[RP/FIC] Project X [Terminée]

Zarick Himaslinam était tranquillement sur son île entrain de cuisiner un gâteau aux huîtres essentiels quand on vint toquer à sa porte. Il était surprit, en même temps il avait rarement de la visite. Il alla ouvrir et découvrit avec stupeur sa canne qu'il avait donné à Gilbert pour sa quête de vengeance.

Zarick : Esmaraldine !? Que fais tu là ?

Hé tel était le nom enfin révélé de la canne, celle ci répondu.

Esmaraldine : Gilbert ne veux plus de moi.

Zarick : Comment ça ?

Esmaraldine : Depuis ses aventures à Silent hill, il est encore plus centré sur sa quête de vengeance, allant même jusqu'à s'isoler.

Zarick : Et ?

Esmaraldine : Et hier, il m'a même demandé à quoi je servais. Que j'étais une chose inutile et que j'entravais sa quête puis il m'a jeté à la porte comme un vulgaire balai brosse !

Zarick : Oh sèches tes larmes et rentre à la maison.

Esmaraldine : Toi au moins t'es sympa.

Zarick : Allez viens, j'étais justement entrain de cuisiner un gâteau aux huîtres comme tu les aime.

Et la canne put revoir son ancien maître le nouveau l'ayant abandonné.
Et du coté de Gilbert justement ? Il était stationné devant la grille menant au manoir Kennedy. Il avait besoin d'aide pour sa quête mais pas l'aide d’une canne, non l'aide un agent secret pouvant chercher les responsables de la mort de sa femme, à commencer par le tireur, un certain Tom. Il quitta alors sa bagnole et alla vers l'interphone pour qu'on lui ouvre la grille.

Gilbert : Léon ? Tu m'entends, c'est Gilbert, j'aurais besoin de ton aide, maintenant.

Il retourna à son véhicule pour attendre l'ouverture de la grille d'entré.

Leon Kennedy profite d'un bon moment dans son manoir situé à l'extrême nord est de New Raccoon City pour boire un excellent café, bien meilleur que celui bu à Silent Hill le mois dernier, un peu plus corsé avec quelques notes de douceurs comme il les aime, ce qui ne tient qu'à lui bien évidemment, si vous avez des goûts différents.
Ada Wong est à ses côtés car il ne faut pas oublier qu'ils sont mariés depuis quelques mois déjà, et qu'ils s'aiment comme au premier jour quand ils se sont avoués leurs sentiments à Raccoon City, la ville originelle, tout en ayant en plus fait l'amour, donnant plus tard naissance à Aerafal Kennedy, un personnage très peu exploité, mais qui aura bien son importance un jour.
Le couple s'est déjà fait le bisou matinal et là ils sont en train de prendre leur petit déjeuner ensemble, alors que des gardes surveillent la propriété depuis l'extérieur, et on sait déjà que ces derniers seront assez inutiles quand des ennemies comme Natalya Vipèra ou Hydra viendront frappé cet endroit.
Quelle ne sera pas la surprise quand soudainement une voix familière se met à parler à l'interphone, faisant vibrer les oreilles de ceux qui l'entendent et sont contents de le retrouver après une séparation de plusieurs jours.

Gilbert : Léon ? Tu m'entends, c'est Gilbert, j'aurais besoin de ton aide, maintenant.

Ada : Tiens, on a un sacré invité qui vient pointer le bout de son nez.

Leon : Va lui ouvrir, je lui proposerai un café.

Ada : Si tu y tiens.

Les souvenirs de leur excursion dans la colline silencieuse remontent à travers la mémoire du beau gosse qui finit de boire le contenu de sa tasse avant de se lever pour aller accueillir celui qu'il n'appréciait pas au début, mais qu'il a fini par s'attacher au point de le considérer comme un véritable ami, c'est pour dire.
Si on omet de compter les évènements racontés lors d'un rêve dans le futur que Gilbert Montagné aura, lui remémorant notamment certains moments importants du passé pas si lointain que ça, si on prend à quelle date nous nous situons, mais on est pas là pour parler de ça.
L'agent américain et lui ne se sont pas vu depuis l'enterrement chaotique de Jill Valentine où la Crisis a fait son show et où sa tête, Samantha Clean, a été enfin décapité, même si ça ne changera pas grand chose à la politique de son pays quand sa fille ainée reprendra le contrôle de l'archipel de la Golden Country Island.
Finalement, sa femme à notre belle gueule nationale revient de l'entrée de la demeure, accompagnée par le chanteur français qui a la pêche comme d'habitude, quoiqu'on peut noter qu'il est plus sérieux que d'habitude dans ses manières, ce qui est rare à voir et seuls ses véritables amies l'ont déjà vu ainsi.

Leon : Esma n'est pas avec toi.

Gilbert : Je me suis assuré qu'elle ne participe pas à cette vendetta.

Léon : Qu'est ce que t'as fait comme bêtise, encore ?

Ada : Le "encore" est important.

Gilbert : J'ai eu des mots durs, mais je m'excuserai que quand tout ça sera fini.

Léon : Il vaut mieux, car elle tient beaucoup à toi, et c'est visiblement réciproque.

Gilbert : Pour l'instant, ce qui me préoccupe, c'est d'éliminer les fumiers responsables de la mort de Suzanne et des autres.

Ada : Une vengeance en bon et dû forme.

Léon : On en discute autour d'une bonne vodka si ça vous dit.

Gilbert : Pourquoi pas !

Il s'installe dans un coin de la table, puis se fait servir du café par la maîtresse de maison, qu'il boit sereinement, accentuant encore plus le fait qu'on ne verra pas son côté loufoque aujourd'hui, l'ayant laissé derrière lui, avec sa canne adorée dont à l'époque, il ne connaissait pas encore les véritables sentiments qu'il lui éprouvait.
Cela changera au cours de cet arc ci, et on verra se que ça donnera à l'avenir, dans une prochaine suite.

