[FIC] Un Jour en France [Terminée]

Une fenêtre s'ouvre d'un grand coup pour révéler l'horizon de cette métropole franco européenne, ainsi que le bitume qui se situe de nombreux mètres en dessous, avec des passants qui cherchent à s'éloigner le plus que possible du point d'impact de la futur chute qu'il risque d'y avoir si rien est fait pour l'en empêcher, comme par exemple avec messieurs les agents qui sont en train de braquer leurs armes sur le duo au cœur de cette scène.
Les projecteurs sont ainsi braqués sur Masumi Sera qui, avec sa force d'artiste martial pro de Jeet Kune Do, et donc de successeur spirituel du petit dragon jaune, a réussi à soulever le corps de Maxime Moulin, qui a énormément perdu de poids en l'espace de quelques semaines seulement, afin de l'amener au dessus du vide, le faisant se confronter au vertige qu'il a toujours eu depuis tout petit.
D'un seul lâché de la main, elle pourrait l'envoyer six pieds sous terres, et ce, sans avoir besoin de l'aide du pelle.
Pour autant, un fort sentiment opposé à la haine qu'elle ressent l'empêcher d'agir ainsi pour le moment, la faisant se sentir d'autant plus frustrée et désemparée par rapport à ce qu'elle doit faire, là maintenant.
Seule une personne pourra l'aiguiller sur le meilleur chemin à prendre.
Cette personne, elle la tient à bout de bras.

Policier 1 : Reposez le tout de suite sur le lit !

Policier 2 : On devrait la laisser faire, surtout après tout ce que ce connard a fait.

Masumi : Je devrais te jeter sur le trottoir comme le déchet que tu es après avoir fait tes choses pervers sur moi et ma cousine !

Maxime : Pourquoi... ?

Masumi : Pourquoi !?

Maxime : Pourquoi tu le fais pas ?

S'attendant à une toute autre question, elle est pris de court par celle ci, accouplé à l'expression faciale du garçon qu'elle tient par le col et qui semble implorer qu'on lui fasse subir les pires tortures pour se faire pardonner des ignominies qu'il a causé le mois dernier avec l'aide d'un extra-terrestre savant fou et d'un super héros trop vaniteux.

Maxime : Allez, tue moi. Je ne mérite que ça.

Policier 1 : Hein ?

Policier 2 : Si même lui le dit, autant le faire !

Masumi : Tu ne tiens plus à la vie ?

Maxime : J'ai eu trois vies, et je n'ai fait que de la merde durant ces trois chances ratées. Je veux juste en finir, que je ne puisse plus faire de mal à personne.

Masumi : Maxime...

Là pour le coup, il vient de planter un coup de couteau dans la carapace qui entourait son cœur jusqu'à présent pour des raisons légitimes, et c'est un tout autre sentiment qui prend le dessus sur la colère initiale, faisant qu'elle sent ses bras de plus en plus faiblir au fur et à mesure où cette conversation continue, devant la consternation des gardiens de la paix.

Masumi : Tu sembles être une toute autre personne que celle qui m'a forcé à me déguiser en chat et à lui... Comment cela se fait ce ?

Maxime : J'étais un animal sauvage qui faisait tout ce qui lui passait par la tête, même les trucs les plus tordus, sans retenu. Je pourrais me trouver des bonnes excuses pour mon comportement, mais non. J'ai été le pire violeur de l'univers à deux reprises, et il a fallu qu'un autre moi même me ramène à la réalité. Ainsi que mon ex...

Masumi : Ton ex ?

Maxime : Sandra Bullot. C'était une fille bien, et par ma faute, elle a fini par mourir.

Masumi : Mourir ? Mais tu viens de dire qu'elle ramené à la réalité.

Maxime : Oui... Tu vas me prendre pour un fou, mais j'ai réussi à lui parler quand j'étais aux portes de la mort pour la troisième fois. Tout ce qu'elle m'a dit... C'était vrai.

Masumi : La vérité fait mal, surtout quand elle vient des personnes qui nous sont chères.

Maxime : Exactement.... Maintenant finissons en s'il te plaît.

Masumi : Non.

Maxime : Hein ?

D'un coup le voilà reposé à nouveau sur son lit où divers appareils auxquels il était branché pendouillent encore, puis la fenêtre est refermée au plus grand soulagement des simples citoyens tout en bas, ou des policiers sur le devant qui vont faire comme si rien ne s'était passé car ils ont la flemme d'aller rapporter ça à leur supérieur, surtout quand ça concerne une misérable vermine tel que Maxime Moulin.
Ce dernier de son côté, a les yeux verts ébahis, lui qui attendait la mort, encore une fois, mais qui a reçut un fardeau beaucoup plus lourd à porter qui s'appelle la vie.

Masumi : Je t'interdis de mourir tant que tu n'auras pas fait de ton mieux pour racheter tes fautes.

Maxime : Je veux bien... Mais qu'est ce que je dois faire ?

Masumi : Je t'apprendrai, tu verras.

Maxime : Tu... Oh...

L'animosé qui animait la détective privée s'est envolé pour laisser place à son côté plus cool qu'elle a habituellement, et qu'elle expose au patient en face d'elle par un sourire avec une canine exposée, plus les yeux fermés, qui ne laissent pas l'individu insensible.
On peut dire qu'il a été conquit par la beauté émanant de celle qui ignore tout de celle ci.

Traînant au rayon des pâtés, Maxime Moulin est un peu dans son monde, ignorant tout des autres clients et employés qui se baladent autour de lui, car ses angoisses ont refait surface alors qu'il était en train de faire les courses pour lui, ses parents, ainsi que ses copines.
D'ailleurs, il prévoie de prendre le tram suivi de la ligne L3 pour déposer une partie du magot chez ses géniteurs à Bischheim avant d'aller s'éclipser chez son nouveau chez lui où il habite avec Masumi Sera, ainsi que plus occasionnellement Konjiki no Yami, la célébrissime assassin blonde capable de transformer son corps en arme mortelle.
Comme n'importe quel boss final des Resident Evil Modernes quand on y réfléchit trente secondes.
Prenant son temps pour réguler sa respiration et son rythme cardiaque, celui qui a fêté ses 24 ans le mois dernier essaye de chasser les vilaines pensées qui inondent sa tête, afin de pouvoir se recentrer sur le plus important, à savoir la raison pour laquelle il est là à la base.

