[RP/FIC] Welcome to Silent Hill [Terminée]

Gilbert : Dis moi a quel endroit tu es exactement, et donc dans combien de temps penses tu arriver.

Léon reprend difficilement le contrôle de ses émotions et se calme avant de répondre.

Léon : Je suis au croisement entre Bride St et Lansdale Ave. D'après les photos, je suis très loin de toi. Je vais essayer de trouver une voiture et venir jusqu'à toi. On reste en contact permanent. Je n'ai pas envie de me retrouver seul dans ce putain d'endroit sinistre à marmonner des pensées lugubre.

Puis il attends la réponse de son ami.

Léon (T) : Je suis au croisement entre Bride St et Lansdale Ave. D'après les photos, je suis très loin de toi. Je vais essayer de trouver une voiture et venir jusqu'à toi. On reste en contact permanent. Je n'ai pas envie de me retrouver seul dans ce putain d'endroit sinistre à marmonner des pensées lugubre.

Gilbert : Je comprend... En tout cas, il faut que je te prévienne, tu risque de croiser des monstres sur ton chemin. Fais gaffe.

Gilbert fouille le bureau d'accueil pour voir ce qu'il y a. Il trouve juste un autre mémo.

Note de Raoul : La ville est calme en se moment, c'est pas encore la période du tourisme.
J'espère qu'il fera un meilleur temps bientôt, car ce brouillard m'énerve.
Brad m'a dit l'autre jour qu'un de ses amis lui a raconté que la femme de ce dernier avait disparu du jour au lendemain sans laissé de trace.
Encore une de ces pauvres personnes qui disparaissent, j'espère que ça ne m'arrivera jamais.
Brad, lui, n'y croit pas à ces histoire et pense qu'il y a une explication rationnel derrière tout ça.
J'espère qu'il a raison...

Gilbert comprit tout de suite que ce Brad, c'était l'agent Spelman.

Gilbert : Sinon Léon, j'ai croisé trois personnes depuis que je suis là, une serveuse, un camionneur et un flic, j'espère qu'ils ne sont pas piégés eux aussi dans ce monde.

Gilbert resta ensuite silencieux à écouter ce que Léon lui dirait par radio.

Gilbert (T) : Sinon Léon, j'ai croisé trois personnes depuis que je suis là, une serveuse, un camionneur et un flic, j'espère qu'ils ne sont pas piégés eux aussi dans ce monde.

Léon : Je l'espère aussi.

Il continue de chercher du regard une voiture et en trouve une.

Léon : Ça y est, j'ai trouvé une voiture. J'arrive.

Léon (T) : Ça y est, j'ai trouvé une voiture. J'arrive.

Gilbert : OK, ça c'est chouette.

Gilbert alla s'asseoir sur une chaise en attendant l'arriver de son ami.

Gilbert (T) : OK, ça c'est chouette.

Léon arrive près de la voiture, il essaie d'ouvrir la portière côté conducteur et miracle, elle s'ouvre.

Léon : Alléluia ! La voiture est ouverte ! Oh y a même les clés sur le contact. Je crois que dans mon malheur j'ai un peu de chance.

C'est alors qu'uqu'un son lui glace le sang. Il sort son Beretta et le pointe en direction du son en étant toujours en communication avec Gill.

Léon : Je crois que j'ai de la compagnie...

Sans chercher à comprendre de quoi provient le bruit, il saute en voiture et démarre après avoir attacher sa ceinture et allumer le moteur.

Léon : Je suis en route, Gill. J'aJ'arrive dans dix minutes.

Léon : Je suis en route, Gill. J'arrive dans dix minutes.

Gilbert : OK, je ne bogue pas.

Le pauvre homme était impatient à l'idée de revoir son ami et d'espérer enfin sortir de cet Enfer.
Mais d'un coup, il entendit une sirène au loin, on aurait dit celle du 1er Mercredi du mois, qu'on utilise plus généralement en cas d'alerte sur le territoire.
Ça venait de l'extérieur, il se demandait bien ce qu'il se passait.

Gilbert : Léon tu entends cette sirène ?

Une réponse inaudible à cause de grésillement se fit entendre, Gilbert ne put rien comprendre, il envoya alors un SMS.

SMS : Il y a des interférences, je te rappel plus tard.

