[RP] Chaleureux, familial... [Terminé]

Et ce que voit Masumi est pour le moins troublant, les deux réagissent de deux manières extrêmement différentes.
Du côté de Naru, il se lève avec son assiette maintenant vide et une cuillère et la frappe plusieurs fois sur l'assiette comme pour sonner une cloche.

Naru : The next match is for decide who are right, introducing first, from Nishinomiya, Hyōgo Prefecture, Kansai Region, Honshu Island in Japan. 5'7 for 122 Pounds. She is the leader of the avengers and half-goddess, Haruuuhhhhiii Suuuzuuumiiiya. And its opponent from Tokyo, Tokyo Prefecture, Kanto Region, Honshu Island in Japan. 5'5 for 121 Pounds. She is the first lady of France and inventor of genius. Shiiiiihhhoooo Miiiiyaaannooo.

Voilà que le vieu dieu nous fait une annonce de catch pour le combat à venir.
De l'autre côté du spectre Mary se lève pour arrêter les deux tigresses qui si rien n'est fait vont se jeter l'une sur l'autre.

Mary : Arrêtez toutes les deux ça suffit.

De sa meilleur voix autoritaire et utilisant une étrange technique qui fait grossir sa tête pour bien gueuler fort comme dans les anime.
A l'annonce de Naru elle se tourne vers lui et lui dit.

Mary : Et toi ne les encourage pas.

Les félines semblent se calmer instantanément quand la voix de la matriarche résonne au travers de leur tympans, forçant au moins Shiho Miyano à se rasseoir par politesse car elle sait qu'elle n'est pas chez elle, et qu'elle n'a point envie de déranger plus que ça sa propre tante pour qui elle voue énormément de respect.

Shiho : Désolée obasan.

Sans perdre de temps, elle se ressert du côté fruits de mer afin de faire comme si il ne s'était rien passé.
Ce qui n'est le cas de tout le monde autour de table, à commencer par l'un des plus lourdingues du lot.

Maxime : C'est pour ça que je déteste passer Noël en famille. Ça finit toujours par se friter sur la gueule.

Gilbert : Est ce que peut aussi faire mon show comme Naru ?

Shiho : Non.

Gilbert : Oh...

Leon : Chaleureux, familial...

Le reste du repas se passe dans le plus grand des calmes, avec Akemi qui est un peu trop impatiente d'avoir son cadeau de Noël, bien qu'il faudra attendre qu'elle soit à la maison pour le découvrir, et d'ici là on est pas sûr qu'elle sera toujours au top de sa forme puisque les bras de Morphee risquent de l'enlacer.
Une fois tous les convives repus, on peut remarquer qu'il reste encore de la nourriture sur les plats posés sur la table, suggèrant que le cuisinier hors pair qui a préparé tout ça a surestimé le ventre de nos camarades et en un peu trop fait, bien qu'il faut reconnaître au moins une chose.

Maxime : C'était trop bon ! Et pourtant je suis difficile en bouffe, mais là j'ai mangé jusqu'à presque en vomir tellement je suis rempli !

Masumi : Tu sais toujours trouver ta façon si particulière pour complimenter les gens Maximiou ?

Leon : C'était un régale. Vous vous êtes surpasser tous les deux ?

Gilbert : C'est à qui qu'on doit tout ça ? Naru ? Mary ? Ou les deux ?

L'attention se porte sur les deux hôtes de la maison, pour découvrir qui est un grand chef parmi eux.

Après que la matriarche ait poussé sa beuglante qui a calmé tout les convives même Haruhi qui pour le coup ne s'y attendait pas et à été surprise et est restée bouche bée.

La suite du repas s'est passé dans le calme et la bonne humeur est revenue rapidement. Jusqu'à la question à un million de dollars, bon d'accord pas autant mais presque.

Maxime : C'était trop bon ! Et pourtant je suis difficile en bouffe, mais là j'ai mangé jusqu'à presque en vomir tellement je suis rempli !

Masumi : Tu sais toujours trouver ta façon si particulière pour complimenter les gens Maximiou ?

Leon : C'était un régale. Vous vous êtes surpasser tous les deux ?

Gilbert : C'est à qui qu'on doit tout ça ? Naru ? Mary ? Ou les deux ?

Mary : C'est lui qui a fait la cuisine.

Naru : Et elle a fait la déco, ravi que ça vous ai plu, je n'ai pas trop de doute sur ma cuisine mais il est dur de contenter tout le monde, je suis content d'avoir réussi.

