[RP] SEGA ! [Terminé]

La nuit dort et aimerait que son sommeil ne soit pas perturbé par des activités nocturnes un peu trop bruyante, un peu comme ce qui est en train de se passer sur le trottoir donnant directement sur le seul et unique service hospitalier public de la ville, là où tous les autres sont plutôt privé avec de drôles de rumeurs circulant sur ceux ci, et les STARS qui ont déjà enquêté sur leurs cas.
Ce qui fait tant de grabuges, au point que même les chats en chaleurs s'en plaignent, c'est une altercation au niveau d'un stand nocturne vendant des sandwichs au pastrami tenu par un immigré marocain qui a réussi à se perdre jusqu'en plein Midwest sans qu'on y sache comment, et là un client est en train de se plaindre que c'est du halal de merde ce qu'il lui a vendu, et que donc le goût est équivalant à celui de ce qu'il envoie envoie aux chiottes tous les jours avec tripes éternellement en feu.
Albert Wesker fait entendre sa vive voix de D. C. Douglas, qui change de celle de Richard Waugh qu'il avait plus jeune, en tapant du poing sur la table en postillonnant des litres de salives alors que le vendeur recule avec son masque sur le visage, et que les gardes du corps du premier damoiseau des states s'assurent qu'il n'y aucun témoin de cette altercation.
Il s'agit de deux membres de l'United States Secret Service, Coco et Chanel, deux putes qu'il a recruté personnellement afin d'être à son service pour un tas de choses, comme lui filer du PQ si il a tiré la dernière feuille sur le rouleau, ou changer sa couche durant la nuit.
Ecoutons ce que le plus gros étron humain, après Bono, déjecte comme injures à l'encontre de l'étranger.

Albert : J'aurais sorti de la merde de mon cul et l'aurais mis dans du pain, ça aurait eu le même goût ! Connard !

Vendeur : N'approchez pas sans votre masque ! Je ne vais pas choper cette saloperie de pute de corona !

Albert : M'en fou ! Rends mon fric crétin avant que je te tape jusqu'à ce que mes poings aient des règles !

Vendeur : Pitié chien d'impérialiste américain ! Ne me bute pas comme le mécréant que tu es !

Avant que le courroux ne puisse s'abattre, le bruit d'un moteur allant assez rapidement de leur position finit par atteindre un point qui fait qu'on ne peut plsu l'ignorer, fait que Bébert se retourne et écarquille les lunettes de soleil en voyant un scooter piloté par un raton laveur malicieux qui va à 100 km et est donc probablement trafiqué car une telle vitesse n'est pas possible en temps normal avec un engin pareil.
Les poils au vent, il fonce tout droit vers la cour arrière du bâtiment médical sans que cela ne surprenne plus que ça le personnel soignant fumant à l'extérieur, ainsi que l'ambulancier qui est en train de partir au même moment avec sa grosse caisse, la sirène éteinte.
Un énorme sourcil qu'il faudrait raccourcir à coup de ciseaux se lève sur le visage du blonde en noir qui se pose tout un tas de question sur ce qui vient de se passer juste devant lui, tout en attrapant l'autre énergumène d'une main, sans même le regarder, alors qu'il essaye de profiter de se cette distraction pour se tirer avant d'avoir à nouveau des soucis.
Pendant qu'il l'étrangle en soulevant dans les airs, l'ancien président réfléchit à ce qu'il doit faire à présent.
Son instinct d'Avengers lui donne envie de mener une enquête sur nouveau mystère qui s'est présenté pile poil la nuit de Noël, juste au moment où les premières goutes de pluies hivernales se mettent à tomber, puisque leurs cousines plus solides n'osent plus se montrer depuis quelques années.
Il faut croire qu'il est temps de jouer les héros à nouveau, ce qui est bien plus jouissif que d'être le méchant.
Un petit claquement de doigt vient faire comprendre aux deux gardes du corps qu'il faut mettre un peu de zic électro pour ambiancer un peu ce qui va suivre, car ce qui nous attend c'est de l'infiltration façon Ubisoft, ce qui risque donc d'être assez pourri et drôle en même temps, tellement ce sera bugué qu'on ne comprendra plus rien de ce qui se passe, un peu comme dans le dernier Watch Dogs Legion.
Juste avant de partir, Wesker n'oublie pas de jeter le cadavre qu'il tient dans une de ses mains à la poubelle car il ne faut pas polluer cette pauvre planète avec les déchets.

