Resident Evil 9
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[FIC] The Summer Warrior [Terminée]

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Message  Stive People Lun 14 Juin - 0:24

15 Juin 2021

France; Alsace; Bas Rhin; Bischheim; Parc Wodli

La chaleur de l'été se fait bien sentir en cet après midi placé sous le signe d'un grand soleil qui règle en maître dans ce ciel dégagé de tout nuage qui pourrait venir contester son règne.
Le règne du Roi Soleil.
Lui est éternel, contrairement à Louis.
Cessons les calembours et allons du côté d'un pauvre travailleur qui souffre durement de la dureté de la saison.
Il s'agit plus précisément d'un agent d'entretien des espaces verts qui est tranquillement à bord de sa tondeuse autoportée grâce à laquelle il peut exercer l'une des nombreuses tâches qui lui ont été confié par le maire de la ville, Jean-Louis Hoerlé, qui étonnamment en a quelque chose à foutre de la beauté du paysage du territoire qu'il dirige pour une fois.
D'habitude, il n'y en a que pour les riches et les cyclistes, ainsi que les riches cyclistes.
Ainsi que les migrants, mais ça on ne va rien dire, car c'est un tout autre sujet de discutions qui prendrait des heures de batailles intenses entre des points de vues qui s'apposent vigoureusement.
L'approche des élections départementales auxquelles il participe doit beaucoup peser sur la balance je suppose.
Toutefois, même ces politiciens malveillants aux mille manigances ne peuvent anticiper ce qui allait se passer ce jour là précisément, quand un étrange phénomène se produit soudainement au kiosque surélevé au milieu de ce lieu de convivialité, entre la statue commémorant les morts d'une guerre mondiale, et le parc pour enfants.
Une déchirure dans l'espace temps, telle qu'on en a plus vu depuis un moment, est en train de s'y produire.
Le broyeur de gazon arrête instantanément sa machine et manque de peu d'avaler la clope qu'il a entre les lèvres quand il est le premier à remarquer ce qui est en train de se passer, en étant carrément aux premières loges, subjugué par les effets spéciaux qui sont trop vrais pour être faux.
Plus habillé qu'un Terminator, une personne traverse cette faille spatiotemporelle pour se retrouver dans notre univers, en faisant résonner dans tout le pavillon ses grosses bottes qu'il a aux pieds, au point de faire s'envoler touts les pigeons qui crèchent ici et qui ne savent plus où y donner de la tête, au point de se cogner entre eux comme les piafs un peu concon qu'ils sont.
L'individu apparu porte sur lui une casque blanche qui cache ses cheveux noirs, des lunettes de soleil aux verres rougeoyantes qui nous empêchent aussi de voir son regard, et pour finir un masque avec filtre intégré qui invisibilise sa bouche tout en le protégeant du virus le plus populaire du moment, bien qu'il n'avait pas prévu cet attirail dans ce but à vrai dire.
On peut aussi remarque qu'en dépit de la lourde chaleur ambiante, il possède une veste triple épaisseur qui doit vraiment bien le tenir au chaud, au point de suer des torrents de flottes, ainsi qu'une paire de gants en cuirs qui sont assorties à ses chaussures, avec pour finir un jeans bleu qui relie l'un à l'autre.
Son nom est Stive People et il vient à la base d'un futur alternatif où il est devenu l'ombre de lui, c'est à dire plus mauvais au niveau des intentions, bien que la connerie est toujours là et a fait saboter bon nombre de ses plans pour vaincre le Maxime alternatif du monde où il s'était retrouvé, ainsi que la bande qui accompagnait ce dernier.
Le Guerrier de l'Été, tel qu'on le surnomme afin de faire référence à Marvel avec son Solder de l'Hiver, a donc déjà connu ce que c'était de se retrouver dans un univers qui n'est pas le sien, et là c'est la seconde fois qu'il le vit, ce qui n'a pas l'air de grandement l'affecter.
Dur à dire quand on a même pas un aperçu de ses yeux et vu comment il est peu expressif en règle générale.
Notons de souligner qu'il est censé être revenu en quelque sorte à la raison depuis le temps, et que donc normalement il devrait être un "gentil", même si c'est difficile à croire quand on remarque comment il fixe du regard le attentivement l'unique témoin de la scène tout en soufflant comme un buffle en train de crever de chaud.
La cible de son attention finit par enfin lâcher la cigarette qu'il avait dans la bouche, et qui tombe dans l'herbe qu'il est censé protégé mais qui là peut bien aller se faire voir ailleurs.
Quitte à perdre son job, il s'en fiche et préfère penser à la survie en faisant la chose la plus logique à faire dans cette situation là, c'est à dire prendre les jambes à son cou, le tout en hurlant à mort pour que tout le monde puisse l'entendre et s'intéresser à ce qui se passe par ici.
Il voudrait mieux pour l'étranger venu d'ailleurs de déguerpir loin d'ici si il ne veut pas que les ennuis lui tombent dessus, en dépit du fait que quelque chose le perturbe pour l'instant.
Non pas le fait qu'il ait voyagé entre deux univers.
Faut suivre un peu.
Il s'agit de tout autre chose.
Une image du passé qu'il ne pensait plus revoir.
La voilà pourtant qui revient hanter son esprit.
La première qu'il a vu en se retrouvant ici, c'est elle.
Pas le kiosque, ni le pauvre jardinier qui s'est tiré ailleurs, et encore moins l'un de ces volatiles autour de lui.
Ce fut elle, seulement elle.
Karole Chomblard.
Seule une personne pourra lui venir en aide pour l'aiguiller sur cette soudaine vision d'une revenante.
Il s'agit d'un vieil ami, ou plutôt d'une autre version alternative de ce dernier qu'il n'a pas encore eu le plaisir de rencontre jusqu'à maintenant.
Il faut encore qu'il trouve où il crèche ce gars là.
Normalement ce devrait être juste à côté, si il n'a pas déménagé entre temps.
Ce vieux pote à un nom, bien évidemment.
Maxime Moulin...
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Message  Maxime Moulin Lun 14 Juin - 22:50

21 Août 2021

Bas Rhin; Souffelweyersheim


Dans une chambre de vraie gamer où de la musique nippone fait vibrer ses cordes à fond, au point où tous les voisins doivent bien l'entendre si ils ne sont pas sourde, un certaine Maxime Moulin est en train de taper sur le poing sur sa jambe tout en proférant des injures de rage pour avoir péri au cours du périple qu'il était en train de vivre dans un jeu vidéo assez connu répondant au nom de Dead By Daylight.
Dedans il y jouait le survivant du nom de William "Bill" Overbeck, dans la nouvelle map de sortie et qui s'inspire du commissariat de Raccoon City tel que vu dans Resident Evil 2, alors que le nouveau tueur, à savoir le Nemesis de Resident Evil 3, était aux trousses de tous les survivants qui pouvaient croiser sa route à lui où aux zombies errants au sein même du poste de police.
Cette partie s'est mal terminé pour Max puisqu'il n'a pas arrêté de se faire poursuivre par le tyrant pour qui il était l'obsession, au point où il a vite fini trois fois sur les crochets, causant sa perte, sans qu'il n'ait pu venir en aide une seule fois à l'un de ses petits camarades, ou même toucher à un seul des générateurs de la zone.
Au final, il n'aura servi à rien, et à même et rétrograder au Rang 17 en guise de punition pour cette nullité.
Chose dont son ami Stive People, qui incarne toujours Feng Min sur ce jeu, ne manque pas de souligner durant cette convo vocale sur Discord dans laquelle ils se trouvent, et est vachement moins drôle quand TH5 n'est pas là pour servir de bouc émissaire.
Enfin...
Cela dépend du point de vue.
Étant donné qu'il y en a un qui se marre bien du malheur de l'autre sur les deux, ce qui s'entend très bien en dépit du volume de son micro réglé trop bas.

Stive : Toujours le premier à mourir dans une partie.

Maxime : Mais j'étais bien caché derrière les rochers ! Comment il m'a vu !?

Stive : C'est parce que tu as couru partout en laissant des traces de sang partout. Et parce que t'étais mal caché aussi.

Maxime : Déconne pas !

Stive : Si si j'te jure ! Je te voyais de là où j'étais alors que j'étais dix mètres plus loin que Nemesis.

Maxime : Je suis sûr qu'il a utilisé une compétence abusée, ou qu'un con a tenté de purifier un totem enflammé.

Stive : Je suis d'accord qu'ils ont rendu certains tueurs trop forts, mais là pour le coup, c'est toi qui a été vraiment mauvais.

Maxime : Je ne suis pas un mauvais joueur ! Juste un mauvais perdant !

Stive : Ça se voit, presque autant que le Nemesis avec Bill.

Maxime : On peut pas demander à Narou ou Haroui de jouer avec nous ? Je suis sûr qu'avec leurs pouvoirs ils pourront me faire survivre.

Stive : Tu y arriveras un jour, même si c'est pas gagné.

Maxime : J'y crois pas trop.

Hésitant à arrêter là pour aujourd'hui, malgré le fait qu'il ne soit que 11 heures du matin, la rageux décidé finalement de se mettre en prêt pour une dernière partie qui sera peut être plus favorable pour lui, et si ce n'est pas le cas, ils verront cela pour une autre fois car sur les deux gameurs il y en a un qui va devoir bientôt partir bosser.
Je veux bien sûr parler de Stive.
Maxime glandouille pas mal à la maison en n'avançant pas vraiment pour sa recherche d'emploi, chose qui n'est pas avantagé par le fait qu'il possède un sacré casier judiciaire avec toutes les saloperies qu'il a fait durant les deux laps de temps où il a été un super vilain voulant contrôler le monde.
Digne d'un vieux James Bond avec Roger Moore dans les Années 70.