Gill rangea son phone et alla jeter un œil dehors maintenant que la sirène s'était arrêté.
Une fois dehors, il n'en cru pas ses yeux, le monde avait changé.
Les routes s'étaient transformés en sol grillagé, des espèces de ventilateurs se trouvaient un peu partout dans les murs pour la plupart ensanglantés. L'air était chaud, voir suffocante, le vide se trouvait sous le sol et les arbres étaient morts. Le ciel rouge sombre n'arrangeait rien quand à lui.
Notre héros était passé dans l'"Autre Monde", un monde représentant ses plus grandes peurs et craintes.
Il voulut retourner à l'intérieur de la caserne mais l'entré avait disparu, il envoya alors un texto à son ami.

SMS : Léon, le monde a changé, tout est sombre, glauque, du sang partout, le vide... C'est à cause de cette sirène, est ce que c'est pareil de ton coté ?

Mais alors qu'il voulait attendre la réponse de son ami, il vit quelqu'un s'approcher.
On aurait dit une infirmière, faites entièrement de sang, et bougeant lentement vers le protagoniste avec son scalpel crade.

J'ai horreur des infirmières, et des pigeons.

Et là un roucoulement se fit entendre, il leva la tête pour voir une sorte de pigeon sans poil avec une sorte de queue de scorpion tirant des boules de feu.

Et les scorpions aussi, putain faut vraiment que j’affronte toute mes peurs ?

Manque de peaux, d'autres "Bloody Nurses" et "Birdcion" arrivèrent, il était encerclé, il était mal barré.

(Carte)

Gilbert (T) : OK, je ne bogue pas.

C'est alors qu'une sirène retenti. Il voit des armes biologiques lui courir après, attirés par le bruit de la sirène. Il écrasa alors l'accélérateur et fonça en direction de la caserne de pompier. Il n'entendit pas ce que lui dit Gilbert à cause d'interférence.

Léon : Gillbert, je ne comprends pas ce que tu dis, répète s'il te plaît.

Puis plus rien. La communication c'est coupé.

Léon : Oh merde, je n'aime pas ça.

Toutefois il reçoit un sms. Ayant un puissant portable, ce dernier lui lit le sms.

SMS de Gilbert : Il y a des interférences, je te rappel plus tard.

Il regarde dans son rétroviseur et vit le monde changer, la route devient rouge et glissante, comme s'il roulait sur du sang, le ciel était rouge sombre. Horrifié il accéléra encore plus, n'utilisant plus les freins pour freiner. Il reçut alors un deuxième sms.

SMS de Gilbert : Léon, le monde a changé, tout est sombre, glauque, du sang partout, le vide... C'est à cause de cette sirène, est ce que c'est pareil de ton coté ?

Il demande à son portable d'envoyer un sms à Gilbert.

SMS : Oui et c'est dégueulasse. Je roule sur du sang.

Gilbert avait entendu le petit bruit qui indiquait que Léon lui avait envoyé un SMS mais il ne pouvait pas le lire pour le moment car il risquait de se faire tuer. Il n'avait guère assez de munitions pour terrasser la trentaine de créatures s'approchant de lui.
C'est alors qu'une lueur blanche étincellement éblouit l’aveugle et fit disparaître les monstres dans un éclat de lumière.
L'étincelle prit la forme de la femme de Gilbert qui lui fit signe de venir.
Il s'approcha, bouche bée, il n'en croyait pas ses yeux.

Gilbert : Suzanne ? Est ce bien toi ? Mais tu es morte ?

Suzanne : Allons Gillou, ne dis pas de bêtise, allons au parc. Comme à l'époque.

La ville prit alors l'apparence qu'elle avait 15 ans auparavant, lors de leur premiers voyages ensemble.
Ils se retrouvèrent comme transportés aux abords du Rosewater Parc, à l’endroit où se trouvait les jumelles.

(Carte Modifié)

Ils s'accoudèrent ensemble comme au bond vieux temps sur les petits murets pour contempler la vue du Lac Toluca qui était splendide.

Gilbert : Comment ai je pu oublié notre voyage ici ?

Suzanne : Comment as tu pu m'oublier moi ?

Gilbert : Je suis désoler, tous ses bons moments passés ici, la ville était superbe à l'époque, nous avions passé un superbe moment. Tu te souviens quand nous étions allé au Parc d'Attraction et que tu avais cru m'avoir perdu alors que j'étais cherché des barbes à papa ?

Suzanne : Oui, comment pourrais je oublié cela ?