TH5 a suivi le raton laveur jusqu'au bout, même si il a peu ralenti sur la fin car sa chaussure a crevé au dernier moment de la course, et il a fallu la regonfler, surtout qu'il n'a toute son équipe avec pour faire la sale boulot à sa place.
Une fois arrivée devant l'hôpital, il sent les premières gouttes de pluies de Noël tomber sur lui, car avec le réchauffement climatique, ça fait bien plusieurs années de ça qu'il n'a pas neigé dans cette putain de ville de merde, mais après c'est vrai que l'on est pas dans le Colorado non plus, donc c'est peut être normal.
Le myope maigre essaye d'y voir clair dans la nuit noir, seulement éclairée par les lumières du grand bâtiment à ses côtés où la piste de raton laveur s'est arrêté, et celle évidemment des lampadaires, bien qu'il y en ait un qui soit assez défectueux, clignotant sans cesse.
Pour cela il va falloir jeter des dés.

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'D100' : 84

TH5 plisse des yeux, mais à cause du masque anti covid qu'il avait complétement oublié d'enlevé depuis on ne sait combien de mois, il y a de la buée durcie sur les verre, que même un burin aurait dû mal à enlever. Alors si vous rajoutez en plus la pluie qui devient de plus en plus forte et abondante, autant dire qu'il aurait plus de chance de trouver une pucelle dans un bar à pute que d'y voir quelque chose ici.
C'est alors qu'une voix d'une femme assez virile qui vient frappe ses oreilles de derrière lui, le faisant un peu sursauter pour le coup, et il se retourne subitement pour voir une femme typée amérindienne, dressée comme une pompière de la caserne locale, qui vient s'approcher de lui avec son casque sur la tête, qui la protège de cette averse, pour lui parler.

Femme : Vous ne voulez pas vous abriter ? Car vous allez avoir des soucis de santé à rester dehors sous cette pluie torrentielle qui peut frapper la région.

TH5 : J'aimerais bien m'abriter, mais là je suis en train de chercher un raton laveur.

Femme : A Raccoon City ? Je vous souhaite bien du courage. C'est votre animal ?

TH5 : Non, c'est un connard qui a piqué mon téléphone.

Femme : Vous avez de la chance pompière et pas policière, car sinon vous auriez eu le droit à une petite fouille pour s'assurer que vous ne transportez aucune drogue. Avec le cartel local qui fait des siennes et crame des hectares entiers de forêt, ils nous font la vie dure à nous aussi.

TH5 : Mais je vous jure ! Je l'ai poursuivi ! Il était en scooter cet enfoiré !

Si il veut la convaincre, il va falloir passer par la case sociale où il est très loin d'être le plus doué.

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'D100' : 9

Voyant la conviction dans son regard, la Capitaine de caserne Sue Duval a très envie de croire en cet inconnu au fort accent français, dont elle doit avouer, avoir un petit béguin, car il n'est pas si mal en fait.
Bref, elle décide donc contre toute attente à l'aider à retrouver ce bâtard de chipeur le raton laveur.

Susan : La dernière fois que vous l'avez vu, c'était où exactement ?

TH5 : Je l'ai vu au coin de la rue, puis plus rien.

Susan : Au coin de la rue, il y a un accès au parc, et à la cour arrière de l'hôpital. On se sépare pour chercher chacun dans un des deux endroits ?

TH5 : Oui, et comment on fait pour rester en contact ?

Susan : Tu prends ce tok tok wok wok avec toi.

TH5 : Ca sert à quoi ?

