[RP] Pensez Printemps ! [Terminé]

Yumi : T'es presque aussi chiant que cet enfoiré là. C'était quoi son nom déjà ? Je sais plus ! Tu dois le connaître.

Elle pousse un long soupire avant d'expliquer de qui elle parle, et ce n'est pas de Pierre pour le coup.

Yumi : Un taré qui fricote avec la famille à mon Chukichi et qui a déjà fait beaucoup de mal le jour où on s'est rencontré. Un type comme ça n'aurait pas le droit de donner les leçons sans être hypocrite.

Il marmonna pour lui même

Ai (Naru) : SI seulement tu savais....

Yumi : Tu as dit quelque chose ?

Ai (Naru) : Non, non, rien du tout.

Yumi : Bon sinon, on va où maintenant ? Je te suis.

Ai (Naru) : Direction l'angleterre, on part pour Londres et ça va être long vu que c'est l'autre qui a mon.... merde, il est où le pépé vaudou, j'espères qu'il a pensé à prendre cet objet.

Plein d'entrain, pour une fois, Ai Haibara déclare la chose suivante.

Ai : Direction l'Angleterre, on part pour Londres et ça va être long vu que c'est l'autre qui a mon.... merde, il est où le pépé vaudou, j'espère qu'il a pensé à prendre cet objet.

Zarick : Tu parles du crystal de téléportation ?

Le vieil homme dont tout le monde s'en fichait jusqu'à présent décide de montrer qu'il est encore là, avec les traces des larmes qu'il a versé encore visible sur son visage encore rouge, et clairement il n'est pas non plus sous son meilleur jour, comme un peu n'importe qui ici.

Zarick : Le pépé vaudou n'est pas encore complètement gâteux et il l'a avec lui.

Dit il en montrant à un Naru satisfait et une Yumi circonspecte l'objet qu'il lui a été remis il y a quelques jours de ça.

Yumi : De la téléportation... J'espère pour vous que c'est vrai et que vous ne vous payez pas ma tronche.

Zarick : Vous vous en serez vite fixé.

Profitant pendant qu'aucun spectateur imprévu ne les observe, le puissant sorcier vaudou refait le tour de magie qu'il avait fait cette nuit là quand il tenait Chianti avec lui, sauf que cette fois ci ils sont trois au lieu de deux, et les voilà qui vont se rendre à Londres en un clin d'œil.
Voir même plutôt directement dans la dimension des sorciers, ce qui sera plus pratique et sûr pour eux.

Zarick : Tu parles du crystal de téléportation ?

Ai (Naru) : Eh bien, tu n'es pas complètement inutile et irrécupérable, c'est au moins ça.

Yumi : De la téléportation... J'espère pour vous que c'est vrai et que vous ne vous payez pas ma tronche.

Zarick : Vous serez vite fixée.

Le sorcier se servit du portoloin et en quelques secondes après un voyage fort désagréable pour ceux qui n'ont pas l'habitude, ils se retrouvent dans le monde des sorciers, dans une maison dans laquelle se trouvent déjà plusieurs personnes.

Zarick : Tu crois que ça iras pour Pierre.

Ai (Naru) : Bah, il était lourd, fallait bien laisser le boulet derrière, mais je ne m'en fait pas ce bougre a des défauts mais il a de la ressource on ne peut pas lui enlever.

La téléportation se déroule plutôt bien, sauf pour Yumi qui immédiatement après celle ci part gerber dans le pot de fleur le plus proche car ça a un peu beaucoup secoué son estomac qui n'en demandait pas tant, et cela la sépare temporairement des deux hommes qui peuvent ainsi discuter entre eux.

Zarick : Tu crois que ça ira pour Pierre ?

Ai : Bah, il était lourd, fallait bien laisser le boulet derrière, mais je ne m'en fait pas ce bougre a des défauts mais il a de la ressource on ne peut pas lui enlever.

Zarick : Pour une pierre, c'est vrai qu'il était lourd.

Un petit rire nerveux ressort de la bouche du vieillard qui se mord les lèvres en pensant à cet inconnu pas si inconnu que ça et dont l'identité sera bientôt révélée parce que le suspense insoutenable, ça va bien cinq minutes.

Zarick : J'espère juste qu'il saura rester sage, contrairement à toutes les autres fois.

Pour l'instant il ne semble qu'aucun des occupants de cette immense maison, pas même les fantômes, n'aient remarqué leurs présences, ou alors ils mettent vraiment beaucoup de temps à réagir, ce qui permet de laisser un peu de temps à Zarick pour clore un mystère qui n'en était pas vraiment un.

Zarick : Rassure moi, tu as compris qui était Pierre ?

Juste pour être sûr que Naru ne soit pas totalement débile et ait su qui se cachait sous ce masque.

Zarick : Rassure moi, tu as compris qui était Pierre ?

Ai (Naru) : Tu me désespères vraiment tu sais ? Juste quand je commençais à croire que tu n'étais pas totalement inutile. Je l'ai reconnu rien que par sa présence, sans oublier l'erreur qu'il a faite quand il a laissé sa vraie voix sortir lorsqu'il s'est énervé. C'est pas comme si la voix de ce chanteur à la gomme m'était agréable en plus.

L'intonation irritante de la voix de Naru en mode Ai Haibara a de quoi gonfler plus d'un, mais Zarick se retient assez aisément de monter sur ses grands chevaux, en gardant quant à lui un ton calme, avec une pointe de déception qui se ressent toutefois quand il va faire la réflexion suivante.

Zarick : Même si j'ai aussi des fois un peu de mal avec Gilbert, tu peux être aussi casse pied que lui quand tu veux, notamment avec l'air supérieur que tu te donnes. Je ne dis pas qu'il n'est pas légitime, mais un peu d'humilité ferait pas de mal parfois.

