[FIC] Hoppla ! Ich habe es wieder getan ! [Terminée]

Un an exactement après avoir été dégagé d'Auchan, Ophelia Sarkissian a trouvé un nouveau boulot, cette fois ci en intérim et dans un tout autre distributeur alimentaire en France, toujours aux environs de Strasbourg puisqu'elle habite dans la CUS, plus précisément à Bischheim.
Cette fois ci elle est seule et livrée à elle même dans ce territoire hostile où nul ne viendra vous aider, à part quelques collègues assez sympathique qui risquent le sermonage en sacrifiant de leur temps pour lui en économiser et lui permettre de mieux comprendre certains chose. Il faut dire que malgré son intelligence et son excellente mémoire, Ophelia peut parfois être longue à la détente quand il s'agit de choses qu'elle n'a quasiment pas connu et qui n'existaient pas ou sous une autre forme à son époque.
La loi du plus fort et du plus rapide règnent dans ce Far Est.
Néanmoins elle s'en fout et bosse à son rythme, même si ça veut dire galérer pendant quinze minutes à tenter de résoudre les puzzles que forment les différents rangées de palettes avec lesquelles elle se retrouve en fin de journée, bien que comme ça elle ne risque de ne jamais être embauché ici et de ne pas être rappelé à l'avenir.
Pas grave, ça lui fera au moins un salaire supplémentaire et de l'expérience pour le prochain emploi qu'elle aura.
Là actuellement elle vérifie quelque chose dans un rayon, jusqu'à ce qu'un énergumène avec une feuille de notation vient la voir pour l'interroger sèchement en ayant déjà préparé la réponse à lui rétorquer tel une attaque Pokémon, sans savoir à qui il va se frapper.

Homme : Qu'est ce que vous faites là ?

Ophelia : Je regarde.

Homme : On vous paye pas pour regarder mais pour remplir les rayons.

Ophelia : Hé couillon, tu me crois assez conne pour faire mes courses durant mon temps de boulot !?

Homme : Je ne vous perm...

Ophelia : Si je regarde, c'est pour mémoriser les endroits où il y a des tous, comme ça en réserve, je n'ai qu'à chercher directement ce qui manque si on l'à et je fous ça sur mon chariot ou sur une palette, comme ça le tour est joué. Ça m'évite de m'en trimballer une dizaine avec le tire-pale pour au final n'avoir à mettre même pas la moitié de son contenu.

Homme : Je vais vous signaler à votre chef.

Ophelia : Je ne crois pas non.

Avant que l'individu ne puisse se tirer pour foutre la merde, la femme forte l'empoigne violemment et le fait voler à travers le rayon chips, faisant un effet domino qui se termine tout droit chez le charcutier qui a pour le coup eu la peur de sa vie.
Tous les employés et clients regardent bouche bées la madame qui elle se tourne vers vous, à moitié désolé.

Ophelia : Oops ! Je l'ai encore fait !

Elle se barre vite fait sans attendre le fait d'être virée.



Un incendie ravage tout le supermarché sans ménagement, les flammes ravageant les corps de pauvre victimes innocentes qui étaient juste au mauvais endroit la mauvais journée, car c'était aujourd'hui le premier jour de notre Vipère adorée.
Cette dernière, munie d'un lance flamme, s'adresse encore une fois à vous.

Ophelia : Oops ! Je l'ai encore fait !

Il refout quelques coups de brasier, juste au cas où.



La police nationale a encerclé le magasin et le RAID s'apprête à y entrer en coordination avec la BRI en soutien pour notamment mener l'enquête ultérieure avec l'aide de la Brigade Criminelle, alors que les simples policiers en uniforme lambda braquent leurs armes vers les vitrines de l'enseigne.
Un certain Miguel Adriani prend un porte voix pour s'adresser à la preneuse d'orage.

Miguel : Relâchez l'homme maintenant !

A l'intérieur, la femme aux cheveux verte tient son boss par la lame de son gunblade à la gorge de celui qui a osé lui parler mal et qui le regrette un peu plus vu la tournure de la situation, sauf que c'est un peu trop tard puisqu'elle lui tranche la gorge.

Ophelia : Oops ! Je l'ai encore fait !

Elle l'égorge sans ménagement avant de fuir par le toit avec un grappin similaire à celui d'Ada.



