[RP] Pensez Printemps ! [Terminé]

Un drôle de zigoto pointe le bout de son pif devant la cellule de Gilbert Montagné en étant habillé de belle manière, tout en portant une sacoche dans l'une des mains, et c'est en regardant le criminel et sa compagne droit dans les yeux qu'il se présente à eux dans la langue anglaise.

Millburn : Bien le bonjour, je suis Maitre Milburn je m'excuses de vous interrompre mais nous n'avons pas de temps à perdre pour préparer votre défense.

L'homme qui n'avait pas mille burnes est entendu aussi bien par les deux individus face à lui que par les deux policiers à quelques mètres de là qui ont vaguement compris ce qu'il a dit avec le peu d'anglais qu'ils savent décrypter, par rapport à la langue française que Chiba connait déjà plus.
Suite à sa présentation somme toute sommaire, Shiho décide de se faire encore plus petite qu'elle n'est déjà par rapport à sa taille en Ai Haibara, laissant le plaisir à fidèle amoureux de répondre de son côté là en étant tout aussi discret que d'habitude.

Gilbert : Moi qui m'attendait à un Phoenix Wright, je me retrouve avec un avocat ayant plus que le nom sonnant anglophone ! Mais d'ailleurs, je me demande bien pourquoi ce n'est pas un japonais que j'ai en commis d'office !?

Sa grande question, il se la pose en anglais à voix haute sans donner l'impression d'attendre une réponse qui ait un quelconque sens.
Toutefois ses oreilles sont à l'affut d'une possible réponse saura nous égayer sur qui est exactement ce mystérieux type censé son client qui ne le connait pas alors que celui ci est bien dans la merde.


Entre temps, une autre conversation assez improbable à lieu dans un salon assez classieux entre l'ancienne membre des hommes en noirs, Chiara Vertilucchi, et les deux fantômes qui squattent le manoir où elle loge temporairement, à savoir Dick Hughan et Phantasma, dont la dernière recèle encore le plus de mystères autour de biographie que les deux autres.

Chianti : Votre seule présence ici prouve que mes croyances étaient faussées sur le fait qu'il n'y avait que le vide après la vie, et aucune sorte de paradis ou quelque chose dans le même genre.

Nick : Si vous étiez athée, c'est vrai que cela peut faire un choc.

Phantasma : Hihihihhahahahahhohohohoho, un choc ! C'est marrant !

Chianti : Dis voir Phantasma ?

Phantasma : Ouihihihihihi !?

Chianti : Autant j'ai appris à connaître l'histoire de Nick...

Nick : Loin d'être glorieuse, malheureusement.

Chianti : Autant je ne connais absolument rien à ton sujet et les personnes que j'ai interrogé sont rester flou à ton sujet. Qui es tu exactement ?

Phantasma : Hohohohohoho ! Tu veux connaître mon histoire !?

Chianti : Oui.

Phantasma : Formidable ! Tu ne vas pas être déçue !

Chianti : Je t'écoute...

Phantasma : C'est l'histoire d'une jeune et jolie fille de fermiers texans en voyage dans les colonies africaines françaises avec ces derniers, quand ils ont été pris en tenaille par des bandits qui les ont sauvagement et brutalement assassiné !

Chianti : Un conte pour enfants.

Phantasma : Attends, nous ne sommes pas encore à la partie la plus drôle !

Nick : J'ai dû mal à comprendre comment tu peux trouver tout ça marrant.

Phantasma : Parce que c'est rigolo à raconter ! HIHIHOHOHOHAHAHAHIHI !

Chianti : C'est quoi "la partie la plus drôle" ?

Phantasma : Quand ces brigands ont amené mon cadavre jusqu'à une grotte avoisinante pour me jeter dans un trou dedans et que hihihihi mon âme n'a pas réussi à s'y échapper, m'obligeant à hanter ce lieu pendant près d'un siècle entier !

Chianti : Un siècle...

Nick : Cela ne se voit peut être pas mais Phantasma est née au début du dix-neuvième siècle.

Chianti : D'où les bottes du style cowgirl.

Phantasma : Cela aurait pu encore durer encore plus longtemps si il n'y avait pas eu cette femme !

Avant de pouvoir se questionner cette dernière information obtenue de la bouche de la cinglée transparente, dont le rire peut être très vite gonflant, quelque chose se trame dans le reste de la demeure que que ce trio ne le sache puisqu'ils ne sont pas dans la bonne pièce pour le savoir.
Zarick Himaslinam est de retour, grâce à l'outil de téléportation magique en sa possession.
Excepté qu'il n'est pas revenu tout seul.
Avec lui se trouve un visage assez connu en France qui cache de nombreux secrets prêts à être découverts.
Il s'agit de cette personne... :

Gilbert : Moi qui m'attendait à un Phoenix Wright, je me retrouve avec un avocat ayant plus que le nom sonnant anglophone ! Mais d'ailleurs, je me demande bien pourquoi ce n'est pas un japonais que j'ai en commis d'office !?