Avant de pouvoir continuer à s'échanger la balle comme ils ne cessent de se faire depuis le début de cette partie du récit des hommes en noirs, une porte s'ouvre pour donner sur la pièce où ils se trouvent et qui sert en général à accueillir les invités quand ils viennent dans ce domaine par un autre moyen que la cheminée magique.
Masumi Sera fait son apparition et quand elle se met à reconnaître les trois visages qui sont de retour ou là pour la première fois dans le cas de Yumi, des étoiles illuminent alors ses yeux pendant qu'elle ouvre grand la bouche en laissant s'y échapper un son qui témoigne tant de sa surprise que de sa joie.
Résistant à l'envie de leur sauter dessus pour un gros câlin, elle se met à avertir tous les autres occupants de cette vaste demeure de qui sont là.

Masumi : Mama !  Shiho !  Chiara !  Naru et les autres sont de retour !

Que de visages connus déjà apparus au cours de cet arc se révèlent les uns après les autres.
Shiho Miyano qui semblait être encore en train de lire un magazine de mode en français quand on l'a sorti de sa lecture et qui parvient à cacher avec son masque facial naturel glacial son étonnement de voir Naru débarquer ici en étant encore déguisé en elle même car elle avait pensé qu'il aurait eu le temps de s'en débarrasser avant de venir.
D'autant plus que faire face à un double de soi, c'est toujours une expérience étrange en soit.
Voilà ce que doivent ressentir des jumelles monozygotes à longueur de journée.
Mary Sera parvient elle aussi tout aussi bien que sa nièce à cacher ses émotions, gardant une mine renfrognée habituelle de sa part qui donne tout le temps l'impression qu'elle fait la gueule alors que ce n'est si souvent le cas.
Néanmoins elle se pose instantanément des questions sur la raison de la présence de la copine à son fils Shūkichi parmi eux, ne voyant absolument pas l'utilité qu'elle pourrait avoir face aux Corbeaux, comparé à Léa Irving ou Frank Castle qui eux en revanche ne sont pas là de leur côté.
Espérons qu'on en saura plus sur ce qu'ils sont devenus à l'avenir, et cela vaut de même pour Hervé Valentine et le clochard qui les accompagnaient.
Chiara Vertilucchi quant à elle se tient plus en retrait, se préparant à trouver les bons remerciements à donner à Naru sans qui elle serait morte à l'heure actuelle, abbatue par Gin comme une chienne, mais autant dire que dire simplement "merci" à quelqu'un n'est pas une habitude qu'elle a dans le sang, donc voilà pourquoi cela va être dur.
Dick Hughan, ou Dick Quasi-sans-teub si on veut se moquer de lui, fait office de présence en priant pour que quelqu'un lui trouve une utilité dans ce scénario car il en a marre d'être laissé sur le banc de touche avec les autres esprits morts comme lui.
Pareil pour Phantasma qui soutient son acolyte fantomatique de ses rires ou gloussements habituels qui ont de quoi être plus dérangeant pour les oreilles que la voix synthétique d'un JUL ou de celle désastreuse d'un Gilbert Montagné si on en croit le dieu dragon qui n'aime vraiment pas sa musique et qui nous l'a fait savoir à de multiples reprises.
Tout ce beau monde finit par entourer les trois arrivant, et c'est celle qui pourrait leur faire office de leader qui s'exprime en première, en posant directement la question qui fâche.

Mary : Que fait elle là ?

Yumi : Même pas un bonjour. C'est sympa ici...

Zarick : Elle insistait pour avoir des réponses au sujet des hommes en noirs, alors nous l'avons pris avec nous.

Mary : Tant que vous évitez de faire là même connerie que Gilbert à faire venir des ennemies et que vous gardez un oeil sur elle, ça me va.

Yumi : J'ai l'impression d'être une prisonnière, présentée comme ça.

Shiho : Ne t'en fais pas, tu seras traité comme un prisonnier français,  donc comme une reine.

Yumi : Merci Ai-chan. T'es déjà plus sympa que ton sosie.

Shiho : Ah... Toujours vos tensions entre Naru et toi.

Yumi : Attends un peu ! Naru c'est le nom que je cherchais !  Celui de l'autre taré ! Donc ça veut dire que c'est lui la fausse Haibara !

Shiho : Oh... ? Je pensais que tu lui aurais déjà dit qui t'étais pour éviter ce genre de scènes là.

Sous le rire de Phantasma, la scène prend une tournure semi comique il faut dire, alors que tous les regards se tournent vers celui qui n'a plus vraiment de raison d'être sous la forme de la chimiste rajeunie et qui va devoir répondre expressément en évitant de rajouter de l'huile sur le brasier comme il sait si bien le faire.

Mary : Que fait-elle là ?

Yumi : Même pas un bonjour. C'est sympa ici...

Zarick : Elle insistait pour avoir des réponses au sujet des hommes en noirs, alors nous l'avons pris avec nous.

Ai (Naru) : Elle était collante et j'avais la flemme d'argumenter pour la faire partir.

Mary : Tant que vous évitez de faire là même connerie que Gilbert à faire venir des ennemies et que vous gardez un oeil sur elle, ça me va.

Ai (Naru) : Aucun soucis, elle ne représente aucune menace.

Yumi : J'ai l'impression d'être une prisonnière, présentée comme ça.

Shiho : Ne t'en fais pas, tu seras traité comme un prisonnier français, donc comme une reine.

Yumi : Merci Ai-chan. T'es déjà plus sympa que ton sosie.

Shiho : Ah... Toujours vos tensions entre Naru et toi.

Au moment où la vraie Shiho va dire son nom il fait mine de se barre sur la pointe des pieds, comme s'il voulait partir aussi discrètement que possible en gardant un doigt sur ses lèvres pour lui dire de se taire. Ce qu'elle n'écoute pas puisqu'elle finit sa phrase.

Yumi : Attends un peu ! Naru c'est le nom que je cherchais ! Celui de l'autre taré ! Donc ça veut dire que c'est lui la fausse Haibara !

