui elle est là elle aussi depuis le début.
Rien d'utile ne fut tiré de ces quatre là, et le patron de cette petite entreprise, Clivan Herzog, a subrepticement incité les enquêteurs à finir leur boulot et ne pas entacher la réputation de sa boite qui un certain prestige à garder, en usant de vils tours pour qu'ils n'aient pas envie de rester ici plus que nécessaire.
L'ancien agent de la DSO a remarqué la plupart de ses artifices mais n'a préféré rien dire sur le coup car il a un peu la tête à ailleurs aujourd'hui, n'étant pas très en forme après plusieurs nuits mouvementées à se poser des question sur son couple, et comment gérer le nouvel élément issu du passé qui a fait surface quelques mois auparavant et qui a tout chamboulé entre lui et Haruhi.
Donc si on rajoute cette histoire de tueur de série, ça ne va pas aider à améliorer ses heures de sommeil.
Néanmoins toute cette histoire l'intrigue et l’inquiète beaucoup, n'ayant pas trop suivi ce qui se passait exactement en ce moment même en ville, et ne connaissant que très peu ce qui s'était passé en 2015 quand Boby Minton avait sévi dans le coin.
En même temps, il était déjà membre des Avengers, et c'était sacrément le bordel à l'époque pour eux.
Déjà, ils avaient dû changer de base et de chef après une attaque d'Hydra.
Ces derniers occupaient la moitié du pays sous le Quatrième Reich comme ils l'appelaient.
Leur atout, ce clone raté de Sulfura Westher, leur causait bien des soucies.
Gilbert et Shiho ont refait leur apparition au même moment où un parasite extra-terrestre massacrait des gens.
L'inframonde a refait parlé de lui.
Et l'Organisation Noire s'est mis à suivre leur ancien membre Sherry pour l'éliminer.
Un mois de Septembre chargé en gros.
Pas étonnant qu'ils n'aient pu s'occuper de tous les problèmes qui frappaient la Terre, et rien qu'à New Raccoon City, il y avaient plusieurs événements problématiques simultanés qui avaient lieu.
Tout ça pour dire que cette fois ci, il est dans le flou le plus total, et qu'il n'aura très certainement jamais un éclaircissement miraculeux sur cette intrigue, à moins d'avoir un petit coup de pouce de Dieu, encore une fois.
Non, tout ce dont il a le droit pour l'instant, c'est à l'apparition soudaine de deux figures comiques qui bossent eux aussi ici en tant qu'animateurs, sans avoir leur carte de journaliste en revanche. Néo et Coin-coin, dont rien que le nom transpire le serious business, tapent l'incruste à la table de l'oiseau solitaire afin de l'appâter avec des miettes de pain.

Néo : Tu sais ce que dit un camé quand il te voit ? "Je suis un camé Léon ! "

Leon : Je connaissais pas cette variante là. Je pensais qu'on me les avait toutes faites.

Coin-coin : Nous sommes des spécialistes pour innover les blagues.

Leon : Je vois le genre. Vous voulez que je participe à votre émission à vous aussi ? 

Néo : Un peu mon cheveux ! 

Coin-coin : Cela va être à notre émission d'être enregistré, et on est assez fan de toi.

Leon : Pourquoi pas. Surtout que je ne savais pas qu'il y avait une autre émission que celle de Mike et Brian.

Néo : Ils nous volent la vedette ! 

Coin-coin : En plus j'ai toujours trouvé ça con de nommer leur émission de la même façon que le nom de notre station.

Clivan : Vous devriez déjà contents que j'autorise votre émission de merde qui attire plein de cons.

Le saint patron au cigare allumé pointe le bout de sa fumée en fronçant des sourcils à l'égard de ses deux employés qu'il ne porte pas à cœur. À vrai dire, il ne porte aucun de ses employés à cœur, hormis Karole pour son jolie petit cul.
Le duo humoristique prend peur subitement rien qu'à sa présence.

Clivan : Cessez de l'importuner, et tirez vous faire ce pour quoi je vous paie bande de branleurs ! 

Ils obéissent sans discuter, se plaquant dans le studio d'enregistrement.
Notre bon gros patron fait mine d'en avoir vraiment quelque chose à faire du traitement inacceptable que subit son invité de prestige, car si ce dernier n'avait pas une haute cote de popularité, il n'aura même pas bouger le petit doigt pour réprimander les deux autres clampins.

Clivan : Excusez ce désagrément.

Leon : Ils ne me dérangeaient pas. J'ai l'habitude d'avoir à faire à ce genre de personnage.

Clivan : Aussi navré pour le fait que la police vous ai retenu ici avec leur ton médisant et leurs questions oppressifs.

Leon : Ce sont les choses qui arrivent. Tant que je peux aider du mieux que je peux.

Sur ce coup là, l'avare ne sait pas trop quoi dire en voyant la coolitude extrême de l'homme à la mèche qui reste calme malgré les aléas de la journée, et serait même prêt à gâcher encore plus sa paisible journée en allant sur le terrain afin de botter les fesses du méchant de l'histoire. Enfin des méchants, mais ça évidemment il ne le sait pas qu'ils sont plusieurs à opérer, même si l'un d'entre eux a été éliminé et qu'on ne sait pas ce qu'il advient de l'autre pour l'instant.
Pour sauver cette discutions gênante, un trio marche dans leur direction en s'amusant un peu, encore une fois malgré ce qui s'est passé tout à l'heure, même si l'un d'entre eux est quand même plus préoccuper par cet assassinat en direct que les autres. Mike Choubert est en effet la voix de la raison dans cette petite équipe, là où Brian Smith est beaucoup plus l'icone antipathique qui fera des choses moralement incorrectes, et Karole Chomblard est une étrange fusion entre les deux zigotos.
Pendant qu'ils s'approchent de la table de la stars cinq étoiles, on peut les écouter converser entre eux.