Gilbert termine la boisson qui lui a été servi par le Couple Kennedy dont on a peut vu d'œuvres sur ces deux là avant que Haruhi Suzumiya prenne la place d'Ada Wong en tant qu'épouse du bel homme qu'est Leon, et si vous aimez ces deux amants ayant débuté leur relation à New Raccoon City, alors vous aimerez cet arc narratif.
Étant plus poli que ce qu'on veut nous faire croire, le français fait un petit signe de tête aux deux autres.

Gilbert : Merci pour le café.

Ada : Il n'y a pas de quoi.

Il vient l'heure d'aborder les choses sérieuses, car le chanteur n'est pas venu ici pour rien, il faut le souligner.

Gilbert : Vous pensez pouvoir réussir à m'aider ?

Leon : Il se trouve que depuis la dernière fois qu'on s'est vu, j'ai demandé à Ingrid Hunnigan de chercher des renseignements sur l'assassin de ta femme, un certain Tom Verticino.

Ada : Par un drôle de coup du hasard, il a été vu pour la dernière fois à New Raccoon City, la veille.

Leon : On a essayé de t'appeler pour te prévenir mais on est tombé sur ton répondeur.

Gilbert : C'est vrai que je laisse éteint mon portable en ce moment.

Ada : Il aurait été vu en train de se rendre l'usine de traitement des eaux usées abandonnée à l'extérieur de la ville.

Leon : On ne sait pas en revanche la raison de sa présence ici.

Ada : Juste que Carmine Millione aimerait faire une alliance avec un tiers pour s'en prendre à toi Gilbert.

Gilbert : Comme c'est aimable de sa part.

Ada : On pourra partir après la fin du déjeuner pour enquêter là bas, armés comme il le faut.

Histoire de causer d'autre chose en attendant la préparation de l'opération, l'agent américain change de sujet.

Leon : On a vu sur une chaîne francophone l'émission à laquelle tu as participé.

Gilbert : Ah ouais ça...

Le vieil homme tousse très fortement, avant de rire à pleine voix en se frottant l'arrière des cheveux pour montrer une certaine gêne vis à vis des actions qu'il a fait lors de cet interview de la veille, car son côté fou fou déçoit assez souvent le côté plus sombre, ténébreux, et sérieux qu'on voit difficilement chez ce personnage là.
Loin d'être Edward Cullen, je vais vous raconter l'anecdote, histoire de mieux comprendre la situation.

Sur le plateau de Thierry Ardisson, avec Salut les Terriens, l'un des invités d'honneur de l'émission est Gilbert Montagné qui a accepté malgré toutes ses préoccupations de venir participer à ce show en y présentant sa vie et répondre aux questions de l'animateur très controversé.
Laurent Baffie, le sniper du paf, est en train de faire des doigts d'honneur devant l'aveugle avec son niveau de l'humour toujours aussi bien affiné, jusqu'au moment où la cible de ses brimades attrape l'une de ses mains en vol avant de regarder droit dans les yeux de l'humoriste qui se foutait de sa gueule.

Gilbert : Omae wa mou shindeiru !

Laurent : Nani !?

Avant qu'il n'y ait mort d'homme, l'animateur vedette calme son chien de garde en le ramenant à la niche, puis avec le sourire il présente brièvement qui est notre invité du jour, en faisant plutôt bien son boulot, il faut bien se l'avouer pour le coup, on est pas comme dans l'affaire Squeezie.
Le chanteur de variété est plutôt content d'être là, mais il va très vite déchanter comme vous allez voir la suite.

Thierry : Dans le calme et la bonne humeur, nous allons commencer avec la première question.

Gilbert : Très bien, allez y.

Thierry : Alors Gilbert, est ce que vous me voyez ?

Gilbert : Oui.

Thierry : Hé bien, c'est ainsi que se termine cette émission.

Gilbert : Vous vous payez ma tête ?

Thierry : Oui.

Gilbert : Très bien, dans ce cas là...

Il sort son giga gros magnum de son étui qui réussi à l'exploit à passer la sécurité à l'entrée du studio, puis loge une balle dans la tête du présentateur vedette, le faisant s'écrouler devant lui sur la table devant lui, sous les regards choqués du public qui retient son souffle.
C'est alors que le clasheur à l'humour très noir, comme son café ou sa femme de ménage, se fait remarquer.

Laurent : Il sera nettement moins chiant comme ça.

Gilbert : Clairement !

Les personnes assis dans la tribune entourant le plateau rient de bon chœur comme si c'était normal d'avoir tué quelqu'un de la sorte, et c'est ainsi que Gillou quitte le plateau, sous un tonnerre d'applaudissement, mêlés aux invités qui ont fait le déplacement pour rien, mais qui ne lui en veulent pas.
C'est ainsi que cette anecdote se termine, avec de la joie et de la bonne humeur, en espérant que ça vous ait plu.

Le Léon est de son côté lui aussi en train de savourer l'un des breuvages de sa femme qui elle de son côté préfère le café au lait, contrairement à son mari qui les préfère extra noir, comme leur invité, et ce n'est pas forcément parce que c'est un homme qu'il a ces goûts là.
Toutefois, il y a un point sur lequel il faut se clarifier, et c'est ce qui va amener à la suite de la conversation.

Leon : De notre côté, nous faisons partis des unités mobilisées pour essayer de sauver le président après qu'il ait été capturé par Hydra dans le cimetière de New Raccoon City le mois dernier.

Gilbert : Vous ne l'avez toujours pas retrouvé ?

Ada : Non, toujours pas de trace de Peter Welson.

Leon : Il parait que la maison blanche a fait appel à des moyens surprenant pour le retrouver.

Gilbert : Ils n'ont même pas fait appel à moi pour ça.

Leon : Au moins, ça te permet d'être tranquille pour ta vendetta.

Gilbert : C'est pas faux.

Ada : On t'aidera du mieux que l'on peut, malgré les barrières qu'ils vont déployer.

Leon : On ne laissera jamais un ami dans le besoin.

Gilbert : Merci beaucoup pour tout ce que vous allez faire pour moi.