Les courses.
Je dois penser aux courses.
C'est bientôt fini de route façon.
Il me reste qu'une chose à prendre sur ma liste, et même pas besoin d'y jeter un œil pour m'en rappeler.
C'est ma mousse.
La seule et unique Mousse de Canard au Porto de Madrange.
Ils l'ont même en deux exemplaires ici.
Celle normale à 1 euros 50, et celle ci un peu plus chère où il y a 25% de sel en moins dessus.
Je vais prendre la normale.
Même deux allez !
Maintenant qu'on ne vit plus dans la dèche, je peux me permettre cette folie.
Surtout que c'est pas chère du tout.
Surtout comparé aux Carrefour City où là on tape dans plus de 2 euros.
C'est abusé quand même !
Dommage qu'on ait pas de Carrefour normal ici.
Car je me demande si le prix sont aussi élevés que dans les City.
Enfin bref, assez perdu de temps !
Je prends mes mousses et je me barre !

En effet, le voilà qui ramasse ces mêmes produits et les met dans son panier Leclerc avant de prendre la direction des caisses automatiques au lieu de celles des caisses plus humaines, sauf qu'il y a une longue queue pour mener à l'endroit où il pourra déposer ses articles afin de les payer.
Cela lui laisse suffisamment le temps d'éviter que ses pensées rebasculent sur ses angoisses quotidiennes.

J'espère que la queue défilera assez rapidement.
J'ai pas envie d'attendre quinze ans ici.
Surtout que j'ai les douleurs qui reviennent.
C'est chiant...
Faudra que j'en parle à mon psy.
En espérant que ces séances servent vraiment à quelque chose.
Parce que pour l'instant...

Femme : Hé, mais ce ne serait pas Maxime Moulin !?

Cette voix super énergique et ultra positive provient de derrière Max qui se retourne alors en sursautant presque, élément il ne s'attendait pas à ça, encore moins de provenant d'une fille aux longs cheveux rouges carmins qu'il met énormément de temps avant de se rappeler où est ce qu'il a pu déjà la voir.
C'est finalement elle qui va lui apporter une réponse claire et nette sur son identité.

Kenzie : Kikou, moi c'est Kenzie Dodgera du futur !

Toujours dans la finesse cette grande fille qui passe pour une barge aux yeux de ceux qui ne la connaissent pas assez, ce qui est un peu le cas de son interlocuteur qui a pourtant connu Gilbert Montagné au sommet de son absurdité, ainsi que deux canadiennes incohérentes répondant aux noms de Sulfura Westher et Angel Croft.

Maxime : Cela me revient maintenant... Tu es la fille d'Ophelia et de Lucy, ainsi que de Naru je crois. Je dis pas de conneries ?

Kenzie : Non, t'as tout juste !

Maxime : J'ai suivi d'un peu de loin certaines de tes aventures, comme celle avec les Dieux Dragon, ou avec l'autre famille sicilienne. Notamment grâce à Stive et Masumi qui ont plusieurs fois mentionnés ton nom.

Kenzie : Je suis surprise d'être aussi connue que ça. Même si je ne bat pas mes parents en terme de réputation.

Maxime : Moi de mon côté, je ne suis guère surpris d'être connu. J'ai causé tellement de torts à tellement de gens.

Kenzie : Y compris mes mamans.

Maxime : Exact...

Kenzie : Normalement je devrais te tuer pour ce que tu as fait, mais elles m'ont dit de ne pas le faire et de passer outre.

Maxime : Tout le monde est trop gentil avec moi je trouve. Je ne mérite pas autant de pardons.

Kenzie : Tu sais... L'important est que tu sois revenu sur le droit chemin. Même si ton cas est grave, similaire à Killgrave, tu as cet élément qui diffère toi de ce salopard de super vilain violeur.

Maxime : Merci pour ton soutien.

Kenzie : J'espère que la comparaison à Killgrave ne t'a pas dérangé.

Maxime : Non, elle est légitime.

Kenzie : Cessons de parler de ces choses du passé !

Maxime : Bonne idée.

Kenzie : Je vais aller faire un tour dans un parc après ça, tu veux faire un tour avec moi histoire qu'on devienne ami ?

Maxime : Oui pourquoi pas. Même si j'ai des produits frais sur moi.

Kenzie : J'ai un sac isotherme de vide que je peux te prêter si besoin.

Maxime : Merci ça serait cool car j'ai oublié le mien.

Kenzie : Faut s'entre aider entre français de souche !

Cette réplique passe pas inaperçue de certaines oreilles qui se mettent en alerte en entendant cette phrase qui signifie "gros raciste" pour elles, ou plutôt "grosse raciste" si on devait accordé le genre à la personne concernée.
Autant dire que le jeune con à ses côtés se dépêche de passer ses achats à l'une des caisses disponibles afin de pouvoir aller causer tranquillement avec la rouquine dans un coin où on les emmerdes moins si elle continue à dire ce genre de choses à voix haute.
Enfin...
Si ça existe encore dans ce pays en proie à la guerre civile saupoudrée de religion.

Sous la puissance de la guitare électrique provenant d'un groupe de rock iconique de la France résonne à travers l'esprit de la Kenzie Dodgera adulte qui arrive à faire ça tout en marchant au bord de l'eau en compagnie de Maxime Moulin avec qui elle discute aussi, ce qui fait qu'elle arrive à faire trois choses en même temps.
Malheureusement pour le pervers fanât des pieds de gonzesses est un peu déçu puisque que celle qui l'accompagne porte des converses avec des chaussettes en plus, ce qui fait qu'il n'aura pas l'occasion de découvrir si ses pieds sont aussi beaux que ceux de ses mères.
Alors à la place, il se contente d'observer l'Ill à sa droite, ainsi que les animaux qui y vivent, tels que ces canards qu'il n'avait jamais vu auparavant, des cygnes bien plus classiques, et les mouettes qui rient aussi dessus d'eux afin de rivaliser avec le croassement des corneilles dans les arbres avoisinants.
Tandis qu'ils traversent tous les deux le Parc du Heyritz, nous allons nous arrêter ce sur quoi ils causent entre eux.

Maxime : N'empêche, il faudrait vraiment que je retourne à New York un jour. Au moins pour y voir cette fameuse statue de Naru à Central Park avant que des idiots trouvent un prétexte à la con pour la déboulonner.

Kenzie : Je te dis juste une chose. New York n'est plus que l'ombre d'elle même.

Maxime : Pire qu'à New Raccoon City après 2015 ?

Kenzie : Pire. Il y a des quartiers qui sont vraiment devenus de zone sans foi ni loi.

Maxime : Mince. La grosse pomme a vraiment morflé sévère à cause des Dieux Dragons et de cet abruti de Maître Gims.

Kenzie : N'empêche, je crois sincèrement qu'après avoir survécu à cette guerre avec les Dieux Dragons, plus aucune menace ne pourra nous vaincre, car plus fort que ça, je ne vois pas.

Maxime : J'imagine bien. Je pense que ça a aidé à vous redonner la confiance pour régler vos soucies avec les siciliens, et ça a aussi donné la confiance à Fabuleux de réussir à dominer le monde.

Kenzie : Sauf qu'il avait oublié que cette règle ne marche que pour les Gentils.