Brian : Franchement je sais pas qui a eu l'idée de nommer le centre commercial Michael Warren mais je veux le féliciter !

Karole : C'est clair que donner le nom d'un lâche qui collaborait avec Umbrella et abandonné ses habitants ainsi que sa famille quand ça partait en couille, ça a de quoi faire jaser sur les réseaux sociaux.

Brian : Vivement le centre communautaire Oswell Spencer, la boucherie Brian Irons, et le musée Umbrella.

Mike : Ne parle pas de malheur s'il te plaît.

Tout ce beau monde s'arrête auprès de leur super guest et de leur boss en leur faisant un petit salut chacun à leur façon, avant que la seule représentante de la gente féminine ne trouve la première excuse pour ne pas avoir à rester ici en compagnie d'une personne qu'elle exècre.

Karole : Bon je dois aller gérer les deux abrutis. On se revoit après pour la soirée pizza promis !

Mike : Bon courage !

Clivan : Commencez pas à demander la lune, elle risquerait de s'écraser sur vous.

Brian : Toujours aussi désagréable Monsieur Burns.

Clivan : Tu as de la chance quand même de m'apporter du fric, sinon je t'aurais balancé aux ordures depuis longtemps.

Brian : Ouais, allez va compter toutes les liasses de jolies billets verts que tu as dans ton coffre fort et ne nous fais plus chier veux tu !?

Clivan : Au moins eux ils ne me restent pas en travers de la gorge !

Brian : Cause toujours !

Furieux, Clivan tourne des talons et s'en va afin d'aller rejoindre son bureau où il pourra être tranquille sans qu'on lui casse les pieds à longueur de journée, laissant ainsi Mike et Brian avoir à nouveau le privilège de taper la discute avec Leon, ce dont tant d'enfants rêveraient de pouvoir faire.

Mike : Est ce que tu veux venir avec nous, quand Karole aura son boulot, à la pizzeria "
Davvero Disgustoso" pour manger. On t'invite.

Brian : Ce sera l'occasion tes fameux talents pour épater les donzelles.

Leon : Pourquoi pas. C'est vraiment sympa de votre part. Merci.

Mike : Ce n'est pas tous les jours qu'on peut avoir en exclusivité quelqu'un d'une renommé comme la tienne, donc ça nous fait plaisir.

Brian : Et puis les rares personnes ultra connues qui viennent sont des connards en règle général, comme l'autre coincé du fion de Directeur du BSAA, ou la hulk japonaise à la tête des Avengers dont je peux pas supporter la tronche qui est loin d'être jolie.

Leon : Heureusement qu'elle n'est pas là pour entendre ça.

Mike : Tu sais que c'est sa petite ami ?

Brian : Ouais et alors ?

Mike : T'es irréparable.

Un petit soupir vient ponctuer sa phrase, pour souligner que c'est dur de gérer quotidiennement un partenaire comme lui, même à la maison.
Juste quand les choses commençaient à être amusantes, la dure réalité revient frapper un grand coup quand le fracas d'une porte qui est ouverte un peu trop brusquement se fait entendre non loin de leur position, ce qui alerte les droits personnes dans la cantines qui sont intrigués par ce raffut soudain, bien que le vétéran de plusieurs incidents bioterroristes a son sixième sens qui lui dit que quelque chose de mauvais de trame se trame en douce, et qu'il faut se préparer à l'inévitable.
Sachant que ces hasards contraignants sont communs pour lui, il ne sort jamais sans une arme sur lui, et bien qu'il n'ait pas l'un de ses pistolets sur lui, il a à la place deux couteaux qui sort discrètement de leur étuis. L'un d'eux est un vieux camarade qui est là depuis ses début en tant qu'agent plus ou moins secret, et l'autre est un cadeau laissé par un ami après sa mort.
Dans leur champ de vision, deux hommes débarquent soudainement du couloir menant vers l'entrée principale de la tour où ils se trouvent, où l'on peut accéder au parking avant où se trouve notamment la Ducati XDiavel à notre amoureux des blousons en cuir trop classes qui s'est mis à la moto après que Claire lui ait fortement conseillé suite à une ballade ensemble dans les rues de Los Angeles. Ce bijou lui a été filé par Chris Redfield suite à une mission du BSAA où les deux ont travaillé ensemble, et où l'agent Kennedy l'avait brillamment utilisé, si l'on ne compte pas les victimes collatérales qui ont été faites lors de la course poursuite à New York avec des chiens zombies.
Parmi les deux figures qui ont fait leur éruption se trouve Joe, le seul agent agent de sécurité chargé de protéger ce domaine, reconnaissance avec sa longue barbichette sans moustache et sa boucle d'oreille droite à l'effigie de d'un autre Kennedy célèbre qui a lui été président. Ce gaillard est en train d'épauler quelqu'un que l'on connait déj) puisqu'il s'agit de Luke Cooker, loin d'être au meilleur de sa forme car étant totalement épuisé après cette longue marche dans la forêt, ne tenant plus debout, et ayant des tâches de sang séchées sur ses vêtements qui ne semblent pas provenir de lui.
Evidemment cela a été remarqué tant par celui qui est en train de le soutenir que par les trois nouveaux spectateurs qui vont devenir acteurs de cette intrigue.