Il leur est hyper redevable pour tout ce qu'ils vont faire dans un futur proche, et il fait plusieurs signes de remerciements de la tête, devant leur gêne car ils ne croient pas mériter autant de gestes généraux pour eux car ils ne font qu'aider un ami dans le besoin.
C'est ce qu'ils vont chercher à lui faire comprendre, par la prise de parole, après qu'il se soit soit un peu calmé.

Ada : Allons allons, pas besoin de se mettre dans ces états là.

Leon : On ne fait que notre boulot.

Gilbert : Pour moi, vous faites plus que ça.

Ada : Au pire, si tu y tiens, tu nous revaudras ça.

Leon : Ada...

Ada : Quoi ? Si ça peut l'aider à se sentir mieux.

Gilbert : Surtout après que j'ai gâché votre mariage, je vous dois tant.

Ada : On en reparlera quand on reviendra de l'usine.

Leon : On finit notre café et on y va.

Gilbert : Ca marche.

Ce n'est pas pour ça qu'ils vont se dépêcher de finir leur boisson, puisqu'il faut bien savourer leur goût, avant de partir pour l'usine de traitement des eaux usées qui est actuellement fermée pour rénovation, ce qui a permis à un certain malotru d'y trouver refuge, jusqu'à la visite de Tom Verticino.
Nous y reviendrons sur lui en tant voulu, et vous verrez, il y a de quoi dire au sujet de ces deux individus.

Au cœur de la Forêt Arklay, bordé par une chaîne montagneuse du même nom, nous avons une Nissan Lannia, tout récent modèle, qui travers une route censée être faite à pour les véhicules dans son genre, mais qui s'avère tumultueuse, bien plus pratique pour une randonnée à pied.
Ada Wong est volant de cette berline presque aussi chinoise qu'elle même, et elle montre clairement que ce n'est pas parce qu'on a une femme qui conduit une bagnole, que cela veut forcément dire qu'il y aura un accident dans les minutes qui suivent de dépassement de cet interdit moral.
Leon Kennedy est à ses côtés, gardant un œil sur l'aveugle juste derrière grâce au rétroviseur du milieu car il veut vérifier si tout va bien de son côté, s'inquiétant pour celui qui est déjà l'un de ses plus proches amies alors qu'ils ne se connaissent que depuis la moitié d'un an à peine.
Gilbert Montagné est sur la banquette arrière, gardant un visage assez assombri, qui se porte vers l'extérieur, essayant de voir des animaux si il y en a qui n'ont pas été effrayés par le bruit du moteur, mais pour l'instant il fait chou blanc de ce côté là, ce qui le fait un peu chier car ça lui mettrait un peu de baume au cœur.

Leon : Je n'imagine pas ce que ça a dû être de se retrouver isoler dans ces bois.

Ada : Beaucoup n'imagine pas ce qu'ils ont vécu. Ce que nous avons vécu. Ce que John a vécu. Même si je jouais un rôle dans notre couple, j'ai fini par m'y attacher.

Leon : Chris nous avait dit ce qui lui était réellement arriver, et c'était pas joli joli.

Ada : Devenir un zombie, c'est loin d'être sympa.

Leon : Si on avait écouté les survivants, on aurait pu éviter la chute de la ville.

Ada : On se serait certainement pas rencontré.

Leon : C'est pas faux.

Ada : Comme quoi, dans le pire, il peut y avoir du bien.

Leon : L'un des projets du maire de New Raccoon City est de réformer les STARS justement.

Ada : Espérons qu'ils le connaissent pas le même sort que leur prédécesseur.

Gilbert : Je ne regrette pas d'avoir emménager dans cette ville, avec Esma.

Leon : Qu'est ce que tu ressens pour Esma ?

Gilbert : Je ne sais pas.

Ada : Peut être de l'amour ?

Gilbert : Vous croyez que c'est ça ?

Ada : Disons que vous allez de pair tous les deux.

Gilbert : Ce que je ressens, je crois, est différent que pour Suzanne.

Leon : Tu auras le temps de réfléchir là dessus pendant notre mission et même après.

Ada : On arrive à destination.

Leon : Juste quand les choses se dirigeaient vers une agréable conversation.

Ce petit bout de discutions aura rappelé un certain souvenir la stars de la chanson qui le replonge plus de dix ans en arrière, à une époque où il n'était pas encore aussi fifou qu'à l'heure actuelle, quoique déjà pas mal, mais il était moins meurtrier ça c'est sûr en revanche.
On découvrira ça la prochaine fois, et je peux vous dire que ce flash-back sera plus utile que le précédent.

L'aveugle qui l'était vraiment à cette époque là est assis près de la scène de ce club de jazz d'où provient une ambiance assez chaleureuse qui n'enivre quelque peu, aidé par cette chanson anachronique qui résonne sur les haut parleurs disséminés à travers la pièce bondée en peuple.
Gilbert Montagné est venu là pour se détendre entre deux concerts qui sont épuisant il faut dire à son âge, bien qu'il parvienne à se maintenir en forme, au point d'en impressionner les plus jeunes qui peuvent pour certains aller se rhabiller tellement ils ne veulent plus rien faire de leur vie ces branleurs.
Suzanne Cordasi est contente d'avoir suivi son petit et meilleur ami dans dans ce lieu qu'il a bien choisi il faut dire, mais elle sait qu'il est toujours bon pour décider des zones où ils doivent aller se détendre , et cette confiance est importante dans leur relation qui est proche de passer l'anneau autour du doigt.
Là, la femme d'un certain âge ramène deux bouteilles de picon, dont un qu'elle se verse dans son verre, et l'autre autre qu'elle refile à celui dont on ne voit pas les yeux, même si il a l'air plutôt concentré sur quelque chose qu'il va falloir lui tirer du nez afin de comprendre mieux ce qu'il a dans son esprit.

Suzanne : Je t'ai ramené une bière comme ils avaient plus rien d'autre, à part de l'eau.

Gilbert : Tu as vu les mecs sur la table d'à côté.

Suzanne : Le grand mafieux en noir et le vieux type chelou à ses côtés ?