L'avocat anglophone reste très calme et répond avec une pointe d'humour.

Milburn : Question assez inutile j'en ai peur, ce serait une interrogation légitime si j'étais un avocat commis d'office mais je ne pense pas que le tribunal pourrait se payer mes services Monsieur Montagné. De plus entre nous et en toute modestie je suis un peu trop bon dans mon métier pour être simple commis d'office. Je suis ici car mon employeur a demandé à ce que je vous représente dans cette affaire, ne vous inquietez pas vous serez libre sous peu.

L'avocat se tourna vers les deux policiers en poste et leur fit une demande.

Milburn : Pourriez-vous me fournir une salle privé où je pourrais m'entretenir avec mon client ?


Naru buvait tranquillement son café assis dans un fauteuil du salon, il se demandait quoi faire ensuite car la mission actuelle semblait être sur le point de se terminer.

Lorsque deux personnes sont apparus dans la maison il tourna la tête pour les regarder.

Naru : D'accord, ça c'était pas prévu mais çaa fera probablement gagner du temps.

L'avocat prestigieux, limite aussi bon que le Maître Bridich Niyouh, s'est retrouvé ici grâce à un mystérieux employeur dont on pourra sans souci se demander l'identité, et le voilà qui assume son rôle jusqu'au bout en faisant une simple demande aux deux flics plantés dans le décor jusqu'alors.

Milburn : Pourriez-vous me fournir une salle privé où je pourrais m'entretenir avec mon client ?

Chiba : Oui c'est possible.

Le policier en civil s'approche alors de la cellule dans laquelle se trouve le chanteur de variété française afin de l'y faire sortir pour qu'il puisse aller s'entretenir seul à seul avec son avocat dans une autre pièce de ce commissariat.
Shiho en revanche n'est pas permise d'en faire partie donc elle restera en attendant auprès des agents des forces de l'ordre qu'elle a déjà eu l'habitude de côtoyer en cette fin d'année.
Sous cette surveillance elle craint encore moins que actuellement d'être victime d'un enlèvement par un corbeau osant encore voler ou par un quelconque inconnu qui aime un peu trop les fillettes dans son genre.


Dans le salon où se trouvait Naru en train de siroter un bon petit café, apparaissent Zarick Himaslinam, accompagné de François Asselineau dont la véritable identité n'est autres que le fameux Anokata des Hommes en Noirs, ou bien Renya Karasuma de nom d'origine, quand il arborait un physique totalement différent que celui actuel.
Sans perdre de temps, les échangent de mots se font dans un respect total de l'un vers l'autre, avec toutefois une minuscule pointe de tension baignant dans l'atmosphère car il faut souligner que l'homme politique français est censé être le grand méchant de toute cette histoire.

Naru : D'accord, ça c'était pas prévu mais ça fera probablement gagner du temps.

François : J'en suis bien conscient Monsieur Naru. C'est l'une des raisons de ma présence ici devant vous en ce moment même.

Zarick : Tu pourras remercier Gilbert et Baptiste pour ça.

Pour le big boss des crevards en noirs, il semble plus sympathique que ceux qu'il emploie.

Dans la salle qui lui a été réservé pour parler à son client, l'avocat Milburn est assis tranquillment face au chanteur français.

Milburn : De toute évidence, nous ne pouvons pas vous faire passer comme innocent dans l'affaire, vous avez abattu la victime devant témoin, cependant nous pouvons utiliser la carte de la folie. Au procès, vous devrez donc plaider coupable et prétendre avoir eu un accès de folie à cause d'un coup sur la tête dû à votre chute à ce moment-là. Pour ce qui est du reste, vous pourrez me laisser faire.


François : J'en suis bien conscient Monsieur Naru. C'est l'une des raisons de ma présence ici devant vous en ce moment même.

Zarick : Tu pourras remercier Gilbert et Baptiste pour ça.

Naru ignore la remarque de Zarick et se concentre sur l'autre interlocuteur.

Naru : Le fameux Anokata je présume ? C'est un plaisir de vous rencontrer enfin, j'ai entendu tant de choses intéressantes à votre sujet. Je vous en prie asseyez-vous, nous avons beaucoup à discuter.

Gilbert est tranquillement posé en face de Milburn qui vient de lui soumette son plan d'action, ce qui fait sourire l'aveugle et même un peu rire, tellement il parait censé et logique quand on y réfléchit deux minutes, car on a pas n'importe qui ici je vous le rappelle.

Gilbert : Jouer la carte de la folie ? Je l'ai tellement épuisé à force de l'exercer que je ne serai pas difficile à faire, mais j'espère que cela marchera comme vous l'espérez.

Prenant une pose plus sérieuse, moins souriante, il souhaite rajouter une interrogation qui n'a rien à voir avec le bousin, mais qui reste légitime.

Gilbert : Qui est votre employeur ? Quelqu'un que je connais ou un inconnu qui veut sauver une stars has been comme moi pour une quelconque raison ?

