Resident Evil 9
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Message  Mylène Farmer Sam 24 Fév - 11:38

Chapitre 16 : Ombre du Passé

New Raccoon City; Caserne de Pompier

Comme Leon l'avait suggéré, Claire était resté auprès de Carlos alors que tout le monde se séparait en groupe de 5 pour pouvoir couvrir bien plus de zones et être sûr d'éliminer toutes les menaces biologiques dans les environs.
Ils étaient donc en train en train d’arpenter tous les deux l'un des couloirs sombres et dénués de vie de cet endroit en étant accompagné de trois soldats de Blue Umbrella dont ils avaient dû mal à faire confiance, surtout pour celle qui avait avait fini très brièvement dans une prison de la société originelle.
La belle gueule à ses cotés le remarqua bien vite et il pouvait la comprendre, ayant fait parti des mercenaires de cette boite jusqu'en 1998 où il a découvert que c'étaient des connards qui l'avaient envoyé à l'abattoir avec ses amis.
Il décida donc d’aborder cette discutions à voix basse pour se rapprocher d'elle à des fins secrètes.

Carlos : Claire, toi aussi tu as dû mal avec ses gars ?

Claire : Ouais, j'espère que c'est le cas pour toi aussi.

Carlos : A la base si, c'est même pour ça que j'ai voulu venir ici un peu comme ton frère à Dulvey l'été dernier.

Claire : Tu as changé d'avis maintenant ?

Carlos : Je crois que Nikolai est sincère dans ses agissements.

Claire : Tu parles du mec qui a trahi sans vergogne toi, Jill et un tas d'autres à Raccoon City en tuant de sang froid juste pour du fric ?

Carlos : Sonnant comme ça, c'est vrai que ça parait fou.

Claire : Ça l'est.

Carlos : En tout cas, on parlera de ça plus tard, j'ai entendu un petit son caractéristique de ce que nous chassons.

En effet, un bruit vocale typique des Hunters venait de retentir depuis la pièce juste en face d'eux qui d'après l'écriteau juste à coté était le garage où était donc stocké les différents véhicules.
La Membre de TerraSave fit signe aux autres de rester derrière elle afin qu'elle mène la marche avec son KAC SR-47 tandis que Carlos la couvrait avec son FX-05 Xiuhcoatl en se mettant à l'angle gauche de la porte qui s'ouvrait vers soi par la droite.
Elle prit la poignet avec sa main gauche et ouvrit l'ensemble d'un coup sec avant d'entrer rapidement dans la pièce.
Une fois passée elle put voir un spectacle assez flippant face à ses yeux se dessiner tout autour d'elle, alors que qu'ils étaient tous en train de rejoindre pour l'épauler face à une minime qu'ils pensaient pas si importante que ça.
Il y avait des Hunters Améliorés, ceux là même créés par l'HCF d'Albert Wesker en 1998, un peu partout entre, sur et à cotés des différents véhicules qui se trouvaient là.
Ils étaient une dizaine, non une vingtaine... Non même plus.
Il y en avait beaucoup, beaucoup trop.
Quand l'un d'entre eux se mit à crier pour avertir sa meute, les autres lui répondirent par la positive.
Leur festin venait de se présenter à eux et ils n'avaient plus qu'à se servir.
Entre temps, le groupe où se trouvaient Leon et Nikolai venaient d'arriver au pied d'un escalier qui allait les mener au bon étage pour trouver les 7 pompiers qu'ils cherchaient. Le Commandant vérifia que la voie était sûr puis il commença à grimper les marches une par une de façon silencieuse, en étant suivi de très près par l'américain qui était quand même un peu impressionner des compétences qu'il faisait preuve.

Leon : Je vois que vous avez beaucoup d'expérience derrière vous.

Nikolai : Vous savez, j'étais l'un des meilleurs éléments de terrain d'Umbrella. On m'opposait même souvent au fameux Grim Reaper de l'USS même si je ne l'ai personnellement jamais rencontré.

Leon : HUNK c'est ça ? Personne ne sait ce qu'il devient.

Nikolai : Cet homme est une légende à lui tout seul.

Leon : C'est vrai que j'ai beaucoup entendu parlé de lui, mais je pense que la plupart des faits attribués à lui sont inventés ou grandement exagérés.

Nikolai : Je pense que vous le sous-estimé ais...

Le russe s'arrêta soudainement de parler alors qu'il arrivait sur le palier du nouvel étage car il entendait des bruits de courses à la fois à sa gauche mais aussi à sa droite, ce qui attisa ses craintes.
Il lança quelques coups d’œils des deux cotés pour constater que deux Sweepers fonçaient droit sur lui depuis ces directions opposés, ce qui lui donna une idée pour les vaincre sans trop bouger.
Il attendit le moment où ils sautèrent vers lui pour tenter de le décapiter pour se baisser d'un coup, faisant en sorte qu'ils se cognent l'un contre l'autre, lui laissant le temps de les achever chacun d'une balle dans la tête avant qu'ils n'aient eu le temps de reprendre leurs esprits.
Cette action d'une classe divine impressionnait toujours ses hommes et surprenait d'autant plus celui qui le découvrait pour la première fois et qui n'avait jamais pu le voir de ses propres yeux avant ce jour.
Le Commandant était plutôt du genre à se vanter sans trop d'insistance voulait clarifier quelque chose auprès de l'Agent Kennedy dont il avait aussi entendu un tas de bonnes histoires à son sujet.

Nikolai : Si vous pensez que ça c'est inhabituel et plutôt sensationnel, attendez de voir ça.

Il se baissa alors pour relever la jambe droite de son pantalon, montrant une peau plutôt bien marquée.
L'Agent de la DSO pouvait identifier une morsure de type humaine, une autre plutôt canine et la dernière était une sorte de piqûre. Toutes ces blessures semblaient dater de nombreuses années en arrière vu la cicatrisation avancée.

Nikolai : Celle là c'est un zombie qui me l'a faite en Décembre 1998 quand j'enquêtais pour compte de Spencer sur les Ruines de Rockfort Island. Celle ci c'est un chien qui m'a mordu lors de l'Incident lors d'un moment inattention qui aurait pu me coûter la vie. Et pour cette dernière c'est une guêpe infecté au Virus T qui m'a piqué alors que j'inspectais Sheena Island un jour avant sa destruction.

Leon : Vous avez dû utiliser des vaccins pour ne pas mourir bêtement.

Nikolai : Même pas car j'ai la chance d'être immunisé naturellement au Virus T.

Leon : Ça aide beaucoup.

Nikolai : Et vous, vous avez aussi vos blessures de guerre Monsieur Kennedy ?

Leon : J'ai une marque sur l'épaule droite que m'a faite un zombie lors d'une intervention à Delucia en 2008. J'ai eu un coup de bol de ne pas être infecté sur le coup alors que moi je ne suis pas immunisé contrairement à vous. J'ai aussi une autre marque sur la cuisse que m'a faite un autre zomzom à Tall Oaks et cette fois ci c'est le fait que ça soit le Virus C qui ne se transmet pas par fluide qui m'a sauvé la vie.

Nikolai : Ces empreintes sont un peu des souvenirs de notre Passé et elles font de nous ce que nous sommes maintenant.

Leon : Surement, mais allons sauver les pompiers avant de philosopher comme deux vieux qui attendant la mort.

Sur cette phrase, le clasheur continua sa route, suivi de sa victime qui était plutôt amusée par ça.
De retour sur Claire qui avait tiré la première sur les créatures qui s'amassaient sur eux en s'attendant à peut être enfin y passer après pourtant de nombreuses années de luttes contre le bioterrorisme.
Pourtant elle remarqua bien vite que les balles qui sortaient de son arme s'arrêtaient toutes seules en plein vol sans jamais retomber, comme si elles étaient figées dans le temps par une force inconnue.
Elle n'étaient pas les seules dans cet état là, ce fut aussi les cas pour les Hunters et aussi les Soldats d'Umbrella.
Seul Carlos semblait ne pas être affecté par cela, comme pour elle.
Elle aurait voulu lui exprimer son inquiétude à ce sujet mais quelque chose la chiffonna bien vite.
Déjà le dragueur à deux sous était bien calme malgré la situation surréaliste qui se déroulait juste en face.
Mais surtout, son ombre qui était derrière lui n'était clairement pas la sienne.
Celle ci avait une forme plus fine comme celle d'une femme bien maigre voir anorexique tandis que les cheveux avaient l'air d'être attachés par un tissu ou autre en chignon avec le bout qui partait en épis.
Celui a qui cette ombre était attachée regarda la petite fouine avec un regard terriblement tendre.

Carlos : Claire, je ne peux pas te laisser mourir.

Ses yeux bruns se projetèrent dans ceux bleus de la forte femme qui eut un changement brutal d'émotion.
Ce qu'elle vit au sein de sa pupille était très touchant, et même elle qui essayait d'imiter Jill depuis un peu plus de 10 ans pour être plus insensible à ses peines, n'y arrivait toujours pas et commença à verses des larmes. Après tout, si on aime Claire c'est pour ce coté humain.
Car il faut se l'avouer, Jill est froide non pas comme un glaçon mais comme un robot.
Donc émue par ce qu'elle voyait, Claire s'exprima en tant d'éviter au mieux d'avaler sa salive dégoulinante.

Claire : Carlos, je ne savais pas...

Carlos : Ce n'est rien, j'espère que tu m'aideras à la faire revenir.

Il se tourna alors vers l'ombre qui était à ses cotés pour lui glisser quelques mots.

Carlos : Cette fois, c'est vraiment la bonne.

L'ombre acquiesça de la tête, montrant l’autonomie qu'elle semblait posséder.

29 Septembre 1998

Etats Unis; Raccoon City; Saint Michael Clock Tower

Au chevet de Miss Valentine depuis la veille au sein de ce beffroi qui n'était plus que ruine.
Le Mercenaire s'était juré de la protéger pendant son inconscience de toute créature essayant de l'atteindre, notamment ce gros balourd qui en avait visiblement après elle car même si il était à priori mort, rien en était moins sûr.
Il tient toujours ses promesses, même celles qu'il se fait à lui, alors qu'il n'avait plus rien à gagner.
Finalement, en plein après midi, l'ombre qui l'accompagnait depuis qu'il était petit décida enfin de se manifester pour l'interroger car elle pouvait lui parler mais seulement lui pouvait entendre ce qu'elle disait.

Ombre : Pourquoi l'aides tu encore ?

Carlos : J'ai mes raisons.

Ombre : Tu sais que pourtant que ce Virus qui l'a atteint a corrompu son essence qui ne peut plus être utilisée pour ramener Candela du Royaume des Morts.

Carlos : Je sais mais cette femme, même si les emmerdes semblent la suivre, nous a bien aidé moi, Nikolai et surtout Mikhail à qui elle a redonné un peu gout à la vie avant son sacrifice.

Ombre : Je pense comprendre... C'est une amie c'est ça ?

Carlos : J'ai bien l'impression, et les amies, les vrais ça ne court pas les rues.

Ombre : J'espère que tu ne mourras pas en voulant la protéger pour ça.

Carlos : Net 'en fais pas pour moi, je suis invulnérable quand il s'agir de belles femmes.

Sachant ceci, la présence obscure retourna se fondre dans la ténèbres où elle passera inaperçu quand Jill se réveillera de son lourd sommeil. La suite, vous la connaissez déjà.

23 Juillet 2018

France; New Raccoon City; Caserne de Pompier

Nous sommes à nouveau au présent où après un petit échange tenu en secret même pour nous de la part de les deux C, celui qui avait un pénis fit en sorte que le temps retrouve son cours normalement.
A la différence prêt que tous les Hunters tombèrent instantanément morts sans explication sous le regard abasourdi des trois soldats qui n'avaient même pas eu le temps d'ouvrir le feu et qui ne comprenaient rien à la situation.

Soldat 1 : Qu'est ce qu'il s'est passé !?

Soldat 2 : Qu'est ce que tu veux que j'en sache !?

Soldat 3 : Ils sont criblés de balles, c'est...

