[RP] Sherry Baby [Terminé]

Naru : Ce serait assez étonnant de sa part d'être à l'origine de ce bordel mais qui sait ? Avec tout ce qui se passe en ce moment ça pourrait bien être le cas.

Hervé : Il faut cependant que Naru soit conscient que ce ne sera pas une partie de plaisir pour lui si il applique bien ça. Car si il tombe sur le panneau, qui c'est quelles saloperies il essayera de lui faire.

Léa : Tu en es conscient Naru ?

Naru : Ce n'est pas comme si le connard pouvait réellement me faire du mal mais même si c'était le cas, je ne lui en laisserait pas l'occasion de toute façon. Vous en faîtes pas pour moi. Bon allons-y, si c'est lui il ne faudrait pas le perdre, c sera peut-être notre seule chance de l'avoir.

Il se dirige vers l'agitation à pas rapides et quand il arrive à deux centaines de mètres, il rentre dans un bar ouvert et se faufile jusqu'aux toilettes en utilisant sa petite taille actuelle. Une fois à l'intérieur, il ne lui reste qu'à utiliser une potion qu'il avait heureusement apporté avec lui, y glisser un cheveux auburn, remuer et boire la décoction.

A peine quelques secondes plus tard, son apparence change pour ressembler maintenant à Ai Haibara. Tout est reproduit avec perfection, l'apparence, la voix, l'odeur, ect.

Il sort alors du petit sac qu'il avait avec lui un ensemble de vêtements qu'une jeune fille de cette âge pourrait porter et qui conviendrait aux goûts de Shiho. Tout cela pour dire qu'en réalité, prendre son apparence était l'un des plans qu'il avait préparé depuis un moment au cas où l'occasion se présenterait. Il ressort avec un manteau rouge à capuche dont le couvre chef fait exactement cela.

Hyōe Kuroda est assis à son bureau dans cette base top secrète d'une l'ONG militaire, sans pour autant être tranquille, loin de là, car le quartier dans lequel ils sont situés est attaqué au dessus de la surface, et les habitants paniquent totalement, en courant dans les sens tout en essayant d'éviter d'être attrapé par les hôtes du Plagas qui circulent dans les rues en attaquant tout ce qui bouge.
Leur but n'est toutefois pas de buter tout le monde, mais de grossir leurs rangs des personnes parasités.
Le Major de chez UNIT a beau avoir un œil mort, il a très bien vu et surtout compris ce qui était en train de se passer à l'extérieur du complexe qu'il dirige.
Ce sont les remerciements de leur ancien prisonnier, Gin, qui sont là pour enfoncer encore plus le clou de son évasion il y a quelques jours à peine où il avait tué sept soldats en poste cette nuit là dans ces lieux.
En dépit du fait que le bioterrorisme ne soit pas leur spécialité, il a quand même décidé de mener ses troupes avec vigueur afin d'éviter que les humains plus vraiment humains ne pénètrent dans les locaux, et si tout se passe bien, il pourrait donner une leçon aux hommes du BSAA qui vont intervenir en parallèle de leur opération.
Il faut juste prier pour que ça ne finisse pas non en un énorme concours de bites entre ces deux géants dans leur domaines respectifs.
Deux sous officiers sont présents dans le bureau du borgne barbu.
Le Sergent Major Ishiki Jukanjõ et le Premier Sergent Robert Dudley, qui sont là pour attendre les ordres.

Hyōe : Sergent Jukanjõ, quadrillez l'entrée Nord avec vos hommes.

Ishiki : Bien reçu !

Hyōe : Sergent Dudley, faites de même pour l'entrée Sud.

Robert : Compris !

Hyōe : Revenez en vie.

Bien qu'il ne le montre pas forcément avec sa gueule effrayante et son pragmatisme à toute épreuve, il tient beaucoup à qui sont sous sa direction, et il ne veut pas laisser l'autre corbeau aux cheveux argentés s'en tirer comme ça, sans pour autant effacer une vigilance de rigueur afin de ne pas tomber un piège.
Peut être même qu'il pourrait en venir à s'allier à ceux qui ont causé la mort de sa secrétaire pour qui il en pinçait beaucoup, et qui lui manque énormément.
Faudra juste voir vers où Naru et ses compagnons d'aventure vont se rendre dans le but d'attirer Gin justement.



Finalement, le choix s'est porté sur l'ancien lieu scolaire de Ai Haibara, où elle s'était liée d'amitié avec les fameux Detective Boys, bien connus de la police locale pour les avoir aidé sur plusieurs affaires criminelles, y compris de meurtres pour faire dans le glauque.
Une silhouette encapuchonnée en rouge se trouve derrière les cordons de sécurité dressés pour l'occasion et observe méticuleusement les troupes du SAT rendre ce trio de détectives en couche culotte à leurs parents respectifs, sans qu'ils ne remarquent la présence de leur quatrième membre parmi la foule les observant.
Enfin je devrais dire que c'est quelqu'un lui ressemblant, mais ce n'est pas elle.
Non loin de cette personne habillement déguisée se trouve un van à l'arrêt qui contient le reste de son équipe, composé de Frank Castle, dit le Punisher, de Léa Irving, dit Lightning, et de Hervé Valentine récemment ajouté, dit rien en particulier car il n'a pas le droit au pseudo classe digne d'un personnage de comics.
À la place il a le droit de poser un tas de questions aux deux soldats qui veulent juste faire leur job tranquillement.

