[RP] Chaleureux, familial... [Terminé]

Pendant que Naru est parti en cuisine vérifier si les plats pour plus tard ne s'étaient pas fait la malle en emportant avec eux tous les couverts, nous avons les conversations qui s'enchaînent sur un peu tout et n'importe quoi, même si du côté de l'aveugle bien heureux, on reste dans le domaine hautement sensible de la politique.

Gilbert : Je suis quand même surpris que personne ne me sorte ma courte carrière ratée à l'UMP sous Sarkozy pour essayer de me descendre.

Akemi : Papa UMP !

Sasaki : UMP ? Sarkozy ?

Leon : Il a tendance à oublier que nous ne sommes pas tous français, et donc que nous ne connaissons pas forcément un rayon sur les politiques de ce pays.

Gilbert : Enfin là quand même, c'est un de nos anciens présidents ! Un peu de culture, merde !

Maxime : J'avoue qu'il n'a pas tort pour Sarko.

Durant ce laps de temps, on peut remarquer que la femme en noire et aux cheveux auburn présente dans le groupe a cessé de participer au dialogue, étant perdue dans ses plus profondes pensées, car de nombreuses choses la préoccupent alors que l'année qui s'est écoulée est en train d'être ressassée verbalement.
Au point où elle sursaute presque en entendant une voix étonnamment douce s'inquiéter pour elle.

Mary : Alors Shiho, comment ça se passe pour vous en ce moment ? Vous ne manquez de rien ? Vous n'avez pas de soucis ?

Mary s'inquiète naturellement pour celle qui est un peu sa seconde fille spirituelle et qui n'ose pasl a regarder droit dans les yeux alors qu'elle répond à toutes ses interrogations.

Shiho : Je ne saurai même pas par quoi commencer, tellement la gestion de la France a été chaotique cette année là. Entre le réseau terroriste Padamalgam, et l'insécurité qui ne cesse d'augmenter de manière significative.

Elle fait gigoter les deux glaçons dans son verre à pastis, ce qui provoque un bruit singulier de choc en résonnance.

Shiho : Au moins le Frexit sera actif d'ici une semaine environ et nous n'aurons plus à nous préoccuper de cette "Union Européenne" qui nous étouffait avec ses directives débiles.

Un petit sourire se forge sur ses joues, tandis que son regard à elle est plus rêveur qu'à l'habituel.

Shiho : Je veux juste que ma fille grandisse dans un meilleur monde que celui dans lequel on se trouve.

Son regard se porte enfin vers sa tante qui pourra remarquer les yeux humides de sa nièce pour le coup.

Shiho : Je suis contente de voir que tu me considères comme ta vraie nièce, malgré ma nature synthétique. Et j'espère que cela le restera pour toujours, même tu venais par recroiser la vraie Shiho un jour.

Avant de pouvoir transgresser l'interdiction de parler de ce qui s'est passé à l'île de Saint-Vergeron le mois dernier, Shiho est extirpée de cette conversation avec Mary par son mari Gilbert, peut être involontairement, qui tape de coude gentiment sur son épaule afin de l'amener à une autre discutions qui porte sur totalement autre chose.

Gilbert : J'ai montré à Shiho le film biographique Hiver 54 qui retrace la création d'Emmaüs par l'Abbé Pierre cette année là et l'aide qu'il a apporté aux plus démunis.

Masumi : Connais pas.

Maxime : Moi juste le mec, c'est tout.

Masumi : Même pas.

Shiho : C'était sympa à regarder et j'aime beaucoup Lambert Wilson en acteur et en vrai donc ça aide. Mais sinon ça redonné un peu foi en l'humanité que lui ou d'autres personnes comme Coluche aient existé et qu'ils ont beaucoup apporté dans le monde malgré l'obscurité qui essayait de les avoir comme nous tous.

Gilbert : En plus je les ai connu ces deux là ! Ou enfin mon âme originale, vous m'avez compris.

Sasaki : Ils étaient comment ?

Gilbert : Ils n'avaient pas leur langue dans leur poche, et étaient vraiment sympa à côtoyer.

Laissons les continuer de leur côté à échanger sur un vieux film assez culte, car Naru revient de la cuisine afin de participer lui aussi à ces échanges d'anecdotes ou commentaires divers sur les nouveautés du monde, bien que ce qui l'intéresse visiblement le plus, c'est le dialogue plutôt marrant qui va suivre impliquant sa fille biologique.

Haruhi : Personnellement je trouve que c'est un peu trop calme en ce moment, mais bon, on ne peut pas toujours avoir de l'action.

Kyon : Tu ne devrais pas être déçu de ça, tu sais, au contraire c'est plutôt bon signe s'il n'y a pas de problème majeur.

