[RP] Hyène et Dragon [Terminé]

Alors que ça se prend la tête entre le nouveau venu et ses escortes dans le hangar où le Dauphin a atterri sans qu'on puisse savoir comment exactement à cause de la cagoule sur la tête, l'alcool le plus connu du coin débarque par l'une des nombreuses portes présentes. Celui ci n'est déjà pas de bonne humeur, mais entendre tous ces cris qui cassent les oreilles ne vont pas arranger ça.
Vodka redresse alors ses lunettes, plus son chapeau, avant d'élever sa voix pour se donner un peu de crédibilité qui n'arrivera jamais à avoir peu importe ses efforts.

Vodka : C'est donc donc lui le Naru dont tout le monde parle ?

Bénédictine, tout de noir vêtue cette fois ci, pousse d'un coup de paume dans le dos leur dernière prise afin qu'il puisse se rapprocher de celui qui voudra faire plus ample connaissance avec lui. Pendant qu'elle explique cette capture exceptionnel,  en profite aussi pour garder à l'oeil ses propres hommes afin de s'assurer qu'ils assurent dans la crédibilité de la mise en scène.
Cédratine est d'ailleurs aux abonnés absents, car il irait un peu trop loin dans son jeu d'acteur, comme elle le connait assez bien.
On tient quand même à ce que Naru survive un minimum.

Guenièvre : Il n'arrête de nous casser les pieds. J'espère que vous lui casserez les siens.

Vodka : Je suis surpris que vous ayez réussi à le capturer aussi facilement. Vu comment il a réussi à nous avoir sans souci et manquer de tuer Aniki la dernière fois.

Guenièvre : Moi aussi je trouve ça louche qu'il n'ait pas utilisé ses pouvoirs que Gin prétend qu'il possède. Et même si je n'apprécie pas trop Sephiroth, je reconnais qu'il n'est pas du genre à délirer avec des histoires à dormir debout.

Vodka : Tu ne penses tout de même pas que... ?

Guenièvre : Comme Frank Castle ? Deux légendes dans leurs domaines qui seraient à la limite du surnaturel que l'on arrive à choper en très peu de temps d'intervalle, sans avoir à se fouler. Tu en penses quoi ?

Vodka : Tu as raison, c'est louche.

Guenièvre : Cela ne t'ennuis pas que je vérifie qu'il n'y ait pas de faille dans la sécurité ici pendant que tu t'occupes de lui ?

Vodka : Je préfère que ça soit toi qui fasse ça que moi.

Lançant un dernier regard à celui qui ne peut pas le voir et donc ressenti ce clin d'oeil mental qui lui adressé alors qu'elle laisse seul avec ses hommes dont elle fait confiance pour le gérer, ainsi que celui qui lui fait un peu de peine à vrai dire vu comment il n'arrive à avoir le respect de personne dans leur organisation.
Vodka enlève enfin la cagoule de Naru en premier lieu, ce qui sera plus rapide pour pouvoir causer avec lui.

Vodka : Naru, c'est la première fois que l'on se parle, mais pas la première fois que je te vois. D'ailleurs je tiens à dire que ta fille se remet bien de ses émotions suite à ce qui s'est passé au restaurant. Elle et ses drôles d'amies semblent receler leurs propres secrets. Nous avons pu en percer certains mais pas tous, car ils sont plutôt doué.

Il rit face à ce qu'il croit être drôle, même si le fait qu'il transpire comme une vache est vachement plus marrant en soi.

Naru qui a gardé une attitude calme pendant que les deux agents parlaient a commencé à rire face au dernier commentaire de Vodka.

Naru : Oh merde, tu parles ? Je croyais que t'étais juste le toutou de Ginnie, tu sais comme un gros molosse qu'il tient en laisse. D'ailleurs, il est pas bien de lâcher son animal en pleine nature, faudra que je lui en parle la prochaine fois avant de le flinguer. D'ailleurs, il se remet bien ? Sa voiture lui manque pas trop ?

Il ricane au nez de Vodka alors qu'il met son meilleur visage de psychopathe. Un sourire sadique, des yeux pleins de moquerie, il se moque clairement de son interlocuteur, comme tout le monde ne fait. Personne ne le respecte ce pauvre Vodka.

