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[FIC] Padamalgam [Terminé]

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[FIC] Padamalgam [Terminé] Empty [FIC] Padamalgam [Terminé]

Message  Gilbert Montagné Dim 18 Juil - 22:52

29 Septembre 2021

France; Île-de-France; Paris; 7ème Arrondissement; Palais Bourbon

Ce très célèbre monument du pays de la Résistance, situé sur le Quai d'Orsay et aligné au Pont de la Concorde qui traverse la Seine, est l'un des composant les plus importants de la Cinquième République puisque c'est ici que se trouve l'Assemblée Nationale, un des deux morceaux qui forment ensemble le Parlement de l'Etat Français.
N'allons pas dire la démocratie car ce n'est plus vrai depuis bien longtemps, remontant au moins à l'élection présidentielle de 2002 où avait été poussé le plus à fond la propagande afin d'éviter que Jean-Marie Le Pen ne puisse accéder au pouvoir, alors qu'il avait une importe partie du peuple derrière lui.
On vient depuis s'étonner de l'abstention record qui frappe cette contrée, alors que l'on a semé les graines qui ont mené à cette dissonance entre le peuple et ses élus.
Le Président Montagné et son gouvernement font tout ce qui est en leur pouvoir pour corriger ces fautes commises depuis des décennies, mais ce n'est guère aisé, d'autant plus que dans la caste politique, il y a une forte opposition contre eux car leurs agissements touchent beaucoup trop de gros bonnets dans le milieu pour qu'ils restent le cul vissé à ne rien faire ou faire des conneries.
J'omettrai de parler des conflits religieux qui ravagent toute la France car c'est un tout autre sujet, et nous allons rester sur ce petit récapitulatif de la situation actuelle.
Si vous voulez voir à quel point ce que je dis est vrai, à savoir que les parlementaires sont totalement à l'ouest par rapport à ceux qu'ils sont censés représenter, il suffit de passer quelques portes afin de pénétrer dans l'hémicycle qui est un tout petit peu actif aujourd'hui.
Outre le président de cette chambre basse, nous avons seulement trois députés de présent alors que des lois sont en train d'être passées à leur approbation ou refus.
L'un de ces types joue tranquillement à un nouveau jeu du moment qui cartonne énormément sur androïde et qui s'intitule "Punch Jew", où tel que son nom l'indique le but du jeu est de taper le plus de juifs possibles afin de les faire dégager jusqu'en Palestine pour qu'ils se fassent égorger par les musulmans qui se trouvent.
Un autre pionce carrément, comme si il n'avait pas meilleur endroit pour faire cela, et il lui manque juste une couverture pour le tenir bien au chaud pendant cette sieste, ainsi qu'un doux oreiller pour ne pas se déboiter les cervicales.
Et le dernier, il est mort depuis quelques mois déjà, sauf que personne n'a pris le temps nécessaire pour se débarrasser de lui, et puis faire voter des morts, c'est une vieille tradition à laquelle on ne déroge pas.
Sur 577 députés existants, cela ne fait pas masse de monde au travail.
Pour autant, les quelques rares soldats présents au bataillon savent gueuler comme il faut à la moindre loi qui fait un minimum polémique, car autrement, ils en ont rien à branler comme vous pouvez le constater par vous même.
Ce qui rallonge un débat inexistant, devant celui qui est censé faire preuve d'un peu d'autorité par ici, mais qui passe le plus clair de son temps à bailler tout en regardant l'heure à sa montre, priant pour que ce dur calvaire s'arrête un jour, pour lui qui n'a jamais eu de vrai boulot épuisant.
Ce combo ultime des pires rats du navire donne lieu à des conversations absurdes, comme celle ci dessous.

Président : Nous passons à la proposition de loi 483A12BAC78PR5O6UT7E0LOL qui vise à interdire le port du burkini, tout court.

Député 1 : JE SUIS REVOLTÉ !

Député 2 : Hein quoi !? Qu'est ce qui se passe là !?

Président : On aborde le cas du burkini.

Député 1 : Comme l'aurait dit feu Mélenchon, "Nous ne laisserons pas ces fachos d'extrême droite nuire à la liberté de ces femmes de se vêtir comme elles le souhaitent" !

Député 2 : Quelle liberté !? C'est leurs maris et l'Islam en général qui leur impose de s'habiller ainsi !

Député 1 : Vous savez que nous sommes en France, un pays où la laïcité est importante, et il faut respecter les croyances de chacun.

Député 2 : Vous n'avez pas compris comment fonctionner la république française en terme de laïcité. Elle ne se soumet pas aux règles dictées par les religions, mais impose ses propres règles à ces dernières.

Député 1 : Vous êtes juste raciste et islamophobe mais vous ne voulez pas l'admettre !

Député 2 : C'est l'autre coco de merde qui ose me dire ça !?

Député 1 : Marine le grosse pute !

Député 2 : Et ta mère, elle fait le trot...

Président : Allons bon, la conversation devient indécente là !

Député 2 : On me coupe la parole à moi et pas aux autres ! Comme d'hab ! Alors que j'avais pas fini ma phrase !

Pendant que le combat de coqs à lieu dans cette arène, dans le couloir qui y mène, l'ambiance est d'un ton bien plus macabres puisque inconnu des quelques lascars isolés du reste du monde, un vrai massacre vient d'avoir lieu dans le reste du bâtiment qui n'avait pas vu autant de sang depuis les révoltes qui ont frappé Paris au beau milieu du 19ème siècle.
Des cadavres de partout, ainsi que quelques corps à peine vivant laissés de côté comme si c'était de la merde.
Les responsables de ce déluge de violence qui a été fait en même pas une dizaine de secondes, sont une dizaine d'individus masqués, armés de machettes, et portant un étrange logo en gros sur leur torse qui renvoie d'une certaine manière à l'Islam, mais ça je pense que vous l'aurez remarqué par vous même.

[FIC] Padamalgam [Terminé] Padama10

Un seul de ces meurtriers n'a pas le visage couvert, et il s'agit du plus important de ces derniers.
Raphaël Leblanc, le chef nominé du groupe terroriste de Padamalgam, qui lutte contre l'islamophobie qui pullule dans son beau pays depuis quelques années et qu'il ne supporte plus de voir, alors il a décidé avec les membres à ses ordres, de protéger les musulmans de France du mieux qu'ils peuvent.
Visiblement, c'est à dire en faisant couler le sang à beaucoup d'innocent, car ces personnes à terre avec la gorge tranchées ou le torse perforés à l'arme blanche étaient pour une partie d'entre eux de simple gardes républicains qui faisaient tout simplement leur travail, ou pire, des députés qui allaient dans leur sens idéologiquement parlant puisque faisant partis des Insoumis soumis.
Raph est reconnaissable entre mille, outre du fait qu'il se trimballe deux machettes au lieu d'une, l'une étant blanche et l'autre noire, c'est que sa couleur de peau est elle aussi divisée par deux, ce qui défie toutes les sciences que l'on puisse connaître à ce jour.
La partie gauche de son corps est d'un blanc-beige saumon caucasien, rappelant les origines françaises de sa maman dont il partage les longs cheveux d'un blanc lisse et luisant qui ferait devenir jaloux un corbeau aux cheveux argentés qui se trouve mille lieux sous terre.
Alors que son côté droit est au contraire plus tiré du niveau de son père qui en tant que sénégalais avait une couleur de peau noir très prononcée et donc sombre, avec des cheveux courts crépus et eux aussi très noir, ce qui lui a déjà valu des discriminations au boulot, et cela n'a rien à voir avec le fait qu'il ait deux couleurs de peaux différentes.
Non, évidemment, ce fait génétique impressionnant à observer n'entre pas en compte dans ce cas là, logique.
Un demi sourire aux lèvres, il n'oublie pas de nettoyer quelque peu ses ustensiles en les faisant se frotter entre eux, ce qui permet d'éliminer la majorité des impuretés qui les salissent, bien qu'il ait déjà prévu d'en rajouter une couche une fois qu'il aura passé ces doubles portes devant lui.
Ne pouvant se servir de ses mains pour le faire, il utilise plutôt l'un de ses bien en y donnant un gros coup de rangers qui les ouvrent d'un coup, faisant sursauter les bougres qui se trouvent à l'intérieur de l'hémicycle, les obligeant à se tournant vers l'origine de la menace avec stupeur.

Président : Qui êtes vous !?

Raphaël : Qui je suis n'a pas d'importance.