Gilbert : C'est probablement ceux là dont je parle.

Suzanne : Un problème avec eux ? Si je peux intervenir...

Gilbert : Non c'est juste que la voix de l'un des deux m'est familière mais je ne saurai dire pourquoi exactement.

Suzanne : On peut le leur demander directement, sauf si t'a peur du danger.

Gilbert : Je préfère les écouter en douce.

Suzanne ; Dans ce cas je me tais et je te laisse jouer les espions.

Gilbert : Merci chérie.

À une table voisine se trouvent deux énergumènes qui se font un peu trop remarqué pour ce qu'ils font à présent, où ça tape du poing assez sévèrement sur la surface plate avec une animosité sauvage rivalisant avec celle d'un tigre s'en prenant à un singe qui sait se montrer malin quand ça lui en dépend.
Jérôme Colonel est un homme d'âge moyen, avec une balafre sur la joue gauche, l’œil gauche était vert alors que le droit était rouge, surement un œil en verre, ainsi que les cheveux longs et gris lui allant jusqu'aux épaules, plus une grosse barbe style Père Noel arborait son menton et il était assez dodu.
Tequila, bossant pour une certaine Organisation Noire, est celui qui se fait le plus remarquer alors qu'il devrait se faire discret, bien que sa gueule, ornée d'une moustache virile, plus l'envergure du bestiau, ont de quoi le faire naturellement se faire plus remarqué que la moyenne générale des personnes vivant en ce monde.
Entre eux deux, il y a de la tension dans l'air, et c'est avec un fort accent du kansai que se lève le plus grand, faisant tomber sa chaise au passage, et attirant l'attention de toute la salle, y compris du personnel qui ne sait pas si ils doivent appeler la police ou bien juste escorter ces types vers la sortie.

Tequila : Abruti !

Jérôme : Dit celui qui fait la scène de ménage devant tout ces gens.

L'ancienne connaissance du fringuant vieillard qui écoute sans problème cette discutions, s'allume un cigare qui n'est pas aussi qualitatif qu'un cubain, puis il envoie la fumée vers celui qui l'énerve, juste pour le faire encore plus chier car c'est comme ça qu'il faut faire si on veut se faire détester.
L'homme en noir tient avec sa main gauche une mallette au contenu inconnu, mais mieux vaut éviter de mettre la main dessus si on ne veut pas attiser encore plus sa colère car c'est ce ressentiment qu'il a pour le moment, concentré sur l'individu qu'il était censé accueillir convenablement.

Jérôme : Ton supérieur direct, Barbie. Je ne sais pas si il se montrera encore longtemps clément à ton égard pour les bêtises que tu lui rapportes comme le nonos qu'un chien rapporte à son maître.

Tequila : Tu as de la chance que ce ne soit ni l'heure ni le moment propice pour te liquider sinon tu serais déjà en train de te remuer dans la Loire pour qu'on te ramène à la surface pour respirer.

N'en ayant que faire de ce qu'il pourrait advenir de cet avorton face à la lui, le géant de 2 mètres se lève avec son précieux item qu'il tient toujours, et sans un "au revoir", il se dirige vers la sortie de cet établissement, en faisant peur à a peut être près tout le monde dans la boite par sa stature qui fait bizarre pour quelqu'un qui est d'origine japonaise car ça ne coure pas les rues des personnes avec ce physique là là bas.
Au même moment, plusieurs soldats de la Private Anti-Biohazard Service avec leur uniforme de combat, débarquent dans le club en ayant pour but de capturer le barbu toujours assis seul désormais à sa table, et sans qu'on ne sache pourquoi ils ne cherchent pas du tout à arrêter son ancien associé qui peut se faire la malle tranquille, chose qui l'indigne au plus au point, le pousser à se lever en trombe.

Jérôme : Vous le laissez partir, vous n'êtes pas sérieux !?

Soldat 1 : Ta gueule !

Soldat 2 : C'est toi notre cible.

Jérôme : Fais chier !

Très vite, l'individu bioterroriste est plaqué contre le sol, sans possibilité pour lui de s'échapper à l'emprise des militaires qui sont contre lui, et le couple que l'on suit assiste à cet arrestation, avec Suzanne qui est bouche bée, ne s'attendant vraiment pas à une telle conclusion.
Gilbert, quant à lui, paraît moins étonné et il a enfin reconnu la voix de celui qu'il a côtoyé par le passé à l'école de chant, et il remarque que ce dernier n'a même pas remarquer sa présence, et c'est ainsi que se termine ce flash-back qui aura de l'importance, vous verrez bien par la suite.

Notre trio de héros est encore en train de rouler le long des terrains de randonnés peu pratique pour la circulation de véhicules, mais qui semble tout de même avoir été traversé par plusieurs véhicules il y a peu de temps, quelques jours tout au plus, indiquant qu'ils sont vraisemblablement sur la bonne voie à suivre.
Suite aux souvenirs ravivés chez celui qui a une très bonne mémoire, une hypothèse peut être admise désormais.

Gilbert : Je me demande si celui que Tom est venu rencontrer est Jérôme Colonel.

Ada : Le fou furieux qui a essayé de gâcher notre mariage avec sa bande de clochards ?

Gilbert : Celui là même.

Leon : Il paraît qu'il a été relâché par la police et qu'aux dernières nouvelles, il n'a pas quitté la ville.

Gilbert : C'est ce détail qui me fait penser qu'il est derrière tout ça, surtout qu'il a une dent contre moi.

Leon : Ne t'en fais pas, même si c'est lui la mystérieuse tierce personne, on arrivera à venir à bout de lui.

Gilbert : Comme pour moi, avec lui, on peut s'attendre à tout.

Leon : On saura se montrer prudent.

Ada : Voici l'entrée de l'usine.

Gilbert : Oh...

La Nissan Lannia arrive devant l'immense portail qui les sépare de la cour avant de l'usine de traitement des eaux usées, et ici le seul signe d'une activité humaine qui vient leur sauter directement aux yeux est cette
Chrysler Pacifica de 2004 qui est déjà garée devant cette entrée, et son moteur est déjà froid, chose dérangeante.
Une fois à l'arrêt, les trois personnages sortent de véhicule à eux, afin de constater de ce que je vous ais décrit.

