[FIC] An Endless War [Terminée]

Une importante conversation Discord a lieu dans cet hôtel alors que la nuit est tombée, entre plusieurs icones de la Pègre locale, si on ne compte pas les trois chinois ainsi que les irlandais dans le lot, sinon on a tout le monde qui se trouve là avec une certaine qualité sonore.
On va vous présenter vite fait, chacun d'entre eux, car ils méritent un minimum notre intérêt, vous allez voir.
Cristian Muertebaz, connu jusqu'en Colombie sous le pseudonyme d'El Casket, est un baron de ola drogue avec plusieurs mandats d'arrêt à son encontre qui loge avec impunité dans LA ROCHELLE où il organise son petit business tranquillement avec ses hommes de mains de confiance.
Yegor Petrovic, à la tête de la Kotlovskaïa, est connu pour son impartialité et être sans pitié avec ceux qui essayent de se payer sa tête, alors je vous conseille de ne pas vous attirer des ennuis si un jour votre chemin rencontrera le sien, car autrement vous serez rapidement décédé.
Navendo Azeziano, surnommé Dino autant par ses amies que ses ennemies, a un cancer du poumon qui le frappe de plein fouet et qui ont fait adouci sa personnalité, au point où il est devenu l'une des figures les plus bienveillantes de ceux que l'on vous décrit actuellement.
Tochi Kaminochie mène son clan d'une main ferme qui lui a valu d'avoir une place importante dans l'échiquier mafieux de ce terrain segmenter en plusieurs morceaux que chacun à pris sa part en commettant des massacres dés que la situation l'exigeait.
Tokki Asiaui, tête puissante du gang Korean Flower, qui sait se montrer humble face à ceux qu'il domine, ce qui est une qualité que l'on peut lui reconnaître, alors que position actuelle pourrait lui faire avoir la grosse tête, or ce n'est pas le cas.
Lola & Léna Ferdinant, originaires de Nice au pays du rêve bleu où personne ne nous dit, c'est interdit, de croire encore au bonheur, et malgré la perte des intérêts romantiques des deux sœurs elles gardent bon espoir quant à leur avenir qui sera peut être radieux.
Les présentations étant faites, nous pouvons nous centrer sur le colombien sur son PC portable, assis sur le lit de sa chambre d'hôtel, entouré par plusieurs de ses hommes, étant prêt à démarrer cette convo qui est très importante à ses yeux.
Un sujet très important doit être abordé, et il s'agit que du même que pour le Maire de la ville.

Cristian : Il nous faut régler le problème du Punisher.

Yegor : Je suis tout à fait d'accord avec ça.

Dino : Il n'a pas arrêté à... Kof kof ! À nous mettre des bâtons dans les rues.

Tochi : Exacte.

Tokki : Voici un adversaire de taille que j'aimerais rencontrer un jour ou un autre.

Lola : Ce sera la mort qui t'attendra si tu venais à croiser un jour sa route.

Léna : Son but est de tous nous avoir au bout du compte.