Dit il en s'avançant d'une allure quelque peu excitée en direction du président de l'assemblée, agitant ses machette de la même manière qu'un Bruce Lee avec son nunchaku sans jamais réussir à s'infliger une quelconque égratignure, ce qui est foutrement balaise à voir.
Tellement balaise que le député de la France Insoumise se fait littéralement caca dans son pantalon, puis décide de se tirer de là au plus vite avant que ce détail se faire remarquer, et qu'il se fasse trucider par cet inconnu qui a à ses yeux n'est qu'un gros taré, alors que pourtant il en a défendu des fous du bocal dans le même genre.
Là, pour une fois, il ne veut rien à faire avec cet extrémiste là, et cherche une voie de sortie, chose pas facile car divers individus masqués bloquent les principales voies de sorties, armés de kalashnikov ou de FN P90, qui ne semble pas avoir tiré un seul coup de feu depuis qu'ils ont lancé l'assaut sur le parlement.
Sous entendant que tous ces morts dans les couloirs du Palais Bourbon viendraient de leur dirigeant.
L'opportunité de s'enfuir se présente à ce lâche quand il voit deux gardes à l'une des entrées être distrait par un bruit derrière eux, très brièvement, mais juste suffisamment de temps pour le coco pour se lever en vitesse et tenter une percée avec ses maigres chances de réussir.
Sauf qu'à peine à t-il fait quelques pas de course, que celle ci s'arrête nette, à cause d'un élément tiers intervenu.
La machette noire de Raphaël vient de lui traverser totalement la gorge, de la gauche vers la droite, sectionnant la colonne vertébrale à ce niveau là.
La vie du député est alors aspirée en une question de secondes, et son corps s'effondre à même le sol.
Ce meurtre brutal fait forte impression à son opposant du Rassemblement National qui sous le coup de la peur commet l'erreur de se mettre debout.
Aussitôt que cela est fait, la machette blanche vient passer à travers son cou à lui aussi, mais de manière encore plus intransigeante puisque toute la tête se retrouve déconnectée du reste du corps.
Des effluves sanguins viennent salir les sièges avoisinant, alors que du magma en fusion se met à couler hors du volcan humain, pendant que ce ci finit à terre, aux côtés de son autre moitié.
Le visage terrifié de la victime restera marqué pendant un moment, signifiant l'horreur de la situation.
Les lames sanglantes reviennent alors comme par magie à leur utilisateur qui peut visiblement les manier à distance, comme si il avait un contrôle télékinésique sur ces deux outils en particulier.
Cela fait du bonhomme une arme particulièrement dangereuse qu'il ne faut pas sous estimer.
Chose qui se ressent dans le ton bien trop détaché de la barbarie actuelle qui s'échappe de ses lèvres.

Raphaël : Ce sont mes actes qui importent.

Ces propos sont à destination de celui qui a encore la chance d'avoir encore son crâne rattaché au reste du squelette, contrairement aux deux élus qui ont perdu la vie sous ses yeux impuissants.
De ses jambes il tremble, bien qu'il s'aide du pupitre devant lui pour rester droit debout, afin que cela ne se sache pas, et qu'il garde un tant soi peu de sérieux en tentant de raisonner le vilain terroriste.

Président : Jeune homme ! Il est encore temps pour toi de rebrousser chemin et d'éviter de détruire notre démocratie !

Raphaël : Une démocratie ? Arrêtez un peu avec les blagues de mauvais goût et souriez un peu car cela va être votre moment de gloire !

Président : Com.. Com... Comment ça !?

Raphaël : J'ai un petit message à faire passer au dictateur sanguinaire que nous avons au pouvoir, et tu seras au centre de celui ci.

Au même moment où il s'exprime sur ses plans de manière vague, l'un de ses sous fifres descend l'escalier afin de se retrouver un mètre derrière lui avec une grosse caméra lourde qu'il porte sur l'épaule et un micro dans sa main qu'il tant à son chef qui l'accepte volontiers.
Le logo de BFM TV se trouve sur cet équipement, alors qu'aucun de ces types n'a l'air de faire partie de cette chaîne télévisée à la botte du gouvernement et dont je ne vais pas écumer les déchets les entourant car il y aurait de quoi boucher le Rhin tellement il y en a.
À la place, je vais juste souligner la main fraîchement coupée encore attachée au dessous du micro, et les tâches rouges sur plusieurs parties de la caméra, qui laissent clairement comprendre que la récupération de ce matos ne s'est pas fait dans la joie et la bonne humeur.
Quoique...
Cela dépend du point de vue.
Cette scène devient de plus en plus dérangeante et glauque au fur et à mesure que le temps passe, surtout pour celui qui a le malheur d'être encore vivant du côté de la caste politique.

Président : Qu'est ce que vous allez faire ?

Raphaël : Nous filmer bien évidemment ! Quelle question !

Cameraman : Ca tourne !

Raphaël : Bien.

Prêt pour passer à la TV, le leader des rebelles lâche ses deux machettes afin de pouvoir les contrôler librement, les amenant à une vitesse fulgurante en direction du Président de l'Assemblé Nationale, se mettant de manière croisée sous sa gorge afin de le tenir par là et de s'assurer qu'il ne tentera rien d'imprudent sans risquer à son tour de perdre la tête.
Raphaël se tourne ensuite vers l'objectif de la caméra avec des yeux plein de convictions, avant de s'exprimer à des millions de spectateurs en direct, tout en gardant un calme exemplaire et un ton solennel auprès du peuple français de confection musulmane qui est la cible de son discours.

Raphaël : Ce message s'adresse tant aux musulmans de France que aux fascistes islamophobes qui s'en prennent à eux régulièrement, tant dans la vie réelle que sur les réseaux sociaux !

Il pointe du doigt la lentille de la cam, touchant tous ceux qui se sentent concernés par ces termes variés.

Raphaël : Aux premiers, vous allez bientôt pouvoir vous sentir en sécurité dans cette République soit disant démocratique et avant tout laïque qui vous refusait pourtant d'exercer correctement votre foi au même titre que les Chrétiens xénophobes qui la peuplent.

Il fait signe au caméraman de concentrer son engin sur le pauvre président tenu en otage et qui ne peut se retenir de pleurer en pensant à tous ses proches qu'il ne risque plus jamais de revoir si ça continue comme ça, d'autant plus que le Che Guevara français semble être d'humeur sanguinaire aujourd'hui, en voulant se servir de lui pour montrer un exemple aux vilains fachos qu'il vise aussi.

Raphaël : Aux seconds, vous allez devoir comprendre que nous sommes en 2021 et que la société a changé, au point où vous allez devoir faire avec, ou bien finir comme ce vieux croûton has been ici présent.

Président : Pitié, j'ai un...

Impossible pour lui de terminer sa phrase car celle ci est tranchée en cours de route, sous les yeux de nombreux enfants qui regardaient les informations avec leurs parents à ce moment là, et qui auront cette scène qui resteront gravé dans leur mémoire pendant de longues années de thérapies.
La caméra se remet alors sur le bourreau qui a actionné à distance ses lames et qui veut finir en beauté son allocution qui n'est pas assez brève aux goûts de beaucoup de monde.

Raphaël : Il est grand temps de ressortir les échafauds et de faire passer à la guillotine au moins la personne la plus influente de se pays et qui ne se laissera pas faire facilement.

Il fronce des sourcils, se préparant à mentionner le nom de la prochaine personne à punir sur sa liste personnelle.

Raphaël : Notre dictateur, Gilbert Montagné.

Voilà qui clos son discours et permet de de connaître celui qui va devoir protéger ses fesses car ce n'est pas parce qu'il a des potes et une femme surpuissante, sans compter sur ses propres pouvoirs, qu'il est pour autant à l'abris d'une potentielle nouvelle mort qui risquerait d'être définitive cette fois ci.
Reste plus qu'à voir ce qui se passe de son côté à lui, mais avant, une page musicale proposée par BFM TV afin d'aider les gosses traumatisés à évacuer ces horribles images de leur têtes, et puis si ça peut leur rapporter du pognon en plaçant comme ça en douce un de leurs sponsors, pourquoi s'en priver ?