Carlos : Bizarre si mais on a le temps pour ça, nous laisserons les questions à nos amis de UNIT, nous on a fait notre boulot.

Il avait raison sur le coup, et ils laissèrent tous pisser avant de se barrer de la pièce, laissant les connaisseurs de la vérité ensemble pour un petit regard complice qui montrait le rapprochement soudain qui s'était fait entre eux, ce que la figure féminine avait encore dû mal à croire.
Elle avait jugé ce gars trop rapidement et n'avait pas si voir au de là des apparences.
Finalement elle s'avança vers lui et lui fit une bonne tape amicale sur l'épaule.

Claire : T'inquiète pas, je ne te fausserai pas compagnie, maintenant on va régler cette mission car c'est notre priorité en ce moment même.

Carlos : Tu as raison, vamos allá !

Il partit en premier et elle le suivit sans problème.
Maintenant il restait à découvrir ce qui s'était dit entre eux.
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Message  Clara Lille Dim 25 Fév - 15:45

Chapitre 17 : Douche Mortelle

France; New Raccoon City, Usine Désaffectée

Le ploc a répétition d'une goutte sur le carrelage était ce qui donnait encre à peu de vie dans la zone où le personnel avait l'habitude de se laver à l'époque quand ils étaient encore là.
La porte qui menait à cette pièce s'ouvrit mais pas d'elle même, c'était celui qu'on connaissait dans ce monde comme un célèbre youtuber français mais pour le coup ne l'était pas dans le sien qui était celui qui poussait la poignet en jetant un petit œil à l'intérieur pour constater de ce que c'était.
Il s'empressa de le rapporter à son amie juste derrière que tout le monde croyait qu'ils étaient en couple mais en fait c'était pas vraiment le cas, un peu quand même mais pas trop, c'est compliqué.

Mathieu : C'est les Douches ici.

Megan : Est ce que tu penses à ce que je pense ?

Mathieu : Nous deux tout nu sous l'eau chaude ?

Megan : Exactement.

Mathieu : Avec supplément sexe ?

Megan : Volontiers.

Ils entrèrent donc et le gangster en veste et chemise noir avec lunettes de soleil comprises d'aller la lumière pour qu'on y voit plus clair, ce qui effraya les quelques rats qui pensaient d'être fait discret jusque là.
Pendant qu'elle alla vérifier que l'eau était bien chaud et que lui s'occupait de voir si il y avait des serviettes quelque part, ils entamèrent une petite conversation sur quelque chose qui les titillait depuis qu'ils étaient là.

Megan : Alors visiblement, tu n'es pas un homme de l'ombre ici.

Mathieu : Ouais faut croire que que je suis une stars ici.

Megan : Je t'ai vu vérifier sur ton téléphone avant, je devine que c'était sur ça.

Mathieu : De ce que j'ai vu, j'ai tenu pendant 6 ans une émission intitulé "Salut les Geeks" qui parle des vidéos virales et mon plus grand rival serait un certain Antoine Daniel.

Megan : Et actuellement, ton autre toi fait quoi ?

Mathieu : Une web série qui s'appelle "Youtube Hero" et rien qu'à voir la miniature du premier épisode, j'ai vraiment un look à la con.

Megan : On pourrait tenter de lui rendre visite plus tard si tu veux ?

Mathieu : Non, j'ai une meilleure idée, approche toi on va prendre une photo.

Elle l'écouta et prit la pose à ses cotés en mimant le geste d'une fellation alors que lui souriait de façon perverse devant l'objectif de son téléphone. Une fois le flash le bouton appuyé, l'image fut prise puis posté sur Twitter avec le #RetourSalutlesGeeks.
Ceci fait, les deux bons amis en rigolèrent comme deux enfants qui se faisaient plaisir.

Mathieu : Il va tellement rien comprendre quand il verra ça.

Megan : En tout cas, t'as trouvé les serviettes ?

Mathieu : Ouais, et l'eau est bonne ?

Megan : Oui, j'ai réglé à la bonne température.

Mathieu : Cool, laisse moi juste m'échauffer dans une autre pièce, je serai pas long.

Megan : D'accord, j'allumerai la flotte quand tu reviendras.

Il lui fit un signe de la main du coté de droit de la tête vers l'avant pour lui dire que ça marchait puis il quitta la pièce pour aller préparer le matos qui avait besoin d'être un peu lustré pour le coup.
Vers l'Entrée du Sud de ce secteur désaffecté, un autre homme plutôt jeune et con aux cheveux châtains cherchait lui aussi les toilettes sauf que les indications qu'il avait suivi ne semblaient pas les bonnes.
Il arriva dans un court couloir dont la double porte au fond lui mena à l'air libre où une petite brise commençait à se faire sentir, tandis que les premières gouttes de pluie faisaient leur apparition en même temps que les premiers rayons de soleil.
Il sentait direct que c'était pas ici la pièce à pipi et caca, surtout que l'eau commença à boucher ses verres.

Maxime : Alors soit mon sens de l'orientation est nul, soit on s'est foutu de ma gueule.

Il fit quelques pas à l'extérieur, laissant la porte se fermer derrière lui, avant de s'arrêter à nouveau.

Maxime : Merde, je vois plus rien avec cette pluie de merde.

Il retira ses lunettes pour tenter de les nettoyer avec son tee-shirt tout en avançant un peu pour se mettre dans un endroit plus lumineux pour bien voir si elles étaient correctement nettoyer.
Sauf que l'un de ses pieds heurta quelque chose qui le fit trébucher et tomber sur les feuilles mortes et trempées. Juste devant lui se trouver un corps mort dont il ne put bien distinguer les détails, mais ce qu'il savait c'est qu'il avait dû trébucher sur un autre.
Sentant le roussi pour sa pomme, il se dépêcha de se relever, sans savoir que son sort était déjà joué depuis qu'il était là et il en pouvait plus rien faire pour empêcher la pointe d'une pioche de lui percer de plein fouet le torse en sortant de nul part.
Celui qui la tenait le souleva un peu avant de finalement jeter le myope comme une merde au coté des deux autres morts qu'il rejoignit bien vite dans l'outre monde. Ceci fait, il pouvait continuer sa chasse.
De retour aux douches où la jeune et jolie Megan s'était dévêtu de ses vêtements pour finalement être encore moins vêtue qu'une certaine Chloé qui était en serviette on le rappelle.
Elle attendit prêt du pommeau le signal du Patron pour lancer la sauce, avec une certaine excitation.
Finalement le petit couinement de la porte la mit sur la bonne voie et elle enclencha le système, faisant couler tout le liquide sur son corps nu et plutôt maigre avec de belles courbes qui feront plaisirs à pleins de loups en rûte.
Juste quelques secondes après ça, les lumières s'éteignirent, la plongeant dans la pénombre totale.
Cependant, l’inquiétude ne la guetta car ce genre de jeu elle en raffolant en secret, et il le savait bien.

Megan : C'est vrai que dans le noir, ce sera plus drôle.

Elle se tourna vers la direction dont il viendrait surement, collant son dos au mur froid, prêt à l’accueillir dans ses bras avant sensualité pour mieux entamer un échange corporel déconseillé voir interdit aux moins de 18 ans.

Megan : Suis le son de ma voix, je t'ouvre les bras.

Bientôt, elle sentit quelqu'un arriver près d’elle et elle l'enlaça amoureusement avant de poser ses douces lèvres fines contre les siennes qui semblaient un peu différente, moins ferme et d'une taille différente. Bizarre...
En plus, il semblait être encore habillé, même si le tissu qu'elle sentait semblait plutôt digne d'un costume d'Halloween que de la tenue qu'il portait quand il l'a quitté. Étrange...
C'est comme si... Ce n'était pas lui.
Quand elle s'en rendit compte, pour elle aussi il était déjà trop tard.
Le tuyau plutôt long relié au pommeau entoura son cou fin pour commencer à la serrer fortement, lui faisant perdre contact avec l'oxygène dont elle avait besoin pour nourrir ses poumons. Mais comme c'était trop lent pour l'éliminer, l'objet en métal vint claquer à plusieurs reprise sur l’arrière de son crane, jusqu'à ce qu'elle cesse de se débattre.
Maintenant que c'était fait, le tueur allait devoir se dépêcher avant que l'autre ne revienne, ne lui laissant pas le temps d'accomplir la pulsion primaire qui l'agitait au plus profond de son être. A la place, il laissa tout en place pour laisser une surprise de taille à la prochaine personne qui rentrera ici.
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Message  Kevin Ryman Mar 27 Fév - 23:37

Chapitre 18 : Pompiers Sauvés

New Raccoon City; Caserne de Pompier

La porte du bureau où se devraient se trouver les personnes recherchés se trouvait à l'autre bout du couloir en ligne droite, avec visiblement plus aucune bête pour leur poser problème.
Le Commandant Zinoviev avec son fusil d'assaut était en tête de groupe avec juste à ses cotés notre, et le sien aussi d'après ce qu'on avait pu voir, agent américain préféré de cet univers.
Ce dernier préférait quand même être prudent et il tenait son Mossberg 590, qu'il avait depuis déjà plusieurs années mais qu'il n'avait jamais pensé à s'en servir un peu comme pour son Beretta 92, avec sa lampe torche fétiche qui était scotché en dessous du canon pour y voir plus clair.
Il savait très bien de par ses nombreuses années d'expérience qu'il ne faut jamais croire à 100% d'avoir fini le travail avant d'avoir visiter toutes les pièces de fond en comble par deux fois car bien souvent l'ennemi peut bien se cacher et revenir vous surprendre quand vous ne vous attendiez le moins.
Il fut le premier à atteindre la poignet de la porte où il était écrit en gros sur le verre opaque, dont on ne pouvait point voir de l'autre coté, le nom de la personne à qui il appartenait, à savoir le Capitaine Sue Duval.
Leon l'a déjà rencontré une fois durant le début de sa période Avengers quand son manoir était encore en entier et n'était pas encore un tas de bois en cendre. Il lui manque beaucoup d'ailleurs puisque la base souterraine était inconfortable dû à son manque de soleil et le vaisseau volant actuel à cause de nausées fréquentes qu'il avait en s'y trouvant.
Tout ce qu'il savait d'elle, c'est qu'elle avait des origines franco-ojibwés même si son pays de naissance était au Québec à Saint-Jean-sur-Richelieu et elle n'avait emménageait à New Raccoon City à l'époque essentiellement parce que ça faisait parti de l'Etat Français et ça coûté le moins cher à emménager.
Bon maintenant, tous les Etats-Unis font techniquement partie de la France depuis un accord passé entre le Président Montagné et le Président Wesker en Janvier dernier.
Vous étiez pas au courant ? Bon bah maintenant vous le savez.
De ce qu'il avait vu lors du peu d'échanges qu'ils avaient eu, elle était très hostile aux expériences faites sur les animaux en laboratoire et était une forte militante écologique qui aime arboré des vêtements avec des slogans pour défendre cette cause.
Sa main atteignit finalement la poignet ronde et tenta de pousser assez vainement car quelque chose semblait bloquer la porte depuis l'autre coté, laissant sous entendre qu'il y en avait bien en effet des gens dedans.

Leon : Ouvrez nous, on a éliminé les Hunters, vous pouvez sortir.

Sue : Ouvrez lui, j'ai reconnu sa voix.

Ce ne fut pas vraiment réciproque car autant il se rappelait de son apparence et de sa personnalité, autant sa voix lui sembla étrangère à l'écoute comme si il la redécouvrait pour la première fois.
Ils entendirent des objets se faire pousser depuis l'autre coté puis c'est un pompier afro-americain à la coupe justement afro qui leur ouvrit en étant surpris de voir 4 personnes supplémentaires en mode commando juste derrière mais il les laissa quand même passer.
Ils purent alors découvrir le nombre exact de survivants qu’ils devaient sauver avec au milieu du cercle la figure dirigeante de ce groupe qui était pourtant la moins patriotique du lot mais ça elle s'en fichait bien si on lui faisait la réflexion.
Leon qui sut direct qui c'était contrairement aux membres de Blue Umbrella, s'approcha d'elle et lui tendit la main qu'elle serra d'une bonne poigne avec un regard respectueux qu'il avait égalité pour elle.