Mike : Qui est ce ?

Joe : J'sais pas ! Il s'est effondré sur le parking

Brian : Hé attend j'reconnais cette gueule là ! C'est Luke Cooker, le seul survivant de la tuerie de Septembre 2015, et l'idole du nouveau tueur en série qui frappe actuellement ! J'veux pas de lui ci ! Il va nous attirer des emmerdes !

Mike : On peut pas le laisser à la merci d'un dangereux psychopathe !

Brian : Si on peut !

Leon : Tu peux toujours partir si tu ne veux pas avoir affaire au type qui le poursuit, mais mon flair me dit que ce dernier doit déjà être tout proche. Si il y a bien quelqu'un qui ne me trompe jamais, c'est mon nez.

Joe : Je propose que tout le monde se réunisse dans une même pièce et s'y enferme à double tour.

Leon : Bonne initiative. Karole et les deux autres rigolos sont dans la salle d'enregistrement et sa régis ?

Mike : C'est exact.

Leon : Allez les prévenir du danger et restez planqués là bas jusqu'à nouvel ordre.

Brian : Et vous en faites quoi de ce Luke ?

Mike : Je vais le porter avec nous ce sera plus simple.

Brian : Ouais enfin tu le fais tout seul on est d'accord ?

Joe : J'ai une arme de poing donc je vais vous épauler Monsieur Kennedy.

Leon : On va se rendre au bureau de Herzog pour le prévenir lui aussi.

Brian : Vous êtes vraiment obliger de le sauver ?

Leon : Pas forcément. Tout dépendra de son comportement quand il sera avec nous.

Brian : Faites qu'il crève ce connard.

Joe : Allons y.

Deux groupes de deux sont créés, avec les moins bien préparés à se défendre face à un taré masqué qui vont se mettre en lieu plus sûr, tout en escortant en même temps notre protagoniste dans les vapes, pendant que ceux qui ont de quoi se battre se rendent ensemble au havre de paix du gérant de ce lieu de travail, arrivant devant une porte avec écrit en gros "Clivan Herzog" afin que même les hyper myopes puissent connaître le nom de la personne la plus importe ici.
Leon se met plus en avant avec ses lames tout en faisant signe à son partenaire improvisé de couvrir ses arrières pour ne pas se faire prendre à revers. Au fond de lui même il espère que ce garde survivra car ses alliés masculins ont sale à tendance à mal finir contrairement aux belles femmes qu'il croise à chacune de ses nombreuses mésaventures.
Ses phalanges viennent toquer à cette plaque séparant le couloir où il est de cette pièce inconnue à ses yeux.
Aucune réponse à l'autre bout du fils invisible.
Rien qui ne puisse rassurer puisque le PDG est censé être là dedans et devrait normalement répondre, sauf que ce n'est pas le cas. Alors à moins que se soit absenté aux toilettes, cela ne laisse que peu d'espoirs sur son statut actuel, mais comme Brian le dirait, ce n'est pas une grosse perte si c'est le cas.
Une main délicate tourne la poignet pour se rendre compte que la porte n'est pas verrouillée, puis elle pousse doucement celle ci afin de révéler un bureau très bien ordonné avec de nombreux articles renvoyant au handball disséminé un peu partout, ainsi qu'une photo où l'on peut voir le gros tyran d'un certain âge être plus jeune en train de s'amuser avec une ancienne équipe de Denver.
Quoi qu'ait été son niveau dans ce sport, il ne pourra plus y jouer étant donné qu'il gît mort sur sa chaise, les yeux exorbités, avec d'innombrables billets verts sortant de sa bouche, coincés pour une importante partie dans ses tubes respiratoires dysfonctionnels.
Quelle ironie !
Le survivant de Raccoon City n'est guère étonné par le fait qu'il soit mort, mais un peu plus de comment il l'est devenu, ce qui sous entend que celui qui s'en est pris à lui doit avoir beaucoup de forces physiques pour pouvoir réussir à maîtriser ce bonhomme loin d'être maigrichon afin de l'étouffer avec de l'argent désormais sali.
Pour la provenance du tueur, il ne fait aucun doute qu'il est venu de cette fenêtre qui avait été ouverte en grand pour apporter de la fraîcheur maintenant qu'un vent agréable est afin là pour calmer la chaleur éprouvante de l'après midi.
Reste à savoir si il est reparti par là, ou par la voie d'entrée normale, ou si il est toujours dans cette pièce.
Afin d'en avoir le cœur net, Leon et ses pupilles affûtées regarde les coins où il pourrait se cacher par ici.
Il y en a seulement trois de plausibles.
Derrière la porte comme dans Scream où le pauvre principal ne l'avait pas vu venir.
Dans le placard contrairement à Scream où c'était un leurre.
Derrière le cadavre de sa victime car l'angle fait qu'il est difficile de voir si quelqu'un se cache de l'autre côté du bureau quand on est positionnée depuis le palier de la salle.
Dans le doute, procédons à la vérification de chacune des possibilités dans l'ordre où celles ci se présentent et restant très vigilant.
Sans faire traîner les choses, l'intelligent survivant surentraîné pousse d'un coup sec la porte pour qu’elle claque contre le mur, confirmant que personne ne se trouve derrière celle ci, autrement il aurait fini écrabouillé à la manière d'un vieux cartoon de chez Warner.
Une solution de testée, essayons les autres.
Le brave Kennedy fait signe à Joe de s'occuper de l'armoire tandis qu'il vérifie si aucun rat de ne cache près du macchabée. Notre héros fait ainsi le tour par la droite tandis que son camarade de fortune passe à la gauche, comme ils couvrent un peu près tout l'espace, sans oublier de vérifier vers la fenêtre et la sortie principale qu'il ne surgisse pas soudainement de par là.
Au final, plus de peur que de mal puisqu'il n'y a aucune forme de vie humaine dans la garde-robe, ni accroupi derrière ce pourri d'Herzog qui le sera encore plus par la suite.
Seul une chose attire l'attention du vaillant agent, mis en évidence par la lumière rangée du soleil.
Un masque représentant la face d'un fantôme.
Rappelant une célèbre peinture par la même occasion.
Cette preuve laissée derrière par le coupable encore vivant de cette tuerie de masse prouve une certaine chose qui est encore pire que ce que l'on aurait pu penser de prime abord.
Le gardien de la tour radio n'est aussi bon aux devinettes et est obligé de poser LA question qui va avec cette nouvelle découverte.