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Message  Shiho Miyano Ven 23 Juil - 23:45

Paris; 8ème Arrondissement; Palais de l'Élysée


Cette musique qui résonne à travers le bureau du chef de l'État français devrait en toute logique lui éveiller une folle envie de danser avec une fougue digne de sa plus tendre jeunesse, le tout en étant nu auprès de sa compagne aussi peu vêtu, tels qu'ils ont pu l'être autrefois par le passé, au point de gêner tous leurs amies entraînés dans cette folie bien malgré eux.
Sauf que là, ça n'arrive même pas à lui foutre une demi-molle.
Gilbert Montagné n'est pas dans son état normal si l'on peut dire, depuis plusieurs mois déjà, puisque tout ce qu'il entreprend en politique a tendance à finir en échec, en dépit du soutien de la majorité de la population qui se trouve derrière lui, car l'opposition se montre extrêmement robuste, ce qui est logique quant on sait que cela des décennies qu'elle est en place et qu'elle se solidifie de plus en plus chaque année qui passe.
Shiho Miyano a remarqué la baisse de morale de son mari et elle fait tout ce qui est de son possible pour le remonter à bloc, surtout qu'elle est sûrement la personne la mieux placée dans ce monde pour pouvoir réussir cet exploit avec autant de brio.

Shiho : Tu n'es pas de bonne humeur aujourd'hui Gillou.

Gilbert : Ouais, c'est la mode du Pass Sanitaire qui me fait chier, car c'est visiblement le nouveau truc tendance au sein de l'Union Européenne, et même ailleurs comme en Israël.

Shiho : La crise du Covid est l'excuse toute trouvée pour certains pour virer en régime autoritaire plus assumé sans passer pour de gros fascistes qui répriment leur peuples.

Gilbert : Tu sais toujours aussi bien résumé les situations merdiques dans lesquelles on se trouve, de manière claire et précise.

Shiho : Si je peux me rendre utile auprès de toi, je suis contente.

Gilbert : En tout cas vivement que le Frexit soit enfin effectué à la fin de cette année afin qu'on quitte cette Europe naufragée qui essaye de me forcer à imposer ce pass à la con à mes concitoyens qui ne sont pas si cons que ça !

Shiho : Ah que le dis tu ! Vu comme c'est parti, il ne restera plus que l'Allemagne à la fin dans cette "Union" Européenne.

Gilbert : Les boches, ou plutôt ceux qui les dirigent, me sortent par les trous de nez donc ça me va ça.

Shiho : Je partage ton fond de pensée, même si pas de manière aussi émotionnelle.

Gilbert : Bon sinon, tant que tu es dans mon bureau, et si on en profitait pour...

Avant de pouvoir faire des galipettes sur la carpette, les portes du bureau s'ouvrent en trombe, révélant deux agents du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République, nommés Thierry et Patrick, qui sont accompagnés par quatre gardes républicains, en étant tous les six très inquiet comme cela peut se voir sur leur visages.
Cette urgence qui émane d'eux se remarque aussi à leur comportement, puisque deux des gendarmes sans noms se précipitent vers les fenêtres de cette pièce afin de fermer les rideaux en vitesse, tandis que les gardes du corps du dirigeant se précipitent auprès de lui, un derrière et l'autre restant devant lui, afin de le protéger avec leur propres corps.
Un Gilbert un poil perdu est ainsi forcé par son propre service de protection, qu'on a pas l'habitude de voir tout court, à se baisser, pendant que la voie de sortie est surveillée par les deux gardes restant dont je n'avais pas décrit leur actions communes.
Shiho parvient à garder son calme sans trop de problèmes et elle a analysé assez rapidement la situation actuelle pour instantanément comprendre que la vie de son conjoint est mis sur une cible, ce qui fait qu'elle descend du bureau où elle était assis afin de se mettre vraiment aux côtés de lui afin de lui servir de principal bouclier.
En dépit du fait qu'elle soit aussi son épée, donc deux rôles difficiles à cumuler, même pour elle.
Il ne faut pas attendre cinq secondes avant qu'une voix aiguë vienne souligner un point important non expliqué.

Gilbert : Qu'est ce qui se passe ?

Thierry : Padamalgam a encore frappé, et très fort cette fois ci.

Patrick : Ils ont attaqué l'Assemblée Nationale et n'ont laissé aucun survivant.

Thierry : Ces ordures ont en plus filmer leur acte.

Patrick : Leur chef a adressé un message pour essayer de faire peur à ses opposant.

Thierry : Et rassurer les fanatiques qui sont de leur côté.

Patrick : Vous êtes leur prochaine cible.

Shiho : Ce qui explique pourquoi vous êtes entré en panique dans ce bureau.

Patrick : Je ne dirai pas en panique.

Thierry : C'est pas le plus important !

Patrick : Ouais, il faut vous amener jusqu'au bunker au plus vite.

Thierry : Il ne vaudrait pas mieux le faire sortir de la capitale à l'aide du Cotam Unité, afin de l'abriter dans une de nos planques ?

Patrick : C'est peut être plus sûr en effet.

Thierry : On a qu'à lui demander directement, comme il prend souvent les initiatives lui même, sans tenir compte de ses conseillers.

Gilbert : C'est même pas vrai !

Shiho : Un peu quand même Gilbert.

Gilbert : Un peu alors. Mais juste un peu.

Gill inspire un grand coup, gonflant ses joues, puis il retient sa respiration juste le temps nécessaire pour réfléchir à qui écouter parmi ses deux seuls protecteurs officiels, ou si il va comme à son habitude suivre ses propres directives plus ou moins loufoques, qui pour autant portent suivant leurs fruits.
Au passage, vous n'avez pas rêvé, Thierry et Patrick sont bels et bien les deux seuls membres du GSPR, si on ne compte pas leur chef actuel qui n'est jamais là quand il le faut, car cette entité a été fortement réduite de ses effectifs par le président lui même qui ne jugeait pas nécessaire d'avoir autant de personnes pour lui couvrir ses arrières.
Chose qui pourrait paraître insensé, surtout venant de ce personnage en particulier, mais qui n'est pas si con que ça quand on sait qu'il est capable plus ou moins consciemment de manipuler la réalité à son avantage, et que comme dit plus haut, il y a le première dame de France qui est là pour déjà couvrir son popotin en temps normal.
En plus, il trouvait les gaillards en place pas vraiment efficaces, même quand ils étaient bien plus nombreux, puisque les évènements concernant l'ancien premier ministre Barbus, et le défunt super héros Fabuleux, ont prouvé que lui et sa compagne pouvaient disparaître du radar pendant plusieurs mois, en étant toujours au sein même de l'Elysée, sans que personne ne moufte un tant soit peu.
Tout ça pour dire qu'il n'aura gardé que les deux seuls loulous qu'il appréciait le plus, et c'est tout.
C'est donc devant ce personnel réduit, où l'on se dit qu'au moins les gardes républicains ont encore une présence significative en ce lieu républicain, que le vieillard sur le trône reprend son souffle avec un sourire aussi grand que ses performances musicales avant de lancer la phrase tant redoutée.

Gilbert : J'ai une idée !

L'illumination qui sort de ses orbites n'est pas là pour rassurer les professionnels qui l'entourent et le connaissent très bien après avoir passé plus de quatre longues années à ses côtés, après qu'il ait orchestré le très célèbre assassinat d'Emmanuel Macron qui avait à l'époque défrayer la chronique.

Thierry : Qu'est ce qu'il va nous pondre cette fois ci comme connerie qui va marcher à coup sûr ?

Patrick : Impossible de le deviner à l'avance.

Shiho : Taisez vous un peu si vous voulez savoir ce qu'il va proposer.

Conscient d'être comme toujours le principal centre d'attention dans la pièce, notre bon vieux Gilbert se prépare à dévoiler son plan unique au grand jour, mais comme j'aime manier quelque peu le suspense, nous l'allons pas le découvrir en même temps que les autres spectateurs.
La patience est une vertu qui s'apprend chers lecteurs.
Vous aurez la réponse en œuvre dans la suite du récit.
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Message  Léon Kennedy Lun 26 Juil - 23:41

Paris; 16ème Arrondissement; Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre

Le Palais de Chaillot encercle presque le Parvis des Droits de l'Homme sans lui laisser la moindre chance de se rendre par lui même, ou de demander de l'assistance au Maréchal Foch situé sur sa fidèle monture non loin de là pour la simple et bonne raison qu'il n'est qu'une statue verte posé sur un piliers de plusieurs mètres de haut.
De cette esplanade vue dans tellement de films se passant dans le capitale française, nous avons une bonne appréciation de la Tour Eiffel située de l'autre côté de la Seine, qui de sa majestuosité nous impressionne beaucoup, et on a dû à se dire que cette construction humaine n'était que temporaire à la base.
Si ça avait été le cas, on aurait perdu l'un des monuments les plus influant du monde, et l'un des plus récents d'ailleurs aussi, puisque plus d'un siècle d'existence, c'est pas long dans ce domaine en particulier.
Gilbert Montagné profite de ce paysage en particulier, malgré qu'il soit un peu plus loin, collé contre le piédestal mentionné quelques lignes plus haut, en étant assis tout seul dans ce coin là, et en souriant bêtement comme on a l'habitude de le voir sourire pour un oui ou un non, lui qui est souvent d'humeur festive.
Cela fait déjà un quart d'heure à une demi heure qu'il est ici à patienter pour la venu de quelqu'un en particulier qui ne daigne point se montrer pour l'instant, faisant soupirer quelques personnes tapis dans l'ombre de la foule croissante de petits curieux qui s'amassent.
En effet, c'est pas tous les jours que l'on peut voir le Président de la Cinquième République se balader à visage découvert et sans escorte dans les rues de Paris, même si cet énergumène là est connu pour pratiquer ce genre de prise de risque qui fait suer à grosses gouttes le GSPR, bien que ça soit plus fréquent qu'il le fasse à l'étranger.
Parmi ces personnes qui sont attiré par leur curiosité à regarder pendant de longues secondes en sa direction, il y a autant de fans qui viennent même carrément se présenter à lui pour avoir un autographe ou une photo avec lui, qu'il n'y a de détracteurs qui viennent lui reprocher de laisser la France crever sans rien branler, ou pour une minorité d'entre eux, qu'il serait un effroyable souverain appliquant des mesures indécentes pour venir à bout des migrants qui s'acheminent vers ce pays, ainsi que des pauvres musulmans qui sont français pour la plupart et n'ont guère le droit à être intégré dans le pays des Droits de l'Homme.
Autant dire que nous avons les différents extrêmes qui sont représentés dans les parisiens de tous les jours.


Un musicien de rue fait sonner les notes de ce petit air latino qui sera familier pour ceux qui se souviennent de Desperado 2, ou qui ont une bonne culture musicale française, bien que vous soyez chanceux que ce type ne chante pas puisque sa voix cassé ruinerait tout le charme de la chanson.
Mine de rien, que ça soit lui ou le leader aveugle pas loin de lui, ils concentrent tout l'attention générale sur eux deux seulement, au point de masquer un terrible danger qui s'approche à grands pas.
De tous les côtés s'approchent des paires de bottes d'un noir de mauvais augure qui est clairement assorti au reste de leur garde robe qui est dans les mêmes tons et qui pourrait créer la confusion avec des Black Blocs, d'autant plus que certains portent masques à gaz assez similaires à ceux qu'ils peuvent porter, tandis que d'autres portent plutôt le très célèbre masque à l'effigie de Guy Fawkes, comme dans V pour Vendetta ou chez les Anonymous.
Ne vous y trompez pas cependant, ces types là n'ont rien à voir avec les gâcheurs de manif, bien qu'ils soient eux aussi de Gauche dans le bord politique.
Fièrement sur leur torse, ils portent l'emblème du groupuscule terroriste nommé Padamalgam qui fait des siennes depuis déjà quelques années, à peu près quand Gilbert est monté au pouvoir en France, bien qu'au début ils étaient insignifiants dans leurs actes.
De nos jours, la donne a complétement changé et ils sont devenus l'une des pires menaces que la France ait connu pour sa survie, alors qu'ils croient sincèrement se battre pour la sauver, c'est ça le plus triste dans cette histoire.
De la même façon qu'au Palais Bourbon; ils sont lourdement armés, avec encore une fois des fusils d'assauts russes et mitrailleurs belges qu'ils braquent assez rapidement sur leur ennemi tant redouté qui s'avère être comme annoncé précédemment, Gilbert lui même.
Ce dernier demeure d'un calme assez terrifiant, un béant sourire marquant ses joues, alors qu'en temps normal dans ce genre de situations où sa vie ou celle d'un de ses proches est vraiment menacée, il devient bien plus sérieux que la normale.
Or, il est actuellement entre les deux, joyeux mais sans trop en faire, comme si maîtrisait totalement la situation.
Impossible pour ses ennemis de savoir ce qui lui passe par la tête, contrairement à moi.
Raphaël Leblanc prend note de cette attitude sereine un poil louche alors qu'il fait enfin son retour sur scène suite à son apparition télévisée, déchaînant son aura autour de lui, ce qui vaut d'effrayer le public autour de lui, déjà impressionné par la ribambelle d'individus armés, malgré que ça devient une habitude même en France en ces temps sombres qui le deviennent de plus en plus.
Ces citoyens lambdas, qu'ils reconnaissent ou pas le bourreau face à eux, décident d'une manière collective de se barrer de là avant que ça ne chauffe trop pour eux, excepté pour une minorité qui ose défier le danger en filmant la scène avec leur téléphone dernier cri, ou bien pour une encore plus rare portion d'entre eux, de soutenir ouvertement l'un des deux camps présent façon fan fidèle.
Peu importe lequel vous observez, vous verrez qu'ils n'iront pas jusqu'à aller s'approcher trop près des machettes déjà sortis du terroriste qui lévitent autour de lui, un peu comme une barrière magique de jeux de rôle qui sera là pour le protéger d'une quelconque attaque surprise ennemi.
Du côté des fuyards, il y a qui essayent de composer le 17 durant leur fuite, bien qu'ils ne sachent pas d'avance que ce qu'ils font ne servira à rien, hormis brasser du vent.
Pas que la police soit inutile et sera complétement dépassé par les évènements.
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
C'est juste que les hauts gradés leur diront d'ignorer ces appels et de délibérément ne pas intervenir sur place.
En l'espace de moins d'une minute le Trocadéro est ainsi vidé de tous ceux qui gênaient la vue, qu'ils soient touristes ou mendiants par exemple, afin de ne laisser que les acteurs principaux sur le devant la scène, si on oublie les quelques figurants encore ici, ainsi que les subordonnés de Raphaël.
Gilbert, quant à lui, il cache un petit rire en se mordant les lèvres, donnant l'impression de vraiment ne pas avoir peur de se ce qui lui arrive dessus, et sur ça, il se lève afin d'accueillir celui qui est son invité improvisé comme il se doit.
Cela requiert une pointe de politesse, comme il le dit si bien lui même.

Gilbert : Bon bah les politesses avant tout. Bonjour, Gilbert Montagné, enchanté de vous rencontrer

Raphaël : Désolé si je ne vous sers pas la main, mais ce n'est pas vraiment un honneur de vous rencontrer.

Gilbert : On peut tout de même continuer à discuter un peu comme des gens civilisés ?

Raphaël : Bien sûr.

Raph reluque Gill du haut de le bas avec un petit sourire en coin de lèvre qui veut tout dire.

Raphaël : Vous avez beaucoup mûri depuis votre accession au pouvoir. En bien comme en mal.

Gilbert : C'est ce qu'on me dit souvent.

Raphaël : Vous êtes d'un côté devenu plus calme, et de l'autre devenu plus radical, notamment concernant l'Islam.

Gilbert : Que voulez vous ? Avoir un enfant change beaucoup de choses chez les parents, et je ne peux plus me permettre autant de folies qu'avant pour le bien de ma fille.

Raphaël : C'est dommage en soi.

Gilbert : De quoi ?

Raphaël : Si vous n'étiez pas aussi violent contre certaines communautés, comme les musulmans ou les SJW, vous auriez pu être un bon président.

Gilbert : Oh ?

Raphaël : Vous êtes sincère dans votre envie de faire retrouver à ce pays sa gloire d'antan, à l'inverse de tous les politicards habituels. Vous renationalisez nos infrastructures, faites baisser réellement la course du chômage, et mettez votre vie en péril face à des super vilains comme Fabuleux pour notre nation.

Gilbert : Que de compliments, cela me touche droit au cœur.

Raphaël : En revanche vous sacrifiez une partie du peuple français à côté de ça, et ça nous ne pouvons pas laisser passer. En plus nous savons qu'il sera impossible de négocier avec vous pour vous faire changer d'avis, alors vous allez finir comme les autres dinosaures du parlement.

Gilbert : En Suisse, ou un autre paradis fiscal ?

Raphaël : Vous n'allez sûrement pas vous laisser faire, et c'est pour cela que j'en suis venu à utiliser des moyens qui ne me plaisent pas pour vous forcer à vous rendre afin que votre mort soit plus rapide.

Gilbert : De la torture. Physique ou psychologique.

L'un des sbires de Raphaël vient alors s'approcher en douce de son oreille droite, portable allumé sur l'écran des contacts à la main gauche, afin de lui murmurer des choses inaudibles pour l'aveugle qui toutefois ne cache plus ses véritables émotions sur le coup.
À la joie toute palpable du bonhomme, se rajoute une supériorité digne de son égo, tel un maître d'échecs qui auraient réussi à triompher de son adversaire en lui assénant un échec et mat.
Gardant toujours un œil sur lui, le leader de Padamalgam remarque cela et affiche brièvement un rictus de surprise sur son visage avant de paraître à nouveau presque aussi confiant que son adversaire.
Une fois que son subordonné à fini de lui parler, il décide de transmettre la nouvelle information à voix haute.