Sue : Agent Kennedy, j'en ai entendu des novuelles sur vous depuis la dernière fois qu'on s'est vu, vous continuer à risquer votre vie à jouer les héros.

Leon : C'est loin d'être un jeu ce que je fais.

Sue : Bienvenue au club, bien je préfère encore le feu à ce que vos affrontez en tant normal comme ces choses qui nous ont attaqué.

Leon : Encore, vous avez eu de la chance que ça ne soit que des Hunters et pas d'autres armes biologiques plus virulentes ou fortes.

Sue : Je veux bien vous croire.

Nikolai : Excusez moi de vous interrompre mais il vaut mieux pour la sécurité de tous de continuer cette conversation dehors.

Sue : C'est vrai, les gars on y va !

Directement, ils la suivirent sans broncher, montrant clairement son sens de leader.
Sur le chemin du retour, Leon avait alors le temps de penser un peu à lui et surtout aux autres.
Il ne pouvait s'empêcher d'accorder quelques pensées à ses amies qui étaient surement déjà dans les Monts Arklay à cette heure ci et qui ne pourraient pas être protégé par lui.
Il craignait de les perdre, comme il avait déjà perdu beaucoup d'amis et bien plus que ça.
Après tout c'est ce qui se rapprochait le plus d'une grande famille pour lui. Rien que le Scandale des LMD lui avait beaucoup de mal, pas que pour Ada, mais aussi pour les autres. C'était comme si on avait massacré la moitié de ses proches sans qu'il s'en aperçoive pour les remplacer par de méchantes copies d'eux même.
Ça lui rappelait un peu me film Resident Evil Retribution du pire des Anderson, Paul W. S.. Paul Thomas et Wes doivent en avoir honte mais bon tant qu'ils ne croisent pas son chemin ça va on va dire.
Dans ce film, plusieurs persos des premiers opus sont clonés par Umbrella pour revenir en tant que membres de leur forces spéciales, tandis que d'autres sont juste là pour servir de cobaye au rêve utopique d'Umbrella Corporation dans ce monde invraisemblable.
Et plus on avance dans cette franchise, plus on s'enfoncer dans du n'importe quoi. Tellement que même les plans de Natalya Vipèra sembleraient cohérent à coté de ça, c'est pour dire.
En plus l'acteur qu'ils ont pris pour le jouer lui ne le rend pas bien dans le rendu final, ainsi que sa relation avec Ada. Le pire c'est quand plus ils meurent hors champ entre film et le suivant, en mode on s'en fout de ses persos allez salut et à la prochaine !
Voilà l'avis du vrai Leon sur cette saga qui n'aurait même pas dû exister, comme les films du Gilbert Montagné, mais ça c'est une autre histoire et il préféra chasser ces vilaines images qui lui reviennent de sa tête.
Son attention se focalisa sur l'ancien membre de l'UBCS qu'il avait rencontré pour la première fois cette journée même après en avoir beaucoup entendu à son sujet par le biais de Jill principalement.
Cet homme avait eu une sacrée réputation au sein d'Umbrella et il fut d'ailleurs le seul survivant des Superviseurs, un groupe d'espions de la firme au sein de leur groupe de mercenaires l'UBCS qui étaient chargés de récolter les donnés de combat des armes biologiques.
Donc en gros regarder ses camarades crever juste pour le pognon, tout en ayant un meilleur antivirus à porté de main qu'eux au cas où il vous arriverait quelque chose. Le sale truc d'enculé.
Tous sauf lui sont morts, en partie de sa main d’ailleurs, car en récolter leur données il s'assurait une meilleur prime.
Là bas, il s'était fait en ennemi Jill et Carlos qu'i la essayé de tuer à plusieurs reprise, plus pour le second que pour la première qui avait déjà un gros costaud bien armé et un ver géant qui lui collaient aux basques.
Au final, il s'est échappé de la ville ne ruine à l'aube de sa destruction grâce à un hélico, laissant les deux survivants dans un gros pétrin. Si Barry Burton n'était pas venu avec son propre hélico, ils n'auraient jamais pu témoigner de ça à l'heure qu'il est.
Avant ça, il était aussi connu pour avoir envoyé des rapports à la compagnie sur les agissements des STARS après l'Incident du Manoir ainsi que sur le "décès" d'Albert Wesker qui fut bien vite démenti par son supérieur Sergei Vladimir.
Après tout ça, ses actions étaient inconnu, comme pour son rival HUNK, et à la chute du parapluie, personne ne savait où il était et même pas si il était encore vivant. Un vrai fantôme en soi.
Mais le voilà bien vivant ici en chair et en os, sans aucune explication pour l'instant mais l'Agent Kennedy espérait en dénicher plus de sa part au retour en Safe Zone.
Ils y arrivèrent enfin, permettant aux pompiers de souffler un bon coup et d'aller rejoindre leur camarades qui étaient sorti avant eux quand le drame avait commencé. Les policiers s'occupaient quand à eux de prendre soin des éventuels blessés pour les conduire vers le personnel médical.
Le Quarantenaire Veuf put ranger son fusil dont il espérait ne plus avoir à se servir de la matinée et il souffla un peu, en respirant un bon bol d'air pollué pour bien martyriser ses poumons qui risquaient de s'en plaindre.
Le Capitaine Duval qui voulait lui dire quelque chose, alla le voir en l'imitant un peu dans son geste.

Sue : Merci encore pour le sauvetage.

Leon : C'est pas grand chose, et c'est pas ce qui empêchera à ceux qui manipulent dans l'Ombre de continuer leur partie d'échec sans être inquiéte.

Sue : Je sais mais je continuerai à protéger les innocents de ces gens là, même si pour cela je dois y laisser ma peau.

Leon : Au final, je pensais qu'avec Hydra et Leviathan hors de course, ça serait plus simple mais j'avais tort. La Main, la Famille, Tricell, Shén Yāl, les Connections et même des Umbrella de différentes couleurs. Ça n'en finit plus.

Sue : Ne nous en faites pas, ils ne nous simplifient déjà le travail en se tuant entre eux, il nous suffira de passer par dessus les restes pour les avoir.

Leon : Je veux bien le croire.

Elle lui tapota un peu l'épaule en signe de bonne chance puis s'en alla rejoindre ses copains de travail.
Un peu seul, notre Héros un peu pessimiste sur le coup remarqua qu'il y avait quelque chose ou plutôt quelqu'un qui manquait, voir même deux. Il regarda aux alentours mais ne les vit nul part.
Il s'approcha alors de Garcia qui était pas loin pour aller le questionner.

Leon : Excusez moi, est ce que vous avez vu Claire sortir du bâtiment ?

Garcia : Ah oui, elle m'a dit de vous dire quelque chose quand vous serez revenu. Elle est rentrée chez elle avec l'homme du BSAA pour régler de quelque chose, et elle vous encourage à aller retrouver le reste des Avengers en ajoutant qu'elle approuvera le choix que vous ferez au sujet de leur chef.

Leon : D'accord... Merci.

Garcia : Oh il n'y a pas de quoi, vous avez assuré sur ce coup là.

Il laissa le Sergent à ses occupations et retourna un peu plus dans son fort intérieur.
Sachant que Claire avait dû mal à supporter Carlso ne règle général, il se demandait bien ce qu'elle avait à lui dire, mais bon il respectait sa vie privée donc si elle voudra lui dire ce qu'il en ressort il attendra qu'elle le fasse sans vouloir à s'y incruster.
Comme elle avait souligné dans son message, il devait à nouveau se projeter sur la prochaine étape, à savoir son équipe qu'il comptait sur lui. Ça le libérait d'un poids de pouvoir enfin s'y attarder.
Haruhi...
J'espère que tu n'as pas fait ta tête de mule et que tu m'as écouté.
J'ai un très mauvais pressentiment, je vais devoir faire vite.
C'est ce que j'avais déjà le jour où Ada est parti en Antarctique pour aider Shiho.
Le jour où elle a été remplacée...
J'ai pas écouté mon 6ème sens ce jour là, je ne ferai pas la même erreur cette fois ci.
Avant de pouvoir y aller, une main se posa sur son épaule pour l'empêcher de faire.
C'était le Commandant Russe qui avait lui aussi un petit truc à lui dire avent de partir.

Nikolai : Monsieur Kennedy, ce fut un plaisir de travailler avec vous aujourd'hui et j'espère que nos chemins se croiseront à nouveau.

Leon : Pour moi aussi, je sais pas pourquoi mais je vous fait confiance. Alors qu'en général j'arrive à sentir quand la personne est digne ou pas d'accorder cette confiance.

Nikolai : Vous êtes la seconde personne à me dire ça.

Leon : Qui était la première ?

Nikolai : Mylène Farmer quand elle m'a recruté au sein de Blue Umbrella. Elle m'a cru quand je lui ai dit que je voulais me racheter et honnêtement je l'apprécie beaucoup pour ça.

Leon : Je ne l'ai pas encore rencontré mais peut être que ça se fera un jour. En attendant je vais devoir rejoindre mon équipé que j'ai dû laisser derrière moi pour venir ici.

Nikolai : Ils sont où actuellement ?

Leon : Au Château Redfield, là où devraient se trouver le bioterroriste responsable de cette attaque.

Nikolai : D'accord, je demanderai à ce qu'on vous envoie une équipe pour vous épaule. Udachi vam.

Le repentit fut un salut militaire à la française que son interlocuteur retourna à l'américaine.
Il s'en alla ensuite pour aller contacter la QG locale tandis que que le protagoniste du chapitre se dirigea vers la sortie de la scène de crime où les rapaces étaient toujours là à attendre que leur proie revienne.
Il avait un sacré chemin à faire à pied pour rejoindre ses coéquipiers.
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Message  Clara Lille Jeu 1 Mar - 12:17

Chapitre 19 : Vrais Visages

France; New Raccoon City, Usine Désaffectée

La cascade humide continuait de se déverser jusqu'au trou, suivant la canalisation jusqu'au une station où elle pourra être nettoyé voir même recyclé car elle avait encore beaux jour à vivre celle ci.
La tache aurait pu être facile si il n'y avait pas un corps qui empêchait une grande partir de son être de passer comme un douanier un peu colérique. Pour se venger, elle se décida à en mettre un peu partout, ce qui énervera surement celui qui devra tout nettoyer par la suite.
D'ailleurs la porte commença à s'ouvrir dans ce noir complet, déversant une bonne partie de sa forme physique dans vestiaire juste à coté où elle pourra surement aller très très loin, dû moins le pensait elle.
Le Visiteur pour qui c'était sa deuxième fois regarda cette H2O dont il était très peu respectueux de ses droits, s'échapper en passant entre ses jambes, mais aussi à coté. Ceci l'intrigua au plus haut point, l'inquiéta même, surtout qu'il entendait encore le bruit qu'elle faisait en se déversant non loin de là.
Nu comme un ver, il alluma la lumière qui aurait dû déjà l'être puis il posa une question plutôt censée.

Mathieu : Megan, un soucie avec la douche.

Redressant ses lunettes de soleil qu'il gardait toujours sur lui, il s'avança désarmer jusqu'à la source de tout ce remue visage et put alors constater qu'est ce qui bouchait tout pour en foutre partout. La sensation qui l'empala au fond de son âme fut très douloureuse et il resta hébété en constatant qu'il n'y a pas de sexe aujourd'hui, il n'y en aura même plus jamais, du moins avec elle.
Ses jambes s’alourdirent considérablement et continuèrent à le peser à chaque pas qu'il fit en sa direction, avant de finalement l'obliger à tomber à genou devant elle pour prendre l'une de ses mains dans la sienne et sa tête dans l'autre.
Il s'en fichait carrément que l'autre chose lui coule sur les cheveux, ça n'avait plus d'importance à présent.
On lui avait prit sa meilleure amie, il tachera de renvoyer la balle à celui qui lui avait donné tous ces coups de couteau.
Une voix basse, presque en sanglot, annonça un petit monologue, comme un deuil à son encontre.