Joe : Pourquoi il a laissé son masque derrière lui ?

Leon : Soit il en a un double, soit un soudain excès de confiance, ou... Pire.

Joe : Pire ?

Leon : Il n'a plus rien à perdre.

Joe : Oh...

Leon : Il faut vite rej...

Une détonation résonne d'un coup dans tout le bâtiment, montrant qu'ils se sont fait berner sur ce coup là.
Au vu de boucan, ce doit être un calibre 12 car ça y ressemble.
Sans perdre un seul instant, Leon démontré ses compétences aguerries qu'il n'a pas perdu avec l'âge, et qui lui permettent de taper un sprint hors de cette scène de crime puis de naviguer dans les couloirs à la même vitesse sans se manger un mur, là où son camarade est très vite distancé malgré qu'il connaisse bien les lieux lui.
En l'espace de même pas une dizaine de secondes, il réussit l'exploit de refaire tout le chemin inverse de celui qu'ils ont fait pour arriver jusqu'ici, plus les quelques mètres de distance entre la cantine et le studio d’enregistrement où tout le monde est censé se trouver. À peine fut t-il arrivé qu'il remarque que la porte conduisant à la pièce attitrée de la designer sonore a eu sa serrure atomisée à la chevrotine afin de pouvoir y pénétrer malgré l'interdiction des réfugiés à l'intérieur.
Notre excellent coureur y entre à son tour pile poil au bon moment puisque Urban Hérez, portant le costume de Ghostface tout en étant à visage découvert, est sur le point d'en finir avec celui qui a éliminé sa petite amie alors que ce dernier venait tout juste de prendre connaissance et est désormais dans l’incapacité de se protéger lui même.
Par chance, un héros est là pour lui, et ce dernier jette immédiatement le couteau de Krauser tout droit vers le cou du tueur qui est donc interrompu dans son acte avec une vive douleur qui le fait grimacer comme pas permis. Comme quoi, être musclé ne fait pas tout, et on peut trouver plus chétif et pourtant plus fort que soi, comme le prouve son adversaire en enchaînant avec un coup de pied circulaire au niveau du visage nommé Dolyo Tchagui.
Le serial killer est propulsé contre le panneau d’enregistrement, avec la lame encore enfoncé sur le côté de sa voie respiratoire, le mettant définitivement au sol, en agonisant quelque peu avant de s'éteindre. Son Franchi SAS 12, encore dansses mains, sans qu'il n'ait s'en servir une troisième fois, car oui, il avait réussi à tirer un second coup le temps que Leon arrive.
Celui qui se l'est mangé, c'est Brian en essayant de s'interposer, seulement pour se faire exploser la jambe, et il ne pourra plus faire fonctionner celle ci malheureusement.
Mike et Karole sont à son chevet, s'occupant d'éviter qu'il ne perde trop de sang, alors qu'il lâche une tonne d'insulte à la minute.
Néo et Coin-Coin, eux, sont restés de l'autre côté de la vitre séparant les deux pièces, là où est leur place, et c'est seulement maintenant qu'ils montrent leur visage qu'ils élèvent tout doucement contre ce mur de glace afin de vérifier que le danger est enfin parti.
Il l'est.
Les deux orchestrateurs de tout ce qui s'est passé depuis la nuit dernière sont tous morts.
Celui qui a mis le dernier clou à leur cercueil range l'arme qu'il n'a pas utilisé dans son étui, alors que Joe apparaît enfin derrière lui, essoufflé après avoir fait de son mieux pour débarquer ici le plus rapidement possible.
Heureusement qu'il a eu un peu d'assistance sur ce coup là, sinon les événements auraient été pires.
Bientôt la lune viendra remplacer son ami qui a vu trop de sang pour aujourd'hui, tandis que des gyrophares viendront servir de néons pour cette soirée bien plus calme que la précédente.
Luke Cooker peut enfin se reposer.