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Durant l'attente pour trouver d'autres joueurs dans ce survival-horror en ligne, les deux fidèles amies ne restent pas sans rien faire puisque le bel homme aux cheveux noirs s'absente juste quelques minutes pour aller faire ses besoins de la même manière que son idole Albert Wesker, et le moche homme aux cheveux châtains essaye de ne pas penser aux angoisses qui aiment un peu lui tenir compagnie à ce chômeur de pacotille.
D'ailleurs ce dernier est très peu vêtu, uniquement d'un slip noir pour que personne ne voit si il se chie dessus, et de chaussettes de la même couleur afin que cela ne se voit pas non plus si il marche dessus.
Laissons de côté ce registre fécal qui ne plairait pas à un Naru, car on peut aussi souligner que l"intensité de la température à l'intérieur et l'extérieur de la baraque justifie aussi ce cosplay plus sombre d'un Homer Simpson, au point où on peut se réjouir qu'il ne soit pas totalement à poil.
Je connais une femme du nom de Lucy Dodgera qui ne se gênerait pas pour se vêtir à la mode Eve pour l'occasion, et je laisse les petits cochons et cochonnet qui la connaissent imaginer cette scène dans leur têtes pervertis.
Un événement va perturber la vie quelque peu banale du jeune gros qui a fêté il y a peu ses 24 ans.
On toque vigoureusement à la porte d'entrée de la maison au nom de sa principale compagne, Masumi Sera.
N'étant pas sur le territoire français pour le moment, ce ne sera pas elle qui s'occupera de cette épuisante tâche qui consiste à lever son énorme fessier du siège sur lequel il se trouve afin d'aller voir qui c'est.
Même si ça veut dire être AFK sur DBD quand la partie se lancera une fois les quatre survivants et le tueur réunis.
Se remettant une couille en place et trainant des pieds, Maxime utilise son charme au niveau zéro pour se rendre jusqu'à l'entrée de son habitation qu'il ouvre mollement avec une grosse flemme apparente qui surpasse même sa timidité qui l'aurait empêché de faire cela tant qu'il n'aurait pas un jogging et un tee-shirt mis en quatrième vitesse.
Par chance il ne s'agit que de Stive.
Quoique, sa présence ici est surprenante, et son look de clochard qui pue deux mois de transpiration intensives, font lever un sourcil à Max qui malgré les bêtises qu'il peut faire est loin d'être aussi con que celui qui se tient devant lui, car il a quand même l'idée de créer les Avengers, ce qui n'est pas rien.
C'est donc avec un ton suspicieux qu'il prend la parole face à son meilleur ami qui lui paraît être un total étranger.

Maxime : Stive ? Qu'est ce que tu fais ici ?

D'un coup, l'inconnu connu pose un pas puissant devant lui, faisant presque trembler la terre, et il s'exprime de manière involontairement de manière agressive, avec un timbre de voix très grave et grognante, donnant l'impression d'être inhumaine ou alors modifiée artificiellement à l'aide d'Audacity.

GE : Écoute moi bien... Je suis le Stive du Futur, et je suis là pour te dire...

Maxime : J'ai une étrange sensation de déjà vue alors que je ne le devrais pas.

GE : Tu dois m'aider à retrouver une amie à moi. Karole Chomblard.

Maxime : Tu crois pouvoir débarquer ici à la Kenzie et me dire ce que je dois faire ?

GE : Ooouuuuiiii.

Maxime : Tu as raison, je me laisse facilement influencer.

C'est sur ces mots qu'il laisse cet individu pénétrer chez lui, en y foutant son parfum bin dégueulasse et de la merde de chien un peu partout, sans vraiment questionner plus que ça pour l'instant sa condition, alors que normalement le fait que ça soit vraiment son meilleur ami venant d'un futur alternatif, cela devrait lui soulever plus d'interrogations que ça.
Pour sa défense, il a déjà vécu des situations tellement folles au cours de ses trois vies que sa vision du monde est devenue très large, au point où pourrait presque croire en n 'importe quoi.
Ce n'est pas naïf dans son cas, mais un autre niveau d'esprit plutôt désabusé.
Reste à voir quel niveau de confiance il va accorder dans l'histoire que va lui conter son nouvel invité.
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Message  Léon Kennedy Lun 14 Juin - 23:58

9 Juillet 2011

Vosges

Dans cette jungle française, presque aussi paumée que la Creuse, se trouve un enfant soldat qui a prévu de se battre pour le pays qui l'a mis au monde, façon de parler, et pour lequel il voue un patriotisme inégalé, au point que cet engouement lui a valu une sacrée bonne réputation auprès du gouvernement français lui même.
Il faut dire que Stive "People", ce n'est pas son vrai nom de famille, est aussi l'un des meilleurs éléments de ce groupe militaire d'élite des services secrets français et qu'il y a gagner le surnom de "Trarer", ce qui n'est vraiment pas rien quand on connaît sa signification en langue écrite badoonienne.
Cela veut dire "Celui qui pète plus haut qu'un taureau".
Avouons que c'est lui tout crashé.
Parmi ses collègues qui lui vouent un certain respect se trouve une certaine Karole Chomblard, pour qui les sentiments sont en réalité plus fort que ça, et qui dans cet univers est officiellement sa première petite amie, bien qu'il ait eu quelques expériences précoces au cours de son enfance un peu particulière.
Un bel étalon comme lui, ça attire du beau monde pour pouvoir tenter de le monter, contrairement à un âne comme Maxime Moulin dont cette attaque envers sa personne est purement gratuite. et méchante, je sais.
Pour le coup, l'adolescent aux cheveux noirs qui a seulement treize ans est en compagnie de sa fidèle partenaire justement pour la mission qu'ils ont actuellement, car comme si ça ne suffisait pas à embellir sa réputation, il forme un duo hyper efficace avec son amoureuse.
Voilà pourquoi leurs supérieurs au sein de la Cobratoile les mettent si possible toujours ensemble sur le terrain.
Efficacité garantie.
Aux noms de Trarer et Ciguë quand ils bossent.
Ainsi que de Stive avec un I, et Karole avec un K, quand ils sont en repos.
Ces présentations étant faites, nous pouvons revenir au cœur des montagnes du nord est où la végétation est touffue, au point qu'il est difficile d'y manœuvrer pour tout être humain normalement constitué, sans trébucher sur une branche pour finir la tête la première soit dans un ruisseau rempli de sangsues, soit dans un buisson couvert d'orties.
Sous les chants des mésanges bleues et charbonnières, le couple avance à corps et âme vers leur objectif qui nous est inconnu, bien qu'on soit sûr d'une chose, c'est qu'ils sont en plein dans leur activité professionnelle, comme le prouve l'armement qu'ils ont en leur possession.
La femme tient entre ses doigts plutôt fins un magnifique Colt M1991A1 Series 80 calibré en 45 ACP qu'elle tient de son défunt père qui l'avait utilisé dans l'armée de terre jadis dans les années 80, alors que son compagnon utilise quand à lui un Franchi PA8 chargé en 12 gauge qu'il a appris à maîtriser avec brio au cours des années d'entraînement qu'il a dû subir avec lui.
On peut toutefois remarquer le garçon est un peu à la traine par rapport à sa partenaire, et qu'il essaye de cacher des douleurs internes qui le font fortement grimacer, ce qu'elle ne manque pas de remarquer alors qu'elle est le plus en avant, au point où elle s'arrête finalement au milieu du chemin poru se tourner vers lui.
Des craintes sont visibles sur le visage de Karole, et Stive est un peu gêné de constater qu'il s'est fait griller.

Karole : Tu n'es pas très en forme aujourd'hui, Monsieur Trarer.

Stive : J'aurais pas dû manger ton boudin noir, Madame Ciguë.

Cette remarque qui ne se voulait pourtant pas blessante, réussit néanmoins à faire un peu à celle qui se sent désormais coupable de la condition dans laquelle se retrouve son bien aimé. Or celui ci veut tenter de la rassurer du mieux qu'il peut en choisissant les bons mots qui ne viennent qu'après les siens à elle.

Karole : Désolée...

Stive : Horf ! C'est pas grave.

Karole : Un peu quand même. Je n'ai pas envie qu'il t'arrive un blême durant cette mission.

Stive : Ne t'en fais pas Karole. Avec toi à mes côtés, je pourrais avoir la méga chiasse ultime que je saurais qu'il ne peut rien m'arriver. On est invincible ensemble !

Karole : Stive... Merci.

Karole retrouve le sourire et c'est tout ce qui importe.
La mission pourrait être un désastre complet que cette simple nouvelle suffirait à en faire une petite réussite personnelle pour Stive.
Les petits piafs qui volent autour d'eux sont aussi là pour donner une belle ambiance plus douce et romantique à une scène qui ne devrait pas l'être quand on sait ce à quoi ils vont bientôt se confronter.
Eux même s'en rendent vite compte et arrêtent d'afficher une joie aussi immense sur leur visages, bien qu'ils gardent en revanche une certaine complicité au niveau des échanges visuels.

Stive : Il faudra bientôt arrêter de causer entre nous car le camp des narcotrafiquants ne devrait plus être très loin.

Karole : C'est dommage. Si seulement on pouvait causer tranquillement sans qu'ils puissent nous entendre.

Stive : Ah bah tu sais pas mais si ça se trouve, on tombera que sur des sourds dans ce camp et on pourra gueuler comme des malades sans que l'alarme ne soit lancée.

Karole : Avec la chance qu'on a en général, ils auront plutôt l'ouïe surdéveloppé.

Stive : Ouais, t'as raison.

Karole : Bon après... On alterne entre les missions chiantes et les missions plutôt cool. C'est du un coup sur deux.

Stive : La précédente était casse burne.

Karole : Je te le fais pas dire.

Stive : J'ai dû traverser le Rhin à la nage et le noyer avant qu'il ne traverse la frontière c't'allemand là !

Karole : Ce boche t'es resté en travers de la gorge on dirait bien.

Stive : J'ai encore l'odeur d'eau pourrie qui me pique les narines alors que c'était il y a deux semaines, c'est pour dire.

Karole : Heureusement qu'ensuite t'as été tranquille pour revenir en France depuis Kehl.

Stive : J'ai juste a emprunter le pont piéton sans aucun contrôle malgré mes fringues complétement trempés. C'était la seule partie facile de tout ce bordel.

Karole : Tout ça pour dire qu'aujourd'hui on devrait avoir l'inverse.

Stive : Ouais enfin j'ai peur que cette fois ci on roule sur toute la mission et que c'est qu'à la fin qu'on ait les emmerdes, genre la cavalerie de gendarmes qui arrivent.

Karole : Dans ce coin paumé ?

Stive : Tu sais très bien qu'on a déjà vu plus improbable que ça depuis qu'on est dans ce métier.

Karole : Dans ce cas là, lançons les paris sur qui qui a raison.

Dit elle en reprenant un petit morceau de sourire avec la participation de sa belle denture, avant d'accélérer le pas en tirant au passage la langue à Trarer qui met un petit avant de réagir en la voyant détaler au loin derrière les arbres sans l'attendre.
Visiblement, Ciguë est d'humeur joueuse pour l'occasion, et elle le teste pour voir si il est toujours son égal à ce niveau là.
Prenant le train en marche, notre gars aux cheveux noirs bouge ses fesses à son tour afin de suivre le rythme de sa partenaire.
Ainsi nous avons pu découvrir une partie du passé de Guerrier de l'Eté quand il ne portait pas encore ce nom, ni cette apparence, mais vous devez sûrement vous demander comment il s'est retrouvé à arborer un tel look qui masque majoritairement son physique.
La réponse n'est pas exactement ici, bien que la piste qui nous y mènera est belle et bien présente.
Il suffit juste d'être un petit peu patient.