La peur se ressent dans les paroles des différents patrons de la Pègre qui malgré leurs ressources en poche, ne peuvent pas s'imaginer se défaire facilement de leur hantise meurtrière qui a déjà commencé à en faire des victimes au sein de leurs rangs,
L'un des sbires d'El Casket, un gars qui se nomme Manu et qui est déjà apparu il y a longtemps quand Gilbert Montagné l'avait assommé avec la tête d'une Major du BSAA, est guidé par une envie pressante le poussant à s'absenter, en faisant signe à son boss qu'il revient au plus tôt, chose qu'il acquiesce d'un geste de la main.
Verrouillant bien la porte de la salle de bain derrière lui, le simple soldat de ce cartel de la drogue baisse son pantalon afin d'ensuite mettre ses grosses fesses veules sur le siège avant de lâcher les gaz en les faisant bien bruiter assez fort pour être entendu depuis l'extérieur des chiottes.
Le caca ne tarde pas à arriver en surfant à l'intérieur de la cuvette pour finir par ne faire qu'un avec l'eau se trouvant tout au fond, et cela dure plusieurs minutes ininterrompu où les intestins lâchent toutes les vannes du barrage pour ne faire pêter d'une force égalant celle de Hard Rain.
Quand l'eau termine en ne faisant plus qu'un avec la matière fécale, notre pousseur de l'extrême peut souffler quelque peu en s'essuyant le front avec l'aide d'une ses manche de pull, presque comme si il venait d'accoucher d'un  nouveau né qui aurait le teint un peu trop marron.
Il ne reste plus qu'à prendre du papier toilette, mais malheureusement il n'y en a plus, ce qui cause une gêne sans nom à celui qui ne peut pas sortir comme ça sans passer pour le gros blaireau du mois, et même si les blaireaux sont de formidables animaux, là n'est pas la question.
À la place, il trouve une carte qui prenait la poussière dans un meuble sans que personne n'en ait rien eu à faire depuis les années qui ont passé depuis qu'elle a été dessiné, visiblement par un gamin de sept ans au vu du niveau qualitatif de celle ci.
Ce PQ improvisé permet à notre homme de finir sa grosse commission avec un sourire victorieux sur le visage, puis il appuie sur le bouton de la chasse d'eau pour faire emporter toutes les traces de crottes dans un torrent infernal dont on ne peut qu'imaginer les dégâts.
Soudainement des bruits facilement identifiables à des tirs de gros calibres se mettent à raisonner au cœur de la chambre d'hôtel, dans la partie où ne se trouve pas Manu, sans que ce dernier ne puisse voir quoi que ce soit, ce qui lui provoque de la peur.
Immobiliser par celle ci, il reste impuissant avec un Glock à sa ceinture sans s'en servir puisqu'il imagine un scénario plutôt crédible qu'il se trimballe dans la tête depuis un mois environ, où le Punisher viendrait leur rendre une petite visite de courtoisie où seul lui en ressortirait vivant et en bonne santé.
Plutôt utilisant ses jambes à son cou, il n'écoute pas les tambourinages à sa porte, et il se remet rapidement sur le trône afin d'ensuite utiliser le balais à chiotte à sa gauche comme une sorte de levier d'activation, ce qui enclenche un sacré mécanisme à observer.
Tel un piège de Fred Jones, plusieurs éléments s'activent ici et là pour au final déboucher derrière les WC en eux même, avant qu'une trappe s'ouvre sous eu, emportant avec le chieur professionnel qui se rappelait bien de ce passage secret dont lui avait parlé son chef et qui aurait dû être utilisé par ce dernier pour une tentative d'évasion.
Ce gros traître finit par se retrouver le cul le premier dans de la flotte qui va jusqu'à ses genoux et qui ne sent absolument pas, ce qui est la première chose qui note en arrivant dans ce nouvel endroit, qui s'avère être en réalité peu reluisant.
En vérité, il a atterri dans les égouts juste en dessous du bâtiment d'où il provient, et pour l'instant il est le seul ici, toujours en un seul morceau, et au fond de lui, il espère tout de même que ses amies trouveront le moyen deo e rejoindre ici, même si il ne leur à pas facilité la tache.
Ne voulant pas rester une seconde de plus par ici, le voilà qui se relève en vitesse avant de monter un peu plus en hauteur afin d'être au sec, et de prendre la direction qu'il lui semble le mieux à emprunter sans trop savoir où ça va le mener cette histoire.
Les minutes passent et le résultat est peu probant, se rendant compte qu'il a fait un tour de lui même puisqu'il se retrouve à nouveau à l'endroit qu'il s'était retrouvé en débarquant dans le coin, sauf que il provient de l'exact opposé du chemin qu'il a emprunté.
Tournant donc en ronde comme un con, il se sent bien seul, dans cet endroit malfamé d'où il n'entend plus les coups de feux provenant de là où d'où il est tombé, ce qui ne le rassure pas, et il a bien fait d'être comme ça, bien que cela ne lui sauvera pas la vie ne revanche.
Un tir survient alors, survenant d'un embranchement à sa gauche, dans son champ port de vision, et le revoilà ventre contre terre, à se tortiller comme un poisson en dehors de l'eau, avec une balle qui a percé l'un de ses poumons, et qui lui donne que peu de temps à vivre encore.
Sachant qui est responsable de sa future mort, sans même le voir, il se plaint tout de même de ce qui lui arrive en gémissant de plus fort, avant de tordre son cou dans la direction de son ennemi pour lui adresser quelques veines paroles qu'il n'écoutera sûrement pas.

Manu : Pitié...

La dernière chose qu'il perçoit avant de périr, c'est un crâne blanc de mort sur un fond noir qui s'approche de lui avec une certaine méfiance, sans laisser voir nullement son visage, tel un MIchael Myers caché dans l'ombre avec un masque l'obstruant.
C'est ainsi que Manu, mais aussi Cristian Muertebaz, son supérieur, ont péri des mains de la mort elle même.
Ils sont les premiers d'une longue liste de personnes à abattre pour espérer que ce monde se révèle moins toxique.
Il ne reste plus qu'à découvrir qui sera le prochain à passer à trépas.

Devant le domicile du parrain de la mafia russe en ville se trouve une vielle Oldsmobile Aurora garée sur le trottoir qui longe la route, et cette automobile appartient à une femme aux cheveux noirs teintés en blonds qui n'aime point les miroirs, au point où elle ne regarde que le moins que possible les rétroviseurs à bord du véhicule.
Heather, Cheryl, Mason se trouve assise sur le siège de la conductrice avec son carnet de note dans une main et un stylo dans l'autre, se préparant à interviewer le propriétaire de cette humble de meure afin d'avoir le plus d'infos que possible afin d'anticiper les actions d'un criminel notoire.
Le Punisher fait beaucoup parler de lui dernièrement dans cette pauvre cité du Midwest américain qui demandait à ce qu'on la laisse enfin en paix, mais qui faute à un karma trop mauvais fini toujours par nager dans le sang sans réussir à atteindre un sol ferme.
Cette icone de la justice faite par le peuple lui même, au delà de l'autorité déjà en place, attire beaucoup de sympathisants qui louent ses actions en les justifiant du mieux qu'ils peuvent, et c'est à vous de croire ou non à leurs arguments plus moins recevables.
Pour la journaliste, elle tient peut être ici le scoop de l'année, si jamais les personne qu'elle interroge se montre ouvertes à l'échange d'informations, et si ça se trouve, elle parviendra même à récupérer les informations depuis le vigilante en lui même, bien que celui ci ne soit pas réputer pour dérouler sa langue en de longues phrases.
Visiblement, pour l'instant tout va se jouer au 18 Dorn Street, l'adresse où se trouve la fausse blonde qui entend quelqu'un toquer à la fenêtre de sa bagnole, l'obligeant à baisser automatiquement la vivre en un bouton, puis d'écouter ce que cette tête de russe a à lui dire.

Boris : Le boss vous attend dans son bureau.

Heather : Très bien, j'arrive.