Hervé : Vous êtes donc que deux à l'aider ?

Léa : Il ne voulait pas notre aide à la base.

Frank : Moi non plus.

Léa : Je les ai convaincu.

Frank : Je déteste bosser à plusieurs, mais pour avoir ces Corbeaux, je n'ai pas eu le choix.

Hervé : On m'avait dit qu'il avait réussi à avoir Chianti de son côté. Où est elle ?

Léa : Je ne sais pas.

Frank : Moi non plus.

Sentant que cette conversation ne mènerait à rien, il décide de passer à autre chose.

Hervé : J'ai beaucoup entendu parlé du Punisher et de Lightning, mais pas qu'en bien.

Léa : Frank n'est pas un gros taré comme ses détracteurs veulent le faire croire. Il ne s'en prend principalement aux gros poissons du crime organisé, de la politique, ou terroriste. C'est rarement sur les petites frappes qu'il s'en prend, et c'est jamais de manière mortelle. Sauf la fois où il a tabassé à mort à la batte de baseball un vendeur qui a voulu lui refourguer du contenu pédopornographique.

Frank : Je n'ai rien contre le porno, sauf celui là et quelques autres genres où les personnes impliquées ne sont pas vraiment consentante.

Léa : Comme le Snuff Movie.

Hervé : Je vois.

Léa : Pour ma réputation, je l'ai mérité. C'est tout ce que j'aurais à dire.

Hervé : D'accord.

Cette fois ci, c'est la bonne, il décide de se taire et de ne plus les embêter plus longtemps, alors que Lightning garde un casque sur les oreilles afin d'entendre tout ce qui se passe du côté de Naru, et que le Punisher a accès grâce aux écrans dans son véhicule aux images des caméras environnantes.
On peut dire qu'ils sont un peu uen seconde paire d'oreilles et d'yeux pour lui.
Grâce à tout ce matos, ils arrivent à remarquer un individu très bien vêtu pour passer la nuit dehors qui s'approche du petit chaperon rouge qui n'est pas Baby Bonnie Hood afin de s'adresser à cette dernière avec un ton amical, voir condescendant, ce qui n'est pas illogique vu l'âge que la gamine est censée avoir en face de lui.

SDF : Petite, tu es perdue ? Tes parents doivent être morts d'inquiétude.

Reste plus qu'à écouter ce qu'elle va lui répondre, et si ce sans abri est vraiment si sympathique que ça.

D'un ton parfaitement cynique qui correspond parfaitement au personnage qu'il incarne, Ai Haibara alias Naru répond à l'homme d'une manière que celui ne s'attend certainement pas à entendre d'une petite fille de cette âge.

Ai (Naru) : Ils auraient du mal à le faire maintenant qu'ils sont morts. De plus je suis certaine de pouvoir trouver mon chemin seule, merci bien.

Il continue son chemin resserrant toutefois l'avant du manteau pour cacher au maximum les cheveux auburn cachés sous la capuche.

Le soleil est bien bas en cet après midi qui commence à se terminer, le tout sur une note négative.
La plus haute tour de la ville semble être pour l'instant épargnée par le ravage urbain qui a lieu à ce moment même dans au moins trois parties différentes de cette métropole, comme nous avons pu les voir précédemment, et qui sont tous causé par un seul et unique cerveau doté d'une intelligence qui pourrait foutre la frousse à Rum ou Anokata si il la prenait un peu plus au sérieux.
Depuis le second point d'observation de cette construction humaine, nous pouvons visualiser les flammes infernales s'emparer de Shinjuku alors que les pompiers sont submergés tant par leur ennemi habituel que par les hordes de "majinis" comme on pourrait les appeler, même si nous sommes bien loin géographiquement de Kijuju.
C'est justement à ce niveau de la tour qu'a décidé de se rendre Gin pour contempler tout ça avec un macabre sourire ravi, tout en répandant son aura autour de lui afin que tous les touristes qui sont là aussi n'osent pas s'approcher de ce grand gaillard tout de noir vêtu.
En l'espace de même pas une journée, il aura inspiré la terreur à tous les habitants de la capitale qui se réveilleront demain avecl 'angoisse que leur vie soit annihilée par des forces qui les dépassent totalement.
Déjà que l'épisode à la Tour de Tokyo, cousine plus petite de la Skytree, avait bien traumatiser bon nombre de monde avec ce démon qui survolé tout l'arrondissement de Minato, ainsi que cette sorte de sortilège qui a effacé la mémoire à plus de la moitié des témoins présent là bas cette nuit là.
Pour le coup, aucun membre de l'organisation noire avait quelque chose à voir avec ça, car Vermouth n'a rien de mal de son côté, et quant à Sherry, cela fait bien longtemps qu'elle a quitté le navire en sabordant sa trajectoire.
Ah Sherry...
Rien de mentionner ce nom de code la fait apparaître dans l'esprit dérangé du corbeau, totalement dévêtue, avec les courbes raffinées de son dos qui se dessinent progressivement, en même temps que la satisfaction personnelle du penseur se manifeste là on peut s'y attendre si on s'y connait assez en biologie.