Haruhi : Tiens maintenant que j'y pense, c'est étrange, la maison paraissait pas si grande de l'extérieur.

Naru : Et tu as tout à fait raison, ce serait grâce aux Enchantement d'expansion appliqués sur les murs, c'est de la magie assez avancé mais rien d'insurmontable, c'est plutôt pratique, en plus.

Maxime : C'est une maison Tardis en gros. Pas étonnant, vu qu'on est chez les rosbifs.

Masumi : Maximiou...

Maxime : Chez les anglais je voulais dire. Sorry.

Masumi : Au fait...

Le ton de la voix de la garçon manqué se baisse d'un niveau, parce que la suite ne concerne que son petit copain.

Masumi : Pas trop angoissé ?

Maxime : Non, juste très fatigué comme tu le sais bien. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas perdre mon humour foireux durant cette soirée.

Masumi : Si jamais ça va trop mal à un moment donné, n'hésite pas à me le dire.

Maxime : D'accord.

Pour le rassurer un peu, il lui dépose un court baiser sur les lèvres qu'il lui signifie que ça va bien pour l'instant.

Shiho : Je suis contente de voir que tu me considères comme ta vraie nièce, malgré ma nature synthétique. Et j'espère que cela le restera pour toujours, même tu venais par recroiser la vraie Shiho un jour.

Juste avant que la chimiste soit interpellée par son mari pour participer à une autre conversation, Mary arrive à donner une petite réponse à la copie conforme de sa nièce.

Mary : Je dois dire que j'avais beaucoup de mal avec ça au départ, c'était dur de savoir que le toi original n'était plus là, cela m'a fait mal de savoir qu'un autre de mes proche ne reviendrait pas. Mais avec le temps, la douleur s'atténue et maintenant ça va.. Naru m'a aidé à y voir plus clair à ce sujet, peut importe en quoi tu es fait, tu es la même personne qu'elle, ce n'est pas le corps qui fait la personne mais son esprit, sa personnalité, son caractère et tu es exactement la même qu'elle à ces niveaux alors pour moi tu mérites la même attention de ma part.

Après son petit monologue émotif qu'on ne s'est pas si la chimiste a pu entendre jusqu'au bout vu qu'elle a été distraite par le chanteur français. Mary reporte son attention sur son verre repensant aux précédentes paroles de sa nièce concernant l'état actuel du monde. Bien sûr, elle en pensait tout autant, le monde était pourrir et même si la plupart des dangers majeurs avaient été écartés, il n'en restait pas moins que la violence et la cupidité des humains était partout.

Elle ne comptait plus le nombre de conversation à ce sujet qu'elle avait eu avec son compagnon ces derniers mois mais autant qu'elle essayait de le convaincre de faire quelque chose, il a toujours refusé d'intervenir à nouveau dans les affaires des mortels.

Elle pouvait le comprendre, certaines de ses décisions avaient engendrés de nombreux problèmes et il ne voulait plus risquer que le chaos d'il y a deux ans se reproduise. Mais d'un autre côté, il fallait que quelqu'un fasse quelque chose pour que cela change.

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De son côté, Naru ricanait doucement à l'interaction entre Haruhi et Kyon, ces scènes de ménage étaient toujours aussi drôle, même maintenant qu'ils étaient adultes. On croirait voir deux lycéens se disputant amicalement pour tenter de prouver son point de vue.

L'ambiance de ce côté là était assez détendue au moins, ça changeait des sujets plus sérieux de l'autre côté.

Niveau sérieux, il est vrai que l'un de groupes de conversation l'était plus que l'autre, mais pour autant lui aussi a fini par virer un peu plus comique, grâce à l'intervention étonnante de Leon Kennedy qui nous fait un de ces sourire à faire mouiller la culotte des filles, tout en baignant toujours dans la nostalgie, bien que moins amère.

Leon : Je n'oublierai jamais mes mariages. Entre l'armée de clochards, et le Dieu de la Pluie, j'ai vraiment été gâté.

Gilbert : Tu oublies le moment de pure classe où j'ai neutralisé Jérôme Colonel avec ma caisse alors qu'il menaçait de se faire sauter à coup de Virus C.

Shiho : Je pense qu'il doit surtout se souvenir du moment où t'as jeté un livre à la gueule du maire et que tu t'es tiré parce que la police était à tes trousses.

Gilbert : Un détail insignifiant.

Sasaki : Il était meilleur en prêtre.

Gilbert : Clairement ! J'ai adoré officier votre mariage à vous deux, Leon et Haruhi !

Leon : Pour une fois que tu excellais dans quelque chose.

Masumi : Houlà ! C'est que ça rentre dans le clash ce soir !

Shiho : Les paris sont ouverts.

Maxime : Je met tout sur Gilbert.

