[RP] Rien à Voir avec les Hommes en Noirs

Tel lui avait annoncé Gin plusieurs heures auparavant, il y avait un guest qui allait passer dans son antre de génie du mal comme elle pourrait l'appeler, vu les choses peu respectueuses de la dignité humaine qu'elle doit bricoler par ici sous les ordres du grand corbeau.
Ayant passé un petit coup de plumeau sur son bureau et les tables à sa disposition, la chef scientifique de 13 ans se tient prête à voir débarquer à tout moment ses invitées.
Elle est donc parée à leur accueil quand elle voit trois personnes pénétrer dans le labo après que le seul employé de la maison du lot ait toqué à la porte afin de quand prévenir la personne derrière qu'ils étaient bien, si ce n'a pas déjà été grillé par le fait qu'elle les entendait parlé depuis l'autre côté du mur.
Nous avons dans ce trio trois têtes loin d'être inconnus pour ceux ont suivi leurs cours d'Histoire correctement.
Un géant en noir au regard sévère, à la moustache épineuse, et surtout au gros menton en forme de couille qui casse un peu le reste. Évitons de souligner son accent du Kansai afin de ne pas détruire encore plus en profondeur son image pourtant imposante de prime abord.
Celui qui est par contre ridicule d'apparence, mais terrifiant quand on le connaît un minimum, c'est ce vieillard en chaise roulante qui a le crâne dégarni sur une bonne partie du sommet, sauf à l'arrière où c'est long, et qui a plusieurs tubes reliés à de nombreuses parties de son corps qui servent à le maintenir en vie.
Une femme blonde d'une taille assez honorable aux cheveux courts est en train de pousser le papy en peignoir tout en conversation avec les deux énergumènes déjà présentés en ayant des vêtements tout aussi sombre que la plupart des travailleurs de ce complexe, excepté pour sa blouse blanche de laborantine que eux aussi portent.
Mention honorable aux gardes du corps qui sont chargés de protéger l'handicapés dont je tairai pour l'instant l'identité pour ceux qui ne le reconnaitraient pas car de toute façon quelqu'un va s'en charger à ma place.

Tequila : Sherry. Je te présente Alex Wesker et...

Alex : Y a t-il vraiment besoin de présenter le milliardaire à la tête de la plus grosse compagnie pharmaceutique au monde ?

Shiho : Je ne l'ai jamais vu jusque là, alors il pourrait aussi être un clochard que vous avez pris au pif dans la rue.

Alex : Ce clochard s'appelle Oswell E. Spencer, mais tu n'as pas tort.

Surprenant, c'est le mot à dire, ces deux émissaires d'Umbrella Corporation ne semblent pas vexer par cette présentation tournée en dérision par la reine de l'humour qui pince bien là où ça blesse.
Au passage, pour ceux qui comme elle ne connaîtrait pas ce friqué d'un certain âge, vous pouvez aller voir par ici :


Pour faire vite, après quelques minutes à présenter le boulot de la chercheuse ayant l'âge d'une collégienne, celui qui n'avait pas prononcé un mot jusqu'à présent, a subtilement invité sa fidèle "enfant" à faire sortir le grand bonhomme en noir afin qu'il puisse avoir une conversation plus intime avec celle qui le fascine énormément au niveau de l'intelligence précoce, un peu comme ses parents avant elle, voir même plus.
Ceci n'est pas là pour faire plaisir à Shiho elle même, qui se méfie instantanément de tout ce que pourrait lui proposer cet énergumène, car elle a déjà fait un pacte avec un diable, alors en faire un second serait la goutte de trop dans le vase.

Shiho : Qu'est ce que vous me voulez ?

Oswell : Vous me fascinez jeune fille.

Shiho : Si c'est pour me draguer, je tiens à vous prévenir que vous perdez votre temps.

Oswell : Détrompez vous, ce n'est pas dans ce sens là que je veux parler.

Shiho : Vous voulez exploiter mon cerveau comme tout le monde je me doute ?

Oswell : C'est une façon assez réductrice de voir les choses. Je crois sincèrement que comme moi, et comme vos parents l'étaient, vous êtes l'un des élus choisis pour gouverner le monde de demain en créant une toute nouvelle espèce humaine bien plus évoluée que celle actuelle bien trop décadente.

Shiho : Vous voulez que je bosse pour vous ?

Oswell : Ce serait le plus judicieux à faire, si vous ne voulez pas passé le restant de vos jours dans ce trou à rats à gâcher vos talents sur des broutilles pour le compte de mon ami à côté de la plaque.

Shiho : Je suis désolée, mais je refuse votre proposition.

Oswell : Je me doutais bien qu'il vous faudrait plus de temps pour réfléchir à mon offre.

Shiho : Je ne pense pas.

Oswell : Si vous changez d'avis, vous pourrez retrouver le dernier vestige de vos parents caché par mes soins au berceau de l'humanité, derrière une image qui ne prendra du sens que pour vous et dont seul vous pourrez y accéder.

Cette déclaration énigmatique est accompagnée d'un sourire malsain qui ne donne pas vraiment envie à la chimiste de rejoindre ses rangs, déjà qu'elle en avait nullement envie de base.
Bien que cela pourra trouver son utilité un peu plus de vingt années après cette rencontre spéciale.