Dernière édition par Léon Kennedy le Dim 20 Juin - 0:07, édité 11 fois
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Message  Kenzie Dodgera Mar 15 Juin - 22:41

XX XX 2012

Bischheim; Église Christ Roi

Une année s'est écoulée depuis que nous avons quitté le duo d'agents secrets, Trarer et Ciguë.
Stive People et Karole Chomblard.
Nous les retrouvons en terrain plus urbain puisqu'ils sont à proximité d'un lieu de culte situé un peu en retrait des immeubles aux alentours, ainsi que de la maternelle voisine où l'on peut déjà entendre les enfants brailler de là où nous sommes.
Cet édifice chrétien a aussi la particularité d'être vraiment discret en terme d'apparence puisque il n'a aucunement la forme que l'on se ferait mentalement d'une église catholique alors que s'en est pourtant une, comme le prouve la longue croix plantée juste devant les trois portes d'entrée, au niveau de la première.
En partant du point de vue extérieur, nous avons un assez large parking sur la gauche où aucune voiture n'y est garé pour l'instant car il faut dire qu'il est assez tôt le matin, et qu'une plutôt généreuse a fait couler les billets afin que ceux qui auraient dû être là prennent leur congé en ce jour particulier, afin qu'il n'y a pas de témoins sur ce qu'il va se passer de l'autre côté du bâtiment.
Partons donc sur la partie droite pour voir ce qui s'y trouve, à savoir un petit terrain vague proche d'un champ au cœur duquel se trouve une dalle en pierre qui est le point de rendez vous pour deux individus qui ont saisis à quel point c'était le bon endroit pour se retrouver afin de faire un échange en bon et due forme.
Ces deux nouvelles têtes ne sont pas si nouvelles que ça puisque leurs réputations leurs précèdent.
Xana, qui fera encore parler de lui dans d'autres réalités, mais pour ceux qui le connaissent pas je vais taire sa véritable identité, et plutôt vous décrire l'identité qu'il s'est créé afin de la porter dés qu'il des actions illégales, comme aujourd'hui.
Celle ci a pour apparence celle d'une silhouette sombre, oscillant entre le noir pour la veste à capuche qu'il porte en général, ainsi que parfois les gants qu'il a aux mains, et le rouge pour son masque inexpressif qui cache entièrement sa tête puisqu'il y est impossible d'y percevoir ne serait ce que les yeux ou une partie de ses cheveux.
En une image, cela donne ça :

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Pour ce qui est de son histoire, on peut dire qu'il s'est fait connaître au cours de ces dernières années pour refourguer divers agents virologiques ou bactériologiques au plus offrant, afin de se faire les bourses pleines, ce qui a causé un nombre trop important de désastre aux quatre coins du globe.
Passons à l'autre criminel lui aussi activement recherché par les services secrets du monde entier.
Étienne...


Étienne Chouart, venant de Poitiers grâce à sa Mercedes-Benz Type 202 Phase II, qui assume sa véritable identité quant à lui, même si ce nom symbolise avant tout un royaume de la drogue qui a été coulé par les autorités compétentes, aidé par un petit coup de pouce dont je vais y venir à la ligne en dessous car vous allez voir que le précédent chapitre ne servait pas qu'à introduire un duo de choc, mais aussi leur principal antagoniste de ce retour dans le passé.
En effet, le syndicat du crime Gorges Profondes, représentant iconique du Milieu Strasbourgeois, était la cible de cette mission de l'an précédant où nous avons suivi Trarer et Ciguë évoluer à travers les Vosges pour neutraliser un camp de narcotrafiquants.
Une véritable boucherie s'est produit là bas, et par chance, le big boss de cette organisation n'était pas dans cette base ce jour là, ce qui lui a permis à sa survie à lui, mais pas à son bébé.
Depuis, il est en cavale dans la nature, sans que l'on vraiment ce qu'il devient et
Tout ça, c'était jusqu'à il y a quelques jours à peine, où le gouvernement français à découvert ses véritables intensions et ce à quoi va mener la nouvelle alliance qu'il est en train de se forger.
Xana prévoit de lui de refiler une souche particulièrement dangereuse de la bactérie Yersinia Pestis, que l'on connait mieux sous le nom de la Peste, quelle soit bubonique, septicémique ou pneumonique.
Sûrement l'une des maladies dont aimerait le moins qu'elle fasse son retour en pleine forme de nos jours.
Si Étienne y va aussi loin dans une case où il ne s'était jamais situer, le terrorisme, c'est vraisemblablement pour venger les siens de ce carnage dont il ne s'est jamais remis.
Cela peut se comprendre.
Des comme lui, ce monde en a déjà connu, et même si on peut difficilement adhérer à leurs exactions, on peut néanmoins comprendre les raisons qui se cachent derrière.
Son nouvel ami en rouge et noir approuve son idée et son agissement au complet.
Deux autres personnes appréhendent aussi très ce qui a conduit à cette mission qu'ils doivent mener aujourd'hui.
Je veux parler de ceux qui ont fait coulé le sang ce jour là, de manière on ne peut plus professionnel.
Ces machines à tuer sont bien évidemment Stive et Karole sur qui nous nous recentrons enfin, alors qu'ils sont planqués derrière des buissons, proche du chemin qui ramène plus au cœur de la ville, et où ils ont une bonne vue sur l'échange qui est en train de se produire.
Entre l'argent d'un côté, et l'agent pathogène de l'autre.


Une sonorité que seul vous puissiez percevoir se met à remplir l'atmosphère de la scène, galvanisant la tension qui anime notre couple qui ne doit absolument pas être repéré jusqu'au moment où ils décideront de passer à l'action en s'en prenant physiquement à ces méchants de série z.
Pour autant il y a comme une mauvaise odeur qui parsème l'air, dû moins pour Karole qui ne peut s'empêcher d'hésiter à intervenir comme ils le font habituellement, en éliminant toutes les menaces sur la trajet afin de récupérer l'item clé de leur mission.
Il y a quelque chose de différent des autres fois, elle en mettrait ses deux mains à couper.
Avant d'intervenir, elle aimerait y mettre le doigt dessus, ce qui la pousse à demander l'aide de son chéri.

Karole : J'ai un mauvais pressentiment, je ne sais pas pourquoi.

Stive : Karole...

Leur regards se croisent, comme à tant d'occasions par le passé, excepté que cette fois ci il n'est pas question de leur amour, mais de quelque chose de plus effrayant, qui risquerait de le briser d'une manière tellement puissante qui serait probablement impossible à recoller, à moins d'un miracle.
Stive, lui aussi a remarquer la même chose que sa compagnonne.
Or, ses pupilles noires ne trompent pas.
Il a compris un point de détail de ce récit dont elle ne peut pas encore le concevoir.

Karole : Stive ?

Stive : Il y a trop de coïncidences dans cette histoire je trouve.

Karole : Maintenant que tu le dis, j'ose pas imaginer la colère qu'aurait ce type si il découvrait qu'on se trouve ici. Nous qui avons éliminé la majorité de ses hommes et fait couler son empire.

Stive : Je crains qu'il le sache déjà.

Xana : Vous êtes malin !

Tout à coup les feuillages face à nos héros, seuls remparts contre leurs ennemis, volent en éclat.
Stupéfiés, ils se lèvent en vitesse par un reflexe spontané, en braquant chacun son arme devant lui pour se préparer à l'affrontement.
Le garçon avec son fusil à pompe fétiche, et la femme avec son simple .45 ACP.
Même leur entrainement intensif de tous les jours ne pouvait les préparer à ce qui allait être leur principal adversaire au cours du court combat qui commence.
Xana, dont la voix est artificiellement modifiée, se tient immobile, tourné vers eux, alors que son associé reste spectateur de la scène en reculant de quelques pas pour lui faire de la place pour ce qui va suivre.
Il ou elle, dur de deviner, s'avance de son côté en tendant ses paumes bien vers les deux agents gouvernementaux tout en leur adressant une affirmation qui ne leur plaira pas pour sûr.

Xana : Mais c'est trop tard !

Refusant de croire en ça, Karole n'hésite pas un quart de seconde et presse la détente, envoyant quatre balles en direction de sa cible rouge clairement visible.
Seul problème, loin d'être tout petit.
Aucun projectile n'atteint la figure en rouge et noire.
Aurait elle raté ses tirs ?
Non, nullement.
Normalement, elle aurait dû toucher en plein dans les points vitaux.
Or, quelque chose n'a pas pu anticipé tellement cela sortait de la routine de notre agent secrète.
Il faut dire que c'est la première au cours de ces plusieurs années au sein de la Cobratoile qu'elle voit une personne posséder de tels pouvoirs.
En l'occurrence, un haut niveau en télékinésie, puisque Xana a pu arrêter les arrêtes à distance avec l'une de ses mains étant dans la direction de la tireuse.
Nul part dans la briefing, cette compétence surnaturelle a été mentionnée, alors que cela aurait été bien utile de le savoir à l'avance afin d'éviter les mauvaises surprises.
Comme si il n'y avait personne au sein du gouvernement français qui n'était au courant de ce fait établis.
Que cela ait été caché au grand public est une chose.
Que cela ait été omis d'être mentionné à ceux qui allait confronter ce super vilain en puissance, est autre chose.
Quoiqu'il en soit, sans cette mise en garde, la château de cartes ne pouvait que s'écrouler.
Les mains tremblantes de Karole sur son pistolet l'empêchent de tenter un autre coup, et ceci est remarqué par celui qui la con nait mieux que nul autre.
Néanmoins, Stive ne trouve pas les mots justes à lui dire pour la rassurer sur ce coup là.
Cela aurait été plus facile facile dans n'importe laquelle situation, mais pas celle là.
Pour la simple et bonne raison que lui même est tétanisé par une peur inimaginable.
Jamais durant sa carrière il n'aura ressenti un tel effroi au fond de lui.
Totalement dépassé par les évènements, il ne pourra rien faire face à la prochaine exaction du maître du jeu.
L'individu au masque rouge lance violement, d'un coup sec, les dés qu'il entre les mains sur le terrain.
Ce jet brutal touche de plein fouet la femme qui les a lancé la première, en pensant réussir.
Finalement ce ne fut qu'un retour de bâton dans la poitrine.
Toute crainte qu'elle avait jusqu'à présent, s'estompe progressivement, à la même allure que sa lente chute sur la pelouse verte, remplie de mauvaises herbes.
Son corps ne pourra plus jamais lui répondre, cessant de fonctionner alors que la gazon devient de plus en plus chaud et rouge, tandis que les quelques secondes qui s'écoulent sont très lentes salon le point de vue d'un spectateur en particulier.
L'adolescent aux cheveux noirs est horrifié par ce qui est en train de passer, sous ses yeux faibles.
Celle qui était tout pour lui.
Celle qui était toujours là pour couvrir ses arrière quand ils étaient au beau milieu de l'action.
Celle qui était sa camarade de beuverie lors des soirées en ville.
Celle qui était la seule à pouvoir l'égaliser sur le mode Horde de Gears of War 3.
Celle qui était sous la même couette que lui durant la nuit.
Celle qui était vivante.
Vivante, elle ne l'est plus désormais.
Ses fonctions motrices se font très rapidement arrêtées.
Au moins, cela lui aura préservé d'une longue agonie.
Bien que résultat, ils n'auront pas pu échanger un dernier dialogue émouvant.
Ce n'est que dans les films que ça arrive ces trucs là.
Ou dans les jeux vidéos...
Rien de bien fantaisiste dans tout ça, excepté l'arme du crime, car tout le reste est la glaciale réalité.
Celle ci n' a pas fini de sévir, au détriment du seul encore debout chez les gentils.
Une main invisible saisit violemment Stive à la gorge, similairement à Darth Vader dans la franchise Star Wars quand il utilise la force contre ceux qui ne respectent pas ses ordres.
Cette terrible poigne se met à le soulever dans les airs, lui faisant lâcher son gros canon et le rendant ainsi vulnérable à tout type d'attaque, sans possibilité pour lui de se défendre.
Il est fait comme un rat, en train d'étouffer en tentant vainement de se débattre.
Bientôt il rejoindra Karole si ça continue ainsi.
Étienne jubile en découvrant que son plan loin d'être sûr de marcher à 100% se déroule tout aussi bien que dans ses rêves les plus fous, et il est totalement aux anges.
Xana essaye de rester extrêmement calme de son côté, en dépit de cette forte envie de se vanter devant ses victimes comme il a pu déjà le faire par le passé.
Les paupières de Trarer se ferment petit à petit, contre sa propre volonté qui s'en va sans vouloir revenir.
Voilà donc qu'il sombre dans l'inconscience, mais pas encore dans le trépas.
Même si celui ci guette le moment opportun pour l'emporter avec lui.
Dernière chose que le pauvre gamin se souvient avant d'être dans le noir le plus total, c'est le fait d'avoir été propulsé dans les airs vers une sorte de grillage d'après le bruit que l'impact causé avait fait.
Ensuite, plus rien.
Le néant total.
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Message  Maxime Moulin Mar 22 Juin - 1:20