Un banc au milieu d'une grande allée de ce lieu très prisé tant par les habitants que les touristes présents dans le coin est sûrement la zone la plus visitée de la toute la ville, où pourrait presque se croire dans une grande ville, bien qu'en y regardant de plus près on peut se rendre compte que quand même moins peuplé que dans les endroits similaires de Strasbourg qui compte près de 300 000 habitants,contrairement au petit bourg du midwest qui n'en compte que 100 000 officiellement, sachant que les derniers chiffres ont été fait avant les grands massacres qui ont décimé à peu près la moitié de la population locale.
Certes, cela a été repeuplé depuis, mais pas sûr qu'on ait réussi à atteindre le même chiffre qu’avant tout le merdier de 2015 par exemple.
Dans tous les cas, ce grand siège accueille les fesses de trois personnes en particulier qui sont en train d'écouter une radio posée non loin d'eux en attendant quelqu'un visiblement. En jetant un œil à leurs alentours on se rend vite compte que des connaissances à eux sont disséminés parmi les personnes qui sont dans ce secteur l à où ils sont, en essayant d'y rester mêlé pour que les vilains curieux ne les remarquent pas.
Ce trio si particulier est en réalité composé des sœurs jumelles Lola et Léna de la Famille Ferdinant, en train de dévorer une glace au chocolat pour la première et une à la vanille pour la seconde, ainsi que de Navendo "Dino" Azeziano qui est en train de lire le journal en attendant qu'on lui fasse signe que les cibles soient arrivées.


Les dames quand à elles, préfèrent écouter ce qui se dit dans le transistor pour patienter.

Mike : Hello tous le monde c'est Mike et Brian, et on se retrouve pour ZombRadio ! La radio des zombies.

Brian : Youpie...

Mike : Aujourd'hui, cela fait un an pile poil que notre radio a été attaqué durant la Tueries des Ghostfaces, et notre défunt patron a été la dernière victime de celle ci, froidement assassiné dans son propre bureau.

Brian : C'est tellement agréable depuis qu'il n'est plus là ce salaud.

Mike : Brian avait aussi perdu sa jambe ce jour là.

Brian : Au moins maintenant je fais crédible en cosplay de pirate avec ma jambe de bois.

Mike : Nous avons reçu énormément de courriers de votre part pour ce funèbre anniversaire, et nous allons en lire quelques uns pour ce début d'émission.

Brian : Sérieusement ?

Mike : Notre premier courrier a été écrit par Katherine Weather qui nous dit... "Les événements de l'année dernière ont été très durs à gérer pour notre part à moi et mon mari. Savoir que de nouvelles personnes reprenaient le flambeau du tueur de notre fille était vraiment dur à encaisser. Cela n'a fait que de détruire d'autres familles en plus de celles qui avaient été détruites cette nuit de 2015. J'adresse cette lettre à toutes ces familles pour adresser notre soutien, ainsi qu'à vous qui avez aussi souffert ce triste jour."

Brian : Cela ne ramènera pas ma jambe.

Mike : Merci Katherine pour votre lettre. Rappelons que vingt-huit personnes ont péri l'année dernière des mains de Macy Thompkins et Urban Hérez, rejoignant les neuf victimes de Boby Minton.

Brian : Je trouve quand même que certaines morts sont bizarres.

Mike : Lesquelles ?

Brian : Celles de agents du FBI. Ça ne colle pas au reste, que ça soit leur brutalité surnaturelle et le fait que ça cause des soucies l'emploi du temps des deux coupables. Pour moi, les fédéraux nous cachent quelque chose. Il devait y avoir un troisième tueur.

Mike : Ne me dis pas que tu rejoins ces complotistes Brian ?

Brian : Tu crois que c'est si absurde que ça Mike ? Allô !? On est à New Raccoon City ! On a déjà été attaqué par des spectres sortis d'un gros trou dans le ciel ,deux fois en plus ! Harlock lui même nous a rendu visite avec son équipage ! Des putains de zombies ont détruit la ville qu'il y avait avant celle là, et tu veux me faire croire que je délire !? T'étais où quand le ciel est devenu subitement rouge au passage à l'an 2017 et qu'il a plu du putain de sang !? Tout est possible dans cette ville de merde ! Tu devrais le savoir !

Pendant que le ton monte dans une salle d'enregistrement perdu dans la forêt, ça bouge du côté des mafieux dont leurs sentinelles ont repéré les personnes qui les intéressent venir par ici afin de se rendre la librairie près de laquelle ils sont assis. Dino referme son journal et se lève en premier, suivi tant par les jumelles que par les regards des hommes de mains que ces deux puissantes familles ont posté par ici.
Ceux pour qui ils sont là sont deux visages connus, puisqu'il s'agit de notre couple geek que l'on suit un bon moment dans cette histoire, à savoir Luke Cooker et Peace Hoolink. Le premier porte un tee-shirt d'Uncharted assez classe tandis que la seconde porte un magnifique haut qui ne quitte pas du regard et un bas assorti, tout en couvrant leur têtes d'une ombrelle noire en dentelle afin de ne pas trop être frappés par les douloureuses lumières du soleil à l'extérieur, ce qui permet à la dame de garder son teint de vampire qu'elle ne quitte jamais.
Autant dire que c'est difficile de les louper.
Quelle n'est donc pas leur surprise de se faire accoster par des tronches loin d'être inconnus puisque le timide survivant de trois tueurs avait déjà des recherches par le passé à leur sujet pour se renseigner sur des affaires locales, ce qui explique leur présence dans son cauchemar du début du récit.

