[RP] L.L. & C.C. [Terminé]

La capitale édonienne est resplendissante en cette journée plutôt dégagée et ensoleillée, de quoi nous faire oublier les ravages qu'elle avait connu il y a un peu de dix ans de cela avec la guerre civile qui avait frappé tout le pays, ainsi que les dégâts causés par l'utilisation d'armes bio-organiques lors de celle ci.
Cependant nous ne sommes pas là aujourd'hui pour nous intéresser à celle ci en particulier, mais plutôt à un couple qui se trouve ici en ce moment même et dont ça fait longtemps que nous n'avons pas eu de nouvelles, avec l'un de ses composants censé être officiellement mort à vrai dire.
Il s'agit donc de Lelouch Lamperouge, surnommé L.L. depuis son retour, et sa fidèle compagne qu'il suivrait partout dans l'univers si il le fallait, surnommée quant à elle C.C., et ensemble ils vivent dans une paisible demeure située dans la zone résidentielle de cette ville où ils sont situés.
Pourquoi avoir choisi de vivre leur ménage à deux en Edonia ?
Pour être dans leur petite tranquillité, loin des grandes villes américaines par exemple où ils pourraient aisément attirer l'attention sur eux ou avoir des individus plus ou moins malfaisant qui pourraient les emmener tout droit vers une histoire baignant dans la merde.
Ce genre de choses, ils n'en veulent plus, ce qui explique aussi pourquoi ils se sont tant éloignés des Avengers que ça, bien qu'ils en soient toujours membres officiellement, car ils ne sont pas contre en revanche de leur filer un coup de main si vraiment ils sont dans la panade.
Néanmoins, ils étaient loin de se doute que ce jour ci allait sonner le passage d'une personne qu'ils ne connaissent que de réputation et qui vient de chez UNIT, tout en ne faisant pas partie de leur imposante branche militaire, mais plutôt dans leur personnel scientifique.
Une synthétique qui plus est...

La maison était une demeure simple et élégante qui était accompagnée par un petit jardin dont la pelouse était soigneusement coupée et le potager bien entretenu. C'est dans ce petit espace rempli de plantations que se trouvait une jeune femme dans la vingtaine aux longs cheveux verts clairs qui plantait de nouveau bulbes. Elle portait un berret blanc en fourrure, un manteau chaud et des gants jaunes qui allait bien avec ses yeux couleur ambre.

Derrière elle la porte arrière de la maison s'ouvrit révélant un jeune homme aux cheveux noirs mi-longs et aux yeux violets, il était habillé d'une chemise noir à manche longues et d'un jean épais de la même couleur.

L.L : Alors comment tu t'en sors ?

C.C : Ce n'est pas si dur, tu sais, tu devrais essayer.

L.L : Je t'en pries, tu sais très bien que moi et les travaux manuels, ça fait deux.

C.C : Oui oui je sais, tu te sers mieux de ta tête que du reste.

L.L : Vraiment ? Pourtant le soir dans la chambre tu ne dis pas la même chose.

C.C : Touché.

Les deux rirent ensemble et le jeune homme s'approcha avec deux tasses de thé chaud à la main, il en tendit une à sa partenaire qui la prit avec un sourire.

C.C : Merci, il fait un peu frais aujourd'hui.

L.L : C'est normal on est au mois de janvier, c'est l'hiver.

C.C : C'est vrai, mais il fallait bien planter ces bulbes si on veut qu'ils soient prêt au printemps.

La vie était paisible pour ces deux là mais cela n'allait peut-être pas être le cas pour longtemps.

Tard dans la matinée, la sonnette de la maison se mit à nous faire tâter de son bruit caractéristique.
Qui cela peut il bien être ?
Sachant que C.C. et L.L. n'attendent personne aujourd'hui, ni d'habitude à vrai dire.
Curie est celle qui a sonné et elle est actuellement emmitouflé sous une épaisse couche de fourrure blanche qui lui sert à tenir chaud dans ce pays d'Europe de l'Est en plein hiver, ce qui lui change un peu de l'Amérique du Nord et de la Suisse qu'elle côtoie habituellement, sans compter sur la France qu'elle visite aussi occasionnellement.
Là, la raison de sa visite est très simple et est lié à son boulot.
Je n'en dis pas plus.
Juste qu'elle a refusé d'avoir une escorte armée pour cette mission.
La non violence, c'est plus son truc.
Pour le reste, vous le découvrirez en même temps que le couple qui est perturbé par sa présence.
Soyez un minimum patient.