Pour prouver sa bonne fois, Max sort de sa pochette banane qu'il porte toujours sur lui, son porte monnaie d'où il extirpe tout son contenu comprenant une carte de fidélité Cora, un jeton de cadis Auchan, et une pièce de 1 cent avec pour effigie Napoléon 1er qui fait du ski dessus.
Celle là est collector, sans qu'il le sache, et ça certains regards envieux se profilent à l'horizon.
Nous allons cependant devoir laisser ces choses là de côté temporairement puisque encore une fois Shiho Miyano se retire un peu de la discutions afin de s'hydrater avec son pastis pour au final n'y laisser qu'un fond avec les glaçons à moitié fondu.
Dedans, elle se voit en reflet trouble.
Un petit rire s'échappe de ses lèvres, en même temps que des larmes qui viennent diluer encore plus ce liquide.
Elle qui n'aime pas trop s'afficher en public, suite à son passé traumatique au sein des Corbeaux, elle se rappelle très bien les douleurs que lui a infligé Gin toutes ces nuits où il la prenait au dépourvu pour mieux la salir de ses plumes crasseuses.
Cet alcool lui est resté au travers de la gorge encore aujourd'hui, bien des années après qu'il ait coulé au fond de l'évier.
Néanmoins, la voilà qui a des crises d'identité, pire encore de quand elle est passé d'Esmaraldine à Shiho, alors que tout ce qu'elle ressent au fond d'elle est sincère.
Bien que son âme ait été techniquement créée pour être semblable à celle de la chimiste aux cheveux auburn originale, ce n'est pas pour autant qu'il faut la jeter à la poubelle à cause de ça.
Jamais elle ne remplacera celle là, mais pour autant il n'y a pas de raison pour laquelle elle ne pourrait vivre avec elle un jour leur chemins si venaient à se croiser à nouveau, comme sur cette île de la Polynésie Française.
Rassurée sur son propre sort, ce qui est discrètement remarqué par son mari, elle se blâme à elle même.

Shiho : Quelle idiote je fais...

D'un coup, la voilà qui se lève dans un élan d'énergie très surprenant, pour ensuite aller se précipiter dans les bras d'une Mary qui risque de ne pas s'attendre à un tel comportement de sa nièce, plutôt introvertie en temps normal, alors que là on dirait presque Masumi.
Néanmoins, à la voix, on fait direct la différence sur qui il s'agit là.

Shiho : Dōmo arigatō !

Première phrase entièrement en japonais de la soirée qui jette un bref silence dans la salle, coupant toutes les conversations en court, en laissant plusieurs personnes bouches bées.
Reste plus qu'à voir comment vont réagir les différentes personnes assis autour de cette petite table.

Le silence est total et absolu dans la pièce à l'explosion soudaine de la chimiste habituellement taciturne. Tout le monde a tourné son attention vers la scène émouvante de la jeune femme se jetant sur sa tante pour la prendre dans une étreinte serrée, chose encore plus inhabituelle de sa part.

Dans le silence, un petit son fait surface, résonnant dans toute la pièce comme s'il était amplifié par l'absence de bruit. Au même moment, un petit flash clignote dans la pièce. Ce fait ramène tous les convives à la réalité pour se rendre compte que leur hôte s'est placé dans un angle de profil pour prendre une photo de la scène pile au bon moment.

Tout les yeux se tournent vers lui confus, alors que la tante et la nièce sont encore enlacées.

Naru : Quoi ? Ce genre de moment est trop rare pour ne pas être immortalisé.

Il rit doucement, puis prend la photo qui sort de l'appareil et la montre à tout le monde pour prouver son point.

Mary de son côté avait été surprise par l'agression aimante de Shiho qu'elle en resta sans voix. Dire qu'elle ne s'y attendrait pas serait un véritable euphémisme. Et même maintenant avec Naru détendant un peu l'atmosphère devenues silencieuse, elle ne pouvait pas empêcher quelques gouttes salées de couler le long de ses joues.

Une fois les deux femmes séparées, Naru s'approche de Shiho et lui tend la photo.

Naru : Je pensais que tu voudrais garder ça.

Puit plus bas pour qu'elle seule l'entende.

Naru : Le passé est le passé, même si c'est dur, il faut avancer et tu viens de faire un énorme pas dans la bonne direction. Sourire et être de bonne humeur te va bien alors continues.

Enfin il reprend à haute voix pour tout le monde.

Naru : Allez tout le monde à table, je suis sûr que nous avons tous envie de nous rassasier.

Il invite tout le monde à s'installer en faisant un signe vers la table dressée.

