[RP] Back In 2015 Marty !

Le White Turtle fait vrombir ses moteurs au dessus de l'île de Marawarzaza situé dans l'Océan Atlantique, plus précisément au sein des Antilles. Une grande maison de style villa se trouve au sud de cette grande île aux forts pâturages et à la faune bien présente pour y permettre de survivre un certain moment, avec même des points d'eau douce.
L'aéronef se pose presque à l'exact endroit même où s'était posée jadis l'hélicoptère du BSAA piloté par Clint par lequel Holt était venu à la fête d'après mariage de Gilbert Montagné. Ce dernier a vécu une sacrée tragédie en ces terres marqués par le sang et les balles, ce qui a engendré sa folie qu'on lui connait.
La soute s'ouvre juste après leur atterrissage, puis les moteurs se coupent grâce au pilote en chef, aussi doué d'Ada.
Celui ci va voir sa passagère pour lui donner son appréhension sur la situation.

Leon : Allons y. Je voudrais éviter une catastrophe causé par le couple Montagné.

Ne comprenant pas trop ses inquiétudes, elle le suit tout de même.

Claire : Franchement, je trouve que tu exagères avec eux, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu parlé de catastrophe causée par eux, et leur intervention à ton mariage est vraiment légère.

Elle hausse les épaules pour ponctuer sa phrase puis ensemble ils sortent de l'appareil.
La plaine pleine d'herbes qui volent au vent est impressionnant à voir, donnant un charme non négligeable à cette vue paradisiaque, où les oiseaux locaux y chantent tout leur amour. Le soleil est aussi là pour accompagner les deux amies en ce lieu, tapant bien fort, avec néanmoins un très petit vent suffisant pour rafraichir et ne pas non plus trop crever de chaud.
Monsieur Kennedy et Madame Redfield s'avancent sur le terrain vert jusqu'à arriver à l’embarcadère sur leur gauche où jadis la Femme du Chanteur s'est fait abattre par un mafieux italien et où le meilleur ami de l'agent américain a failli perdre la vie. La fille au cœur très ouvert ne peut s'empêcher de regarder la baraque à leur droite, plusieurs mètres au loin, non sans une tristesse retrouvée.

Claire : Vas y sans moi, je vais rester là un peu puis t'attendre au vaisseau à ton retour.

Sans attendre une réponse de son ami, elle reprend la route, direction l'habitation laissée à l'abandon depuis.

Claire : Franchement, je trouve que tu exagères avec eux, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu parlé de catastrophe causée par eux, et leur intervention à ton mariage est vraiment légère.

Leon observe le paysage devant de lui avec un regard triste. Il suit le regard de son amie et se rappelle des événements qui ont eu lieu plutôt dans l'année.

Claire : Vas y sans moi, je vais rester là un peu puis t'attendre au vaisseau à ton retour.

Leon : D'accord, prend soin de toi. À plus tard.

Il part en direction de l'embarcadère et trouve un bateau avec des rames. Il remarque qu'un bateau manque et soupire. Il voit aussi que d'autres bateaux sont là, mais ils sont à moteur, sauf que depuis 11 ans, les batteries doivent être morte et l'essence contenu dedans inutilisable.

Il s'installe dans le bateau, il décroche les cordes d'amarrages et va en direction de l'île Renmen. Il faut qu'il parle à Zarick. Il arrive à l'autre île et accroche les cordes d'amarrages au quai. Il part en direction de la seule petite bâtisse de l'île.

Cette dernière est sur pilotis, tout en bois, sauf le toit qui est fait en feuille de palmier séchée. La maisonnette est dans le style traditionnelle des maisons tropicales. Leon monte les marches qui le sépare de la porte en bois. Arrivé devant, il frappe doucement et attends une réponse du propriétaire de ce lieux paradisiaque.

