[RP] Hyène et Dragon [Terminé]

Naru est venu en voiture tout droit de Tokyô durant la soirée d'hier soir est arrivé très tôt à Osaka, il a garé sa voiture dan un parking voisin et se dirige maintenant sur la place devant les portes du Château ne sachant pas trop où attendre son interlocutrice.

Inconscient que dans la planque qu'il a quitté un peu avant le début de soirée la veille, des évènements terribles se sont déroulés, des évènements qui lui feront regretter d'être parti quand il les apprendra.

Un beau jour ensoleillé s'annonce dans cette région plutôt chaude où des gens au parlé très étrange y vivent, sans que les étrangers puissent comprendre un traître mot de ce qu'ils peuvent bien vouloir dire, même si on peut dénoter une certaine vulgarité émanant de leurs propos.
Guenièvre Doe fait avec, et n'a pas vraiment l'envie d'apprendre à parler des dialectes locaux, déjà que rien que parler le japonais simple et civilisé en lui même n'a pas été une mince tâche à faire, alors que pourtant elle connait le français comme langue maternelle, si ça veut bien dire quelque chose pour un clone.
Hé oui, en terme de langue compliqué, nous avons un champion avec celle des fromages qui puent.
Là actuellement, elle patiente près de la Porte Ōtemon de cette vieille construction humaine qui date d'un temps que les moins de 200 ans ne peuvent pas connaître. Elle s'est trouvée un bon petit coin à l'ombre sur un banc où elle peut transpirer un peu moins car il faut plutôt chaud aujourd'hui à cause de ce satané soleil et du manque de vent, alors que pourtant il ne fait que 14 degrés donc on est techniquement dans des températures plutôt basse, quoique loin de passer en dessous de la barre.
Ce qui n'arrive jamais, sauf si Dieu est capricieuse, et seulement à Nishinomiya.
Histoire de pouvoir profiter d'un bon petit déjeuner qui va lui redonner de la force après une nuit quasiment blanche, elle trempe l'un des Katsu Sando que Léon Gentil lui a préparé un peu plus tôt dans la matinée dans sa tasse de café afin de faire un mélange de saveurs qui aurait de quoi en dégoûter plus d'un mais pas elle.
Bon appétit !
La première bouchée est exquise, car comme toujours, ce psychopathe tueur d'enfants est un vrai petit chef.
Décidément ils sont content de l'avoir dans son équipe car sans lui ce serait moins fun et ils seraient obligé de bouffer de la merde surgelée ou des pizzas ultra chers de chez Domino's ou Jabba le Hutt.
Prenant tout son temps de ressentir tous les ingrédients de casse croûte, elle met plusieurs minutes à le finir avant de pouvoir se lécher les doigts comme il se doigt, alors qu'il reste encore trois quart du travail à faire, car ses copains ne vont pas se manger tout seul.
Faut l'espérer.
Ce serait glauque autrement.
Justement au moment d'entamer le second, un coup de feu retentit.
Ses reflexes la font lâcher le sandwich et mettre la main à sa veste sous laquelle elle garde un Margolin MCM possédant 6 balles de .22 LR, avant de chercher à savoir d'où provenait le tir afin de pouvoir riposter comme il se doit.
Ses yeux l'amènent tout droit sur un enfant, qui n'est pas un adulte rajeuni pour une fois, qui est en train de chialer parce que son ballon a éclaté, et sa mère tente vainement de le calmer sans avoir à lui coller une tarte en public car pleurer c'est pour les tapettes.
Bénédictine soupire tout en retirant sa main de sous le manteau pour ensuite jeté un triste regard de condoléances à petit déjeuner écrasé par terre.

Guenièvre : Putain... Fais chier !