Shiho prend sans hésiter le polaroïd que lui tend Naru et qui lui fait un peu penser à Maxine Caulfield qui a aussi un appareil à développement instantané comme celui du dieu dragon qui le sort d'on ne sait où, mais vu la durée du silence, il a dû aller le prendre dans un des meubles en bois avoisinant sans se faire repérer.
Dans tous les cas, la rouquine lui répond avec le plus beau des sourires, tout en ayant les larmes aux yeux.

Shiho : Merci Naru. Tu es devenu quelqu'un de vraiment bien, et même plus humain que certains véritables humains.

Ce compliment mériterait aussi d'être enregistrer pour être sauvegarder éternellement dans notre mémoire.
Une petite chose, elle aussi rousse, contemple tout ça avec la bouche grande ouverte, des perles dans les yeux, puis se tourne vers son papounet chéri à sa gauche, qui lui aussi

Akemi : Papa ? Pourquoi maman elle pleure ?

Gilbert : Parce qu'elle est entourée de sa famille, et que cela lui fait du bien.

Akemi : Ohhh...

Comme ça a été si gentiment convié par Naru, tout le monde se rend auprès de la grande table non loin d'eux afin de se positionner pour être prêts à l'arrivé du repas qui ne devrait pas tarder, et dont la surprise nous donnerait presque envie de dévorer la nappe en attendant tellement elle est soutenue.
Une fois chacun à sa place, nous pouvons admirer leur position dans cet échiquier bien plus petit que la normale :


Autant pour Naru, il peut y avoir quelques surpris de voir qu'il se met dans la position du chef de famille, vu que pour certains, tel Masumi, ils auraient bien vu Mary à sa place, ce qui est tout à fait compréhensible.
Autant pour Haruhi, là ça ne se discute pas, malgré le charisme de Leon et les talents de narrateur de Kyon.
Tant que l'on aborde le cas de l'ancien agent de services secrets américains, celui ci sent sa poche vibrer peu de temps après s'être assis, ce qui le pousse à y sortir son portable afin de vérifier si on lui a envoyé un message, ce qui est bel et bien le cas.
Ce qui intrigue le faux aveugle plus loin à sa gauche, c'est quand il le voit rigoler tout en lisant le texte qu'il a reçu.

Gilbert : Qui est ce ?

Leon : Manuela qui me fait une blague.

Masumi : Est ce l'une des nombreuses filles que tu as sauvé dans ta vie ?

Leon : Exact. L'une des fois où ça a été le plus dur à faire je dirais.

Masumi : À ce point ?

Leon : Quand il fallait faire face à son père qui avait muté en une monstruosité de la taille d'un immeuble d'une dizaines, voir une vingtaine d'étages, ce n'était pas chose aisée de tenir le coup.

Masumi : J'imagine bien...

Leon : D'ailleurs j'ai une photo que m'avait envoyé Albert de cette créature, donc si tu veux la voir.

Masumi : Je veux bien !

La jeune femme se lève un peu pour se pencher au dessus de la table afin de bien voir l'image qui lui est montrée.
Comme vous ne pouvez pas vous la voir, je vais vous montrer un dessin de la bête afin que vous puissiez comprendre :


Maintenant, imaginez cela de la taille d'un immeuble d'au moins une dizaine d'étages, et vous comprendrez le dégoût et la peur qui émane de la détective privée en voyant qu'une telle abomination à déjà foulé la planète où elle vit avec son trop mignon petit ami.
Leon en profite pour tourner l'écran aux autres personnes autour de la table, au cas où certains voudraient voir la photo aussi et partager leur avis dessus.

Pendant le petit interlude proposé par l'ancien agent, Naru s'est éclipsé dans la cuisine pour ramener les premiers plats.

Naru : Le saumon, il est frai mon poisson.

Il dépose le plat sur la table et retourne vers la cuisine et revient quelques secondes plus tard avec un deuxième plat.

Naru : Les huitres, ça passe tout seul.

Et une nouvelle fois il repart et réapparait avec un plat en main

Naru : Le foie gras, c'est bon parce que c'est gras.

Et encore.

Naru : La montagne de caviards.

Il amène une grande assiette avec une tonne de caviard puis revient rapidement avec une plus petite assiette.

Naru : Et les petits toast qui vont avec.

Cela commence à faire beaucoup non ? Et pourtant il reste miraculeusement de la place sur la table.

Naru : Le boeuf, vous allez voir ça fond dans la bouche.

Naru : La vache, un peu plus fade mais plus délicat.

Naru : Les veaux, oui parce que séparer les familles il faut pas faire hien.

Naru : Et pour finir le Chapon, vous allez aimer c'est rondement farci.