Une douce frappe un peu molle se fait faiblement entendre sur la porte d'entrée de la maison du vieux sorcier qui y vit là depuis déjà tant de décennies que personne, hormis sa fille adoptive, ne sait son vrai âge. Il y vivait seul avant qu'elle n'arrive, et y vit à nouveau en ermite depuis qu'elle a quitté le nid, bien qu'il y sorte assez couramment via des moyens inconnus pour se rendre à Haïti ou Cuba afin de se réapprovisionner en nourriture.
Ayant réussi à détecter la présence d'un visiter alors qu'il n'avait même accosté, il a très vite senti qu'il s'agit de Leon S. Kennedy et a donc profité du temps qui lui fallait pour atteindre le paillasson afin de lui préparer une petite surprise. D'un coup, sans qu'il ne sache pourquoi, l'étranger se met à danser dans une fureur digne du samedi soir, rappelant la bonne vieille époque des 70s avec le disco.
Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de secondes que ses mouvements s’arrêtent subitement, le laissant dans l'incompréhension.
Zarick Himaslinam pointe alors le bout de son nez, rigolant de sa barbe qu'il n'a point, une poupée de chiffon à l'effigie du beau brun dans sa main où un morceau de tissu y est enroulé avec un cheveu. Autant dire que la réponse à ce bref mystère se révèle bien plus mystique de prévu.
Il la lui montre de plus près en baissant déjà un peu sa tête en guise d'excuse pour son action puérile.

Zarick : Pardon pour cette danse, c'est Esma qui avait eu l'idée et elle voulait que je la tienne informer de la tête que vous feriez après ça.

Visiblement, même la femme du couple aime déconner quand elle le veut.

Juste après avoir frapper à la porte, Leon se met subitement à danser comme dans les années 70. Il s'arrête aussi vite après 10 secondes de danse. C'est à ce moment que Zarick ouvre la porte en étant hilare avec dans une main une poupée en chiffon à l'effigie de l'agent de la DSO.

Zarick : Pardon pour cette danse, c'est Esma qui avait eu l'idée et elle voulait que la tienne informer de la tête que vous feriez après ça.

Leon est désespéré par les enfantillages d'Esma qui sont approuvés par Zarick. Il porte sa main à son visage, complètement exaspéré.

Leon : Elle va m'entendre quand je vais la retrouver, elle et Gilbert.

Il retire sa main et regarde Zarick en fronçant les sourcils.

Leon : D'ailleurs comment vous avez eu ce morceau de tissu et un de mes cheveux ? Attendez, ne me dites rien. C'est Esma aussi, c'est ça ?

Le désemparé se facepalm après une énième connerie à son encontre.

Leon : Elle va m'entendre quand je vais la retrouver, elle et Gilbert.

Zarick : Écoutez, vous...

L'agent enlève sa main, révélant un visage froncé qui ne rigole pas et qui fait froid dans le dos à celui qui le subit de plein fouet.

Leon : D'ailleurs comment vous avez eu ce morceau de tissu et un de mes cheveux ? Attendez, ne me dites rien. C'est Esma aussi, c'est ça ?

Zarick : Oui...

L'homme assez vieux est peiné de devoir subir les conséquences des bêtises de sa fille, lui laisser se demander comment ça a pu partir en sucette avec elle après qu'elle soit parti à l'aventure avec celui qui deviendra son mari.

Zarick :Je suis désolé pour tout ce qu'ils ont pu vous faire encaisser comme farce, comme cette fois là où ils ont mis du sperme dans votre lait du matin juste pour rire

Sans se rendre compte, il vient de dévoiler un fait que la victime ne connaissait pas.

Zarick :Je suis désolé pour tout ce qu'ils ont pu vous faire encaisser comme farce, comme cette fois là où ils ont mis du sperme dans votre lait du matin juste pour rire

Leon soupire...

Leon : Il va falloir sérieusement que je prenne des vacances et surtout loin d'eux. Depuis ce matin, je trouve qu'ils enchaînent bien les conneries. Usurpation d'identité, ils m'ont endormi avec une piqûre, la poupée et maintenant le lait. Ça sera quoi la prochaine fois ? Et d'ailleurs, comment ils ont fait pour avoir ce morceau de tissus ?

Il réfléchit et ferme les yeux en soupirant une nouvelle fois.

Leon : Ils ont réussi à rentrer dans ma chambre. Mais merde ! Comment ils y sont arrivés cette fois ?! En fait, ça m'étonne pas, j'ai l'impression que toute la base peut rentrer dans ma chambre. Il va vraiment falloir que je change cette putain de serrure.

Leon est vraiment blasé et énumère toutes les sotises du couple infernal avant d'exprimer une interrogation.

Leon : Et d'ailleurs, comment ils ont fait pour avoir ce morceau de tissus ?

Zarick : Ils vous l'ont coupé sur l'une de vos vestes dans votre placard.

Leob : Ils ont réussi à rentrer dans ma chambre. Mais merde ! Comment ils y sont arrivés cette fois ?! En fait, ça m'étonne pas, j'ai l'impression que toute la base peut rentrer dans ma chambre. Il va vraiment falloir que je change cette putain de serrure.