Susan : Comme ça, on pourra niquer ensemble si quelque chose arrive.

TH5 : Niquer ensemble !? Oh oui !

Susan : Je connais une chambre pas loin. Peut être que votre voleur s'y trouve.

TH5 : Oui, sinon ne vous inquiétez pas, je suis bien équipé pour l'attraper.

Susan : Et moi pour le réceptionner.

C'est ainsi qu'ils se rendent dans le vieux motel délabré à deux minutes de là, sans se rendre compte que des yeux tapis dans le noir les observent attentivement sur la route pour leurs ébats.
Reste à savoir, si leurs intentions sont bonnes ou mauvaises.

Pendant ce temps, dans l'ascenseur principal de l'hôpital, nous retrouvons Albert Wesker qui a réussi à s'y faufiler ni vu ni connu avec ses deux putes préférées, et là ils sont en train de descendre au Niveau -3 qui comme ils le savent très bien, sert en réalité de base secrète pour l'organisation paramilitaire Unified Intelligence Taskforce, dit UNIT, bien que leur personnel y ait été fortement réduit depuis plus d'un an.
Là, l'ancien génie du crime se gausse bien du personnel de cet endroit qui n'y a vu que du feu.

Albert : Ces abrutis n'ont même pas remarqué qu'on était là !

Coco : En vérité, je ne sais même pas comment on a fait pour arriver jusqu'ici.

Chanel : On était pas dans la cour arrière aux dernières nouvelles ?

Albert : Oh c'est rien, sûrement une ellipse !

Coco : De quoi ?

Albert : Ou la, j'ai un peu la nuque raide, et un mal de crâne !

Wesker ne se sent pas très bien, et c'est mauvais signe.

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'D100' : 58

Non ça va, fausse alerte, ce n'était pas un anévrisme cérébral.
Plus de peur que de mal, alors que la descente de l'élévateur touche à sa fin.
Quand les portes s'ouvrent, dévoilant quatre visages connus en train d'attendre de l'arrivée d'une personne en particulier qui n'est probablement Albert Wesker.
Nous avons une marmotte de taille humaine, celle de la pub Milka qui s'appelle S'appelait, que l'anti-héros reconnait instantanément, même si il est surpris de la retrouver vêtue d'un uniforme d'officier de UNIT adaptée à sa forme physique, ainsi qu'une casquette militaire sur sa tête et les galons de Capitaine.
Il y a aussi un alien avec une sale gueule qui se nomme Axan Ulgara, qui a une tenue moins blindée que l'accoutrement de ses deux subalternes humaines, James Davis et Leah Piper qui sont au contraire préparer à défourailler le premier insolent qui viendrait chier sur la moquette comme un chat dont a pas nettoyé la litière et qui se venge.
Le plus poilu de tous ces personnages est le dernier à se rendre compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

S'appelait : On t'attendait Thomas Hi... Attends, t'es pas TH5 toi ! T'es ce crétin de scatophile de Wesker !

Albert : Et toi t'es cette p'tite pute de perlipopette qui m'a volé mon pot de beurre d'arachide après la partie de cartes chez Gino !

S'appelait : En même temps, t'avais pas qu'à le laisser ouvert ! C'était trop tentant !

Albert : Hou ! Espèce de sale pitit !

Les deux femmes ont anticipé ce nouveau combat en lançant une nouvelle chanson pour pimenter un peu la scène, juste au moment où Albert Simpson se jette sur le gros rongeur pour l'étrangler à deux mains afin de lui faire subir le même sort que celui du vendeur qui l'a arnaqué précédemment, sauf que là la bête est épaulé par trois alliés qui ne vont pas rester sans rien faire jusqu'à mourir, contrairement à un certain épisode de Doctor Who.


Les deux femmes de noires vêtues viennent évidemment rejoindre la mêlée une fois la zic lancée, afin de s'occuper justement les soldats protégeant l'officier, ce qui promet évidemment une belle baston que je ne vous décrirai pas parce que j'ai un coup de flemme.
Allons plutôt voir un puceau à lunettes en train d'asperger une pompière avec sa lance à incendie.