Confondre le bruit d'un coup de feu et celui d'un ballon qui éclate, cela prouve qu'elle ferait mieux de partir en retraite avant de faire une grosse bourde qui coûterait sa vie.
Pour lui remonter le morale et éviter de trop penser à ça, elle remarque alors une silhouette aux cheveux rouges carmins au loin, semblant un peu paumé à cause d'indications flous sur où attendre précisément devant ce lieu moyenâgeux qu'il ne connait pas trop à première vue, n'étant pas du coin.
Les iris de la dame se baissent à nouveau sur son repas dont il ne reste plus que deux pièces n'ayant pas fini par terre ou dans son estomac.
Sans hésiter, elle se lève en tenant le plastique contenant cette nourriture entre ses mains, puis s'avance à la rencontre de celui qui a fait beaucoup parlé de lui en ce moment à Tokyo.

Guenièvre : Je craignais que tu me poses un lapin après que j'ai permis à Lucy de contacter Shiho mais pas toi car elle te fait la gueule pour une raison qui m'échappe et dont je n'ai pas envie de savoir.

Elle lui tend alors l'un des Katsu Sando à Naru avec un sourire qui se veut sympathique.

Guenièvre : Tiens, ce n'est pas empoisonné.

En attendant de voir si il le prend, elle rajoute un dernière chose.

Guenièvre : Tu peux m'appeler Guenièvre, car Bénédictine ne sera sûrement plus d'actualité prochainement.

Cette rencontre commence de façon étrangement cool, sans véritable tension, ce qui est assez innatendu.

Guenièvre : Je craignais que tu me poses un lapin après que j'ai permis à Lucy de contacter Shiho mais pas toi car elle te fait la gueule pour une raison qui m'échappe et dont je n'ai pas envie de savoir.

Naru se tourne vers celle qui lui parle et reconnaît celle qu'il doit rencontrer grâce à la photo qu'il a vu quelques jours auparavant.

Naru : Est-ce que j'avais vraiment le choix ? Vous la détenez toujours en otage. Et qu'est ce que tu veux dire par une communication entre Lucy et Shiho, je suis pas au courant de ça.

Evitant la question, elle lui tend alors l'un des Katsu Sando à Naru avec un sourire qui se veut sympathique.

Guenièvre : Tiens, ce n'est pas empoisonné.

Naru le prend avec un air suspicion et commence à manger.
En attendant de voir si il le prend, elle rajoute un dernière chose.

Guenièvre : Tu peux m'appeler Guenièvre, car Bénédictine ne sera sûrement plus d'actualité prochainement.

Naru : Je me présenterais bien mais tu connais déjà mon nom, si on passait aux affaires ? Que veux-tu en échange de Lucy ?

Naru reste très sérieux et professionnel, n'oubliant pas ce pour quoi il est là à l'heure actuelle.

Naru : Que veux tu en échange de Lucy ?

Voyant qu'il a bien pris le miam-miam, elle fait un signe de tête vers derrière elle.

Guenièvre : Asseyons nous sur ce blanc pour éviter les oreilles indiscrètes et ne pas trop fatiguer nos jambes.

Elle y va en première, obligeant l'autre à la suivre si il veut pouvoir entendre la réponse à sa question.
Une fois posés correctement, celle ci peut enfin se montrer.

Guenièvre : Je veux qu'on laisse mes hommes se tirer en paix de leur côté quand tout ça sera fini, car je n'ai pas envie de les voir subir les exactions que je leur ai demandé de faire personnellement. Et si possible, que l'on me donne une cellule de prison en assez bon état où je pourrais y écouler ma retraite en paix, sans craindre que l'on veuille m'assassiner.

On peut dire qu'il est étonnant qu'elle passe ses sous-fifres en premier avant son propre bonheur si l'on peut dire.
Ce n'est peut être pas pour rien qu'on l'a surnommé Hyena.

Un peu surpris par ce qu'elle demande, Naru réfléchit quelques secondes.