Zarick : Ils ont fait des doubles de clé de votre chambre et les ont filé à tout le monde y compris moi.

Ceci agace d'autant plus le concerné qui s'énerve bien sévère avec tout ce qui lui arrive et cette quête interminable pour les retrouver. L'habitant de l'île en a bien conscience et veut trouver un moyen d'apaiser la tension ambiante.
Il lui vient alors une idée en se rappelant d'un truc.

Zarick : Ma petite Esma m'a rappelé quelque chose dans son dernier message et j'aimerais bien vous en parler seul à seul. Si cela ne vous dérange pas.

Attendons de voir la réponse du Leon.

Zarick : Ils ont fait des doubles de clé de votre chambre et les ont filé à tout le monde y compris moi.

Leon est véritablement furieux contre le couple Montagné. Il n'arrive pas à croire qu'ils lui ont fait un coup pareil. Il ne se permet jamais de rentrer dans les chambres des autres sauf en cas d'urgence extrême. Et eux osent faire un double de ses clés et les donner à tout le monde, autant marqué sur les réseaux sociaux que le meilleur moyen pour tuer Leon est de passer par Gilbert ou Esma. L'agent de la DSO est désemparé, il ne sait plus quoi faire d'eux...

Zarick : Ma petite Esma m'a rappelé quelque chose dans son dernier message et j'aimerais bien vous en parler seul à seul. Si cela ne vous dérange pas.

Il garde les yeux fermés et essait de garder son calme, même si ça paraît impossible avec ce qu'il vient d'apprendre. Après quelques secondes pour se reprendre, il regarde à nouveau Zarick.

Leon : Très bien, je vous écoute. De toute façon, je dois trouver un moyen et remettre la main sur eux le plus vite possible.

Leon tente de garder son calme mais il est loin d'être aussi fort qu'un moine shaolin. Me regard aussi pesant qu'une balance obèse, il garde son calme alors que Zarick l'invite à entrer un peu pour être à l'abri du soleil.

Leon : Très bien, je vous écoute. De toute façon, je dois trouver un moyen et remettre la main sur eux le plus vite possible.

Zarick : D'abord je vous montre son message et ensuite je vous expliquerai comment j'ai pu adopter Esma.

Il prend le portable posé sur la table basse puis l'allumé en y entrant le code à quatre chiffres avant de lancer l'application de message où se trouve celui qui nous intéresse.
Il tend ensuite le support à son invité pour qu'il lise.

Message : Salut Papa, je me suis enfin rappelée de qui j'étais réellement. Là moi et Gillou,  nous sommes sur une mission très risquée qui sera peut être notre dernière. Si nous ne revenons pas, je tiens à te dire que j'ai été heureuse d'être ta fille durant toutes ces années.  Merci. Ta Esma, ou plutôt Shiho Miyano.

C'est tout, et le message a été envoyé durant la dernière heure.

Zarick : Quand pensez vous ?

La surprise risque d'à nouveau frapper celui qui morfle énormément.

Message : Salut Papa, je me suis enfin rappelée de qui j'étais réellement. Là moi et Gillou,  nous sommes sur une mission très risquée qui sera peut être notre dernière. Si nous ne revenons pas, je tiens à te dire que j'ai été heureuse d'être ta fille durant toutes ces années.  Merci. Ta Esma, ou plutôt Shiho Miyano.

Zarick : Quand pensez vous ?

Leon est sous le choc de ce qu'il vient de lire. Voyons voir ses pensées...

Esma est bien avec Gilbert... Mais attends... Comment ça leur dernière mission ? Shiho Miyano ? C'est son vrai nom ? Mais dans quoi ils se sont mit cette fois-ci ? Je dois les retrouver au plus vite.

Il rend le téléphone à son propriétaire, sa colère étant retombé d'un coup. Il est en veut peut-être au couple d'être leur cible pour leurs farces, mais ils restent ses amis. Et il ne veut pas perdre encore des gens à qui il tient. Le couple Montagné en fait parti. Il regarde Zarick et demande. On entends son inquiétude dans sa voix.

Leon : Vous n'avez pas la moindre idée d'où ils ont put aller ?

Leon l'inquiet l'est pas mal pour le coup suite au message montré par ce cher Zarick.

Leon : Vous n'avez pas la moindre idée d'où ils ont pu aller ?

Zarick : Peut être bien.