Gilbert : Mais maintenant Silent Hill est un véritable cauchemar et je ne sais pas comment m'enfuir.

Suzanne : Tu ne dois pas t'enfuir.... Arg !

Un coup de feu avait retenti et sa bien aimée s'écroula par terre, morte.
Au loin Gilbert vit Tom, son tueur, ricaner et s'en aller en courant par l'autre sortie du parc.
Imprégné d'une rage intense, il se lança à sa poursuite, espérant réussit à le tuer cette fois ci.

(Léon, tu pourras aussi faire vivre les pires souvenirs à ton personnage ^^)

Leon Kennedy a réussi à quitter le quartier de Silent Hill où il se trouvait et il s'aventure dans le chemin forestier inondé de sang en se souciant de la santé de son ami Gilbert pour qui c'est la merde noire, en essayant d'éviter les zombies qui se trouvent sur le chemin car il en a assez de ces saletés de morts-vivants.
C'est alors qu'il voit un  panneau indiquant "Raccoon City" à quelques miles de là, ce qui l'intrigue énormément.

Leon : Raccoon City n'est pas censé être proche de Silent Hill... C'est quoi encore ce bordel ?

Claire : Tu te poses trop de questions.

D'un coup, il sursaute presque en attendant la voix de son amie Claire Redfield qui est apparue comme par magie à ses côtés, dans cette voiture qui s'est transformé en Ford Crown Victoria de 98, comme à cette époque quand ils avaient visité la ville des armes bio-organiques la première fois.
Il n'y a aucune nostalgie à revivre les moments de cette époque, et pourtant le voilà à pénétrer dans la ville maudite qui se dessine devant lui, revisitant les évènements passés comme si il ne les avait jamais quitté, ce qui a de quoi le tourmenter, mais il tente tant bien que mal à préserver sa santé mentale.

Leon : Ce ne peut pas être vrai. Tout ça...

Claire : Pourtant, je suis plus vraie que ce que tu penses.

Pour prouver sa véracité, elle le pince, lui faisant un peu grimacer, mais prouvant qu'elle est belle et bien là.

Leon : Est ce que tu peux m'apporter des réponses sur ce qui se passe ici. Claire... ?

Soudainement, la survivante de Raccoon City attaque l'autre personne à avoir réussi à fuir de cet enfer avec elle et une autre personne que l'on verra bientôt, montrant qu'elle s'est transformée en zombie sans crier gare, et cette fois ci le coup de ne vient pas de la banquette arrière.
Perdant le contrôle du véhicule, celui ci, alors qu'il parcoure les routes remplies de revenants de cette ville où il n'y a plus de brouillards ou de sang comme avant, part se cogner de plein fouet contre un lampadaire, stoppant net la voiture et faisant traverser le parebrise à la vilaine Claire qui meurt sur le coup de l'impact.
Leon, lui, a survécu à cette mauvaise tournure des évènements, et il aimerait bien pouvoir souffler un coup, sauf que ce serait sous estimer tout ce que Silent Hill a à lui offrir, même quand ce n'est plus cette ville qui est en avant.

Sherry : Claire, Leon, à l'aide !

William : Sherry !

On dirait bien qu'il y a quelqu'un d'autre qui a besoin de son aide, le forçant à forcer la portière avant de la bagnole pour en sortir et ainsi faire face à une fillette de douze ans qui se réfugie dans ses bras alors qu'un monstre à l'apparence de son père fait son apparition, muni d'un tuyau métalliques pour mieux asséner des coups.
On peut dire que dire que le cauchemar ne fait que commencer, tel un mauvais rêve qui ne se termine pas.

Un air jovial se répand dans la ville maudite alors que Gilbert Montagné longe "Nathan Avenue" dans cette réalité alternative dans laquelle il se trouve, évitant les Canndur, Tourmentés, Bloody Nurses et autres Birdcion qui se trouvent sur son passage car il a plus important à faire à l'heure actuelle.
Il piste l'homme qui a assassiné par deux fois la personne qui comptait le plus pour son cœur à cette époque là, et même encore un peu de nos jours, en ayant la rage au fond de lui, qu'il a hâte de défouler sur celui qui est son ennemi, sans avoir une quelconque once de pitié à son sujet, loin de là.
Le sol devient progressivement du sable rouge au fur et à mesure que notre héros avance dans cet endroit qui se change en île tropicale, comme à l'endroit où Suzanne Cordasi et tous les membres de sa famille sont mortes sans que l'aveugle revanchard n'ait pu rien faire pour éviter cette tragédie de se produire.
Tom, l'homme qui a pressé la détente sur sa bien aimée, attend son arrivé sur un embarcadère où aucun bateau n'est disponible, et c'est une fois sur le ponton en bois que les deux peuvent enfin se faire face dans une scène digne des meilleurs western, où chacun à une main qui se meut en direction de leur holster.