Au travers de ses lunettes de soleil, il pose un regard méfiant vers l'avocat, sans qu'il puisse le voir par lui même.


Le roux rajeuni semble plutôt content d'avoir le big boss des hommes en noirs en face de lui et le traite avec respect.

Naru : Je vous en prie asseyez-vous, nous avons beaucoup à discuter.

François l'écoute et prend la premier fauteuil qui vient pour s'y asseoir, en poussant un long soupire qui en dit long sur ses ambitions à l'heure actuelle, et que plusieurs choses le tracassent.
On aurait presque de la pitié pour lui, si il n'avait pas causé tant de morts de par le monde au cours des dernières décennies, au point de rivaliser avec son vieil ami Spencer.

François : Par quoi commencer ?

Cela cogite très rapidement dans sa tête, pendant que Zarick lui quitte la scène, se sentant de trop par ici.

François : Je devrais peut être vous remercier d'avoir porter le coup de grâce, avec vos amies, aux Corbeaux.

Anokata ne plaisante pas, il est sincère dans ce qu'il dit, et cela aurait de quoi en choquer plus d'un de l'entendre dire ces mots qui montrent vraiment à quel point celui qui était autrefois tout puissant, est tombé bien bas et sauve sa facette grâce à sa figure publique, ou du moins essaye t-il de faire.

François : Après tout, mes rêves se sont retournés contre moi, et pas que eux en vérité. Rum et les autres n'avaient plus aucun respect pour ma personne depuis déjà plusieurs années de ça.

Il ne dit plus un mot ensuite, attendant que Naru vienne donner son avis sur ce qui vient d'être raconter déjà.

Gilbert : Jouer la carte de la folie ? Je l'ai tellement épuisé à force de l'exercer que je ne serai pas difficile à faire, mais j'espère que cela marchera comme vous l'espérez.

Milburn : Ne vous en faîtes pas trop, soyez crédible et tout ira bien, tout a déjà été organisé.

Gilbert : Qui est votre employeur ? Quelqu'un que je connais ou un inconnu qui veut sauver une stars has been comme moi pour une quelconque raison ?

Milburn : Je crains de ne pas pouvoir répondre à cette question, c'est confidentiel, l'identité de mon employeur doit rester secrète, simple précaution.


François : Par quoi commencer ?

Naru : Généralement les gens commencent par le début mais c'est à votre convenance.

Le dragon sous orme humaine fait une touche d'humour pour détendre l'atmosphère.

François : Je devrais peut-être vous remercier d'avoir porter le coup de grâce, avec vos amies, aux Corbeaux.

Naru : Ne vous sentez pas obliger de le faire, on m'a en quelque sorte engagé pour cela.

François : Après tout, mes rêves se sont retournés contre moi, et pas que eux en vérité. Rum et les autres n'avaient plus aucun respect pour ma personne depuis déjà plusieurs années de ça.

Naru : C'est ce que j'ai cru comprendre des informations que j'ai rassemblé sur votre organisation. Je crains que les objectifs que vous poursuiviez il y a toutes ces années ne correspondaient pas aux objectifs de tout les autres membres, eh bien, presque tous, je ne peux pas trop dire quels sont les objctifs de Vermouth.

N'ayant pas d'autres interrogations à clarifier, le tueur fou fait une simple demande auprès de son avocat.

Gilbert : Puis je revenir auprès de ma femme, dans la cellule, en attendant le jugement, si vous le voulez bien ? Dû moins, si vous avez fini de tout me dire de ce qui n'est pas confidentiel.

Le tout est fait en retrouvant son sourire qu'il avait brièvement perdu, et qui semble sincère.


Ayant trop à dire avec les quelques déclarations de Naru, François prend la direction qui lui semble le plus logique.

François : Time is Money, comme le disait souvent Rum. Voilà à peu près tout ce qui intéressait les plus hauts placés dans l'organisation. Le pognon. Et mes projets en coutaient plus que cela nous en faisaient gagner. Voilà pourquoi j'ai été mis sur le banc de touche. Sans avoir le courage d'antan de tous les envoyer paitre.

À sa voix, on sent toute la déception qui accable cet homme qui pourtant a à peine effleurer celle ci.

François : Pour Vermouth... Ma chère Françoise Baletière. Elle a toujours été une femme indépendante et individualiste, qui ne bosse que pour sa propre personne et selon ses désirs. Jadis, ils étaient les mêmes que les miens, mais cela a changé au fils du temps qui a passé...

Dans sa tête, il hésite à partir du tout début de son histoire, en version abrégé évidemment, pour pas prendre des semaines à raconter tout ce qu'il y a à raconter tellement il s'en est passé des choses depuis son enfance jusqu'à présent.
Néanmoins il attend de voir ce que va d'abord en dire son interlocuteur de ce qui a déjà été énoncé.

Milburn : Vous pouvez certainement y retourner oui, juste une dernière chose que je peux vous dire, mon employeur ne demande ni ne cherche rien en retour, ne vous inquietez donc pas à ce sujet.