La flic se retourne vers lui alors qu'il se tend, rit nerveusement.

Ai (Naru) : Oups, j'ai dû oublier de mentionner cette partie.

Shiho : Oh... ? Je pensais que tu lui aurais déjà dit qui t'étais pour éviter ce genre de scènes là.

Ai (Naru) : Eh bien, je ne voyais pas l'utilité vu que.... comment dire..., à cause d'elle et ses collègues... j'ai dû garder cette apparence trop longtemps et du coup.... je ne peux plus changer pour le moment.

Il laisse tomber l'information finalement

Naru glisse une information très importante sur sa propre situation, comme une perruque sur la soupe.

Naru : J'ai dû garder cette apparence trop longtemps et du coup.... Je ne peux plus changer pour le moment.

L'exclamation de surprise se fait entendre de la bouche de certains spectateurs qui sont plus choqués que d'autres, y compris Masumi qui est sûrement celle qui se fait le plus entendre de ce côté là, contrairement à sa mère ou sa cousine qui sont bien plus silencieuse, malgré qu'elles ne s'y attendaient pas.

Masumi : Mais ça veut dire qu'on aura deux Shiho !

Yumi : Deux Shiho ? C'est pas Haibara ? Je comprends plus rien moi... Faudrait qu'on m'explique.

Zarick : Je vais vous expliquer. Venez par ici.

Pendant que Zarick prend à part Yumi, le reste du groupe continue de causer entre eux.

Shiho : Bienvenu au club de ceux qui ne peuvent plus changer d'apparence. Cela serait tellement plus simple si je pouvais me transformer en canne épée volante comme avant.

Chiara : Merci de nous avoir sauvé moi et Zarick Naru. Je pensais vraiment qu'à cause de mes erreurs, j'aurais fini par rejoindre Korn dans le vide post mortem.

Dick : Naru est le plus fort !

Phantasma : Gloire à Naruhihihahahahuhuhu !

Chiara : Je ne m'habitue vraiment pas à ces fantômes bizarres.

Du côté de Mary, elle ne dit plus rien pour l'instant, mais son regard semble dire qu'elle attend quelque chose de la part du dieu dragon qui les aide.
Sûrement la suite des opérations.

Shiho : Bienvenu au club de ceux qui ne peuvent plus changer d'apparence. Cela serait tellement plus simple si je pouvais me transformer en canne épée volante comme avant.

Naru : Je m'en serais bien passé, déjà que ton médicament m'a rendu petit, maintenant je suis petit et même plus avec mon apparence "normale". M'enfin, ça aurait pu être pire, au moins tu n'as pas une mauvaise apparence.

Chiara : Merci de nous avoir sauvé moi et Zarick Naru. Je pensais vraiment qu'à cause de mes erreurs, j'aurais fini par rejoindre Korn dans le vide post mortem.

Naru : C'était stupide de s'en prendre à lui effectivement et faut avouer que vous avez bien compliqué les choses mais le principal c'est que tout se soit passé comme prévu.

Eh bien, il y avait une partie du plan qui avait été empêchée par l'arrivée des deux flics mais il pensait que Gin était mort tout de même donc pas de raison de s'en faire.

Dick : Naru est le plus fort !

Phantasma : Gloire à Naruhihihahahahuhuhu !

Chiara : Je ne m'habitue vraiment pas à ces fantômes bizarres.

Naru : Quoi qu'il en soit, nous avons remporté une grande victoire avec la mort de Gin, nous devrions continuer pendant qu'ils sont encore déstabilisé par leurs pertes récentes, bien que l'une d'elle n'était pas vraiment des leurs. Cela dit, j'aimerais bien me poser quelques heures, ces flics m'ont épuisé avec leurs questions.

Naru s'apprêtait à aller un peu se reposer, bien qu'un détail de sa dernière réplique chiffonne un poil l'esprit de la cadette des Akai/Sera.

Masumi : "Pas vraiment des leurs". Je me demande de qui il s'agit.

Mary : Ce n'est pas vraiment importe. Si cette personne est morte, qui qu'elle soit, elle ne nous sera plus d'aucune utilité.

Masumi : C'est une façon de voir les choses, hé hé hé...

Shiho : Repose toi bien Naru. On aura besoin de toi en forme, et tu remarqueras peut être qu'il manque quelqu'un à l'appel d'ici là.

Mary : Gilbert est parti.

Shiho : Il voulait rattraper ses maladresses faites en Italie et donc il est parti chercher un moyen de s'en prendre à Anokata. Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter un peu pour lui, mais je crois qu'il a bien retenu la leçon, et qu'il saura nous apporter des grandes nouvelles lui aussi au bon moment.

Si seulement elle savait qu'en ce moment même, la vie de son mari était à nouveau en danger.