Gilbert : Tu vas enfin payé pour ce que tu as fait à ma Suzanne !

Tom : Si tu te montre plus agile que tu en as l'air, vieil homme.

Gilbert : Ta gueule !

Tom : Heureusement, j'ai un atout dans ma manche.

Gilbert : J'ai dû mal à y croire.

Tom : Mate moi ça !

Des ailes démoniaques lui poussent sur le dos et il peut donc prendre son envol pour ensuite tournoyer autour de son adversaire tout en ricanant comme n'importe quel méchant de Série B serait capable de faire, même si le rire est moins que celui de Tidus, pour ceux qui auront la référence.
Il en profite même pour tourmenter celui dont il a déjà pourri la vie, en lui lançant des piques, histoire de l'énerver.

Tom : Alors, qu'est ce que tu compte faire à présent Gilbert !?

Gilbert : Tu me sous estime.

Tom : Ah ?

Gilbert : Mate moi ça !

Le voilà qu'il dégaine un vieux S&W Modèle 686 de son holster et tire un seul coup en direction de l'autre connard, lui faisant un headshot qui le stoppe net dans les air avant qu'il ne tombe à pique dans la flotte rougeoyante sans un mot supplémentaire, prouvant qu'il a été vaincu comme il le fallait.
En un soupire, il range son puissant engin à sa place, avant balancer une réplique qui prouve son intelligence.

Gilbert : Dommage que ça ne soit pas le vrai.

Sa soif de vengeance n'est pas assouvi, et elle va peut être pouvoir s'orienter vers le nouveau candidat qui a envie de se le fritter, à savoir le seul dont le raclement de sa lame sur le sol permet à lui seul à l'identifier sans même à avoir à se retourner pour le voir arriver.
Notre aveugle à l'ouïe nettement amélioré reconnait celui qu'il a vu peu de temps auparavant éliminer le dépanneur.

Gilbert : Je dois aussi te battre, pour pouvoir sortir d'ici ?

Prenant cette fois ci son gros Franchi SPAS 12, il fait demi tour sur lui même afin de faire face à la créature répondant au nom de Pyramid Head et qu'il a prévu de déchainer toute sa puissance contre lui, en faisant absolument pas preuve de pitié contre lui puisqu'il n'est qu'un obstacle dans sa quête de revanche.
Nul doute que pour parvenir à bout de ce coriace boss, il aura besoin de l'aide d'un coéquipier qu'il apprécie bien.

Leon Kennedy arpente les rues de Raccoon City replongés dans les années 90, en tenant dans l'une de ses mains, le bras gauche de Claire Redfield qui a été séparée de son corps, et de l'autre main main celui de Sherry Birkin où la même chose a été faite, ce qui fait écho à quand ils avaient réussi jadis à échapper à cet enfer.
Pourtant le revoilà désormais plongé à nouveau dans une terreur similaire, où les choses ne se sont pas passés comme prévu, et on peut le voir à la tête que notre héros fait, dont le visage grave, et qu'il se murmure à lui même quelques paroles qui sont là pour essayer de le rassurer du mieux qu'il le peut.

Leon : Ce n'est pas possible, ce doit être un rêve. D'abord Ada, puis Claire, et pour finir Sherry...

Pensant devenir fou, il a son mental au plus bas, et on ne sait pas ce pourrait le rassurer un minimum alors que tout s'est effondré autour de lui, et sans le remarquer, le décor change, passant de la cité déchue à une plage d'une île qui lui est inconnue, mais où il va pouvoir trouver de quoi lui remonter le moral.
Un e voix se met à lui résonner dans les oreilles, le faisant s'arrêter temporairement, l'expression choqué.

Gilbert : Mais tu vas crever, bon sang !

Leon : Gilbert... Gilbert ? Gilbert ! Tu es vivant, mon vieux !