Il fait signe d'au revoir à Gilbert et s'en retourne à d'autres affaires en attendant le procès qui aura lieu dans les jours suivant.


François : Time is Money, comme le disait souvent Rum. Voilà à peu près tout ce qui intéressait les plus hauts placés dans l'organisation. Le pognon. Et mes projets en coutaient plus que cela nous en faisaient gagner. Voilà pourquoi j'ai été mis sur le banc de touche. Sans avoir le courage d'antan de tous les envoyer paitre.

Naru : Eh bien, ils sont comme la plupart des humains, prêt à tout pour un peu de fric, c'est assez pathétique à mon avis. Je ne comprends pas exactement l'intérêt d'avoir beaucoup d'argent sans l'utiliser, enfin bref. Dîtes-moi plutôt, pourquoi être si intéressé par la vie et la mort, c'est peu commun comme sujet de recherches.

En proie au doute depuis un certain moment, remontant possiblement à ce que lui a dit Maître Milburn, ou bien au meurtre du Surintendant Général en lui même, Gilbert Montagné essaye de profiter de la joie d'avoir la personne la plus proche de son cœur auprès de lui, bien qu'ils soient séparés par des barreaux qui ne les empêchent pas se tenir la main ou faire d'autres trucs plus olé olé comme nous avons pu le voir au préalable.
Toutefois, il fallait que ce qui le trouble au plus profond de lui sorte au bout du compte, tellement cela devenait oppressant pour lui.
Il a donc attendu que tous les autres personnages présents au préalable s'éloignent de la scène, excepté Chiba-keiji qui va encore plus être paumé sur le peu de chose qu'il arrivera à comprendre avec ses notables notions de français qu'il possède.
Des mots sonnant crus sortent alors de la bouche de l'homme qui montre son visage bien plus sérieux qu'à l'habituel et qui agacerait moins un certain Naru si il était là à les observer discrètement avec l'aide de pouvoirs qu'il possède ou d'autres techniques qu'il connait et qui n'ont pas été atténués par l'APTX 4869.

Gilbert : Je pense que peu importe que ça soit à la prison à vie ou la mort qui m'attendent, je mérite ces sorts.

Shiho : Gilbert, ne dis pas ça idiot.

Gilbert : C'est la vérité.

Shiho : Non...

Gilbert : Ecoute moi s'il te plaît. Tout ce que j'ai fait depuis onze ans n'ont fait que te causer des ennuis que tu ne méritais pas, alors que certaines de ces actions étaient motivées par le fait de vouloir te protéger. C'est ça le pire. Je suis sûrement la plus grosse menace que tu puisses avoir, après celle des Corbeaux.

Shiho : Ce n'est pas vrai.

Gilbert : En fonçant tête baissé sans prendre de précautions, malgré le soutien de la CIA, j'ai failli causer ta mort quand ils ont incendié ce manoir où nous logions.

Shiho : Tu le dis toi même, que même la CIA qui nous aidait à l'époque n'avait pu rien voir venir. Alors il ne faut pas te dem...

Gilbert : Et tous les innocents que j'ai assassiné sans remord alors que certains étaient nos alliés !

Shiho : Gill...

Gilbert : James Black, Yuya Kazami, Laura Millione... Ce sont les premiers exemples qui me viennent en tête, mais il n'y a pas qu'eux. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai fait en sorte à ce que tu contribues à ces massacres avec moi. J'ai sali tes douces mains avec du sang que tu n'aurais jamais dû avoir.

Des larmes viennent rejoindre les mots postillonnés par le vieil homme qui est au bout du rouleau.

Gilbert : Désolé... Désolé pour tout le mal que j'ai fait !

De douces mains viennent tenir le visage du vieillard, suivi de douces lèvres sur les siennes.
Ne comprenant pas comment elle puisse l'aimer à ce point, Gilbert finit par interroger Shiho sur ce point.

Gilbert : Mais... Shiho.... Je ne suis qu'un crétin de malade mental qui n'est bon qu'à chanter des chansons d'amour tout en détruisant tout ce qu'il touche à côté de ça. Comment peux tu être aussi gentille avec moi en sachant cela ?

Shiho : Parce que contrairement à un salopard de sociopathe dont je tairai le nom, tu n'as jamais fait passer tes besoins avant les miens en vue de m'avoir rien que pour toi. Tu as même tendance à te rabaisser pour me mettre plus en avant que je ne le mériterai....

Gilbert : Tu le mérites vraiment, par rapport à un déchet de mon genre.

Shiho : Aussi... Laisse moi terminer je t'en prie. Je savais au moment où je t'ai rejoint en ce fameux jour de 2004 où tu as perdu les tiens que je m'aventurai sur un chemin ardu et que le type qui allait me servir de guide était fêlé de la tête après avoir été ramené à la vie par Zarick. Pourtant je t'ai quand même suivi, peu importe dans quel merdier tu allais m'emmener.