En tout cas avec tout ces plats, les invités ont un sacré choix et ne risquent pas de mourir de faim.
Voyons voir la réaction de ceux-ci maintant

Finalement, très peu de réactions à la photo de Leon, ce qui fait que ce dernier se met un peu en retrait des conversations de manière générale, histoire qu'on l'oublie un peu.
Par contre, sur ce qui est de Naru qui déboule à des montagnes de plats entre les mains, cela fait déjà beaucoup plus d'envieux qui se lèchent bien les babines à l'idée d'aller dévorer tout ça, même si j'espère qu'il y restera encore de la nourriture, car sinon ça veut dire qu'on a des ogres à table.
Parmi eux se trouve Maxime Moulin dont l'estomac gargouille tellement fort que Masumi a pu l'entendre.
Néanmoins, avant de réellement manger tous les deux côté à côte comme deux vrais amoureux, ils décident de mettre à leur tour un peu d'humour pour garder l'ambiance perpétuellement au sommet du mont de gaieté.

Maxime : Il lui manque juste un gros accent belge et il pourrait jouer dans un remake live action des Douze Travaux d'Astérix.

Masumi : Et toi, t'y jouerais quel rôle ?

Maxime : Bah Obélix bien sûr !

Masumi : Ooohhhh... !

Maxime : Un sanglier ! Un sanglier ! Un sanglier ! Je veux un sanglier !

Masumi : Par toutatis Obélix !  Pense donc à arrêter un peu de te goinfrer !

La franche rigolade peut se sentir chez ces deux là, mais ce n'est pas forcément le cas chez les autres convives, tel que Sasaki qui essaye de chercher dans les tréfonds de sa mémoire si ça lui parle comme référence, bien que ça n'a pas l'air d'être le cas, contrairement à Gilbert qui vient rire à son tour.
Toutefois, la garçon manquée ne peut s'empêcher de faire preuve de politesse en s'excusant pour trois fois rien.

Masumi : Désolée. On a nos petits moments de folies Miaouxime et moi.

Shiho : Pas de souci. Tant que vous ne faites pas sauvagement l'amour sur la table, cela ne devrait poser de problèmes à personne.

Sasaki : Je m'attendrais plus à ce genre de chose venant de toi et Gilbert. Sans vouloir vous offenser.

Gilbert : Elle a pas tort.

Akemi : Papa ! Maman ! Sur la table ! Hi hi hi !

Masumi : J'espère vraiment qu'elle n'a pas compris de quoi nous parlions. Hé hé hé... !

Une gêne palpable se fait à nouveau sentir autour de la table après ce dialogue assez improbable.
Nul doute que le roux en bout de table saura quant à lui changer la direction de la conversation globale, pendant que tout le monde se met à manger dans son coin en silence, se servant dans tous les recoins de l'immense bouffe présente devant eux.

Après avoir servi l'entièreté des plats principaux du grand repas, l'ancien dragon d'apparence humaine sent le silence soudain et décide de le briser pour tenter de relancer la conversation qui s'est évanouie.

Naru : Alors, quels sont vos projets pour l'année à venir ? On va bientôt entrer en 2022 après tout, il serait temps d'y penser.

Une phrase lancée à l'assemblée afin que n'importe qui puisse y répondre s'il le souhaite. Au moins ça laissera à l'ensemble des convives le temps de manger le temps que les autres répondent et espérons le que la conversation reprennent vie parce que c'est un peu terne sinon.

Naru sort sa carte magique de son chapeau afin de, encore une fois, sauver la soirée de devenir terne et morne alors que pourtant elle avait si bien commencé avec son lot de références à la pop culture, et avait même eu le droit à son moment très émouvant.

Naru : Alors, quels sont vos projets pour l'année à venir ? On va bientôt entrer en 2022 après tout, il serait temps d'y penser.

Masumi : Adopter un petit chaton trop mignon à la SPA.

Maxime : Nous avons la nouvelle Avengers, Michale Malaniouk, qui travaille bénévolement chez eux et qui va nous filer un coup de main pour en avoir un.

Shiho : Nous, nous hésitons à en prendre un deuxième, car avoir un compagnon de jeu serait pratique pour ma petite Kibō qui se sent un peu seule à la maison quand nous sommes pas là, Gilbert et moi.

Gilbert : Et Akemi lui fait peur.

Akemi : Hi hi hi !

Shiho : Maman t'a dit que ce n'était pas marrant de faire peur au chat.

Akemi : Oh...

Gilbert : Papa préfère ne rien dire car maman ne va pas être d'accord.

Masumi : Et de ton côté Itoko, tu as des projets en 2022 ?

Shiho : Hormis le second chat...

Gilbert : De préférence un mal, pour avoir tout plein de petites boules de poils trop cutes !

Shiho : Hormis ça, il y a tout ce qui concerne le boulot de mon mari où je vais essayer de l'aider en tant que tête pensante du couple.