Levant ses yeux vers la scène qui se déroule sous ses yeux où l'aveugle arrive aisément à esquiver les lents coups de son grand ennemi du jour, en lui balançant toute la sauce sur son corps puisque sa tête est protégée parle casque en forme de pyramide qu'il porte et qui lui donne son nom d'ailleurs quand on y réfléchit deux secondes.
Gillou réagit à l'appel de son ami, et il lui adresse un court regard, en se dirigeant vers sa position pour recevoir un petit peu d'aide puisque pour l'instant le combat ne veut pas cesser, et il épuise facilement le nombre de cartouches de fusil à pompe qu'il a sur lui, et il risque bientôt de repasser sur le magnum.

Gilbert : Tu en as mis du temps pour venir.

Leon : Excuse moi, j'étais occupé à...

Il regarde ses mains pour se rendre compte que les bras de celles qu'il appréciait de manière différente, ont disparu comme si elles n'avaient jamais été vraiment là pour ainsi dire, et c'était ce qu'il lui fallait pour le revigorer et penser au plus important à faire à ce moment là.
Pour plus de simplicités, afin de les retardataires puissent suivre, il énonce ce fait que vous avez loupé.

Leon : Ensemble, on sortira de ce cauchemar.

Gilbert : Ouais, bien dit mon pote !

L'américain sort son Heckler & Koch VP70M qui n'a pas encore servi malgré la longueur de cette intrigue, et il se met à tirer sur la tête de pyramide, dans son torse assez musclé et robuste, avec un feu nourri du français pour l'épauler car ensemble ils peuvent réussir de grandes choses, et possiblement vaincre ce coriace adversaire qui a troqué son épée par une lance.
Ensemble, les deux amis peuvent tout réussir et ils tournent autour du monstre, l'empêchant de viser correctement l'un d'entre eux, tandis que les vagues de la mer rouge adjacente se font de plus en plus forts elles aussi.

Leon : On l'a presque terminé !

Gilbert : On va lui faire bouffer sa mère !

En ayant marre de ce conflit qui tourne nettement à son désavantage, la créature humanoïde décide de poser son arme sur le sol par son côté contondant, puis se transpercer le cou par le bas avec la pointe, se suicidant ainsi sous les regards surpris des combattants face à lui qui ne s'attendaient pas vraiment à ce coup là.
Néanmoins c'est une victoire pour eux et les voilà qu'ils se tapent dans la main à l'initiative du plus farfelu du duo.

Gilbert : Personne peut nous battre !

Leon : En effet, c'est bien le cas.


D'un coup une sirène qui leur fait mal au crane se met à résonner, les faisant tomber à genou en crispant leur visages, puis ils tombent assez rapidement dans l'inconscience alors que l'audio se fait de plus en plus fort, et que les bruits des vagues voisines se font de plus en plus lointaines, marquant un retour dans la réalité.
On verra ça en temps voulu, mais en attendant je vous conseille de ne pas vous faire bouffer par vos peurs.

Le bruit de la circulation résonne de plus en plus profondément au sein de Gilbert alors que son esprit s'éveille sur cette journée qui a été longue, ayant été vécue comme plusieurs jours successifs, alors qu'il sent aussi progressivement le plaisir de la banquette sur laquelle il est couché.
Quand il ouvre les yeux sur ce monde qu'il ne pensait plus revoir, il découvre qu'il se trouve dans une sorte d'établissement servant des boissons, se nommant le Café 5to2 comme il va pouvoir le voir en se levant et regardant le menu qui est posé sur le comptoir près de lui.
Ce qu'il va remarquer par la suite, c'est son ami Leon Kennedy qui est endormi, la tête posée sur une table non loin de lui, et son ami se dirige vers lui pour le remuer un peu histoire de le réveiller à son tourner, ce qui marche bien vu qu'il se met à sortir des profondeurs douillés du pays des songes.
Les deux ont un peu la tête dans le cul après tout ce qu'ils ont vécu, mais le héros aux lunettes de soleil s'installe à la même table que son pote afin de discuter un peu avec lui, car ils reviennent de loin tout de même, et ils sont passés à deux doigts de la mort à plusieurs reprises, avec un fait qui est indéniable.

Leon : Ce n'était pas un rêve, n'est ce pas ?

Gilbert : Ce serait trop beau pour être ça.

Leon : Faut croire que cette ville a des pouvoirs qui dépassent l'entendement.

Gilbert : Elle nous a fait vivre d'horribles choses.

Leon : Mais mine de rien, je m'en sors un peu grandi.

Gilbert : Ouais, moi j'ai revu mon sens des priorités désormais.