Leon : On dirait bien qu'il y a eu un visiteur pour ce lieu censé être fermé.

Ada : Et le portail semble avoir été récemment ouvert.

Leon : Après, ça peut être juste un type venu traficoter quelque chose qui n'a rien à voir avec notre affaire.

Ada : Ce serait trop beau pour être vrai.

Gilbert : Est ce le véhicule à Jérôme ou à Tom ?

Leon : On sera vite fixé.

Gilbert : On fouille la bagnole ?

Leon : On peut toujours tenté.

Ada : Quoique vous fassiez, vous êtes filmé.

Leon : Comment ça ?

L'espionne super bonne fait un signe de l'index, allant d'avant en arrière de manière répétée pour indiquer une caméra de sécurité postée sur le mur juste à droite du portail et qui est orientée vers eux tout en suivant chacun de leur mouvements, et surtout ceux du chanteur français, comme si elle était obnubilée par lui.
Pourtant habitué à être mis sur le devant de la scène, ce dernier grimace un peu en la regardant du coin de l'œil.

Gilbert : Jérôme...

Leon : À votre avis, il nous entend ?

Ada : Je parierais que oui.

Leon : Je pense qu'il est vain de lui faire croire qu'on est de Médecins Sans Frontières.

Ada : Il ne doit pas être con à ce point.

Gilbert : On dessine vite fait une croix rouge et c'est fait.

Leon : Si on commence à se mélanger les pinceaux, ça ne va pas le faire.

Ada : Je crains qu'il ne nous ait reconnu depuis le début.

Leon : Logique.

Ada : Quel est ce bruit ?


Le début du refrain d'une chanson française bien entrainante se fait entendre alors qu'au même moment le portail d'entrée se met à vibrer de manière non naturel, et on ne pourra donc trouver l'excuse de mettre la faute sur le dos du vent alors que celui ci est innocent.
Soudain, la grosse porte en acier s'ouvre en trombe, révélant une abomination digne des pires cauchemars que l'on peut imaginer venir d'un des laboratoires secrets d'Umbrella Corporation, même si pour le coup ils sont innocents dans l'affaire car c'est un autre énergumène qui est responsable de cette chose.
Le Birry, prononcé dans la langue de Molière, est une sorte de gros ours velu dont la tête a disparu, laissant la place pour sa bouche, son nez et ses yeux tout le long du thorax, tandis que ses mains extensibles dépourvues de griffes peuvent s'étendre sur plusieurs mètres afin de pouvoir choper ses ennemies éloignées afin de mieux les croquer, ce qui a de quoi en dégoûter plus d'un à cause de cette apparence absurde et des atrocités qu'elle peut faire.
Leon dégaine son Heckler & Koch VP70M et Ada son arbalète personnelle, laissant Gilbert faire de même en sortant son gros calibre 12, le Franchi SPAS 12, qu'il va utiliser en mode automatique pour pas ne faire de pitié.

Gilbert : C'est quoi ce truc !?

Leon : Je ne sais pas, mais tirez !

Ada : On va lui faire ravaler sa face de monstre !

Gilbert : Ouais !

Le James Bond américain cartonne la monstruosité avec son petit calibre, soutenu fortement par ses deux proche, dont sa femme qui fait des pirouettes en décrochant des carreaux dans la gueule de l'abominable grizzly muté, tandis que l'aveugle aux lunettes de soleil fait de même avec son gros pompe.
La créature tente bien de riposter à leurs attaques en allongeant ses bras élastiques vers eux pour mieux les manger tout cru telles des grands mères ambulantes, sauf que le grand méchant ours se prend des coups dans les yeux, ce qui obstrue sa vision et l'empêche de les choper correctement.
Il ne faut même pas quelques minutes d'affrontement pour voir l'ennemi grotesque faillir et tomber à la reverse sur le dos, remuant encore à peine avant de finalement rendre son dernier souffle sans aucune intention de se relever afin de nous faire un ultime frisson comme tous ces tueurs de Slashers.
La victoire est décisive pour le camp du Bien, même si ils devraient faire plus attention à leurs munitions, comme dans n'importe quel bon survival horror qui soit, mais en tout cas on peut tout de même les féliciter pour avoir passer ce premier obstacle sur leur route pour la vengeance à l'état pure.

Gilbert : Si Jérôme croit m'impressionner avec ça, il se met le doigt dans l'œil !

Leon : Ne baissons pas notre vigilance.

Ada : Un faux pas et couic.

Gilbert : Je sais, je sais.

Leon : Juste pour être sûr.

Ada : Fouillons d'abord l'autre voiture avant de progresser plus profondément dans ce donjon.

La caméra continue de les espionner en silence alors qu'ils vont s'acquérir de cette tâche ingrate.
Quelque part dans ce donjon, se trouve le maître du jeu, Jérôme Colonel est en train de brosser sa barbe dans le sens du poil, tout en mangeant des Doritos épicées, en écoutant avec ses oreilles encore bonnes en audition les complaintes du prisonnier qu'il a près de lui, près des écrans devant lesquels il est assis.

Jérôme : Vous pensez pouvoir me vaincre en ayant surpassé mon premier piège, mais vous êtes loin du compte vous trois.

Tom : Pitié, libérez moi !

Jérôme : Ne t'en fais pas, ce sera bientôt à ton heure.

Tom : Oh non...

Jérôme : Souris un peu, tu vas être la stars de mon show !

Tom : Je veux juste rentrer chez moi.

Jérôme : D'abord la réunion avec Gilbert, et puis si t'es sage, ton vœu sera exaucé.

Tom : Si j'avais su, je n'aurais jamais pressé la détente ce jour là pour tuer sa femme.

Jérôme : Tu aurais dû plutôt t'assurer que Gilbert ne s'en sorte pas vivant, cela aurait été avantageux pour nous deux.

Tom : En effet...