Mary : Quelqu'un veut du thé ou du café ?

Naru : Ou un digestif ?

Chacun répond à son tour à la question de Mary plus qu'à celle de Naru car visiblement du café et du thé ça suffit amplement pour eux.

Leon : Du café s'il te plaît.

Kyon : Pareil pour moi.

Shiho : La même chose.

Gilbert : Café !

Masumi : Je vais suivre la tendance générale.

Sasaki : Vu qu'il faut quelqu'un pour s'y dévouer, je vais prendre du thé s'il vous plaît.

Maxime : Du Lipton Ice Tea si vous avez, ça m'aide à digérer.

Akemi : De l'eau.

De la même manière que dans un film d'horreur, tout le monde se tourne vers Haruhi pour savoir ce qu'elle va prendre vu qu'elle ne s'est pas encore exprimée à ce sujet.

Haruhi : J'ai bien envie de goûter le thé anglais aujourd'hui, pour cchanger.

Mary : Donc 5 café, 3 Thé, un Ice Tea et un verre d'eau pour Akemi.

Elle part en cuisine pour préparer tout ça pendant que le cuisinier débarrasse les plats à moitié vide.
Pour le coup, ils laissent les autres entre eux, parce qu'il y a pas mal à faire pour ranger.

Naru : Tu devrais y retourner une fois les boissons prêtes, je finirai de ranger ici, profites d'eux.

Mary : Tu es sûr ? Tu ne veux pas que je t'aide un peu ?

Naru : C'est bon, ne t'en fais pas, je m'en sortirai bien. Maintenant que tout est rentré dans l'ordre, il faut que tu profites de ta famille.

Mary : C'est aussi la tienne maintenant.

Naru : Oui, allez vas-y, je vous rejoindrai dès que j'aurais terminé.

Mary et Naru se sont éclipsés à la cuisine pour débarrasser la table et aller nettoyer tout ça, avant d'aller peut être faire des trucs coquins de couple, qui sait ?
Quoiqu'il en soit, cela laisse les neuf autres personnes dans la salle à manger un peu "seuls" si c'est vraiment le bon terme à utiliser, vu le nombre qu'ils sont.
Max baille aux corneilles de son côté, étant habituellement fatigué avec ses soucis de sommeil, et là comme il commence déjà à se faire tard, il aurait bien besoin d'une discutions là maintenant pour l'empêcher de penser à aller faire dodo comme un bébé.
Il s'étire donc un bon coup, en faisant beaucoup de bruit en le faisant, avant de prendre la parole si soudainement.

Maxime : Bon, on parle de quoi maintenant ?

Sasaki : Évitons les sujets politiques qui fâchent.

Maxime : Donc le Covid 19, c'est non.

Gilbert : Pareil pour l'Islam. Dommage.

Maxime : Tu l'as dit Gilbert.

Leon : Je peux vous raconter l'une des nombreuses missions que j'ai eu au cours de mes 20 ans de services sous le drapeau de l'Oncle Sam, mais je ne pense qu'elles vous feront rires mes histoires.

Sa mèche douce et soyeuse gigote en mouvement avec sa tête quand il la tourne, de quoi émoustiller tous ceux et elles qui aiment un minimum les hommes.

Leon : Vous voulez tout de même en entendre une ?

Gilbert : Je serai chaud pour que papy nous conte une histoire.

Sasaki : Tu es bien plus vieux que lui.

Gilbert : Ouais et alors ?

Sasaki : Laisse tomber. Yare yare...

Leon : Alors ?

C'est à ce moment que la matriarche aux bouclettes fait sa réapparition auprès de ses invités, toute seule.

Mary arrive dans la pièce avec le plateau de boisson et donne à chacun ce qu'il a demandé et met à disposition une assiette de gâteaux anglais pour accompagner.

Elle s'assoit à sa place à côté de sa nièce et attend simplement la suite de la discussion en cours puisqu'elle a pas trop suivi.

Après une ou deux minutes, elle pense à quelque chose qu'elle doit demander à Shiho. Elle se penche vers elle et parle à voix basse pour ne pas interrompre toute personne qui pourrait parler dans la conversation générale.

Mary : Je ne pense pas que ce soit le cas mais je demande au cas où, ta fille croit-elle au père noël ?

Etrange question à poser comme ça mais peut-être a-t-elle quelque chose en tête ? Allez savoir.