Maxime : "Gentils" veut tout dire quand même.

Kenzie : Pour les Avengers comme mes mamans au moins.

Maxime : Là j'approuve ce que tu dis.

Femme : Dégagez !

Cet ordre prononcé à voix haute interpelle notre duo qui se tourne vers la gauche pour voir à qui appartient cette intonation féminine plutôt grave, qui appartient à quelqu'un qui ne leur est pas totalement inconnue puisqu'il s'agit de Léa Irving, dit Lightning, qui est officiellement morte, mais qui officieusement tient la forme pour une revenante que l'on pourrait catégoriser se zombie au vu des capacités qu'elle a acquise depuis sa résurrection.
De nombreuses personnes, comprenant des gens qui ne l'ont jamais rencontré, sont au courant de son secret qui n'en est pas vraiment un.
Y compris les deux spectateurs que l'on suit et qui finissent par la reconnaître, tout en suivant l'action qui se passe sous leurs yeux intrigués.
Deux hommes, dont l'un étant plus robuste que l'autre, semblent être en train de l'importuner, et on peut voir aux insignes qu'ils arborent que ces types appartiennent au Bioterrorism Security Assessment Alliance, la principale organisation de lutte contre le biotterrorisme qui est au coeur de nombreux scandales depuis cette année.
Pour l'instant ni Maxime, ni Kenzie, ne rapplique, préférant d'abord comprendre ce qui se passe.

Clark : S'il vous plaît, ne faites pas envenimer la situation, et venez tout simplement avec nous sans faire d'histoires.

Gable : Nos supérieurs veulent juste vous interroger sur votre relation avec Chris Redfield.

Léa : Je ne me répéterai pas.

Maxime : Cessez d'importuner cette dame !

Le vaillant blaireau finit par assez rapidement intervenir, accompagné par sa nouvelle partenaire d'action, en se mettant d'une manière se voulant spectaculaire entre les deux bougres qui obéissent bêtement à leur hiérarchie, et celle qui est dans le collimateur de cette dernière, afin de calmer le jeu.

Maxime : Quand une femme dit non, c'est non !

Kenzie : Parfaitement !

Clark : Mais on va se faire engueuler si on rentre bredouille.

Maxime : Vous avez un mandat d'arrêt à son encontre !?

Kenzie : Parfaitement !

Clark : Eu...

Gable : Non.

Maxime : Alors vous n'avez pas le droit de l'emmener de force quelque part sans son consentement !

Kenzie : Parfaitement !

Gable : Viens Clark, on se tire.

Maxime : Et ne revenez pas !

Kenzie : Parfaitement !

Sans chercher à vouloir s'imposer encore plus longtemps par ici, les deux gugusses tournent le dos au trio qui leur résiste, pour retourner à leur véhicule de service qui s'avère être une Jeep Gladiator de dernière génération qui ferait plaisir à un grand gringalet à lunettes qui a fait une vidéo sur l'implémentation récente de ce modèle au sein de Forza Horizon 4.


Une le véhicule partit loin vers l'horizon, la femme aux cheveux roses peut tranquillement remercier ses sauveurs.

Léa : Merci pour ce coup de main. Ces deux pots de colle ne voulaient plus me lâcher.

Maxime : Entre vengeurs on doit s'entre aider.

Kenzie : Parfaitement !

Léa : Vous êtes donc Maxime Moulin et Kenzie Dodgera si je ne me trompe pas.

Kenzie : Parfaitement !

Maxime : Tu es forte pour réussir à toujours bien caser ce mot Kenzie.

Kenzie : Parfaitement !

Léa : J'ai beaucoup entendu parlé de vous, en bien comme en mal.

Kenzie : Je suis surprise d'être aussi connue que ça. Même si je ne bat pas mes parents en terme de réputation.

Maxime : Pour le recyclage des phrases aussi t'es forte.

Kenzie : Parfaitement !

Léa : Si vous voulez qu'on discute plus en paix, on peut aller chez moi.

Maxime : Pourquoi pas.

Puisque c'est si gentiment proposé, Maxime et Kenzie suivent Léa jusqu'à son chez elle qu'on a encore jamais vu, et pour se faire ils vont devoir faire un demi tour suivi d'une bonne marche afin de longer le centre commercial d'où ils viennent, pour arriver à un autre quartier que l'on a déjà vu à plusieurs reprises au cours de nos histoire.
Comprenant celle ci :


Cela ne nous rajeunit pas.

Le Pape François git sur le sol, semblant mort ou tout juste sonné, que sais je ?
On dirait qu'on lui a envoyé une bonne décharge électrique à la figure, devant une assemblée de croyants présents sur la grande place, et évidemment aussi devant tous les cardinaux et gardes suisses qui étaient présents à ses côtés, qui sont pour le moment interloqués de découvrir l'apparence d'une jeune femme aux traits japonais qui ne va absolument pas les ménager.

Akeno : Ara ara, j'ai l'impression que l'on est en train de parler de moi quelque part dans ce vaste monde.

Dit elle en faisant un sourire tout mignon, les yeux fermés, tout en se touchant sa langue sortie, avec son index.


C'est dans ce lieu assez quelconque que nous retrouvons le trio Maxime Moulin, Kenzie Dodgera, et Léa Irving alors que qu'ils sont tous présents chez cette dernière, dans un décor assez classique de cuisine moderne, où ils sont ensemble assis autour de la table principale sur laquelle se trouvent les sac remplis de vivres que les deux invités ont acheté au centre commercial un peu plus tôt dans l'histoire.
Le bruit du café qui se prépare peut se faire percevoir, provenant d'une machine ne servant qu'à cette utilité.
Seule Lightning a prévu d'en boire, les autres ont préféré opter pour de l'eau pour ce qui est de la grande fillette, et du Lipton Ice Tea saveur pêche pour le grand garçon qui en a acheté lui même en bouteille de deux litres.
Au moment où nous rejoignons tout ce beau monde, ils sont en plein milieu d'une conversation qu'on se doit d'écouter, tels les vilains petits curieux que nous sommes.

Léa : Le nom d'Akeno Himejima est revenu plusieurs fois avant que la Major-général Lina Inverse tape du poing sur la table pour que ça soit moi qui m'en occupe avec mon propre accord.

Kenzie : J'ai rencontré cette Akeno, c'est une amie à Papa Naru. Je comprends vraiment pas pourquoi ils n'ont pas plus insisté pour que ça soit elle qui s'en occupe.

Maxime : Sans même connaître la personne, il suffit que je vois l'entourage pour deviner pourquoi ils n'allaient pas se risquer à trop la défendre. Sans compter sur le fait que j'ai déjà eu affaire à Lina et qu'elle est très persuasive quant elle n'est pas sous mon contrôle.

Kenzie : C'est pas elle qui t'a capturé ?

Maxime : Si.