L'inspecteur Iowa Kanagawa sait très bien qu'il n'a pas vraiment le droit de fumer à l'intérieur de la salle d'interrogatoire et pourtant il le fait, en sachant que les tensions actuelles au sein du QG de la police métropolitaine font qu'on va le laisser en paix de ce côté là, et ce n'est pas son nouvel assistant, Daisuke Igarashi qui va lui faire la réflexion, préférant rester en retrait dans cette pièce et laisser son supérieur gérer la situation comme il sait si bien le faire.
D'autant plus qu'il sait très bien gérer les fauteurs de troubles français, ainsi que les évènements surnaturels.
En plus, contrairement à son défunt vieil ami ce tanuki de Megure, lui est plutôt bon dans son boulot, même si le fait d'avoir encore une fois perdu quelqu'un de proche au sein des forces de l'ordre n'aide pas à arranger son côté désabusé qu'il peut avoir, mais hormis ça, nous allons pouvoir découvrir qu'il est sincèrement gentil et moins enclin à s'emporter que le Maigret japonais.
Face à son adversaire du jour, ça va lui permettre de ne pas vriller un câble, car il faut le supporter le bestiau.
Il s'agit ni plus ni moins que de Pierre La Fronce !
Ou plutôt Gilbert Montagné si on arrête les faux semblants deux minutes, d'autant plus que sa couverture est tombée à l'eau, et le déguisement que Tom Savini, et ses maquilleuses ont créé avec tant d'amour rien que pour lui est parti à la poubelle après que un flic en particulier l'ait démasqué après qu'il ait déboulé dans son bureau sans prévenir.
Le Surintendant Général Makumba l'a payé au prix fort de faire cette simple action puisqu'il est mort en se faisant violemment poignardé à sept reprises à la gorge par le fou ici présent avec un cutter qu'il avait réussi à garder caché dans un endroit que vous ne voulez pas savoir.
Maintenant que vous savez ça, vous comprenez mieux l'enjeu de cette scène, et nous allons pouvoir suivre l'interrogatoire qui va s'y dérouler, et cerner un peu le comportement des deux principaux acteurs de cette pièce de théâtre qu'est la dure réalité de notre vie.
On commence fort la peine puisque le vieux policier n'y va pas par quatre chemin pour annoncer ce que risque le fauteur de trouble avec qui il doit échanger des paroles enregistrées en direct.

Kanagawa : Vous savez que vous risquez la peine de mort pour le crime que vous avez commis ?

Gilbert : Je le sais, et je ne regrette pas de l'avoir fait.

Kanagawa : Pourquoi vous l'avez fait ?

Gilbert : Parce que j'ai vu clair derrière son faux sourire ! Ce type n'était pas aussi gentil que vous le croyez !

Kanagawa : Comment ça ?

Gilbert : Moi même j'ai l'habitude de faire croire faussement que je suis joyeux donc je sais de quoi je parle ! Par contre ne croyez pas que j'étais venu pour le buter à la base !

On peut sentir de la conviction dans sa voix et le sourire plutôt jovial qu'il arbore, malgré la situation merdique dans laquelle il se trouve, ce qui tendrait à nous faire croire en son récit, bien qu'il faille être méfiant car il peut aussi bien complétement délire, comme la fois où il a abattu en panique ces innocents en Italie.
Le doute nous accable alors tendons l'oreille pour écouter ce qu'il se dit ensuite et ainsi trancher notre avis.

Kanagawa : En dépit du mandat d'arrêt international que vous et vos sept amies avez, vous vous êtes risqués à pénétrer dans un lieu hautement risqué et protégé comme celui ci, alors que la sécurité est au maximum suite aux attentats d'il y a trois jours.

Il reprend une bouffée de sa clope qui se consume, envoyant ensuite la fumée à sa gauche, évitant ainsi le cliché du "je te souffle au visage pour te manquer de respect" parce que ce n'est pas vraiment le genre du monsieur qui est toujours prêt à écouter les excuses de criminels, le tout en étant de bon cœur.
Tout simplement pour la bonne raison que notre existence est loin d'être aussi manichéenne qu'on veut nous le faire croire, et avec son vécu, il le sait très bien ça.

Kanagawa : Soit vous êtes incroyablement suicidaire, soit il y a quelque chose que vous ne me dites pas.

Gilbert : Vous avez peut être raison sur l'un de vos points, mais je tiens à souligner que j'avais un très bon déguisement, même si il a fini par être soufflé.

Kanagawa : Je sens que nous allons avoir encore de longues conversations jusqu'à votre possible exécution.

En effet, les questions sont loin d'être finies, et autant dire que je vous épargne de sacrés morceaux.

Avant de partir se reposer, levant une main en signe de salutations, il adresse à Shiho une dernière phrase.

Ai (Naru) : T'inquiètes pas trop pour ton mari, la dernière fois que je l'ai vu il faisait copain copain avec les flics japonais, j'espères juste qu'il ne fera rien de stupide.

Il tut la partie où il l'a envoyé dans le bureau de l'intendant cependant, il ne voulait pas entendre la colère de la fillette pour le moment, trop fatigué. Sur ces paroles ils partit à l'étage prendre une chambre pour s'y reposer.

Quelques heures passent après que la fausse Ai Haibara soit partie dormir, zappant toute la phase de colère que la vraie a eu ensuite quand son père adoptif, Zarick, et Yumi lui ont expliqué ce qui s'était passé dans le quartier général de la police, menant à un Gilbert Montagné qui finit par passer à travers le bureau du plus haut gradé de cette force de police justement.
N'écoutant que son propre avis, contre celui de sa tante principalement opposée à sa décision stupide, Shiho Miyano a décidé de repartir avec Zarick au Japon en utilisant le fragment téléportatif dans le sens inverse de celui emprunté lors de la dernière fois, afin de récupérer l'amour de sa vie, quitte à mettre en péril la sienne.
C'est ça une vraie héroïne !
D'autant plus que la mort de Gin a renforcé sa croyance que plus rien ne pourra lui arriver, et pas dans cette forteresse extrêmement bien gardée, en étant qui plus est entouré de nombreux amis flics qu'elle s'est faite de son temps avec les Detective Boys, ainsi que du sorcier vaudou qui l'accompagne avec ses pouvoirs époustouflants.
On oubliera le fait que cela ne lui avait pas empêché de finir par se faire capturer la dernière fois qu'il avait osé passer à l'action avec autant d'entrain, donc rien n'est moins sûr.
Ce qui l'est en revanche, c'est que cinq à six heures se sont écoulées, tant dans le monde normal que dans celui des sorciers, dispersant les différents personnages qui sont restés dans la demeure magique aux quatre coins de celle ci en formant de plus petits groupes, voir en étant solitaires comme pour Mary qui s'en veut beaucoup de ne pas avoir pu empêcher sa nièce de partir en la résonnant comme il faut.
Quant à sa fille Masumi, cette dernière est dans un petit salon, en train de causer avec la fliquette de la circulation autour d'un bon thé d'une de leurs connaissances communes, et sûrement même la principale qu'elles ont.