Naru : Oh et merci pour les nouvelles sur ma fille, ça m'évite d'appeller.

Pas vraiment inquiet qu'il en parle, Naru continue à se moquer. Et pourquoi devrait-il s'inqièter ? Il a transféré suffisamment de force à Yuki pour qu'elle puisse gérer ces crétins sans soucis et étant donné qu'elle est artificiel, elle n'a pas vraiment besoin de sommeil ce qui lui permet de surveiller Haruhi à temps plein et maintenant qu'elle est sur ses gardes, y a très peu de chance qu'elle échoue dans sa mission. Donc non, il n'est pas inquiet.

Le bouffon sujet de toutes les moqueries voit ses joues devenir rouges faces aux remarques du rouquin, et surtout sur le fait que tout le monde dans le hangar s'amuse avec lui en riant à ce qu'il y dit, même ses propres subordonnés à lui qui devrait en avoir aucun tant il ne sert à rien ce cabot clochard.

Vodka : Il a été obligé de s'en procurer une autre par ta faute, même si il sait que ce ne sera jamais la même que celle qu'il chérissait dans son cœur. Sale ordure !

Naru : Oh et merci pour les nouvelles sur ma fille, ça m'évite d'appeler.

Cela fait grogner à pleine dent le vil clébard qui tel un caniche de grand mère aboie bien plus qu'il ne mord.
Néanmoins, il va essayer d'avoir le dernier mot, souffrant déjà de celui qu'il a perdu la veille avec TH5.

Vodka : Que ça soit elle ou ses amies, personne n'est à l'abri face à nous, et tu devrais arrêter de croire que tu es le gagnant ici. Surtout que mes homes...

HEN 1 : Tes hommes ?

HEN 2 : Tu veux dire ceux de Gin ?

HEN 3 : Notre respect vaut pour lui, pas pour toi.

HEN 1 : Tout est dit.

Vodka : Peu importe ! Dans tous les cas Naru, plus on en apprend sur les amies de ta fille, plus on y voit clair. Là l'une de nos sentinelles sur place a commencé à suivre la piste d'une certaine Sasaki. Je ne sais pas ce que cela vaudra, mais toutes les pistes sont bonnes à prendre.

Mine de rien, idiot comme il est, il balance toutes les infos à son ennemi comme du pain sur un plateau doré.

Cette maison ne ressemble en rien à celle où elle était censée se rendre et où devrait se trouver sa meilleure amie Shiho Miyano qu'elle a hâte de retrouver après avoir été séparée pendant presque un mois à cause de ce maudit accident. Surtout que la grande blondinette faisant 1m80 de haut, ce qui est déjà bien grand en France, mais alors ici c'est gigantesque par rapport à la populace, s'en veut énormément d'avoir causé indirectement la tentative de suicide de la petite chimiste.
Encore faut il qu'elle sache se repérer, alors que pourtant elle est sûr de ne pas s'être planté et d'être bien au 21 Rue Beika, surtout que son fidèle pilote Yves est allé dans son sens sans objecter.
Quoique...
C'est peut être ça le problème, maintenant qu'elle y pense.
Ce n'était pas à elle de faire la guide en pointant une direction au pif sur la carte en disant que forcément cette adresser doit être là.
C'était à lui en fait de l'amener au bon endroit.

Lucy : Oups...

Arnaud : Mademoiselle Dodgera, à l'abri !

Etant trop loin de la Laguna où ils ont laissé leur conducteur, il la précipite à l'intérieur de la baraque pour la protéger de tireurs embusqués tout de noir vêtu qui a remarqué juste à temps pour éviter de finir en bien pire état que la dernière fois, puisque cette fois ceux là veulent leur mort.
Ils sont suivi de près par deux partisans d'Hydra, Dyne et Kyte, qui ont été envoyés par la Vipère afin de protéger sa chérie au péril de leur vie.