Gilbert : Pourquoi ?

Shiho : Parce que ce fut le coup de foudre pour moi au premier instant où je t'ai vu. J'ai tout de suite su que tu serais mon libérateur qui me permettrai d'avoir une vie bien plus palpitante que celle que j'avais à l'époque, en tant que simple canne épée parlante rattaché à un sorcier vaudou.

Gilbert : Comment as tu fait ?

Shiho : Pour tenir le coup toutes ces années alors que tu n'étais obnubilée que sur une seule chose ? Venger ta défunte femme et tous les autres qui sont morts à la fête d'après mariage.

Gilbert : Oui sur ça, et sur le fait que j'ai quand même mis onze putain d'années avant de me rendre compte que tu étais là pour moi durant tout ce temps. Qu'il a fallu que j'en finisse avec mes anciens démons pour savoir qu'il y avait bien plus précieux qu'eux et que toi, je ne te traitais pas aussi bien que tu l'aurais mérité.

Shiho : Tu m'as traité comme ta partenaire de crime. Certes, ce n'était pas moralement la bonne voie à suivre, mais peu importe ce que les gens diront sur toi, je sais une chose que les autres ne voient que trop rarement.

Gilbert : Quoi ?

Shiho : Tu as un cœur d'or. Suzanne le savait certainement, et moi aussi je l'ai compris en étant à tes côtés. Tu n'étais qu'une âme en peine s'étant écarté du droit chemin, et je m'étais juré de rester auprès de toi tout le temps qu'il te faudrait pour te rétablir, pour retrouver l'envie de vivre et d'apporter la joie et la bonne humeur aux gens, plutôt qu'à leur nuire. Le côté loufoque est un plus indéniable à ton charme.

Gilbert : Je crois comprendre ce point là.

Shiho : Oh vraiment ?

Gilbert : Je suis la première personne a avoir réussi à te faire rire.

Shiho : Donc tu es moins bête que ce que tout le monde pense. Tout le monde sauf moi.

Gilbert : Même ta sœur n'était pas arrivée à ce point là.

Shiho : En effet, cela n'allait pas plus loin qu'un sourire. Ce qui était déjà bien pour cette époque là d'avoir quelqu'un qui arrivait à me rendre aussi heureuse.

Gilbert : Je n'ose imaginer comment cette partie de tes vies a dû être dur.

Shiho : En tout cas maintenant j'espère t'avoir fait comprendre la différence entre ce que tu montres en apparence aux autres personnes et ce que tu vaux réellement selon moi. Et donc pourquoi je resterai présente jusqu'aux derniers moments de ta vie pour me battre pour toi, même dans les moments où tu seras le plus démoralisé, comme celui ci.

Gilbert : Je crois comprendre ton point de vue à présent.

C'est sur ces dires que nous nous en allons voir d'autres personnages moins dans l'émotion que ceux ci.


Plongé au plus profond du fauteuil où il se trouve, Anokata finit répondre à la demande de Naru qui est plus compliqué à détailler qu'il n'y parait.

François : J'ai toujours été fasciné par la science, et surtout celle du vivant. J'ai été notamment bercé par les travaux d'Henry Travis comme certain de mes anciens confrères scientifiques qui ont suivi eux une autre voie par la suite que la mienne, mais ça c'est une autre histoire.

Ne voulant pas dévier sur une autre conversation qui n'a rien à voir, il reconcentre sur la question posée.

François : Disons que j'ai toujours rêver de pouvoir transcender les limites du vivant, et aussi pouvoir montrer ainsi au monde mon génie intellectuel. Faut savoir, même si ça n'a sûrement rien à voir, que j'ai aussi été toujours attiré par la magie qui pour moi est juste une science incomprise.

Ses yeux s'illuminent un peu en repensant à la magie qui le rend nostalgique.

François : J'aurais peut être dû choisir ceci comme sujet de recherche, cela m'aurait évité tant de problèmes par la suite.

La flamme s'éteint très rapidement quand une vérité inébranlable vient se poser sur la table invisible en face d'eux.

François : Avant, j'étais aussi quelque peu animé par une soif de pouvoir, dans le sens, où j'aurais voulu être en quelque sorte un Dieu, capable de décider de vivra et qui mourra. Je ne valais guère mieux que mon vieil ami Spencer de ce côté là.

Spencer, un nom qui revient souvent, mais pas bien, c'est pour dire à quel point François se considère lui même comme quelqu'un qui ne mériterait même pas une once de respect.

Naru était installé confortablement dans son fauteuil favori prêt à écouter le vieil homme se livrer sur des sujets qu'il ne devait pas border avec beaucoup de personnes.

François : J'ai toujours été fasciné par la science, et surtout celle du vivant. J'ai été notamment bercé par les travaux d'Henry Travis comme certain de mes anciens confrères scientifiques qui ont suivi eux une autre voie par la suite que la mienne, mais ça c'est une autre histoire.