Yumi : Chukichi est un peu chiant à toujours tout comparer au shōgi.

Masumi : Vraiment tout ?

Yumi : Oui, même nos ébats sexuels.

Masumi : Ah... C'est pour ça que je préfère les échecs.

Yumi : Et moi le Mah-jong.

Masumi : Chacun son truc on dirait bien.

Yumi : Oui tout à fait.

Masumi : Oui, c'est clair.

Cette conversation n'étant pas vraiment passionnante, on ne peut qu'espérer que Naru aura vite fini de pioncer dans son coin et qu'il reviendra vite nous divertir de son mieux, ou sinon tous nos lecteurs vont s'endormir à leur tour, ce qui ne sera pas bon pour l'audimat.
Attendez, je crois qu'il est en train de se réveiller là.

Une caverne inexplorée qui a de quoi être un décor idéal pour Indiana Jones ou ses nombreux clones, tels que Lara Croft et Nathan Drake, afin d'y venir foutre un sacré boxon où à la fin il ne restera plus rien de debout puisque tout ce sera écroulé par leur faute à eux et les méchants qui les suivent généralement.
Qu'ils soient nazis ou pas du tout, ça ne change rien.
Juste que pour le coup il s'agit d'un sous officier du Régime de Vicky qui mène ses quelques hommes aux trousses de quelqu'un qui s'est fait un sacré nom à l'internationale avant la grande guerre actuelle, à savoir Françoise Baletière, la plus célèbre des pilleuses de tombe du début du siècle comme on a tendance à l'appeler, même si ça simplifie voir restreint un peu trop ce qu'elle fait réellement.
Il n'y a pas que les vieux sarcophages qu'elle fouille, mais n'importe quel lieu ancien pouvant être jonché de trésor.
Née le 22 Juillet 1892, cela lui fait 49 ans quand nous la découvrons en train d'essayer de semer les soldats ennemis qui l'ont pris en chasse, en voulant les faire se perdre dans ce réseau de grotte censé abriter une sorte de Fontaine de Jouvence selon les autochtones qui disent avoir connu de nombreuses personnes s'y étant baigné et qui sont restés jeunes toute leur vie jusqu'à ce que la mort de ne les rattrape un jour finalement.
Évidemment aucune preuve tangible, pas même écrite, qui viendrait confirmer ce mythe, mais juste des ragots oraux et témoignages peu fiables.
Pas grave se dit la française !
Allons y tout de même, et faisons chier le gouvernement local tant qu'on y est !
Fort malheureusement, le karma nous revient bien souvent dans la gueule encore plus souvent qu'on ne le pense puisque au détour du tunnel, la voilà qui tombe nez à nez avec un cul de sac qui la fout vraiment dans la merde.
Derrière elle, les fusils peuvent déjà être entendus se braquer sur sa propre personne.
L'Adjudant-chef Léopold Ducassier et ses subordonnés la tiennent en joue, sans qu'elle n'ait un seul moyen de s'enfuir, si ce n'est ce petit trou où son corps pourrait se glisser mais qui semble mener à une mort quasiment sûr puisque l'on ne peut pas y voir le fond, et la caillou qu'elle a percuté un peu avant y est tombé sans jamais faire de bruit d'atterrissage.
Autant dire que les carottes sont cuites pour la blondasse d'un certain âge qui n'en perd pas son franc humour.

Françoise : J'aurais aimé tomber sur des nègres indigènes ou des troupes de l'Afrikakorps, plutôt que sur des traîtres comme vous.

Léopold : Tu peux fanfaronner autant que tu veux, tu ne t'en sortiras pas vivante de cette situation.

Françoise : J'ai connu des mecs d'Hydra qui m'auraient abattu immédiatement sans faire de chichi et me laisser une opportunité de m'échapper.

Léopold : Que ces Boches s'entre-tuent avec leur idéologie aryenne et leur manque de savoir vivre ! Ce sera la France qui s'en relèvera vainqueur et plus forte que jamais.

Françoise : Que c'est beau de rêver mon grand. Tu as plus de chance de trouver l'Arche d'Alliance que de voir ton rêve un jour se réaliser.

Léopold : Oh et puis merde !

Il lui loge une balle bien entre les deux yeux avec son MAS M1935S, cash et sans ambiguïté.

Léopold : Cela ne sert à rien de discuter avec elle !

Dernière marque d'émotion sur le visage de la défunte est la surprise de ne l'avoir pas vu venir celle ci.
Son cadavre tombe à la renverse, dans cette cavité sans fin dans le sol rocheux, où elle disparaît des yeux des collabos qui n'en ont plus rien à faire de ce qu'il adviendra de sa dépouille, il faut dire.
Cette dernière, plonge dans des ténèbres où il ne semble y avoir aucune lumière, aucun but, aucune lueur d'espoir.
Pour autant, tout n'est peut être si noir que ça car un ricanement très aiguë et un peu en accéléré, limite frappadingue, se fait entendre en écho, où seule celle qui ne devrait plus pouvoir l'entendre y parvient contre toute attente.
Elle est la seule d'ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître.


Personne ne sait d'où provient cette intonation surnaturelle, et ni comment une telle façon de parler puisse exister.
Dans tous les cas le corps de Françoise finit inexorablement par toucher le fond qui s'avère bien plus humide que prévu puisqu'il s'agit d'une sorte de pointe qui s'illumine soudainement à son touché.
On dirait bien qu'une magie très puissante et assez complexe à humainement pouvoir la manier fait effet.
Cet effet en question, vous en connaissez les conséquences.
Françoise Baletière est morte ce jour là, mais Vermouth ne naîtra pas de suite.
Attendez encore un petit peu et vous aurez quelques réponses à ce mystère.