Vieux motel situé entre l'hôpital et la cathédrale de New Raccoon City qui accueille en général la pire des vermines de celles ci, et où les maladies sexuellement transmissibles se transmettent d'ailleurs. Certaines rumeurs disent que ce serait ici qu'a été enregistrée la première victime du Covid 19 sur le sol américain, c'est pour vous dire à quel point ça craint d'y traîner.
Ce n'est pas ce qui empêche Sue Duval de s'y rendre dès qu'elle chope un coup d'un soir. D'autant plus qu'elle connaît bien le gérant, ce vieux Bill Moose, qu'elle a salué en pénétrant dans ce lieu de la luxure avec le puceau qui l'accompagne.
L'ancien vétéran de la Guerre de Corée lui a répondu en sortant son œil de verre de son orbite, tout en esquissant le plus sale des sourires avec ses dents qui sont complètement moisies. Néanmoins, vous seriez surpris du nombre de trous féminins que sa bite s'enfile, et loin d'être des mochetés, ce qui est sûrement dû à son parlé plutôt simple et toujours à l'écoute, sans compter sur le fait qu'il ait cinq étoiles sur "Tripotevisor".
La course du duo sur le point de vivre les plaisirs ud coït humain, finit dans la pire piaule qu'il soit, au vu de nombre de cafards qui traînent que même Jerry O'Connell n'en voudrait pas. Sans compter sur des traces d'une couleur jamais vue qui marquent le plafond, ainsi que une tonne de détritus qui jonchent le sol, et évidemment n'oublions pas ni le squelette qu'il y a dans le placard qui appartient à une femme de ménage abattue il y a six ans de ça, ni le clic-clic au matelas troué où personne ne sait ce qui vit dedans, mais une chose est sûr, ça fait du bruit.
Charmant endroit, vous ne trouvez pas ?
Rabats joies !
Cette décoration ne semble pas choquer plus que ça la pompière et le geek qui doivent très certainement faire partis de la Famille Adams puisque le plus féminin des deux se couche sur le lit enlevant hyper maladroitement ses vêtements, car tout ce qu'il fait ne peut pas être fait sans donner l'impression d'être exercé par un incompétent dont c'est la première fois.
Pour le coup, c'est le cas.
Face à lui, la native de ces terres donne bien plus l'idée qu'elle s'y connaît très bien en la matière, ce qui est aussi véridique. Voilà pourquoi, sans un poil de cul stressé, elle enlève avec une certaine virilité de pub pour déodorant, son haut, révélant une poitrine bien ferme et pas aussi grosse que dans la majorité des hentai avec des vaches à lait aux énormes pies.
Tout cet attirail qu'elle avait sur elle, juste pour cette partie du corps, atterrit par un coup du bonheur qui en a de la chance, sur un poste radio d'un autre temps qui est toujours fonctionne et se lance alors pour passer une chanson plus récente que lui même.
Par un heureux hasard, l'artiste qui chante est l'idole décédée de notre Don Juan de la nuit.


Sous les encouragements de Michael Jackson, TH5 réussit à enlever tous ses fringues, puis il se met en position d'étoile de mer, comme Patrick, sur le dos en attendant que la dame vienne le rejoindre sur le pieu à peine solide.
Voulant rajouter du peps à cette première fois pour le maigrichon, Sue s'échauffe les pieds et les mains dès que plus aucun bout de tissus sur elle. Tout ça pour ensuite prévoir de sauter littéralement sur son partenaire sexuelle telle une gymnaste hors pair, en essayant si possible de réussir à faire s'emboîter la serrure qu'elle possède et la clé que lui a.
Faut toujours trouver le moyen de pimenter et innover ses parties de jambes en l'air pour éviter l'ennui à la longue.
Reste plus qu'à si le grand maigre parviendra à correctement la réceptionner.