Mathieu : Megan, celui qui t'a fait ça ne sait pas qui il vient de se faire en ennemi et je te jure que je lui ferai comprendre son tort. Je te le promet et je te promet que je continuerai le combat contre tes parents, pour toi mon amie.

Attristé à ce coup du sort, il se leva et quitta la pièce sans plus tarder car il ne pouvait rester démuni comme ça, il avait besoin de s'équiper un peu pour faire le combat qui l'attendait. Il se doutait bien que c'étaient un de ces enfoirés d'ailleurs qui avait le coup, mais lequel ?
En retourna au vestiaire, il se dirigea vers la rangée de casiers où il avait laissé ses affaires sur un petit banc, sauf qu'au moment il arriva devant celui ci, ils avaient disparu. Son arme non plus n'était là, et d'ailleurs il se demandait ce qui lui avait pris de le laisser là sans protection.
Là c'était clair, l'autre salopard voulait jouer avec ses nerfs et il l'avait trouvé.
Le Patron en Deuil regarda au alentour, débordant de rage et de tristesse, prêt à frapper le premier venu.

Mathieu : CA TE FAIT RIRE C'EST CA !!!??? Même à main nu je peux te battre connard !! Alors viens là que je te bute !

Soudain, le bruit d'une porte qui s'ouvrait puis se fermait attira son attention.
C'était celle qui menait au couloir, lui même menant entre autre à la salle de l’ascenseur par le biais de la salle porte dont on avait encore jamais vu où elle menait, résolvant le mystère de cette pièce dont vous n'aviez rien à foutre.
Sachant que c'était le Tueur en train de fuir, l'homme en colère alla à sa poursuite.
Il arriva bien vite à un chemin à plusieurs directions mais celle porte mentionnée seulement trois lignes plus haute était entièrement ouverte, ne laissant aucun doute au fait que quelqu'un venait de l'emprunter car lui et Megan l'avaient fermé plus tôt.
De l'autre coté il eut la désagréable surprise de voir la personne qui était vraisemblablement derrière l'horreur qu'il venait de traverser. A savoir Chloé Kraeminger en serviette qui était ne train de vérifier la machinerie ne panne comme si elle essayait de trouver un moyen de la remettre en marche.
Cependant, ceci n'était qu'une feinte, il le savait. Il la pointa donc doigt de façon accusatrice.

Mathieu : Toi !

Elle se tourna vers lui après avoir un peu sursauter puisqu'elle ne l'avait pas entendu venir mais ne voyant cette flèche dirigé vers sa tête comme si celle ci était une cible. Elle jeta un bref coup d’œil derrière mais non, c'était bien elle qui était pointé.

Chloé : Quoi ?

Elle n'avait pas l'air de comprendre ce qui se passer et surtout une chose en particulier.

Chloé : T'es devenu naturiste ou bien t'as un coup de chaleur ?

Mathieu : Assez rigolé, je sais que c'est toi qui a tué Megan ! Car si ce n'est pas toi, qui ça pourrait être !?

La réponse, il la reçut subitement quand une figure l'agrippa par derrière pour passer sa lame au travers de sa gorge, le privant de son seul moyen d'avoir de l'oxygène pour ses organes les plus vitaux.
Il tomba donc ua sol, se vidant de son sang, et ne pouvant plus du tout respirer, condamner à une mort peu rapide.
Sa vengeance était tombé à l'eau et la personne sous le masque du tueur de Scream devait bien s'en régaler même si ça ne s'entendait pas, ni ça se voyait. Une seule chose était sûr, son masque était flippant.
Pourtant sa prochaine victime juste en face lui adressa un regard bien plus froid que lui, sûre d'elle.
Pourtant, c'était lui qui avait le couteau, et elle rien.
Il avait toutes ses chances, il fonça donc sur elle pour l'avoir.
Elle ne bougea même pas d'un centimètre, s'en était fini d'elle, ou bien... ?
D'un vif geste du corps, elle enchaîna plusieurs mouvements digne d'un maître des arts martiaux.
Son pied gauche nu et charmant vint claque le genou du gars costumé.
Son genou droit vint ensuite taper dans son ventre.
Sa main droite tapa par la suite dans sa glotte, manquant de peu de le tuer.
Et pour finir, celle gauche vint conduire sa tête jusqu'aux portes de l’ascenseur, faisant un gros bruit métallique.
Bruce Lee serait très fier de la façon dont elle a maîtrisé sans problème son adversaire.
Le corps lourd de ce dernier s'écroula sur le dos, laissant son masque bien visible, donnant l'irrésistible en vie de l'enlever. Le couteau avait glissé bien loin, ne lui permettant pas de faire une sale action si elle s'approchait un peu trop près.
Elle se baissa donc, avec comme de la prudence, et le retira pour voir le visage de celui qui avait attenté à sa vie.
Quelle ne fut pas une désagréable surprise quand elle vit celui d'un ami, celui de Stive People.
A ce moment là, les renforts arrivèrent, quoiqu'un peu en retard.
Léa et Dark Max vinrent de la gauche, enjambant le corps à peine mort de Mat.
Claire et Alexandrine déboulèrent de la droite, en étant tout aussi choqué de voir la personne sous le masque.
Ils se réunirent tous autour de l'assassin inconscient, ne sachant pas trop quoi penser face à cette découverte.

Chloé : Il n'y a que vous, où sont les autres ?

Alexandrine : je ne sais pas, Maxime n'est pas revenu.

Claire : Je crains le pire.

Léa : Jewel et Léon ne sont jamais revenus.

Chloé : Celle qui s'appelle Megan est morte, Mathieu l'a dit avant de mourir.

Dark Max : Avec un peu de chance Gally et le muet en armure sont toujours vivants.

Ils étaient tous en train de réfléchir à la situation, sans penser au fait que la porte menant vers la sortie était ouverte.
Le Clone remarqua alors au dernier moment une pioche d'élever vers le plafond et prête à s’abattre sur la pauvre rouquine qui s'était déjà farci un maniaque juste avant et qui n'allait sans doute pas le voir venir.
Avant que le drame ne puisse arriver, il la poussa sur le coté d'une main et frappa de son poing de toutes ses forces la cage thoracique du Mineur, le propulsant en arrière et le clouant au sol après lui avait fracturé quelques os au passage.
Suite à son action qui venait de sauver la vie à une personne, il se tourna vers celle ci qui avait été réceptionné par Alexandrine pour éviter qu'elle ne s'éclate contre un mur comme un crêpe.

Dark Max : Rien de cassé ?

Chloé : Ça peut aller, mais vous avez la main lourde.

Léa : J'espère que c'était le dernier psycho parce que sinon ça va être redondant.

Dark Max : Retirons son masque.

Il fit ce qu'il venait de dire, révélant un visage qu'il n'aurait jamais voulu voir ici.
Celui de Leon Scott Kennedy, un ami à lui et aussi le meilleur de celui sur qui il avait été cloné.
Ce dernier était en train de cracher du sang, ce qui n'était clairement bon signe sur sa situation, surtout qu'il semblait savoir beaucoup de mal à respire. Il n'en avait plus pour longtemps.

Dark Max : Je crains qu'une côte ait dû perforer l'un de ses poumons. Si quelqu'un veut lui poser une question, c'est maintenant ou jamais.

La Fille de l'Original s'approcha dans l'incompréhension la plus totale.

Léa : Léon, pourquoi ?

L'agent à l'agonie ria un petit coup, pourtant celui ci dégageait beaucoup de tristesse et aussi un peu d’amertume.

Leon : Je n'arrivai plus à vivre depuis la mort de Sarah et j'ai pensé à plusieurs reprises à me suicider, surtout que vous voir heureux à coté sauf pour toi Léa, m'était.... Insupportable. C'est là que Wesker... Un Wesker d'un autre monde est venu avec une proposition intéressante... J'ai accepté, il m'a présenté son plan à lui et à... Ashley Graham. C'était insensé mais... Je m'en fichais.

Léa : Tu sais que je détestais Sarah mais tu crois qu'elle aurait été heureuse que tu élimines tous ses amies comme ça, par pur égoïsme !?

Leon : Elle est morte... Moi aussi... Plus rien n'a d'importance.

Léa : Tu me dégoûtes.

Leon : Je ne t'aurais pas tué... Toi tu as souffert comme...

Léa : Ferme là ! Tu es déjà mort pour moi alors rends ton dernier souffle avant que je ne t'aide à ma façon !

Leon : J'ai échoué... Alors autant vous aider...

Dark Max : Tu connais quelque chose qui pourrait nous aider ?

Leon : La machine... Pour les failles... Elle est dans le labo... Du Château Redfield...

Dark Max : Il faut trouver un moyen de prévenir ceux qui sont là bas.

Leon : Léa... Désolé...

Il ferma les yeux face à ses derniers mots, pouvant enfin retrouver sa femme dans l'autre monde.
Celle à qui ils étaient adressés était un peu touché par celles ci mais préféra ne pas le montrer et resta donc de marbre tandis que le super-homme se releva après avoir perdu un ami qui était tombé bien bas.
C'est à ce moment là que quelqu'un remarqua un petit détail que les autres n'avaient point fait gaffe.

Claire : Stive est parti.

En effet, son corps avait disparu de l'emplacement où ils l'avaient laissé.
Heureusement, il ne devait pas se trouver si loin que ça.
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Message  Clara Lille Sam 3 Mar - 10:33

Chapitre 20 : La Mélancolie de Leon Scott Kennedy

France; Montagnes Arklay; Château Redfield

Il n'y a même pas une heure il faisait beaucoup dans le ciel de la forêt au nord de New Raccoon City, mais désormais les nuages s'étaient rametés pour le couvrir entièrement, assombrissant le paysage pour donner une ambiance plus morne et triste.
En plus de ça, les gouttes s'étaient remises à tomber, plus nombreuses et fortes qu'avant, donnant un coté torrentielle aux bois étaient pourtant loin d'être tropicaux ni même marécageux en soi. Toute cette eau allait quand affecter sa nature pour ceux qui seraient assez fous pour s'y aventurer avec un temps pareil.
C'était le cas de Leon Scott Kennedy. Celui qui n'avait pas sombré du coté obscure malgré qu'il soit veuf lui aussi.
De ce coté là, même si il ne le savait pas comme il n'était pas au courant de tous les tournants de cette histoire contrairement à nous, mais il avait emprunté le chemin opposé de son homologue d'un futur alternatif.
Celui ci avait choisi le chemin du nihilisme en voulant détruire la vie des autres puisque la sienne l'avait été, quitte à s'allier avec ses ennemis d’hier, pour s'en prendre à ses anciens amies.
Alors que le nôtre avait tenté de passer le cape, ce qui a mis du temps et lui aussi aussi a été très mélancolique. Toutefois il a su garder la tête haute, ainsi que ses principes, et le voici enfin sur le chemin de la guérison, grâce à Haruhi Suzumiya notamment.
Il espérait ne pas arriver trop tard, ruinant tous ses efforts et offrant une fin très pessimiste à cette fiction;
Chanceux que vous êtes, mes lecteurs et lectrices, vous connaissez déjà l'issu de tout ça d'une certaine manière. Du moins pour ceux qui ont lu cette histoire dans l'ordre de diffusion et non de chronologie.
Là, le brave guerre des temps modernes se battait contre les flèches aquatiques qui s'abattaient sur son corps alors qu'il n'était clairement équipé, ni même vêtu pour ce genre d'imprévu. Il ne pouvait compter que sur son morale d'acier pour continuer sa route.
Marchant dans la gadoue, il continua sa route en suivant les traces de sa famille, en se plaignant intérieurement.
J'aurais dû demandé à Nikolai un des hélicos qu'ils avaient, ça m'aurait faciliter la tache.
Ou bien aller voir la police pour leur emprunter un hélico.
Dommage que tous les autres Avengers sont en vacance sinon j'aurais demandé à l'un d'eux de venir me chercher avec le Whiteturtle.
Me voilà donc comme un idiot à galérer dans le boue, à pied, perdant beaucoup de temps.
Alors que le temps, j'ai toujours cette sale impression de ne plus en avoir beaucoup.
Je dois avouer que sur le coup j'aimerai bien être un L.M.D. ou alors un Synthétique plus performant pour avoir moins de problèmes liés à ma condition humaine. Enfin je dis ça, mais je risquerai de me détester moi même au passage.
Enfin je dis ça mais pour Gilbert et Shiho, ça ne me pose pas problème.
Bon après eux c'est différent, ils n'étaient déjà pas vraiment humain à la base.
Puis techniquement ils sont moins dangereux maintenant car ils ont perdu des pouvoirs.
Celle que j'apprécie aussi c'est Curie même si je sais pas mais...
Attends, je crois que je touche ua but.
Il avait raison puisque devant lui se trouvait le fameux Château Redfield qui étrangement n'avait aucun lien avec les deux personnes que vous pensez, juste une pure coïncidence quoique troublante.
Au sol, tout autour de l'homme en galère, se trouvaient toujours les corps des soldats de l'H.C.F. tués plus tôt dans la  matinée même si les animaux qui leur avaient fait ça n'étaient plus là et devaient être abrités dans un coin bien au chaud.
Leon était loin de se douter de ce qui leur étaient arrivés mais une chose est sûr, ça signifiait que ses copains étaient passés par ici et qu'ils devaient se trouver à l'intérieur. Au moins, ça fera moins de gens à tuer pour lui.
Il réussit à arriver jusqu'au hall de l'immense demeure en poussant la lourde porte qui y menait. Cette pièce elle même grande, contenant une cheminée au fond où un feu y avait été posé et continuait à brûler de vive flamme, suggérant une récente action humaine.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'était pas ça qui attira le plus le regard du visiteur mais bien ce qui était accroché au dessus de ça. Un corps mort, cloués dessus en laissant l'impression que quelqu'un avait volé jusque là pour l'y accroche d'une façon très surnaturelle.
Cette personne, l'agent le connaissait bien trop bien et ne put s'empêcher de s'exclamer en le voyant ainsi.