Une jeune femme aux longs cheveux blonds traverse les couloirs de cette immense résidence privée situé au cœur d'une forêt nippone, dénotant de celle par ses couleurs dorées extrêmement vives, qui peuvent probablement éclater la rétine des inconscients qui oseraient l'observer au couché du soleil.
Quoiqu'il en soit, la dame qui ne fait pas son âge est escortée dans cette demeure très bien gardée jusqu'à une pièce précise de celle ci, à savoir la salle à mange notable pour son ultra longue table qui doit permettre d'y inviter du peuple quand c'est l'occasion d'un banquet qui pointe le bout de son nez.
Excepté que là, il n'y a qu'une seule personne d'assise à à cette table de longueur exagérée, et il s'agit du maître des lieux qui de son âge avancé ne se donne même pas la peine de se lever pour saluer son invitée de marque, mais à tout de même la décence de lui faire un petit signe de la main, le tout avec une corneille noire posée sur son épaule qui reste bien sage, donnant presque l'impression d'être empaillée alors qu'elle est belle et bien vivante, comme le prouvent ses quelques bref mouvements de tête qu'elle nous fait.
L'homme qui a accompagné la demoiselle blonde tout le long du chemin, et qui a une chevelure noire encore plus longue que la sienne, tire une chaise face à celle de son employeur et presse la demoiselle à s'y installer puisqu'elle ne semble pas si jouasse quant à l'idée de faire ça.
Qu'est ce que cela va être avec la prochaine étape ?
À savoir, tout simplement discuter.
Surtout qu'on se rapproche plus de la Belle et la Bête au niveau de l'ambiance et du look de nos deux personnages, que de Barbie et Ken.
Immisçons nous dans l'échange qui va suivre, en évitant de tomber dans les stéréotypes habituels.

Renya : Depuis le temps que j'espérais mettre la main sur la célèbre sorcière blanche du Maroc dont l'extrême beauté à traversé les âges sans prendre une ride. Vous voilà enfin devant moi, telles que les rumeurs et documents des vingt dernières années vous décrivaient.

Françoise : Je suis touchée que ma réputation m'ait précédé.

Renya : Vous ne savez pas à quel point.

Françoise : Vous voulez m'en dire plus ou pas ?

Jian : Dois je m'occuper un peu d'elle afin qu'elle perde un peu de hauteur, Boss ?

Renya : Non Jian, il n'y a pas besoin d'être violent. Je crois qu'il est important de jouer cartes sur table.

Françoise : Je respecte cette façon de voir les choses.

Renya : J'ai un ami virologue... Que dis je ? Le meilleur élève que j'ai pu former. Qui a décidé de suivre le chemin laissé par Henry Travis avec son ouvrage le "Natural History Conspectus" d'une manière qui a créé une rupture entre moi et lui, ainsi que son petit club d'amis. Amis avec qui nous avons tous ensemble participé à cette même expédition en Afrique que celle où j'ai eu écho de votre existence.

Françoise : Tout se recoupe.

Renya : Ce très cher Spencer et ses amies virologues croient que c'est leur précieux virus ou un quelconque micro-organisme comme lui qui réglera tous leurs rêves les plus fous, que ça soit de créer une race supérieur d'être humains, ou juste de ramener un être cher à la vie.

Françoise : Vous ne partagez pas leur point de vue ?

Renya : Moi je crois plutôt qu'il faut se tourner comme Travis le pensait, vers la magie, et tenter de la déchiffrer avec la science qu'il nous est connue. Après tout la magie est justement rien qu'une science incomprise, et vous en êtes la preuve vivante.

Françoise : Quel est votre but dans la vie ? Hormis jouer aux apprentis magiciens.

Renya : Ce que je veux ? Contrôler la vie et la mort. Redevenir plus jeune. Et le rester surtout.

Françoise : Rien que ça ? Vous faites honneur à votre ami Spencer en terme de folie des grandeurs.

Renya : Je compte sur vous pour m'aider dans mes recherches.

Françoise : On dirait bien que je n'ai pas trop le choix.

Une sorte de fascination mutuelle naquit ce jour là entre ces deux personnes aux origines très différentes.
Pas étonnant donc qu'ils finirent par développer par la suite leur relation d'une toute autre signification.



Presque un demi siècle s'est écoulé et celui que l'on connaissait sous le nom de Renya Karasuma a désormais changé d'identité entre temps, tout en trouvant le moyen de rajeunir au passage, même si ça ne se voit pas trop puisque qu'il a nouveau vieilli au point d'atteindre un âge à nouveau assez avancé.
Au passage, je tairai son identité actuelle pour laisser la surprise telle quelle jusqu'au moment où Naru le rencontrera car c'est ce qui finira pas se passer si tout se passe comme prévu.
Nous le retrouvons au hall d'entrée de ce morceau du territoire français situé à l'étranger, où il a prévu de rencontrer pour la première fois un sacré personnage, considéré tant comme un héros que comme un bandit au sein du monde entier, au point il a d'un côté inspiré à la création des Avengers, et de l'autre est recherché par la plupart des nations pour les crimes qu'il a pu commettre au cours de sa vie.
Il n'a pas fallu qu'il se retrouve impliqué face aux hommes en noirs pour que ceux ci lui salissent sa réputation car il a bien réussi à se débrouiller tout seul pour le faire, peu importe les excuses qu'on lui trouvera.
Le Boss de l'Association de Corbeaux n'est donc guère surpris quand il constate que ce n'est pas lui qui viendra mais plutôt un sorcier vaudou du nom de Zarick Himaslinam, faisant parti des cibles à abattre de son organisation, bien que ce n'est point du tout ce qu'il va faire, même si il en avait l'occasion rêvée.
À la place, il préfère tendre la main pour serrer la sienne, et choisir le dialogue plutôt que la baston.

Anokata : Comme j'avais cru comprendre, Gilbert ne pourra pas venir.

Zarick : C'est exact. Il s'est mis dans de beaux draps.