Kenzie : Cela n'a pas dû être très compliqué avec tes blessures.

Maxime : J'étais déjà cloué à un lit donc ouais. Mais sinon, j'ai dû mal à comprendre pourquoi toi Léa, tu as donné ton accord pour participer à ce programme, car ça ne me semble pas aller avec ce que j'ai pu voir de ton caractère.

Léa : Je pourrais te dire que tu t'avances un peu vite pour le peu que tu me connais, mais tu as raison. En vérité, c'est un ami, S'appelait...

Maxime : S'appelait ? Comme le verbe s'appeler à la troisième personne de l'imparfait du singulier ?

Léa : Oui.

Maxime : D'accord...

Léa : S'appelait s'est montré très persuasif quand il m'a parlé de ce programme pour aider les "Inhumains" à intégrer la société humaine, et il croit vraiment en moi pour mener tout ça à petite échelle pour commencer, puis à plus grande échelle si tout marche bien.

Maxime : Ce que je ne comprends pas par contre... De un, ils étaient déjà pas intégrés les non humains ?  Et de deux... Pourquoi il fallait que ça soit mon ancien lycée qui serve de test primaire ?

Léa : Seulement ceux qui pouvaient se faire passer pour des humains y arrivaient, tandis que les autres étaient obligés de se cacher par d'autres moyen, et de s'éduquer autrement.

Maxime : Je vois.

Léa : Pour ta deuxième question...

Kenzie : Parce que c'est sympa Strasbourg et ses environs !

Maxime : Sympa sympa ! Cela dépend surtout du quartier où tu te trouves ! Car en ce moment c'est la guerre civile dans les zones de non droit ! Mais sinon, tu as raison, c'est sympa autrement.

Léa : En tout cas voilà comment je me suis retrouvé parachutée dans mon principal job actuel chez UNIT. Aider Chris dans sa quête de vérité étant quelque chose d'autre, à part.

Maxime : Une quête principale, et une autre plus secondaire.

Kenzie : Je trouve que les deux sont principales.

Maxime : Et tu t'en sors bien dans ton nouveau boulot assez particulier ?

Léa : Oui, pour l'instant. Demain je vais aller retrouver les trois élèves concernés par ce programme afin de voir avec eux si il n'y a pas trop de soucis de leur côté, en essayant de faire preuve d'un maximum d'humanité pour une zombie comme moi.

Maxime : Tu n'es pas vraiment un "Zombie".

Kenzie : Tout à fait ! Maman Ophelia a vécu la même chose que toi, et elle se porte à merveille !

Léa : Tant mieux pour elle.

On dirait bien que les arguments ne vont pas percer l'armure mentale qu'elle porte en ce moment même.

Maxime : Sinon... Ce sont qui ces trois élèves ? Sans vouloir être trop indiscret.

Léa : Ce sont...

Je me dois d'interrompre ce programme, afin de laisser de côté du contenu et de la surprise pour la suite de l'intrigue qui viendra très rapidement, je vous l'assure.

Quelques nuages viennent gâcher ce qui aurait pu être un bel après midi sous la lumière chaleureuse du soleil, et qui au final se couvrira de plus en plus jusqu'à finir en orage dans la soirée si on en croit ce que la météo a prédit pour aujourd'hui, ainsi que le fort vent qui est là pour annoncer de mauvais présages.
Toutefois il y a un groupe de jeunes personnes qui ne vont pas trop souffrir de ce temps pour l'instant car ils ont eu l'intelligence de se mettre à l'intérieur du café plutôt que sur les terrasses, et ils disent heureux de ne pas être dans ces pays qui ont cédé face à la psychose du Covid 19, au point d'empêcher les trouillards de prendre refuge au sein de ces établissements en les fermant jusqu'à ce qu'ils coulent pour ensuite ne laisser que les plus gros survivre.
Autrement dit, c'est la voix du capitalisme et de l'ultralibéralisme fait parler d'elle, même en temps de pandémie de pangolin, au moins où le monde en sortira changer quand toute la mascarade tombera.
Maxime Moulin est le seul dans le lot a être vraiment préoccupé par cet aspect qui fait que sa famille peine à s'en sortir, et que si il n'avait pas le soutien de son entourage, cela fait longtemps qu'il aurait très certainement fini à la rue sans un boulot pour lui permettre de subvenir à ses besoins et à ceux de ses parents, dont son père qui en a vraiment besoin au vu de l'état dans lequel il se trouve.
Kenzie Dodgera qui se trouve dans une meilleure situation financière est plutôt préoccupé par un autre problème majeur qui se répand au sein de son bon pays, et c'est l'Islam qui fait des ravages en produisant de nombreux attentats chaque semaines, pour la plupart déguisés par les médias en de simples agressions au couteau, ce mène actuellement le berceau des Lumières en une guerre civile inévitable.
Léa Irving voit tous ces dangers mentionnés plus haut et choisit pour l'instant de les ignorer tant qu'ils l'ignorent elle, car elle en a marre de se battre pour un idéal qui n'arrivera jamais puisqu'il n'a jamais réellement existé, même du temps où Holt Valentine était toujours parmi nous à nous faire rire par sa perversité assumée qui cachait de nombreux points problématiques sous le tapis.
En tout cas, comme Lightning avait promis à ses deux nouvelles connaissances la veille, elle les a emmené aujourd'hui rencontrer les trois élèves spéciaux faisant partis du programme d'insertion dans la société humaine de ceux qui ne le sont pas, en débutant pas l'éducation qui est un point on ne peut plus important.
Décrivons alors brièvement les trois élèves présents pour que vous puissiez mieux les cerner :
- Raoul Rassicault, qui est le fils du vendeur qu'avait confronté l'équipe d'enquêteur à la poursuite du Death Note en 2004, et qui a connu une transformation vampiresque au cours de son existence, devenant ainsi un hideux Hässlimponde, ou Nosferatus si vous préférant, bien que l'énergumène soit ne réalité en gros geek tout gentil.
- Blandine Kåmar, qui est la fille d'une maman Kree et d'un père suédois, ce qui fait que ce métissage lui a donné une peau bleu bien plus clair celles des semblables de l'espèce extra-terrestre dont elle partage les codes génétiques. Au niveau du caractère, elle n'a pas la langue dans sa poche et a tendance a facilement s'emporter face à ceux qui ne partagent pas la même opinion qu'elle.
- Élodie Julien, qui est quant à elle une fille silurienne plutôt timide, ce qui veut dire que vous risquez de peu l'entendre parler durant la discutions qui va suivre dans peu de temps.
Chacun de ces personnages a commandé une boisson différentes, excepté Max qui n'a rien pris cette fois ci, et c'est d'ailleurs vers lui que nous allons nous tourner afin d'avoir un début de conversation, alors qu'il essaye de ne pas avoir l'air trop nase tout en le faisant.