Naru : Tu préfères donc finir en prison qu'être libre mais poursuivie, c'est certainement peu commun, la plupart tenterait leur chance avec la liberté. Soit, j'ai un ami qui travaille dans une bonne prison qui pourrait sans doute te protéger de la plupart du reste du monde. Et puisque tu es sur le point de les trahir ça ne te dérangera pas de me dire si tu sais où se trouve l'autre personne qu'il retienne en otage, Gilbert Montagné.

La femme aux multiples cicatrices, dont les plus sont visibles sont sur le visage, mais sont loin d'êtres les seules présentes, oh que non, fait une remarque par rapport à la première phrase qui montre l'étonnement de son interlocuteur vis à vis de sa demande sortant de l'ordinaire.

Guenièvre : Cela fait dix ans que je vis "libre" mais hantée chaque jour à l'idée que mes ennemies réussissent enfin à m'avoir. Je croyais en rejoignant les corbeaux qu'ils me laisseraient en paix. Certes, ils ont baissé leur rythme de tentatives d'assassinat, mais essaye quand même de me la mettre à l'envers dés que je baisse ma garde. J'en suis devenue malade à en gerber de cette "vie".

Naru : Soit, j'ai un ami qui travaille dans une bonne prison qui pourrait sans doute te protéger de la plupart du reste du monde.

Guenièvre : Merci.

Naru : Et puisque tu es sur le point de les trahir ça ne te dérangera pas de me dire si tu sais où se trouve l'autre personne qu'il retienne en otage, Gilbert Montagné.

Guenièvre : Cela tombe bien, il est dans notre meilleure prison, située sous la Porte de l'Enfer au Turkménistan. On pourra même en profiter pour y sauver quelqu'un que je veux y faire sortir depuis un moment déjà. Lightning. Je ne sais pas si l'autre connard de Souledge t'a parlé d'elle, mais c'est une ancienne membre de Crisis devenue membre de la Cobratoile qui est l'une des très rares personnes ayant été dans cette organisation à avoir réussi à éviter d'être assassiné par ces illuminés de Crisis ou nos anciens employeurs gouvernementaux.

Elle reprend son souffle après avoir délivrer ces infos, elle reprend son souffle, laissant l'autre réagir à celles ci.

Naru : Non il n'en a pas parlé mais en même temps on a pas eu trop le temps de parler avant que ces timbrés de la DGSE ne se ramènent et nous canardent. Ce ne sera pas mon objectif principal mais on essaiera de sauver cette personne aussi si possible. Bien voici mon plan, tu me ramènes à tes copains en tant que prisonnier et tu t'arranges pour qu'ils m'enferment dans cette prison, par exemple en leur disant que je sais où se trouve Shiho et que je pourrais avoir des informations. Une fois cette partie réussie, je trouverais un moyen de localiser les deux autres et de les faire sortir de là.

Le nouveau plan de Naru, qui se déroulera sûrement sans accrocs, rappelle ce qui s'est passé cette nuit là quand un énergumène aux pouvoirs déconcertant leur a rendu une petite visite des plus malsaine.

Guenièvre : Cela tombe bien puisque Gin a concentré ses effectifs sur la recherche de Shiho Miyano après avoir eu la confirmation qu'elle avait bien simulé sa mort lors de l'incendie du manoir où elle était censée avoir péri.

Bénédictine entame son dernier sandwich au porc tout en expliquant ce qu'il s'est passé exactement.

Guenièvre : Un type dont la peau était de couleur pourpre violette a réussi à s'infiltrer dans notre planqué locale pendant que j'étais en train de m'entretenir avec Gin. Il s'est amusé à le narguer sur le fait qu'il n'ait pas réussi à savoir avec certitude la vérité sur la survient de Sherry mal gré le temps passé, et il lui a conseillé de chercher du côté de Leon Kennedy et Lucy Dodgera pour pouvoir la localiser.

Une petite pointe de peur s'affiche dans le regard et la gestuelle de la hyène.