Anokata : Quel dommage... J'avais spécialement choisi ce lieu et discuté avec Monsieur l'Ambassadeur pour qu'il n'arrive rien à Gilbert ici.

Zarick : Comment ça ?

Anokata : Il se trouve que la France a décidé de soutenir leur chanteur iconique en acceptant de le protéger du mandat international qu'il a jusqu'au cou suite au plan combiné de UNIT et de mon défunt second, Rum. Vous vous doutez bien que je n'ai rien à voir là dedans, sinon je ne serai pas là à faire tous ces efforts en vain.

Zarick : Attendez... Rum est mort ?

Anokata : Oui.

Zarick : Comment ?

Anokata semble étonné de ces questions, comme si il s'attendait à ce que Zarick sache les réponses.
Vous comprendrez pourquoi à l'avenir, mais pas immédiatement.

Quand on pense que au tout début de cette année, ils n'étaient pas encore en couple.
Gilbert Montagné et Shiho Miyano en ont vécu des choses entre temps, autant des bonnes que des mauvaises.
Le chanteur aveugle a réussi enfin venger sa défunte femme, Suzanne Cordasi, en éliminant le commanditaire derrière sa mort, Carmine Millione, avant de frôler la mort en étant possédé par une entité issue d'une dimension parallèle à celle où nous nous trouvons.
La chimiste intello a pris forme humaine pour la première fois de sa seconde vie sous le prénom d'Esmaraldine, avant de découvrir la vérité se cachant derrière sa première vie, ce qui a mené aux péripéties que nous suivons concernant la terrible Organisation Noire.
Séparés à de nombreuses reprises, ils ont pourtant toujours réussi à braver cela et parvenir à se retrouver.
Encore une fois, c'est le cas ici, maintenant.
Bien que l'un soit dans une cellule, et que l'autre lui tient compagnie en étant libre de l'autre côté des barreaux.

Gilbert : Esma... Shiho... Ai... Peu importe le nom que tu porteras, tu resteras toujours l'étoile qui fera briller mon ciel.

Shiho : Même dans la pire des situations dans laquelle tu peux te retrouver, tu arrives toujours à rester romantique. En plus beaucoup d'idiots critiquent ta voix alors je la trouve parfaite à mes oreilles.

Gilbert : Ces idiots ont néanmoins raison sur un point. Je devrais apprendre à me contrôler. Cela m'aurait évité de risquer la corde au cou pour ce que j'ai fait. Même si je maintiens que ce type avait en réalité une aura malsaine qui se cachait derrière son air gentillet.

Shiho : Je t'aiderais à apprendre à te maîtriser si tu le souhaites. J'ai de l'expérience dans ce domaine. Mais d'abord je dois te faire sortir de cette cellule. Ce qui ne sera pas facile.

Gilbert : Évitons un bain de sang, comme pour quand nous avions sauvé Barbus de l'armée américaine et de UNIT.

Shiho : On déconnait trop à l'époque, et après on s'étonne que les Corbeaux n'aient pas eu beaucoup de soucis à émettre un avis de recherche sur nos têtes aux quatre coins du monde.

La gamine tourne son regard vers deux spectateurs de cette scène avant de le reporter sur son mari en soupirant.

Shiho : Ce doit être de famille... Mary et Masumi ne valaient guère mieux quand elles ont fait sauter de nombreux immeubles lors de leur fuite explosive de Haido Hôtel. Elles aussi s'en veulent énormément, bien que ma tante ne le montre pas forcément.

Gilbert : Et pour ton ami le renard à dix huit couilles ?

Shiho : Il doit s'en vouloir pour ce qu'il a fait aux DB. Enfin j'espère...

Gilbert : Il a intérêt le Naruto car sinon je lui ferai subir le même sort qu'à ce Makumba qui danse tous les soirs !

Shiho : En es tu vraiment capable ?

Shiho pousse un petit rire vraiment mignon puis tend sa minuscule mimine vers Gilbert, à travers les barreaux, pour qu'il la prenne avec l'une de ses énormes mains, ce qu'il fait en resserrant ainsi leur lien qui n'a cessé d'être de plus en plus fort au cours de cette unique année.

Shiho : Malgré que ça soit très peu probable, je veux bien te croire, parce que c'est toi.

Le sourire de la petiote donne envie à celui qui a pas mal de cordes vocales d'entonner une chanson pour la route.


Gilbert : Ma chérie, je veux t'aimer te délivrer te désirer jusqu'à l'aurore sur ces accords qui font danser baby ! Danser baby ! Ma chérie, je veux rêver te dessiner te provoquer en corps à corps dans ce décor fait pour danser baby ! Danser baby !

Shiho : Ta musique, a des accents érotiques ! Tu m'invites, au tempo de la rythmique ! Il a dans le sang tout ce que je sens pour me faire danser !

L'instant musical se termine sous aucun applaudissement, ce qui est un peu dommage je dois bien vous l'avouer.

Gilbert : Un jour je t'écrirai une chanson pour les gens connaissent le lien qui nous unit tous les deux.

Shiho : Tu n'es pas obligé de faire ça...

Gilbert : Si je le suis car mon amour pour toi me brûle d'envie de le faire.

Shiho : Si tu le dis, je veux bien te croire.

En dépit de la barrière qui les sépare, ils parviennent quand même à s'embrasser à travers l'un de ses nombreux interstices en s'en foutant un peu de s'y c'était vraiment autorisé ou pas, sous les regards des deux spectateurs précédemment mentionnés que je vais vous décrire plus en profondeur.
Nous avons les sergents Kazunobu Chiba des homicides et Naeko Miike du trafic que vous connaissez peut être déjà, mais certains seront surpris que le premier soit devenu très maigre par rapport à ce qu'il était il y a même pas quelques mois de ça, au point où on aurait presque du mal à le reconnaître.
Ces tourtereaux plutôt du genre timides et donc à ne pas trop s'afficher en public, sont actuellement perturber par la scène que je vous ai décrite auparavant concernant la femme rajeunie et son vieux compagnon amoureux, car du point de vue du couple plus jeune qu'eux, on surfe sur la ligne rouge à ne pas franchir au niveau décence, sans savoir si ils ne l'auraient pas en vérité franchi sans qu'ils ne s'en rendent compte.
Quoiqu'il en soit, il est bien intéressant d'avoir un peu leur point de vue sur cette situation aussi belle que dérangeante.