Sous cet air digne de slow, la Renault qui a remarqué les coups de feux pourtant hyper silencieux, se tira de là en se promettant de revenir chercher celle et ceux qui sont proches d'elle, en mode Brad Vickers, car ce n'est pas dans ses intentions de les trahir.
Les Corbeaux l'ignorent pour l'instant, préférant se concentrer sur ces personnes désormais piégées dans une demeure où il n'y aura aucune aucune issu pour eux, en volant à leur rencontre.
Gin, qui est là aussi bien évidemment, jette son clope par terre en balançant ce qui reste de la fumée dans sa bouche à travers l'air, avant de suivre ses hommes à l'intérieur avec son sourire de prédateur.

Gin : Tu seras bientôt à nouveau à moi, Sherry.

Le vent les portera.

Vodka : Que ça soit elle ou ses amies, personne n'est à l'abri face à nous, et tu devrais arrêter de croire que tu es le gagnant ici. Surtout que mes homes...

Naru : Non attends me dîs pas qu'il t'ont filé des hommes à toi.

Il se tourne vers un des hommes en noirs.

Naru : Il blague n'est-ce pas ? Sinon cette organisation est pire que je le pensais.

L'homme s'adresse directement à Vodka

HEN 1 : Tes hommes ?

HEN 2 : Tu veux dire ceux de Gin ?

HEN 3 : Notre respect vaut pour lui, pas pour toi.

HEN 1 : Tout est dit.

Naru : Vous me rassurez, j'ai vraiment cru une seconde que vos supérieurs étaient assez timbrés pour faire quelque hose comme ça, pas que je pense qu'ils ne sont pas fous et stupides mais pas à ce point là non plus.

Vodka : Peu importe ! Dans tous les cas Naru, plus on en apprend sur les amies de ta fille, plus on y voit clair. Là l'une de nos sentinelles sur place a commencé à suivre la piste d'une certaine Sasaki. Je ne sais pas ce que cela vaudra, mais toutes les pistes sont bonnes à prendre.

Naru : Ok mec mais tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre de ta vie, vous êtes tous nuls, stupides et cons dans cette organisation. Pourquoi aurait-on même peur de vous ? Sérieusement, mis à part deux ou trois exceptions vous êtes tous à jeter.

Naru continue à l'humilier sans révéler quoi que ce soit pour son affiliation avec Sasaki car après tout, il est bien l'une des seules personne à le savoir, même la fille elle-même l'ignore encore. Ce qui lui fait penser au passage, qu'une fois cette mission terminée, il devra lui rendre une petite visite en espérant qu'elle se passe mieux que celle avec Haruhi.

Cette fois ci, c'est le torrent d'eau qui a débordé du base et qui pousse le dindon de la farce à sortir l'une des deux armes qu'il a sur lui, caché dans sa veste noire, à savoir un Smith & Wesson Model 29 calibré en .44 Magnum qui fera moins rire l'autre petit rigolo avec sa grande gueule quand il se sera fait sauter le caisson.
Surtout que le Ginny de ses rêves n'est pas là pour pouvoir l'en gueuler ou le menacer si il fait une connerie.
Personne captera cette référence de vieux mais c'est pas grave.
Le canon de l'arme vient ainsi toucher le front de l'isolant, ce qui fait rire en douce quelques silhouettes dans le fond.

Vodka : Le nul va te tuer monstre et tu feras quoi !? Tu es tout seul ici et sans allié !

Le bougre semble réellement être sur le point de passer a l'acte, trahissant les ordres donnés par son supérieur intransigeant.

Naru : A moins que tu aies envie de mourir, je ne ferais pas ça si j'étais toi. Parce que tu vois, ton Aniki, ce qu'il veut plus que tout en ce moment, c'est retrouvé Shiho, hors je suis la seule personne au monde capable de lui dire où elle est. Donc si tu me tues, vous ne le découvrirez jamais et honnêtement je suis pas sûr que ton aniki te pardonnerai ça tu vois, alors tu choisis quoi ? Soit tu me tues et tu meurs soit on reste tout les deux en vie et peut-être que tu pourras obtenir les informations que tu veux.

Vodka ne sait pas dire si l'homme aux cheveux rouges carmins dit la vérité ou si il bluffe comme osn cousin Martoni.