Sans faire attendre plus longtemps son hôte, elle sort du véhicule, puis elle n'oublie pas de verrouiller ses portières avec la clé de contact à distance, ensuite elle avance vers cette belle baraque qui n'a pas changé depuis la première et la dernière fois qu'on la vue dans mes récits.
Une fois à l'intérieur, elle continue à suivre son guide qui l'emmène vers le premier étage jusqu'à une pièce servant de bureau pour le patron qui s'y trouve déjà, assis sur son siège, en train de feuilleter ses courriers avec une certaine assiduité avant de porter son attention vers son invitée.
Il fait alors signe à ses propres hommes, comprenant Boris; le gars qui a accompagné la dame jusqu'ici, ainsi que Adrian et Karp, ses deux fidèles gardes du corps, de quitter la pièce afin de le laisser plus en intimité avec celle à qui il a prévu de se confesser.
Une fois seule à seul, Heather remarque que Yegor Petrovic porte énormément son attention sur une photo posée sur son bureau qu'elle parvient à voir depuis là où elle s'est assise, et le contenant de ce cadre s'agit d'une image d'un jeune homme ayant la vingtaine d'année, semblant heureux à cette étape de la vie où ce cliché a été pris.

Heather : Qui est ce ?

Yegor : C'était mon fils, Lennor... Kite Daemonfate.

Heather : Je vois.

Yegor : Il ne me reste plus qu'une fille, Ayka, et elle est tout pour moi. Ma seule famille restante.

Heather : La famille, c'est quelque chose d'important.

Yegor : Je n'aurais pas mieux dit.

Heather : J'étais très proche de mon père adoptif, avant qu'il ne nous quitte, brutalement assassiné par un taré.

Yegor : Les dingues pullulent de plus en plus dans la nature, et il faut faire gaffe là où nous mettons les pieds.

Heather : Entre les sociopathes qui font des tueries dans les écoles et les islamistes qui égorgent des gens dans les rues, on est guère gâté.

Yegor : C'est clair.

Le big boss se lève de son siège pour aller se chercher une vodka dans dans un placard, puis il revient avec un verre et la bouteille sur son bureau pour s'en servir un à cette grande occasion qu'il partage avec son invitée qui n'est pas contre boire un petit coup.
Il lui sert donc un peu dans un autre verre qu'il s'en va rapidement choisir dans le même lieu que le précédent.

Yegor : Vous avez bon goût.

Heather : Merci.

Yegor : Rare sont ceux qui de nos jours savent encore ce que c'est la politesse et comment on traite ses invitées.

Heather : Vous n'avez clairement pas tort sur ce point là.

Yegor : Vous vous demandez peut être pourquoi

Heather : La question m'a traversé l'esprit, mais je suis sûre que vous saurez m'éclairer là dessus.

Yegor : Notre Charles Bronson est en train de dégommer mes gars aux quatre coins de la ville, et vous êtes potentiellement une solution à mes problèmes si vous sortez un article à charge contre cet enfoiré.

Heather : Qui vous dit que je ne serai pas de son côté dans mon article ?

Yegor : Ce serait vraiment idiot de votre part.

Heather : Vraiment ?

Soutenant un regard sympathique envers celle qui ne semble pas comprendre son point de vue, ou ne le cautionne pas, il boit un coup sec de son verre, puis commence à étaler les raisons selon lesquelles elle ne devrait pas se mettre du côté du Punisher dans ce qu'elle écrit.
La suite, on ne la saura pas, car à vrai dire, elle a déjà son idée fixe sur la question.
Néanmoins, elle note les informations importantes sortant de la bouche du mafieux russe.
Qui sait si elles lui serviront plus tard à un moment propice, ou si nous n'en entendrons plus jamais parler ?

Une Lada 2104 vient tout juste de sortir du garage de la Maison Petrovic, avec à son bord ce dernier qui se tient tranquillement sur la banquette arrière en ayant Karp à sa droite et Adrian côté copilote, tandis que Boris est comme à son son habitude au volant du véhicule.
Celui ci respecte le code de la route, et se dirige vers un endroit qui nous est pour l'instant inconnu, mais que le chauffeur ne va pas tarder à nous révéler car il semble dérangé à l'idée de se rendre vers leur destination, bien qu'il ne veuille pas mettre ne doute la parole de son chef.
Il faut attendre le deuxième feu rouge pour qu'il se mette enfin à briser l'atmosphère du bruit du moteur en marche.
Son boss écoute ce qu'il dit sans aucune nervosité, étant généralement de bonne humeur et calme au quotidien.

Boris : Je suis surpris que vous ayez accepté cette invitation à ZombRadio.

Yegor : Il y a pire que ça.

Boris : Certes...

Yegor : Et puis cela me permettra de toucher une plus forte audience afin de lutter contre le Punisher.

Boris : J'espère qu'on arrivera à venir à bout de ce démon qui a tué tant des nôtres ces derniers mois.

Yegor : Je l'espère aussi. C'est pourquoi j'organise cette lutte de manière plus organisée que mes camarades de la pègre locale ont pu faire jusqu'à présent.

Boris : Vous avez tout notre soutien boss. Sans vouloir remettre en question votre plan de bataille.

Yegor : C'est bon. Cela ne fait rien tu as des doutes envers mes actions.

Boris : Vous êtes trop gentil. J'espère que ces gus de ZombRadio sauront vous faire preuve du respect que vous méritez.

Yegor : On verra bien.

Karp : On les tapera plus ou moins fort, suivant ce qui sort de leur bouche.

Adrian : Ouais, hé hé !

Yegor : Calmez vous les gars. On est pas là pour faire du grabuge.

Boris : On suivra vos ordres de tout façon.

Yegor : Tout devrait bien se passer si on joue le rôle de la victime de ce carnage du Punisher.