Ce commerce de proximité est exceptionnellement fermé aujourd'hui alors qu'il ne reste plus que quelques jours avant que cela soit le prochain jour férié, célébrant l'armistice de 1918 qui mis fin officiellement aux massacres commis durant la Première Guerre mondiale.
De nombreux déçus s'accumulent devant ses portent et se plaignent que ça ne sorte de nul part, en plus ce message écrit en rouge sur un panneau laisse à désirer, donnant l’impression d'avoir été. Il y est marqué "Exceptionnellement fermé aujourd'hui pour cause de Fête Sacré de la Choucroute".
C'est seulement quand une petite fille de six ans touche l'étrange peinture et la goûte que la réponse leur saute aux yeux, surtout quand elle décrit la saveur particulière qui s'en dégage, un peu métallique. Sa mère vient l'éloigner de ce qu'elle a touché et la prend dans ses bras, horrifié, alors que les autres citoyens tentent de voir quelque chose à travers les vitres du lieu.
Ils voient alors la tête du gérant de cette édifice glisser de gauche à droite sur le sol poli avec un énorme Maine Coon qui tache ses coussinets avec la toute aussi grosse trainée de sang laissée par le défunt. Ophelia et son amie Armand et Dodgera à leur propre version du hockey sur glace, des patins à leur pieds, tout en étant soutenu par ce bon gros Momo.
Très rapidement, la dame relève sa visière après s'être mangé un point dans la figure.

Ophelia : Oops ! Je l'ai encore fait !

Elle envoie ensuite leur palet spécial traverse la glace et faisant s'enfuir les gens, craignant pour leur vies.



Un pauvre homme tente de retrouver son chemin dans ce labyrinthe sans fin qu'est ce la réserve du magasin où les rangées avec d'innombrables cartons pleuvent de partout sans permettre une visibilité correct, alors que les noms de leur contenues ont été effacés par les années, de même pour celui des rayons auxquels ils devraient servir.
Poursuivi par une chose invincible a éliminé froidement tous ses collègues à coup de fusil à pompe et fusil d'assaut, chacun dans une main, rappelant une scène en particulière de massacre dans un poste de police d'un film des années 80 avec un méchant cyborg autrichien. Sauf que la femme il a eu lui aussi le droit à un changement de sexe et de couleur, de vêtements, passant du noir au vert foncé, que ça soit pour le manteau de cuir ou les lunettes de soleil qui masquent ses yeux extrêmement fatigués.
La course poursuite se termine rapidement devant un compacteur à ordure grand ouvert où de nombreuses boites décédée reposent éternellement en attendant que quelqu'un presse sur le bouton magique pour les compacter. Piégé dans une impasse, le simple mortel se retourne alors seulement pour y découvrir deux canons qui l'ont pris pour cible, l'un d'un SPAS-12 et l'autre d'un Armalite AR-18, et qui font feu en même temps.
Criblé de balles, il trébuche en arrière, dans le charnier de pâte à papier, sans le moindre signe de survie.
La machine à tuer jette les preuves de son méfait à l'intérieur aussi avant de sortir une réplique cinglante.

Ophelia : Hoppla ! Ich habe es wieder getan !

Elle tape alors sur le gros bouton rouge, enclenchant un processus inarrêtable à présent.



Un spectacle assez original a lieu en ce moment même au sein de cette grande surface.
Des impulsions énergétiques bleues traversent de bout en bout ce pauvre hyper qui n'a rien demandé à personne, alors qu'une arme de destruction massive y fait encore des siennes, équipée de son Arnimhilation 99L dont on a pour la première fois le vrai nom.
Des soldats de la Légion Étrangère menés par un homme nommé Péronce tentent d'éliminer l'ennemie et autant dire que pour une fois une vraie résistance est proposée, l'obligeant à se retrancher puis tenter de trouver une voie de sortie pour elle et son cul.
C'est là qu'elle tombe sur une trappe et se rappelle qu'elle avait emporté sur elle un caisson entier d'explosifs C4 au cas où elle en aurait besoin. Elle laisse donc tout ça sur place et se tire ailleurs voir si elle n'y est pas, laissant une grosse explosion se produire juste derrière elle, tout en ricanant de son acte perfide.

Ophelia : Oops ! Je l'ai encore fait !

Ces souterrain l'emmènent loin, très loin de la scène de crime.



Pour une fois, nous la retrouvons dans un moment de calme apparent, alors qu'elle est en train de passer des codes barres sur le scanner prévu à cet effet, alors la vieille dame qui a acheté tout ça est en train de chercher dans son portefeuille les mille pièces qu'elle a prévu de refiler, tous coincés entre des timbres en surnombre.
Finalement la bonne dame choisit une option de dernière minute qui fait exaspérer tout le monde.