Guenièvre : Je ne sais pas qui cet homme était,  mais il pouvait nous contrôler par la simple parole sans avoir à user de procédés d'inductions hypnotiques. Je n'ai jamais vu ça auparavant...

Quand l'ennemi dépasse la logique que l'on s'était construit, ça fait forcément flipper.

Guenièvre : Cela tombe bien puisque Gin a concentré ses effectifs sur la recherche de Shiho Miyano après avoir eu la confirmation qu'elle avait bien simulé sa mort lors de l'incendie du manoir où elle était censée avoir péri.

Bénédictine entame son dernier sandwich au porc tout en expliquant ce qu'il s'est passé exactement.

Guenièvre : Un type dont la peau était de couleur pourpre violette a réussi à s'infiltrer dans notre planqué locale pendant que j'étais en train de m'entretenir avec Gin. Il s'est amusé à le narguer sur le fait qu'il n'ait pas réussi à savoir avec certitude la vérité sur la survient de Sherry mal gré le temps passé, et il lui a conseillé de chercher du côté de Leon Kennedy et Lucy Dodgera pour pouvoir la localiser.

Une petite pointe de peur s'affiche dans le regard et la gestuelle de la hyène.

Guenièvre : Je ne sais pas qui cet homme était, mais il pouvait nous contrôler par la simple parole sans avoir à user de procédés d'inductions hypnotiques. Je n'ai jamais vu ça auparavant...

Naru : Comment a-t-il su où elle était... oh merde, ça veut dire qu'il a trouvé la planque.

Aussitôt, tout en continuant sa conversation avec Bénédctine extérieurement, il contacte la chimiste mentalement. Il n'avait pas ressenti un quelconque danger près de Shiho mais comme le mec à la capacité de contrôler mentalement les autres, cela a confondu le sceau et l'a empéché de transmettre le danger à Naru, l'un des rares cas où le sceau est contourné.

Naru (Connexion mentale) : Shiho, tu me reçois, réponds si tu m'entends.

Pendant que la chimiste est contactée il répond à Guenièvre.

Naru : Fais chier, bon pour le moment suivons le plan, je ne peux rien faire pour elle pour le moment et s'il a laissé Shiho en vie, les autres aussi probablement, ils s'en sortiront pour le moment. Bien, faisons comme j'ai dit, amènes-moi jusqu'à eux, arranges-toi pour qu'ils m'interrogent et me retiennent dans la prison où se trouve les autres et si tu pux fais relâcher Lucy pour qu'elle se rende où se trouve Shiho, pour l'expliquer tu diras que je me suis livré en échqnge, ça devrait suffir.

Pendant que Naru réexplique le plan à Bénédictine, il reçoit une réponse assez sèche de la part de Sherry.

Laisse moi !
J'ai besoin de faire le vide dans ma tête !
S'il te plaît !
Contactes Mary ou Zarick, mais pas moi !

Bon au moins ça, c'est clair, ce n'est pas via qu'il aura plus d'infos, même si il peut déjà sentir qu'un drame est arrivé.

Guenièvre : Je vais contacter son "geôlier".

Pour se faire, elle fouille dans son sac à main afin d'y déloger son téléphone portable dont elle se sert pour appeler un numéro au milieu de la liste des contacts, histoire de faire passer le message dès que celui ci décroche.

Guenièvre : Relâche la fille.

C'est cliché certes, mais...
Ça reste cliché.

Comprenant que quelque chose ne va pas mais ne voulant pas forcer Naru coupe la connexion après avoir lui avoir dit quelques mots d'encouragements et de soutien.

Il revient à Guenièvre et avant qu'elle ne raccroche de son contact, il lui dit :

Naru : Qu'il dise à Lucy d'aller au 21 Rue Beika pour aider Shiho, elle doit en avoir bien besoin.

Guenièvre : Bien, dis à la fille d'aller au 21 Rue Beika pour aider son amie Shiho.