Boris : D'ailleurs, tant qu'on y est, j...

Tout à coup, un GMC Vandura vient d'une route sur la droite pour percuter de plein fouet ce côté là du véhicule qui s'en va s'enfoncer contre le mur du trottoir de gauche, sous le regard de civils qui ne perdent pas leur temps pour aller sur leur téléphone immortaliser le moment, au lieu d'aide les personnes en danger.
De la fumée sort du moteur de la vieille voiture, tandis que ceux encore vivant à l'intérieur se remettent de cette attaque qui est loin d'être un simple accident comme ils le sentent au fond d'eux, bien qu'ils aimeraient que cela en soit un.
Boris vérifie les pouls d'Adrian et Karp par précaution, mais rien à faire, ils sont morts instantanément au moment du choc, et rien ne pourra les ramener à la vie, alors faudra faire ne eux pour affronter le Mal qui s'en est pris à eux et dont ils ne peuvent pas voir le visage pour l'instant.
Yegor Petrovic de son côté essaye de mater à travers la fenêtre si il peut le voir, en vain, puis il tente de s'échapper de ce merdier, sauf qu'hélas pour lui, toutes les portières ont pris trop de dégâts et elles refusent désormais de s'ouvrir, peu importe comment on les force.

Boris : Boss, vous allez bien ?

Yegor : Oui. Essaye de sortir pour abattre ce fumier qui s'en prend à nous, puis m'extirper de là.

Boris : Un van noir... Vous pensez à ce que je pense ?

Yegor : Oui... C'est lui.

Boris : Oh... Merde !

Yegor : Dépêche toi avant qu'il ne...

Une rafale de balles provenant d'un fusil s'assaut traverse le corps du pilote pas assez réactif pour réagir, l'éliminant à son tour sous le regard quelque peu effrayé de l'unique survivant du crash qui ne risque de ne pas l'être encore longtemps.
Sans perdre instant, le voilà qui pique un Makarov PM sur le cadavre encore corps chaud à se droite, ensuite il se met à tirer en direction du fourgon sombre, sans sembler toucher quoique ce soit d'autre que sa carrosserie très solide puisqu'elle résiste à l'impactes de ses cartouches.
Un reflet blanc émerge alors du gros monstre en acier trempé, puis il se met à tirer avec une meilleure précision sur le mafieux russe qui se mange quatre balles dans le thorax qui ont tôt fait de le clouer sur la banquette arrière sans plus rien pouvoir faire pour sa survie.
La dernière chose qu'il peut voir avant son trépas, c'est un crane illuminé par le soleil et qui semble le regarder au plus profond de son âme à la manière d'un Ghost Rider, avec un côté moins surnaturel, même si on peut se demander comment il fait pour endurer tous les impactes qu'il s'est pris au cours de sa longue vie.
C'est ainsi que le chemin du Punisher a encore été croisé, toujours avec la même violence et efficacité.
Nul doute qu'Heather Mason sera là pour tenter de grapiller le plus d'informations que possible.

Des heures bien sombres planent sur la pauvre cité urbaine qui a connu énormément de pertes depuis ce début d'année assez chaotique, et tout ce sang ayant coulé l'a corrompu au plus au point sans qu'on ne puisse rien y faire pour la sauver.
Certains se rappelleront, si ils étaient déjà là à l'époque, la situation qu'avait connu ce lieu touristique quand les entités venant de l'Inframonde avait réussi à liquider un peu plus de la moitié des habitants présents sur place tôt en 2015 où tout ça a marqué les gens dans leur globalité, au point qu'un jour férié a été créé dans cette ville en l'occasion de l'anniversaire de cette tragédie.
Aujourd'hui, c'est autour de la perte de Yegor Petrovic et trois de ses hommes que nous allons nous centrer, avec l'enterrement du premier qui a lieu un peu plus d'une semaine après le terrible drame qui lui a coûté sa vie sans qu'on ne réussisse à mettre la main sur son meurtrier.
Ceci est resté en travers de la gorge de sa fille Ayka qui s'avère être la seule personne encore présente auprès de sa tombe après que la cérémonie se soit terminée, avec même le prêtre orthodoxe qui s'est tiré pour aller manger un coup dans un restaurant pas cher, pas loin d'ici.
Ses larmes encore présentes inondent un sol sec alors que les meilleurs souvenirs passés avec son père repassent dans sa tête longuement, tout en étant intenses.
C'est à ce moment là que choisi Heather Mason pour refaire parler d'elle, ébloui par ce soleil qui tape sur sa tête et lui fait regretter de ne pas avoir rapporté un chapeau, s'avançant aussi au passage vers celle avec qui elle veut entamer une conversation très personnelle.
En jetant un bref regard vers la journaliste, la jeune femme endeuillée prend la parole en ayant les émotions qui font encore parlées d'elles car ce qui lui arrive l'a touché profondément en plein dans le cœur, ce qui est importer à notre avant de partir profondément dans une conversation.

Ayka : Vous êtes la journaliste qui a interrogé mon père le mois dernier. J'ai lu votre article sur lui et le Punisher.

Heather : Vous l'avez trouvé comment ?

Ayka : Finement écrit. Je comprends pourquoi il vous a choisi.

Heather : Dommage qu'il fallait que ça se finisse de manière tragique.

Ayka : Je le redoutais, et mes craintes furent juste.

Heather : En même temps, votre père s'est fait un sacré ennemi.

Ayka : Un ennemi que vous protégez totalement.

Heather : J'ai mes raisons pour le défendre, même après ce qu'il a fait à votre père.