Tom Verticino imagine déjà le pire qui lui arrivera si il sort d'ici vivant et sans une bonne excuse à fournir à son patron, le Don Millione, qui est quelqu'un de plutôt sévère avec son entourage, ce qui fait qu'il est très peu apprécié, tout ne étant craint par d'autres familles italiennes de part les moyens qu'il possède.
Reste plus qu'à découvrir comment les choses vont se dérouler et quelle tournure cela va prendre globalement.

Dans la première salle qui se révèle à nos trois protagonistes de cette histoire, nous avons une bureau d'accueil qui se trouve là, sans aucune secrétaire pour les accueillir, avec juste des sièges autour d'une table qui permet d'attendre son tour en lisant des magazines très peu intéressants.
Un rire machiavélique se fait entendre sur les hauts parleurs entourant les caméras de sécurité de cet endroit, et nos héros s'arrêtent dans leur avancement pour écouter ce que cette voix a à leur dire exactement, en reconnaissant au passage de qui il s'agit puisqu'ils l'ont déjà rencontré par le passé.

Jérôme : Bienvenu dans mon donjon Gilbert.

Gilbert : Toi...

Jérôme : Allons allons, je sais que si tu es venu, ce n'est pas pour moi, mais pour mon trophée.

Tom : Je suis sincèrement désolé pour tout ce que je vous ai fait subir, mais pitié, sortez moi d'ici, ou tuez moi !

Jérôme : Tu entends le monsieur Gillou, on dirait qu'il tient à exaucer tes rêves.

Gilbert : Tom n'est qu'un larbin qui me mènera à Carmine Millione !

Jérôme : Une précieuse source d'information.

Gilbert : Donne le moi sur le champ et j'oublierai tous les bâtons que tu as mis dans mes roues !

Jérôme : Ce serait trop facile baka-inu.

Gilbert : Sérieux !? Tu m'appelles comme ça !?

Ada : Il le traite d'idiot de chien.

Leon : C'est ce que j'avais cru comprendre.

Gilbert : Tu t'es pris pour Rie Kugimiya !?

Jérôme : La meilleure doubleuse de tous les temps, et une excellente chanteuse aussi.

Gilbert : Bon d'accord, Taiga ou Louise, ou comment je dois d'appeler, mais je viens te coller une tarte à toi aussi !

Jérôme : Je t'attends de pied ferme, bien que tu devras d'abord terrasser mes Hunters Suprêmes.

Gilbert : Envoies les !

Jérôme : T'as vaincu mon Birry donc je crois en tes capacités.

Leon : On est des figurants dans ce scénario.

Ada : Totalement.

D'un coup, alors que le couple fait remarquer avec justesse le fait que le méchant a l'air de complètement s'en foutre d'eux deux, une porte donnant sur un long couloir s'ouvre trombe, dévoilant une vision d'horreur, digne de Gremlins si on devait cité un film avec des petites créatures vertes lézards flippantes.
La musique qu'il y avait en arrière plan se modifie par la volonté du maître d'échec qui dirige ce scénario à sa complète envie, sans que l'on ne puisse rien lui dire ou faire quelque chose qui pourrait le faire chapeauter, mais peut être qu'il y a une infime possibilité de renverser la table des opérations.


Des Hunters Suprêmes se dévoilent avec vivacité, tout en poussant de petits cris reptiliens qui seraient limite mignons si on avait pas affaire à de minuscules monstres capables de se déplacer à une vitesse folle, sous les regards incrédules des trois acteurs de cette pièce de théâtre qui leur est dédié.
Gilbert bourrine comme un gros boeuf avec son Franchi Spas 12 qu'il affectionne tout particulièrement malgré tous les défauts qui ont pu être citer par des spécialistes en armes à feu telles que Code Reinho qui dans cet univers précis a toujours sa chaîne existe jusqu'en 2024 minimum.
Leon glisse au dessus du bureau d'accueil pour se mettre à l'abri derrière afin de pouvoir canarder tranquillement les bestioles depuis ce côté là, avec son Heckler & Koch VP70M qu'il a tenu avec lui depuis son premier et dernier jour en tant que flic à la Old Raccoon City.
Ada renverse la table basse, faisant glisser ses magazines par terre, pour ensuite user de son arbalète fétiche avec laquelle elle empale les rejetons d'un scientifique fou, réussissant même à en clouer aux murs grâce à la puissance de ses coups qui sont maîtrisés avec brio.
En même pas une minute, notre trio de combattants a vaincu avec mérite la horde de Chasseurs S que le vilain pas beau leur a envoyé au museau, et l'unique chemin est désormais pacifié, leur permettant de continuer par là en se serrant les coudes comme toujours.
Il n'en faut pas plus longtemps que ça pour que l'autre couillon dont on ne sait pas où il se situe exactement, ne recommence à rire de la situation actuelle en dépit du fait qu'ils sont en train d'éliminer les pièges qu'il a concocté un par un comme si ils glissaient sur du beurre.

Jérôme : J'étais derrière plusieurs attentats à ta vie Gillou, et tu ne t'en es même pas rendu compte.

Gilbert : Ah ouais !?

Jérôme : L'Assimilateur que j'ai envoyé à tes trousses à Strasbourg l'an dernier quand tu as sauvé ce fauteur de trouble, Maxime Moulin.

Gilbert : L'autre gamin qui traîne avec Holt et Erza.

Jérôme : Bingo !

Gilbert : T'as d'autres péchés à me soumettre ?

Jérôme : La transformation de Samantha Clean en Muddyman était de moi aussi.

Gilbert : Je connais des gens qui vont t'en vouloir quand je leur dirai ça.

Jérôme : Vas y, fais venir autant de personnes que tu voudras, tu ne pourras pas gagner face à mon virus !

Gilbert : Ton virus ?

Jérôme : Le Virus Xenomorph.

Leon : Virus X.

Ada : À ranger dans la catégorie pornographie.

Jérôme : Rigolez autant que vous voulez, c'est le meilleur au monde !

Gilbert : Ah bon ?