Le sorcier s'installer sur un divan près d'un fauteuil, autour de la petite table, afin de se poser un peu pour le moment des révélations pour celui qui pensait déjà connaître pas mal l'incarnation féminine du couple d’emmerdeurs. Heureusement, quelqu'un est là pour reboucher quelques trous bien qu'il y en reste encore beaucoup.

Zarick : Il faut savoir que ma première rencontre avec Esma était un peu spéciale. C'était fin 2000 alors que je m'étais rendu à Tokyo pour une vente aux enchères réunissant beaucoup de gens de la haute ou qui avaient un pognon de dingue à dépenser. Là bas, parmi les objets présents sur place, il y avait cette canne épée avec du sang séchée sur elle, récupérée sur un vieux laboratoire ayant cramé. Immédiatement j'ai senti qu'un résidu d'âme se trouvait encore sur celle ci et qu'il y avait moyen de ramener le défunt à la vie dans l'objet en lui même. Sanas savoir pourquoi, les esprits m’incitaient à l'acheter coûte que coûte, ce que j'ai fait.

Nostalgique de ce moment, il sourit en versant une larme, se rappelant de la renaissance de Shiho.

Zarick : Je n'ai jamais regretté de l'avoir fait, et le rituel s'est déroulé comme prévu comme tu as pu le constater.

Il laisse un petit temps de réponse avant de continuer.

Zarick : Je n'en sais pas plus, et je n'ai jamais voulu en savoir plus car ce qui m'intéressait c'était de m'occuper de ma désormais fille dans le présent, et de ne pas ressasser le passé. Après, je connais des personnes qui pourraient vous aider à les localiser précisément. Je tiens juste à dire qu'ils sont un peu particulier....

La gêne se fait sentir sur son visage suite à cette annonce pouvant être utile.

Leon écoute le récit de Zarick sans l'interrompre.

Zarick : Je n'en sais pas plus, et je n'ai jamais voulu en savoir plus car ce qui m'intéressait c'était de m'occuper de ma désormais fille dans le présent, et de ne pas ressasser le passé. Après, je connais des personnes qui pourraient vous aider à les localiser précisément. Je tiens juste à dire qu'ils sont un peu particulier....

Leon fronce les sourcils suite aux dernières révélations.

Leon : Un peu particulier ? C'est-à-dire ?

Leon s'attend au pire.

Les roulements de tambours se font entendre.

Zarick : Les Illuminatis.

Ça pour être une surprise, c'est une surprise.

Zarick : Les Illuminatis.

Leon est choqué, il s'attendait à tout sauf à ça.

Leon : Pardon ? Attendez, vous êtes sérieux ? Il savent vraiment où se trouvent Gilbert et Esma ? Enfin je veux dire Shiho.

Il réfléchit à ce que ce groupe pourrait faire, il sait que ces personnes parlent énormément de théorie du complot et qu'il était très actif jusqu'en 1785, année où ils ont été officiellement dissout. Il ne connait pas vraiment les objectifs de ce groupe et ça l'inquiète un peu. Il regarde à nouveau Zarick.

Leon : Monsieur, pouvez vous m'en dire plus sur les Illuminatis, s'il vous plaît ?

On peut dire que Leon est sur le cul par cette possible aide improbable.

Leon : Pardon ? Attendez, vous êtes sérieux ? Ils savent vraiment où se trouvent Gilbert et Esma ? Enfin je veux dire Shiho.

Zarick : Je suis très sérieux,  ils ont les ressources permettant de retrouver n'importe qui, n'importe où.

L'agent réfléchit un peu à tout ça puis s'exclame.

Leon : Monsieur, pouvez vous m'en dire plus sur les Illuminatis, s'il vous plaît ?

Zarick :  Les Illuminés de Bavière ont continué à exister dans l'ombre depuis leur dissolution public, en en profitant pour adopter un nom plus court et facile à utiliser.

Le sorcier par vite fait ouvrir le frigo non loin de là pour y fouiller son contenu.

Zarick : Ils essayent de contribuer au bien être de l'Humanité en s'inspirant de la façon de penser de l'Aufklärung et des Lumières. Ils s'entretiennent régulièrement avec les grands de ce monde pour les conseiller sur la meilleure route à suivre.

Il sort deux canettes de Pepsi et referme le réfrigérateur.

Zarick : Le problème est que peut importe qu'on suive ou non leur directives, les conséquences ne desservent jamais la cause. Voilà pourquoi je les ai quitté, bien qu'ils me supplient toujours que je revienne parmi eux.

Il tend l'une des boissons à son invité.

Zarick : Vous en voulez ?

Dur choix à faire.