La délicate sensation qui fait vibrer ses doigts quand il parcourait ses cheveux auburn, dans le lit avec elle.
Cette odeur de cerise qui émanait de son corps, même quand il la sentait sous le douche à la manière d'un chien.
Le regard pétrifié qu'elle arbore à chaque fois que leurs yeux se croisent, et qui montre la supériorité qu'il exercer sur elle.
Sa voix tremblante quand elle essaye vainement de lui répondre sarcastiquement alors qu'elle est terrifiée par lui.
Tous ces éléments qui font que indéniablement elle lui manque, et il n'aurait peut être pas dû la buter ce jour là, il y près de quinze ans déjà.
D'ailleurs, tant qu'on parle de l'éliminer ou non, cette question lui taraude encore l'esprit et vient gâcher les belles pensées qu'il avait jusque là.

Dois je vraiment te tuer ?
J'ai commis l'erreur deux fois d'essayer de le faire.
Une fois de mon propre chef, et la deuxième fois sous les ordres de Rum.
Plus j'y réfléchis, plus je me dis que ce serait une énorme faute d'en venir à te refroidir comme ça.
Je me suis jamais autant amusé de ma vie qu'en ta présence.
Et je n'ai pas envie de retourner à ces longues années mornes à éliminer de minuscules petites souris insignifiantes, quand je peux avoir la plus intelligente des rates dans mes mains.
Ce n'est pas Vermouth qui pourrait occuper cette place dans mon cœur.
Quoi qu'elle en dise.
Même si je suis sûr qu'elle est plus occupée en ce moment à recoller les morceaux qu'à vouloir s'interposer entre nous deux comme au siècle dernier.
Cette vieille pomme pourrie.
J'ai rarement autant apprécié un surnom inventé par nos ennemies que celui là.
Le FBI pouvait vraiment faire preuve d'imagination quand ils le voulaient.
Bref.
Assez de louanges pour eux.
Ils ne pourront rien faire pour te sauver, surtout en dehors de leur juridiction.
Si même la CIA n'y a pas réussi, que peuvent ils faire de leur côté ?
Ton précieux mari ne te sera pas non plus d'une quelconque utilité.
Il aura beau t'aimer de toutes ses forces, il ne restera qu'un vieillard excentrique qui ne fait qu'accumuler les gaffes pour amuser et épater la galerie.
Jamais il n'arrivera à s'interposer entre nous.
Le pouvoir de l'amour n'existe pas en ce monde.
J'ai plus à craindre de ce Leon Scott Kennedy qui a déjà réussi à m'échapper plusieurs fois, et qui a au moins le mérite de ne pas avoir construit sa réputation sur du vent.
Ses prouesses légendaires sont réelles.
Il a sauvé le monde plusieurs fois face à de coriaces adversaires, dont certains que je connaissais de renom.
Albert Wesker.
Osmund Saddler.
Derek C. Simmons.
Javier Hidalgo.
Quasiment tous anéantis par lui tout seul.
Il y a aussi un autre obstacle dont je dois me méfier avant tout, en dépit de sa taille minuscule.
L'homme qui a détruit ma Porsche et failli causer ma mort au passage.
Naru...
Un dieu dragon que disent ces bons à rien de UNIT.
Je n'ai aucune idée de ce que cela peut être, et je n'ai pas vraiment besoin de la savoir.
Tout ce que je dois connaître, ce sont ses faiblesses, afin de mieux l'atteindre.
Une fois débarrassé de ces vermines, tu seras à nouveau seule.
Enfin presque seule.
Je serai là.
Rien que pour toi.
Et je ne te laisserai plus jamais t'échapper.
Sherry...

Une vibration au niveau d'une de ses poches intérieures vient un peu le sortir de ses pensées et lui ramener à la réalité, et sans perdre de temps, il sort son portable qui s'y trouve avant de décrocher pour reconnaître à l'autre bout du fils un clochard à qui il a promis du fric si il répondait correctement à ses conditions.

SDF : La petite est là. Et elle a un sacré caractère tout de même !

Gin : Parfait. Empêche là de partir si elle tente de fuir. Je vous rejoins au plus vite.

Il raccroche immédiatement, puis esquisse un vil sourire sur son visage très peu rassurant, redressant un peu son fedora au passage avec sa main gauche.
On dirait bien que la pêche a été bonne, et bientôt elle sera sienne.
Dû moins, c'est ce qu'il croit.