Maxime : J'aurais vraiment aimé été encore à mon lycée pour voir ça.

Blandine : Voir quoi ?

Maxime : Bah vous... Des... Comment dire ?

Blandine : Monstres ? Vas y dit le ! Dis que nous sommes que des phénomènes de foire à tes yeux espèce de spéciste !

Maxime : Bon... Tu vas me casser les couilles j'ai compris.

Blandine : Si je pouvais te les faire bouffer gros con, cela serait mieux.

Raoul : S'il vous plaît, ne vous bat...

Blandine : Toi on t'a pas sonné ! T'es le pire d'entre nous espèce de de p'tite merde soumise !

Léa : Calmez vous !

Ce ton imposant permet un silence total au sein de l'établissement où ils se trouvent, touchant même les serveurs en plein dans leur travail ou les autres clients du lieu.
Autant dire que tout l'attention est orientée sur eux, et ce n'est pas forcément bon signe.

Homme : Ce que le mécréant à lunettes dit n'est pas faux.

Cette remarque provient d'un individu mal rasé qui vient taper l'incruste sans qu'on ne lui ait demandé la permission et qui fait un peu rire Kenzie avec sa tête de reubeu basané probablement intégriste, au point où elle en vient à souffler des mots osés à l'oreille du gros débile à ses côtés.

Kenzie : Tu crois qu'il cache des explosifs derrière sa barbe ?

Maxime : Eu... Je crois qu'il t'a entendu.

Kenzie : Et ?

Maxime : Non rien.

Les deux mains du gaillard qui entretient plutôt bien son corps viennent se poser contre la table, devant celle qui vient de faire une vanne qui aurait fait signer l'arrêt de mort à tant de caricaturistes si ils avaient été chez Charlie Hebdo

Homme : Tu n'as pas la permission de parler chienne !

Kenzie : Tu vas faire quoi ? M'égorger crétin ?

Homme : Peut être ! Mais d'abord je dois m'occuper de cette espèce de connasse là !

Dit il en pointant du doigt Léa qui n'est guère étonné de découvrir qu'elle reste le sujet central de conversation, bien malgré elle, vu qu'elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour que ça ne soit pas le cas, hormis les coups de main filé à Chris Redfield bien sûr.

Léa : Tu es aussi du BSAA ?

Homme : Exact ! Capitaine Mehdi Kimour, en charge de l'Equipe Sierra !

Blandine : On s'en fout de qui t'es ! T'es juste un trou du cul macho comme bon nombre d'hommes !

Kenzie : Un radicalisé qui plus est.

Blandine : Tu n'en sait rien de ça !

Kenzie : M'enfin ! Ca crève le plafond sur des chapeaux de chaise !

Blandine : Je... Eu...

Maxime : Hein ?

Kenzie : J'en ai affronté plein des comme lui au cours de la Guerre contre ces Minables Religieux !

Blandine : Quelle guerre !?

Mehdi : Celle qui a déjà commencé, et qui va vous apprendre que Allah déteste les gens comme vous, et qu'il vous fera payer le non respect que vous lui faites !

Kenzie : Il nous enverra une carte postale, c'est trop sympa !

Cette fois ci, c'est la cascade qui renverse le vase, au point de le faire disparaître dans les tréfonds du fleuve.
Le gêneur de premier ordre essaye de frapper Kenzie en pleine poire, mais est arrêté au dernier moment par la foudre humaine qui parvient à lui faire un tacle glissé en s'aidant de la table pour y poser ses mains, avant de profiter du fait que son ennemi est désormais à terre pour immobiliser entièrement ses membres par la simple force des siens à elle.
Ensuite, elle profite d'avoir le dessus sur lui pour lui donner quelques indications sur la marche à suivre afin de ne pas crever dans les minutes qui viennent.

Léa : Barre toi, et ne reviens jamais.

Cette déclaration menaçante suffit à faire peur au barbu pas sympa qui manque de se faire dessus, et qui dés qu'il à l'occasion de pouvoir se relever après que l'autre femme forte l'ait relâché pour se relever en vitesse, puis de reculer jusqu'à heurter une autre table.
L'expression de la peur qui dégouline de son front ne retire pas la portée du message qu'il véhicule oralement.

Mehdi : C'est mon métier, ma foi, de combattre les atrocités dans votre genre ! Je reviendrai !

Dit il avant de prendre les jambes à son cou tel le lâche qu'il est, son corps étant percé de partout par des yeux aiguisés rivés sur lui car il faut dire qu'il a attiré l'attention de toute la galerie en agressant ces pauvres jeunes femmes innocentes pour rien, de la même manière que la plupart de ses semblables qui se croient encore au Bled, alors que là bas ils se feraient défoncer pour la majorité de leurs actions.
Faut croire que le peuple français est bien plus gentil et naïf que les autorités de leurs pays d'origine.
Une sorte de dissonance cognitive par rapport à son propre passé qui se retrouve jusque dans les papotages de tous les jours, et donc jusque dans celui assez bref qui va venir de suite.

Kenzie : Tu aurais dû le tuer.

Léa : Peut être.

Blandine : Vous êtes aussi tarées que lui.

Maxime : J'ai un mauvais pressentiment moi.

Certaines vérités se retrouve là dedans par rapport à ce que l'avenir leur réserve, mais je ne dirai pas qui a juste.

Dans la matinée, de très rares personnes squattent l'immense cour avant du bahut, délimité par des rangées d'escaliers plutôt qu'une clôture, et parmi ces personnes nous retrouvons assis sur les marches tout juste mentionnés le trio que nous découvert dans la partie précédente de ce récit, réunis dans leur petit groupe d'inhumains comme ils ont l'habitude de faire quand ils sèchent les cours, et là en l'occurrence à leurs habits qu'ils portent, il s'agissait de l'examen final d'EPS avec leur prof Mario comme ils le surnomment à cause de la grosse moustache qu'il porte.
Raoul Rassicault est en train de jouer à un jeu vidéo, via son smartphone, qui est intitulé High School DxD et dont le but consiste à devenir le Roi du Harem en collection bonasses à gros nibards qui sont de divers espèces allant de simples humaines à des dragonnes, tout en passant par des démones.
Blandine Kåmar est en train de s'hydrater avec de la Skøll Tuborg, dont elle savoure la fine saveur de vodka tout en pensant avec amertume aux derniers cours de cette année scolaire qui se passent mal à cause de cette idée à la con de mêler les étudiants paranormaux aux autres humains mâles blancs cis hétéro qui la traitent comme si elle venait d'une autre planète, alors qu'elle est née ici sur Terre.
Élodie Julien fume une Malboro Rouge tout en méditant sur son avenir qui est déjà plus prometteur, en dépit des soucis qu'elle a avec les épreuves pour le bac de l'année prochaine qu'ils passent déjà, mais elle sait qu'elle peut compter sur ses amies ici présents, ainsi que quelques amies humaines, pour la soutenir durant ces dures épreuves.
Tous les trois sont mal partis pour réussir à passer à la terminale vu comment ils sont en train de se la couler douce quand tout se joue avant le début des grandes vacances, pour ce qui est d'ailleurs leur dernière semaine de cours de cette année scolaire.
Au moins, ils sont tous unis dans la même galère, et avec un peu de bonne volonté, ils pourraient parvenir à se rattraper, en commençant déjà par revoir leur comportements, notamment pour une personne en particulier qui se reconnait de suite.