Gilbert : Elle ferait une très bonne politicienne, et si j'en crois Kenzie, elle est censée me remplacer à l'avenir à la têt de la France.

Shiho : J'espère juste ne pas devenir avide d'argent et de pouvoir, à piquer du fric dans la caisse et les poches de mes concitoyens.

Gilbert : Je te soutiendrai à fond quand tu te lanceras officiellement dans la politique.

Shiho : Merci de ton soutien Gillou.

Gilbert : Pas de quoi ma canne en sucre.

Les deux s'embrassent amoureusement et tendrement, en sortant leur langues au passage, ce qui permet de récurer au passage l'intérieur des joues de chacun de fond en comble, ne laissant aucune trace derrière elles.
Ne voulant pas les déranger dans ce beau moment qui fait briller ses yeux comme des étoiles, Masumi attend qu'ils aient fini pour reprendre la parole en peinant à cacher sa joie de voir sa cousine aussi heureuse, au point qu'elle aurait presque dû mal à la reconnaître.

Masumi : Et en dehors du boulot ?

Shiho : Non j'ai pas vraiment de projet pour moi toute seule. Je vis un peu la vie au jour le jour, et les seuls fois où je me préoccupe du futur, c'est celui des français.

Gilbert : Avec le Frexit qui sera mis en place, il y aura un bordel monstres les premières semaines, comme avec le Brexit chez vous les anglais.

Dit il en faisant un bref signe de la main en direction de Mary, la pure britannique dans cette pièce.

Gilbert : Mais après, ça se tassera et nous pourrons appliquer enfin certaines réformes qu'on arrivait pas à faire passer à cause de l'influence de l'Union Européenne chez l'opposition politique qui se fait forte.

Shiho : Ce serait un euphémisme de dire que tout le monde veut notre peau.

Gilbert : Les centristes, la gauche, la droite, l'extrême gauche, l'extrême droite... Tous peuvent pas nous saquer pour différentes raisons.

Shiho : Le plus important, ce n'est pas eux. C'est la population que l'on sert, et eux au moins nous apprécient majoritairement pour ce que l'on fait.

Maxime : C'est pour ça que j'ai toujours été de votre côté, bien que en 2015 je n'aurais pas pu imaginer que vous finiriez à la tête de notre beau pays.

Masumi : Même si la prise de pouvoir s'est faite d'une façon un peu trop violente à mon goût.

Gilbert : Hé on peut pas me reprocher quelque chose car personne ne m'a blâmé sur le moment pour avoir flinguer Macron et pris sa place.

Shiho : J'étais trop occupée à me geler les miches en Antarctique avec Sheldon et Ritchi Partout pour pouvoir me plaindre que c'était anticonstitutionnelle comme approche.

Gilbert : J'ai sauvé la France d'un futur moins jolie en faisant ça.

Shiho : Tu as peut être raison.

Sentant qu'ils ont beaucoup parlé tous les deux, plus que n'importe quel autre des invité, le couple le plus important de ce forum décide de cesser de causer dans une synchro parfaite qui prouve qu'ils sont faits pour être ensemble pour le restant de leur vie actuelle.
Admirons alors les réactions des autres personnes présentes autour de la table au sujet de leur projet personnel.

Une fois que le couple a fini ses explications sur leurs projets futurs. C'est Haruhi qui prend la parole.

Haruhi : De notre côté, vu qu'on a déjà fait le mariage, on s'est dit qu'il faudrait passer à la prochaine étape, c'est-à-dire les gosses.

La fille lance cette bombe comme ça sans prévenir et très rapidement une réaction ne se fait pas attendre. Naru qui a ce moment-là buvait dans son verre à vin, s'étouffa avec le liquide, essaya de tourner la tête mais à mi-chemin, tout le liquide sortit en un jet directement vers le pauvre Maxime qui n'avait rien demandé. Comme ça :


Le père de la fille qui vient d'annoncer cela continuer à s'étouffer alors que sa compagne essaye de le garder en vie, enfin métaphoriquement.

Kyon qui de son côté s'attendait un peu à quelque chose comme ça de la part de sa copine, corrigea tout de même les propos de celle-ci.

Kyon : Par "nous" tu veux dire "toi" Haruhi, parce qu'on n'a jamais vraiment abordé le sujet, tu as juste dit qu'on devrait en discuter.

Haruhi : Oh c'est pareil de toute façon, tu voulais peut-être t'y opposer Kyon ?

Elle demande avec sa voix autoritaire habituelle, ce qui fait soupirer le garçon blasé une nouvelle fois, on ne les compte plus à ce stade.