Vieille : Je crois que je vais faire tout reposer.

??? : Ouais bon mamie, pousse toi là et arrête de nous faire perdre du temps !

Un cadis vient éjecter la mémé qui atterrit assez violemment dans une boutique intérieur dédiée à la vente de cercueils d’occasions car on ne sait jamais qu'on a on a besoin de prévoir un petit enterrement. Autant dire qu'elle ne pouvait pas mieux tomber.
Celui qui a dégagé le passage instantanément reconnu par la caissière, ce qui illumine sa journée.

Ophelia : Stive !

Stive : Qui ?

Il se prend un écran dans la gueule pour lui faire comprendre que l'on parle de lui, ce qui ne le tue pas en revanche.

Stive : Aaaaaaahhhhh ooouuuuuuiiii !!! C'est moi !

Ophelia : Tu fais souvent tes courses ici ?

Stive : Je ne fais pas mes courses, je veux juste voler un cadis pour avoir un abris pour ce soir.

Ophelia : Tu dors dans la rue maintenant ?

Stive : Non pourquoi ?

Ophelia : Toi et les questions pleines de sens, ça fait toujours deux.

Stive : Tu bosses depuis quand ici ?

Ophelia : C'est mon premier jour, et en vérité ça n'aurait même pas dû avoir lieu car mes chefs ont vu mes antécédents et ont voulu faire machine arrière, sauf que manque de bol j'étais déjà arrivé pour bosser. Il n'osent pas me renvoyer chez moi et acceptent de me payer pour cette seule et unique journée que je passerai dans cette boite.

Stive : Je me suis arrêté à "C'est" car j'ai pas compris ce que ça voulait dire.

Ophelia : Tu me fais marcher !

Stive : Ouais, c'était à "jour" que je n'ai plus réussi à suivre.

Ophelia : Toujours aussi con.

Stive : Et fier de l'être !

Ophelia : Au fait, j'ai quelqu'un à te présenter.

La grande femme choppe d'un geste vif le micro qui sort de nul part et faire trembler toute la structure avec sa voix.

Ophelia : Lina est demandé à la Caisse N°13, ça va swinguer sur la moto des neiges !

Elle repose son joujou pour pouvoir reprendre la conversation avec son ami, pendant qu'une longue file d'attente se créée sur sa gauche. Autant dire que ça râle dedans mais un petit coup de regard assassin les suffit à se taire pour la journée, surtout que le visage de la dame est passé sur toutes les chaines, même locales, dernièrement.

Ophelia : Tu vas l'adorer elle a un petit côté punk gothique, tu vas kiffer.

Stive : J'ai déjà une copine tu sais ?

Ophelia : Qui ?

Stive : Elle.

Il sort une oie de sa manche et se met à la caresser, la faisant ronronner fortement, ce qui est très étrange.

Stive : Je l'ai adopté après avoir joué à Untitled Goose Game.

Ophelia : Et ne me dis pas que... ?

Stive : Si, elle accouchera de six bébés dans un mois.

Ophelia : Je n'ai même pas envie d'imaginer leur tronches.

Pour sauver ce bavardage qui tourne au glauque, une très jeune femme pointe le bout de ses bottes avec ses cheveux noirs très courts à la garçonne ainsi qu'un rouge à lèvre tout aussi sombre et qui est du plus bel effet. Elle sourit au client qui partage quelques traits en commun pour le style vestimentaire, ainsi que la couleur portée même au niveau du corps, hormis la peau.

Lina : C'est donc lui Stive ?

Stive : Tu lui as parlé de moi ?

Ophelia : Ouais, j'ai décris de nombreuses conneries que tu as fait depuis que l'on se connait.

Stive : Cool !

Il frappe l'employée qu'il trouve attirante avec son oie, comme une massue, puis choppe la personne inconsciente aux cheveux et la tire d'une main pour quitter le magasin en saluant du dos de l'autre Ophelia qui plisse fortement des yeux suite à ce qui vient de se passer.
Encore une fois, elle a envie de pousser la chansonnette, sauf que cette fois ci, c'est différent des autres fois.

Ophelia : J'attends l'Zemmour de mes rêves !

Éric Zemmour passe comme de par hasard dans le coin puisqu'il est le prochain client à pointer le bout de son nez.
Ce dernier est très touché par la grasse de la voix de la madame.

Éric : Tu voudrais bien participer à un débat avec moi sur CNews ?

Elle approuve de la tête suite à sa suggestion,  nous laissant nous préparer mentalement à un moment d’anthologie.
A suivre...