Naru ne prit pas la peine d'intervenir à ce moment-là, il attendaait patiemment que le vieil homme trouve ses mots. Il se demanda aussi brièvement comment se passait l'affaire concernant Gilbert, il savait que tout se passerait bien, il s'en était assuré., après tout. Revenant aà la conversation en cours, il écouta le vieil homme.

François : Disons que j'ai toujours rêver de pouvoir transcender les limites du vivant, et aussi pouvoir montrer ainsi au monde mon génie intellectuel. Faut savoir, même si ça n'a sûrement rien à voir, que j'ai aussi été toujours attiré par la magie qui pour moi est juste une science incomprise.

Voilà qui est intéressant, pensa le dragon, l'homme semblat donc être un intéressé à la magie, peut-être qu'il pourrait partager un peu de ses connaissances avec l'homme, il y réfléchissait, pensant le pour et le contre.

François : J'aurais peut être dû choisir ceci comme sujet de recherche, cela m'aurait évité tant de problèmes par la suite.

Naru : Eh bien, tu es plus sage que la plupart des humains, même si tu as fait des erreurs, chercher à comprendre les mystères de la magie, de la vie et de la mort est un but louable.

François : Avant, j'étais aussi quelque peu animé par une soif de pouvoir, dans le sens, où j'aurais voulu être en quelque sorte un Dieu, capable de décider de vivra et qui mourra. Je ne valais guère mieux que mon vieil ami Spencer de ce côté là.

Naru : La plupart des humains aspirent à s'élever au-dessus des autres parce que les humains sont ambitieux et égoïste par nature malgré leur besoin de vivre en société, c'est le grand paradoxe de l'espèce humaine. Le fait est que certains agissent sur ces désirs de grandeur et d'autres non, cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas présents chez tous pour autant. Pour la plupart vos actions seraient immoral mais en ce qui me concerne je considère l'intention bien plus importante que les actes, même si bien faire les choses est aussi important.

Il avait prit sa décision à ce moment-là et allait aider cet homme à comprendre ce qu'il voulait savoir.

Naru : Pour en revenir à la magie, elle est selon la définition des dictionnaires l'art de produire des phénomènes inexplicables par des moyens occultes, C'est des conneries mais toi tu n'es pas si loin de la vérité en disant que la magie est une science. Je dirais que c'est vrai mais incomplet. Une science c'est l'étude de faits et de relations vérifiables par des procédés comme l'observation et l'expérimentation, la chimie par exemple est l'étude des phénomènes chimiques soit les atomes, molécules et les relations entre eux. La magie est une scieence dans le sens où elle est l'étude des phénomènes magiques, autrement dit l'étude de phénomènes inexplicables autrement. Mais la Magie est avant tout une force présente tout autour de nous qui peut être transformée et utilisée pour produire les phénomènes "inexplicables" décrit plus tôt. Il n'y a qu'un seul terme pour parler des deux choses ce qui rend les choses plus difficiles à comprendre, mais il suffit de savoir différencier, la Magie, la force, de la magie, la science qui étudie la Magie.

La très longue tirade de Naru fascine le patron des hommes en noir devant elle, à tel point que les louanges ne se font pas attendre de la part du vieillard semblant désabusé de manière générale, mais qui là semble revivre un peu, même si c'est sans doute temporaire.

François : Au final, je n'étais pas si loin de la vérité comme vous le dites, mais il me reste encore beaucoup à apprendre, après avoir tourné en rond pendant des décennies.

Si il n'était pas un poil distingué comme personnage, il aurait sûrement serrer le nabot roux dans ses bras en guise de remerciement pour ce que provoque sa présence.

François : Si je vous avais rencontré plus tôt, les choses auraient probablement été différentes, que ça soit pour mes Corbeaux, mes camarades Illuminatis, et même tout ce qui concernait la Umbrella Corporation de feu Spencer.

Un petit rire jaune sort de sa bouche, alors que son regard se perd dans le décor dans la salle où il se trouve.

François : Mais ça c'est le passé, et on ne peut pas le changer. Tâchons de forger un meilleur futur.

Il joint ses deux mains ensemble pour les poser ensuite sous son menton, lui donnant un air réfléchi.

François : Au final, je n'étais pas si loin de la vérité comme vous le dites, mais il me reste encore beaucoup à apprendre, après avoir tourné en rond pendant des décennies.

Naru : La vie est un long apprentissage et tant que vous vivez vous ne pouvez qu'apprendre, contrairement à la plupart de vos congénères vous avez réussi à transcendez les lois de la vie et de la mort, du moins en partie, pour vivre plus longtemps. Les humains sont une espèce au potentiel presque illimité et ce n'est pas un hasard. Les humains sont mortels mais rien ne dit qu'ils doivent le rester, contrairement à ce que pensent la plupart les lois universelles ne sont pas rigides mais flexibles, il en va de même pour la mort, il est donc possible pour un humains de trouver un moyen de vivre éternellement, l'un des moyens d'y parvenir est d'utiliser la Magie. Votre rêve n'est pas vain mais toujours difficile à atteindre.