21 Août 2021

Bas Rhin; Souffelweyersheim

Une table située dans un coin de la cuisine, loin des meubles servant à préparer les repas, accueille avec sa nappe à chatons orangée et son bois dur, deux jeunes hommes que l'on a l'habitude de voir ensemble, même si cette fois il y a quelques variations qui font que la situation n'est point identique aux précédentes.
Déjà le Stive People qui est présent ici n'est pas celui originaire de l'univers de ce forum, puisque celui ci est actuellement occupé à se démerder tout seul sur Dead By Daylight à garder son Rang 1 alors que son pote s'est cassé sans rien dire pour causer avec son double sans qu'il ne le sache.
D'ailleurs Maxime Moulin est justement l'autre personne présente autour de la table, sirotant un peu de Lipton Ice Tea via une paille dans une tasse à l'effigie de Batman, en évitant de faire si possible du bruit pendant que cette histoire tragique lui a été conté non sans un pincement fort au cœur pour lui.
Lui qui a dû mal à ressentir correctement des émotions en ce moment, ce témoignage lui aura fait de l'effet.
Quelques larmes ont même été versées, bien qu'il les ait très vite essuyé afin que ça ne remarque pas, par pure reflexe primaire de male qui lui dit de ne pas passer pour une tapette, alors que ce genre de raisonnement est complétement débile, mais ce n'est pas le moment de débattre de ça.
Laissons au moins commenter le vécu d'un autre dont il aura été le témoin indirect.

Maxime : C'est chaud ce qui t'est arrivé.

GE : Ouais...

Ne sachant pas trop si il doit oser la question qu'il lui passe par la tête, Max se lance tête baissé dans le filet.

Maxime : Ensuite qu'est ce qui s'est passé ?

GE : Des gamins ont entendu le grabuge et m'ont trouvé emmêlé dans la clôture, affreusement mutilé sur tout le corps, avec aussi des morceaux qui partaient en lambeau.

Maxime : Bon appétit...

GE : Je n'ai pas faim merci.

C'est dans ce genre de moment précis que l'on reconnait bien le Stive qui se cache en lui.

GE : Quand la police est arrivée, les enfoirés qui ont buté ma Karole, et qui m'ont fait ces blessures, étaient déjà loin. Moi... J'ai fini par être raffistolé par les toubibs sur la table d'opération de l'hosto le plus proche. Ils ont fait du mieux pour me raffistoler, mais ils ne pouvaient pas faire de miracle.

Pour prouver ses dire, il fait une chose qu'il n'a encore jamais fait en présence de quelqu'un d'autre depuis qu'il est sorti de l'hôpital, et Max est l'heureux chanceux de la vision morbide qui s'en suit.
Guerrier de l'Été enlève ses lunettes de soleils qu'il porte une moitié du temps, et quand ce n'est pas ça, il s'agit d'un cache œil à l'œil gauche qui n'est pour le coup pas là, ce qui nous permet de voir ce qu'il y a en dessous, à savoir que dalle puisque le globe oculaire qui devrait s'y trouver n'y est plus depuis bien longtemps.
Encore, ce morceau manquant de sa propre personne n'est pas le pire à être perçu.
Quand le bandana sur le bouche est baissé, la baffe se fait violente sur la joue de l'unique contemplateur, dont le dégoût est tellement profond qui détourne le regard en manquant de peu de vomir son petit déjeuner sur le table devant lui, tellement rien ne va plus au niveau du menton.
Un Picasso est moins bordélique que la forme de sa mâchoire inférieur, ou de ce qu'il en reste à vrai dire.
On comprend mieux maintenant pour quoi il tient tant à ce qu'elle ne soit vue par personne d'autre que lui.
Pour leur préserver d'un spectacle à déconseiller aux cœurs sensibles.

Maxime : C'est bon, c'est bon... J'ai vu.

Comprenant que le difformité qu'il présente pose problème, Stive remet tout son attirail à leur place, pour masquer les endroits sensibles qu'il a un peu honte d'arborer, ce qui compréhensible quand quiconque qui voit ça finit par avoir une réaction similaire à celle de Maxime ici présent.
Pour autant, ce dernier va tenter de faire un effort pour creuser les questions afin de dissiper la gêne occasionnée.

Maxime : Et le cobra avec une étoile... Je veux dire la Cobratoile n'a rien fait pour toi ?

GE : Absolument rien puisqu'ils nous ont totalement abandonné Karole et moi afin de couvrir leur cul suite à cet affaire qui leur aurait donné une mauvaise image si elle s'était ébruitée dans le domaine public.

Maxime : Ils n'ont pas assumé leur échec, comme d'hab. L'histoire se répète.

GE : J'étais la seule personne à son enterrement, sous le cagnard, à maudire tant ses assassins que ces enfoirés pour qui ont a bossé durant tant d'années pour être au final traités de la sorte. J'avais tant de haines en moi que j'avais envie de déverser.

Maxime : Je ne peux que comprendre.

Le gros à lunettes se tortille les cheveux nerveusement tout en déviant son regard vers tout sauf son imposant interlocuteur, tout en se remémorant en tête les préjudices qu'il a vécu durant sa jeunesse qui faisaient qu'il était toujours tout seul à la cour de récréation à parler à des amies imaginaires.

Maxime : Tu as vraiment eu une enfance de merde. Encore plus comparé au Stive que je connais.

GE : Il doit y avoir pire que moi.

Maxime : Là n'est pas la question. Bien sûr que tu ne vas pas faire un concours de bite avec Shiho Miyano pour savoir qui a eu la pire enfance.

GE : Elle a une bite ?

Maxime : Bon après c'était quand même chaud pour elle, de ce que j'ai lu de son premier livre. "Sous les Ailes du Corbeau". C'était une bonne lecture de souvenir.

GE : Je ne l'ai pas lu.

Maxime : J'ai vachement moins accroché à "L'Intolérance Tolérance". Il était plus chiant.

GE : Moi je suis intolérant au lactose. Ce qui me fait chier.

Maxime : Tout ça pour dire que tu as tout mon soutien Stivinounet.

GE : Merci Max.

Le gros sans lunettes, vu que les siennes sont posées devant lui, essaye de prendre les mains du gars nerveux devant lui pour les joindre aux siennes, sauf que la distance entre les deux bonhommes est plus grande que ce qu'il croyait au préalable, coupant son geste de manière malaisante après quelques tentatives infructueuses.
Faisant comme si ils n'avaient rien vu, ils reviennent à la conversation grâce à Max qui essaye de prendre un peu sur lui pour avoir l'air moins touché par les dires de Stive tout en le regardant à nouveau droit dans l'oeil.

Maxime : Au fait... Tant qu'on y est à causer de ton passé, cela m'intéresserai de savoir comment tu as fait pour finir le monde de l'autre Maxime Moulin, puis dans le notre de monde.

GE : Pour la dernière chose, c'est compliqué. Commençons déjà par la première.

Maxime : Bon bah c'est parti pour un nouveau flash-back qui va me foutre morose ! Youpie...

GE : Donc c'est dix ans plus tard...

Des notes de xylophone se jouent alors que l'écran devient de plus en plus flou.
Tous les signes sont là pour que nous puissions effectuer un retour dans un futur qui appartient au passé.
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Message  Stive People Mer 23 Juin - 23:52

13 Janvier 2022

Strasbourg; Robertsau; Cimetière Nord


Cette mélodie italienne des années 70 est rythmée par les cris des corbeaux freux avoisinants sans que ceux ci ne le sachent puisque pour des raisons de respect de la vie publique de ceux qui n'ont pas de bon goûts musicaux, seule une personne est capable de l'entendre grâce à des écouteurs branchés directement à son dernier Iphone qu'il a sur lui.
Stive People, loin d'être déjà connu sous le surnom de Guerrier de l'Été, n'est pas présent dans ce lieu dédié aux morts pour le profaner, au contraire. Muni d'un arrosoir tellement rempli d'eau que ça déborde, il prend soin de verser tout ce liquide sur une tombe en particulier afin que celle ci au top de la propreté, bien qu'il faudrait aussi récurer avec une brosse pour que ça soit vraiment le cas.
Une fois ceci fait et la fin de la chanson qui approche, il repose l'ustensile à la place où il l'a pris un peu plus tôt, afin que d'autres visiteurs puissent s'en servir à leur tour, car il est n'est pas la seule âme en peine de passage dans cet endroit servant de zone de repos à ceux qui dorment pour toujours.
Notre gaillard plutôt du genre costaud retourne ensuite auprès de sa tendre aimée dont le nom est gravé dans le marbre à jamais.
Karole Chomblard.
C'est ici qu'elle repose depuis ce triste jour.
Sous un très magnifique cerisier japonais, le seul du cimetière, dont les bourgeons ne sont pas encore en fleurs en cette période de l'année, ce qui renforce le côté décédé propre à ce type d'endroit.
On aurait espéré un peu de neige pour nous tenir compagnie, mais même elle ne veut pas pointer le bout de son nez blanc et froid.
Il n'y a que les oiseaux de malheurs qui sont ici tous les jours de la semaine, à toutes heures, puisque ils sont les seuls résidents vivants ici, contrairement au fossoyeur qui se casse au bout d'un moment pour revenir le lendemain uniquement.
Sans parler des autres employés de ce domaine public.
Cela permet au moins un peu de tranquillité et d'isolement pour converser à une voix pour ce qui est de celui qui arborer autrefois le pseudonyme de Trarer quand il était encore un très jeune agent secret plutôt précoce.
Aujourd'hui, il est adulte et a évolué en choix de carrière, en trainant toujours auprès de la mort, bien qu'il ne la sème plus, en devenant gardien de ce cimetière là, où il peut vivre le restant de ses jours auprès de sa fidèle partenaire, Ciguë.
En lui causant de temps à autre, comme si elle pouvait lui répondre, puis en célébrant son anniversaire chaque an sans exception.
D'ailleurs, c'est le cas en ce 13 Janvier 2022 justement.
Elle aurait eu 29 ans aujourd'hui si elle était encore parmi nous.
D'ailleurs voyons voir ce que son facho gothique à elle a prévu de lui offrir en cette occasion.
Sortant de son dos une gerbe de fleurs, il la dépose sur la sépulture, devant la stèle.
Il s'agit de roses de toutes les couleurs pour symboliser toutes les facettes de l'amour qu'il lui voue et lui vouera éternellement.
Elles sont accompagnées d'un doux sourire qui semble en dehors de notre réalité, presque autant que les propos qui viennent en même temps que le cadeau.