Dino : Pourriez vous nous accorder juste un instant ?

Luke : Je vous connais... Qu'est ce que vous nous voulez ?

Peace : Si la pègre essaye de finir le boulot des autres ratés, elle ira vite les rejoindre.

Léna : Vous faites erreur. Nous ne vous voulons pas de mal.

Lola : C'est même le contraire.

Léna : Nous voudrions vous remercier avec beaucoup de retard du service que vous nous avez rendu il y a pile poil un an de ça.

Pearce : Comment ça ?

Lola : Explique leur sœurette.

Léna : Je sortais avec Gino, l'un des deux capos de Monsieur Azeziano ici présent, qui a été noyé par l'un de ces lâches masqués la nuit des premiers meurtre de la seconde vague. Pour avoir mis fin à leurs sévices et avoir révélé leur identités, je vous remercie.

Lola : Sachez donc que nous vous sommes redevable, et que si un jour vous avez besoin de quelque chose, quelle qu'elle soit, vous pouvez venir nous voir à notre villa au quartier de Dead End.

Dino : Ma famille aussi vous doit un service pour avoir venger la mort de deux de mes plus fidèles hommes.

Luke : C'est gentil. On y pensera. Merci.

Léna : C'est nous qui vous remercions surtout.

Peace : Je dois avouer que je ne m'attendais pas à ça de votre part.

Voix Féminine : Shadia ! Luke !

Une petite figure aux cheveux bruns avec une longue queue à cheval, ainsi que des tongs qui claquent bien sur le sol, vient rejoindre ces persos en pleine discutions avec une train. Nous découvrons ainsi Laure Qémonteul, la fille du libraire qui sortait avec Bradley le frère blanc de Luke quand ce dernier était encore de ce monde, que notre duo est venu justement chercher ici afin de l'amener à leur petite journée détente promenade et amusement.
Certes ce n'est pas les vacances ou un jour férié dans l'université où ils étudient, sauf qu'en raison de cette date importante tant pour eux que pour la ville où ils se trouvent, ils ont l'autorisation de l'établissement de ne pas être exceptionnellement en cours.
Beaucoup les envient sans se rendre compte du sacrifice qu'ils devraient faire pour arriver à un tel privilège, et que ça ne vaut pas vraiment le coup à moins d'être un gros sociopathe comme la gothique.
Les sympathiques criminels sont surpris de voir débarquer cette fille qui ne se doute pas de leur identités.

Laure : Salut ! J'attendais que vous entriez et tout, et tout, sauf que je vous ai vu discuter avec ce monsieur et ces mesdames alors que ça m'a intrigué.

Peace : Ces mafieux nous remerciaient du coup main qu'on leur a donné sans le savoir l'année dernière.

Dino : Évitez de dire à voix haute qu'on est des mafieux s'il vous plaît.

Laure : Ooooohhhhh...

La curieuse jeune femme garde le bouche ouverte en forme de O pendant un bon petit moment, tellement cette information la captive. Faut croire qu'elle s'attendrait bien avec bon nombres de personnages tout aussi supers contents qui vivent dans cet univers et que l'on a appris à aimer avec le temps.
Tout comme Bradley.


Vagino Panivino et Yoko Suzuki se promènent tranquillement, presque main dans la main, chose qu'il ne faut pas trop appuyé puisqu'ils sont chacun en couple et donc il ne faudrait pas créer des histoires d'adultères qui n'existent en réalité pas du tout puisqu'ils ne sont que de simples amis.
Nos deux membres du Bioterrorism Security Assessment Alliance sont actuellement dans le grand jardin qui sert de cour à cette prestigieuse université qui attire des élèves venant du monde entier car tout est de qualité ici, que ça soit les matières enseignées, les cours en eux mêmes, les professeurs qui les font, et en plus la sécurité efficace du campus permet d'éviter au maximum les gros drames oui tragédies.
Sans compter sur le fait que l’établissement a réussi  éviter la vague antiraciste raciste qui a déjà fait tomber de grands noms tel qu'Evergreen.
Pour ce qui est des enseignants que l'on est en train de suivre, il y a du nouveau puisque de une, l'homme à consonance italienne est désormais Capitaine de son Equipe Tango, et que la japonaise a de son côté laissé tomber son poster d'agent afin de devenir chercheuse en chef pour la branche de l'Extrême-Orient de cette ONG dont elle fait partie.
Nous nous immisçons dans leur conversation qui a lieu à la fin de leur journée de travail car aujourd'hui ils se sont arrangés pour ne bosser que du matin.

Yoko : J'espère que c'est Orenji qui gagnera.

Vagino : Pareil. Cela faisait longtemps que ce pays n'avait pas connu un dirigeant aussi bon dans son domaine et emblématique, tout en étant proche du peuple. J'aimerais la même chose chez nous en France.

Yoko : Beaucoup apprécient le Président Montagné, et toi ?

Vagino : Pas vraiment. Je pense qu'il n'a pas l'étoffe pour diriger un pays, même si il bien plus honnête que ses prédécesseurs, ayant aussi un intérêt à sauver son pays. Sauf qu'il n'y arrivera pas. Il nous faut un De Gaulle.

