[FIC] Marche des "Libertés" [Terminée]

Aurélie Filippetti, dans un magnifique cosplay raté de Marianne mène depuis des heures toute cette foule quand même assez impressionnante de milliers de personnes totalement à côté de la plaque aux quatre coins de la capitale française afin d'exprimer leur liberté de pensée irrationnelle.
Évidemment, en tant que grands défenseurs humanistes de la lutte contre le racisme et le sexisme, ils ont forcé la majorité des blancs et hommes au sein de leurs rangs à être derrière les autres afin qu'ils ne leur fassent pas de l'ombre, et que surtout ils ne les oppressent pas avec leur race qui domine déjà trop le monde en affichant sa dégoûtante supériorité.
Pas de ça ici !
Ici, c'est pour lutter pour la liberté française telle qu'elle est enseignée dans les bouquins scolaires, en s'opposant vigoureusement à celle des nombreux fachistes d'extrêmes droites qui en ont trop de leur côté, à toujours passer sur les plateaux télévisés de CNews où ils osent afficher publiquement leur haine de l'Islam, la fameuse religion d'amour et de paix.
Tant qu'on ne lit pas le Coran, on peut croire à ces adjectifs qu'ils utilisent pour la qualifier.
Leur combat idéologiques à ses défenseurs de la liberté unique, les amène à s'opposer vigoureusement au gouvernement en place qui est incarné par le président de la république française, Gilbert Montagné, qui avec les pouvoirs qui lui sont conférés, en profite pour "injustement" s'acharner contre les fidèles musulmans et les migrants qui veulent juste se réfugier dans ce pays des libertés afin de planter en paix des couteaux dans la cage thoracique de leurs victimes.
Quand ces gentils barbares ne les égorgent pas tout simplement.
Vivre dans le dénie est fantastique.
Excepté que les loups en profitent pour pénétrer dans la bergerie étant donné que les moutons leur laisse les portes grandes ouvertes tout en ayant au préalable forcé les bergers à êtres des armas, ce qui veut dire que quand ça va péter, ces derniers ne pourront pas être là pour pouvoir les protéger.
Chose qui arrive dès lors.
Quand la lame assassine d'un de ses soutiens vient croiser son cou si fragile pour le trancher de moitié, la femme politique française en tête de cortège comprend instantanément ce que peuvent bien ressentir ces pauvres animaux qui subissent le même sorts dans des abattoirs hallal, ainsi que tous ces concitoyens qu'elle a glissé sous le tapis afin de se donner une image complaisante avec l'ennemi.
Aussitôt l'erreur lui parait évidente, et les regrets viennent frappe son cœur, son corps, alors que celui ci tombe vers l'avant, dans un parterre de déchets maculés de son propre sang où elle a clairement sa place pour été autant malhonnête avec ceux qui croyaient en elle sans qu'elle ne leur accorde un quelconque respect.
Désormais, il est trop tard pour elle pour faire machine arrière.
Brebis galeuse qui a mérité son statut, elle verse quelque larme alors que l'air lui parait si étouffante.
Agonisant dans cette immense poubelle urbaine laissée par une ancienne amie socialiste, elle ne peut qu'entendre un son familier que les médias s'amuseront à tordre dans tous les sens pour faire croire que ce n'est pas du tout ce que l'on pense que c'est.
Il faut dire qu'il est si facile ne manipuler la réalité quand on la tient entre les mains.
Bien que la vérité, elle, restera toujours la même...