Vodka : Qu'est ce qui me dit que tu dis la vérité ? Le type en mauve nous a dit de chercher du côté de l'autre blondasse de mercenaire et du Brad Pitt à deux balles pour avoir cette réponse, sans jamais te mentionner.

HEN 1 : Vas y prends le risque Vodka !

HEN 2 : On a tous hâte de voir Gin te jeter aux ordures.

Rien à faire, celui qui veut se faire respecter tient à flinguer le rouquin et donc il tente de faire feu avec son revolver.
Clic clic clic clic, fait ce dernier.
Par un coup du destin, aucune balle n'est tirée en direction du crane à bout portant de l'individu non humain qui est mine de rien sacrément chanceux car l'arme était belle et bien chargée, bien que cela sente la magie dans l'air.
Sentant d'ailleurs cette magouille à plein nez, celui qui n'en a pas fini avec lui lui fait savoir ce fait là justement.

Vodka : Je ne sais pas comment tu as fait mais la prochaine qu'on se revoit, je te tuerai. Pendant ce temps, interrogez le !

Le voilà qui tourne les talons, mécontent, pour se rendre dans sa chambre attitrée ici afin de s'y retirer quelques heures, durant lesquelles les sous fifres de l'organisation vont tenter de soutirer des informations au dieu dragon.

Vodka : Qu'est ce qui me dit que tu dis la vérité ? Le type en mauve nous a dit de chercher du côté de l'autre blondasse de mercenaire et du Brad Pitt à deux balles pour avoir cette réponse, sans jamais te mentionner.

Naru : Allons, tu nous crois assez fous pour garder la même planque après avoir été découvert ? Si c'est le cas, je serais déçu, vous nous sous-estimez un peu trop, ce qui causera votre perte.

Il dit cela avec confiance comme pour se moquer que l'autre n'ait pas compris qu'ils ont changé de base, enfin, ils ne l'ont pas fit mais le bluff est là.

HEN 1 : Vas y prends le risque Vodka !

HEN 2 : On a tous hâte de voir Gin te jeter aux ordures.

L'homme en noir a finalement tenté de tirer sauf que, manque de pot, Naru a utilisé un brin de magie pour bloquer les balles dans le barillet pour se garder vivant.

Vodka : Je ne sais pas comment tu as fait mais la prochaine qu'on se revoit, je te tuerai. Pendant ce temps, interrogez le !

Après cela, les hommes l'ont entrainé dans une salle d'interrogatoire, essayant de le faire parler sans succès. Il ont essayé toutes les formes de tortures qu'ils connaissent mais rien n'a fonctionné, ils n'ont même pas eu la satisfaction de le voir faire une grimace, son visage restant stoïque tout le long. Cela les a en fait déroutés, il est rare de trouver quelqu'un avec une telle résistance à la douleur, l'un des seuls autres qu'il connaissent est leur patron bien aimé, Gin, qui est également très résistant. Alors ils l'ont ramené dans une cellule pour faire une pause. Un peu amoché extérieurement, Naru garde une façade complètement sans émotion jusqu'à ce que les deux hommes partent et qu'il sourit.

Naru : Je dois reconnaître qu'eux sont plutôt bon dans leur domaine, pas comme l'autre lourdeau.

Ce qu'il ne sait pas c'est que mécontent de ne pas avoir réussi son coup, dans sa chambre, le criminel en question, ouvre une petite boîte de dix gellules blanche et rouge et en prend une dans sa main.

Vodka : Avec notre merveilleux médicament, peu importe ce qu'il fait il ne survivra pas.