Elle lui donne l'adresse fournie par Naru puis raccroche.

Naru : Ok ça c'est fait, maintenant, je sais pas comment ça marche exactement dans l'organisation pour effectuer la prochain phase alors je te laisse faire.

Avant de couper sa connexion mentale avec la petite, il lui affiche tout son soutien à sa façon.

Quelques mots d'encouragements et de soutien.

Ceci fait et l'adresse étant filée à Lucy qui fait toujours la tête à l'homme blanc cis hétéro qui s'en est pris à elle et sa copine le mois dernier, il est grand temps de laisser tout ça de côté pour l'instant afin de se concentrer sur l'essentiel qui est de faire sortir le meilleur personnage de ce forum de prison.


Un Airbus Helicopters H155, l'une des dernières créations françaises notables qui pourtant date d'il y a presque deux décennies complètes, est en train de survoler ce village ayant été en majorité rasé par le précédent président du pays qui avait une très haute opinion de lui même comme tout bon dictateur, sauf que celui qui a pris sa place essaye de battre son record instauré, ce qu'il fait avec brio il faut le souligner.


L'hélicoptère moyen civil que l'on surnomme plus communément en français "Dauphin" car il adore violer des jeunes baigneuses humaines plutôt jolies et causer en bande pour savoir comment était la journée, possède un camouflage actif qui le rend complétement invisible à l'œil nu et aussi aux radars des forces militaires locales, tout en voyageant de manière totalement silencieuse.


Faut dire qu'Umbrella utilisait la même technologie sur leurs appareils top secrets dont on a jamais pu voir un seul aperçu permettant de voir à quoi ils ressemblaient réellement, et vu que Natalya Vipèra avec son charisme d'huitre avariée a fini derrière les barreaux, on ne pourra probablement jamais avoir la réponse.
Qui se soucie encore de cet arc narratif à vrai dire ?
Ne remuons pas le couteau dans le passé et allons voir à l'intérieur de l'appareil pour y retrouver la Hyène et quelques membres de son troupeau qui sont actuellement en train d'escorter leur prisonnier jusqu'à son nouveau domicile, ou dû moins c'est ce qu'ils vont faire croire à ceux qui se trouvent là bas.
Par chance, Gin ne sera pas présent, étant resté au Japon pour participer lui même activité à la chasse à la chimiste auburn, dont il peut renifler le parfum à cinquante mètres selon les rumeurs qui circulent dans l'ombre.
En revanche, Vodka sera là car parmi les plus hauts ballons du panier, il est sûrement celui qui passe le plus de temps dans le coin à vérifier plusieurs fois par mois qu'il n'y aucune tentative d'évasion et que la torture se passe bien pour ceux qui subissent ce traitement là.
Chouette programme.

Pour bien faire croire que Naru est un prisonnier, les hommes de la hyene lui ont attachés les mains avec des fers et cagoulés la tête comme le font tout les méchants et ce pour éviter que le prisonnier sache exactement où il est et comment est le lieu, ce qui complique normalement les tentatives d'évasion.

Naru reste parfaitement immobile dans l'appareil volant, jouant le prisonnier qui garde son calme malgré les chances apparemment contre lui. Il attend patiemment qu'ils aient introduit le loup dans la bergerie comme on dit.

Si il y a bien quelqu'un qui a eu autant de cicatrices au cours de sa vie que Bénédictine et Sherry réunies, voir même plus, c'est bien Frank Castle que l'on connait bien sous l'identité qu'il a pris après avoir été témoin du meurtre de sa famille lors d'un pique nique tranquille à Central Park il y a de cela 40 ans pile poil.