François : Si je vous avais rencontré plus tôt, les choses auraient probablement été différentes, que ça soit pour mes Corbeaux, mes camarades Illuminatis, et même tout ce qui concernait la Umbrella Corporation de feu Spencer.

François : Mais ça c'est le passé, et on ne peut pas le changer. Tâchons de forger un meilleur futur.

Naru : Cela aurait été le cas oui, mais ce sont les erreurs qui vous apprennent et je pense que votre passé peut vous servir à atteindre vos objectifs si vous êtes déterminé, avez les bonnes intentions et faites plus attention à comment parvenir à vos fins.

L'optimisme de Naru quant aux chances de se rattraper du bonhomme face à lui semblent fonctionner pour le moment.

François : Pour tout vous dire en toute honnêteté. Je comptais tenir dans les jours qui viennent un discours annonçant au monde l'existence de l'Association des Corbeaux, suivi par tout un tas d'informations allant avec ça qui auraient été divulgué à la presse. Cependant si je fais ça, je coulerai à coup sûr, et beaucoup de mes ennemis n'attendent que ça. Je peux les comprendre...

Un long soupire suit ces paroles, lui rappelant de mauvais souvenirs qui le font un peu crisper rien qu'à s'en rappeler.

François : Avant, j'ai beaucoup compté sur Françoise pour m'aider dû mieux que je pouvais au niveau de mes ambitions, avec son bon vouloir qui s'est dissipé avec le temps. Ce fut le même cas avec les Miyano, même si là c'était différents.

Un nouveau nom sur mis sur la table, et celui ci est loin d'être inconnu pour l'être supérieur présent dans ce salon.

François : Il y a eu l'incendie de leur labo qui les a fait périr, puis Jian... Gin qui s'est occupé de leurs filles sans mon consentement. Heureusement, sans que je ne sache comment, celle qui s'appelait Shiho a réussi à revenir à la vie d'une manière qui m'est inconnue. M'enfin "heureusement"... Je l'imagine mal vouloir collaborer avec moi sur un quelconque projet. Je ne suis plus aussi fou que jadis à lui refaire vivre une vie infernale sous la menace de voir son entourage périr.

La conversation à divaguer un peu vers certaines personnages centrales en particulier, mais ce n'est pas pour un mal, loin de là.

François : Pour tout vous dire en toute honnêteté. Je comptais tenir dans les jours qui viennent un discours annonçant au monde l'existence de l'Association des Corbeaux, suivi par tout un tas d'informations allant avec ça qui auraient été divulgué à la presse. Cependant si je fais ça, je coulerai à coup sûr, et beaucoup de mes ennemis n'attendent que ça. Je peux les comprendre...

Naru : C'est à vous de voir ce que vous voulez pour la suite de votre vie, Vous pouvez tout révéler et expier vos fautes auprès des autres, ce serait la chose juste d'un point de vue moral ou vous pouvez vous taire et laisser le temps effacer les cicatrices que toute cette histoire à causé, dans les deux cas le passé restera ce qu'il est et rien de ce que vous ferez ne pourra changer cela. C'est votre décision et quoi que vous décidiez, ça restera entre nous,

François : Avant, j'ai beaucoup compté sur Françoise pour m'aider du mieux que je pouvais au niveau de mes ambitions, avec son bon vouloir qui s'est dissipé avec le temps. Ce fut le même cas avec les Miyano, même si là c'était différents.

Il écouta sans répondre au vieil homme qui continuait à faire ressortir ses souvenirs et regrets.

François : Il y a eu l'incendie de leur labo qui les a fait périr, puis Jian... Gin qui s'est occupé de leurs filles sans mon consentement. Heureusement, sans que je ne sache comment, celle qui s'appelait Shiho a réussi à revenir à la vie d'une manière qui m'est inconnue. M'enfin "heureusement"... Je l'imagine mal vouloir collaborer avec moi sur un quelconque projet. Je ne suis plus aussi fou que jadis à lui refaire vivre une vie infernale sous la menace de voir son entourage périr.

Naru : Les cicatrices que toute cette histoire a causé à Shiho sont très profondes, surtout celles laissées par Gin, pourtant elle est toujours là et elle a fait tout ce qui était en son pouvoir pour régler ce problème. Vous avez laissé faire cequi lui est arrivé, vous êtes donc aussi coupable de son sort pourtant, s'il y a une personne à qui vous devriez parler de vos regrets et remords, c'est elle. Eh bien c'est le conseil que je vous donne en tout cas, vous êtes libre d'en faire ce que vous voulez. Et si à l'avenir vous décidiez de poursuivre vos recherches et que vous cherchez de l'aide, revenez me voir pour des conseils.

François Asselineau approuve d'un geste de la tête les dires de Naru, puis accompagne le mouvement de paroles.

François : Vous avez totalement raison. Je devrais m'entretenir avec elle le plus tôt possible pour avoir son avis sur tout ça. Ce sera elle qui validera mon sort, quel qu'il soit. C'est ainsi que je le décide.

