Resident Evil 9
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[FIC] Sixième Sens [Terminée]

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[FIC] Sixième Sens [Terminée] Empty [FIC] Sixième Sens [Terminée]

Message  Miku Hinasaki Dim 29 Aoû - 0:09

13 Janvier 2022

Japon; Kantō; Gunma

Il existe dans cet univers plusieurs dimensions aussi nombreuses que diversifiées.
Vous vivez au sein de la dimension que vous surnommez égocentriquement "humaine" ou bien faussement "réalité" alors que rien ne prouve que les autres qui coexistent en même temps que votre de l'existence soient d'une quelconque manière irréelle.
Non, le terme le plus scientifiquement juste serait "originale" puisque toutes les preuves réunies jusqu'à présent prouvent que celle est la première à avoir été créée lors du big bang, il y a treize milliards d'années environs, et toutes les autres dimensions qui sont venues après, ont dû attendre au minimum quelques milliards d'années elles mêmes avant d'apparaître.
Les circonstances de leurs créations sont un mystère que seuls les dieux dragons pourraient répondre correctement.
Ce n'est cependant pas ça qui va nous intéresser aujourd'hui mais bien les différents plans de notre réalité qui concernent ce qu'on appelle fréquemment avec la boule au ventre, la mort dans son état le plus pur.
Quand vous mourrez, vous pouvez finir dans diverses dimensions qui correspondent aux croyances qui vous avez eu au cours de votre vie, ou bien les non croyances dans le cas où vous étiez un sévère antithéiste ou bien juste une pauvre âme consciente de vacuité de la religion.
Néanmoins avant de finir dans ces différentes étapes finales, il faut d'abord être trié dans un plan que l'on pourrait surnomme les "Limbes" si nous étions catholiques, ou aussi la "Mer de la Nuit Eternel" dans certains vieux rituels shintoïstes que vous ne connaissez peut être pas.
Nous l'appellerons l'Abysse de l'Horizon pour plus de clarté, et je tiens à souligner plusieurs moyens pour atteindre les nombreux royaumes des morts sans avoir à passer par cette dimension en particulier, sauf que je vais éviter de citer ces rituels ou autres façons de procéder afin d'éviter de courir à la catastrophe.
Si les mondes des vivants et ceux des morts venaient à se joindre, ce serait l'Apocalypse, ni plus ni moins.
Nous y reviendrons.
Restons en attendant sur ce passage entre la dimension originelle et l'au-delà car je dois vous apprendre qu'il existe des âmes qui se retrouvent bloqués dans cet abyssal océan, et qui finissent même de ce fait par revenir d'une certaine sorte dans le plan original sous la forme de ce que vous appelez un "fantôme".
Après, il en existe différentes formes et sortes, en occultant les démons qui ne sont pas humains, je ne vais pas vous compliquer d'avantage la compréhension de cet ensemble.
Sachez qu'ils existent des personnes, humaines ou non, qui se chargent de veiller à lever des malédictions, à mener ces pauvres âmes en perditions à traverser l'abysse, ou encore s'assurer qu'aucun aux intentions plus ou moins malveillantes n'essayent de faire ce que je vous ai dit tout à l'heure.
Croiser les mondes des vivants et des morts, via des portails grands ouverts par exemple.
Parmi ces experts du paranormal, spécialisés dans le domaine du spectral, nous retrouvons la vieille jeune photographe Miku Hinasaki que nous allons suivre dés lors.
Cette femme n'est pas une femme comme les autres, puisqu'elle possède quelques atouts qui lui sont forts utiles dans la lutte quotidienne contre la surnaturel.
Déjà, le plus évident, elle possède un appareil photo très ancien appelé Camera Obscura par son créateur, le Docteur Kunihiko Asō, un brillant scientifique durant la fin des années 1800 et le début des années 1900, qui était aussi un occultiste de renom et un folkloriste aimant arpenter les différentes régions de son pays natal le Japon afin d'y découvrir tous les mystères que celui ci recèle.
Sa mystérieuse disparition resta pendant longtemps un mystère jusqu'à qu'il soit découvert à postériori qu'elle aurait possiblement un lien avec les étranges disparitions qui ont eu lieu jusque dans les années 1980 au Manoir Himuro dont Miku a grandement contribué à son exorcisation.
C'est justement là bas qu'elle a mis la main sur l'un des nombreux héritables du doc, la Camera Obscura justement.
Cet appareil photo un peu particulier permet justement d'exorciser les esprits qui viendraient à être pris en photo par celui ci, et sans lui, notre photographe professionnelle n'aurait sûrement pas survécu aux nombreux évènements paranormaux et dangereux auxquels elle a été confrontée au cours de sa palpitante vie.
Outre ça, il y a un don hérité génétiquement de sa mère qui lui permet de percevoir plus facilement les revenants et autres activités surnaturelles qui leur sont liées, par rapport aux êtres humains ordinaires, ce qui se révèle très pratique dans certains de ses boulots à côté de la photographie.