Raphaël : On vient de m'informer que votre fille est saine et sauve.

Gilbert : Oh ?

Raphaël : Votre femme a pu sauver sa vie, ainsi que celle de ses deux gardes du corps. Je suis surpris.

Gilbert : Que ma femme soit si puissante ?

Raphaël : Non. Que vous ne soyez pas venu avec elle pour couvrir vos arrières.

Gilbert : J'ai hésité à le faire, afin de pouvoir la voir défier vos machettes, car je pense qu'elle n'aurait pas pu vous éliminer en un coup par surprise, comme avec Fabuleux.

Raphaël : Vous ne me sous estimez pas.

Gilbert : J'ai déjà trop sous estimer mes ennemis par le passé, que ça soit un homme en mauve ou un requin corbeau. Je ne ferai plus jamais cette erreur, pour ma famille.

Raphaël : Moi qui pensait vous détester encore plus en vous faisant face. Je serais presque prêt à vous apprécier.

Gilbert : "Presque" hein ?

Raphaël : Je n'oublierai cependant pas ce pour quoi je suis ici à la base.

Gilbert : Me tuer.

Au détour d'un regard dans les environs, le chef des terroristes remarque plusieurs détails qui étaient passé inaperçus dans son champ de vision jusqu'alors, et même ses propres hommes n'ont pas remarqué après avoir pourtant quadriller le secteur pour s'assurer qu'il n'y aurait pas de pièges.
Parmi les spectateurs attentifs de la scène se trouvent quelques zoziaux qui sautent aux yeux dés qu'on les remarque, puisque de temps à autre ils se touchent l'oreille en murmurant brièvement des trucs à eux même, ou plutôt à un auditeur caché autre part.
Peut être l'un des individus planqués dans le décor qui ont bien réussi leur camouflage jusqu'ici puisque certains d'entre eux n'ont pas encore été remarqués.
Quelques flashs de lumières provenant des hauteurs des bâtiments environnant, incluant le palais, suggèrent que des personnes s'y trouvent, et il n'y a pas trente six mille possibilité sur leur rôle dans le plan de Gilbert.
Pour ceux qui n'auraient pas compris, il s'agit vraisemblablement de tireurs d'élites postés à ces endroits là avec leurs cibles en ligne de mire, pour pouvoir les abattre si ils tentent que que ce soit.
Il semblerait qu'au final, Raphaël ait bel et bien entraîné sa troupe dans un piège différent de celui auquel il se serait attendu, ce qu'il lui vaut de complimenter son principal adversaire lors de ce round musclé.

Raphaël : Bien joué.

Gilbert : Vous les avez enfin remarqué ?

Raphaël : Je me doutais qu'il y en aurait eu sûrement, mais pas autant puisque je comptais sur la présence de votre femme pour faire principalement leur boulot.

Gilbert : Seul un idiot ne changerait pas de tactique afin de prendre son ennemi par surprise, voir à son propre jeu.

Des bruits de bottes résonnent alors dans les rues aux alentours, et progressivement des silhouettes armées jusqu'aux dents viennent pointer le bout de leurs armes automatiques, en ayant pour couvre chef un très célèbre béret vert qui arrive presque à battre son cousin le képi blanc.
Ces légionnaires, roues de secours déjà utilisées par le passé par monsieur le président quand la situation craignait réellement, cernent très rapidement les membres de Padamalgam en essayant de les forcer de lâcher leurs armes, ce qu'ils ne font pour l'instant, attendant des ordres clairs de leur boss qui pour l'instant a l'air plutôt occupé à complimenter le tacticien devant lui.

Raphaël : Vous êtes plus intelligent que ce que les gens disent souvent de vous.

Gilbert : Oh ?

Raphaël : Si j'attaque bêtement sans réfléchir, je perdrai à coup sûr tous ceux qui comptent sur moi, et il est hors de question que cela se passe ainsi.

Gilbert : Attendez de voir le clou du spectacle.

Un son si particulier, s'approchant de plus en plus à une vitesse affolante, se fait entendre, et il s'agit celui reconnaissable d'un hélicoptère en plein vol, faisant vibrer ses pales et son moteur dans les environs car il n'est pas équipé du même camouflage sonore que ses cousins de chez Green Umbrella.
Ce Eurocopter EC665 Tigre montre le bout de son nez qui ferait rougir un Apache, survolant ainsi tous les personnages présentés au préalable sur cette place occupée par une population différente que d'habitude puisque hautement plus armée et agressive que la normale, bien que si on était dans le 93, on ne verrait absolument pas la différence par rapport au climat ordinaire.

Gilbert : Je crois que l'on peut enfin parler de façon réellement détendue.

Raphaël : En effet.

Il fait alors un bref signe de tête vers ses hommes pour leur demander de se rendre à l'ennemi fasciste car ils ont perdu cette bataille, bien que pour la guerre, tout n'est pas encore joué, et des surprises pourraient encore advenir à l'avenir.
En attendant, il serait peut être temps d'en apprendre plus sur ce Raphaël Leblanc, et ce qui l'a poussé à devenir le chef d'une résistance jurant de protéger une religion minoritaire pour le moment en France.


Dernière édition par Léon Kennedy le Jeu 5 Aoû - 12:08, édité 2 fois
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Message  Noémie Josse Mar 27 Juil - 23:56

15 Mai 2017

France; Limousin; Haute-Vienne; Limoges; Pute

Si il y a bien un endroit où vous ne voudriez jamais mettre vos pieds dans ce pays des libertés, c'est bien celui ci.
Quand les services vous mettent la main dessus et décident de vous envoyer aux putes, ce n'est pas chez les péripatéticiennes afin de profiter des douces joies de la luxure, mais plutôt au pute au singulier, à savoir une prison ultra secrète située sous une ville où on se s'y attendrait pas à trouver ce genre de choses.
Qui irait vous chercher à Limoges ?
Personne.
En ce lieu souterrain assez sophistiqué scientifiquement parlant se trouvent aussi les restes d'anciennes expériences perpétrés par des savants fous aux quatre coins de l'hexagone, ainsi que ses DOM-TOM, dans les cadres de projets top secrets que vous connaissez peut être puisque certains d'entre eux ont été fait notamment du temps de la Cobratoile, notamment pour ce qui est du prisonnier qui va nous intéresser.
Comme dit, il y a encore des produits de ces expérimentations enfermé derrière ces murs, aux côtés d'autres détenus plus normaux, et parmi les spéciaux se trouvent notamment le fruit d'une expérience qui visait à créer la race parfaite, comble de l'eugénisme.
Faut croire qu'Hitler et Spencer n'auront pas servi de leçon à tout le monde.
Le résultat de cet acte abominable a fini par avoir un prénom.
Ce prénom est...
Raphaël.
Vous commencez à comprendre où l'on va en venir.
Au moment du passé où nous le retrouvons, il est couché sur le sol qui lui sert de support pour dormir puisque dans sa cellule blanche, il n'y a pas autant de privilèges que dans les autres prisons françaises.
Au contraire, mon cher, c'est tout l'inverse puisque là nous n'avons que le strict minimum, c'est à dire que dalle.
Pas de toilettes pour faire ses besoins.
Pas de lit pour se reposer.
Pas de télévision pour se tenir informer de la propagande officielle.
Pas même un quelconque moyen de suivre le temps qui passe.
Pour ces deux derniers points, il est obligé de compter sur Dénis, son geôlier personnel qui est la seule personne dans ce complexe à avoir un minimum de respect pour lui, et qui lui livre toutes les infos sur le monde réel qu'il a besoin pour ne pas devenir fou dans cet endroit où il n'a pas eu le choix de finir à croupir pour le restant de ses jours vu comme c'est parti.
Dû moins, c'est ce qu'il croyait jusqu'à ce jour précis.
L'unique porte de son lieu de vie s'ouvre en trombe avec le visage quelque peu souriant du gardien dont on vient de mentionner l'existence, et qui ramène une bonne nouvelle sous le coude qu'il livre sans plus tarder à celui qui pourra peut être devenir son ami si tout se passe bien par la suite.

Dénis : Tu es libre Raph.

Raphaël : Comment cela se fait il ?

Dénis : Ordre du nouveau président de la république. Libérer tous les anciens cobayes enfermés ici malgré eux.

Raphaël : J'ai dû mal à imaginer Emmanuel Macron faire quelque chose comme ça. Encore moins au tout début de son mandat, quand les gens n'ont pas encore ouvert les yeux à son sujet.