Ceci étant dit, il vaudrait mieux savoir ce qu'il devient de Shiho Miyano justement, de son côté à elle.


Revenons, l'espace d'un instant au minimum, auprès du couple que nous avions laissée en train de se soutenir l'un à l'autre, et vice versa, alors que l'un d'entre eux est enfermé dans une cage dont il pourra difficilement en sortir de manière pacifique.
Surveillés uniquement par une seule personne cette fois ci, ils continuent toujours à se tenir la conversation.

Gilbert : Tu as déjà pu écouter toutes les cassettes laissées par ta mère ?

Shiho : Non pas encore... À vrai dire, j'en ai seulement écouté la moitié.

Gilbert : Tu as dû mal à faire un pas après l'autre à cause de toutes ces émotions qui te submergent en entendant la voix de l'être cher à jamais perdu ?

Shiho : Oui.

Gilbert : J'imagine même pas la dureté de la chose, et je ne la souhaite à personne. J'espère tout de même que nous arriverons à la surmonter ensemble.

Shiho : Moi aussi.

Gilbert : Tu es déjà très forte toute seule, alors mon aide ne viendra que soutenir l'édifice déjà en place.

Shiho : Si je pouvais t'avoir à mes côtés quand je l'écoute... Ce serait un plus indéniable.

Gilbert : Compte sur moi pour ça !

Shiho : Il faudra que je remercie un jour l'ami de mes parents sans qui les vestiges de ces derniers ne me seraient jamais arrivés en mains propres.

Nicolas : Tu vas pouvoir le faire aujourd'hui ma grandeblurp !

L'alcoolo de service qu'est Nicolas Emily débarque pile poil au bon moment en s'épongeant la bouche afin de faire plus propre, tout en étant accompagné par quelqu'un qui l'est réellement, à savoir sa fidèle assistante Nicole Leschamps avec qui il partage une vie commune qui durera jusqu'à leur mort à n'en pas douter.
Leur présence à de quoi ravir le prisonnier et la chimiste, tout crispant au contraire ceux de la team police.

Nicolas : Cette Lucy nous avait dit que tu avais rajeuni, et je n'aurais jamais cru que ceci soit réellement possible.

Nicole : Cela expliquerait au moins la longévité de cette personne.

Nicolas : Ouais c'est vraiblurp que je me suis toujours demandé par quel tour de magie ce dernier avait pu réussir son coup !

Refusant d'obéir à son cerveau mais plutôt à ses jambes qui ne veulent plus rester en place, l'ancienne femme en noir qui est rajeunie se jette littéralement auprès du scientifique excentrique à qui elle doit tant, notamment les fameuses cassettes laissées par sa défunte mère qui étaient mentionnées juste avant leur arrivée.
Cette scène est assez touchante à voir du côté de tous les spectateurs, excepté une personne dont on y reviendra.

Shiho : Merci ! Pour tout !

Nicolas : Et t'as pas encore tout vu Shihoblurp.

Nicole : Nous avons fait venir notre avocat pour vous aider avec vos soucis judiciaires.

Un homme plutôt bien bâti et typé indien, en costard cravate, s'immisce à son tour dans cette histoire, en ayant dans dans sa main droite une grosse mallette qu'il doit se trimballer partout et qui contient tout un tas de document qui pourrait valoir sa mort si ils tombaient entre de mauvaises mains.
Ne commençons à faire preuve de paranoïa et de risquer des mauvaises augures, alors écoutons ce qu'il a à dire.

Bridich : Maître Bridich Niyouh, pour vous servir.

Posté juste à côté de tout ce beau monde, devant la cellule contenant le chanteur français, Kazunobu Chiba se tracasse la tête à remettre en ordre toutes les informations qui circulent à bon train dans son esprit depuis qu'il est là à l'écouter raconter du non sens pour lui.

Chiba : Je ne comprends plus rien à ce qui se passe.

Gilbert : Ne vous en faites pas, vous ne nagerez plus longtemps dans le flou.

Le policier droit dans ses bottes l'espère bien, surtout qu'en attendant il va se retrouver obligé à écouter une chanson romantique datant d'une époque où il n'était même pas encore née, dans une langue qu'il ne maîtrise pas, grâce au sosie de Rick qui a décidé de mettre une bonne ambiance supplémentaire à celle déjà en place.


Cependant, la rythmique de cette musique est très vite tuée quand Gilbert décide d'élever la voix afin de mettre en avant un détail qui a quelque peu été oublié, mais qui est pourtant très important si on veut éviter que ça soit le bordel par la suite.

Gilbert : J'ai déjà un avocat au cas où vous ne le saviez pas !

Le disque se scratch au moment où l'existence de Milburn est remise sur le tapis et que cela surprend qui plus est les trois nouveaux venus, dont un qui ne servira donc à rien, bien que le Maitre Bridich Niyouh n'en est pas à sa première fois d'un coup comme celui là.