Au départ Naru avait prévu d'éliminer les plus petits poissons et donc Gin devait arriver en dernier ou en avant dernier si on compte Rum. Anokata ne serait vraiment pas une menace en soi, il ne comptait pas vraiment. Cependant les plans avaient quelque peu changer et il devait faire face au plus dangereux de la bande, ce serait un coup dur pour l'organisation si Gin venait à tomber et il enlèverait probablement la plus grosse menace pour Shiho, de quoi faire d'une pierre deux coups.

Néanmoins il y avait un hic, il pouvait à peu près cerner le comportement général de Shiho et le reproduire, mais il ne savait pas grand chose de sa relation avec Gin, du comportement qu'elle pourrait adopter en sa présence et encore pire, il n'avait aucune véritable information sur ce type. Il n'avait pas spécialement peur pour sa vie, après tout, l'autre n'était qu'un humain. Cependant si il jouait mal ses cartes, Gin pourrait lui échapper et ce serait embêtant. Par conséquent il lui fallait des informations sur Gin et rapidement, et il n'y avait qu'une seule personne capable de les fournir. Heureusement qu'il avait un moyen de communiquer instantanément avec ladite personne.

En utilisant le système de sceau qu'il avait posé sur Shiho, il se concentra sur elle et parla dans son esprit.

Naru (Pensée) : Shiho, peux-tu m'entendre ? J'ai besoin de ton aide rapidement, nous essayons de piéger Gin, alors si il y a quelque chose qu'on peut exploiter que tu sais sur lui, ce serait le moment de le partager.

Shiho Miyano est en train d'écouter avec des écouteurs sur les oreilles "Sherry" du groupe de rock américain des années 60 "The Four Seasons" tout en lisant un magazine hebdomadaire français nommé "Femme Actuelle" qui l'intéresse surtout surtout pour sa partie mode, car vous l'aurez peut être pas remarqué mais notre ancienne femme en noir aime bien prendre soin de son apparence et s'habiller classe.
Comme quoi, ce n'est pas incompatible avec le fait d'être une tête dans le domaine de la science.
En tout cas, c'est pendant sa lecture solitaire qu'elle reçoit un appel de liaison mental à la même manière que dans un épisode d'Aventures, bien que sans la classe d'un Bob Lennon ou la fourberie d'un Mahyar aux commandes.
Comme d'habitude l'identité de l'appelant n'est guère un mystère pour personne puisqu'il ne peut s'agir que de lui.

Shiho, peux-tu m'entendre ?
J'ai besoin de ton aide rapidement.
Nous essayons de piéger Gin, alors si il y a quelque chose qu'on peut exploiter que tu sais sur lui, ce serait le moment de le partager.

Cette simple question, aussi inoffensive soit elle, se heurte à une barrière psychologique de la chimiste rousse.
Pourtant, elle s'attendait à ce que celle ci tombe sur le tapis à un moment ou un autre car Naru avait dit qu'il s'occuperait à un moment donné de ce lascar de Gin, et c'était logique d'ailleurs quand on voit la hiérarchie des membres de l'organisation noire qu'il faille passer par lui à un moment donné.
Un profond soupire se fait entendre au fond de son esprit à elle, tandis qu'elle referme le magazine entre ses mains.

Je n'ai pas vraiment envie de me rappeler de cette période de ma première vie.
Mais je suppose que je n'ai pas le choix.
Comme je n'avais pas le choix à l'époque non plus.
Cruelle ironie...

Son sarcasme et son cynisme à tout épreuve aide à faire passer la pilule plus facilement.
Néanmoins, c'est avec quelques gouttes de sueurs qu'elle plonge dans sa bulle personnelle intérieure, coupée du reste du monde, et elle espère que son précieux allié pourra voir tout ce qu'elle veut lui montrer, non sans quelques réticences pour certains moments qui seront forcément montrés.
Première chose qui apparait, c'est un lit défait dans une pièce qui sonne très occidentale en dépit du fait qu'elle se situe en plein de cœur de Tokyo, la ville natale de Shiho Miyano qui finit par apparaître elle même sous une forme plus adulte que l'âge véritable qu'elle avait à l'époque.
De toute façon, on s'imagine souvent tel que nous sommes dans le moment présent, plutôt que tel que nous étions par le passé.
Enfin, je parle pour vous plus que pour moi.
Chose étonnante que l'on peut remarquer, c'est que nous ne voyons pas du point de vue de la scientifique elle même mais plutôt d'une sorte de point de vue extérieur, presque divin, comme si elle essayait de se tenir à distance de ses souvenirs tout en voulant les dévoiler.
Très rapidement une autre forme humaine finit par apparaître dans le lit, couchée sur le ventre, le visage masqué par ses longs cheveux argentés, et il n'y a pas besoin d'avoir le bac pour comprendre de qui il s'agit, et du malaise que provoque sa simple présence dans cette histoire.
Une voix vient enfin quelque peu cassé le côté dérangeant de la scène,

Je n'y avais jamais vraiment pensé ça comme ça...
Pourtant, maintenant que j'y pense, cela me parait aussi évident que le fait que la Terre soit ronde.
Je suis la plus grande faiblesse de Gin.
Est ce que tu vois un minimum où je veux en venir, ou est ce qu'il faut que je l'illustre ?