Dénis : Normal, cela ne vient pas de lui.

Raphaël : Je croyais qu'il avait gagné les élections.

Dénis : C'était le cas, sauf qu'il s'est fait buter hier lors de son investiture, et c'est son meurtrier, Gilbert Montagné, qui est au pouvoir maintenant.

Raph lève un gros sourcil inquisiteur à celui qui donne l'impression de se foutre de sa gueule avec cette histoire à dormir debout que l'on croirait presque sorti de la saga Saints Row, alors que pourtant, tout ce vient de déclarer est purement véridique.
Ça, celui qui n'est pas encore à la tête de Padamalgam finit par très vite s'en apercevoir.

Raphaël : On dirait une mauvaise blague, mais c'est sérieux.

Dénis : J'aurais aimé que ça le soit.

Raphaël : Je pense néanmoins qu'il saura être plus proche du peuple que ce que ce Macron aurait pu être. Reste juste à voir si il calmera les tensions islamophobes ou si il ne fera que les empirer.

Dénis : Seul le temps nous le dira.

Raphaël : Au moins je lui dois déjà ma libération, ainsi que celle des autres comme moi dans cette prison.

Dénis : Le plus dur sera de te construire une vraie vie mon vieux.

Raphaël : Je sais.

Une petite tape amicale vient heurter l'épaule de celui qui a toujours vécu ici, d'aussi loin qu'il peut se souvenir, même si il ne saura peut être jamais la vérité sur ce qu'il est vraiment, étant donné que les dossiers de la Cobratoile resteront enterrés jusqu'à un fameux discours de Gilbert Montagné le 26 Septembre 2019.
Enfin bon...
Il faut dire qu'il s'en fiche un peu de son passé car ça ne sert à rien de le remuer, cela ne fera de renverser sa nouvelle vie qui commence à peine pour un rien, alors autant se concentrer d'avantage sur celle ci.
Sur son propre futur.
Arpentant les couloirs de manière mécanique, de la même façon que les autres automates qui ont vécu ici tout comme lui, ils suivent tous ensemble le même chemin qui devrait les mener à une existence meilleure salon selon ceux qui les maintenaient ici contre leur grès.
Aucun d'entre temps ne semble vraiment être ravi de cette libération puisqu'ils ne savent pas vraiment ce que l'avenir leur réserve, et à quoi le monde extérieur peut il bien ressembler, eux qui pour la majorité ne l'ont jamais vu, juste entendu parlé pour quelques rares chanceux de ce lot.
Raphaël, lui, est toujours accompagné par Dénis qui s'occupe de mener la marche pour s'assurer que le troupeau ne se perde pas en cours de route.
Contrairement aux autres, il est plutôt positif vis à vis de ce qui l'attend au détour de la rivière, au point où il décide même à l'insu de son plein grès de reprendre cette chanson moins célèbre que les autres dans Pocahontas, qu'il ne connait que grâce à son geôlier qui lui a déjà fait écouter plusieurs fois tellement il est fan de ce film et de Disney de manière générale.
L'occasion pour nous et pour le reste des anciens détenus de découvrir ses talents vocaux assez impressionnant.

Raphaël :
Je regarde à nouveeeeeaaaaauuuuuuau !
Juste au détour de la rivière !
Au-delà du rivaaaaaaaaage !
Où les mouettes volent librement !
Je ne sais pas pourquooooiiii !
Ce que je rêve que le jour puisse envoyer !
Juste au détour de la rivièèèère !
Pour moooooiiiiiii !
Qui vienne pour moooiiiiioi !

La foule en délire suit sa motivation à bras le corps, sans se poser plus de question que ça car le mec a juste réussi à leur donner envie de profiter de la vie qui va s'offrir à eux, et ça, le gardien qui mène la marche est bien content de les voir dans un tel état.
Bientôt, très bientôt, ils seront dehors, réellement libre de faire ce qu'ils veulent de leur existence.
L'espoir donne des couleurs à un dessin qui n'était qu'en noir et blanc, voir peut être un peu trop de couleurs tout de même, au point de finir par déborder par endroit, et surtout de cacher quelque chose d'important.
Sous ces couches de couleurs vives et pétillante se cachent la misère de son absence comme mentionné à la précédente phrase, avec son lot de douleurs qui l'accompagne, puisque la vraie vie est loin d'être aussi idyllique que ce que son unique pote a voulu lui faire croire.
En réalité, elle fait très mal.
Tellement qu'il en viendra même à regretter le temps où il n'était qu'un naïf cobaye de laboratoire enfermé derrière un bon nombre de verrous à rêver d'une existence meilleure.
Au final, cette existence se révèlera pire que tout ce qu'il aurait pu imaginer dans ses pires cauchemars.
Tout ça pour mener au point culminant de sa destinée que l'on va découvrir ensemble dans un instant.
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Message  Shiho Miyano Dim 8 Aoû - 1:22

29 Septembre 2021

France; Île-de-France; Paris; 16ème Arrondissement; Parvis des Droits de l'Homme

Les environs de ce lieu mythique parisien sont contrôlés par des soldats suréquipés de l'armée française qui patrouillent dans cette zone de manière professionnelle, tandis que certains d'entre eux verrouillent bien le Trocadéro pour être sûr qu'aucun civil indésirable ne viendra mettre son grain de celui dans cette affaire.
Pour le coup ces militaires ne sont pas des bérets verts tel que nous avons pu le voir quand le président de cette république à dévoilé toutes ses cartes.
Les légionnaires sont répartis depuis un petit moment, en emmenant avec eux l'hélicoptère Tigre, ainsi que la quasi-totalité des membres de Padamalgam qui étaient présents ici et qui ont été faits prisonniers sans même avoir l'occasion de riposter face à leur gouvernement qu'ils ne peuvent point saquer.
Les troupes encore sur place sont en vérité d'autres unités d'élites, faisant elles parties du Commandement des Opérations Spéciales, agrégé en COS, qui est mené actuellement par le dirigeant française toujours là sur les lieux de ce qui aurait pu être son tombeau vu comment il l'a joué assez couillu pour le coup, en employant une tactique différente et moins fantasque que celles auxquelles il nous a habitué.
Rappelons nous son combat face à Fabuleux où ça s'est joué en duel d'incohérences, avant de se finir par un gros coup de pute pour se sauver la mise de la part du chanteur au pouvoir.
Gilbert Montagné a les bras croisés, orientés vers la Tour Eiffel clairement visible depuis sa position, avec sa tête tournée quant à elle vers l'homme avec qui il a souhaité s'entretenir plus en privé afin d'avoir son histoire et mieux comprendre pourquoi il en est arrivé à être ce qu'il est aujourd'hui.
Raphaël Leblanc est évidemment cette personne là si vous avez déjà oublié ce qui a été conté précédemment.
D'ailleurs, l'aveugle qui n'est pas sourd a très bien écouté tout ce qui lui a été dit, et non sans cacher la touche d'humour qui veut tenter de mettre en place, il décide de poser une question au sujet d'une chose qui a été bien mis en avant à un moment donné du récit.

Gilbert : Alors, qu'est ce qu'il y avait au détour de la rivière ?

Malheureusement, cela ne suffit pas à égayer l'ambiance générale, et la lourdeur du sérieux reste en place.

Raphaël : Un monde rempli d'injustices dont tu contribues à créer.

Gilbert : Tu vas encore me parler des pauvres gentils musulmans que j'opprime ?

Raphaël : Tu veux nous faire croire que ce n'est pas ce que tu fais ?

Gilbert : Tu tiens vraiment à ce que notre pays devienne comme l'Afghanistan il y a peu, en laissant les musulmans nous régir sous les Lois Islamiques ?

Raphaël : C'est un raccourci mensonger. L'Islam est une religion de paix, et seule une minorité extrémiste fout le bordel dans le monde.

Gilbert : On dirait bien que tu n'as jamais lu le Coran, contrairement à moi.

Raphaël : Vous avez dû mal le lire, mais je ne peux pas vous en vouloir si la version que vous aviez n'était pas en braille.

Gilbert : Oh pourtant je vois mieux que toi ce qui va nous arriver en pleine gueule si je les laissais imposer leur doctrine religieuse.

Raphaël : La laïcité ?

Gilbert : Une vie bien pire que ce que tu peux imaginer. Car en vérité tu n'as toujours pas quitter cette cellule où tu as grandi et où tu n'as fait que rêver d'une vie idéal dans un monde magique qui n'existe pas.

Raphaël : J'ai l'impression qu'on ne pourra pas arriver à un accord.