Son défunt frère, Mafuyu, l'avait aussi ce pouvoir du temps où il était encore vivant, avant de s'évanouir à son tour au Manoir Himuro.
Sa fille, Miu, semble aussi le posséder, de ce qu'elle sache.
Cependant, il serait un peu trop idéaliste que de voir en ce sixième sens un cadeau offert par les dieux, alors qu'il est tout autant un calvaire à supporter quotidiennement.
Impossible d'aller quelque part sans "les" voir.
Ces personnes qui ne devraient plus être parmi nous, et ne sont pas revenus de la même manière que Jésus.
Ils sont partout, donc à moins de vivre en ermite, ceux qui comme Miku ont ce sixième sens, n'y échapperont pas.
Toutefois, très rares sont ces individus là qui peuvent toujours voir les esprits des défunts.
D'habitude, cela va de la simple perception extrasensorielle que quelque chose ne va pas, sans pouvoir mettre le doigt sur ce qui ne va pas exactement.
Beaucoup plus de monde sont dotés de cette version très allégée de la capacité décrite juste avant, et ils ne méritent même pas d'être étiqueté avec les autres.
Tout ce descriptif servira à bien vous installer dans le contexte où l'on va se retrouver.
La mère de famille dont nous avons de cesse de parler a décidé de faire un tour dans les montagnes de Gunma où de nombreuses légendes circulent depuis des années voir des décennies entières, que ça soit celle d'une voiture fantôme qui hanterait une certaine portion de route, ou bien encore celle d'une sorcière qui virait dans la forêt, attirant les pauvres randonneurs qui viendraient à la croiser jusqu'à sa tanière où ils rencontreraient forcément une mort horrible.
Notre experte en paranormal ne sait pas si il y a une pointe de vérité dans ces mythes, mais c'est en général souvent le cas, aussi infime soit elle.
Une pointe de curiosité l'a poussé à aller vérifier par elle même ces rumeurs, en trouvant pour excuse qu'elle n'était là que pour prendre des photos de l'environnement, ce qui pourrait marcher vu que ça lui arrive de le faire vraiment de le faire à son compte ou pour le compte d'autres personnes telle que Maxine Caulfield, ce qui nous rappelle la fois où elle avait croisé Saryna Coleen près des Rocheuses aux Etats Unis.
Comme pour cette fois ci, la joyeuse ballade en forêt allait finit par tourner court, virant au drame d'une manière différente qu'il y a un mois de ça.
Pas de grosses séquences d'actions, voir de baston en vue face à une psychopathe en chaperon rouge.
Non, juste le cadavre d'une petite fille découpé en morceaux et éparpillé par petits bouts dans les bois façon puzzle.
Autant dire que même pour Miku qui en a croisé des morts dans sa vie, celle est particulièrement horrible et elle a dû se retenir de ne pas gerber un coup dans un buisson.
Qui est le malade mental qui a pu faire ça, et était il seulement humain ?
Elle ne le saura sans doute jamais, mais garde son équipement à disposition au cas où.
Ayant du réseau, elle a fait ce que toute personne un tant soit peu ordinaire ferait à ce moment là.
Appeler la police.
Assez rapidement, comme si ils avaient l'habitude de ce genre de chose, ils verrouillèrent le périmètre et les officiers se mirent à fouiller chaque hectare de forêt à la recherche des fragments du corps de la gamine, ce qui allait être un travail colossal vu que son bourreau s'est vraiment amusé à les disposer assez loin les uns des autres, presque de manière mystique.
Vu la distance qu'il y a, soit le mec avait vraiment du temps à perdre pour ça, quitte à risquer de se faire griller puisque ce coin est un chemin de randonné tout de même un poil fréquenté, soit il avait à sa disposition des pouvoirs que l'on ne soupçonnerait même pas.
Cette hypothèse là n'est pas là pour plaire à l'inspecteur Misao Yamamura en charge de l'affaire et qui est allergique au surnaturel, tout en ayant pourtant l'art de se retrouvant sur des enquêtes baignant faussement dans le paranormal, avec des exceptions où les phénomènes étranges se révèles êtres véridiques, ce qui sera peut être le cas cette fois ci.
Cette peur qu'il a en lui se ressent beaucoup au fait qu'il était très nerveux quand il avait posé à son tour des questions, prenant la place d'un de ses assistants, à la personne qui avait trouvé le corps tout en essayant de paraître naturel jusqu'à finalement craqué peu de temps après avoir appris qui était la personne en face de lui.
Faut dire que Madame Hinasaki a une bonne et grande réputation dans le domaine occulte qui fait qu'il n'est pas rare que quelqu'un la reconnaisse, dû moins au Japon, car dans d'autres pays elle est une totale inconnue en règle générale.
Là pour le coup, cela a totalement changé la direction de l'interrogatoire, au point au celui ci en est devenu presque ridicule, c'est pour dire.

