[FIC] Héros de Harem [Terminée]

Maxime Moulin et ses trois drôles de dames ont décidé de passer une Saint Valentin de dingue dans cette enseigne devenue plutôt rare à trouver puisque la majorité de leurs restos qui existaient ont été transformés en Burger King depuis un rachat il y a plusieurs années de ça.
La tête de neuneu aux nouvelles lunettes a passé la commande pour lui et chacune de ses compagnes, alors allons voir ce qu'ils ont choisi comme nourriture bien calorique pour chacun d'entre eux.
Notre moulin à parole s'est pris un Menu XL où il y a un Suprême Bacon, dont il a retiré le fromage car il n'est pas fan du leur par rapport à BK, des frittes, et un Lipton Ice Tea saveur pêche dont on ne serait pas douté étant donné que c'est sa boisson attitrée, un peu comme son meilleur ami Stive avec le Pepsi.
Masumi Sera ne possède pas un appétit d'ogre comme son petit ami, donc on la retrouve avec un simple menu dans lequel se trouvent un Long Bacon, la Petite Salade et le Coca-Cola pour en rajouter au nombre de marques que nous allons avoir en cette occasion unique.
Konjiki no Yami a pris un menu Magic Box comportant trois Fish'N Dips, des Funny Carottes & Kiri, du Sprite Goût Original sans sucre, et un Mini Yop Goût Framboise, avec évidemment la surprise qui va avec tout ça pour inciter les femmes à venir ici dépenser le fric de leurs parents.
En guise de cadeau, elle a eu le droit à un cahier de dessins sponsorisé par la seule et unique leader des Avengers, Haruhi Suzumiya, où il faut parvenir à la dessiner correctement en veillant absolument à ne pas dépasser, auquel cas vous risqueriez d'être effacé de cette réalité sans prévenir.
Mea Kurosaki a opté pour un menu Fun Box incluant un Giant, des Rustiques, du Lipton Green Ice Tea bien sucré comme elle l'aime, et une gourde pomme bio Andros, tout en ayant elle aussi le droit à un objet spécial fait évidemment pour quelqu'un de son âge mental.
Pour son cadeau à elle, ce fut quelque chose de bien plus classe puisqu'il s'agit d'une figurine Leon Scott Kennedy où suivant sur quelle partie du corps tu presses, il sort ses plus fameuses catchphrases, que ça soit le "ADAAAAAAA !!!" quand tu touches son cœur, ou bien "Women..." quand tu lui serres l'entre jambe.
Maintenant que nous avons la bouche pleine, nous pouvons nous immiscer autour de leur table avec de les écouter cracher toute cette nourriture tout en conversant sur tout et n'importe quoi, à la manière d'aventuriers ayant trouver leur bonheur à la taverne locale.
D'ailleurs, le dernier sujet abordé fut digne d'une épopée de héros puisque Max vient de terminer de conter les exploits de Gilbert Montagné et Shiho Miyano quand ils ont confronté les terribles forces de Vincent Bolloré composés entre autre de tueurs de films, ainsi que de ripoux issus d'un univers parallèle à celui ci.
De quoi mériter une chanson sentant bon le new wave des Années 80 pour fêter cette histoire qui a déjà 12 ans.


Laissons toutefois l'honneur à celui qui a un sacré égo de ponctuer son récit avec une bonne phrase finale.

Maxime : Voilà comment ils ont mis fin à un sacré trafic de drogue !

Mea : J'en avais jamais entendu parlé de cette histoire.

Yami : Ils ont sans doute dû étouffer l'affaire.

Masumi : Tu m'étonnes, vu qu'à l'époque il n'y avait pas encore les Avengers et leurs ennemies, donc le monde n'était pas encore au courant des étrangetés de celui ci.

Mea : Est ce qu'on sait comment Bolloré avait fait pour faire venir des personnages de fiction dans notre réalité ?

Maxime : On a jamais su comment il a fait car ses recherches ont été emportés dans sa tombe.

Masumi : Dommage, ça aurait pu enfin résoudre ce mystère qui touche la communauté scientifique depuis plusieurs années déjà d'après ce que m'a dit Shiho.

Yami : Mystère qui nous touche d'ailleurs.

Mea : C'était juste pour savoir, mais même si je savais comment ça se ferait, ça ne changerait en rien notre vie ici car maintenant qu'on est là, on est là.

Masumi : Bien dit !

Mea : On pourra découvrir tous les plaisirs du sexe !

Masumi : Bien dit ! Eu... Attends deux secondes...

Maxime : Je crois qu'elle t'a eu Masumi.

Masumi : On dirait bien, hé hé hé !

Mea : Je suis très sérieuse quand je le dis.

Yami : Perverse.

Chacune de ces filles était un sacré petit numéro en soi, mais il les adore pour ça, car ça les rendait uniques.
Il faut dire que la règle s'appliquait aussi à lui même car il s'avère que lui aussi c'est un gros cas pathologique à endurer au quotidien avec sa tête de con, borné sur quinze kilomètres, que l'on a juste envie de balancer au fond du Rhin dés que l'occasion se présenterait.
Néanmoins, je reconnais moi même que sur ce coup là il va se montrer un peu plus respectueux en vers celles à qui il doit beaucoup, y compris le fait de ne pas avoir sombré dans la folie jusqu'à présent.
Si vous ne comprenez pas du tout de quoi il en est question, je vais me permettre un petit retour en arrière.