Stive : Joyeux anniversaire Karole ! Toujours aussi radieuse que d'habitude !

...

Stive : Je sais hé hé hé !

...

Stive : Notre chanson à nous. Je ne m'en lasserai pas.

...

Stive : Notre première fois ensemble, à Venise. Comment l'oublier ? Une mission comme celle là, il n'y en a pas eu trente mille ! Alors que comme tu le dis, ce fut notre premier moment entre nous.

...

Stive : Je ne les oublie pas. Ces ritals ont vraiment failli nous fumer ce jour là, en plein jour, devant autant de témoins.

...

Stive : Clairement ! Je crois que ce concept là lui était étranger à Carmine. C'est peut être pour ça qu'on a eu autant de facilité à réunir les preuves contre lui pour le faire crouler derrière les barreaux à ce sicilien de mes couilles.

...

Stive : Aucune idée de celle qu'elle a pu devenir. Si elle avait suivi le chemin de son père, ça se saurait su. J'espère pour elle qu'elle a su rester en dehors de merdier.

...

Stive : Ah ah ah ah !

Ce rire, si particulier, a de quoi le faire passer pour un fou, et le fait de parler tout seul n'est là pour aider.
Non loin de lui, une mère attentionnée entraine sa gamine par la main, loin de cet énergumène qui ne lui inspire pas confiance du tout et qu'elle voudrait bien dénoncer à un gardien si elle en trouvait un, sans savoir que c'était lui le gardien justement, ironie de la chose.
On ne peut pas vraiment en vouloir à Stive, juste déplorer l'état dans lequel il se trouve.
Au lieu de faire le deuil de Karole, il a préféré vivre dans une sorte de déni assez rarement vue dans ce style là.
Cela a été plus facile à faire que d'essayer de mettre un pied en avant pour un meilleur futur, afin de laisser ce traumatisme derrière lui sans jamais avoir à se retourner, claquant une grosse porte blindée au passage.
L'autre option qui lui aurait aussi été possible, et qui n'aurait pas forcément été guère mieux pour lui, voir aurait pu être pire, cela aurait été de se lancer dans une quête de vengeance qui aurait inévitablement causé son trépas comme dans toute tragédie grecque.
Seul face à deux adversaires aussi coriaces que ces assassins, il en aurait fallu un miracle quelconque pour qu'il puisse au moins les buter avant de crever lui même.
Finalement il a choisi la route de la solitude permettant de vivre un minimum, plutôt que celle menant dans un fossé plein de cadavres, comprenant celui de Karole.
Pour ce qui est du destin d'Étienne Chouart et de Xana, Stive n'en sait rien.
Ayant été abandonné par le gouvernement français, il n'a eu aucun moyen, aucune quelconque ressource, lui permettant d'obtenir des informations de ce côté là.
Pour lui, cela fait dix ans que ce duo mortel a disparu des radars, sans donner le moindre signe de vie.
Qui sait à quelles activités sordides ils s'exercent encore de nos jours ?
Chose qui est sûre, c'est que même les corbeaux perchés sur des branches des arbres avoisinants, tapis entre les feuillages, doivent de poser des questions sur le santé mentale du bonhomme étant donné que il n'y a que lui qui entend ce que sa défunte petite amie lui "répond".
Normal puisque c'est son cerveau malade qui invente ces réponses en question.
De mon côté, je n'ai point envie d'aller m'immiscer à l'intérieur de son crâne pour voir de quoi il en retourne.
Nous ferons donc sans, malgré le fait que ça veut dire que vous allez devoir continuer à boucher les trous par vous même, en imaginant aussi bien que l'homme aux cheveux noirs ce que pourrait dire sa fidèle partenaire si elle était encore doté d'un moyen de s'exprimer oralement.
Ne vous ne faites pas, tout ce cinéma qui dure depuis déjà trop longtemps est sur le point de se terminer.
Il suffit juste d'être un peu patient, et d'écouter encore un peu ce qui se dit du côté du personnage central de cette histoire qui a décidé de changer de sujet de conversation pour quelque chose qui sonne bien plus l'époque à laquelle se situe de morceau du récit.

Stive : Au fait... J'ai enfin pu me dégoter une place pour voir Halloween Ends, et franchement il...

Pas le temps de divulgâcher un film que vous n'avez probablement encore vu si vous lisez ces lignes en 2021.
Un flash de lumière vient aveugler temporairement Stive alors qu'il était en train de dévoiler son avis sur un film très récent, le coupant dans sa phrase, et le faisant reculer d'instinct de quelques pas rapides tout en mettant ses bras devant son visage ainsi que son ventre afin d'être paré à se protéger de tout type d'attaque frontale.
Ses vieux reflexes de son enfance lui permettent d'assurer sur ce coup là, tout en arborant une satanée grimace sur son visage qui représente bien l'intensité de la douleur que lui a causé cette vive lumière sortie d'on ne sait où, et qui dépasse toutes ses sœurs auxquelles il a eu affaire.
Est ce un tout nouveau modèle de grenade flash plus puissante que les précédentes ?
Difficile à y croire étant donné que l'effet ressenti diverge de tout ce que l'ancien soldat a pu connaître jusqu'à présent.
Même la lumière de l'astre qui illumine vos journées n'est pas comme ça.
Qu'est ce que ça peut être alors ?
La réponse n'est pas évidente, mais ce qui est certain, c'est qu'elle est en train d'absorber notre pauvre gardien.
Où qu'il soit emmené, il risque d'y avoir une surprise, plus ou moins grosse.
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Message  Maxime Moulin Lun 28 Juin - 23:23

XX XX 2012

Bischheim; Tunnel


Perdu dans ce nuage de lumière qui l'englobe, Stive People s'attendait à presque tout type d'attaque contre lui, ce qui expliquait sa gestuelle de défense de son corps décrite à la toute fin du précédent chapitre de cette histoire, sauf que là en vérité, il n'était pas du tout préparé face à ce dégueuli musical qui assassine ses tympans.
D'autant plus qu'il ne peut se permettre de boucher ses oreilles avec ses mains, au risque de laisser le reste de son corps entièrement vulnérable à l'ennemi.
Ses sens lui étant retirés les uns après les autres, il craint le pire à venir.
D'abord sa vue lui a été privée via le flash d'un appareil non identifié.
Ensuite son ouïe lui a été ôté grâce à cette chanson de chiotte du Maître Gims.
Après ce fut au tour du goût de lui être confisqué, car il faut vraiment dire ça a vraiment une saveur de merde.
Il ne lui reste que le touché et l'odorat, mais pour combien de temps restant ?
Les secondes paraissent durer des heures dans ce flou global qui l'englobe.
Finalement, sa vision s'éclaircit petit à petit, lui permettant de découvrir l'origine de cette immondice vocale entendue jusqu'à présent.
Cela provient du portable d'un jeune de banlieue au look typique d'un individu de son genre, qui eu la désobligeance de ne pas mettre d'écouteurs à son téléphone, ce qui fait qu'il en fait profiter à tout le voisinage, ainsi qu'à ses trois amies qui l'accompagnent.
Ce quatuor de racailles sont tellement foncedés qu'ils n'ont même pas remarqué l'apparition soudaine du protagoniste tout près d'eux, montrant très bien leur je-m'en-foutisme.
Notre gueule cassée aux cheveux noirs arrête assez rapidement de prêter attention à eux, puisqu'ils ne le méritent pas, alors autant les laisser la verdure où ils sont installés et où pour une fois ils emmerdent le monde sans y aller de manière hyper agressive.
Autour d'eux se trouvent principalement un décor périurbain, avec son lot de nature comme tous les arbres arbres et buisons qui bordent la zone afin de la délimiter, mais aussi avec des indicateurs de présence humaine autre que les quelques rebelles peu farouches qui viennent d'être présentés.
En effet, nous avons sous les pieds de Stive un chemin de terre qui a été tracé par l'homme, et qui conduit droite devant lui à plusieurs taudis vraisemblablement habités dû aux jardins qui montrent des signes d'être correctement entretenus par des mains propres à l'humanité.
Si on fait demi tour sur cette route rurale, on tombe nez à nez avec un vieux tunnel à peine à quelques mètres de là, dont la fréquentation est peu élevée, et où il ne fait pas bon d'y trainer la nuit. D'autant plus qu'au dessus de lui nous avons une autre route bien plus urbaine, faite de bitume, où il y a une assez bonne circulation qui contraste avec le reste qui a été décrit jusque là, et qui est surtout l'idéal pour masque un coup de feu lors d'une agression soudaine si le pire venait à venir en cette pente très glissante.
Les quatre branleurs sur la droite en sortant de ce côté là du tunnel, alors qu'à gauche se trouve un champ qui s'étend plutôt loin, jusqu'à plusieurs bâtiments plus sophistiqués visibles à l'horizon.
L'un d'entre eux parait familier pour celui qui vient de débarquer là sans savoir comment.
D'ailleurs il a retrouvé tous ses sens au passage et s'en sert pour se focaliser sur l'édifice en question.
Sans le savoir pourquoi, il se sent obliger d'essayer d'y voir plus clair là dessus.
Là où sa priorité devrait être de découvrir où il se trouve exactement et comment il a atterri ici qui plus est.
Sachant qu'il était au Cimetière Nord de Strasbourg à la Robertsau juste avant le mystérieux flash blanc.
Un tour de magie dépassant son entendement, presque autant que les pouvoirs inexplicables de Xana.
Le pire vient alors subitement quand il réalise enfin où il se trouve, reconnaissant la construction au loin.
Il s'agit de l'Église Christ Roi.
Lieu devant lequel Karole Chomblard a péri il y a dix ans.
Des mains d'un démon au masque rouge.
Le jour où Stive a été défiguré.
Le pire moment de toute sa vie.
Jamais il n'y était retourné.
Jamais il n'aurait pensé pouvoir s'y retrouver contre son grès.
Si loin et si proche à la fois, il recule de quelques pas en continuant à l'observer avec une peur se dessinant progressivement sur son visage majoritairement couvert.
Ces quelques pas de trop finissent par heurter les jeunes, manquant de peu de le faire tomber tomber sur eux si il n'avait pas eu les bon reflexes de se rattraper à temps.
Manque de bol, ce contact envers leur propre personne semble être vécu comme une agression, et les voilà déjà à se lever à l'unisson, presque tous pour chercher la bagarre.