Mary a apporté le dessert, où Gilbert déplore mentalement qu'il n'y ait pas de fromages mais préfère ne rien dire comme les traditions chez les anglais sont pas les même que de l'autre côté de la Manche, donc il boit son café comme tout le monde et puis c'est tout.
Quant à Leon, il a pris le silence comme réponse positive à sa question et s'apprête à raconter l'une de ses meilleures missions, voir même la plus mémorable selon certains, en ne comptant pas ce qui s'est passé à Raccoon City étant donné que c'était avant qu'il ne soit agent secret.

Leon : 2004, la fille du président de l'époque, Ashley Graham, s'était faite capturer par un groupe terroriste connu sous le nom de Los Iluminados alors quelle rentrait de son université au Massachusetts....

Gilbert : Je la connais celle là ! Vous allez voir, elle est géniale cette histoire !

Maxime : Cela ferait sûrement un excellent jeu vidéo.

Leon : À ce moment, je faisais parti de l'Anti-Umbrella Pursuit and Investigation Team, et comme l'une de mes tâches était de protéger la famille du président, c'est moi qu'ils ont envoyé dans un trou paumé en Espagne qui servirait de planque aux kidnappeurs.

Il boit un petit coup dans sa tasse de café bien chaud afin de d'hydrater à sa façon, avant de continuer le récit.

Leon : Je n'étais pas seul sur cette mission, deux policiers locaux m'accompagnaient pour des raisons évidente de collaboration entre nos deux pays pour s'occuper des terroristes. Ils ne m'appréciaient pas, mais je ne pouvais leur en vouloir, car je comprenais qu'ils ne voulaient pas trop bosser avec un américain qui risquerait de leur donner des leçons.

Maxime : Quand on voit les emmerdes que Sulfura Westher a causé, à la fois aux States et en France, chez nous à Strasbourg, ça ne m'étonne même pas.

Masumi : Elle n'était pas canadienne cette Sulfura ?

Maxime : T'inquiète, je me comprends dans mon raisonnement.

Leon : Durant notre investigation, nous sommes tombée sur une cabane visiblement habitée, et je m'y suis rendu seul afin d'avoir des renseignements sur Ashley, pendant que les autres restaient dans la voiture.

Sasaki : J'imagine que les choses se sont vites gâtées.

Leon : Exactement. L'homme qui vivait là a tenté de me tuer à la hache et j'ai été contraint de l'abattre de sang froid, bien qu'il était plus résistant qu'un humain normal.

Sasaki : Une sorte de zombie ?

Leon : Non, il parlait et bougeait comme un humain normal, ce n'était donc pas un zombie comme j'avais pu en affronter plusieurs fois par le passé.

Gilbert : Moi je sais ce que c'est, mais je ne vous gâche pas la surprise !

Leon : Dans tous les cas, d'autres villageois agressifs se sont précipités vers la cabane pour essayer à leur tour de s'en prendre à moi.

Maxime : Les deux flics faisaient du tricot ou quoi pendant ce temps ?

Leon : Un vieux camion a foncé sur leur SUV, et les a fait tomber dans un ravin tout près de leur position. Ils ont essayé de lutter, mais au final ont été dépassé par les évènements, et la chute a eu raison d'eux.

Il prend un petit temps de pause en affichant une mine grave sur son visage, montrant que malgré les années qui ont passé depuis cet évènement, il ne peut s'empêcher d'avoir encore des remords pour les vies qui ont été perdues alors qu'il aurait peut être pu faire quelque chose afin de les sauver.
En parallèle à ce qu'il raconte, nous avons la blonde anglaise qui se penche à sa droite pour glisser quelques mots dans l'oreille de sa nièce, sans que personne d'autre n'y fasse attention, excepté e chanteur français qui a toujours des sens bien développés pour remarquer des choses comme ça.

Mary : Je ne pense pas que ce soit le cas mais je demande au cas où, ta fille croit-elle au père noël ?

Shiho : Oui, ainsi qu'au Lapin de Pâques, à la Petite Souris, et à Slash.

On dirait bien que ce qu'a prévu l'hôtesse de la maison va pouvoir se réaliser, quoi que cela soit.

Bien qu'un peu surprise de la réponse de sa nièce, Mary approuve d'un signe de tête avec un petit sourire aux lèvres;

Mary : Tant mieux.

Du côté de Naru, laissant les autres profiter de leurs boissons et des desserts, il en profite pour conditionner les restes et les ranger dans les garder pour plus tard. Après tout lui n'avait entamé que les hors-d'œuvre. Il fallait beaucoup plus à un Dragon pour être rassasié, mais ce serait pour plus tard. Pour le moment, il avait quelque chose à préparer pour la suite de la soirée qui prendrait fin dans pas longtemps après ce qu'ils avaient prévu.