Chiba : Naeko-chan ?

Naeko : Kazunobu ?

Chiba : Rarement je me suis senti aussi troublé devant une scène comme celle qui se tient devant nous. Je ne sais vraiment pas quoi en penser.

Naeko : Il y a parfois des choses qui ne s'expliquent pas et qui sont telles qu'elles sont.

Chiba : Comme Gojira Versus Rémi Sans Famille ?

Naeko : Comme ça.

Chiba : Enfin bon... La Loi est la Loi. Il devra payer pour son crime. Quitte à y laisser la vie.

Naeko : J'imagine la tristesse que cette fille aura quand ça arrivera.

À l'autre bout du QG où nous nous trouvons, à l'insu d'eux, une réunion plus ou moins officielle entre le Surintendant Matsumoto de la Division 1 et plusieurs de ses subordonnés gradés à lieu dans l'open space leur servant de bureaux pour ces derniers, car l'heure est grave et il faut en discuter sérieusement.
Leur chef se trifouille sa moustache de manière assez nerveuse, avant de finalement prendre la parole avec un ton qui transpire bien l'incompréhension dans laquelle baigne son esprit depuis quelques temps déjà.

Matsumoto : Pour être bien honnête avec vous, je ne sais plus où trop de donner de la tête. Entre les huit présumés terroristes qui semé la pagaille en cette fin d'années, et celui avéré qui a sévi il y a trois jours. Maintenant nous avons ce fou qui a sauvagement assassiné le pauvre Makumba-keishi-sōkan-dono sous mes propres yeux avec une barbarie jamais vue. Je suis peut être trop vieux pour tout ça.

Shiratori : La France se paye des islamistes comme terroristes, et comme pour nous ce n'est pas possible, il fallait visiblement que ça soit ça.

Kanagawa : Au moins, ce qui s'est pas là bas avait le mérite d'être moins prise de tête que ce qui nous arrive en ce moment même.

Daisuke : Est ce que les Avengers pourraient nous filer un coup de main comme quand ils sont intervenus l'autre jour dans le Kansai pour mater des robots tueurs ?

Satō : Je doute que ce groupe de super héros soit la solution magique à tous nos problèmes.

Takagi : Satō-san...

Satō : Après ce n'est que mon avis et je respecterai le votre Matsumoto-keishi.

Matsumoto : J'hésite en effet à demander à ce que l'on fasse appel à eux, mais si possible j'aimerais étudier tous les autres solutions possibles avant d'en venir à ça.

Kanagawa : Moi je ne serai pas contre l'aide d'étrangers, car après tout ça a déjà porté ses fruits avec la vieille affaire de la malédiction des Saeki.

Shiratori : Encore cette histoire à dormir debout.

Daisuke : Sauf votre respect Shiratori-keibu, cette malédiction était pour le coup authentique.

Shiratori : Ce n'est pas parce que les histoires les plus invraisemblables se produisent chez nous ou à l'étranger que je vais valider celles ci. On est de la police tout de même, donc il y a un minimum de crédibilité à avoir.

Kanagawa : On en reparlera quand vous aurez mon âge et que vous aurez vu tous vos amis collègues se faire emporter les uns après les autres par les onryō.

Daisuke : Kanagawa-keibu...

Takagi : Allons allons calmez vous !

Satō : Je ne sais pas vous, mais de mon côté, c'est Haibara Ai qui me préoccupe le plus, et ni vos histoires de fantômes, ni celles des super héros américains.

Matsumoto : La fillette au cœur de plusieurs problèmes ?

Satō : Je l'aime bien, mais je suis obligée de reconnaître que de trop nombreux détails ne vont pas encore avec elle. Rien que sa relation sordide avec le vieux Montagné Gilbert me donne des frissons rien que d'y penser.

Shiratori : De mon côté, c'est le fait que quand elle apparaît, la mort n'est pas loin derrière elle. Je me demande même qui sera le prochain à en faire les frais.

Kanagawa : J'aimerais que cela soit moi, cela me soulagerait d'un poids.

Matsumoto : Cette petite.... Un véritable Shinigami.

Autant dire que c'est sous une note ténébreuse que se termine ce débat assez mouvementé.
Reste plus qu'à voir si les policiers tokyoïte sauront réagir convenablement à ce qui va se passer par la suite.

Dans le quartier générale de la police de Tokyô, un homme en costume se dirige tranquillement vers les cellules. Il est de taille moyenne et un peu épais, sa démarche est assurée et confiante. Il porte des vêtements visiblement coûteux et les portent bien. Il tient à sa main une sacoche en cuir marron.

Il s'approche des deux tourtereaux et se racle la gorge pour indiquer sa présence poliment interrompant par ce fait la petite scène romantique qui se déroule devant lui.

??? : Bien le bonjour, je suis Maitre Milburn je m'excuses de vous interrompre mais nous n'avons pas de temps à perdre pour préparer votre défense.

Qui est donc cet homme et que fait-il là ? Comment vont réagir les deux amants.


Naru s'est finalement levé pour se rendre compte que plusieurs personnes sont partis. Un petit sourire se montre sur son visage alors qu'il se fait un café dans la cuisine. Il semble que Shiho ait finalement décidé de sortir, c'était une bonne chose de son point de vue, il fallait qu'elle voit qu'elle ne craint rien à l'extérieur, plus maintenant que l'organisation est en déroute, nul doute que tout s'était passé comme prévu. Ne restait plus que l'un d'eux à trouver, le boss, cette personne.