Blandine : Désolée pour hier Raoul. Ma haine contre les autres cons de ton espèce m'aveugle parfois et je dis des choses méchantes sans vraiment les penser.

Raoul : Pas de souci. On te connait, et on t'apprécie, même quand tu t'énerves.

Blandine : N'empêche, ça ne se fait tout de même pas de te traiter de la sorte, alors mes excuses sont sincères et je ne les retirerai pas.

Raoul : Merci Blandine.

Élodie : Je suis contente de voir que vous vous rabibochez.

Raoul : Ce ne sera que temporaire car quelque chose me dit que notre amitié ne survivra pas à notre prochaine partie sur Ultimate.

Blandine : Je vais t'électrocuter avec mon Pikachu.

Raoul : Si je t'embroche pas avec Marth en premier.

Blandine : Vivement que ces exams de merde soient finis pour qu'on puisse se faire ça !

Medhi : Hé, je vous avais dit que reviendrai !

Cet accent algérien à couper au couteau provient de Medhi Kimour, l'horrible capitaine du BSAA dont ils ont fait la connaissance la veille, et qui n'est cette fois ci plus en civil alors qu'il les approche par derrière avec une tenue qui évoque bien plus son travail militaire, en étant du dernier cri.
Même pas besoin de voir la sourire malfaisant qui se dégage du visage du misogyne barbu, visible grâce à la visière de son casque relevé, pour comprendre qu'il y a de mauvaises intentions qui se cachent derrière tout cet attirail qui n'est pas là pour faire jolie.
Blandine a remarqué le détail qui tue, à savoir le fusil à pompe, Thor's Hammer, totalement chargé qu'il tient des deux mains et qu'il pointe discrètement sur le groupe de jeunes qui n'a rien demandé et qui va subir la foudre nordique en plein dans la tronche.
Abandonnant le français pour de l'arabe, l'intégriste musulman ne mache pas ses mots vis à vis des démons qui lui font face, bien que ceux ci ne puissent pas comprendre ce qu'il raconte.

Medhi : sawf tahtariq fi aljahim mae alshaytan !

Blandine : Tirez vous, vite !

Mehdi : allah 'akbar !

La fille au fort caractère agrippe ses amies de toute la puissance qu'elle possède avant de les mettre devant elle alors qu'ils tentent vainement de prendre la fuite, sous les regards de quelques uns de leurs camarades postés plus loin sous le préau du bahut, ainsi que d'autres passants dans la route juste derrière.
Un coup de feu retentit, puis trois corps tombent.
La panique s'installe alors chez les spectateurs passifs qui essayent à leur tour d'être actifs dans la scène, seulement pour finir par aux aussi chuter avec de très faibles chances de se relever.
Quand la foi prend le dessus sur la raison, il est extrêmement dur de s'arrêter en si bon chemin.


Plusieurs civières défilent pour rejoindre les ambulances de différents de différents organismes qui sont venus rejoindre cette terrible scène de crime où nous comptons pour l'instant 7 morts, et 5 blessés, dont 1 en état grave qui s'avère être Blandine qui a su protéger ses amies qui eux s'en sortent avec juste un bon gros traumatisme dû à cet évènement qu'ils auraient tous dû voir venir puisque le mec était en fait signalé comme radicalisé depuis déjà trois semaines, sauf que personne n'a bougé le petit doigt pour l'empêcher de passer à la barbarie.
Résultat des courses, il est en fuite et activement recherché, bien que comme nous allons le voir avec conversation qui va suivre, il risque de s'en tirer plutôt bien si le doute est mis quant à la raison de ses agissements.
Le Capitaine Adam Bigballs qui dirige entre autre la Brigade Criminelle de cette région, vient tout juste d'arriver, et il est vaguement au courant de la situation, alors il cherche à en savoir plus provenant des bouches de deux de ses subordonnés, Miguel Adriani et Rémy Duval.

Adam : Est ce qu'on sait si ce sont les trois "spéciaux" qui étaient visés par cette attaque ?

Miguel : Les témoignages vont dans ce sens là Capitaine.

Rémy : C'est même surprenant qu'ils aient réussi à survivre, là où ceux qui leur sont venus en aide n'ont pas forcément eu la même chance.

Miguel : Enfin... Celle qui est toute bleue est quand même dans un état critique, donc ne nous avançons pas trop non plus.

Rémy : Tu as raison.

Miguel : Aussi, quelques témoins disent avoir entendu le criminel crier "Allah akbar", donc la piste terroriste n'est pas à écarter.

Rémy : Ni celle d'un déséquilibré.

Adam : Si Adrien était encore là, il dirait que l'un n'empêche pas l'autre.

On dirait bien que l'incertitude a fini par déjà par corrompre le jugement de ces policiers, et risque de faire de même avec la Justice si le fugitif finit par être rattrapé, ce qui risque alors de finir comme d'habitude, où le terroriste islamiste finit par être relâché en douce comme si de rien était, ou alors placé en asile pour une pathologie mentale qui lui servirait d'excuse afin de ne pas mettre sa religion sur le tapis.
Tous ont tendance à se voiler la face quand il s'agit de l'Islam, et pas seulement les femmes.
La Troisième Guerre mondiale plane sur nous, et ça, Léa Irving a fini par enfin le comprendre, en assistant depuis la foule derrière des cordons de sécurité, impuissante face à ce qui se passait sous ses yeux depuis tout ce temps sans qu'elle ne s'en rende compte.
Kenzie Dodgera avait raison, et personne n'a voulu l'écouter.
Crisis fait parti du passé à présent, mais des illuminés comme eux, il y en reste beaucoup trop sur cette fichue planète qui ne contient pas assez d'eau pour tous les noyer.
Il va donc falloir frapper un grand coup pour mettre fin à tout ça, tel un éclair.