Il mit la vaisselle au lave-vaisselle et s'en alla discrètement à l'étage, cela demanderai quelques minutes de préparation et il voulait éviter d'être dérangé durant cette période.

Tandis que Leon continue à raconter le reste de son histoire, en arrivant à la partie où il est tombé sur un village paumé dans la forêt avec l'un flics tués plus tôt qui était en train de rôtir sur un bucher au centre du dit village, il y a quelqu'un qui se lève discrètement de table afin de s'approcher de Mary afin de lui demander quelque chose d'un murmure à son oreille, et il s'agit du président de la République Française.

Gilbert : Mary, est ce que Naru est disponible pour que je puisse lui dire quelques mots ? Ce sera bref, mais j'ai peur ne pas avoir le temps durant le reste de la soirée pour lui dire ce que j'ai à lui dire.

Afin de ne rien caché à sa femme, il a causé à l'oreille droite de la femme blonde, pour que les deux puissent entendre.

Mary : Si c'est rapide, tu peux aller le voir maintenant mais hâte-toi sinon tu ne pourras pas avant que vous ne partiez.

Elle répond gentiment, puis prend une gorgée de son délicieux thé et se remet à écouter l'histoire de Léon en attendant l'heure prévue. Elle regarde du coin de l'oeil la grande horloge sur le mur et patiente.

De son côté Naru est rentrée dans l'une des pièce de l'étage et a ouvert la fenêtre donnant accès au jardin. Il enferme ensuite plusieurs paquets empaquetées dans un énorme sac brun et le ferme par une petite cordelette. Ensuite il s'apprête à réaliser les derniers préparatifs mais va-t-il en avoir le temps avant qu'un certain chanteur ne vienne l'interrompre ? Je ne pense pas personnellement.

Voilà que entre en trombe Gilbert Montagné dans la pièce où Naru se trouve en ce moment même.
Comment il a su que Naru serait à cet endroit là alors qu'il était censé être à la cuisine ?
Vous ne devriez pas vous posez autant de questions quand on parle de l'Empereur de l'Insensé en personne.
Quoiqu'il en soit, ne faisant pas gaffe à l'accoutrement du Père Naruël, il s'exclame avec un soupire de joie.

Gilbert : Elle est ravissante quand elle sourit, n'est ce pas ? Encore plus quand elle rigole franchement avec son rire doux et saisissant.

On peut sentir un côté un peu rêveur quand il décrit cela, que l'on retrouve aussi quand il chante certaines de ses propres compositions qu'il a écrit.

Gilbert : Mille merci.

La sincérité de l'hyperbole utilisée se dégage de ses lèvres et en saurait être remise en doute.

Gilbert : Toi et Mary, vous avez beaucoup contribué à ce qu'elle aille aussi bien, à l'heure actuelle, alors je me devais de vous remercier.

Encore une fois, on sent qu'il déclare tout ce qu'il au fond de lui même quand il lui dit tout ça à voix haute.

Gilbert : Je n'oublierai jamais quand tu as tué froidement cette hôtesse de l'air dont j'avais sauvé la vie, sous mes yeux, mais ce serait malhonnête de dire que je n'ai pas commis des sales crimes moi aussi.

Le sourire que lui même arbore sur le visage laisse sous entendre qu'il a enfin tourné la page à ce sujet.

Gilbert : On va tirer un trait sur notre mésentente et essayer de repartir du bon pied.

Cette fois ci, il décide de faire attention aux vêtements que porte son ancien ennemi, ainsi que l'espèce de hotte improvisée qui se trouve près de lui, et conclut par ces deux dernières phrase.

Gilbert : Je voulais qu'on se sert la main en guise de réconciliation, mais je crois t'avoir fait perdre assez de temps, alors je vais te laisser y aller. Je viendrai vous rejoindre après.

En vérité, il a envi d'aller aux toilettes donc il ne sera sûrement pas là en bas quand la surprise va débarquer.

Gilbert : Elle est ravissante quand elle sourit, n'est ce pas ? Encore plus quand elle rigole franchement avec son rire doux et saisissant.

Naru ne fut pas très surpris par l'intrusion de l'homme dans la pièce, il l'avait sentit venir après tout mais de toute les choses que cet humain aurait pu dire ce n'était sans doute pas ce à quoi il s'attendait.