La notion du temps est différente au sein de cette demeure qu'à l'extérieur de celle ci, avec sans qu'on ne le sache trop comment le passé qui se mélange au futur de cette ligne temporelle.
Aucun scientifique qui s'est penché sur cette question n'a réussi à en tirer une explication crédible pour l'instant.
Deux hommes et une femme, tous habillés façon gangsters d'un autre temps avec évidemment une seule couleur prédominante qui symbolise bien la faction pour laquelle ils bossent puisqu'il s'agit du noir, traversèrent le couloir à l'étage de cette résidence mélangeant occidental et oriental dans le style. Là ils arrivent justement tout au fond de ce passage où se trouve l'une des pièces qui respirent le plus la traditionnalité, avec notamment le salon au rez-de-chaussée où se trouvent des portes coulissantes et aussi des tatamis.
L'endroit où ils débarquent, armés de leurs armes de poings dotés de suppresseurs, s'avère être la salle de jeu et détente de la demeure, où l'on y joue au Hanetsuki ou au Badminton, ou l'on peut aussi y lire quelques livres disponibles dans la petite bibliothèque ici présente. On peut aussi très bien s'installer sur le sol prévu à cet effet afin de méditer un peu si l'on souhaite, ce qui pourrait permettre de chasser les mauvais esprits qui hanteraient ces lieux d'après de vieux superstitions.
Malgré le fait que la baraque ait cramé en 2010, ce qui se voit énormément à l'extérieur, on peut remarquer qu'à l'intérieur c'est totalement invisible comme si une force protectrice plutôt puissante avait réussi à protéger le mobilier de l'incendie.
Ne commençons pas à divaguer car il y a d'autres chats à fouetter.
Si les trois corbeaux sont là, c'est pour mettre la main sur les quatre cibles qui se sont échappés tout droit dans cette habitation reculé d'un arrondissement spécial loin d'être le plus connu de la capitale nippone.
Une fois dans cette salle, celui qui ferme la marche ferme aussi la porte pour s'assurer que les souris ne puissant pas s'enfuir par là sans être remarquées, puis ils se dispersent un peu pour fouiller cette partie plutôt grande vu qu'en fait c'est deux pièces en une, qui peut être coupée grâce à une porte coulissante en papier au milieu à gauche qui est généralement laissée ouverte. Encore plus à gauche se trouve un placard d'une taille raisonnable qui permet d'accéder au grenier, ce qui un élément d'architecture coutume dans ce pays pour ceux qui y sont habitués.
L'un des deux membres masculins de l'organisation, celui possédant du poil sur le menton, remarque directement quelque chose du coin de l'œil qui attire son attention, à savoir un journal posé sur une commode dont les pages ont été laissées ouvertes, avec ce qui semble être du sang tâchant celle ci.
Cette petite trouvaille le fait esquisser un sourire, puis il en profite pour aller y jeter un coup d'œil en baissant son pistolet et en touchant ces écrits avec l'une de ses mains grasses.
Ne connaissance pas trop les légendes urbaines entourant cette belle maison, et s'en foutant aussi un peu à vrai dire, il n'a aucun mal à trifouiller là où il ne faut pas.
Tournant les pages de ce recueil d'une vie inintéressante d'une quelconque femme qui n'avait visiblement rien  de mieux à faire, il pouffe un peu en le faisant.
De toute façon, vu les tâches rouges se trouvant dessus, il suppose que la madame ne sera pas en état de venir se plaindre si il la prenait sur le fait.
Enfin, si il y a quelqu'un qui habite bien ici.
D'un côté on a l'impression que la propriété est abandonnée depuis quelques années, de l'autre on peut se dire que si c'était le cas, ce ne serait pas aussi bien entretenu.
Peut être sont ils partis en vacance ?
Dans tous les cas ça les arrange, et ils si ils habitent toujours ici, ils auront une petite surprise en tombant sur des cadavres en rentrant chez eux.