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'D100' : 70

L'heure du spectacle a sonné, alors restez bien accroché à votre siège car ça va secouer.
Sue Duval se prépare à faire le plongeon dans la rivière charnelle qui traverse cette terre devant elle, afin de faire splash, et répandre du sang partout si cela se passe très mal.
Fort heureusement, ce n'est pas un échec critique qui a été fait, mais un simple échec normal.
Au lieu de parfaitement synchroniser leurs mouvements à elle et son coup du soir, afin de créer une combinaison leur faisant gagner assurément le score maximal auprès du jury, même du juge russe jamais content, là tout ce qu'ils vont réussir à faire, c'est de partir avec le lot de consolation.
Un paquet de mouchoirs pour sécher les larmes bien trop salées.
Les jambes de la madame se resserrent un peu trop au moment du saut de l'ange, et ceux ci chutent alors drôlement, mais surtout dangereusement, vers deux boules poilues profitant tranquillement d'un peu d'air frais sans se douter que dans la seconde qui suivait elles allaient finir rayer de le carte à la manière d'Hiroshima et Nagasaki jadis, en laissant un cratère désolé juste derrière.
Juste au moment de l'impact des deux bombes, les yeux de TH5 sortent de leurs orbites, à la façon d'un cartoon, et le hurlement de fille strident qui suit aura de quoi percer les tympans de tous ceux qui se trouvent à moins de 10 mètres de lui, tout en brisant les vitres des fenêtres aux alentours.
Tous les chiens du quartier sont réveillés et se mettent à aboyer sans s'arrêter, alors que les alarmes des voitures s'enclenchent aussi, causant un boucan toujours autant assourdissant que même le plus lourd des sommeils ne saura contrer.
Tout ça à cause de seulement deux personnes, dont le contact n'a pas été celui espéré.
On peut se consoler en se disant qu'au moins le protagoniste de cet arc narratif est allé plus loin dans une relation sexuelle que tout ce qu'il avait pu vivre jusqu'à présent, même si actuellement il est en train de se rouler en boule sur le lit en se tenant les siennes de boules, le tout avec les larmes qui coulent du visage.
Je pense qu'on va le laisser de remettre de ses émotions et qu'on reviendra le voir un peu plus tard.

Lucia Corrèz a toutes les pressions du monde mises sur ses épaules puisqu'elle doit gérer autant les communications de la base secrète où elle se trouve, que son système de sécurité haute technologie, en ne pouvant compter que sur elle même puisque depuis les scandales sur UNIT datant d'il y a deux ans, le personnel avait été assigné à rester dans les bâtiments plus ou moins officiels de l'organisation sans y bouger.
Si on rajoute en plus tous ceux qui se sont barrés depuis, ceux qui ont été virés fautes de moyen de les garder sans finir ruiner, et ceux qui sont morts lors de la guerre contre les Dieux Dragon, on peut dire qu'il ne reste plus grand monde dans le groupe par rapport à ce que c'était il y a même pas quelques années.
Sans oublier le fait que ce soir la situation part sacrément en sucette, car le Capitaine en charge de ce lieu devait y ramener un gus nommé Tom Quelquechose pour qu'il puisse s'entretenir en privé avec lui, entouré par ses amies qui lui ressemblent et qui patientent dans son bureau. Sauf que rien ne s'est déroulé comme prévu, étant donné que c'est Albert Wesker et ses femelles gorilles qui ont débarqué en cassant des gueules, pour au final être assez facilement battu, puis jeté dans les cachots où l'on peut voir à travers l'un des écrans présent dans la pièce où nous sommes, qu'ils y sont toujours.
Résultat, une équipe est partie pour chercher le bon type qui a été repéré traînant non loin de l'établissement médical juste au dessus, laissant une équipe encore plus réduite à l'intérieur de cet endroit où la lumière du jour n'entre jamais. Les lumières y sont d'ailleurs affaiblis car comme si ça ne suffisait pas, les générateurs principaux qui fournissent cet endroit en énergie ont eu de des soucies à cause de la pluie diluvienne à l'extérieur et de l'orage qui l'accompagne, obligeant ceux de secours à prendre le relais en étant moins puissants que leurs grands frères.
Il fallait donc diminuer sur les lampes pour garder l'énergie suffisante sur ce qui est plus important pour garder cet endroit à peu prêt debout.
Autant dire que l'on ne pouvait pas faire mieux pour donner une ambiance film d'horreur à ce complexe souterrain, même si il y ait très peu de chance que Michael Myers ou Jason Voorhees viennent passer le bonjour aux soldats en poste dans le coin avec un petit coup de couteau dans le dos ou une bonne machette en pleine gueule.
Sur l'un des écrans, on peut voir l'une des deux seules entrées du domaine, celle qui sert aux véhicules puisque ceux ci ne peuvent bien évidemment pas emprunter l'ascenseur de l'hôpital même si celui ci est assez grand pour accueillir un brancard. Ce tunnel de service permet aussi à faire venir les denrées pour nourrir tout le personnel, et il conduit directement à la Cathédrale de la ville est située pas si loin d'ici, avec aussi quelques accès sécurisés donnant aux égouts où se trouvait jadis la tanière des Avengers.
Une sentinelle nommée Fox patrouille cette voie d'accès et est visible à travers les caméras s'y trouvant, faisant sa ronde tranquillement, limite en sifflotant si on pouvait y rajouter du son. Ce qui est faisable en fait puisque il y en a, il faut juste s'équiper du casque et se brancher au bon canal, car on est pas dans les années 80, la technologie à progressé énormément depuis.
C'est alors qu'une voix brise cette monotonie d'une soirée peu enjasante en s'adressant directement à celle qui est les yeux et les oreilles de cette base.