Leon : Oh non... Ils t'ont eu Albert.

Hé oui, c'était bien le Wesker qu'on aimait tous malgré son penchant scatophile et qui nous avait procuré par le passé beaucoup de rire et de moments forts qu'on oubliera jamais.
Il se tenait là tel un animal empaillé, avec le trou qui avait causé sa mort sur la poitrine. Si ses bras avaient été horizontales et non verticales, on aurait même cru à un nouveau Jésus mais même ça il n'avait même pas le droit.
Souillé jusqu'à la mort, pour un homme qui avait inspiré tant de joie et de terreur par le passé.
Sentant la fureur l'atteindre, notre héros garde quand même la tête froide pour ne pas faire d'actions idiotes. Il sortit quand même son fusil pour être prêt au cas où la menace se ferait sentir.
Un bruit se fit entendre par la droite, venant d'une pièce assez éloigné et un peu en hauteur. On aurait dit une explosion ou quelque chose dans le même genre, en tout cas une piste à suivre pour arriver à celui qui avait fait ça à son ami.
Il traversa quelques couloirs puis un grand escaliers pour au final arriver à la pièce d'où avait l'air de venir ce qu'il avait entendu. De la lumière émanait de celle ci, laissant présager une présence à l'intérieur.
Il se mit dos contre la moitié de la porte qui était fermée, le canon pointé là où il regardait, puis jeta un petit coup d’œil à l'intérieur pour voir de quoi en retournait. Il constata le décor qui ressemblait à une salle de trône digne de tout RPG fantasy auxquels il avait touché durant son temps libre.
Ce qui était poil moins ordinaire, c'étaient toutes ses fioles brisées qui se trouvaient étalées sur les tapis au sol. Il ne savait pas ce qu'elles contenaient mais visiblement l'une d'entre elles avait dû être rempli d'une substance explosive vu le boucan d'avant.
Personne en vu, sauf qu'une voix se fit très vite entendre au de là des deux sièges royaux au bout de la pièce.
Cette voix, elle lui était désagréablement familière.

??? : Oui Mavis, je vais trouver la potion de jouissance mortelle pour ton père mais laisse moi juste la retrouver parmi tout le stuf que j'ai.

Profitant de non présence physique de cette personne dont il essayait de se rappeler d'où il semblait la connaître, Leon pénétra dans le pièce avec une démarche précautionneuse mêlé à une attitude professionnelle qui témoignait de sa longévité dans le métier.

??? : Je l'ai peut être laissé dans ma bibliothèque au sous sol, je te rappelle quand je l'ai d'accord ? Embrassa ton Zing de ma part.

La ligne fut coupée et une tête blonde apparut enfin devant l'agent qui la visa très rapidement en se rendant compte instantanément d'où il avait connaissance de cette voix irritante et hautaine.
Ashley Graham, la fille du 43ème Président des Etats Unis.
Il avait dû la sauvé jadis il y a 14 ans, en 2004, quand une secte espagnole très puissante l'avait enlevé et voulait lui implanter un Plagas pour ensuite la renvoyer chez son père pour espérer une domination sur les USA. Il avait aussi eu le droit à une visite du parasite dans son corps, chose qu'il espérait ne plus subir à nouveau.
Quand il fallait l'enlever, ça faisait un mal de chien en plus.
C'était surement la dernière personne au monde qu'il s'attendait à voir débarquer ici. Surtout qu'ils ne s'étaient plus revus depuis ce jour et c'était un mieux comme ça, car c'était pas son type de fille.
En plus, elle l'avait beaucoup saoulé à l'époque à se faire choper par tous les ennemis sans se défendre et passer son temps à crier "LEOOONNN HEEEEEEELLPP !!!" avec sa voix stridente qui pouvait briser une chandelier en verre.
Il en avait fait des cauchemars, ce qui n'était pas pour plaisanter.
Elle semblait drôlement heureuse de le voir ici et avant tout complètement sereine comme ^sur d'elle alors qu'il faut le rappeler mais il y avait un mec armé qui la braquait avec un fusil alors que elle était visiblement sans défense, juste avec un téléphone à la main.
Ce détail, l'agent prudent y misa tout son argent et préféra baisser son arme pour le ranger car son flair continuait à la guider, à lui disant qu'elle lui cachait quelque chose, quelque chose qui pourrait être dangereux si il tentait de faire feu sur elle.
Il allait devoir être malin pour l'attaquer, voir même rusé.
D'une voix agréable et bien épanouie, elle s’adressa à lui, les lèvres enjouées.

Ashley : Salut Leon, je t'attendais plus, tu en as mis du temps.

Leon : Désolé, je devais sauver la veuve et l'orphelin sur le chemin.

Il joua le rire, elle le suivit de bon cœur.

Ashley : C'est tout toi ça, mais je pensais que certains de tes compagnons iraient avec toi. Faut croire qu'ils te font confiances ou qu'ils ne t'écoutent pas.

Leon : Le deux sont possibles en effet. Ton nouveau copain n'est pas là ?

Ashley : Wesker ? Il est occupé ailleurs. Nous sommes donc en toute intimité.

Elle se rapprocha de lui avec une certaine sensualité pour finalement être juste en face de sa poitrine.

Leon : Ça ne le dérange pas ?

Ashley : Bien sûr que non.

Leon : Alors, tu deviens quoi depuis que je t'ai sauvé la vie ?

Ashley : J'ai quelque peu délaissé mon père qui, même si il m'apprécie beaucoup, est un peu un sale con. Donc je me suis exilé pour apprendre la vraie magie.

Leon : Tu es une sorcière Ashley ?

Ashley : Oui et j'ai un très bon niveau en Magie Noir, un niveau correct en Magie Blanche et aussi quelques notions en Magie Rouge.

Leon : Je commence à comprendre tout ce bazar par terre.

Ashley : Ouais, c'est pas vraiment présentable.

Leon : Tu es devenu une très belle femme.

Ashley : Merci... Un slow ?

Il acquiesça de la tête, ainsi elle tapa dans ses mains, ce qui fit venir Purple Rain de Prince jusqu'à leur oreilles.
Alors que les premiers mouvements de guitare apparaissaient, les mains de la blonde au jolie minois se collèrent sur les hanches de son garçon de bal qui fit pareil par mimétisme. Ils commencèrent donc à danser sur cette balade qui rappelait une époque que l'un d'eux avait connu.
Le temps passa lentement pour elle car son cœur battait la chamade alors que son esprit était dans les nuages. Ça faisait longtemps qu'elle attendait cet instant là et elle avait dû mal à croire que c'était vrai.
Pour son prince charmant, il ne laissa transparaître aucun inquiétude. Alors qu'il justement en train de penser à ses amies Gilbert et Shiho, ainsi qu'à Haruhi. Après avoir trouvé le cadavre d'Albert précédemment, il craignait bien plus de les voir dans un état similaire.
Une énorme boule au ventre le tenait donc et lui faisait mal au cœur au fur et à mesure que ses pas de danse continuaient à tourner. Il fallait qu'il règle ce cas au plus vite, sans pour autant risquer de faire tout foirer.
Il sentit la tête de sa cavalière se poser sur son épaule droit pour lui glisser plusieurs choses dans le creux de l'oreille. Elle lui déballa ses raisons personnelles d'avoir fait tout ça et aussi ses sentiments assez morbides à son sujet.
Globalement, tout ce drama avait été fait juste parce que à l'époque où ils se sont connus, ils avaient rejetés ses avances. Résultat, elle a mûri une haine pour lui en voyant qu'il continuait à se taper plein d'autres filles mais pas elle.
Elle voulait se venger, mais en même temps elle l'aimait encore un peu beaucoup, donc ça se contredisait pas mal.
Ce qu'il fallait donc retenir de ses propos, c'est que Leon aurait dû coucher avec elle et puis basta, ça surement éviter tous les dégâts causer pour cette affaire. Enfin c'est pas sûr non plus, après tout elle semble déjà bien attente donc c'était peut être juste l'élément déclencheur.
Ce faisait un peu mal pour lui, c'est que c'était bien la première fois où vraiment une gros acte bioterroriste de cet ampleur avait été fait parce que lui était la cible de tout ça. Il n'avait jamais eu à faire à quelque chose d'aussi personnel, bien que ça aurait dû arriver un jour, comme c'est déjà arrivé à bon nombres de amis.
Donc c'était à lui que reposait la tache de régler les problèmes causés indirectement par sa faute.
Le visage de sa confesseuse se retrouva à nouveau face à lui et il en profita pour monter ses mains jusqu'à l’arrière de sa tête avant de faire mine de fermer les yeux en se rapprochant. S'attendant à un baiser de sa part, elle fit de même car c'est ce qu'elle avait toujours voulu.
Ses rêves furent démolis instantanément quand sa tête fit un 45 degrés net vers la gauche avant de retrouver sa position originale. Un craquement d'os eu raison de son cerveau qui s'éteignit à jamais, donnant l'impression qu'elle s'endormait dans les bras de son amoureux.
Ce dernier la porta jusqu'au trône de la reine d'on en sait pas quoi et la pose là pour la laisser se reposer.
Ceci fait, il tapa dans ses mains fermes pour stopper la musique, adressant en même temps un dernier regard à la fille de l'ancien président qui la dégouttait énormément. Ce même type de sentiment amer qu'il avait eu en confrontant son ravisseur il y a longtemps alors qu'il s'en était pris à Ada.
Maintenant, il pouvait continuer sa quête et il suivit ses traces jusqu'à l'endroit d'où il l'avait entendu s'exprimer auparavant. Derrière les deux chaises royales se trouvait un espace qui conduisait à un atelier d’alchimie où elle s’entraîner à sa magie.
Là bas, il vit de nombreuses fioles, certaines vides et d'autres remplies, ainsi qu'un tas d'autres matériels de science ou plus exotiques que ça qui pourraient faire baver la plus froide des chimistes comme celle qu'il connaissait bien.
Le truc le plus intéressant dans ce coin de la map était un tableau avec le plan machiavélique détaillé et structuré comme ceux qu'on voit dans les séries policières américains, sauf que là c'étaient pas des gentils qui l'avaient fait mais des méchants vu le terme employé pour le décrire.
On y voyait notamment les instructions pour normalement faire fonctionner une sorte de machine mais il n'arrivait pas à comprendre les termes employés. C'était des symboles mathétiques ou scientifiques, ce que Shiho ou même peut être Haruhi pourraient comprendre mais pas lui.
Il y avait aussi les consignes à respecter pour chacune des quatre têtes du complot meurtrier.
Ashley Graham devait s'occuper de Leon personnellement pour au final l’asservir comme son esclave avec une potion d’envoûtement supérieure pour être sûr qu'il ne puisse pas lui être échappé. A priori, c'était une certaine Akako Koizumi qui lui avait la potion à en croire les inscririons car c'est de la Magie Rouge ça.
Albert Wesker de la Terre 4247 qui devait s'occuper du compte des autres Avengers en laissant Haruhi Suzumiya vivante afin de la torturer puis de le renvoyer à la base de UNIT pour leur laisser un message.
Leon Scott Kennedy...
Notre homme qui sentait une certaine mélancolie le regagnait eut un haut le cœur en voyant ce nom apparaître.
Leon Scott Kennedy de la Terre 2025 qui devait se déguiser en Harry Warden dont le costume se trouvait dans la réserve d'alcool du bar de l'usine afin de pouvoir éliminer de tous ceux présents.
Stive People de la Terre 1 qui avait à peu près le même but sauf que son costume à lui était différent et se trouvait dans l'une des cabines de toilettes pour hommes afin qu'il puisse se changer sans être vu.
Il y avait aussi le nom de Mavis qui était marqué dans un coin du tableau en étant souligné trois fois. C'était le nom de la personne qui était au téléphone avec Ashley quand il l'avait entendu parler.
Et aussi celui d'une certaine Sasaki dans un autre coin entouré en rouge sans rien d'autre pour dire qui c'était.
Voilà tout ce qu'il y avait, de quoi laisser cogiter l'agent américain un petit moment.
Sauf qu'il devait se dépêcher de trouver Haruhi qui visiblement allait ou devait être en train de subir les viles actions de Wesker dans une autre pièce du château. Il sortit de la pièce en vitesse, d'armant à nouveau de son pompe au cas où car il trouvait ça bizarre qu'il n'y ait pas d'autres sbires au sein de la base des méchants.
En se rapprochant de la sortie de la salle du trône, il eut la surprise de voir 6 commandos débouler devant lui et le braquer assez rapidement avec leurs armes respectives tandis que lui visa celui en tête de groupe qui devait être le dirigeant de cette section d'hommes.
D'un coup d’œil assez rapide il put constater que celui ci était un Sergent Maître aux insignes qu'il portant ainsi que lui et les autres faisaient tous partis de UNIT dont la tenue qu'ils portaient était celle d'intervention avec casque compris. Même si pour deux des soldats, il y avait un masque en plus qui empêchait de voir leur visage.
Voyant qu'ils étaient des alliés, il baissa son arme et montra un vrai sourire sympatrique à leur encontre.