Approchant de la fin du journal intime sans l'avoir vraiment lu, l'amusement que le bonhomme affiche sur son visage laisse place à une incompréhension quand sur l'avant dernière page il tombe sur des longs cheveux noirs découpés qui y ont été laissé là, et dont l'origine semble provenir de la dernière page juste derrière.
Là pour le coup ça l'intrigue bien plus que les anecdotes inintéressantes de celle qui s'est cru pour la romancière du siècle à détailler son existence dans des mémoires qui personne n'a demandé.
Alors qu'il est en train de tourner la dernière feuille de papier qui le sépare de la réponse à ce mystère, une main blanche surgit de la dernière page pour l'agripper fermement avec une force qui ferait rougir Naru.
Accompagnant ce membre antérieur, un visage d'une jeune femme à qui appartient visiblement ces fibres de chevelure trouvés juste avant et qui ouvre grand sa bouche pour produire un son tout droit provenu des profondeurs des ténèbres éternels qui paralyse totalement le corps de cet énergumène qui a osé faire l'affront de poser ses vilaines pattes sur le journal intime de celle qui est rancunière.
Sans pouvoir pousser un cri car sa gorge ne lui permet pas, il observe impuissant son trépas.
Une autre main fantomatique le chope, cette fois ci au col, pour l'entraîner dans le bouquin avec une puissance herculienne, le faisant complètement disparaître de notre réalité.
Cette dernière partie a été vu par ses collègues sans qu'ils ne puissent rien y faire, tétanisé aux aussi par cette effroyable terreur qui traverse entièrement leur corps en constatant qu'ils ont mis les pieds dans une véritable maison hantée.
Une masse noire difforme de cheveux émerge rapidement du journal qui n'a pas bougé de son reposoir, s'avançant dangereusement de ses prochaines victimes.
À l'étage en dessous, nous avons Gin qui a déjà fait le tour des pièces qui s'y trouvaient, que ça soit la salle de bain avec sa baigner remplie à ras bord, la cuisine à l'évier débordant de vaisselles, ou encore le salon où de la nourriture à été déversée sur le sol, témoignant d'une vie dans ce lieu qui n'est pas censé en avoir car contrairement à ses sbires, il est au courant de ce qui s'est passé grosse mode dans ce lieu maudits au cours des dernier décennies.
Ne courant pas après le surnaturel, cela ne veut pas dire qu'il n'y croit pas car ce serait un peu renier certaines choses concernant sa longue longévité. En revanche, ça veut dire qu'il ne s'y intéresse pas plus que ça en fait, sauf si ça peut l'aider dans son boulot au sein des Men in Black, comme ce fut le cas avec le fumier qui a fait sauter l'amour de sa vie plus tôt ce mois ci.
En dépit de ça, il sait qu'il possède une sorte d'ESP, abréviation anglaise pour "perception extrasensorielle", car quand il est proches d'éléments touchant dans le domaine du paranormal et surtout du monde des morts, il a tendance à le sentir venir là où les autres ne se doutent de rien. Un peu comme quand juste avant de passer le portail de cette habitation, il avait l'impression que celle ci l'observait, et il sent justement que ce n'est pas qu'une impression.
Ceux qu'ils traquent ont choisi un bon endroit pour se terrer, qui pourrait valoir la disparition de tous.
Là, l'assassin aux cheveux argentés se trouve dans le jardin situé à l'extérieur où il est en train de réfléchir là dessus, jusqu'au moment où il ressent quelque chose de velue qui se frotte à ses jambes, ce qui ne semble l'étonner plus que ça. En baissant les yeux, il constate qui ne s'agit que d'un vulgaire chat noir très câlin, probablement errant, qui lui dit bonjour à sa façon en moussant des petits miaulements tout mignon qui parviennent à percer le cartilage du grand blanc pour atteindre son coeur que l'on pourrait croire inexistant en fait.