Au sein de cette édifice catholique de style néo-gothique créé par les allemands fin du 19ème siècle, nous retrouvons quelqu'un qui n'a rien à faire là puisqu'il s'agit de Medhi Kimour qui a laissé définitivement tomber sa tenue de soldat du BSAA, et a pris celle qui conforme de soldat du Djihad afin de faire encore plus couler du sang après avoir réussi à s'éclipser après la première étape de son plan globalement improvisé au feeling.
Pour ce qui est de la seconde étape, il a prévu d'égorge quelque crétins de chrétiens dans cet endroit qui est sacré pour eux, avant de foutre le feu à tout le bâtiment pour ne laisser que des cendres derrière lui. Il pourra ensuite se jeter dans la gueule de n'importe quel policier ou militaire qui croisera sa route afin de crever en martyr car de toute façon c'est foutu pour lui pour reprendre sa fausse vie d'avant, alors autant crever en faisant bien passer le message aux mécréants que il n'est pas le premier, et de ne sera pas le dernier à venir souiller ce pays par le sang.
Comme ils égorgent des moutons pour ensuite les laisser suffoquer dans d'atroces souffrances, ils sont en train d'égorger les non musulmans et ceux infidèles de leur propre croyance de la même façon.
Sauf qu'en voulant commettre son acte repréhensible, le fidèle d'Allah ne s'est pas préoccupé d'assurer ses arrières, et quelle n'est donc pas sa surprise de sentir une grosse lame rouge lui traverser le corps par derrière, le foudroyant sur place alors qu'il venait tout juste de faire quelques pas à l'intérieur de l'église.
Cette épée qui sonnera son déclin s'avère être la Crimson Blitz de Léa Irving qui a réussi à pister sa trace à temps pour l'empêcher de faire plus de mal qu'il en a déjà fait.
Tous les croyants et simples visiteurs présents dans ce lieu bénit de Dieu n'y croient pas leurs yeux en voyant tant de rouge impur se répandre sur le sol de celui ci, et ils ne comprennent pas qu'ils lui doivent la vie à notre héroïne, ce qui fait qu'ils décident de se barrer de là au plus vite, bien que quelques un en profitent quand même pour filmer un peu la scène afin de la partager sur les réseaux sociaux.
De quoi valoir quelques futurs ennuis avec l'Injustice dans les temps à venir pour Lightning.
Cette dernière s'en fiche et finit par baisser son gros engin, faisant tomber le corps encore vivant de celui qui ne le restera pas bien long temps, juste assez pour échanger quelques mots durant sa longue te ironique agonie.

Léa : Pourquoi eux et pas moi ?

Mehdi : Le BSAA te voulait... Pas moi...

Léa : Pourquoi eux ?

Mehdi : Des monstres... alwuhush...

Léa : Ce sont pas des monstres. Tu es le monstre. Toi et tes semblables. Animés par votre folie meurtrière.

Mehdi : alfasiqa... !

Léa : Crisis a été vaincue, et vous le serez tout autant. Je m'en assurerai.

Trop tard, il a rendu son dernier souffle immédiatement après sa dernière insulte dans sa langue primaire.
Même pas quelques secondes après son trépas, des bruits de bottes retentissent dans ce saint édifice, provenant de trois sentinelles de l'armée de terre française, avec leurs bérets bleus, qui viennent braquer avec leurs fusils d'assauts allemands la femme aux cheveux roses vers qui est redirigé toutes les fautes commises par le terroriste ambulant, puisqu'il vaut mieux un coupable avec un nom à consonnance de souche plutôt que d'une certaine communauté.

Léa : Forcément...

Obtempérant pour le moment aux canons pointés sur son visage, elle se rend à ces militaires sans faire de ravagé, mais elle ne compte pas bêtement se laisser accuser de tous les maux quand le jugement viendra pour elle qui n'est plus censé être de ce monde, et cet élément risque d'en surprendre plus d'un quand ils vont éplucher son dossier.
Terminons ce chapitre en mettant un peu de musique gaie capable de détendre un peu suite à tous ces moments tendus que nous venons de vivre tous ensemble.

Au cœur du bureau du Commissaire Général de la Police Nationale de cette métropole, Pascal Lafleur, se déroule un grabuge infernal qui dissuade tout gardien de la paix à oser venir s'approcher de là, au risque d'y laisser sa peau face à l'épouvandrag qui s'y trouve et qui est très en colère il faut dire.


En effet, bien qu'elle soit en dehors de son service en tant que Major Général de UNIT, ce qui est prouvé par le fait qu'elle porte actuellement l'une de ses tenues de sorcière, cela n'empêche pas Lina Inverse d'imposer son autorité aux autres, surtout quand on touche à elle même ou a quelqu'un/quelqu'un qu'elle apprécie beaucoup.
Cette fois ci il s'agit de la détention de Léa Irving en attente d'un procès qui pose problème, puisqu'il faut dire que les deux femmes se connaissent plutôt bien et ont combattu les mêmes ennemis jadis, même si ce n'était pas au même moment et qu'elles ne se sont rencontrées qu'après la défaite de leur ennemi commun.
Voilà pourquoi la petite rouquine tape des poings sur la table et qu'elle défend coûte que coûte son amie dans situation exubérante où elle devrait être relâchée innocente pour avoir sauvé la vie de nombreuses personnes en s'occupant de l'autre vilain pas beau qui s'apprêtait à refaire un massacre.

Lina : C'était de l'assistance à personne en danger !

Pascal : C'était un meurtre au premier degré à l'arme blanche.

Lina : Vous n'allez quand même pas vous foutre du côté du terroriste !

Pascal : Cela reste encore à prouver qu'il s'agit bel et bien de Mehdi Kimour qui aurait commis l'attaque contre ces lycéens.

Lina : Vous voulez parler de l'attentat qui a décimer ces gosses.

Pascal : Vous jouez avec les mots.

Lina : Pfff ! C'est l'hôpital qui s'écroule sur la charité.

Pascal : En tout cas, quand vous aurez fini de faire perdre mon temps, vous pourrez vous en aller.

Lina : Je ne partirais pas tant que je n'aurais pas eu ce que je veux.

Pascal : Si vous ne partez pas de suite, je serai obligé d'employer la force.

Lina : Cela tombe bien, moi aussi.

Pascal : C'est une menace ?

Lina : À votre avis ?

Demande elle avec un petit sourire confiant tout en tendant la paume droite levée vers le ciel afin de commencer à y faire apparaître une boule rouge prenant très vite feu, ce qui répand une toute autre lumière dans cette pièce, et cette nouvelle coloration n'est pas du goût du possesseur du bureau qui tente de garder son calme malgré l'inquiétude naissante au fond de lui.
Cette première étape pour l'intimider fonctionne un petit, mais pas encore assez, comme vous allez le voir.

Pascal : Vous serez arrêtée sur le champ si vous tentez quoi que ce soit.

Lina : Oh, je suis sûre que je n'aurais pas à arriver jusqu'à là, et vous savez pourquoi ?

Pascal : Non...

Lina : Car je suis sûr que le petit Kévin n'a absolument pas envie d'apprendre que son papounet chéri qu'il idolâtre tant est en fait un magouilleur sans scrupule qui collabore avec divers mafieux sanguinaires et politiciens véreux.