Leon : J'ai commencé à faire le ménage mais il reste encore au moins un méchant à se faire.

La tête de ces hommes enleva son casque, révélant une tête de gogole content puis il s'exprima à voix haute avec un timbre de voix et un dialecte qui feraient passer John Rambo pour un intellect.

SPEEDY : Oh putain mais j'te connais toi !

Leon : Comme beaucoup.

SPEEDY : Hé les lopettes c'est Leon ! Moi c'est qu'SPEEDY qu'on m'appelle !

En effet, cette tronche de fumeur de pots d’échappements lui rappelait bien quelque chose, c'était quand il était venu à New York en 2015 pour aider Gilbert. C'était l'une des personnes qui avaient reçu comme eux la médaille présidentielle de la Liberté après avoir sauvé la ville de plusieurs catastrophes durant le même jour.
Bon après à chaque fois que l'agent Kennedy est de passer dans ce coin là, il se passe toujours une couille.
Mais bref, c'était sympa de retrouver un perso tertiaire d'une ancienne aventure.

Leon : Et les autres ont un nom ?

L'afro-américain du groupe s'avança un peu pour se débarquer, même si il était le seul avec cette couleur de peau et de cheveux. Rien de raciste dans tout ça, c'est juste un fait que j'énonce comme le fait qu'il y avait aussi qu'une femme dans l'équipe.

Prince : Prince comme le chanteur et voilà Davis.

Davis : Tintintintin tintin tintintin.

Prince : Piper.

Piper : Ninninnin ninninninnin.

Prince : Puis deux soldats qui ne souhaitent pas dévoiler leur identité.

Leon : Je peux comprendre... Ils ne sont pas humains ?

Prince : Oui et non.

Après ces petites présentations, l'agent du gouvernement leur expliqua en résumé tout ce qu'il savait sur le situation avec notamment la pièce adjacente qui contenaient de précieuses informations qu'il ne fallait surtout pas perdre.
Prince proposa alors de surveiller cette pièce en attendant des renforts pour s'assurer que personne ne viendrait détruire ces preuves. SPEEDY approuve ses dires même si il n'avait rien compromis et il sépara l'équipe sous son commandement en deux.
Lui, Prince et les deux anonymes s'occupèrent de cette tache.
Davis et Piper étaient assignées pour accompagner Leon pour la fouille du reste du château.
Le premier était équipé d'un Colt M4A1 en tant qu'arme principale, avec un Heckler & Koch HK45T à sa cuisse pour une solution de secours.
La seconde avait plutôt un IMI CTAR-21 dans ses mains ainsi qu'un Glock 17 SAI en tant qu'arme secondaire.
Ils suivirent sans problème leur allié qui avait l’habitude de visiter des châteaux flippants dans ce genre là, comme justement la fois où il était en Espagne pour sauver celle qu'il avait tué il y a même pas une vingtaine de minutes de cela.
Ensemble, ils arrivèrent jusqu'à des escaliers descendant qui menaient jusqu'au sous sol de l'étrange demeure. Une fois ne bas ils commencèrent à parcourir un couloir qui semblait plus moderne que le décor moyenâgeux qu'ils avaient été habitués à voir jusqu'à maintenant.
Le héros subtilement inquiet se demandait bien depuis combien de tant cet endroit avait réaménagé comme repère pour super vilains, surtout sans que personne n'y même l'agence pour laquelle y bosse ne l'est remarqué.
Soit ils vont vraiment doués ces méchants pour ne pas se faire voir, soit en face ce sont des incompétants.
Peut être même un peu des deux si on y réfléchissait bien.
Il arriva au milieu du chemin à une double porte vitrée automatique qui était pressurisée tandis que la route en face continuait jusqu'à un autre escaliers qui allait les remonter au rez de chaussé. faut croire que c'était ici l'entrée des laboratoires.
Même pas besoin de carte pour y entrer, la porte s'ouvrit d'elle même quand il fut juste devant et il put entrer dans la première zone sans problème avec les soldats qui fermèrent la marche et qui furent d'autant plus surpris que lui de voir ce qu'il y avait ici.
Des confettis un peu partout, des pages qui traînaient à même le sol et des divers clou et boulons qui étaient éparpillés un peu partout dans la pièce. Ça donnait l'impression qu'il y avait eu une fête à cet endroit il n'y pas si longtemps que ça.
Le truc le plus important se tenait néanmoins en face d'eux. C'était une grosse machine à première vue éteinte qui rappelait à l'agent le schéma qu'il avait remarqué sur le tableau dans l'atelier de magie et dont il n'avait pu déchiffré le fonctionnement.
Un petit sifflement d'étonnement passa à coté de son oreille droit, venant d'un de ses lurons qui l'accompagnaient.

Davis : Si jamais Jeff Goldblum se pointe, on l’abat sans poser de questions.

Piper : En espérant que ça ne soit pas le scénario où il est devenu une mouche.

Le mélancolique s'approche du gros tas de ferrailles et d'acier pour le toucher, constatant qu'il était encore chaud. Ce qui voulait dire qu'on s'en était servi récemment mais pour des raisons et un but inconnus.

Leon : Je me demande à quoi elle peut servir.

Davis : J'espère qu'elle peut faire perdre du cholestérol.

Pipier : C'est peut être ça qui a permis d'ouvrir les failles.

Leon : C'est possible.

Il posa se main droite sous son menton pour réfléchir plus amplement à cette hypothèse. La meuf un peu garçon manqué, car il y en avait toujours au moins une dans les régiments de soldats, se tourna vers l'une des deux autres portes de la pièce, celle de gauche.

Piper : Davis, on prend à gauche ?

Davis : Oui, ça me va bien.

Piper : Vous vous en sortiez tout seul ?

Leon : J'ai l'habitude d'être seul.

Cette phrase sonnait bien tristement en sortant de ses lèvres, ce qui perturba un peu celle qui lui avait posé la question. Elle disparut peu de temps après avec son pote pour explorer l'aile gauche des labos.
Après s'être passé ses mains sur son visage fatigué tout en baillant un coup, il secoua un peu sa tête de droite à gauche pour se maintenir réveiller après cette nuit blanche sans café puis partit explorer le coté opposé de ses camarades.
En même temps, là il avait pas la tête à à réfléchir, son cerveau voulait un peu la paix surtout avec toutes les infos épuisantes de chagrin qu'il avait reçu en peu de temps. Cumulé à l'envie de sommeil, ça en faisait beaucoup.
Il arpentait désormais un long couloir avec lumière aveuglante posée sur le plafond dont la matière était la même que le sol, dû moins c'est ce qu'on avait l'impression. Ça pouvait être facilement perturbant, en particulier pour tous nos sens.
A chaque pas qu'il faisait, son cœur doublait en accélération, ralentissant al vitesse de sa marche.
Avec ceci, son ventre le pesait énormément comme si il était fait de plomb.
Alors que pour la tête, il pouvait rejeter ça sur le fait qu'il n'avait pas dormi depuis un long moment, mais le reste de ses organes il ne pouvait que mettre ça sur un autre facteur. Il était terrassé par la terreur, tel qu'il ne l'avait plus ressenti depuis le jour où ça vie était devenu un chaos ambulant.
Jamais il n'avait autant l'impression qu'on se jouait de lui et que plus que ça, il perdait la bataille.
Saddler, Simmons, Strucker... Aucun gros méchant n'avait réussi à lui faire autant ça.
Certes, il avait été en dépression à cause d'Arias mais c'était surtout parce qu'il en avait eu marre de perdre des collègues, pas vraiment parce qu'il s'était senti dépassé par les événements.
Non là c'est bien ça, même après avoir tué Ashley, il n'est toujours pas sûr de réussir à sauver la situation.
Il a perdu sa confiance en lui, comme durant sa première fois à Raccoon City.
Il craignait même de tomber sur le Mauvais Wesker, tenait la tête arrachée de Suzumiya entre ses mains et disant un truc du genre "Au final, même toi j'au réussi à t'avoir comme pour Chris". Au moins Jill elle n'était pas vraiment morte qu'ils étaient tombé de la falaise en 2006.
Pourtant, il se rapprochait de plus en plus du moment décisif car il n'y avait qu'une seule porte et elle était à moins d'une dizaines de mètres de lui. L'attente l'étouffait de plus en plus, il ne savait pas si il tiendrait jusqu'à elle.
Il vit soudainement celle ci s'ouvrir automatiquement, révélant un homme ressemblant trait pour trait à son ami accroché au hall d'entrée, sauf que celui ci était vêtu d'une blouse blanche rappelant un passé chez Umbrella et il avait des gants de médecin qui étaient recouverts de sang, pas le sien évidemment.
S'attendant à un rire machiavélique de la part de ce type qui était un Wesker après tout, il le tint en joue du peu de force qu'il réussit à utiliser, prête à lui casser ses dents dés qu'il l'ouvrirait.
D'une étonnante surprise, au lieu de se marrer, il tomba ses les fesses d'une peur remarquablement visage sur les lignes de son visage, même derrière les lunettes de soleil qui cachaient ses yeux. Leon le terrifiait, et pas qu'un peu.
Profitant de cet avantage qu'il n'aurait jamais cru avoir, il s'avança jusqu'à presque piétiner le pauvre chaton apeuré au sol qui avait ses pattes biens en évidences pour espérer être épargné. C'est alors qu'il commença à supplier de façon presque honteuse qu'on épargne sa précieuse vie.