Masumi aide Maxime a essorer ses long cheveux gras désormais gorgés de vins, ce qui provoque un dégoût considérable pour celui qui est victime de tout ça et qui déteste l'odeur de n'importe quel alcool, alors autant dire que ça lui fait plaisir d'empester le vin désormais.
Pendant que ces deux là sont occupés, voyons voir du côté du ménage à trois qui inclus Haruhi, Kyon et Leon qui ne s'est pas encore exprimé, et attendait juste de finir de boire une gorgée dans son verre de whisky pour détailler le fond de sa pensée face à cette question qu'il était sûr d'avoir sur le tapis un jour ou l'autre.

Leon : Je ne serai pas contre avoir des gosses, sachant que j'en ai déjà deux que j'aime beaucoup.

Sasaki : Aerafal et Sherry, c'est bien ça ?

Il approuve de la tête pour montrer que la "rivale" de Dieu ne s'est pas planté sur les noms.
Aerafal Kennedy étant l'enfant qu'il a eu en 1998 avec Ada Wong, sa première femme, lors de leur première nuit ensemble à Raccoon City, en pleine épidémie de zombies, où ils n'étaient pas sûr d'y sortir vivant et où ils n'ont pas donc pas fait les précotions pour éviter qu'elle tombe enceinte.
Quant à Sherry Birkin, il s'agit de la gamine de deux scientifiques d'Umbrella Corporation morts cette nuit là et dont Leon Kennedy est un peu le nouveau père de substitution depuis, lui ayant servi de modèle, avec Claire Redfield du côté maternelle, pour grandir et devenir ce qu'elle est devenue de nos jours, à savoir une agent secrète hors paire.
Néanmoins, le quarantenaire a envie de mettre au clair quelque chose qui le préoccupe beaucoup dernièrement.

Leon : Pour cela j'aimerais bien que notre manoir tienne le coup en 2022. J'en ai un peu marre de le voir se faire pulvériser par des fascistes d'Hydra ou incendier par celle dont on ne doit pas prononcer le nom.

Gilbert : Sarah Kyrine ?

Leon : Saryna Coleen.

Gilbert : C'est la même chose, non ?

Shiho : Gilbert....

Gilbert : Oui bon j'arrête de briser le quatrième mur, car ça ne va pas plaire à la majorité des lect... Aux gens.

Leon : Tu ne changeras jamais Gilbert, avec ta folie habituelle.

Gilbert : Ne commence pas à me draguer mon cher ! Ta femme est juste là !

Leon : Je... Je ne vais rien dire.

Shiho : Il vaut mieux.

En parallèle à cette discutions sur les futurs rejetons divins, nous retournons auprès du couple des M.
Maxime et Masumi s'échangent en douce leurs impressions sur Shiho qui est très souriante durant cette soirée.

Masumi : Je suis hyper heureuse de voir Shiho aussi joyeuse ce soir.

Maxime : C'est la Magie de Noël à l'américaine, ou bien elle a été remplacée par un Body Snatcher.

Masumi : Mais ils sont pas censés supprimer les émotions plutôt que dans rajouter dans les films normalement ?

Maxime : Les films restent les films, là on est dans la réalité. Les règles peuvent être différentes.

Masumi : Cela ne vient pas d'un autre film qu'on a vu récemment ?

Maxime : Le Retour des Morts-Vivants.

Masumi : Ah oui, quand ils taclent George Romero au passage !

Maxime : C'est ça. T'as trouvé.

Masumi : Case Closed !

Maxime : Je reprends un morceau du poulet pour fêter ta victoire.

On peut dire que la fin de leur conversation censée être discrète, ne l'était plus vraiment.
Quittons les à nouveau pour voir comment la situation a évolué du côtés des autres convives.

Naru a repris un peu du poil de la bête durant la réponse de Léon et intervient à son tour.

Naru : Des gosses ? N'est-ce pas un peu trop tôt Haruhi, tu es encore jeune, tu as encore beaucoup de temps pour ça. Tu devrais bien y réfléchir, ce n'est pas une décision à prendre à la légère.

Il ajoute plus bas, plus pour lui-même que pour tout autre personne.

Naru : Surtout dans ton cas.

La fille qui elle n'a entendu que la première partie répond.

Haruhi : Mais c'est tout réfléchi de mon côté et Léon est d'accord, l'avis de Kyon ne compte pas de toute façon.

Kyon : Quoi ! Pourquoi ?

Haruhi : Parce que mon avis est ton avis, c'est comme ça.

Kyon : Non mais ça va pas !

Haruhi : J'ai tellement hâte de les voir.

Kyon : Elle n'écoute déjà plus.

Naru : Bien, la décision t'appartient Haruhi et si c'est ce que tu choisis je te soutiendrai mais saches que ça ne va pas être simple.

Masumi : La famille va encore s'agrandir, génial !

Sasaki : Je te souhaite bon courage pour cette épreuve Haruhi-nee.