Yoko : Tu peux déterrer le vrai et essayer de le ramener à la vie pour qu'il revienne au siège présidentiel.

Vagino : Si seulement, c'était possible.

Yoko : Avec tout ce qu'il y a de nos jours, je pense que c'est possible. En plus Disney et de nombreux groupes musicaux le font déjà, alors niveau improbabilité...

Vagino : Bah en fait.... Oh, on a de la compagnie.

Son index vient indiquer la position de trois jeunes attendant non loin devant eux en regardant dans leur direction, et ils connaissent déjà deux d'entre eux assez bien. Cette rencontre imprévue n''st pas si surprenante que ça quand on tient en compte la symbolique du jour où nous sommes.
On dirait bien que les deux adultes vont devoir changer leur agenda pour cet après midi.


Ambiance paisible dans cette résidence situé à l'extrémité Nord-Est de la ville, sur une petite colline couverte de sapins baumiers où on peut difficilement sans approcher sans se faire intercepter par le système de défense au plus haut point qui surpasse évidemment celui qu'il y avait en 2015 où une n'importe quel fasciste en vert/jaune fluo pouvait faire sauter la baraque tranquillement après qu'une grosse méchante de série ait fait éliminé les résidents avec ses vilains serpents, sans qu'aucun garde n'ait pointé le bout de son nez.
Là pour le coup la sécurité est assurée par Armacham Technology Corporation qui a foutu des caméras de sécurité partout, une trentaine de leur personnel en poste ici avec des chiens à l’odorat affûté, et évidemment un arsenal de dispo à tout moment pour riposter si la situation le nécessite.
Le propriétaire de cette habitation qu'il avait acheté pour y vivre à la base paisiblement avec sa défunte femme Ada Wong, y vit à présent avec principalement la japonaise qui a pris la place de la chinoise dans son cœur, ainsi que du dernier sommet d'un triangle amoureux qu'il n'aurait jamais envisagé auparavant.
Kyon, dont on parle là, n'est pas là aujourd'hui comme cela fait plusieurs semaines qu'il est hors de la ville avec Aerafal et des Avengers dans une opération secrète entourant l'Affaire Epstein, afin de pouvoir faire tomber toutes les têtes qu'elle implique, en évitant si possible les tueurs à gage qui débarquent chez soi déguisé en livreur FedEx afin de buter ta famille.
Résultat, Léon Kennedy est seul avec sa femme actuelle, Haruhi Sueumiya, et sa majordome Dahlia Maire, et il est en train dîner en couple dans la grande salle à manger qui a été reconstituée presque à l'identique que celle que Maxime Moulin avait l'habitude de squatter pour y bouffer de la merde avec sa copine Sandra, comme le gros porc qu'il est.
Intéressons nous à leur vie amoureuse à ces deux là, et surtout à comment se passe leur repas entre eux.

Leon : Peux tu me passer le pain s'il te plaît ?

Haruhi : Tiens le voilà.

J'indique qu'ils sont en train de savourer un Spare Ribs à l'Américaine avec du riz basmati bien doux que madame à préparer elle même et qui est délicieux, comme les fans culinaires qui nous lisent seront ravis de constater que je pense quand même à eux.
Une fois le morceau de pain donné pour pouvoir éponger la sauce, un petit silence s'installer avant qu'une nouvelle conversation un peu plus riche vienne se poser sur la table.

Leon : Ton beau père ne veut toujours pas rencontrer ton vrai père ?

Haruhi : Non. Quelle tête de mule.

Celle qui a l'habitude de mettre en colère dû à son Trouble Déficit de l’Attention avec Hyperactivité fronce des sourcils tout en continuant d'engloutir son plat. C'est l'occasion d'aborder ceci un peu sans trop entrer dans les détails comme la Dieu ici présente n'est pas au centre de cette histoire, car je ne plaisante pas, même si c'était à la base une pique que lui envoyait de temps en temps Kyon et qui s'est avéré être exact après avoir rencontré un professionnel qui a diagnostiqué ce trouble comportement chez celle qui a de grands pouvoirs mais a mis du temps à comprendre l’implication de grandes responsabilités.
Si on diagnostique se problème assez tôt on peut s'en sortir sans souci si je ne dis pas de bêtises, mais aussi tardivement fait que ça aurait des répercutions sur au moins une bonne partie de sa vie d'adultes, et à cause de ça, elle est obligé de prendre des médicaments pour lutter contre ça malgré son âge.
Ainsi si par moment vous la sentez un peu à l'ouest ou mollassonne à l'avenir, c'est normal au vu de ce qu'elle prend pour parvenir à calmer ses problèmes.
Pour l'instant ce n'est pas le cas, et elle finit par remontrer plus de joie en soumettant une idée à son bon mari.

Haruhi : J'ai une idée ! On pourrait aller à la salle d'entrainement pour nous échauffer un peu une fois qu'on est rentré de notre sortie de cet aprem, afin d'être prêts pour essayer de nouvelles positions au lit ?

Leon : Si je ne suis pas trop crevé en rentrant

Haruhi : Arrête ton char ! Les autres ont beau dire ce qu'ils veulent mais quand on fait notre course matinale pour se maintenir en forme, j'ai parfois du mal à te suivre. Certes tu as le double de ton âge, sauf que tu ne les fais pas. J'ai l'impression d'être Shiho quand je sors un truc comme ça.