Voilà un nom qui fait frémir n'importe quel criminel aux quatre coins du monde, si il a un minimum de bon sens.
Bien plus célèbre et redouté en tant que vigilant que Naru lui même, si on peut vraiment le mettre dans cette case là, ou que même nos justiciers naissants que sont les Avengers, alors que ces derniers ont déjà commencé à faire leurs preuves en sauter les Etats Unis du Quatrième Reich, même si leurs meilleurs faits d'armes n'ont pas encore eu lieu.
Pourtant, sans que l'on sache trop comment il s'est retrouvé là, le vieillard qui fait la moitié de son âge s'est retrouvé dans cette prison appartenant à l'Organisation Noire, complétement désarmée en apparence, bien qu'il ait techniquement toujours ses mains en sa possession, ce qui le laisse encore en statut de "dangereux et armé".
Vodka a l'honneur de lui faire passer un petit interrogatoire, un peu plus cool que la torture de la semaine dernière qui aura valu la mort de celui qui s'occupait précédemment de la tâche qui exerce actuellement.
Autant dire qu'il n'est pas rassuré à l'idée d'être tout seul avec ce type au regard pouvant rivaliser avec celui de son grand frère spirituel dont il aurait aimé la présence à ses côtés pour faire ce genre de choses, surtout avec ce type.
Suant à grandes gouttes, assis sur sa chaise, il respire un bon coup puis décide d'y aller, en se disant que si quelque chose venait à mal se passer, il y aurait des renforts pour venir lui refaire sa face à cet enculé.
C'est donc avec un sourire voulant être sûr de lui mais pas crédible pour un sou qu'il lance la séance de questions.

Vodka : Qu'est ce que tu sais sur nous ?

Frank : Que vous êtes sur votre fin de vie, alors je prépare l'enterrement.

Vodka : Nous savons que tu as été en contact avec l'agent Leon Kennedy bossant pour les services secrets américains depuis au moins le mois de Septembre de cette année. Qu'est ce que vous vous êtes dit ?

Manque de politesse total en lui foutant un énorme vent.
Malgré ça, l'homme en noir n'ose pas s'approcher de lui, malgré le fait qu'il soit solidement attaché à une chaise au centre de cette pièce bien moins sophistiquée que le reste de l'installation et où du sang séché est encore visible sur les murs car il n'est pas parti au lavage.

Vodka : Toutes nos forces sont à ses trousses et il n'est plus qu'une question de temps avant qu'on ne l'attrape et qu'il vienne te rejoindre ici.

Un petit rire provient du prisonnier qui reprend son air sérieux immédiatement après, agaçant son interrogateur.

Vodka : Qu'est ce qui te fait rire !?

Frank : La souris perd son temps à essayer de chasser le chat.

Vodka : Assez !

Sentant que cela ne mène à rien, il fait signe aux caméras qu'il sort d'ici, tout ne s'épongeant discrètement avec un mouchoir propre qu'il a sur lui car il faut dire que la machine à tuer a manqué de le faire pisser dans son froc en ricanant brièvement juste avant.
Une fois dans le couloir extérieur, un collègue vient le rejoindre pour l'informer de quelque chose d'important.

Collègue : Bénédictine vient d'apporter le nouveau prisonnier, elle vous attend dans le hangar.

Vodka : Très bien. Restez ici pour surveiller ce... Type là. Merci.

Sur ce, il a trouvé la meilleure excuse du monde pour se casser loin de cette salle de torturrerogatoire.

Toujours cagoulée et menottée solidemment, Naru patiente dans le hangar avec Bénédictine et ses hommes. Décidant de mettre un peu d'ambiance.

Naru : Bon, c'est pas tout ça mais je m'ennuie là, c'est quand qu'il arrive votre collègue, je me demande quelle bouteille il va amener, du Gin, de la Vodka peut-être ? Ca tombe bien j'ai soif.

Après sa petite tirade un des hommes qui l'entoure pour le garder lui fout un coup à l'épaule en lui criant.

HEN1 : Fermes-là, quand il sera là, tu feras moins le malin.

Naru : Causes toujours tu m'intéresses, vous n'obtiendrez rien de moi, bandes de dégénérés.