Quand le son provenant de l'entrée arriva aux oreilles des deux amants, une certaine panique s'inséra en eux avant qu'ils ne se reprennent. Ils n'étaient pas habitués à recevoir de la visite et c'était pour ne pas dire qu'il n'en recevaient jamais alors évidemment quand quelqu'un sonnait à leur porte il y avait de quoi s'inquiéter. C'était d'autant plus vrai que l'un d'eux était présumé mort et que personne ne devait découvrir qu'il était vivant ou cela pourrait être très problématique. Ils pourraient être obligés de s'enfuir et de se cacher à nouveau, ils ne voulaient plus de cette vie, pas après avoir trouvé enfin la paix dans cette nouvelle maison.

C.C : Je vais aller ouvrir, tu peux te cacher dans la cave et attends que je vérifie qui c'est.

L.L : C'est plus prudent en effet, fais attention.

C.C : Je ne crains rien, tu te souviens.

L.L : C'est vrai, c'est plutôt pratique.

Pendant que le jeune homme allait rapidement se cacher. La jeune femme se dirigea vers la porte et attendit juste assez longtemps pour que Lelouch se cache et ouvrit la porte.

C.C : Bonjour, puis-je vous aider ?

Un aimable sourire vient accompagner les paroles de l'étrangère synthétique qui est toujours très poli.

Curie : Bonjour. Je me nomme Curie, enchantée de vous rencontrer. Je suis mandatée par la Unified Intelligence Taskforce pour m'assurer que votre retraite se passe comme prévu. Puis je entrer s'il vous plaît ? Notre discutions se fera mieux au chaud que dans ce froid glacial il faut dire.

La question qui reste à savoir, c'est si elle ne parle que de C.C. pour la retraite ou si elle est au courant pour L.L.

Dire que C.C était méfiante serait un sacré euphémisme, elle était sur ses gardes même si elle ne le montrait pas. Les personnes au courant de sa retraite et par extension celle de Lelouch étaient relativement peu nombreuses, ainsi lorsque une personne se présentait en affirmant être au courant cela était suspect.

Elle joua cependant le jeu pour le moment, le temps d'être sûre qu'il ne s'agissait pas d'une menace.

C.C : Vous pouvez entrer bien sûr.

La jeune femme aux cheveux verts mena la marche jusqu'au salon et désigna le canapé pour indiquer à son invitée de s'asseoir.

C.C : Alors pourquoi venir ici en personne, ce n'est pas habituel pour UNIT, nous utilisons habituellement des moyens détournés pour communiquer.

Curie suit C.C. jusqu'au salon, puis se dirige vers le canapé pointé du doigt afin de s'y asseoir par politesse.

Curie : Je ne suis pas bête, et vous êtes loin de l'être. Un simple mail aurait été plus rapide et moins risqué. C'est juste que... Nous avons eu beaucoup eu de soucis dernièrement avec d'autres personnes dans le même cas que vous, et disons que mes supérieurs ont eu peur que cela soit de même avec vous.

Un petit soupire sort de la bouche de la scientifique de UNIT qui est actuellement sur un terrain glissant.

Curie : Je suis navrée, je n'ai pasl 'autorisation de vous en dévoiler plus. Je peux juste vous informer que j'aurais dû être accompagné par une escorte armée à la base, mais je l'ai refusé. Je n'aime pas avoir des soldats en ma compagnie. Cela a ses inconvenants et ses avantages, mais c'est comme cela que je suis.

Ayant dit ce qu'elle voulait dire, elle espère que la personne en face d'elle ne sera pas méfiante vis à vis d'elle.

C.C : Une escorte armée aurait été encore plus suspecte je dois dire, cela aurait attiré l'attention inutilement.

Elle ne faisait toujours pas confiance à la jeune femme en face d'elle mais pour le moment elle continuerait à poursuivre la conversation.