Jeune 1 : Hé toi bâtard, où tu t'crois à me marcher sur les basks comme ça !?

Jeune 2 : Ouais, t'as cru que t'étais qui là !?

Jeune 3 : Calme toi mec, t'vois pas qu'il lui manque un truc sur la face là pour bien voir !?

Jeune 1 : Ça n'l'excuse pas wesch !

Pour prouver qu'il est capable de faire plus que de simplement aboyer, il sort un canif de sa poche, puis il sert pour intimider vainement celui qui est naturellement plus impressionnant que lui, avec sa carrure de catcheur poids lourd, un peu comme si un un petit caillou allait chercher des emmerdes à The Rock.
Autant dire que même ses potes se rendent vide comptent qu'ils n'avaient pas bien analyser ce minuscule détail insignifiant qui change toute la donne, et désormais, ils essayant plutôt de tous le calmer avant qu'il ne fasse une connerie qui risquerait de lui briser un membre.
Même le souffle du buffle parvient à faire souffler leurs cheveux, à travers le bandana, c'est pour dire.
Heureusement pour pour eux, et avant tout l'autre crétin agressif, un miracle survient pour leur sauver la mise.

Stive 2 : KARRRRRRRRROOOOOOOOOOOLLEE !!!

Jeune 4 : Ouah vas y sa mère, c'est trop chelou ce qui se passe là !

Jeune 2 : Ouais cassons nous avant qu'les keufs n'arrivent !

Jeune 1 : On t'oubliera pas toi le sans yeux !

Tels des gazelles, ils s'enfuient à quatre jambes dans la brousse afin d'y disparaître, au son lointain des sirènes qui annoncent la venue prochaine de leur pires ennemis, les poulets.
Stive quant à lui, est paralysé de la tête au pied après avoir entendu cet hurlement à faire percer les poumons.
La voix, cela lui fait bizarre de l'entendre de cette manière, il l'a reconnu.
C'est la sienne.
Ou plutôt...
C'est celle de lui quand il était plus jeune, bien que la différence n'est pas aussi flagrante que chez un Jeremy.
Ses oreilles ne peuvent pas lui avoir jouer un tour.
La situation est en train de le dépasser par ce fait impossible à se produire, car il ne peut pas être à deux endroits au même moment.
Ah moins que... ?
Ce flash blanc !
Aurait il traversé l'espace et le temps sans le savoir pour se retrouver au moment de la mort de sa Karole.
Non, même si son nom a été prononcé, il a quelque chose qui ne va pas.
Ce tunnel devant lui.
C'est la première fois de sa vie qu'il le voit.
En plus, Ciguë n'est pas morte ici mais des mètres plus loin, devant l'église qu'il a repéré à l'horizon.
Il y a vraiment une discordance entre son vécu et ce qui se produit en ce moment même.
Seul moyen pour Trarer d'avoir le fin mot de l'histoire...
Il faut qu'il aille rejoindre la position de son double.
En dépit de cette boule qui alourdie son ventre, et de son cerveau qui essaye de l'en dissuader en essayant de l'avertir qu'il risque peut être de ne pas aimer ce qu'il va trouver là bas.
Quoiqu'il en soit, il décide plutôt d'écouter son cœur qui est plus en mode "vas y fonce !".
Cessant de se tracasser la tête, il pose un pas en avant, puis, deux, puis trois...
Ainsi de suite, jusqu'à pénétrer à l'intérieur de ce court couloir plutôt sombre, malgré le soleil qui se veut fort en cette fin d'après midi où les feuilles changent facilement de couleur.
Il ne faut pas bien longtemps pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité ambiante, lui permettant de se focaliser sur le seul point d'intérêt de cet espace restreint.
Un corps repose sans vie repose contre le mur à sa gauche, avec le visage couvert par ses propres cheveux bruns.
Cette personne décédée présente des marques de strangulations sévères au niveau de cou qui ont été fait par une force surhumaine dont on peut aisément supposer qui est le coupable.
Xana, avec ses superpouvoirs.
Il n'en fait aucun doute.
Cependant, il n'est nul part pour être vu, ce qui doit sous entendre qu'il est déjà très loin de la scène du crime.
Quelqu'un est agenouillé contre le cadavre de la jeune femme., mais ce n'est pas le plus important.
Le plus important est l'identité de cette victime.
Même avec son deuxième œil de crever, Stive la reconnaîtrait sans l'ombre d'un doute.
Karole...
Sa Karole ?
Ce sentiment d'assister à une version alternative de l'histoire qu'il a vécu en 2012 viendrait à certifier que non.
Ce ne serait pas la sienne de Karole, mais celle de son double qu'il entendu auparavant.
Celui là même qui est le type recroqueviller sur sa défunte partenaire et qui n'a pas encore remarquer la présence de la troisième personne dans cette tragique pièce de théâtre.
Ce Stive alternatif, outre le fait d'avoir l'apparence d'un collégien, est aussi vachement plus maigre que celui qu'on connait, car il n'est sans dire que la forte prise de poids qui aura lieu en si peu de temps après ces évènements est liée clairement à ceux ci.
La dépression, quand elle nous guette, elle est difficile à contrer.
En tout cas, peu importe le scénario dans lequel on se trouve, le résultat reste similaire.
Xana est gagnant.
Trarer est perdant.
Ciguë est hors jeu.
Il y a juste quelques différences mineurs, telle le lieu du trépan, et une majeure.
Ce seconde Stive ne semble pas finir mutiler comme son semblable.
Une chance que celui ci n'a pas eu.
Restons avec notre Stive à nous qu'on suit depuis le début de ce récit et qui baisse ses yeux vers ses chaussures tout en étant perdu dans son chagrin d'être encore une fois un spectateur impuissant de la mort de celle qui a compté plus que n'importe qui d'autre dans sa propre vie.
Pourquoi est ce que ça lui arrive à nouveau à lui !?
Lui qui a déjà tout perdu !
Pourquoi !?
Pourquoi est ce qu'il faut que Satan soit aussi cruel avec lui !?
Il a toujours été un bon sataniste !
Est ce au contraire la punition divine d'un dieu qui existerait bel et bien ?
Si c'est le cas, il lui fera sa fête quand il le verra !
Il le jure et le crache au fond de lui même.
En revanche ce n'est pas ces promesses pensives qui vont l'aider à lutter contre la menace imminente.
Le cliquetis d'une arme à feu résonne dans le tunnel, se braquant vraisemblablement sur lui.

Stive 2 : Toi ! Tu bosses pour Xana !?

On dirait bien que le Stive de ce monde n'a pas reconnu son autre lui, et on ne peut pas lui en vouloir, en vertu des circonstances qui lui sont conférés.
La rage aux dents, les larmes aux yeux, et la morve au nez, on sent qu'il ne rigole absolument pas.
Cela tombe bien, car l'autre non plus.

Stive 1 : Non...

Stive 2 : Ne mens pas ! Si c'est toi qui a tué Karole, je vais te...

Stive 1 : JAMAIS !

Stive 2 : Quoi !?

C'est à son tour à notre futur Guerrier de l'Été de montrer qu'il en a dans le bide, en tapant de deux bottes au sol.
La rancœur qu'il a pour Xana et l'amour qu'il porte pour Karole vont bien au-delà de celle que peut ressentir cette version précoce de lui provenant d'un univers alternatif.
Sa réponse, il la fait dégouliner de ses lèvres, telle de la bave d'un animal féroce qui mord de manière mortelle.

Stive 1 : Jamais je ne ferai du mal à ma Karole !

Stive 2 : Ta Karole !? T'es qui exactement !?

Stive 1 : Je suis...

Gendarme : J'entends des voix par là !

La maréchaussée va rappliquer en grande pompe sur cette scène de crime, et ils risquent rapidement d'embarquer les deux jumeaux, ce qui risquerait de causer un grand malaise si jamais ils venaient à réaliser qu'ils ne sont pas pas frères, mais bel et bien une même personne.
Toute cette pression, tout ce passé qui revient le hanter, cela force le Stive N°1 à se taille de là en rebroussant chemin par l'entrée dont il est venu.
En même temps, les charabias lointains des gendarmes proviennent tous de l'autre côté du tunnel, par celui dont est venu le Stive N°2 quand il est venu ici retrouver sa fidèle partenaire.
Celui là même qui tient fébrilement son Colt 1911 à elle tout en observant impuissant son semblable disparaître dans la blancheur de l'extérieur qui éblouit tout ce trouve à l'intérieur de cet abris de fortune.
Faut croire que malgré le chagrin qui le ronge, il n'a pas le courage de tirer sur l'individu possiblement responsable de la mort de sa meilleure amie.
Ou bien est ce un signe qu'il ait reconnu un tant soi peu celui qui partage tout son code génétique.
Quoiqu'il en soit, ils ne se reverront plus avant deux longues années environs, durant lesquelles notre Stive à nous apprendra les différences qu'il y a entre ce monde parallèle et celui d'où il vient, mais qu'il ne cherchera pas vraiment à rejoindre à nouveau, car à vrai dire il n'a plus rien qui l'attend là bas.
En plus ici, il découvrira l'existence d'une personne que sont double va bientôt rencontrer et qui changera sa vie pour l'éternité, car ce sera la naissance d'une solide amitié.
Celle entre Maxime Moulin et Stive People.
Dans le même temps, ce sera la naissance d'un mythe.
Le Guerrier de l'Été.
Mais ça, c'est un autre évènement, à savoir les retrouvailles :


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Message  Stive People Mer 30 Juin - 0:40

21 Août 2021

Bas Rhin; Souffelweyersheim

Nos deux interlocuteurs n'ont toujours pas bougés de l'endroit où ils se trouvaient, même si l'heure tourne.
Le Stive People borgne et mutilé à la mâchoire, a presque déballé tout ce qu'il a vécu de plus important dans sa vie de jeune adulte qui a encore de beaux jours devant lui vu qu'il a à peine la vingtaine passé, et que contrairement à ce que ses sévices corporels lui font penser, il n'est pas un monstre de foire qui mériterait de mettre fin à ses jours le plus tôt possible.
On se moque souvent de sa stupidité apparente, alors qu'elle cache une intelligence insoupçonnée dont quelques étincelles ont pu être perçues durant ces voyages dans l'espace et le temps que l'on a vécu.
Maxime Moulin, lui aussi un crétin malin, le sait qu'il ne faut pas sous estimer son meilleur ami, peu importe la version de ce dernier, bien qu'il lui ait déjà arrivé à plusieurs reprises, odieux comme a pu être autrefois, de se moquer du côté neuneu qui émane du gars aux cheveux noirs.
Au moins dernièrement, il est devenu moins égocentrique et salopard, ce qui fait qu'il cherche à comprendre la peine que son pote ressent, et surtout à lui remonter le moral, quitte à prendre la parole pour partir sur un autre récit qui n'est pas sans lien avec celui actuel
Comme vous allez pouvoir le lire dans le dialogue ci dessous, où clairement, les rôles sont inversés.