Ayka : J'aurais aimé que le fait qu'il ait témoigné dans votre article aurait pu le sauver de son tragique destin.

Heather : Cela aurait été trop beau pour être vrai.

Heather prend son calepin et note les détails de leur conversation afin de pouvoir s'en servir pour son prochain article, en veillant par un simple jeu de regard que ceci est bien consentie par la principale concernée qui en effet approuve l'action de la pigiste.
Ayka lève son visage vers le ciel envahi une nuée de corneilles qui braillent bien fort en cette occasion.

Ayka : Il m'avait offert une chaise de ce créateur française... Tony Stark, je crois

Heather : Philippe Starck. Tony, c'est chez Marvel.

Ayka : Ce fut son dernier cadeau pour moi.

Heather : Vous allez beaucoup le chérir, je me doute.

Ayka : Exact.

Heather : Et vous comptez reprendre le business de votre père ?

Ayka : Oui, car il faut bien quelqu'un qui puisse user des moyens qu'il avait en sa disposition pour le venger.

Heather : Vous restez dans l'idéologie du "œil pour œil, dent pour dent".

Ayka : Ce Punisher ne mérite que ça.

Heather : Vous n'êtes pas sans savoir que Frank Castle lui même est en quête de vengeance.

Ayka : Mon père n'avait rien à voir avec la mort de sa famille.

Heather : Certes, mais vous suivez la même voie que ceux qui les ont massacré.

Ayka : Ne nous reprochez pas d'être des mafieux

Heather : Je ne vois reproche rien, j'établis juste une vérité.

Ayka : Quoiqu'il en soi, ce merdeux a mis un pied de trop sur notre route, et je vais m'assurer à ce qu'il finisse comme un écureuil écrasé.

Un geste de salutation suit ces belles paroles pour signifier qu'il est temps pour la petite fleur d'éclore pour mieux suivre les traces laissées par son paternel, même si ça veut dire mettre le pied sur un chemin parsemé d'embûches où elle risque bien d'y laisser à son tour la vie.
La journaliste ne partage pas ce point de vue avec elle, elle la laisse s'en aller sans la retenir, remarquant au passage un type passant par la même route pour l'atteindre, avec un regard curieux qu'il lance à Ayka quand ils se croisent, et cela veut tout dire.
Le gars est afro-américain et est habillé plutôt classieux avec un sotard cravate du plus bel effet, où il manque juste une grosse oreillette qui fait bien tâche afin d'avoir la panoplie du parfait agent gouvernemental qui ne passe pas discret, même à un enterrement.
Il n'y a plus qu'à voir ce qu'il veut à notre femme de terrain, et heureusement, lui aussi fait preuve de politesse.

Dennis : Bonjour madame Heather Cheryl Mason.

Heather : Vous semblez bien me connaître monsieur Dennis Abbott.

Dennis : Cela a l'air d'être réciproque.

Heather : Je me devais de connaître le nom et le visage d'un des plus grands alliés de Frank Castle au sein du Feferal Bureau of Investigation.

Dennis : Je sens que nous avons des tas de choses à nous dire.

Heather : Je le sens aussi.

Ensemble, ils s'en vont quitter ce cimetière sans déranger le vieux fossoyeur qui s'en occupe, et c'est là que notre aventure s'arrête pour aujourd'hui car nous ne verrons pas pour l'instant ce qu'ils vont se dire tous les deux, ce qui va entretenir un peu plus le suspense.
La prochaine fois nous allons plutôt l'âme brisée qui a quitté la scène un peu plus tôt dans ce récit.
Je suis sûr et certain que cela va être intéressant de suivre ce qu'elle a à nous dévoiler sur elle et ses motivations.
Nul doute qu'il serait fait mention du Punisher.

Le beau temps de la veille à laissé place à un temps plus nuageux qui couvre tout le ciel de la ville, sans qu'on ait le droit d'avoir un Esteban sous le coude pour voir régler ce petit détail, mais bon on est pas là pour tergiverser inutilement sur les conditions météorologiques.
Navendo Azeziano, le parrain de la famille du même nom, se trouve dans le petit salon où il a une machine qui lui sert à mieux respirer avec son cancer du poumon qui ne s'améliore pas de jour en jour mais il fait avec et n'hésite pas à profiter du temps passer avec ses connaissances tant qu'il sera encore de ce monde.
Ayka Petrovic est son invitée du jour, en train de siroter un simple thé vert sur l'un des sofas de cette pièce de la vaste demeure, se trouvant en face de son hôte dont quelques gardes sont postés aux entrées des différentes salles afin de s'assurer qu'ils n'auront pas de visites indésirables.
Le principal sujet du jour est celui dont le pseudonyme sort de toutes les bouches des habitants de cette bourgade dernièrement, au vu du sang qu'il fait couler, et je pense que je n'ai pas besoin de vous dire de qui il s'agit, bien que l'évidence sera énoncée par la jeune femme endeuillée.

Ayka : Le Punisher doit mourir.

Dino tousse grassement face à la phrase de la dame qui lui pose quelques problèmes, mais il voudrait tout d'abord finir de cracher ses poumons pour pouvoir balancer ce qu'il a à la mettre en garde contre la voie qu'elle a choisi d'emprunter pour plusieurs raisons.
Ouvrons grands nos oreilles et écoutons donc ces douces paroles pleines de sagesse

Dino : Il faut voir ça avec les autres. On ne doit pas attaquer à la hâte. Cela n'engendrerait que du chaos et nous feraient ouvrir notre flanc vers l'ennemi... Kof kof !

Ayka : Je le trouverai, je l'aurai, même si je dois brûler tout New Raccoon City !