Misao : Quelle forme peut prendre un yūrei ?

Vous commencez à voir le niveau.

Misao : Est ce que vous pensez qu'un onryō soit responsable de ça ?

Cela continue.

Misao : Ou pire, un yōkai ?

Encore.

Misao : Est ce que nous sommes tous maudits dés à présent ?

Et encore.

Misao : Je peux avoir un autographe pour me porter bonheur ?

Jusqu'à ce qu'un phénomène incroyable se produise.
C'est enfin là où nous allons reprendre les évènements.
Alors que Yamamura insistait avec ses questions maladroites qui se seraient voulus professionnels si il avait la bonne attitude qui va avec, Miku remarque du coin de l'œil derrière lui, quelqu'un qui n'était pas auparavant et qui donne l'impression d'être apparu de nul part sans que personne y fasse vraiment attention, hormis notre occultiste.
Cette personne s'avère être une petite fille, ayant vraisemblablement aux alentours de dix ans, qui porte des vêtements chauds pour cet hiver où l'on est content qu'il n'y a pas neigé récemment dans les environs, et qui est visiblement totalement perdue, essayant d'attirer l'attention des mortels autour d'elle sans y parvenir toutefois, comme si ils n'avaient pas remarqué sa présence.
Foutant un gros vent au policier qui lui parle, la folkloriste fait s'écarter ce dernier du chemin sans qu'il ne comprenne vraiment ce qu'elle fait, ne voyant personne à l'endroit où elle regarde.
C'est ensuite qu'elle décide de prendre la parole, pour s'adresser d'une voix rassurante à cette pauvre enfant complètement perdue pour lui signifier qu'elle n'est pas seule.

Miku : Petite fille, n'aie pas peur.

Misao : À qui parlez vous Hinasaki-san ?

Fille : Je veux rentrer chez moi !

Misao : E ? Qui vient de parl... ?

L'inspecteur, en même temps que ses subordonnés, remarque alors enfin la présence de cette gamine dont les vêtements rappellent étrangement ceux de la victime de cette affaire dont la tête n'a pas encore été retrouvée, mais il ne serait guère étonnant de découvrir une effroyable ressemblance entre les deux personnes concernées.
Nous avons alors le droit à la plus belle imitation de Sammy de Scooby-Doo que j'ai pu observer au cours de ma très longue vie.

Misao : Un fanfan un fanfan un fantôôôôôme !