Wesker : Tu sais Leon, je t'ai toujours apprécié par rapport à Chris qui est un peu con et fonce sans réfléchir. Toi tu es malin et c'est important de la souligner. Ashley tu dis ? Ah oui mais elle m'a forcé la main sur ce coup là, j'étais obligé de l'écouter car elle pratique de la sorcellerie, ce qui me dépassé un peu tu vois ? Oh allez, on peut faire la paix non ? T'en penses quoi ?

En guise de réponse, une cartouche lui explosa une partie de la tête, l'empêchant de l'ouvrir à nouveau.
Ceci fait, son tueur s'avança machinalement vers l'endroit d'où il venait, la pression toujours présente et atteignant son paroxysme quand il passa la chambranle, tout se chamboula pour lui.
Ses yeux se rivèrent instantanément sur les flaques d'hémoglobines aux alentours qui laissaient peu d'espoir à la personne à qui elles appartenaient. Ils se tournèrent ensuite vers les instruments de torture posait sur un petit chariot digne d'une série médicale sauf qu'ils n'avaient pas servi à soigner quelqu'un.
Pour finir, ils scrutèrent la victime de tout ça qui reposait telle une princesse Disney sur son lit d'agonie.
Des morceaux lui manquaient, d'autres étaient amochés ou cassés.
Elle ne pourra plus jamais être comme avant, c'était une certitude.
Le dernier détail était son visage pale qu'il connaissait déjà bien mais qu'il n'aurait pas voulu connaître si c'était pour la voir ainsi. Il se serait cru dans l'un de ses pires cauchemars, sauf qu'habituellement c’était Ada dans cette position.
Là c'était Haruhi Suzumiya, pourtant ça sonnait pareil pour ses sentiments.
Il alla achevé et glissa des mots qu'ils ne contrôlaient pas et qui étaient là par réflexe.

Leon : Mince, qu'est ce qu'il t'a fait ?

Craignant le prie au vu de son état, il s’empressa de vérifier son poux avec deux doigts.
Ouf...
Elle vivait encore mais pour combien de temps ?
Il remarqua ses paupières s'ouvrir lentement, révélant un œil marqué par le sang dont la blancheur opaque derrière était signe qu'elle ne verrait plus jamais par lui. La voir dans cet état faisait se demander à Leon si il avait bien fait de ne pas l'accompagner quand il avait eu ce douloureux choix auparavant.
C'était ça ou les pompiers on dirait. La vie peut être cruelle.
Un son un peu cassé mais tentait de tenir à la vie lui parvint à son ouïe en alerte.

Haruhi : Réon... ?

Leon : Reste avec moi, je vais te sortir d'ici.

Cette fois il ne laissera pas le destin emporter un être cher.
Sentant une larme se déposer sur sa main gauche de la part de sa chef, il se redonna courage.
Il allait la sortir de là et faire tout son possible pour l'aider.
Il n'avait pas pu le faire quand il aurait fallu le faire, il devait maintenant se rattraper.
Il la pris dans ses bras, manquant de trébucher en arrière avant de se stabiliser au dernier moment, puis il fit demi tour pour la conduire en lui sûr où elle pourra être vraiment soigner au lieu d'être encore plus blessée.
Sa mélancolie venait de laisser place à une assurance jamais vu auparavant qu'il portait à bout de bras sans la lâcher. De toute façon, il se jura à lui même de ne plus lâcher, peu importe ce qui arriverait.
Si il avait fait ça avec Ada, elle aurait pu déjà reposer en paix depuis un bon moment maintenant.
En retournant à la salle de la machine, il retrouver les deux soldats qui avaient des nouvelles à lui apporter.

Davis : On a trouvé les deux Montagnés en pièces détachées dans une remise.

Piper : Merde, elle est défigurée, faut la sortir de là.

Avant de pouvoir mettre à exécution ses dires, une voix résonna au travers de hauts parleurs cachés dans les labos.

??? (H-P) : Wesker, tu me reçois !? C'est la merde ici, il faut que tu viennes me chercher vite !

Ce mystérieux messager risquait d'être déçu par le manque de réponse.
Il allait être livré à lui même.
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Message  Mylène Farmer Lun 5 Mar - 21:01

Chapitre 21 : Attaque Ultime

France; New Raccoon City, Usine Désaffectée

Dans la grande salle où toutes les failles étaient apparues durant la nuit, un jeune homme était retranché dans un coin de la pièce, avec un peu de sang lui coulant du front, tenant fermement un petit dispositif radio duquel il tentait désespéramment d'avoir des réponses.
Pour le moment ses efforts étaient vain et il sentait ses cheveux noirs devenir blancs par le stress.

Stive : Allez Wesker, fais pas ta pute !

Toujours aucun signe de vie.

Stive : Ce truc marche au moins !?

Léa : Hum hum !

Il sursauta en constata avec effroi que ses ennemis l'avaient retrouvé et se tenaient là, juste devant lui, l'air bougon.
Ça allait barder pour lui, il le sentait et mis ses mains de façon à protéger son visage au cas où.

Léa : Bon, tu vas peut être enfin nous dire à ton tour tes motivations.

Alexandrine : Stive pourquoi ?

Chloé : Nous qui te faisions confiance.

Claire : Je savais bien qu'il ne pouvait pas être aussi débile que ça.

Dark Max : Il est temps de répondre.

Encerclé par ses adversaires, son meilleur choix était encore de leur répondre avec un semblant de sourire pour tenter de les convaincre qu'en fait il n'était pas si méchant que ça en tenant des propos qui affirment pourtant le contraire.

Stive : Désolé les amis mais depuis que j'ai rencontré Satan, j'ai constaté qu'il n'était pas comme je l'ai espéré et que donc notre monde ainsi que tous les autres mondes n'avaient aucun raison d'exister.

Sentant les regards posés sur lui devenir de plus en plus menaçant, il élargit son sourire de façon absurdement comique.

Stive : Vous allez rire mais c'est là que Ashley et Wesker sont venus pour me proposer ce plan assez rigolo en soi et j'étais évidemment partant pour le faire puisque c'était fun et tout et tout. Vous auriez fait pareil vous, n'est ce pas ?

Tous : Non !

Stive : Ah au temps pour moi, c'est juste mon avis sur cette question hé hé... Bon ils m'ont filé le costume pour les meurtres, cette radio pour les tenir informer de la situation et en cas de dernière nécessité une se...

Un éclair de génie lui vint en même temps que le fragment de mémoire qui l'accompagnait.
Il fouilla l'une de ses poches assez rapidement pour en sortir une seringue avec un contenu blanc comme du lait qu'il s'injecta au cou avant qu'on ne puisse l'empêcher de le faire. En face, ils savaient tous ce que ça voulait dire.
Il venait de s'injecter un virus et allait évidemment entamer la transformation.
Ils reculèrent par prudence pour constater que sa peau eut une pilosité de la même couleur que le contenu se répandra sur tout son corps. Ses oreilles devinrent anormalement longues et grandes. Ses incisives se démarquèrent. Ses yeux devinrent rouges. Des moustaches de rongeur lui poussèrent sous le nez. Ses mains et ses pieds vinrent des papattes inoffensives.
Il était devenu une abomination humainement choupinette quand même, ce qui fit cligner des yeux à répétition pour certains. Du point de vue de la bête, c'était le moment idéal pour lancer une attaque.
Il fonça tête baissée sur la fraîche pâture à disposition qu'il tenta de déchirer avec ses griffes acérées.
Sauf que la route pour s'y rendre était drôlement longue.
En plus, il n'avait plus vraiment l'impression d'avancer et carrément de ne plus être à même le sol.
En réalité, sa transformation l'avait encore plus désavantagé que sa forme originelle.
Il était juste devenu un lapin albinos humanoïde avec une tête de demeuré comme ça.
Léa n'avait eu qu'à choper ses oreilles pendant sa course pour qu'il soit neutralisé.
C'est très con quand même.

Stive : Lâche moi ! Que je puisse te papatter la gueule !

Léa : Oh regardez comme il est trop mignon !

Stive : Je ne suis pas MIGNON !!

Léa : Ooohhhhh, j'ai envie de le caliner !

Stive : Moi pas calin, moi baston !

Léa : Allez viens dans mes bras.

Conformément à ses propos, il se retrouva au plus proche de son corps, blotti contre ses seins.

Stive : Oh mais c'est en fait bien ici !

Léa : Fais gaffe à ce que tu dis sinon je change mon dîner de ce soir pour un civet de lapin.

Stive : Pardon maîtresse.

Léa : C'est bien mieux comme ça.

Pendant qu'elle m'amusait avec son animal de compagnie, Alexandrine prit une radio qu'elle avait ramassé sur l'un des corps à l'extérieur pour tenter de contacter quelqu'un chez UNIT parce que ça commençait à bien faire.

Alexandrine : Allô ? On me reçoit ?

Lucia (R) : Oui je vous reçois. Quelle unité êtes vous ?

Alexandrine : Aucune, ils sont tous morts, je suis juste une des personnes venues d'un autre univers et tiens à vous informez qu'on a dû régler les problèmes locaux sans votre aide mais ce serait quand même bien que vous envoyez des gens nettoyer les déchets.

Lucia (R) : Je vais voir ce qu'on peut faire mais nous avons déjà envoyé une section au Château Redfield.

Alexandrine : Vous êtes vachement organisé.

Lucia (R) : On est surchargé en ce moment, je vous tiens ua courant si on arrive à vous envoyer une équipe.

Alexandrine : D'accord.

La fille du sud soupira, ce que remarqua sa copine à ses cotés.

Claire : C'est pas gagné c'est ça ?

Alexandrine : Ouais dans 5 heures on y sera encore.

Claire : J'ai le temps de faire un tour de la ville.

Alexandrine : Je t'accompagne.

Léa : Moi aussi avec mon nouveau pet.

Stive : Quand je pète je ris.

Chloé : Je vous suis, comme ça je pourrai m'acheter des vêtements au passage.

Dark Max : Très bien, moi je reste ici pour garder les morts.

Profitant du temps qui leur restaient dans ce monde inconnu, elles quittèrent l'usine pour vivre d'autres aventures.
A peine sorties que le générique commença à défiler tandis qu'un morceau folk rock vibra pour bien se faire entendre.
Les quatre interprètes de la chanson à suivre commencèrent à danser façon ukrainienne sous la pluie encore présente.

Léa : Hey ! Hey ! Hey !

Chloé : Hey ! Hey ! Hey !

Claire : Hey ! Hey ! Hey !

Alexandrine : Hey ! Hey ! Hey !

La Fille Moulin courut jusqu'au ponton et sauta par dessus bord pour atterrir sur un bout de bois sur l'eau qu'elle se servit comme planche de surf pour avancer le long de la rivière.

Léa : Hey ! Hey !

Elle arrive finalement aux abords d'une scène de crime où le corps d'Alcatraz venait tout juste d'être emporté puis elle fit un saut pour atterrir juste à coté de l'Inspecteur de la Crim, Nick Vanders.

Léa : Hey !

Elle se tourne vers lui avec un regard perturbé.

Léa : Juste peut être j'suis folle !?

Elle commence à tournoyer sur elle même.

Léa : Le monde tourne autour et tourne et tourne !

Elle finit pour bousculer de plein fouet un membre de l'équipe scientifique qui tombe à la flotte.

Léa : Shi-di-ri-di-duy, shi-di-ri-di-da-na !

Elle se rend vers une ambulance pour la carjacker et se barrer d'ici en mode Grand Theft Auto avec deux étoiles.
Du coté de la rouquine qui sortait d'une boutique "Al Awakbar" où elle s'était convertie à l'Islam Radical puis vêtue d'une burqa, elle se mit canarder les passants avec une AK-47.

Chloé : Je veux que tu me veuilles comme je danse !

Elle commence à tourner à son tour, causant encore plus de dommages.

Chloé : Tourne et tourne et tourne !

Elle vise le réservoir d'essence d'une voiture qui prit feu avec son occupant encore à l'intérieur.