La sorte de flash-back se met temporairement en pause, juste le temps de voir si Naru a pigé ou pas.

Eh bien, je ne peux pas dire que je n'y ai pas pensé. D'après ce que je sais de lui, son principal but est de te retrouver, quitte à désobéir à Rum ou Anokata. On dirait qu'il a une sorte de dépendance, ou de fixation à ton égard, cela le rend dangereux et imprévisible mais peut aussi le desservir. Je ne sais pas encore ce qu'il prévoit, s'il veut te tuer ou non, quoi qu'il en soit, il est clair pour moi qu'on peut utiliser ce fait contre lui, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai pris ta place pour l'attirer. Cependant si tu penses à un moyen concret d'exploiter cette faiblesse, je suis tout ouïe.

Durant la conversation, il observe les gens, commencer à se disperser alors que les forces armées terminent le travail dans l'école, ne voyant aucun signe du corbeau, il commence à partir en direction du prochain lieu d'agitation.

Voyons si le clochard pourra l'arrêter suffisamment longtemps pour que Gin arrive.

L'image commence à brouiller et à sa déformer un peu dans les souvenirs de Shiho Miyano, comme si elle modifiait volontairement ce qui s'est à l'époque, ce qui se manifeste par le fait qu'on voit son image d'elle tendre ses mains vers la nuque humainement fragile de Gin et le tordre d'un coup, avec une force exceptionnelle.
Cependant cela ne reste que purement imaginaire, mais cette hypothétique conclusion pourrait aussi bien se passer dans la réalité, si jamais le tueur professionnel qu'est Naru réussit son coup.

Tu pourrais faire ce que je n'ai jamais réussir à faire.
En plus, ça il ne s'y attendra absolument pas.
Il sait que face à lui je suis toujours paralysée par la peur et je n'arrive jamais à riposter.
Je crois même qu'il a pris trop confiance en plusieurs années sur ce simple fait.
Si tu le croises...
Il faudrait que tu te laisses faire jusqu'à qu'il soit assez proche pour que tu puisses lui briser le cou ou lui arracher le cœur.
Après, tu comprendras mieux mon dégoût envers lui si tu vois de tes propres yeux la bête sauvage en action.
Bon courage pour tout ça Naru.

Niveau conseil, voilà tout ce qu'elle a lui donner pour l'instant, et c'est déjà mieux que rien du tout.
Dans tous les cas, Naru a assez attendu comme ça devant l'école primaire sans qu'il y ait l'ombre d'un corbeau qui pointe le bout de son bec, juste quelques vautours qui viennent interroger la police sur leur intervention et sur le risque biologique que cette attaque NBC pourrait avoir sur les environs.
Voilà pourquoi le nabot sous l'apparence de Ai Haibara s'apprête à partir, quand tout à coup le sans abris de tout à l'heure revient faire son apparition en stressant à mort, n'arrêtant pas d'alterner la fausse gamine et les policiers non loin de là du regard, avant d'essayer de causer naturellement à la première avec un sourire aux dents bien pourries qui sont vraies.

SDF : Attends petite ! Tu ne dois pas partir. Il y a quelqu'un que tu connais qui va venir te voir. Reste s'il te plaît.

On peut sentir une peur au plus profond de la gorge du monsieur qui l'empêche de parler de façon intelligible.
Cette terreur qui l'accable explique pourquoi il s'y prend si mal à respecter les consignes donnés par celui qu'il ne peut absolument pas décevoir sans risquer de mettre sa vie en péril.

Eh bien, ça ne m'enchante pas mais c'est une bonne solution et si j'agis comme tu le fais en sa présence alors il ne devrait vraiment pas s'attendre à quelque chose comma ça. Il faudra juste être raide quand j'agirais. S'il y a d'autres choses que tu penses que je devrais savoir à propos de lui, n'hésites pas à me le faire savoir, je vais faire mon possible pour nous débarrasser de lui.

Au moment où il interrompt la conversation pour le moment, le SDF revient à la charge et donne une phrase qui ne laisse rien présager de bon.

SDF : Attends petite ! Tu ne dois pas partir. Il y a quelqu'un que tu connais qui va venir te voir. Reste s'il te plaît.

Ai (Naru) : Quoi ? Non, tu ne peux pas... Il n'a pas... merde.

Il a prit un air de terreur à l'entente des mots du SDF parce qu'il a compris que la personne référencée était Gin qui a probablement payé le SDF et/ou menacé de le tuer. Il prend immédiatement la fuite en direction d'une ruelle latérale pour s'éloigner du lieu. En fuyant il ressert le manteau rouge et parle doucement dans l'une des double couture.

Ai (Naru) : Le SDF a croisé Gin et lui a dit où j'étais, il ne devrait plus tarder mais je crains qu'il ne s'en prenne au SDF s'il ne me voit pas dès qu'il arrive. Faites attention, Gin ne doit pas vous repérer, je vais m'éloigner de mon côté, j'ai un plan qui pourrait bien marcher, Terminé.

