[FIC] Promotion Méritée [Terminée]

Sous cet air slave, des magouilles ont lieu dans le bar plus que louche de Maxim Melnitsa, le tenancier du coin, qui est trop occupé à nettoyer ses verres pour s'occuper de voir s'il y avait des individus indésirables qui n'ont rien à faire là, car tant que la police ne vient pas traîne par ici, ça lui va.
Pour l'instant, pas de grabuge, puisque toute l'attention est portée en ce moment même sur l'unique télévision en accès libre de l'établissement, sur laquelle est en train de passer une interview des journalistes de Russian Today France avec un porte parole de la Russie où ça tourne globalement délire total.
Un peu dans ce style là :


Comme quoi, depuis que Poutine n'est plus au pouvoir, tout est en train de partir en couille là bas et à l'international.
S'appelait est présent, accoudé au comptoir, à surveiller ces informations en ayant pas grand intérêt pour celles ci, comme le prouve sa truffe à demi dans le verre, lui même à moitié vide, alors qu'une personne pénètre dans ce pub.
Non, il ne s'agit pas du même type que la dernières fois.
En même temps, il est un peu mort donc il aurait plus que du mal à revenir sous les projecteurs.
Quoique ce ne serait pas le premier à nous faire un coup comme ça.
Mais cette fois ci, c'est bien une autre personne.
Vous la connaissez sûrement de nom.
Nick Fury Junior se moque des regards peu amicaux qui lui sont lancés d'entrée de jeu, et il se décide à aller droit au but en se rendant auprès de son subordonné direct à fourrure en se posant sur l'un des tabourets vides à ses côtés, en faisant au passage une commande d'un bon rhum au proprio de l'endroit mentionné plus tôt.
Une fois celle ci faite, et ses fesses bien vissées là où il faut, la conversation tant attendue peut enfin démarrer.

Nick : Cela n'a pas aisé de trouver quel bar tu écumais aujourd'hui, mais quand on a les moyens nécessaires à notre disposition, on y arrive.

S'appelait : Que me vaux ta visite ?

Nick : Je veux juste clarifier certains points avec notre nouveau Lieutenant-Général.

S'appelait : Comme quoi ?

Nick : Jouons franc jeu.

Il redresse son cache œil puis commence à déblatérer.

Nick : Si les autres généraux sont tombés la plupart dans le panneau, ce n'est pas le cas de ma part.

La rhum du monsieur arrive à portée de main.

Nick : Tu as assassiné Ahmed Melabahr pour prendre son poste, afin de mener à bien tes plans.

Il se met à boire dans son verre sans lâcher du regard celui qu'il méprise un tant soit peu.

Nick : Je vais te garder à l'œil de très près pour m'assurer que tu ne fasses pas n'importe quoi, et qu'on ne finisse pas comme du temps de Rob Dealer.

S'appelait : Tu veux que je sois cash avec toi ?

La marmotte lève le coude du bar et pointe du doigt son supérieur hiérarchique.

S'appelait : J'ai nullement l'intention de t'éliminer, tant que tu me marches pas dans les pattes.

Nick : Ce qui risque de se faire. Je ne laisserai te pas t'en prendre gratuitement aux Avengers.

S'appelait : Toi qui a connu tant de supers vilains, tu devrais comprendre mon point de vue.

Nick : Je le comprends, autant que mon père, mais je ne le partage pas.

S'appelait : Ils vont tous finir par se retourner contre nous car ils nous sont supérieurs en bien des points !

Nick : Chez UNIT, on veille déjà à ce que cela n'arrive pas, sans besoin qu'il y ait effusion de sangs.

S'appelait : Vous êtes trop gentils, c'est ça vous fera perdre les futurs combats qui vont se jouer.

Nick : On a des plans pour lutter contre ça. Tu devrais finir par en entendre parler maintenant que tu es si haut placé dans la balance.

S'appelait : Je ne vois pas en quoi faire sauter la Terre pour éviter que les surhommes ou aliens gagnent est une bonne carte à sortir. Mon but est que nous leur survivions, pas que nous crevions au passage !

Il tape du poing sur le comptoir en cracher littéralement ses paroles à la gueule du directeur.

S'appelait : Ce sont des méthodes de lâches ! Vous êtes des lâches !

Nick : Appelle nous comme tu veux. Le fait est que tu n'arriveras pas outrepasser nos règles pour ton propre but.

S'appelait : Vous me faites chier !

Nick : C'est réciproque. J'aurais bien aimé que certains aient plus de jugeote avant de t'accorder ta promotion.

S'appelait : Elle est méritée.

Nick : Ce n'est pas mon avis, mais on va faire avec jusqu'à que tu fasses une faute qui te vaudra de retourner en bas de la hiérarchie.

S'appelait : Je ne ferai pas d'erreurs, tu peux me croire.

Nick : On verra bien ça.

S'appelait : Ouais.

Le ton assez cordial du début s'est très rapidement envenimé entre les deux parties, comme nous pouvons le constater.


Sous cet air moins russophone, le Directeur Fury se lève de son tabouret afin de quitter l'établissement, à la grande joie du peuple qui l'occupe et qui reprend leur train train habituel, alors que S'appelait quant à lui, il finit de s'arracher la gueule bien comme il faut.
C'est ainsi que se terminer cet échange mouvementé mais qui nous aura permis des clarifier les choses.