Dino : Tu ne fais parler que ta colère avant ta raison. Yegor était un vieil ami et moi aussi j'aimerais qu'il soit venger.

Ayka : Alors, pourquoi tu ne veux pas apporter ton aide ?

Dino : Kof kof ! Je n'ai jamais dit cela. Je veux juste que tu fasses preuve de prudence. Comme ton père.

Ayka : Cela ne lui a pas réussi. Il en est mort.

Dino : Kof kof ! En plus personne ne veut que cette ville continue à baigner dans le sang. Une paix entre les différentes organisations de la Pègre en ville a été possible grâce à moi et Yegor. Ce n'est pas le Punisher qui viendra foutre en l'air tout ce que l'on a fait. Je te promet... Kof kof !

Ayka : Je vous ramènerai sa tête au sommet d'une pique. Je vous le jure sur ma vie.

Dino : Tu n'écoutes pas ce que je te dit. Tu le regretteras.

Ayka : Vous verrez que j'ai eu raison. Je mettrai à feu et à sang la ville à flinguer des innocents pour le forcer à sortir de sa cachette.

Dino : Je ne vais rien faire pour arrêter ta croisade, mais les autres chef de la pègre d'où nous faisons partis ne vont pas te laisser saboter leurs opérations, même si c'est pour abattre le Punisher.

Ayka : Personne ne m'empêchera de mener à bien ma vengeance, pas même eux.

Dino : Rien ne pourra donc t 'arrêter. Kof kof ! Je te souhaite de réussir ton plan. Kof kof !

Ayka : J'ai réussi à trouver une photo de lui. Je vais ordonner à mes hommes de faire ce que j'ai dit.

N'écoutant que ses propres réflexions de pensées, la fille endeuillée se lève de son siège ne posant sa tasse vide sur la table basse avant de se lever et saluer à distance l'homme malade avec une certaine froideur qui lui fait redouter le pire à venir.
Sans se faire attendre, elle quitte la salle avant de se diriger vers la sortie du manoir de style second empire comme bon nombre de baraques de ce quartier qui nous rappelle ainsi une période emblématique de l'histoire de la France, bien qu'on ne soit pas techniquement dans ce pays.
Une fois à l'extérieur de la demeure, elle fait face autant aux hommes de Dino que les siens qui l'apprécient énormément, même si certains regrettent le défunt Petrovic, mais globalement ils acceptent plutôt bien la reprise de sa descendance sur le flambeau.
Prenant son portable, elle le tourne vers tout ce beau monde, ciblant quand même plus ses propres gars plus que ceux de l'autre mafieux, bien que les deux sont tout autant à l'écoute de la jeune femme qui sait montrer son autorité quand elle le veut.

Ayka : Trouvez cet homme ! Si vous avez besoin de brûler toute la ville jusqu'aux fondations, alors brulez la !

Des cris de ralliement à sa cause ont lieu dans la foule en pointant des fourches et torches invisibles en direction de celui qui se nomme Frank Castle et dont on peut enfin profiter du véritable visage, plus que de sa tête de mort qui est malgré tout sommes toute plus iconique.
New Raccoon City risque de flamber, et à quel prix ?
Nous le découvrons d'ici peu de temps, je vous le jure.
En attendant, préparez vous au pire à venir.

La pauvre ville qui a déjà tant souffert par le passé, connait désormais un retour aux heures les plus sombres de son histoire, avec des immeubles incendiés, des banques pillées, et des tueries sur la voie publique, qui dépasse l'entendement à un haut niveau.
Les policiers et les pompiers sont débordés, et nul ne sait si ils recevront des renforts à temps, bien que la garde nationale a été contactée, et qu'elle ne devrait pas tarder à rappliquer si l'on en croit plusieurs témoignages allant vers ce scénario de combat urbain.
Nos simples citoyens sans défenses se sont rapidement enfermés à double tour chez eux sans oser ne jeter ne serait ce qu'un regard dehors pour voir comment la situation évolue, faisant que seuls les forces de l'ordre sont les seuls encore présent à l'extérieur, si l'on ne compte pas les russes qui ont causé tout ce chaos.
Je dis les "russes" mais il n'y a pas qu'eux dans ce coup là.
Ayka Petrovic a réussi à se dégoter le soutien de plusieurs membres des autres factions mafieuses présentes dans cette cité bombardée de l'intérieur, et ce en dépit de l'interdiction formel qui leur a été fait par leurs supérieurs hiérarchiques d'intervenir dans ce conflit.
Autant dire que tout ça réuni ensemble nous mène à un joyeux bordel.
La leader incarnée mate tout cela depuis la fenêtre de sa maison dans la banlieue du sud et elle nourrit l'espoir au fond d'elle que ses actions vont la mener à une victoire décisive face à celui qu'elle a décidé de considérer comme sa némésis, à savoir Frank Castle, dit le Punisher.
Une personne dont on ne s'attendait pas trop à avoir la visite, va se faire remarquer pour l'occasion.
Laura Millione est l'une des personnes les plus proches de la mafieuse justicière encore vivianite à ce jour, et elle même sait ce que ça fait de perdre son père, un haut placé de la Pègre, même si l'entente familiale était bien moins présente entre ces deux derniers.
Toutefois, ça ne l'empêche pas d'essayer de ramener à la raison celle qui s'est perdue dans sa propre vendetta.

Laura : Il faut que tu arrêtes tout ce que tu es en train de faire.

Ayka : Trop tard.

Laura : Comment ça ?

Ayka : Les pièces du domino sont déjà en train de tomber, et plus rien ne pourra les arrêter.