Dans le petit salon où nul ne pourra être dérangé par les lamentations de Dick qui se plaint son surnom, une tante aux cheveux blond et sa nièce aux cheveux rouge orangé ont décidé de taper une longue discutions au coin du feu de cheminé immédiatement après avoir quitté la librairie personnelle de cet immense demeure il n'y a même pas une demi heure de cela, sachant que le temps qui s'écoule ici n'est pas forcément le même que celui qui s'écoule dans votre réalité à vous.
Sans Gilbert qui est parti ailleurs faire des trucs, et sans non plus Masumi qui a décidé de ne pas apparaître dans ce morceau du récit pour l'instant, de nombreuses informations ont pu donc échangées, provenant quasiment que de la chimiste qui a raconté sa rencontre avec l'un des fondateurs d'Umbrella Corporation qui aurait pu s'avérer anecdotique, sauf qu'elle prendra tout son sens assez rapidement.

Mary : Je suis contente que tu ais refusé ce marché.

Shiho : Rejoindre Charles Xavier et ses Homo Superior, c'était pas trop mon délire.

Mary : Pourquoi a tu voulus me raconter tout ça ?

Shiho : Tout simplement car j'ai eu un déclic en repensant à cela, et cette énigme qu'il m'a proposé ce jour là m'intrigue beaucoup. J'ai envie de savoir ce qui se cache derrière celle ci car cela pourrait potentiellement nous être utile dans notre quête pour lutter contre les Corbeaux. Vu comment Spencer aimait bien trahir ses amies d'un coup dans le dos.

Mary : Cela pourrait aussi nous mener sur une fausse piste.

Shiho : Qui ne tente rien n'a rien.

Mary : Je comprends... Si tu crois vraiment que ça pourrait nous être utile, je te conseille de contacter Naru le plus tôt possible.

Shiho : C'est ce que je ferai.

Sentant que tout ce blabla touche à sa fin, la scientifique expérimentée a encore une chose à vouloir dire avant de laisser la membre de sa famille vaguer à ses occupations.

Shiho : Avant que tu partes... Qu'est ce que tu en penses de Gilbert ?

Mary : Je me doutais que tu viendrais avec cette question après le cadeau qu'il m'a offert auparavant.

Shiho : C'est juste que j'ai l'impression d'être la seule à voir qui il est réellement, et ça m'embête beaucoup je dois dire.

Mary : Ne t'en fais pas. J'ai pu assez l'analyser pour en tirer une première conclusion qui te fera plaisir.

Shiho : Dis moi ton avis.

Mary : Pour un crétin, il est plutôt malin. Et même si j'ai vraiment dû mal à l'apprécier à cause de son humour qui ne me fait pas rire, et le fait qu'il semble prendre tout à la légère, je commence à comprendre ton ressenti envers lui. Derrière sa maladresse habituelle, dont il a encore fait preuve tout à l'heure avec son collier en diamant qui en faisait trop, je sais qu'il veut bien faire et j'ai compris la signification de ce cadeau.

Shiho : Je suis aussi précieuse que du diamant. C'est son côté artiste qui parle, même si ça peut être maladroitement comme tu le dis. Mais ça reste mon Gillou qui éclaire ma vie qui n'était qu'obscurité avant son arrivé.

Mary : Il prend soin de toi et veut vraiment ton bonheur. C'est le plus important à mes yeux, et c'est pour cela que je vais essayer de le tolérer à partir de maintenant. Je ne promet rien. Il risque d'y avoir encore d'innombrables disputes entre nous.

Shiho : Si on rajoute Naru en plus...

Petite rire de la part de la sarcastique qui imagine un peu les scènes qui ça pourrait donner.

Mary : Naru, c'est déjà quelqu'un que j'apprécie plus. Si seulement...

Des flashs de son défunt mari l'empêche d'aller plus loin dans ce sujet, et elle préfère clore toute discutions.

Mary : Non rien. Je vais y aller.

La faux ado se lève se son siège en un petit saut puis s'en va, observée par celle qui fait encore plus jeune et qui pense cerner ce qu'elle voulait aborder avant de faire machine arrière.
Comme quoi, il leur reste encore énormément de choses à se dire.

Enième suite ne montrant pas la suite des aventures de la Brigade de Sasaki et de Naru.
Cette fois ci nous allons nous concentrer sur un fantôme malchanceux en train de chercher le grand absent depuis la conversation conversation de tout à l'heure à la bibliothèque de ce manoir magique, celle précédent le passage où Mary se confie à sa nièce au sujet de justement le gars qui n'est plus là.
Dick Hughan, dont nous tairons le surnom bitophobe, est en train de fouiller tous les recoins de l'immense demeure, à la recherche de son nouveau meilleur ami, Gilbert Montagné, car il est le seul ici, hormis quelques elfes de maison, et une autre fantômette qui squatte les lieux sous le beau pseudonyme de Phantasma, à être cool avec lui.
Joanne Rowling ne compte pas puisque ça fait bien des années que leurs chemins ne se sont plus croisés.
Personne ne semble avoir vu l'aveugle depuis tout à l'heure, ce qui est un comble.
Ce qui nous fait nous demander ce que peut bien être en train de préparer ce dernier en ce moment même.
Fin de la parenthèse.
C'était très court.