Il parle évidemment aux personne dans le van.qui surveille la zone de plus loin grâce aux caméras de surveillance alentours. Il les laisse décider s'ils sauvent le SDF ou non, pour sa part, il ne peut pas rester, Shiho fuirait probablement Gin dans ces circonstances et il doit faire pareil s'il veut que tout fonctionne parfaitement.

Voyant la petite se faire la mal sous ses yeux en passant entre les mailles du filet, le clochard sans non flippe à mort à l'idée de se faire abattre par l'autre homme en noir ou bien se faire choper par un des flics traînant encore dans le coin, alors il se précipite tête baissée vers la ruelle où elle s'est faufilée.
C'est alors qu'une camionnette blindée intercepte sa course en se garant droit devant lui, puis un grand costaud et une femme en cheveux roses en sortent rapidement pour se jeter sur lui et le soulever contre son son grès avant de l'amener à l'arrière du véhicule où se trouve déjà un vieillard qui le salut de la main en le voyant arriver.
Complètement apeuré, s'étant même pissé dessus au passage, le pauvre homme observent les deux visages peu conviviales qui lui sont principalement adressés et il essaye vainement de protéger le sien de visage avec ses propres mains, comme si ça pourrait les arrêter.
Bafouillant, il crie la première chose qui lui passe par la tête dans une telle situation contraignante.

SDF : Ne me faites pas de mal !

Frank : Si on voulait te faire du mal, on t'aurait laissé finir entre les mains de ton commanditaire.

Léa : Il ne t'arrivera rien ici.

Hervé : Tu as juste de la chance de ne pas être un vrai enfoiré, car sinon ces deux là t'auraient déjà fait sauter le caisson.

Frank se met rapidement à l'avant du van pour prendre le volant car comme l'avait anticipé avec Léa, leur action de sauvetage du clodo n'allait pas passé comme une lettre à la peste, surtout que même si le soleil est déjà bien bas dans le ciel, il ne fait pas encore nuit.
D'autant plus que quand bien même ça aurait été le cas, leur enlèvement aurait été tout de même perçu à la lueur des lampadaires par les policiers qui couvrent la zone.
Pour l'instant il faut se barrer vite, car ces derniers sont en train de monter dans leur propres caisses afin de poursuivre nos méchants ravisseurs, le tout sous les projecteurs des journalistes encore présent autour de la zone de quarantaine.
Les pneus crissent de tous les côtés, et voilà qu'une course poursuite entraînante dans les routes de Tokyo à lieu entre les forces de l'ordre et nos justiciers qui sont douer pour semer des poursuivant.
Nous allons les laisser faire car pour l'instant il faut rester près de l'établissement scolaire afin d'être là quand celui qui se fait attendre par tout le monde arrivera enfin.
Quelques minutes plus tard, c'est ce qui se passe quand une Porsche 968 toute en noire vient rejoindre ce lieu si prisé, se garant sur une place de libre non loin des cordons de sécurité.
Très peu de temps après une vitre s'ouvre, suivi par un mégot de cigarette qui vient s'éclater contre le bitume en dessous avant de se faire écraser par une richelieu plutôt classieuse venant d'un individu dont se dégage un charisme hors du commun.
Gin, dont le vrai nom n'est connu par quasiment personne, sort de sa belle caisse avec un regard froid d'assassin qui zieute de droite à gauche pour essayer de repérer celui qui est son espion dans cette zone d'attaque, et dont il a prévu de se débarrasser une fois qu'il lui aura mené à Sherry.
Faut encore qu'il trouve l'un ou l'autre, car pour l'instant aucune trace du sans abri ou de son obsession amoureuse.

Gin : Abruti...

Il sent que soit l'autre imbécile s'est foutu de lui, soit il a préféré fuir après avoir perdu la trace de la naine.
Dans tous les cas, il prévoit d'user de son Beretta 92 subtilement planqué dans son manteau si jamais il devait recroiser le chemin de cet idiot, bien qu'il s'assurera d'être dans un coin calme avant de le buter, car refinir au trou n'est dans son agenda.
Peut être, je dis bien peut être, qu'il y a moyen pour lui de suivre Shiho Miyano a la trace si son odeur n'a pas encore disparu avec le peu temps écoulé depuis qu'elle s'est barrée, ou si elle a laissé un autre type de trace derrière elle.
Dans le cas où elle aurait été bien présente ici.
Nous savons que c'est le cas, mais l'homme en noir ne peut se fier qu'aux dire d'un type qui n'est plus là.
Quoiqu'il en soit, la chasse a débuté, et même si ça doit se poursuivre à pied, il trouvera le moyen de mettre la main sur elle, peu importe la manière de faire et les cadavres qu'il devra empiler pour y parvenir.