Laura : Tout va se retourner contre toi, tu le sais ça !?

Ayka : Je le sais ! Mais je me dois de faire ça, pour mon défunt père.

Laura : Ce n'est pas ce qu'il aurait voulu, et tu le sais très bien.

Ayka : Arrêtez tous de me dire ce qu'il aurait voulu ! Je le connaissais bien plus que vous ne l'auriez jamais connu.

Laura : Je ne veux pas te perdre. Tu es ma meilleure amie.

Ayka : Ne t'en fais pas. Je n'ai pas prévu de mourir contre ce fumier.

Laura : Ayka...

Ayka : Vous vous inquiétez tous trop pour moi.
 
Le bruit d'une porte qui s'ouvre interrompe leur conversation, puis un des hommes de main d'américaine d'origine russe ne vienne pointer le bout de son nez avec une bonne nouvelle qui peut se voir sur son visage, au point où l'on peut anticiper ses paroles.
Si vous n'y arrivez pas, ce n'est pas grave car l'on va les découvrir juste en dessous.

Sbire 1 : On le tient !

Sbire 2 : Nos gars nous attendent entre le Route de Holt Valentine et la Route de Erza Josse à Evil Dick.

Ayka : Je dois te laisser, j'ai plus important à faire à présent.

Laura : Tu me manqueras...

Il n'en faut pas plus pour qu'Ayka délaisse sa superbe pote, non sans un petit signe de la main suivi d'un regard souriant fièrement qui est là pour nous montrer que son plan a porté ses fruits, et il ne lui reste plus qu'à aller cueillir ce fruit tant défendu.
Seules les larmes de Laura sont perceptible peu avant que la porte de se referme derrière son amie.
Est ce que toutes ces mises en garde vont s'avérer être justes ?
Nous le saurons très prochainement.

Le moment tant attendu va enfin avoir lieu.
Celui où l'on verra plus en avant le Punisher qui jusque là à fait que de rapides apparitions dans cette histoire, au point où l'on pourrait demander à être rembourser si l'on avait payé à un quelconque prix cette lecture quelque peu passionnante.
Une Aurus Senat noire blindée fait son apparition au bout de la route, avec à son bord Ayka Petrovic qui a aussi bon goût que le défunt Vladimir Poutine dans le choix de ses voitures personnelles, et on peut la féliciter pour ça car ça lui évitera quelques mauvaises surprises.
Son véhicule atteint rapidement le croisement entre la Route de Holt Valentine et la Route de Erza Josse, où son chauffeur attitré s'arrête car c'est ici que va se dérouler le reste de ce message de role play, bien que je vais éviter de trop briser ce pauvre quatrième mur.
Une fois la bagnole à l'arrête, la femme avec une haute autorité sort de celle ci sans perdre de temps, et on peut sentir la stupeur dans son visage quand elle finit par remarquer la présence de son archinemesis qui se trouve à genou sur le milieu du trottoir de droite.
Ce dernier garde la tête orienté vers le bas pour qu'on ne voit pas bien son visage stoïque, comme si il attendait que le bourreau vienne actionner la guillotine au dessus de lui et le décapiter par la même occasion, ce qui est bizarre de sa part, lui qui est toujours paré à se battre.
Son côté musculeux est notable, et il pourrait sans problème se les faire tous au corps à corps si il le voulait, alors on peut se demander pourquoi il attend si patiemment son trépas, comme si il y avait un motif cachée derrière cela dont on ne pourrait prendre que pleinement conscience à l'avenir.
La fille du mafieux qu'il a froidement assassiné lui crache dessus sans pitié, avant de l'agresser verbalement.

Ayka : Tu as tué mon père, salopard !

Frank : Il le méritait.

Ayka : Tu vas bientôt le rejoindre.

Frank : Je ne crois pas non.

Ayka : Tu ne peux rien faire dans ton état là.

Frank : Tu as tort.

D'un coup, sans prévenir, il fout un coup de coude contre les parties intime d'un gars à sa droite, puis il chope la jambe gauche du mec de gauche pour le faire tomber à la renverse contre camarade aux couilles éclatés qui s'effondre lui aussi par la même occasion.
Le Punisher se relève alors à une vitesse folle, malgré la présence de plusieurs russes prêts à se battre, et il réussit à les leurrer en les faisant se tirer dessus alors qu'ils essayent de le viser lui précisément, en clouant quelque uns à terre tels de gros débile.
Celle qui frime vachement moins, c'est Ayka qui se retrouve assez rapidement avec un couteau la gorge, tenu par un combattant qu'elle sait qu'il n'hésitera pas une seule seconde à la buter dés qu'il en aura l'occasion, tout en sachant que ça ne servira à rien d'ordonner à ses hommes de continuer à faire feu.
Autant dire qu'elle est dans la merde, mais il y a un atout de taille  sans même le savoir à l'avance.

Heather : Non Frank !

La journaliste refait son apparition au bon moment pour sauver la vie de la mafieuse, tout en négociant du mieux qu'elle le peut avec un Frank Castle froid et calculateur avec qui elle se montre très familière puisqu'elle a étudié son dossier pendant des mois durant.
Elle sait de quoi il est capable, comme quand il a confronté les Dieux Dragons en étant accompagné de ses camarades Avengers qui le soutiennent beaucoup, ou quand il a dû partir à la chasse aux sorciers afin de protéger des cristaux d'une importance sans nom, ainsi que sa croisade face aux Hommes en Noirs.
Dennis Abbott est aussi présent, proche de la Cadillac ATS avec laquelle ils sont venus ici, lui et la pigiste, dont il faut souligner que le bougre sait aussi à qui il se fritte aujourd'hui, ce qui fait qu'il met beaucoup d'importance envers personne qui l'accompagne afin d'éviter de finir en un véritable bain de sang
Il faut alors espérer que le vigilante sache se montrer à l'écoute des paroles qu'elle va dire avec sincérité.