Jérôme : L'intelligence du transformé est gardé et ses souvenirs aussi.

Gilbert : C'est pas plus chiant plutôt, non ?

Jérôme : Un savoureux mélange du Virus T, G, C et Uroboros.

Gilbert : Il ne m'écoute plus.

Jérôme : Venez, voir l'arme ultime qu'il a créé !


Les survivants aboutis débarquent dans une immense salle cubique avec des gros tuyaux en hauteur pour faire s'écouler l'eau, ainsi qu'un sol grillagé sous leurs pieds qui nous fait sentir la zone de boss à plein nez, même si pour le coup c'est Tom Verticino qui y est à cette place, les mains ligotés dans le dos et le visage contre le métal.
Notre chanteur français le reconnaît immédiatement, ce qui le pousse à interchanger son fusil à pompe contre le S&W Modele 686 qu'il possède, dans le but de la presser contre le crâne de l'otage qui lui a fait tant de mal par le passé, sans que ses camarades n'osent intervenir pour empêcher l'inéparable.
.

Gilbert : Depuis le temps que je te recherche, tu es finalement à moi !

Tom : Pitié, épargnez moi, ou tuez moi vite sans douleur !

Gilbert : C'est moi qui décide si je te torture ou pas !

Tom : Pourquoi !?

Gilbert : Pourquoi !? Parce que tu as froidement assassiné la prunelle de mes yeux devant moi !

Tom : Va voir du côté du Don lui même vu qu'il a donné l'ordre, ou bien des capos qui étaient là ce jour là, Javier Spinoza ou Marco Idracheli !

Gilbert : Oh, je m'occuperai d'eux en temps voulu ! Mais ne pense pas t'en tirer à si bon compte car je ne suis pas d'humeur à t'épargner !

Tom : Pourquoi faut il que ça m'arrive à moi ?

Gilbert : Cesse de geindre !

Tom : Je...

Sans avoir le temps de dire quelque chose de supplémentaire, le faux aveugle fait feu dans la caboche du simple sbire, le butant sur le coup, n'étant point dégoûter par autant la cervelle répandue que le sang qui a giclé, montrant que malgré son côté joyeux et foufou, notre héros cache une facette bien plus sombre.
Ses deux compagnons de fortunes se lancent des regards complices sans dire un mot.
Des applaudissements résonnent alors dans cette gargentuesque salle.
Signifiant l'entrée en scène du metteur en scène.

Le puissant S&W Modele 686 fume encore après avoir brûlé des calories pour asperger la matière cérébrale de Tom Verticino sur ses propres vêtements ainsi que sur le sol grillagé où quelques gouttes ainsi des morceaux de crânes qui tombent en contrebas en passant par les trois, histoire de salir l'eau nettoyée qui s'y trouve.
Gilbert reste impassible par rapport au geste qu'il vient de faire, à la limite de l'envie de cracher sur le cadavre à ses pieds tellement rien que le revoir lui rappelle de très mauvais souvenirs, avec la mort de tous les proches et ceux de feu Suzanne Cordasi qui étaient présent à l'after de leur mariage.
Des applaudissements se font entendre d'une plateforme surélevé plusieurs mètres devant nos héros qui visualisent l'apparition de Jérôme Colonel qui se marre bien, presque autant que Ahah Merde, en les fixant du regard avec son oeil rouge qui pénètre dans notre âme, mais le qu'il soit en fauteuil roulant et son côté dodu impressionnent moins.
Leon le braque avec son Koch VP70M, et Ada fait de même avec son arbalète, montrant l'hostilité initiale.

Leon : Ton jeu est terminé !

Ada : Ne nous oblige pas à te tuer !

Jérôme : Vous croyez me faire peur, alors que c'est moi qui mène la partie.

Gilbert : Pourquoi m'a avoir livré ce Tom gratos ?

Jérôme : Pour te montrer que si tu fais des efforts, tu mérites une récompense.

Gilbert : Je croyais que tu étais jaloux de moi.

Jérôme : Oui, mais parce que tu avais tricher pour devenir la grande stars que tu es devenu.

Gilbert : J'ai donc changé à tes yeux.

Jérôme : Exactement, tu as tout pigé.

Gilbert : Si je réussis ton jeu malsain, tu me livreras Carmine Millione sur un plateau d'argent ?

Jérôme : Évidemment, bien qu'il faille battre mon arme ultime.

Gilbert : Laquelle ?

Soudain, un grand bonhomme de plus de deux mètres et qui est complètement nu fait son apparition en chutant depuis le toit de cette immense pièce pour atterrir en face du trio imperturbable, en mettant tout de même un genou à terre pour dire que cet atterrissage n'était peut être pas une bonne idée.
Quand il se relève face aux protagonistes de cette histoire, il montre une certaine prestance pour un humain transformé en une arme bio-organique qui est possiblement capable d'égaler voir surpasser le Némésis, l'Hypno tyrant ou le Thanatos, bien sûr ce ne sont que des suppositions comme on vient juste de le rencontrer.
Chose remarquable qui dénote sur gros costaud, ce sont les bandages qu'il a sur ses deux mains fermés en forme de poings qui peut rassurer puisque pour l'instant il ne peut pas embrocher des victimes contrairement à ses cousins sous leur forme de base, ou de mutations ultérieures, ce qui en fait une créature moins dangereuse.
L'handicapé en fauteuil roulant, galerant à marche normalement, applaudit l'arrivée de son monstre ultime tout en se préparant à partir puisque derrière le timbré se trouve une porte de sortie qu'il connaît parfaitement.

Jérôme : Le Tyrant 222 !

Ada : On dirait bien qu'il y a quelqu'un ici qui a décidé la voie choisi par les Weskers jadis.

Leon : J'ai déjà affronté plus costaud que ça.

Jérôme : Je vous laisse car j'ai d'importantes choses à faire à Strasbourg.

Gilbert : On n'a pas fini de parler toi et moi !

Jérôme : Je suis sûr que si tu t'en sors vivant de ce combat, nous serons amené à nous revoir.