Leon : Dieu est en train d'avouer que je serai limite plus fort qu'elle ?

Haruhi : Ne me fais pas dire ce que j'ai pas petit scarabée ! On apprend pas au vieux singe à faire la grimace !

Dit elle en en faisant une, en tirant sa paupière gauche tout en tirant sa langue.
Au même moment, la chef des domestiques qui entretiennent cette immense baraque, qui évidemment de s'occuper tout seule d'elle même et à besoin de plus de 3 paires de main pour maintenir les différentes dans une qualité satisfaisante pour y vivre, vient les déranger alors qu'ils ont presque fini de manger.

Dahlia : Ils sont arrivés.

Leon : Déjà ? Je n'ai pas vu l'heure passer.

Haruhi : Vas les rejoindre comme tu as déjà fini. Je termine vite fait de mon côté et j'aide à débarrasser le tout.

Le bel homme se lève de table afin d'accueillir ses invités dans son humble demeure alors que la femme aux joues remplies avale rapidement les grains de riz qui restaient avant d'aider les quelques employés de maison qu'ils ont à débarrasser la table.
Rien de mieux qu'après s'être bien rempli la panse que de faire un petit ballade digestive.


Sur le parking de ce sanctuaires animalier très attractif, qui déborde toujours de visiteurs, et rivalise le centre commercial en terme de quantité de monde qu'il peut accumuler. En dépit du fait que les prix varient chaque semaines, pouvant passer de gratuit à valoir mille billards de dollars.
Je vous laisse devine quand est ce que les chiffres d'affaires explosent, et quand ils atteignent zéro.
Deux squatteurs de place sont assis dans leur sièges, au sein du GMC Terrain gris foncé garé à l'ombre avec les vitres entièrement ouverte car même si il n'y a pas beaucoup de soleil aujourd'hui, il n'en demeure pas moins qu'il fait assez chaud. Michelle Vega contemple l'horizon, en direction du bâtiment à l’abandon de l'autre côté de la rue, alors que son camarade Tim tapote des mains sur le volant en étant content que cette année, le climatiseur fonctionne parfaitement.
Les deux forment un duo moins comique que du temps où Tom remplaçait la femme, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne conversent pas tous les deux, bien que ça soit plus sérieux il faut dire.

Michelle : Je me demande pourquoi cet endroit a été laissé à l'abandon. On dirait une ancienne base militaire.

Tim : Je crois qu'elles appartenaient aux Marines, mais qu'il y a eu une hécatombe la première fois que les entités de l'Inframonde sont venus dans cette dimension.

Michelle : Je ne connais pas trop cet événement. Ces entités, elles n'étaient jamais apparu dans notre dimension auparavant ?

Tim : Je sais pas. C'est la première fois connue de tous en tout cas.

Michelle : Moi qui aurait pensé que sans UNIT, on aurait été plus mis dans la confidentialité de ce genre de choses.

Tim : Faut pas rêver. Nous on mérite juste de crever sur le terrain sans rien savoir du vrai but de notre mission. C'est un peu comme l'accord secret qu'Abbott a eu avec ceux que l'on doit protéger.

Michelle : Ils doivent être plus important qu'ils en ont l'air pour avoir une surveillance vingt quatre heures sur vingt quatre.

Tim : Cette histoire de simple protection est du bidon pour moi.

Michelle : Je pense qu...

Une main vient toquer sur la portière en métal, les forçant à se taire comme il s'agit de Peace Hoolink armée de son ombrelle qui leur fait coucou de la main, avec toute la classe qui se dégage de sa prestance gothique.
Notre duo un peu trop bavard ne sait pas depuis quand elle se tient là à les écouter et leur rire gêné de gosses pris en flagrant de délit de gavage de bonbecs est là confirmer leur inquiétude, ce qui ne les empêcher d'essayer de partir rapidement sur autre chose.

Tim : Un souci ?

Peace : Marie propose que vous nous accompagniez à l'intérieur car il nous faut quelqu'un pour prendre les photos où nous apparaîtrons.

Tim : On ne peut pas. Il ne faut pas que ça se sach...

Peace : Même un aveugle se rendrait compte que deux agents spéciaux du FBI nous suivent. Allez venez.

Michelle : Je crois que l'on a pas le choix.

Ne voulant pas que la sociopathe à l'humour si particulier ne cafte ce qu'elle a surement entendu de leur bouche, ils obéissent à la demeure et quittent le confortable toit sous lequel ils se trouvaient afin de rejoindre le reste du groupe qui est constitué au total de huit personnes si on exclut bien évidemment les fédéraux.
Shadia donne alors son portable qui a la meilleure qualité de tous ceux présents afin d’immortaliser ce moment.
Tout ce beau monde réuni devant l'arche de l'entrée arrière du zoo de New Raccoon City, en se mettant en position pour la première photo mais loin d'être la dernière d'une journée en famille, entre amies, qui ne sera pas oublié de sitôt pour certains.
Chacun prend la pose qui lui correspond le mieux puis ils sourient chacun à leur façon.
Luke le fait timidement en attendant l'inévitable.

J'ai tellement hâte d'être à l'intérieur !
On va vraiment se marrer !

Le clique se fait entendre depuis le téléphone.
L'image apparaît alors dans la galerie.
Marquant cet instant T pour toujours.