Heather : Épargne là, pitié ! Je comprends tes convictions, et j'ai moi même été sur la route de la vengeance pour venger mon père. Mais je crois que pour fois, il faut laisser la Justice faire son travail. Il faut montrer un exemple.

Le crane blanc semble hésiter pendant un moment qui parait durer une éternité, serrant bien la froide lame à la gorge de sa principale cible qui n'est juste qu'un nouveau pion à faire tomber du plateau d'échec, voir être une pièce plus importante de celui ci
Est ce qu'il vaut mieux risquer de la laisser en vie pour le regretter plus tard, ou se montre sans pitié.
Peut être que son temps auprès des vengeurs l'a changé quelque peu, mais le soldat toujours en guerre relâche la madame qui finit rapidement par finir entre les griffes d'un autre animal, qui lui serre bien les mains pour l'entraîner dans son automobile.
Pendant que l'homme du FBI fait ceci, les gaillards russes prennent la poudre d'escampette afin de la ne pas se faire choper, surtout qu'ils sont loin d'être aussi fidèle à la fille du défunt patron qu'ils l'étaient avec ce dernier, chose qu'elle ne risque pas d'oublier.
Frank s'approche de son côté d'Heather pour lui glisser un petit mot qui ne nous étonne même pas de sa part.

Frank : Si elle sort innocente, je la tuerai.

Heather : Crois moi, elle ne s'en tirera pas après ce qu'elle a fait.

Pour l'instant, il lui fait confiance étant donné qu'il a déjà lu des articles d'elle et il sait que c'est une bonne personne, en dépit des traumatismes qu'elle a vécu durant sa vie, et le fait qu'elle reste humaine donc imparfaite, bien qu'elle ne prétend jamais le contraire.
La suite des évènements se déroulera en cour pénale, espérons le plus efficace que dans un Mad Max.
Autrement, celui qui ne s'appelle pas Max reviendra.
Or, personne ne souhaite qu'il revienne.
Presque personne.

Des miettes de pains sont jetés à un groupe de pigeons affamés qui se précipitent dessus telles des bêtes sauvages, rappelant si on a une vaste imagination, un tigre qui viendrait se repaitre d'une proie qu'il a lui même assassiné, ou bien une meute de hyène qui s'en prennent à une quelconque carcasse.
Néanmoins il faut vraiment avoir l'esprit tout autant ouvert que la personne que nous allons suivre dans cet ultime chapitre de cette histoire, car il est très dur d'en faire de féroces prédateurs de ces volatiles pas très futés, à moins de s'appeler Alfred Hitchcock.
Dennis Abbott ne se prétend pas être aussi talentueux que cette haute figure du cinéma, et il se résume à son poste de gradé au sein de FBI avec lequel il est bien plus familier, et qu'il entend endosser jusqu'à la retraite qui n'est pas encore pour tout de suite.
Heather Mason, telle une vieille grand mère, s'occupe de nourrir ces petits oiseaux qui lui tiennent un peu compagnie, en même temps que l'afro-américain à ses côtés qui ne s'est pas encore encore exprimé depuis qu'i la décidé de squatter le même banc qu'elle.
Nul doute qu'il va avoir quelque chose à lui dire

Dennis : Encore merci pour toute l'aide que vous nous avez apporté hier soir.

Heather : C'est bon, j'ai fini de jouer votre jeu.

Dennis : Vous ne semblez pas être contente.

Heather : Je n'ai pas eu l'interview que j'aurais espéré avoir avec Frank Castle.

Dennis : Vous avez pu l'approcher et y survivre à cette rencontre. C'est déjà bien plus que ce que beaucoup d'autres personnes ont pu témoigner faire.

Heather : Peut être, mais je reste insatisfaite. Surtout que rien ne dira qu'il va arrêter sa guerre de sitôt.

Dennis : Au moins, nous avons pu sauver une âme pas si pure que ça de son courroux.

Heather : C'est mieux que rien effet.

Dennis : J'espère que nos chemins se recroiseront à l'avenir.

Heather : Je ne l'espère pas tout autant que vous.

Dennis : Ça, je l'ai bien compris.

Heather : Sur ce, je vous dit au revoir.

Dennis : Au revoir, et à une prochaine fois.

Heather : De rien, et à jamais.

Jetant son sachet de pain dans la poubelle juste à côté, la jeune femme se lève et fait s'envoler un peu les pigeons autour d'elle en s'en allant par le chemin de droite, décidant de quitter cette ville de malheur pour retourner chez elle rédiger la suite de son article sur les meurtres perpétrés par le Punisher.
Bien entendu, elle ne loupera pas d'y mettre le passage où il a volontairement épargné la vie d'Ayka Petrovic afin d'espérer lui faire gagner de la popularité grâce à cette "bonne action", bien que l'on soit loin d'être sûr que l'effet voulu sera celui qui dominera le cœur du public.
Quoiqu'il en soit, la fille de Yegor va finir par croupir le restant de ses jours derrière les barreaux, perdant tout le territoire qu'elle avait avant d'être prisonnière, ainsi que la loyauté de ses hommes qui se sont éparpillés dans la nature sans que l'on sache ce qu'ils deviendront.
Nul doute que la carte de la ville va être redessiner en ayant quelques petites différences par rapport à avant.