Naru : Shiho a bien meilleure mine quand elle sourit. C'est une personne extraordinaire qui a malheureusement vécu beaucoup trop de mauvaises choses pour en ressortir indemne. Alors le moins que l'on puisse faire, c'est de l'aider à se relever de tout ça maintenant que c'est terminé et que les fantômes de son passé ont disparu.

Gilbert : Mille merci.

Gilbert : Toi et Mary, vous avez beaucoup contribué à ce qu'elle aille aussi bien, à l'heure actuelle, alors je me devais de vous remercier.

Naru : Tu n'as pas à me remercier, j'ai simplement fait ce que je pensais être le mieux.

Gilbert : Je n'oublierai jamais quand tu as tué froidement cette hôtesse de l'air dont j'avais sauvé la vie, sous mes yeux, mais ce serait malhonnête de dire que je n'ai pas commis des sales crimes moi aussi.

Naru : Sans vouloir me chercher d'excuses, je n'étais pas tout à fait moi-même lorsque ceci est arrivé mais même sans cela, j'ai sûrement fait plus d'erreurs dans ma longue vie que tu n'en fera jamais dans la tienne alors je ne suis pas si bien placé que je peux donner des leçons. J'ai compris maintenant que m'impliquer dans les histoires des humains, de ce monde ou d'un autre, ne pouvait qu'engendrer le chaos. Ce n'est pas à moi de changer les choses mais à vous. Toi et moi avons eu nos différents mais c'est du passé maintenant, il faut le laisser derrière nous et avancer, qu'en dis-tu ?

Gilbert : On va tirer un trait sur notre mésentente et essayer de repartir du bon pied.

Naru : Bien, maintenant, si tu n'y vois pas d'inconvénient, je pense qu'une certaine petite fille doit m'attendre, Oh Oh Oh.

Gilbert : Je voulais qu'on se sert la main en guise de réconciliation, mais je crois t'avoir fait perdre assez de temps, alors je vais te laisser y aller. Je viendrai vous rejoindre après.

Sans autre mot, il s'accroche une fausse barbe de très bonne qualité qui est tellement bien faite qu'on dirait une vraie et enfile le bonnet, ferme la veste et avec une petite once de pouvoir crée un traineau volant avec des rennes devant la fenêtre. Et y monte avec son sac sur le dos.

Pendant la conversation des deux hommes, en bas, Mary avait appelé sa petite nièce.

Mary : Akemi-chan, peux-tu venir ici une seconde ?

Shiho, qui de par son intelligence hors paire, avait tout compris de ce qui était en train de se passer.
L'absence de Naru mêlée à la question de Mary de tout à l'heure, ainsi que le fait que cette dernière n'arrêtait pas de zieuter assez discrètement l'horloge depuis tout à l'heure, ça voulait dire qu'il n'y allait pas tarder à y avoir Santa Claus qui fasse son apparition.
Reste juste à savoir comment s'y prendra le dieu dragon pour les surprendre de ce côté là, et elle a hâte de voir ça.
D'ailleurs, c'est pour très bientôt, ce qui va être prouvé par les dires de la matriarche de la Famille Akai/Sera.

Mary : Akemi-chan, peux-tu venir ici une seconde ?

Shiho : Mamie Mary veut te voir, alors vas y et ne la fait pas attendre.

Akemi : D'accord !

La gamine de quatre ans se lève de se chaise et s'approche de sa grand mère qui ne l'est techniquement pas et qui en prend un coup de vieille d'un coup avec de telles appellations.
Juste avant qu'elles ne puissent être en contact toutes les deux, un petit murmure vient s'envoler vers l'intérieur de l'oreille droite de celle qui aurait aimé que ses deux garçons soient encore de ce monde pour profiter de ce repas de famille sous les bonnes auspices.

Shiho : Tu es un peu sa seconde mamie, et l'une des meilleures qu'elle puisse avoir.

Ce compliment risque de lui toucher droit au cœur, et de lui donner envie d'encourager sa fille restante à avoir un enfant avec l'autre idiot de Maxime Moulin.

Alors que la petite Akemi s'avance, Mary la soulève doucement par les aisselles pour la poser directement sur ses genoux.

Mary : Tu sais Akemi-chan que le Père Noël ne va pas tarder à passer maintenant. Tu veux le guetter par la fenêtre avec moi ?

Akemi : Oh le père noël, hi hi hi, des cadeaux, ouais !

Elle porte la petite fille jusqu'à la fenêtre et au même moment un traineau tiré par deux rennes flotte à travers le ciel assez proche pour être perçu et descendant doucement vers la rue de Baker Street pour venir se garer directement devant la maison.