Maxime : Tu dois être content que lors d'un des nombreux cross over qu'il y a eu entre l'univers de l'autre Maxime, et mon univers, Xana a pu être vaincu. Même si c'était pas le Xana que tu as connais, et peut être même carrément pas la même personne sous le masque.

GE : Je suis un peu content, bien que j'ai pas tout suivi de l'histoire de ce Jamey l'abeille comme il disait cet autre imbécile. L'autre toi.

Maxime : J'avais compris.

GE : Quoiqu'il en soit, ce sith de mes couilles a eu ce qu'il méritait, et ma Karole a pu être en quelque sorte vengée.

Maxime : Au moins c'était pas Voldemort car la victoire aurait été encore plus dur, car il aurait fallu se retenir de rire avec son nez manquant.

GE : Pourquoi on part sur Harry Potter là ?

Maxime : Désolé. Mazuzu m'a forcé à mater la série de films dernièrement et j'ai encore certains trucs dans la tête. Il faut dire que c'est une grande fan de cet univers. Moi, c'est moins ma came.

GE : On en était où ?

Maxime : Je sais plus... Encore désolé.

Max se rend compte qu'en voulant bifurquer sur la nationale, il avait emprunter une petite route isolée qui l'emmènera probablement sur une impasse, mais par chance il réussit à voir un panneau lui indiquant l'autoroute à nouveau, ce qui lui lui permet de relancer sur le sujet de conversation qu'ils avaient momentanément quitté.

Maxime : Ah si ! Tu étais en train de me parler de la fois où en 2014 tu as tenté de pousser Maxime à buter ton autre toi en mentant allégrement sur la raison qui t'a poussé à agir ainsi. D'ailleurs... Pourquoi t'as fait un truc aussi pute d'abord ?

GE : Parce que cette amitié m'énervait ! Et mon autre moi était devenu affreusement con quand même !

Maxime : C'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité là.

GE : La quoi !?

Maxime : La Pierre Philosophale !

GE : Je comprends plus rien là !

Maxime : Désolé, je ne pouvais pas m'en empêcher.

GE : Bon sinon...

Guerrier de l'Été se gratte sous le menton en soulevant mentalement puis verbalement un point très important pour lui.

GE : Je veux savoir une chose.

Maxime : Je t'écoute.

GE : Est ce que tu penses que Karole Chomblard pourrait exister dans ton univers ?

Maxime : Je ne vois pas de raison pour que ça ne le soit pas. En plus, depuis tout à l'heure, son nom m'évoque quelque chose.

GE : Vraiment ?

Maxime : Je crois que c'était le nom que portait une employée à ZombRadio à l'époque où je travaillais là bas avec Stive. Je sais pas si elle y bosse encore.

GE : Il faut s'y rendre tout de suite !

Maxime : Si tu veux, mais c'est toi qui nous y emmène jusqu'à New Raccoon City où se trouve cette station de radio.

GE : Pas de souci ! J'ai le véhicule qu'il nous faut pour nous y rendre !

Maxime : Quoi comme véhicule ?

Plutôt que des mots, le mec un peu bourru décide de répondre en montrant directement le véhicule en question.
Tout d'abord il se lève de sa chaise puis s'approche d'un des rideaux, tire d'un coup sec celui ci, fait s'arracher les tringles et tout tomber sur sa tête déjà assez couvertes.
Manque de peau, cette fenêtre ne donne pas sur la route à l'avant de la maison, donc il retente avec une autre.
Cette fois ci il y va plus doucement, afin d'éviter un autre pote cassé, et il invite son hôte à jeter un coup d'œil.
Garée sur le trottoir devant la propriété privée se trouve une camionnette blanche appartenant à la société alsacienne "Le Raton Laveur", basée à Strasbourg, et qui s'occupe principalement du nettoyage de copropriété dans la région, donc pour ceux qui y sont en dehors, c'est normal que vous en ayez pas entendu parlé.

[FIC] The Summer Warrior [Terminée] Le-raton-laveur-logo-02

Maxime lui non plus ne la connaissait pas, et là le voilà en train de lever un gros sourcil, perplexe.
Ses pupilles noires se tournent vers le Stive à ses côtés qui semble trop content pour être innocent.

Maxime : Tu l'as volé ou bien... ?

GE : Non, je bosse chez eux depuis un mois, afin de subvenir à mes besoins.

Maxime : Ils ont engagé un clochard du futur comme toi sans se poser de questions ?

GE : Ouais.

Maxime : Peut être que je devrais postuler alors, car j'ai toutes mes chances alors, même sans le permis.

GE : Allez, on y va !

Sans hésiter une seule seconde avant de se lancer dans l'action, l'ancien mercenaire et agent secret empoigne cet imbécile de Max pour le tirer hors de la chaise où il a le cul vissé depuis des heures de bavardages, tellement que sa sueur s'est accumulé sur le siège.
Rappelons nous pour ceux qui l'auraient oublié, qu'il ne s'est pas sapé pour l'occasion.
C'est donc à moitié à poil qu'il est emmené de force au fond d'un van par un sordide monsieur dont on est heureux qu'il ne soit ni vieux, ni en imper, et qu'il ne se trimballe pas avec une boîte de bonbons partout où il passe.
D'autant plus que le gros naze à lunettes est fan des oursons d'or d'Haribo.
Pour les grands et les petits qu'ils disent de toute façon.
De quoi l'emmener au pays imaginaire sous une bonne chanson japonaise qui fera plaisir à ce grand enfant.

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Message  Maxime Moulin Mar 6 Juil - 10:30

22 Août 2021

Etats Unis; Minnesota; Montagnes Arklay; ZombRadio

Un paysage urbain dans le fond s'éloigne de plus en plus de nous, progressivement alors que nous pénétrons dans la forêt bordant cette petite ville du midwest s'appelant New Raccoon City, qui a bien plus d'importance dans l'imagerie collectif qu'elle ne devrait avoir de par sa taille bien moins imposante que ses nombreuses cousines, comme Detroit, Atlanta, ou Seattle, pour ne citer qu'elles.
Ce qui nous intéresse se trouve dans un tout autre type de décor, bien plus boisé.
Pour localiser le lieu en question, il y a juste besoin de repérer l'énorme antenne radio qui indique facilement sa position, et qui est visible depuis plusieurs miles à la ronde.
Si jamais vous vous perdez dans ces bois un jour, il vaudra mieux pour vous d'essayer de la repérer au plus vite, ce qui augmentera vos chances de survie, et vous évitera un destin funeste comme tant d'autres avant vous par ici.
Tous ces arbres ont été les témoins d'actes de barbaries sans noms, et on s'étonne qu'ils soient désormais muet comme une tombe, puisqu'ils vivent littéralement sur un cimetière qui ne cesse croitre chaque hiver qui passe.
Quoiqu'il en soit, ceux qui bossent à cette station de radio, perdue au milieu de nul part, le savent très bien.
Ils ont déjà gouté à un avant goût de ce que cette zone maudite pouvait leur offrir.
Brian Smith, l'un des animateurs vedettes du show auditif, en est conscient plus que quiconque parmi ses collègues car il a une marque gravée à l'encre indélébile sur son, corps, qu'il sait qu'elle ne pourra jamais disparaître complétement, peu importe les stratagèmes qu'il élaborera pour l'effacer.
Il s'agit de sa jambe droite que l'on croirait physiquement là, alors qu'il ne s'agit que d'un substitut en bois.
Même Maxime Moulin qui n'est pas le plus fin des observateurs, l'a remarqué, c'est pour dire.
D'ailleurs notre geek à lunettes a une envie qui démange d'aborder cet élément là en sujet de conversations, mais il hésite à le faire car ce serait malpoli comme le dirait personne dans son entourage de poser ce genre de question de manière aussi ouverte à un handicapé.
Il faut attendre quelques longues minutes interminables dans ce couloir de la station radio, à se faire chier comme ce n'est pas permis, pour qu'il veuille bien se lancer corps et âme là dedans, en dépit du regard particulièrement mauvais que lui adresse l'infirme depuis qu'il a remarqué que l'autre a remarqué son point faible.
Autant dire que l'on s'aventure sur une pente très très glissante.

Maxime : Brian, qu'est ce qui est arrivé à ta jambe ?

Brian : T'as bien de la chance de ne pas avoir été là quand l'un des copycat du serial killer de 2015 est venu ici il y a deux ans. Cet fucking son of bitch m'a explosé la jambe à la chevrotine ! Bastard ! I hate this motherfucker, even now.

Maxime : Bon au moins elle a pu être vengée, ta jambe. Et puis, une de perdue...

Brian : Fuck you Max ! T'aurais dû rester dans ta tombe et ne plus jamais en sortir !

Maxime : Sinon, je voulais savoir....

Brian : Quoi ?

Maxime : Quels sujets vous avez prévu d'aborder dans le ZombRadio d'aujourd'hui avec Mike ?

Brian : Des sujets à la con.

Maxime : Lesquels ?

Brian : Les tensions entre le Penamstan et la Chine qui se ravivent.

Maxime : Qu'est ce qu'on en a à faire de ce pays du tiers monde qui n'intéresse personne hormis les communistes ?

Brian : Exactement ! Je peux te piquer tes mots pour l'émission ?

Maxime : Te gêne pas !

Brian : Thank you frog eater !

Maxime : Des invités aujourd'hui ?

Brian : Patrick Fiori, un chanteur à vous, qui dément les rumeurs comme quoi il aurait fait parti de l'administration Graham.

Maxime : Pfff ! Suivant !

Brian : Ah hold ! Il y a bien des invités qui vont pouvoir pimenter un peu l'émission, et j'avais complétement oublier qu'ils étaient là eux.

Maxime : Oh ? Dis moi tout.

Brian : Haruhi Suzumiya va venir commenter la dernière vidéo de TH5 afin de la défoncer car sa ville natale n'est pas assez bien représentée dans celle ci, et ton ami youtuber va intervenir lui aussi pour tenter sans aucune chance de réussite de riposter à la colère de la déesse suceptible.