Homme : Pas trop fatigué Lucia ?

Il s'agit du Sergent Grégoire Olimpio qui est accompagné du Private Ross Jenkins qui viennent lui rendre une petite visite de sympathie avant d'aller se pieuter dans les dortoirs, avec le bon sourire pour accompagner cette preuve de bonne volonté.

Lucia : Non ça va, je carbure à la Monster.

Grégoire : Java, à ce que je vois.

Lucia : C'est le meilleur au niveau caféine pour carburer le soir.

Ross : Il n'y en a pas assez dans leurs boissons énergisantes de base ?

Grégoire : L'écoute pas, c'est un détracteur de cette marque.

Ross : Ce n'est pas ma faute si des gamins cardiaques meurent à cause de ça.

Grégoire : Tu ne vas pas commencer avec ça toi ?

Lucia : Excusez moi les gars, mais j'ai besoin d'un peu d'espace pour pouvoir me concentrer sur mes tâches, plutôt que de vous entendre vous battre pour quelque chose d'aussi ridicule.

Ross : Ridicule...

Grégoire : Bon bah bonne continuation à toi pour la surveillance pendant que nous dormirons !

Les encouragements étant faits, il la salut elle qui n'est pas Marie pour aller faire dodo avec son camarade d'un rang inférieur à lui, bien qu'évidemment ils ne seront pas dans le même lit, ou dû moins pas au même étage, donc évitez de vous faire des films érotiques gays dans votre tête malsaine.
Une fois à nouveau seule, Lucia se rend compter que quelque chose ne va pas puis que presque toutes les caméras situées dans le tunnel de transport ont cessé de fonctionner sans prévenir, ne laissant qu'une image qui grisaille en faisant le bruit habituel pour accompagner toute cette neige.
Seule celle présente à l'entrée du dit tunnel fonctionne toujours, avec aucune trace du garde censé se trouver sur place. On y voit juste des places de parkings principalement vides, avec jute deux trois véhicules encore présents pour donner un semblant de vie à cet endroit.
Se disant que se doit être juste un souci dû à la météo catastrophique à l'extérieur, la femme qui observe tout ça, essayer de contacter la personne sur place.

Lucia : Fox, tu me reçois ? J'ai les caméras qui ont bugué vers ta position.