Ce cri de terreur de la part du représentant de l'autorité attire l'attention générale tant sur lui que sur la revenante qui maintenant qu'elle est remarquée, fait s'écarter de peur tous ceux qui étaient proches d'elle, créant un cercle d'individus l'entourant et l'effrayant tout autant qu'elle effraye elle même ces professionnels pétrifiés sous le coup de l'émotion.
Cette situation n'est avantageuse pour personne, car pour la gamine perdue, cela ne fait que renforcer sa condition d'être abandonné par tout le monde, et pour les adultes, c'est assez dur à gérer car pour presque tous c'est la première fois qu'ils font face à un défunt esprit, ce qui bouleverse les croyances de plus d'un.
Heureusement, nous pouvons compter sur Miku qui, ayant l'habitude de confronter des fantômes, souvent plus hostiles que celle là, sait comment gérer cette situation d'une main de maître.
Tendant la paume de sa main vers l'innocente jeune fille, tout en continuant à user de ses atouts d'adorable maman pour se rapprocher d'elle sans trop la brusquer.

Miku : Je m'appelle Hinasaki Miku, et toi ?

Kyō : Futozawa Kyô...

Miku : N'aie pas peur, je ne vais rien te faire de mal.

Kyō : Vous n'êtes pas avec le monsieur aux longs bras ?

Miku : Quel monsieur aux longs bras ?

Kyō : Celui qui s'en est pris à moi alors que j'allais chez ma grand mère qui vit par ici.

Miku : Je ne suis pas avec ce monsieur aux longs bras Kyô-chan.

Kyō : Jurée ?

Miku : Je te le jure. Je suis juste là pour t'aider à retrouver le bon chemin et que tu sois enfin en paix avec toi même.

Kyō : Je vois...

Des larmes commencent à couler le long des joues de la fillette qui n'aurait jamais dû se retrouver dans des conditions aussi dévastatrices pour elle, alors qu'elle s'inquiète tant pour elle que pour ses proches, sous les regards de plus en plus troublés de spectateurs aux alentours.
Ceux ci ne savent pas vraiment ce qu'ils devraient ressentir là maintenant, et ils sont presque autant perdus qu'elle.

Kyō : Est ce que je reverrai un jour ma grand mère, ou mes parents ?

Miku : Un jour oui, mais pas tout de suite. Est ce que tu sauras les attendre, même si ça doit prendre des années ?

Kyō : Je n'ai pas le choix. Je sais...

Miku : Viens dans mes bras.

La maman protectrice tend les bras vers l'enfant qui n'est pas le sien, afin d'attendre qu'elle vienne à elle, ce qui se passe quand Kyō se précipite vers Miku pour l'étreindre avec une force remarquable pour une morte-vivante comme elle, en ayant toujours les joues tout aussi humide que tout à l'heure.
Ainsi, la tristesse vient se transmettre à la femme adulte qui se met à son tour à pleurer, moins bruyamment.

Kyō : Dois je aller vers la lumière blanche ?

Miku : Oui il faut. Tu ne dois pas en avoir peur.

Kyō : D'accord... Je vais y aller.

Miku : Je vais te laisser y partir alors.

Kyō : Au revoir Miku-chan.

Miku : Au revoir Kyō-chan.

Au moment même où ces mots sont prononcés, une énergie lumineuse qui scintille bien comme il faut commence à se répandre tout autour de la gamine fantomatique, l'enveloppant dans une enveloppe blanche avec des teintes de bleus qui n'est pas là pour faire jolie.
Assez rapidement, celle ci transforme l'esprit bienveillant en particules de lumières, jusqu'à qu'il n'en reste plus rien de concret, juste ces petites boules qui se mettent à s'envoler vers le ciel azuré où elle y disparait à travers les nuages, rejoignant ainsi l'au-delà où elle aurait déjà dû se retrouver à la base, si elle n'avait pas été retenu par ses propres doutes sur sa mort sur la terre ferme.
Ainsi Kyô Futozawa peut enfin reposer en paix comme il se doit.
Laissant derrière soi une quantité astronomique de mystères au sujet de son meurtrier dont on peut se demander si lui même était un humaine ordinaire au vu du peu de description qui en a été fait.
Quoiqu'il en soit, l'inspecteur Yamamura allait se marrer à paraître crédible tout en rédigeant son rapport officiel.
Surtout si il évite d'omettre les détails fantasmagoriques de ce qui s'est vraiment passé.
Miku Hinasaki
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