Va t-il chialer et s'effondrer sur le sol telle une carpette incapable de surmonter ses propres obstacles ?
Possible.
Dû moins c'est ce que Maxime Moulin a l'impression quand son corps frissonne comme si il était en plein hivers rude et que son cœur est foudroyé d'une peur loin d'être innommable, mais qui a atteint des proportions gargantuesques chez lui en l'espace de quelques jours seulement.
Impossible de sortir chez lui sans finir écraser par le poids des grands espaces.
Obligé de toujours sortir avec quelqu'un à qui s'accrocher à la dernière minute tel un wagon qui ne veut pas sortir des rails, car sinon c'est le drame.
Cette impression d'être faible, jamais il ne l'a eu autant.
Pourtant il n'est pas étranger, mais quand c'est trop, c'est trop.
Si il continue sur cette voie, il ne pourra jamais mener de vie sociale convenable.
Pire, il pourrait très bien finir par se ôter la vie afin de ne plus à subir ça.
Qui plus est, rien ne semble modifier la traumatisante expérience pour la rendre un tant soi peu tolérable à vivre.
Enlever ses lunettes ?
Marche pas !
Essayer de penser à autres choses ?
Faudrait parvenir à le faire !
Surfer sur son téléphone ?
Cela empire le tout !
Fermer un œil, voir les deux ?
En plus de ne pas être viable sur le long terme, c'est pas efficace.
Merci au grand pouvoir de l'imagination qui fait tout le boulot du Diable.
Résultat, il n e reste que peu d'options en liste.
La plus efficace, sur un court terme, c'est celle de la respiration.
Inspirer par le nez, expirer par la bouche.
Le tout en jouant à l'équilibriste pour la maintenir à un niveau lent, sans se faire assaillir par les pensées indésirables.
Cette méthode demande un mental d'acier pour parvenir à vaincre le démon, mais est ce que notre pauvre lapin pris au piège du chasseur y arrive t-il ?
Lui qui voulait juste aller à la Start to Play avec son entourage pour passer un bon moment.
Finalement, c'est tout le contraire qui se passe.
Il y aurait il quelqu'un dans ce monde capable de sauver cette âme à l'abandon ?
Peut être bien.
Trois mains altruistes et chaleureuses se tendent vers l'homme se sentant en danger, pour lui dire que non, il ne craint rien tant qu'elles sont là.
Que cela soit celle enquêtrice hors pair, celle timide mais flippante en même temps, ou celle accro au sexe.
Toutes seront toujours là pour lui pour le redresser quand il défaillit comme ça, et la réciprocité est de rigueur.
Après tout, il est le héros de ce harem un peu particulier et haut en couleur.
Surmontant enfin sa phobie, le jeune Max remarque alors une drôle de scène qui se passe à quelques mètres de lui où son ami TH5 est en train de balancer de la moula à Bob Lennon pour que ce dernier fasse des claquettes en vidéo, ce qui marche parfaitement comme pouvoir de persuasion.




De retour au présent, nous avons l'ancien pleurnichard qui reprend confiance en lui, au point de l'être un peu trop.
Le voilà qui se lève puis s'appuie sur sa chaise pour monter sur la table où se trouvent des détritus et restes des aliments qu'ils ont fini de manger, le tout sous les regards interloqués tant des clients que des employés qui ne savent si ils doivent intervenir pour contrôler ce fou à lier, au risque de se faire planter à la gorge comme dans les faits divers dont on entend beaucoup parler.
Pourtant autant, là il n'est nullement question de telles atrocités mais bien d'un message ayant un tout autre sens.
Un message qui aborde l'amour et pas la haine, contrairement à l'ambiance qui peut régner sur Twitter par exemple.

Maxime : Merci à vous toutes. Sans votre soutien, je serai sûrement un putain d'otaku obèse cloitré chez lui et incapable d'y sortir à cause de son agoraphobie mêlé à d'autres obscures angoisses.

Masumi : Maximiou...

Yami : C'est vrai.

Mea : Tu es plus fort que ce que tu crois l'être.

Maxime : Les filles...

Masumi : Gros câlin !

Mea : Léchouilles !

Maxime : Attendez... !

Se laissant aller à la pulsion de l'instant présent, l'intrépide Masumi se jette sur celui qu'elle aime tant, le faisant faire un plongeon de la table jusqu'au carrelage au sol, le tout en lui protégeant la tête avec ses fines mains musclées, et en faisant une accolade digne d'une prise de catch.
La perverse Mea profite de l'occasion pour sortir sa langue de là où elle était gardée bien au chaud avant de l'utiliser à mauvais escient sur le corps vulnérable de son petit copain, en visant les parties précises qui lui intéressent sans forcément demander le consentement oral.
L'introvertie Yami termine ces appels à la luxure en montrant bien plus de douceurs qui ses compagnonnes de plaisir, puisqu'elle se baisse délicatement vers le visage de son chéri pour lui dépenser un doux baiser sentant le poisson sur ses lèvres à lui.
Tout est alors bien qui finit bien pour notre tête de turc préférée.