D'un coup, le visage du gaillard devient aussi pâle que celui d'un vampire, ne s'attendant aucunement à ce que cette personne puisse savoir l'existence de cette part de lui même dont il a un peu honte, et qu'il cache bien évidemment à sa famille pour ne pas les décevoir.
On dirait bien que celle qui est l'ennemie de tout être vivant a encore une fois fait valoir ses nombreux surnoms.

Lina : Rien ne passe sous le regard de la plus grande sorcière de ce monde, alors s'il vous plaît, vous pouvez fermer les yeux comme d'habitude, et faire pour une fois une bonne action.

Pascal : Vous avez gagné...

Lina : Comme toujours.

Pascal : Je vais m'arranger pour qu'elle soit libérée sans procès et faire disparaître les chef d'inculpations à son encontre.

Lina : Bien, dans ce cas, je peux y aller.

Cessant sa magie, la naine tourne les talons pour se diriger vers la sortie, bien qu'elle s'arrête momentanément devant la porte avec marqué "Lafleur" dessus afin d'adresser une dernière chose au commissaire corrompu avec une intonation moins sévère à son encontre.

Lina : Il vous reste encore un peu de temps avant le conflit à venir pour vous décider à choisir qui c'est que vous voulez défendre. Si il s'agit du peuple français, ou des envahisseurs qui veulent leur couper la tête.

C'est sur ces mots qu'elle le quitte, songeur, tout en dandinant devant ses subordonnés à lui qui ont très bien entendu que leur haut supérieur hiérarchique a perdu cette bataille, et certains espèrent déjà que ça lui servira de leçon à l'avenir, bien qu'ils se gardent bien de le crier sur tous les toits.
Il ne faudrait pas qu'ils perdent ce métier qu'est le leur.
Au pire, ils peuvent toujours manifester leurs vraies pensées dans la rue, avec tous les autres corps de métiers.
Si il y a bien un truc qu'ils peuvent faire encore en tant que français, c'est bien ça.

Des barrages de police encerclent la zone, ainsi que les nombreux manifestants qui se sont réunis ce jour là pour faire savoir leur mécontentement face à l'insécurité qui frappe leur si beau pays, et qui n'est pas qu'un sentiment comme essayeraient de le faire croire bon nombreux de journalistes soumis à de grands puissants, ou encore diverses personnalités du showbiz qui ont clairement les moyens financiers pour être plus à l'abris que d'autres des dizaines d'attaques au couteau qui tombent chaque jour en France.
Des CRS sont déjà parés à intervenir dés que la hiérarchie l'aura décidé, afin de casser quelques gueules et laisser faire les casseurs qui viendront en fin de manif foutre le bordel, alimenté par quelques membres de la BAC en mode incognito qui sont là pour veiller à ce que ça dégénère bien comme il faut.
Néanmoins ce genre de stratégie marche de moins en moins bien au fur et à mesure que le temps passe, déjà que le gouvernement en place n'y a jamais été favorable et soutient officiellement les gens qui sont là aujourd'hui, en dépit de la galère qu'il a à régler les problèmes liés à l'immigration de masse et à la protection du peuple français .
Il faut dire que les prédécesseurs ont bien pourri le truc et se sont assurés que ceux qui suivraient ne pourraient pas aisément défaire le bazar qui a été mis en place.
Pas qu'il faut tout excuser à ceux qui dirigent cet état, car ils ont eux aussi leurs défauts qui leurs sont propres, mais on peut toutefois remarque que contrairement à ceux d'avant, ils ont vraiment la volonté de redonner à la France sa glire d'antan et de permettre aux français de vivre dignement sans avoir forcément à se serrer la ceinture durant les fins de mois.
Bref...
Tout cela m'a permis de vous recontextualiser la situation dans laquelle nous nous trouvons en ce moment même, et où nous allons nous y glisser plus profondément dans la foule noire de monde qu'il y a afin d'y repérer quelques visages familiers dans le tas.


Ce soft rock circule à travers les oreilles de Léa Irving qui a décidé de se remettre dans la mouise à peine sortie de chez les flics, afin d'y exprimer tout son mépris contre les fanatiques religieux qui bousillent ce magnifique pays qui l'a accueilli autrefois alors que Preosimitier ne voulait plus d'elle.
Sans ça, elle serait sûrement morte à l'heure actuelle, comme tous les piliers de la défunte Crisis.
La France a été une chance pour elle, et ça la met hors d'elle qu'une partie des migrants qui débarquent ici de nos jours viennent uniquement pour s'en plaindre et la haïr.
Si ils ne sont pas contents, ils peuvent toujours mendier pour revenir dans leur pays d'origine d'où ils se sont cassés.
En plus, parmi ces gens qui détestent la patrie française se trouvent justement les barbus pas sympas qui sont encore pire, puisqu'ils essayent de tuer cette dernière pour ensuite convertir ce qui en reste à leur foi bidon.
Celle que l'on surnomme Lightning n'est pas seule dans son combat puisque Lina Inverse aussi est là, et ensemble elle sont en train de tenir une banderole avec marquée dessus "Pour Notre Pays" qui fait bien ressentir tout le patriotisme qui déborde de cette manif plutôt calme pour l'instant.
Maxime Moulin et Kenzie Dodgera du Turfu sont aussi là, bien que le premier se fasse plutôt discret en restant délibérément en retrait afin de filmer l'évènement avec son camescope JVC personnel, tandis que la seconde fait son show en motivant les personnes présentes pour qu'elles puissent un peu plus se lâcher.
De la joie et la bonne humeur, pendant des heures, en sommes.
Jusqu'au moment tant attendu, pile poil quand tout le monde s'apprêtait à essayer de partir en dépit du blocus autour d'eux afin de quitter la place et de rentrer chez eux, où les Compagnies Républicaines de Sécurité reçoivent l'ordre de disperser tout ce grand monde par la force, en balançant en premier lieu les fumigènes et lacrymos, ce qui pour effet de désorienter la majorité d'entre eux, ou voir même de les faire paniquer au point de devenir des berserker qui essayent tant bien que mal de riposter aux matraques et tonfa qui s'en prennent à eux.
Malheureusement les poings gagnent mal face aux boucliers qui servent à défendre les individus censés servir ces gens là, ainsi que la Loi, et qui ne font que tout bafouer en suivant des ordres qui n'ont parfois aucun sens, mais qui sont surtout liberticides tout autant qu'autoritaire.
Dans l'affolement qui s'en suit, nous perdons de vue les quatre principales personnes que l'on suivait jusque là, donc je serai dans l'incapacité de vous décrire ce qui advient de ceux ci par la suite.
En revanche je peux vous dire une chose, avec certitude.
C'est que cette situation va continuer d'empirer jusqu'à que ça éclate en une guerre sainte bien plus ouverte et meurtrière.
Rien ne pourra l'empêcher.