Chloé : Shi-di-ri-di-duy, shi-di-ri-di-da-na !

Les Agents Madani et Stein de la Sécurité Intérieur débarquent en lui tirant dessus.

Chloé : Shi-di-ri-di-duy, shi-di-ri-di-da-na !

Ils parviennent à la neutraliser avant qu'elle se fasse sauter puis l'embarquent ailleurs.
Pour la brunette sarcastique, elle déboula dans un vieil entrepôt à l'abandon au sud ouest de la ville où Mr Petrovic et Mr Muertebaz tentaient de conclure un deal avec beaucoup de leurs hommes dans le coin.

Claire : Pour toujours et allez, allez, allez danseurs sauvages !

De nombreux canons virent la piquer d'un peu partout, voulant dire qu'elle n'était pas la bienvenue ici.
Et pour finir, la fana d'animé japonais était au volant d'une Maserati Levante dorée fonçant à tout à l'heure sur l'autoroute pour la sortie ouest de la ville.

Alexandrine : Day-na-day-na Aimerai être aimée !

Son véhicule commença à essuyer des tirs venant d'une Alfa Romeo 4C grise, d'une Ferrari LaFerrari rouge et d'une Lamborghini Centenario qui la suivaient de très prêt.

Alexandrine : Day-na Vais prendre mes chances sauvages !

Elle jette un regard dans le rétro du milieu pour voir Michaelo Azeziano inconscient sur la banquette arrière avec une drôle de carte à ses cotés.

Alexandrine : Day-na-day-na Liberté au dessus !

Elle se recentre sur le route et voir un camion citerne foncer droit sur elle.

Alexandrine : Day-na-da-na-da Je suis sauvage en dansant !

Elle enclenche le bouton du siège éjectable et se retrouve propulsé dans les airs avec un parachute. Elle peut donc admiré le magnifique carambolage en dessous d'elle, plus l'explosion qui suivit et fit surement beaucoup de morts et de blessés.

Alexandrine : Hey !

La chanson s'arrêta sous ce déluge d'action, ce chapitre de même.
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Message  Clara Lille Mar 6 Mar - 15:22

Chapitre 22 : Tanabata

7 Août 2018

Japon; Nishinomiya; Hirota Shrine

Une jeune femme se tenait là sur les premières marches menant vers le Temple Shinto, tenant entre ses doigts une photo qui avait été prise en haut de la colline à l’extrémité de la ville en compagnie de ses parents ainsi que de la mère et la sœur de Kyon, et aussi de Yuki Nagato, sa meilleure amie qui est bien moins expressive qu'elle.
Elle avait été prise il y a une vingtaine de minutes de celle et à ce moment là elle était encore un tant soit peu heureuse.
Une semaine s'était écoulée depuis ses réflexions sur elle, sur ses erreurs, son futur et sur qui méritait le plus de diriger les Avengers à sa place, car elle à première vu qu'elle ne le méritait pas tant que ça.
Elle avait envoyé à message à Leon pour lui dire qu'elle lui confiait le commandement de ces joyeux lurons et elle précisa dans son message qu'elle ne reviendrait que quand elle jugera s'être assez amélioré pour vraiment mériter le titre d'héroïne.
Elle s'était lancé alors dans des actions caritatives, l'aide à personne âgée et n'hésitait pas à donner de la nourriture ou de l'argent à des sans abris, voir même à discuter un peu avec eux, comme pour les retraités, pour qu'ils ne se sentent pas trop seul.
Si le bel américain voyait ça, il serait très certainement fier d'elle.
Yuki aussi semblait l'être même si ce n'était pas flagrant comme souvent elle est complètement neutre avec sa poker face. Néanmoins depuis peu il lui arrivait de sourire bien qu'à de rares occasions, comme pour la photo, et elle avait même affiché une stupeur en voyant sa protégée aider une vieille à traverser la route.
Si on était dans un jeu vidéo, elle aurait tellement gagné de karmas, que sa barre serait passé du négatif au positif.
Finalement après toutes ses bonnes actions, c'était Haruhi elle même qui avait proposé à tout ce beau monde de se joindre ensemble pour fêter les étoiles en se travestissant d'amis traditionnels japonais à savoir des yukatas de différentes couleurs.
En règle général le Tanabata est plutôt le 7 Juillet, et c'est aussi le cas cette année dans la plupart du Japon, pas pas dans la ville natale de l'ancienne divinité. Ça donnait une spécificité à ce coin là du Kansai où d'étranges phénomènes avaient l'habitude de se produire ne sa présence.
Réunir tous ses proches, c'était en quelque sorte une façon de les remercier pour des raisons diverses.
Sa mère car c'est grâce à elle qu'elle avait pris gout pour cuisinier soit même ses propres plats et aussi celui de l'aventure qui définit beaucoup son but dans la vie à l'heure actuel. Et puis elle a toujours été là pour elle même si elles n'ont pas beaucoup en commun en terme de personnalité.
Son père dont elle a le plus pris, notamment son attrait pour le fantastique et le surnaturel ainsi que son fort caractère qui ne se laisse pas faire et peu même faire preuve de ruse pour s'en sortir. La seule différence, c'est qu'il n'avait pas tout le coté égocentrique et égoïste que sa fille avait pendant un long moment.
La Mère de Kyon qu'elle n'avait pas vraiment vu depuis la mort de ce dernier et c'était un peu son moyen pour tirer un trait à son deuil, ce qu'elles n'avaient pas pu vraiment faire jusqu'à maintenant. C'était surtout lui qui les rapprochaient malgré le fait qu'elles se connaissaient peu.
La Sœur de Kyon pour une raison similaire même si elles se connaissaient un peu plus et s'appréciaient bien. Une fois, Suzumiya lui avait même enseigné la technique qu'elle avait fait au Président de la Société de Recherche Informatique pour le forcer à lui filer un ordi.
Bon, à l'heure actuelle, elle n'en était plus très fière alors que pourtant ça avait bien marché, tout en étant malsain et pute. Elle appelle cette technique le "Coup Politique" justement parce que c'est malsain et pute.
Et pour finir il y avait Yuki, la seule survivante de sa Brigade SOS, qui est en réalité une interface humanoïde extraterrestre, le truc trop cool. Elles s'étaient beaucoup rapprochées depuis que les autres n'étaient plus là et l'humaine tentait de lui apprendre à s'ouvrir un peu plus, ce qui commençait à porter ses fruits.
Tous apparaissaient donc sur l'image du début, hormis le père vu que c'est lui qui l'avait pris, et elles étaient heureuses sur le rendu final.
Sauf que pour l'une d'elles c'était du semblant, car pour notre ancienne déesse, malgré le bonheur qu'elle procurait autour d'elle et les agréables changements qu'elle sentait au fond d'elle, de noirs démons revenaient toujours lui faire revivre le passé, un passé torturé.
D'habitude elle arrive à les chasser sans trop de problème, hormis la nuit où ils l'empêchent de dormir convenablement, ce qui faisait que depuis son retour au pays, elle gagnait en cernes à chaque jour passé à cause du peu d'heures de sommeil.
Et là, quand le flash de l'appareil l'eut éblouie, un flash intérieur en accéléré se fit, et elle crut perdre le contrôle de son corps. Comme si sa vie précieuse s'en allait, voulant rejoindre le ciel.
A coté de ça, de terribles douleurs qu'elle ne voulait plus ressentir, se firent d'autant plus présente.
Son premier reflex face à tant de facteurs agressifs fut de pousser violemment Nagato sur le coté, la faisant tomber lourdement sur le sol sous le regard ahuri des quatre autres qui se demandaient ce qui se passait ici.
Elle eut alors un court instant d'absence, durant lequel elle revit son tortionnaire lui couper son doigt puis lui briser sa jambe en y prenant un malin plaisir. Des souvenirs qui pour la plupart avaient été surtout imaginés par elle au vu de ce qu'elle avait ressenti quand ça lui était arrivé.
Elle revenant à elle, elle avait constaté avec horreur que son amie était maintenant sur le sol, les yeux abasourdis et son sourire perdu. Tout ça à cause d'elle, encore une fois.
Elle vit tout autour ses proches lui adresser ce même sentiment qui eut raison de son self contrôle. Des larmes lui coulèrent sur ses joues tristes par centaines et elle se résigna à fuir cet endroit pour ne plus avoir affaire à ça.
Elle ne voulait plus faire de mal à ceux qu'elle aimait.
Elle ne voulait pas que sa souffrance affecte les autres...
Elle avait parcouru une grand distance à une allure boitante, perdant sa béquille en cours de route, l'obligeant à traîner encore plus de la patte pour finalement arriver jusqu'à l'un des lieux les plus iconiques pour les touristes.
C'est ainsi que nous revenons à la scène du début où elle tenait le polaroid qu'elle avait retrouvé mystérieusement sur elle, sans pour autant se rappeler l'avoir prise à son père. Pourtant cette preuve de bonheur éphémère était là, et elle ne pouvait s'empêcher de pleurer sur celle ci.
Non loin de là, sur la place vide devant la jeune femme, un corbeau freux la regardait avec la tête légèrement penché sur le coté, comme si il pensait à quelque chose. Il se mit alors à croasser avec une certaine vigueur pour se faire le plus entendre que possible, surtout pour attirer son attention.
Ceci se fit très rapidement, ce qui permit à la mélancolique de remarquer un homme non loin derrière l'oiseau qui se dirigeait vers elle, en passant juste à coté de celui ci sans qu'il ne décolle. Cet homme ne lui était pas inconnu, et elle se demandait si son œil lui jouait un tour.
C'était Léon, mais que venait il faire ici ?
La réponse allait se trouver avec les paroles accompagnant la guitare qui se faisant entendre depuis quelques secondes déjà.

Leon : Tu viens à moi avec... Des cicatrices sur les poignets !

Il arrive à son niveau et lui prend sa main gauche où il manquait un doigt.

Leon : Tu me dis que ce sera la dernière nuit... Te sentant comme ça !

Elle retire sa main d'une façon semblable à un reflex.

Haruhi : Je ne veux pas te dire au revoir !

Elle baisse sa tête pour cacher son visage.

Haruhi : Je ne veux pas que tu me vois pleurer !

Elle secoue la tête de gauche à droite.

Haruhi : Je vais bien !

Leon recule d'un pas assez assuré.

Leon : Mais je sais que c'est un mensonge !!

Il sert des poings, sentant son cœur s’exprimer ouvertement.

Leon : C'est la dernière nuit que tu passeras seule !!

Il se rapproche d'elle et lève son menton pour qu'elle puisse le voir.

Leon : Regarde moi dans les yeux car je sais que tu sais, je serai partout où tu veux que je sois !!

Il pose ses deux mains sur les épaules de sa dulcinée.

Leon : La dernière nuit où tu passeras seule !

Il la sert alors d'une étreinte soudaine et remplie d'émotion qui réussissent à la toucher profondément.

Leon : Je vais t'envelopper dans mes bras et je ne te laisserai pas partir, je serai tout ce que tu veux que je sois !!

La musique se baisse alors nettement, faisant désormais parti du gond sonore pour deux prochaines répliques.
L'américain regarde alors la japonais droit dans les yeux pour leurs dernières tirades.

Leon : Notre équipe a besoin de toi... J'ai besoin de toi. Avec toi à mes cotés, je me dis que le combat continuer et qu'on a une chance de le réussir. Que toutes ces vies perdues seront un jour vengés. Alors reviens aux Avengers Haruhi.

Haruhi : Je veux bien revenir et même rester la chef, mais à condition que tu sois mon second et que tu m'aides à ne pas faire les mauvaises décisions. Tu es plus doué que moi pour ça, et d'une certaine manière tu es un guide pour moi, un guide qui malgré est l'age plutôt charmant il faut bien se l'avouer.

Il rigola à ce commentaire sur son coté vieux puis finalement il s'approcha d'elle pour déposer ses lèvres sur les siennes, officialisant leur nouvelle relation.
Le corbeau s'envola de son coté, il n'avait plus rien à faire ici.
Clara Lille
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Anciers
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