Eh bien tout le monde a l'air content de la nouvelle, enfin presque.

Maxime est en train de mâchouiller un tendre morceau du blanc du poulet dont il a pris un bout après sa conversation très référencée culturellement avec sa copine assez geek malgré elle, quand une ampoule s'allumer au dessus de sa tête à la façon d'un dessin animé.

Maxime : Attends deux secondes...

Cela commence à cogiter dans sa tête d'imbécile, montrant qu'il lui reste quelques neurones fonctionnels après toutes les morts dont il a été victime.

Maxime : Haruhi est la fille de Naru. Naru sort avec Mary. Mazuzu est donc techniquement la belle sœur de Haruhi. Je serai donc l'oncle de ses enfants.

Masumi : Un problème Miaouxime ?

Maxime : Ouais, j'ai pas envie d'être l'oncle des enfants de elle. Déjà que ça me fait d'être oncle tout court dans ma famille du côté de mes parents.

Sasaki : Yare yare... Je ne vois pas pourquoi ça te dérange tant que ça. Ce n'est pas comme si tu étais le père, comme Kyon.

Shiho : Je tiens à dire, comme personne ne semble prendre sa défense, que je soutiens Kyon sur ce coup là.

Masumi : Tu ne veux pas non plus voir la famille s'agrandir Shiho-itoko ?

Shiho : Ce n'est pas ça. Je crois juste que le respect des avis des différents composants d'un couple, ou d'un trouple dans ce cas là, est important dans ce cas là.

Gilbert : Je partage son point de vue. Kyon n'a pas l'air chaud chaud pour être père.

Shiho : Après, la question reste à savoir si elle veut bien qu'au moins l'un de ses enfants ait pour père biologique Kyon...

Maxime : Personne l'appelle jamais par son vrai prénom ou quoi ?

Shiho : Si tel est le cas, Haruhi...

Shiho affiche un visage assez autoritaire, comme une mère qui gronde son gosse, en encore plus froid, en direction de celle qui a tendance à s'avancer trop vite sur les idées qui lui passent par la tête, bien qu'elle soit moins égoïste que il y a quelques années de ça.

Shiho : Tu dois prendre en compte son opinion.

Sasaki : Miyano-san, tu fais un peu peur sur ce coup là.

Pour le coup, Sasaki n'a pas osé l'appeler par son prénom car l'aura qui émane de la chimiste fait un peu flipper.

Haruhi : Le premier sera avec Kyon, après pour les autres il n'est pas obligé d'être impliqué.

Haruhi continu sur sa lancée avant d'être interrompue par Shiho.

Shiho : Tu dois prendre en compte son opinion.

Haruhi qui allait reprendre ses divagations s'arrête sur sa lancée et tourne son regard sur la chimiste.

Haruhi : Pourquoi faire, il est forcément d'accord avec moi, n'est-ce pas Kyon ?

Elle appuie le dernier mot et lui lançant un regard noir pour le soutient du garçon qui ne dit rien. Elle passe ensuite une main derrière la tête de Kyon et le force à hocher la tête.

Haruhi : Tu vois ? Il va parfaitement bien avec ça.

Kyon de son côté ne fait que soupirer maintenant trop habitué à ce genre de comportement. Il sait bien qu'au fond qu'Haruhi se soucie vraiment de ce qu'il pense mais qu'en public elle en fait simplement trop pour tout et n'importe quoi. Et bien, c'est aussi pour ça qu'il l'aime bien, sa personnalité exubérante et sa attitude toujours confiante sont des facettes d'elle qu'il aime beaucoup.

Du côté des deux combattantes ça chauffe cependant et Haruhi ne manque pas de lancer un regard de défi à la femme auburn. Elle aime juste défier et emmerder son monde, c'est une grande passion.

Shiho ne se laisse pas impressionner par les manigances de Haruhi, dont le coup de la main derrière la tête pour faire valider ses propos par Kyon comme si c'était qu'une marionnette.
Voilà pourquoi la femme aux cheveux auburn répond sans une once d'hésitation la phrase suivante, d'un ton sec.

Shiho : Tu ne veux pas lui mettre dans la main dans le cul directement et le faire parler par la propre bouche à sa place ?

Maxime : Tu ne veux pas calmer ta femme Gilbert ?

Gilbert : Ah non, j'ai autant d'autorité que Kyon sur ce coup là.

Shiho : J'aimerais entendre la réponse de sa bouche, et sans que tu ne t'impliques dans celle ci.

La tension est palpable dans chacun des mots que prononce la scientifique en herbe qui ne se laisse pas faire.
Du côté de Masumi, elle jette un regard vers sa mère et Naru pour espérer qu'ils agissent pour dissiper cette animosité qui ressort de ces deux lionnes enragées.