La douce odeur dégagée par la chimiste est encore un peu présente, il peut la sentir. Mais elle se mélange avec toutes les autres odeurs de la ville et malgré un bon odorat, il n'est pas un chien. Arriver à suivre la piste dans ces conditions est au mieux difficile au pire complètement impossible. Cependant, il n'y a aucun doute, elle était là et il y a encore peu de temps, l'odeur semble porter dans un direction générale mais rien de trop précis. Cependant la chance semble lui sourire quand devant l'école maintenant dégagée de la plupart des spectateurs et policiers, il aperçoit un gamin venir du côté générale où l'odeur est qui vient à la rencontre d'un petit groupe de 3 mômes bien reconnaissable parmi tant d'autres pour nous en tout cas. Ne demandez pas pourquoi ils sont encore là, ils sont juste trop crétin pour rentrer après ce qu'ils ont vécu aujourd'hui.

Le gamin qui arrive s'exclame :

Gamin : Hé les gars, vous ne devinerez jamais qui j'ai croisé en revenant ici.

Mitsuhiko : Qui cela peut-il être ?

Gamin : Vous vous souvenez de la fille aux cheveux auburn qui trainait toujours avec vous ? C'était elle !

Ayumi : Tu veux parler d'Ai-chan ? Où est-elle allée ?

Gamin : Par là, elle semblait pressée, on aurait dit qu'elle fuyait quelque chose ou quelqu'un. Elle a continué en ligne droite vous ne devriez pas avoir de mal à la retrouver.

Il indique une direction aux trois autres enfants qui inconscient du danger qui planent sur "Ai Haibara" s'en vont la rejoindre. Enfin si jamais Gin ne les devance pas ou ne les bute pas quoi que ce serait une mauvaise idée parce qu'il rste quand même plusieurs personnes dont des flics patrouillant dans le secteur.

On dirait bien que la chance sourit à Gin grâce à ce gamin random, au point de transformer l'énervement qu'il avait en lui en une joie indélébile qu'il affiche avec son sourire de prédateur en contemplant les trois gamins idiots s'éloigner de leurs parents pendant qu'ils ont de le dos tourné afin d'aller retrouver leur amie qu'ils plus vu depuis une paye et qui leur manque énormément.
En même temps, bien que Genta prétend le contraire, elle était un peu la veritable chef de la bande, ainsi que sa tête pensante aussi.
Pour l'instant l'électron libre des hommes en noirs va les laisser en paix, le temps de voir si ils arrivent à le mener jusqu'à sa proie, et une fois que ça sera le cas, il ira se débarrasser d'eux personnellement sous les yeux de celle ci afin de prendre un malin plaisir à voir la peur s'échapper de ses yeux à elle.
Ce petit côté chat qui joue avec sa souris sera peut être ce qui le fera perdre à l'avenir, puisque cette obsession semble vraiment le faire faire prendre de mauvaises décisions par moment.
Évidemment, cela ne va pas au point où il ne penserait pas à jeter un oeil à ses arrières afin de s'assurer que ce ne soit pas un habile piège concocté par un génie où l'on tenterait de la lui mettre à l'envers par derrière.
Pour l'instant de le suit en train de suivre ces gosse,  ce qui est une bonne nouvelle pour lui mais pas pour eux.
Cette fois ci Yumi Miyamoto et la police de maniere générale ne seront pas là pour les sauver d'une mort quasi certaine.
Seule Ai Haibara pourra le faire.

Naru s'est arrêté à une distance respectable à un coin de rue, faisant semblant de reprendre sa respiration après une course effrénée. Evidemment il n'est pas vraiment essoufflé mais s'il continuait à courir, ce serait suspect d'avoir autant d'endurance avec un tel corps et en plus il finirait pas perdre Gin ce qui n'était vraiment pas son intention. Il voulait faire semblant de fuir, lui donner l'impression qu'il contrôlait le jeu pour mieux le piéger mais il n'avait pas l'intention de réellement s'échapper ou tout cela ne servirait à rien.

Ainsi il attendit quelques petites minutes avant de reprendre son chemin en se dirigeant clairement vers la gare de tokyo, faire semblant de fuir par les transports pourrait obliger Gin à se presser et donc à faire plus d'erreurs.

Sans l'aide d'un savant fou leur créant des gadgets sophistiqués ou à moitiés claqués, les Detective Boys parviennent à pister la trace laissée par leur amie Ai Haibara, et ce jusqu'à l'endroit où elle semblait vouloir se rendre, à savoir la quatrième gare la plus fréquentée de la capitale, ce qui est un comble quand tu t'appelles LA Gare de Tokyo mais tu n'arrives pas à être la meilleure dans ta propre ville.
En tout cas, c'est au cœur même du hall d'accueil central que la suite va se passer.
Avant de pouvoir taper l'incruste au sein d'un Shinkansen qui n'est pas direction Busan car pas le bon pays, la gamine aux cheveux auburn en pleine fuite est rattrapée par un trio de zombies hyper collant, ou plutôt devrais je trois enfants d'enivrons huit ans qui ont une fâcheuse tendance à se mettre dans de beaux draps.
Courant plus rapidement que les autres, Ayumi parvient à rattraper sa meilleure amie en lui attrapant le bras en plein milieu de cette pièce possédant un dôme, pour ensuite se blottir dans ses bras en lâchant tout plein de larmes comme une gamine de son âge est capable de faire pour trois fois rien.