Maxime : Thomas va se faire défoncer en direct live et je n'étais même pas au courant ! C'est une honte !

Brian : Tu pourras assister aux premières loges si tu le souhaites.

Maxime : Merci !

Brian : Tu as vu la vidéo en question ?

Maxime : Non. C'est laquelle ?

Brian :

Maxime : Eu... C'était quoi ça ?

Brian : I don't know... C'était vraiment bizarre...

Maxime : On a faire comme si on avait rien vu.

Brian : Bonne idée.

Briser le quatrième mur, ça peut être marrant, mais ça peut aussi aussi être parfois flippant n'empêche.
Surtout pour ces pauvres âmes humaines qui peuvent sombrer à la folie rien qu'au simple fait de savoir que leur existence est dirigée par la plume d'auteurs plus ou moins bons dans leur passion commune.
Laissons tout ça de côté et allons voir du côté de la pièce la plus proche de notre duo de personnages afin d'y retrouver un autre duo qui nous intéressera un peu plus, au vu du sérieux et de l'émotion qui se dégage de ceux que nous allons y retrouver.
Au cœur de ce qui s'avère être la régie du studio d'enregistrement de l'émission phare de cette station de radio, nous y retrouvons la principale employée à squatter cette salle, à savoir la designer sonore et ingénieur du son de tout cet ensemble qui se nomme Karole Chomblard.
Et là, vous vous dites :

"Chouette ! Guerrière de l'Été va enfin pouvoir retrouver sa bien aimée et vivre heureux avec elle !

Sauf qu'il y a un hic dans ce doux rêve illusoire qui ne réalisera probablement jamais, hélas.
Voir même deux hics.
De une, elle n'est pas française et a une histoire complétement différente de celle que nous connaissons.
De deux, elle ne lui ressemble absolument pas physiquement parlant.
Il y a peut être quelques ressemblances au niveau du caractère, mais ça s'arrête à là.
Ce n'est visiblement pas la même personne.
Juste un homonyme.
Celui qui a fait tout ce chemin pour rien, Stive People, est bien là comme un con à se tenir assis devant elle sans savoir quoi dire après avoir eu la réalité qui a soudainement décidé de s'écraser de tout son poids contre sa pauvre tête qui avait déjà bien morflée comme cela.
En plus, il avait fait l'effort de lui montrer ses faiblesses qu'il ne montre qu'à de très rares personnes.
Celles qui, il espère à chaque fois, ne se moqueront pas de lui pour celles ci.
Sa mâchoire marquée par un grillage en fer un poil trop costaud, et le trou à la place de son œil gauche.
Que faire à présent ?
S'en aller ?
Comme si de rien était.
La bise et à jamais sûrement !
Retourner au boulot.
Laver la merde des autres en attendant la vie passe, comme elle est passée quand il était gardien dans ce cimetière dans son univers originel dont il n'a point les coordonnées et donc ne peut plus rejoindre, même avec l'aide de la technologie des Avengers de ce monde.
Vivre normalement ?
Est ce seulement possible ?
Ces derniers mois ont été insupportables pour lui.
Etouffants comme un été en enfer sous le cagnard.
Pourquoi ?
Parce qu'il ne pouvait plus lui parler.
C'est ça le problème depuis qu'il erre dans cet univers là.
Il ne se sent plus comme chez lui.
Il ne peut plus y faire ce qu'il y faisait, depuis dix ans déjà.
Quand il était dans le monde des Courts Métrages, comme je l'appelle si bien, il avait encore le droit à ça.
À savoir visiter la tombe de la seule amour de sa vie, ou une version alternative d'elle qui a vécu grosso modo la même histoire, à quelques misérables différences près.
Là, à présent, ce n'est le cas.
Au Cimetière Nord de cette chronologie où il se trouve, il n'y a pas de Karole Chomblard.
Aucun moyen de lui rendre visite, de lui parler.
Il est seul.
Tout seul.
Livré à lui même.
Des larmes apparaissent le long de ses paupières pour s'écouler de celles ci jusqu'aux jambes, passant par les joues à la manière d'une chute d'eau.
La détresse s'échappe de lui.
Plus il se pose de questions, plus il pleure.
Plus son chagrin est immense, plus il a envie d'en finir avec cette vie qui ne veut plus de lui.
À quoi bon faire semblant de vivre ?
Sans elle...
Elle qui réchauffait son cœur de par sa seule présence spirituelle.
Qui montait encore plus la température quand cette présence était bien plus physique.
Sans rien de tout ça, tout est froid, glacial.
Plus de passion, plus rien.
Uniquement de la morve qui vient tout gâcher, comme d'habitude, lui donnant un air pathétique.
"Pathétique", un mot qui lui va bien.
C'est tout ce qu'il a toujours été, pour tout le monde.
Un délire qui ne comprend jamais rien et qui gâche la vue rien que pour le fait d'être là.
Voilà comment les autres le voient, selon ses pensées les plus sombre.
Même pour ses rares amies, il n'est qu'une gêne.
Les avoir perdu a dû leur faire du bien.
Ils doivent se sentir mieux depuis qu'il n'est plus là.
Au moins, il ne pourra plus leur apporter de la poisse ou faire de la merde quand ils comptent sur lui.
Voilà il se voit, selon lui même, comme toujours.
Juste un boulet, attaché aux chevilles de ses proches.
Pourtant...
Une douce main vient se poser sur l'une des siennes, plus musclée.
Faut croire que tout n'est peut être pas encore noir pour lui, et qu'il y a toujours un espoir, au minimum infime.
Il suffit qu'il veuille bien y croire, à nouveau.
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Message  Léon Kennedy Ven 9 Juil - 23:16

23 Août 2021

Minnesota; New Raccoon City; Dead End; Manoir Kennedy

Une petite odeur de roussi est à peine perceptible à travers ces murs au petit matin, rappelant la fois où une mercenaire hors du commun avait débarqué par ici pour essayer d'assassiner le légendaire Chris Redfield, et où elle avait fini par faire cramer cet endroit, avant de se crasher comme une merde sur une route pas si loin d'ici.
Depuis la magnifique demeure d'un style mêlant modernité et ancienneté, a été remise comme neuve, aidée par un peu de magie divine balancée dans l'air pour plus de facilité, et car il ne faut pas se le cacher, ça fait moins mal au portefeuille de cette manière là.
En tout cas, dans la cuisine de la bâtisse, nous retrouvons un couple qui est pour une fois tout seul en ces lieux, puisque leur majordome Dahlia est parti faire des courses tôt dans la matinée, et Kyon est retourné dans son pays natal afin de revoir sa famille pour passer un moment intime rien que lui et eux.
Ce couple est composé d'Haruhi Suzumiya, seulement vêtue d'une robe de chambre noire plutôt sexy sous laquelle elle est totalement nue car elle ne voyait pas la peine de s'habiller avant d'avoir pris le petit déjeuner, et de Leon Kennedy qui au contraire à eu la décence d'enfiler vite fait un caleçon pour être un minimum vêtu si jamais quelqu'un venait à passer à l'improviste sans prendre la peine de sonner ou toquer d'avance.
Le bruit du café qui se prépare est audible, alors que les deux amoureux se font le petit bisou de la matinée, juste avant de prendre chacun sa nourriture à soi, avec de l'alcool en supplément pour le quarantenaire qui approche tout doucement de la cinquantaine et qui est trop vieux pour ses conneries.
Autant dire que l'émission de radio qui passe sur leur poste à ce moment là ne sera pas là pour l'aider à ne pas penser à tous ces effroyables évènements qu'il a connu par le passé, où bon nombre de personnes qu'il respectait ont péri sans qu'il ne puisse rien faire.
Toutes les nuits, ces visages reviennent le hanter, sans exception.
Pour le coup, il est surpris d'entendre une voix francophone qui reconnaîtrait toujours sans le moindre problème.

Maxime : Hello everybody ! Maxime Moulin ! ZombRadio ! Brian is in the kittchen !

Brian : We are fucked...

J'ai fait exprès de ne pas traduire afin de vous montrer la misère du truc.
Néanmoins tout ça finit par se rattraper par un moment Disney, débutant par quelques notes de pianos, et reprenant la chanson ci dessous.


Brian : Allez raconte.

GE :
Elle était vraimeeeeeeennnnnnt plus âgée que moooooiiiiiii !
Je suis tout fièremeeeeennnnnnt tombé dans ses braaaaaas !
Par elle j'ai découveeeeert ce que j'connaissais paaaaas !
Elle était sincèèèèèère, je l'aimais pour çaaaaaaa !
Ce qui a tout changé !
C'est quand elle s'est faite assassiner !
Par ces enfoiréééééééssss !
Elle m'a quittééééééé !

Quand le refrain est entonné, le beau brun qui écoute cette performance musicale depuis sa maison resplendissante, est touchée par les paroles qui sont chantées et qui lui rappelle quelque peu sa propre situation à lui et sa famille.
Notamment ce qui est arrivé jadis à sa regrettée Ada Wong dont l'absence se fait encore un minimum sentir, même de nos jours.

GE :
Elle avait les moooooots !
M'a rendu accroooooo !
Je voyais déjàààààà l'avenir dans ses braaaaaaaas !
Elle avait les moooooots !
M'a rendu accroooooo !
J'ai tout perduuuuuu à cause de ces terroristes làààààà !
Elle avait les mooooots...

La fin du refrain sonne de mauvaises cloches aux sentiments de l'homme d'un certain âge, cynique et sarcastique, qui aurait de quoi devenir aigri si il n'avait pas encore plusieurs personnes qui comptent énormément pour lui et qui sont là pour l'aider à traverser ses mauvaises passes, le tout avec une belle réciprocité.
Même les âmes du passé sont toujours là pour l'accompagner, en bien comme en mal.

Leon : Jason, tu avais raison. J'aurais dû mieux t'écouter à l'époque, et éviter ainsi que tout ne parte en vrille.

Haruhi : Leon...

Les mains de la fille qui a la moitié de son âge s'enroulent autour de son cou afin de l'enlacer dans une chaude étreinte qui à pour but de lui faire comprendre qu'il n'a plus besoin de se ressasser ses expériences traumatiques de cette manière car contrairement à Karole Chomblard pour Stive People, Haruhi Suzumiya est bel et bien physiquement présente pour Leon Kennedy.
Pas besoin de dire un seul mot, puisque ce geste attentionné suffit à faire piger le message au concerné qui arrête alors de sombrer dans une sorte de mélancolie, en retrouvant notamment un petit sourire vivant et bruyant, agissant comme une réponse à sa femme.
C'est avec plaisir qu'elle le reçoit, et elle embrasse d'ailleurs son prince charmant avec passion pour couronner le tout de manière royale, histoire de finir les meilleurs auspices.
Au final, un récit tragique a pu aider à consolider des relations humaines qui ne connaîtront pas le même sort.
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Message  Haruhi Suzumiya Dim 11 Juil - 20:16

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