Elle met la bonne ligne audio pour pouvoir capter le son de sa voix à travers son casque quand il s'exprimera.
Un horrible visage apparaît soudainement sur l'écran en poussant un cri inhumain, tel un screamer du temps où c'était à la mode sur internet, ce qui fait bondir la pauvre femme de sa chaise, débranchant une parti de son matos qui part avec elle, sous le sourire de l'immondice assez intelligente pour pouvoir orchestré un tour de ce genre à ce qui pourrait devenir sa prochaine proie.
Impossible de savoir si cette chose est seille, mais ce que l'on peut supposer c'est qu'elle est dangereuse.
Il ne reste plus qu'à voir comment les quelques gars de UNIT présents dans cette zone vont faire pour se défendre face à ce Gremlin.

Un sachet contenant tout un tas de glaçons pris dans une machine qui en créé grâce à la Magie de Noël, sert à soulager la douleur de ce pauvre Thomas qui est déjà bien fragilisé par sa condition de gant maigre à la Norville Rogers, ce qui n'est pas une comparaison foireuse, loin de là, puisqu'il passe quand même énormément de temps chez Burger King avec ses amies qui ne sont là que pour bouffer gratos car c'est lui qui paye toujours pour les autres.
Trop gentil cet abruti au grand cœur.
Sue Duval est assise à ses côtés et se sent visiblement coupable du fait que cette nuit qui aurait dû être torride, s'est finalement révélé aussi plat que l'encéphalogramme de la grenouille. Voilà pourquoi elle n'arrive pas à regarder ce jeune homme dans les yeux, et elle se contente plutôt de regarder les paumes de ses mains qui sont déjà bien marquées par le temps qui a passé, alors qu'elle n'a que 35 ans et n'est don pas si vieille que ça.
Ce complexe de l'âge a dû mal à la quitter, et cela ressent de l'intonation de la phrase qu'elle sort pour briser la glace.

Sue : Je suis déjà rouillée sur ces choses là, après vingt années de pratiques quotidiennes. Désolée de gâcher ton Noël comme ça.

TH5 : Elle est pas mal. Qu'es ce que tu en dis ?

Je sais pas, je ne connais pas tes goûts en terme de femmes.
Attends...
Comment ça se fait qu'il me pose une question ?
Je suis le Narrateur, alors j'aimerais qu'on arrête de m'adresser la parole sans que ce soit moi qui intervienne en première.

TH5 : Je me demande quand même ce que je pourrais répondre ? Il faudrait un truc qui soit marrant.

Il est sérieux là ?
En plus, ce briseur de quatrième mur ne se rend pas compte que celle à ses côtés qui n'a visiblement pas cette capacité là de se rendre compte que l'on est dans une œuvre de fiction, ce qui fait qu'elle est en train de le prendre pour un maboule.

TH5 : Et toi, qu'est ce que t'en penses ? Il est pas un peu con le Narrateur ?

Dit il en se retournant vers la pompière avec ses gros yeux ronds de rongeur sympathique.
En guise de réponse, il sent une main lui toucher le front pour prendre sa température.

Sue : Bizarre... Tu n'as pas de fièvre, et je suis pourtant sûr que ce n'est pas en cassant tes noisettes que tu vas devenir dingue.

TH5 : Tu l'as pas entendu ?

Pour ponctuer sa phrase, il pointe du pouce le mur derrière lui, avec un petit regard qui accompagne le geste.
Une fois la main enlevé du front, la madame gênée regard subitement l'heure à la montre qu'elle n'a pas à son poignet et trouve qu'il fait tard.

Sue : Je devrais peut être rentrer, et te laisser. Tiens voici mon numéro.

Elle lui file un bout de papier où rien est écrit.

TH5 : Eu... T'es sérieuse ? Si tu veux me faire un coup comme ça, met moi au moins un faux numéro.

Sue : Ah mais il y a bien un numéro. C'est juste que je l'ai écrit à l'encre invisible.

Pas sûr que ça passe, mais tentons le jet quand même.

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'D100' : 81