C.C : Alors de quoi vouliez-vous parler ? J'imagine que si vous avez fait autant de chemin ce n'est sûrement pas pour poser une seule question.

Curie voudrait bien poser ses questions à C.C. mais il y avait un problème d'abord.

Curie : Bien sûr, mais avant ça...

Du regard elle semble chercher quelqu'un dans cette pièce et les autres.

Curie : Où se trouve la seconde personne qui vit ici ?

On dirait bien qu'elle est bien renseigné la madame.

Les yeux de CC s'écarquillèrent de surprise, elle ne pensait pas que quelqu'un d'autre saurait à ce sujet. A moins que ce que disait la femme soit vrai, ça expliquerait au moins cela. Cela voulait donc dire que la femme venant bien de la part d'UNIT ou que l'information avait fuitée d'une manière ou d'une autre.

C.C : Lelouch remonte c'est bon.

Elle cria à travers la maison et quelques instants plus tard Lelouch se montra dans le salon, ses yeux méfiants fixés également sur la scientifique d'UNIT.

L.L : Qui est-ce C.C ?

C.C : Elle dit venir de la part d'UNIT et elle était au courant pour toi

L.L : Intéressant.

C.C : Maintenant, pouvez-vous nous dire pourquoi vous êtes ici ?

Curie sent qu'elle n'est pas vraiment la bienvenue ici mais elle veut calmer les hostilités tant qu'elles sont dans l'oeuf.

Curie : Pas pour vous apporter des ennuis, ne vous en faites pas.

Un petit rire nerveux accompagne ses dires pour montrer à quel point elle n'est pas à l'aise avec la tâche qu'elle doit exercer.

Curie : Je suis là pour m'assurer que tout va bien pour vous et que personne ne cherche à vous faire du mal. Ou que vous ne fassiez vous même dû mal à qui que ce soit.

Un autre petit rire nerveux pour la route, qui n'arrange rien pour sa situation, surtout après avoir dit quelque chose d'aussi ambiguïe.

L.L : Nous vivons ici pour être à l'écart des autres, nous n'avons aucune intention de nous mêler des problèmes des autres.

C.C : Nous avons réussi à trouver la paix ici, nous n'avons pas envie de revenir à notre ancienne vie, vous pouvez être rassurés sur ce point.

Curie comprend très bien où veulent en venir le couple et ne cherche pas à s'attirer leur animosité.

Curie : Je leur ferai savoir dans mon rapport.

Un gargoullement peu acceuillant au niveau du ventre de la scientifique lui fait comprendre une chose essentielle.

Curie : Puis je emprunter vos toilettes s'il vous plaît ?

Elle dit ça tellement innocemment qu'on pourrait presque avoir de la peine pour ses intestins.

C.C : Bien sûr, deuxième porte à gauche en sortant de la pièce.

Pendant que la jeune femme s'en allait au petit coin, le couple discutait en privé.

C.C : Qu'est ce qu'on fait ? Je n'aime pas trop le fait qu'ils sachent où nous sommes.

L.L : On ne peut pas s'en prendre à elle sinon ils nous prendront en chasse et ça c'est hors de question.

C.C : Alors quoi ? On abandonne encore un endroit pour trouver autre chose ?

L.L : On pourrait mais je ne sais pas où l'on pourrait être à l'abri de toutes ces agences et autres ennemis que nous avons, une idée.

C.C : Je ne sais pas, pour être tranquille on aurait pu se réfugier dans le monde de C mais sans portail c'est impossible.

L.L : Pour le moment laissons les choses évoluées et nous verrons selon ce qui se passe.

Curie revient des toilettes peu de temps après que la chasse d'eau ait été tirée, en s'étant lavée les mains au passage car la propreté est de prime abord, même en Edonia.
De retour sur le canapé, elle ne part pas par quatre chemins pour surligner les habitants de cette humble demeure sur les raisons de leur venue ici.

Curie : Quand même... Emménager dans ce pays, ça montre vraiment que vous vouliez votre intimité. Desolé de l'avoir rompu par ma présence. Je ne resterai pas longtemps je pense.

On repart avec les rires nerveux qui trahissent une gêne omniprésente.