Gilbert : Je vais défoncer ce colosse !

Jérôme : Attaque les mon cher Tyrant !


Le dit colosse fonce alors vers celui qui la défier par la parole, en agitant ses mains au même mouvement que le reste du corps, afin d'accélérer la vitesse dans laquelle il allait, et il ne trouve pas ça judicieux de se protéger le visage pour mieux encaisser les balles de haut calibre qui viennent tant de sa cible que de ses complices.
Là, alors qu'il arrive à sa hauteur, la bête de foire se prend un carreau en plein dans l'œil droit qui l'aveugle temporairement, le faisant pousser violemment le pauvre Gilbert quand il arrive à son niveau, avant de défoncer une barrière censé éviter la chute qu'il va faire, finissant par disparaître dans l'eau trouble tout en bas.
Pas ouf pour ce qui est censé être l'arme ultime.
Ada et Leon se précipitent au chevet de leur ami qui est cloué au sol après s'être pris ce vilain coup de poing dont le choc a perturber ses organes internes, et le voilà qui crache du sang, chose qui n'est pas bon signe, et ils vont devoir se dépêcher de le faire sortir d'ici avant qu'il ne claque.

Gilbert : Déjà que j'en avais vu des vertes et des pas mûres en suivant la piste de ce Jérôme à la Cablebox avec le trafic de trombone de Xanon et l'invasion foirée de Cybermen de Paris.

Leon : Nous devons t'emmener à l'hôpital le plus proche.

Ada : Je veillerai à ce qu'il y soit en sécurité chéri.

Leon : D'accord. Dans ce cas, je m'occuperai de notre ami puisqu'il est parti pour Strasbourg faire de sales choses.

Ada : Fais bien attention à toi. Il est imprévisible.

Leon : Un peu comme Gilbert.

Ada : Oui, exactement

Gilbert : Je vous entends, mais prenez mon téléphone avec le mot de passe qui est 1234, pour contacter dans mon répertoire Chloe Price, qui pourra filer un coup de main à Ada.

Leon : Je contacterai aussi Sherry pour m'aider à intervenir en France.

Ada : Faisons comme ça.

Le couple qu'on a pu si peu les regarder collaborer avant le décès de la madame en 2017, s'associent tous les deux pour porter Gill jusqu'à l'entrée de l'usine où étonnamment va les attendre la police, ainsi qu'une ambulance fournie pour le vieux, et la presse qui relate les évènements en donnant le beau rôle à nos héros.
Par contre, impossible de savoir qui c'est qui les a alerté de ce qui se passait ici, si ce n'est pas le méchant lui même qui les aurait renseigné pour se faire connaître encore plus du grand public comme un showman qui doit s'amuser à faire rire les grands et les petits, comme le clown qu'il est un peu, bien que moins flippant que le joker.
Nous verrons cela une prochaine fois, et en attendant nous aurons le droit à un épilogue assez sympathique.
J'espère que cela vous plaira tout autant qu'à moi.

Un Airbus A380 survole cette grande étendue maritime avec ses ailes non sabotés par des Gremlins, avec à son bord pléthore de personnes ayant tous des profiles bien différents et une raison propre à eux de se trouver à l'intérieur de cet avion pour cette occasion, dont certains que je vais vous décrire.
Cela va du Marshal des Airs venu vérifier qu'aucun terroriste n'ira détourner cet appareil pour orienter sa trajectoire vers un gratte-ciel dans cet océan où se serait surprenant d'en trouver, jusqu'au vieux couple de sexagénaires qui veulent retourner dans leur pays natal après un petit tour des Etats Unis en mode touristes.
Il y a aussi toute une classe d'élèves eux aussi en voyage qui se chahutent, causant bien des soucis aux stewards dépassés par les évènements, ainsi qu'un type malade des airs qui prend son sachet en cartoon pour l'énième fois depuis le décollage afin de rendre le contenu de son estomac là dedans, pour ceux que ça intéresse.
Les hôtesses, ainsi que leurs collègues masculins, distribuent des verres d'eau aux différents passagers présentés, ainsi qu'un un homme dont on a pas encore parlé qui est en train de tapoter sur son ordi portable made in Windows pour envoyer des messages à une connaissance tout en ayant un ténébreux souvenir, faisant même flipper un pauvre gamin qui s'est retourner, croisant son regard rouge sur un visage de méchant de Ken le Survivant.
Jérôme Colonel fait pleurer ce gosse pour le moins du monde, et les news qu'il suit sur internet ont de quoi le décevoir, mais vous allez vite comprendre de quoi je fais référence puisqu'il va le dire à lui même à voix basse.

Jérôme : Je t'aurais cru plus résistant mon cher Gilbert.

Il clique alors sur une photo d'un homme qui s'avère être Carmine Millione, l'un des plus puissants pontes de la la mafia dans ce monde, et l'achnemesis de l'aveugle admis à l'hosto, donc autant dire que ça va être sûrement amusant, étant donné que lui et le balafré ont causé un peu via messages.
Cependant il ne faudrait pas s'arrêter là dessus, car le fourbe nous cache quelques vilaines opérations secrètes.

Jérôme : Je laisse à Carmine la joie de t'éliminer, et je vais voir si tes amies vont nous surprendre sur ce coup là.

Cette fois ci, il appuie sur la tablette pour afficher deux visages pour le moins reconnaissables, puisqu'il s'agit de deux alliées travaillant aussi en collaboration avec Hydra, qu'il prévoit de rencontrer à Strasbourg pour un plan dont je ne peux vous en dire plus, bien que si vous vous rappelez du traitement qu'ils avaient fait aux vengeurs par la suite, vous devinerez bien vite quelles idées farfelues peuvent naître dans leur tête malade.
Ahah Merde & Connard vont connaître leur quart d'heure de gloire, et on parlera d'eux encore longtemps par la suite, même si ils deviendront aussi des atouts pour ceux qui sont encore leurs ennemies à l'heure actuelle.
Autant dire qu'avec le troisième fou en leur compagnie, ils risquent de faire un proute qui va tout démolir après lui.