[FIC] S'appeler S'appelait [Terminée]

Du Black Metal de ses grands morts nous plonge tout de suite dans l'atmosphère plutôt sombre qui règne dans ce au nom plutôt rigolo mais qui s'arrête là, car tous ceux qui vont vous y accueillir là dedans auront des tronches de revenant venant de sortir tout droit de leur tombes.
En dépit de ça, ne vous attendez pas qu'à des gros barbus, possiblement biker, aux cœurs plus ou moins tendre puisque contrairement à ce que j'ai pu laisser penser, la clientèle est vraiment varié et danse par de-là la légalité comme nous le verrons plus tard.
Seule chose qui est sûre, qu'ils soient militaires en repos ou banquiers d'affaires, ils ressemblent tous à des zombies en attente d'une fraîche victime qui vienne casser l'ambiance glauque qui plane dans l'air, et ce nouveau venu se nomme Ahmed Melabahr.
Lieutenant-Général de UNIT, dirigeant les troupes nord américaines, il casse un peu tout en débarquant avec une bien meilleure mine que tous les autres clients de cet établissement, tout en étant vêtu de son bel uniforme officiel ainsi que d'un visage sérieux suintant quelque peu de gène.
Il ne faut même pas quelques secondes d'attente pour qu'il voit une patte entièrement velue se lever comptoir du bar, tendant de sa direction et lui fasse signe de venir s'asseoir à ses côtés.
Cette mimine animalière appartient au Colonel S'appelait, opérant normalement aux États Unis, et qui pour une raison que l'on verra sûrement ultérieurement se trouve ici en France, très proche de la frontière avecl l'Allemagne, à s'enchaîner les pintes de blondes sans finir assommé.
Une fois son supérieur hiérarchique posé à ses côtés, la marmotte humanoïde écoute ce dernier se plaindre.

Ahmed : Je fais ridicule à venir ici ainsi habillé.

S'appelait : Ce lieu de convivialité attire tout type de clientèle. Même les mômes de l'établissement privé Notre Dame de Sion qui se situe juste à côté. C'est pour dire... Même toi avec ton uniforme d'officier militaire, ils ne vont pas trop se poser de questions sur ta présence ici.

Ahmed : Je ne devrais même pas me trouver là durant mon temps de travail.

S'appelait : T'as jamais de temps libre toi, et si j'ai choisi ce lieu, c'est pour qu'on être sûr qu'on ne vienne jamais nous chercher ici, dérangeant ainsi notre petit échange.

Ahmed : Tout de même, il devait y avoir meilleur choix d'un endroit insalubre comme celui ci.

S'appelait : Pendant que tu te plains du choix de notre lieu de rendez vous, je vais te commander une bière.

Ahmed : Merci, c'est aimable de ta part, quelque soit ton vrai nom S'appelait.

S'appelait : Ouais à ce sujet...

La bête anthropomorphe fait signe au barman de lui préparer l'alcool désigné, puis reprend sur les mots du général.

S'appelait : Mon vrai nom c'est (Siffle). Sauf qu'il est intraduisible dans la plupart de vos langues terriennes. Donc j'ai choisi de m'appeler S'appelait à la place. Juste pour faire autant chier les anglophones que les francophones.

Le verre du plus haut gradé arrive rapidement à sa disposition, lui permettant d'en savourer la somptueuse liqueur avant de partir sur des choses bien plus sérieuses que les simples trivialités qui sont abordées jusqu'alors.

Ahmed : Je suppose que tu ne m'as pas fait venir ici juste pour me parler de ton nom.

S'appelait : Tu supposes bien.

Ahmed : Tu tiens encore à faire du mal à certains Avengers, à commencer par Saryna Coleen à laquelle tu t'en es déjà prise ?

S'appelait : Exactement.

Ahmed : Tu es en train de foutre ta carrière en l'air en faisant ça.

S'appelait : J'en ai rien à carrer de ce que les gens peuvent bien en penser. Je sais que ce que je veux faire est la bonne voie à suivre. Éliminer ces potentielles menaces pour nous avant qu'elles ne le soient. Même si pour certaines, elles l'ont déjà été.

Ahmed : Tu sais pourtant bien que je suis en total désaccord avec toi là dessus, alors n'espère pas m'y faire changer d'avis, peu importe les arguments que tu utiliseras.

S'appelait : T'inquiète, ça je le savais.

Ahmed : Alors pour quoi m'as tu fait venir dans un endroit pareil ?

S'appelait : Attends encore un peu et tu le sauras.

Tout à coup, Ahmed lâche son verre, qui vient se fracasser contre le sol, car une épouvantable douleur est en train de lui écraser la cage thoracique, et toutes les cellules de son corps semblent prendre feu alors que pourtant à vu d'œil, cela ne se voit pas depuis l'extérieur.
Sans perdre de temps, son subordonné va à son chevet en n'ayant pas besoin de trop bouger pour se faire, puis s'exprime avec quiétude aux autres clients et membres du personnel dans la salle.

S'appelait : Cet homme fait un malaise ! Il risque d'y passer ! Appelez les secours ! Vite !

Profitant de l'agitation qu'il vient de créer, et du fait d'être auprès du général, pour lui susurrer un nom à l'oreille.

S'appelait : Apotoxine.

Le nom du "détective incapable", tel que surnommé par certains hommes en noirs, a de quoi choquer le principal concerné par cette nouvelle qui signifie qu'il est en train de crever.

S'appelait : Voici le nom du poison qui ronge ton corps en ce moment même. Désolé d'en être arrivé à devoir faire ça.

La marmotte semble être sincère dans ses propos, et son visage sera le dernier que le mourant verra de son vivant.


Sous une mélodie plutôt inquiétantes, nous voyons le corps de la victime de ce meurtre habillement maquillé en mort naturelle, s'en aller sur une civière où un drap le couvre tout du long afin de ne pas affoler la foule réunie à l'extérieur du bar assez populaire.
De quoi en rajouter dans le côté morbide de celui et peut être d'y améliorer sa réputation par la même réputation.
Quoi qu'il en soit, tout ceci n'était qu'une étape parmi tant d'autres de prévues dans le grand plan de S'appelait pour se débarrasser de tous ceux qu'il juge dangereux pour lui même, ainsi que pour l'humanité, voir même l'univers entier si on extrapole un peu.
Sur le coup, il a franchi la ligne rouge et ne semble pas montrer de signe qu'il puisse être raisonné d'une quelconque manière que ce soit.
Il ne reste plus qu'à rester assis sur nos sièges à voir ce que l'avenir lui réserve à lui et ceux qui vont lui faire face.