Gilbert : J'en ai bien l'impression aussi.

Raphaël : Il ne me reste donc plus qu'une chose à faire.

Partagé entre deux visions totalement différentes qu'il a du personnage en face de lui, le terroriste qui agit pour une bonne cause hésite à faire quoi que ce soit comme vous l'avez peut être remarqué jusqu'à présent, car ça avait été plus facile de buter toutes ces personnes à l'assemblée que de presser la détente sur ce coup là, malgré que la cible se laisse totalement faire sans opposer de résistance physique par lui.
Il pourrait réellement le flinguer ici et maintenant, avant de tenter de se tirer sans que les militaires environnant n'essayent de le fusiller en réponse à cette attaque contre un chef d'état.
Sauf que si il faisait ça, certes il tuerait le Sous Hitler qui opprime le peuple musulman en ne les laissant pas exercer pleinement leur religion au même titre que les autres, selon lui.
Mais il éliminerait aussi le bon président au cœur rendre qui a augmenté le nombre de lit dans les hôpitaux, renationaliser un paquet de choses en France, et fait baisser la courbe du chômage depuis qu'il est au pouvoir, ce qui n'est pas rien.
Pas sûr que celui qui prendra sa place sera aussi bienveillant sur ce côté là, et en aura quelque chose à faire des français qu'il dirige.
Cela pourrait être le digne successeur d'un Emmanuel Macron enterré bien trop vite pour foutre la merde bien comme il faut.
Ne pouvant trancher sur le choix à faire, un envoyé du ciel décide de venir le faire à sa place, en atterrissant à une vitesse vertigineuse juste devant eux deux, les faisant sursauter en même que les forces spéciales dans le font qui commencent à réagir en s'agglutinant de manière coordonnées vers le point touché.
Le responsable de cette entrée en scène très remarquée se révèle très vite être un super héros international n'étant nullement affilié aux Avengers et qui se nomme assez subtilement Musulman.
Je vous laisse deviner de quelle confession il est, mais attention, il n'y a aucun piège.
Bien plus barbu que quand nous l'avions aperçu la première fois à New Raccoon City il y a six ans de ça, il a néanmoins gardé avec lui ses fidèles babouches avec lesquelles il n'était pas à marcher sur ces chiens d'impérialistes américains qui se targuent en plus d'être infidèles à leur croyance, alors qu'ils devraient déjà avoir honte de ne pas être sur le bon chemin en ayant choisi le christianisme avec pour majorité le protestantisme.
Pour le coup, il haït encore plus ces athéistes ou/et antithéistes de français, alors si il pouvait régler le problème de leur dirigeant ici et maintenant, puisque l'autre demeuré de Padamalgam n'y arrive lui même, il va le faire, en tentant d'abord la voie de la "sagesse".

Musulman : Au nom d'Allah lui même, je te permet de te soumettre à la vraie foi, ou bien crever comme une ordure de mécréant !

Gilbert : Tu vois Raphaël ?  Même l'icône des musulmans modérés veut la charia et véhicule un discours nocif qui est une atteinte à la laïcité.

Raphaël : Tu généralises tout comme d'habitude. Ce n'est pas parce que lui s'est avéré déformer le véritable Islam que...

Musulman : Nous sommes le vrai Islam !

Raphaël : Que tous les musulmans sont des bombes à retardement prêtes à égorger le premier venu qui ne partage pas leur foi.

Gilbert : Tu es borné dis donc ! Que dois je te dire ou te montrer pour que tu comprennes le danger qui plane un peu partout en France !?

Raphaël : Arrêter avec ton discours de haine et de discrimination.

Gilbert : Mais j'ai pas de haine contre ces types, juste contre l'autre Momo à la con et le bouquin de merde qu'il a conçu où à chaque ligne leur Dieu vindicatif, il y a un ordre débile ou hostile ! Voir les deux !

Musulman : Je vais te crever espèce de connard de français de merde !

Raphaël : Arrêtez !

Usant de ses pouvoirs pour éviter un bain de sang tel qu'il a déjà pu lui même il y a peu, Raphaël envoie ses machettes de manière croisée en direction du talon d'Achille du barbu pas sympa qui s'avère n'être autre que son cou, tranchant de manière bien plus nette avec les hostilités en place.
La tête du bougre décolle en arrière, suivant le mouvement des lames qui l'accompagnent, contrairement au reste du corps qui va à l'opposé, tout droit vers le contre attaquant.
Une main hargneuse s'abat sur lui, un couteau bien affuté vers l'avant.
Celui ci vient se planter dans le thorax du chef rebelle, passant très près du corps, et le faisant écarquiller des yeux, la bouche pleine de sang, comme il ne les avait jamais écarquillé auparavant.
La surprise est telle qu'il se met à tout lâcher d'un coup en niveau puissance, faisant tomber son duo d'armes fétiche droit devant les rangers des militaires d'élite n'ayant absolument servi à rien sur ce coup là, alors que pourtant ils avaient le dangereux individu en visuel depuis déjà un bon moment.
Il faudrait faire du ménage du côté du COS à l'occasion, car là ça craint qu'ils n'aient même pas pu assurer correctement la protection du président de la république.
Ce sont ne sont pas des agents du GSPR, certes, mais leur mission sur ce coup là a été d'assurer ce rôle précis.
Quoiqu'il en soit, Gilbert a actuellement quelque chose de plus urgent à faire que de leur remonter les bretelles, à savoir se précipiter auprès de son interlocuteur blessé pour l'intercepter avec ses bras avant qu'il se s'écrase sur le dos sur le pavé juste en dessous.
Tenant désormais entre ses mains celui qui était il n'y a même pas quelques minutes encore son ennemi, il prend la sage décision de ne pas retirer le couteau toujours planté dans le torse du bonhomme pour ne pas qu'il se mette à pisser le sang par litre et à claquer en quelques secondes seulement.
Non à la place, il préfère le maintenir dans la position la plus confortable pour qu'il puisse souffrir le moins possible, ainsi que d'écouter les regrets ou remords qu'il a à étaler sur la table alors que sa vie ne tient plus qu'à un fils.
Écoutons donc ce qu'il a à dire, et laissons nos esprits ouverts au pardon dont il méritera peut être.

Raphaël : J'ai trahi mes idéaux...

Gilbert : Crétin... Tu me fais penser à moi que j'étais borné sur une idée il n'y a pas si longtemps que ça, quitte à ne pas la réalité quand celle ci se dévoilait à bras ouverts devant mes yeux. J'étais aveugle... Même quand je ne l'étais techniquement plus déjà.

Raphaël : Le monde ne peut pas être comme ça.

Gilbert : Parfois la réalité est dure à avaler, et encore une fois, je sais de quoi je parle. J'ai été dans tellement d'arcs narratifs, plus que quiconque, au point où j'ai niqué toutes les probabilités de ma simple présence.

Raphaël :  Tu dis bien de choses qui n'ont pas de sens à mes oreilles.

Gilbert : Je sais. C'est tout moi ça.

Raphaël : Pourquoi me sauver ?

Gilbert : Car tu n'es pas un de mes ennemis. Juste un pion utiliser par ceux comme Musulman qui veulent voir ce pays finir comme l'Afghanistan ou tout autre pays où l'Islam a trop de pouvoir politique.

Raphaël : Je regrette d'avoir voulu utiliser ta fille pour essayer de t'atteindre. Ce n'était pas très noble de ma part.

Gilbert : L'aurais tu fait abattre si tu l'avais pu ?

Raphaël : Peut être...

Gilbert : Si ça avait été le cas, ça nous aurait un point commun. Un poids commun qui m'a longtemps hanté, et qui t'aurais sûrement hanté toi aussi.

Raphaël : Probablement...

Gilbert : Maintenant, reste éveiller car comme dit, je ne vais pas te laisser partir mon ami.