Ayumi : Ai-chan, je suis si contente de te revoir ! Nous étions si inquiet à ton sujet !

Genta : Pas moi.

Mitsuhiko : Tais toi Genta-kun !

Ayumi : Tu ne vas plus nous quitter, promis !?

Gin : Je crois bien que si.

Genta : Qui vient de parler ?

La réponse provient de derrière de gros tas de graisse et l'intello secrètement amoureux de la petite Ai-chan.
Une puissante ombre les domine totalement de par sa taille et par ses iris perçant qui donnent l'impression de pénétrer dans ton corps comme si c'était du 9mm, alors que pourtant il n'a même pas encore sorti son pistolet pour l'instant, et normalement il va essayer d'éviter à le faire.
Trop de monde, ça pourrait finir très mal pour lui, car il ne pourra pas supprimer toutes personnes présentes dans ce lieu en fin de soirée.
Néanmoins, rien n'est moins sûr, quand on sait qu'il est allé jusqu'à renier son mentor Renya Karasuma, ainsi que l'organisation qu'il y avait juste derrière, avec Rum en vrai boss actuel.
Il a bien commis d'énormes massacres aujourd'hui en balançant ses agents pathogènes à trois points de la métropole, juste pour pouvoir attirer sa cible hors de son trou, alors que serait il capable de faire maintenant qu'il l'a presque à porté de main ?
Le pire.
Déjà là, il est en train de terrifier à mort les garçons en face de lui, sans même avoir encore rien fait.
Par contre il y en a une qui a décidé de se montrer courageuse aujourd'hui, et c'est bien de la demoiselle en détresse tout de rose vêtu dont je suis en train de parler.

Ayumi : Vous ne l'aurez jamais ! C'est mon amie ! Je la protégerai jusqu'au bout ! Allez vous en !

La fille Yoshida se montre bras pour une fois, et cela attire même l'attention des touristes et autres passants ou employés qui naviguent tout autour d'eux en se demandant ce qui peut bien se passer, et qu'est ce que tous ces gosses font avec un type aussi louche que ça.
Dans les messes basses, on le qualifie même de "pédophile", c'est pour dire.
Malgré tout ,ce n'est pas ça qui va lui faire peur, et il dit d'une voix claire et nette l'ordre suivant.

Gin : Lâche là.

Rien qu'à son ton, on peut se douter qu'il ne le répètera pas une seconde fois, et qu'il va sévir si rien n'est fait pour l'en empêcher.
Malheureusement, le reste du Scooby-Gang est dans leur van ailleurs dans la ville, donc on ne pourra pas compter sur eux pour ce coup là.
Seule "Shiho Miyano" peut éviter que cette histoire se termine sans un bain de sang, hormis pour le corbeau argenté.

Ai Haibara était assise sur un banc, feignant d'attendre le prochain train pour fuir son ennemi juré. Cependant, les choses ne se passent pas toujours comme prévu et à ce moment-là Ai ne s'attendait certainement pas à ce que trois gosses insupportables la suivant. Ainsi, le choc sur son visage est bien réel lorsque la jeune fille brune se jette dans ses bras, pleurant presque des torrents sur son torse.

Ayumi : Ai-chan, je suis si contente de te revoir ! Nous étions si inquiet à ton sujet !

Genta : Pas moi.

Mitsuhiko : Tais toi Genta-kun !

Ai : Vous ! Qu'est ce que vous faîtes ici ? Partez vite bande d'idiots.

L'inquiétude commence à la prendre, si le corbeau arrive alors que ces gamins sont là, cela risque de compliquer les choses.

Ayumi : Tu ne vas plus nous quitter, promis !?

Gin : Je crois bien que si.

Genta : Qui vient de parler ?

Ai entendant cette voix lève les yeux lentement vers la silhouette aux longs cheveux argentés qui domine le petit groupe d'enfants.

Ai : Non.

Un murmure s'échappe de ses lèvres alors qu'elle tente de recule de sa position ce qui ne fait que la faire tomber sur le cul. Un regard de pure terreur s'infiltre dans ses yeux.

Ayumi : Vous ne l'aurez jamais ! C'est mon amie ! Je la protégerai jusqu'au bout ! Allez vous ans !

La jeune fille s'oppose au grand corbeau qui n'est pas impressionné par la bravoure de la petite qui s'estompe un peu rien qu'en regardant les yeux de l'homme qui sont froids et glacent son sang.

Gin : Lâche là.

Ai se relève rapidement et pousse Ayumi derrière elle ainsi que les deux garçon.

Ai : Partez ! Maintenant.

Elle tente de garder une voix autoritaire devant eux pour les forcer à se casser de là avant que ça ne tourne mal. Observant les alentours pour voir que plusieurs personnes sont attirés par la scène. Elle serre les dents. Puis son regard se reporte sur Gin, bien que la peur soit encore là, elle soutient son regard. Alors qu'elle continue à ordonner aux trois autres de se retirer.