Leon : Tu m'en diras des nouvelles.

Gilbert : Tu vas faire quoi à présent ?

Leon  : Je vais prévenir mon amie Hunnigan de l'avancé de mon enquête.

Gilbert : Je te laisse t'en occuper, pendant que je me cherche un café.

Ceci dit, il se lève de son siège pour aller en cuisine voir ce qu'il peut trouver pour soulager sa soif et surtout lui donner un coup de fouet pour tenir cette nouvelle journée qui n'en est vraiment pas une, dans ce monde où il a regretté de ne plus voir des gens comme la foule qu'il y a à ses concerts d'habitude.
Pendant ce temps là, son copain de la DSO entre en contact avec son agent de la FOS qui est inquiète pour lui.

Leon : Salut Hunnigan.

Ingrid : Leon, dieu merci, je m'inquiétais à ne plus avoir de tes nouvelles !

Leon : J'ai eu une sacrée mésaventure dont tu auras du mal à me croire.

Ingrid : Tu as l'art de ne pas répondre pendant des heures.

Leon : Désolé, mais j'ai levé le mystère des disparitions ayant lieu dans cette petite ville touristique.

Ingrid : Bien, je lirai ton rapport dès que tu l'auras fait.

Leon : Je vais tenir le rôle de Mulder sur ce coup là.

Ingrid : Je tâcherai de faire en sorte que ton dossier ne soit pas entaché, comme d'habitude.

Leon : Merci beaucoup Hunnigan.

Ingrid : À plus tard.

Le squatteur de l'arrière sale revient avec un café bien plus chaud que ce qu'il a dans le slip, versé dans deux tasses différentes puisqu'il a prévu d'e donner à son pote, devinant qu'il en voudrait bien lui aussi, après ces heures chaotiques passés dans des réalités altérées.
En parallèle à ça, le Léon sans accent utilise son téléphone pour appeler un numéro important de son répertoire.

Leon : Salut Ada, comment tu vas ?

Ada : Rien de vraiment neuf depuis que l'on s'est quitté ce matin.

Leon : Je suis content que tu ailles bien.

Ada : Tu as l'air inquiet, un problème ?

Leon : Disons que je t'ai cru morte à un moment donné.

Ada : Dis donc, tu titilles ma curiosité.

Leon : Je t'en parlerai plus en détail quand on se verra ce soir.

Ada : Tu as intérêt à m'impressionner.

Gilbert : Il y a moi dans l'histoire en plus !

Ada : Je reconnais notre perturbateur préféré.

Des rires résonnent dans cet endroit pourtant censé être fermé au public, ce qui fait s'interroger certaines personnes dans la rue voisine, mais cette bonne humeur cache un désir plus grand et qui a envahi le cœur du veuf solitaire, à savoir le fait de venger les siens, quel qu'en soit le prix à payer.
C'est ainsi que démarre véritablement la vendetta du non voyant qui a vu clair depuis ce jour de 2004.

Le camion se situe lui aussi à Old Silent Hill, mis à l'arrêt non loin du Midwich Elementary School, à la surprise de certains élèves qui passent par là car l'officier Brad Spelman est en train d'interroger avec véhémence le pauvre conducteur âgé d'un certain âge proche de la retraite.
Leur embrouille va un peu loin, et je vais vous en montrer un extrait juste pour cette fois ci, histoire de nous amuser.

Brad : Ouvrez l'arrière de votre camion, que je puisse voir si vous n'y avez pas entreposé certaines de vos victimes !

Travis : Mais vous êtes fou !?

Brad : Parlez moi sous un autre ton !

Travis : Je n'ai rien à me reprocher !

Brad : Si c'est vrai alors vous pouvez me montrer le contenu de votre cargaison !

Travis : Vous êtes borné !

Brad : J'agis comme ma plaque me demande d'agir !

Travis : Vous entendrez parler de moi !

Brad : Ouvrez !

Travis : Bon d'accord !

Il en faut peu pour constater que cette arrestation est loin d'être exemplaire, et qu'il aurait mieux valu pour l'officier zélé de ne pas faire un remu ménage, surtout qu'au bout du compte, il n'y avait aucun corps dans ce camion et que du temps a été perdu alors que l'enquête sur de mystérieux meurtres reste non élucidé.
C'est ainsi que se termine notre aventure en terrain inconnu, et la prochaine fois, on partira sur une autre ambiance.