Les probabilités sont avec eux, avec probablement un petit coup de pouce de celui qui peut les modifier à une courte distance de lui, ce qui est d'ailleurs le cas en ce moment même.
Un médecin militaire pointe le bout de sa croix rouge sur sa sacoche contenant une part importante de son matos, tandis que le reste se situe plutôt dans le sac à dos massif qu'il porte avec une certaine aisance.
Ce soigneur fait correctement son taf en retirant soigneusement la lame qui toujours dans le corps du blessé avant de rapidement boucher la plaie afin d'éviter qu'il ne saigne abondamment au point de se vider entièrement et de claquer sur la table d'opération.
Le tout qu'il reste à savoir, c'est si ces efforts resteront vains ou si ça permettra de lui sauver la vie.
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Message  Haruhi Suzumiya Dim 22 Aoû - 1:18

30 Septembre 2021

Paris; 15ème Arrondissement; Hôpital Européen Georges-Pompidou

Une vie que l'on s'attendait à voir s'éteindre au cours de cette histoire s'est pourtant vu accordée une prolongation.
Raphaël Leblanc a été hospitalisé dans cet établissement moderne, fusion de trois anciens hôpitaux qui ont fermé leurs services quand les dirigeants à l'époque à la tête de cet Etat ont commencé à faire n'importe quoi avec les services publics, jusqu'à ce que le président actuel change totalement la donne.
Normalement, le chef du réseau terroriste Padamalgam aurait dû crever en martyr, ou plutôt en honte pour la France, mais à la place il a été sauvé par son ennemi tout en étant levé en héros par la presse nationale et étrangère, sans qu'il ne comprenne bien ce qu'il s'est passé pour lui.
Ayant pensé avoir imaginé tous les scénarios probables pour son plan de renversement du pouvoir en place, il n'avait pas imaginer ce cas là plutôt surprenant.
Déjà, l'intervention de Musulman était surprenante en soi, mais ce qu'il a fait juste après, il n'en revient toujours pas.
S'interposer pour servir de bouclier au Président Montagné et encaisser tous les dégâts à sa place, quitte à y laisser sa vie.
Jamais il n'aurait cru avoir le réflexe de faire ça pour celui dont ses sentiments étaient partagés.
D'un côté, il vouait un mépris sans nom face à celui qui maltraitait les musulmans dont il s'était porté garant.
De l'autre côté, il admirait avec respect les qualités de chef d'état qu'a la stars de la chanson française.
Faut croire que c'est l'amour qui a triomphé sur la haine encore une fois, à notre plus grand plaisir.
Là Raph est actuellement couché dans le lit qui lui sert de reposoir depuis sont arrivé ici, malgré le fait que ça ne soit pas facile de pioncer tranquille quand il y a une tonne de journalistes qui bavardent juste à l'extérieur de la chambre, et ce ne sont pas policiers postés à l'entrée celle ci qui vont diminuer le volume sonore car ils doivent insister fortement en levant la voix pour que ces boulets l'enlèvent de leurs pieds.
Sauf que là ce n'est pas comme les heures précédentes puisque le brouhaha semble s'être intensifié, signifiant que plus de médias sont là pour une quelconque raison.
Peut être cela a à voir avec une voix en particulier qui finit par se distinguer de toutes les autres, par sa fougue et sa mélodie qui donnent presque envie de chanter façon Disney, un peu comme dans l'autre flash-back que nous avions vu plus tôt.
Notre patient en noir et blanc soupire un peu en reconnaissant qui c'est, bien qu'un minuscule sourire trahit un peu son fond de pensée envers la personne en question.
Sans trop suspense sur son identité, celle ci entre en fanfare au sein de la bonne chambre, la joie dégoulinant à chacun de ses pas, alors que ses deux gardes du corps du GSPR, Thierry et Patrick s'occupent de couvrir ses arrière tout en refermant derrière lui la seule porte capable d'empêcher les vautours d'entrer à leur tour, tout en laissant les flics en arrière en pâture à eux.
Gilbert Montagné est retourné sur le devant de la scène, et il ne peut s'empêcher d'immédiatement faire son intéressant, en captant toute l'attention rien que pour lui.

Gilbert : Désolé de l'attente ! Je faisais coucou à mon ami Xanon, comme il est à la tête de Cablebox, la société qui détient la chaîne WHiH World News, tu vois ?

Raphaël : Pas vraiment...

Le chef rebelle lève un micro sourcil face à l'extravagance déjanté du chanteur populaire, ayant presque oublier cette part importante de sa personnalité après avoir causé longuement avec son côté bien plus sérieux qu'il ne montre que rarement à ses alliés ou ennemies.
Seuls ses plus proches amies connaissent bien ce morceau plus sombre du puzzle qui le constitue.
Désormais, Raph fait parti du cercle très fermé d'ennemis qui l'ont su, mais lui a la particularité d'être encore vivant à l'heure actuelle, contrairement aux autres qui ont tous trépassé plus ou moins directement de la main de Gilbert Montagné lui même qui ne se la salit que rarement.
En sachant tout ça, l'heureux survivant ne peut s'empêcher d'adresser un regard très soutenu à son sauveur, ce que ce dernier remarque en utilisant une pointe d'humour pour détendre l'atmosphère et surtout montrer qu'il n'est pas là pour continuer la guerre.

Gilbert : T'as de sacrés yeux en tout cas mon gars ! Quand t'étais petit, tu devais être une sorte de Damien Thorn aryen, un peu comme dans le Village des Damnés.

Raphaël : C'est pour mieux te voir mon enfant.

Gilbert : Voilà, c'est ça l'esprit !

Raphaël : Outre l'humour, que me vaux la visite du président de la république ?

Gilbert : Le pardon officiel et tout le tralala. Ainsi que voir plus en privé avec toi ce que tu comptes faire à l'avenir.

Raphaël : Je ne mérite pas la Grâce. J'ai trahi les miens, et la communauté musulmane en te sauvant la vie.

Gilbert : Ne dis pas ça ! Tu es un héros !

Raphaël : Je ne vois pas comment je pourrais en être un.

Gilbert : Tu as éliminé un dangereux musul... extrémiste islamique qui a voulu mettre fin par la force à notre belle démocratie.

Raphaël : "Démocratie"...

Gilbert : Oui bon, j'essaye de la reconstruire du mieux que je peux après le bordel que mes prédécesseurs ont foutu durant leur mandats.

Raphaël : Si j'avais mes machettes à portée de pouvoirs, je pense que je les utiliserais pour mettre fin à mes jours.

Gilbert : Oh, faut pas dire ça.

??? : Gilbert a raison.

Dans un coin sombre de la pièce émerge une jeune femme aux traits japonais assez bien prononcé qui déborde d'une énergie sans nom en voulant recréer une scène mythique du tout premier film du Marvel Cinematic Universe, en remplaçant Nick Fury Junior, brillamment interprété par Samuel L. Jackson, dans le rôle de la personne qui vient recruter un super héros dans son équipe.
Pas sûr que l'effet soit la même, mais elle y croit à fond, au point de réciter les mêmes répliques que dans le métrage, mot pour mot.

Haruhi : Je suis venue ici pour vous parler de l'initiative Avengers.

Comprenant très bien où elle voulait en venir avec ça, Raph hésite à refuser la proposition qui est sous entendu par cette ligne de dialogue, et il profite du fait que Gilbert soit occupé à chercher par où elle a pénétré dans cette chambre, pour cogiter un peu dans sa cervelle afin de savoir si c'est vraiment le bon choix à faire.
Il faut dire que cela pourrait lui racheter un peu ses fautes commises si il faisait partie du plus grand groupe de justiciers connu à ce jour, et celui qui jouie de la meilleure des réputations.
Plus il y pense, plus il se dit que ce serait vraiment la meilleure des voies à suivre, celle qui n'empêchera pas un jour de le voir se réaffronter le Président Montagné si celui ci continue sur la mauvaise route qu'il a tracé.
Croisant le regard débordant d'énergie de celle qui sera forcément sa future chef si il accepte, il finit par un peu se redresser dans le lit où il se trouve, tout en grimaçant de douleur, avant de donner sa réponse définitive avec des yeux pleins de convictions.

Raphaël : J'accepte de rejoindre l'initiative Avengers.

Haruhi Suzumiya savait qu'il dirait ça, et elle l'aurait forcé à le dire de toute façon si jamais il avait voulu rejeter sa proposition, car la petite tête brune n'est pas du genre à accepter aisément tout avis contraire au sien, bien que cela soit surtout en apparence et aussi de l'histoire ancienne.
En vérité, il se pourrait bien que sa version actuelle aurait pu faire preuve de plus de compréhension et aurait finalement accepté sa décision.
On ne saura sûrement jamais ce qui se serait passé dans ce cas là.
Une chose est sûre cependant, c'est qu'il y a un nouveau membre au sein des Avengers et tout le monde est content de l'arrivée de celui ci, même Gilbert lui même car c'est lui qui a une l'idée de proposition à son amie japonaise de l'intégrer dans ses rangs avant qu'un véritable Nick Fury ne soit intéressé par cette même idée et ne les devance.
Faut toujours faire gaffe à la concurrence car celle ci peut se révéler extrêmement féroce.
Pour clore ce chapitre sous les meilleurs auspices, mettons une chansons qui fera vibrer les cœurs sensibles.

Haruhi Suzumiya
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