Gin : Tu as du courage pour quelqu'un de ta taille.

Ayant fini de fouiller de son côté et atténuant des nouvelles de ses sbires, il décide de se baisser pour caresser le gentil minou, sans pour autant baisser sa garde au cas où il viendrait à subir une attaque surprise de n'importe qui.
Vivant ou mort.

Loin du surnaturel touchant l'équipe de Gin de leur côté durant une nuit mouvementé à Tokyo, nous avons Gilbert Montagné qui refait enfin signe de vie après s'être réveillé dans cette drôle de prison environs un mois et demi plus tôt après avoir été capturé par le duo le plus célèbre des hommes en noirs qui ont tendance à être représentés séparés récemment.
L'aveugle plus vraiment aveugle depuis un bail, est couché sur son lit situé le plus en hauteur, tout en écoutant avec des écouteurs reliés à un vieux baladeur qu'un garde ici lui a offert, une chanson qui colle assez bien à cet arc.


Entendant malgré la zic du boucan dans la cellule à gauche de celle qu'il partage avec Lightning, ou Léa Irving de son vrai blase, ce qui veut dire qu'il y a un nouveau venu et il va falloir l'accueillir comme il se doit dès que son escorte se sera tirée.
Enlevant son matos des oreilles, il se reproche du mur séparant les deux chambres rustiques avant de patienter un tout petit peu, lui permettant d'entendre la petite phrase que l'infiltré se livre à lui même.

Naru : Je dois reconnaître qu'eux sont plutôt bon dans leur domaine, pas comme l'autre lourdeau.

Gilbert : Salut mon nouveau voisin de cellule ! J'espère que tu es plus bavard que le seul que j'avais jusqu'à présent et qui est en fait le Punisher ! Au fait, moi c'est Gilbert Montagné ! Allez Léa, présente toi !

Léa : Pas envie, je dors pour l'instant, alors moins de bruit s'il te plaît.

Gilbert : Toi t'as l'air d'être là pour être forcé à parler par les zigotos là ! Nous au contraire, on leur sert de cobayes pour leurs expériences !

Se rendant compte qu'il ne lui a pas vraiment laissé de temps de réponse jusqu'à maintenant, il décide de se taire un peu.

Gilbert : Salut mon nouveau voisin de cellule ! J'espère que tu es plus bavard que le seul que j'avais jusqu'à présent et qui est en fait le Punisher ! Au fait, moi c'est Gilbert Montagné ! Allez Léa, présente toi !

Léa : Pas envie, je dors pour l'instant, alors moins de bruit s'il te plaît.

Entendant une voix qui lui est pas totalement inconnu mais sans la reconnaître vraiment, Naru hausse les sourcils au nom, ne croyant pas exactement à la chance qu'il vient d'avoir pour une fois. Celui qu'il est venu sauver est juste là, à une cellule de la sienne. Ce nom lui rappelle aussi vaguement quelque chose mais sans s souvenir exactement quoi, probablement pas quelque chose de si important, se dit-il. Avant qu'il puisse répondre cependant l'autre énergumène enchaine.

Gilbert : Toi t'as l'air d'être là pour être forcé à parler par les zigotos là ! Nous au contraire, on leur sert de cobayes pour leurs expériences !

Naru murmure à lui-même.

Naru : Sérieusement ? Quel était la probabilité que cela arrive ?

Finalement il répond au chanteur français pas si aveugle.

Naru : Yo, intéressant, quel genre d'expériences pratiquent-ils sur toi ?

Gilbert réfléchit quelques secondes car cette question qui lui a été posée lui fait bouger de neurones quand même.

Gilbert : On me prélève mon sang et un tas d'autres trucs de mon corps, comme mon urine et mon caca !

Léa : Bon... C'est mort pour que je puisse dormir en paix.

Gilbert : Ça c'est ce qui est fait le plus souvent ! On m'a aussi injecté des produits que je connais pas qui sont en liens avec ce que j'ai déjà cité, mais je ne sais pas pourquoi !

Léa : Je dirai qu'ils vérifient les effets de plusieurs versions d'un même produit sur notre corps.

Gilbert : Tu as pu savoir quoi de ton côté ?

Léa : Non car ils ne tiennent pas à ce qu'on l'apprenne, mais je n'ai pas l'impression que ça soit quelque chose qui a pour but d'être nocif.

Gilbert : Je devrais demander aux gardes la prochaine fois comme ils m'ont à la bonne.

Léa : Je ne sais pas comment t'as fait vu comment t'es saoulant dans ton genre.

Les réponses sont loin d'êtres précises mais peuvent déjà fournir quelques éléments de piste sur la bonne réponse.

Naru hausse les épaules même s'ils ne peuvent pas le voir.

Naru : Enfin c'est pas comme si c'était vraiment important, leur organisation va bientôt périr et vu les gens qu'ils emploient je comprends pourquoi. Sérieusement, ce type, Vodka a non seulement une gueule de bouldogue mais il en a aussi l'attitude. Vivement que je me taille d'ici.

Gilbert se marre face à la remarque de Naru qui est un peu vrai il ne faut pas se le cacher.

Gilbert : Si tu veux, je peux m'arranger pour te faire sortir et que la faute soit mise sur Vodka. Les types qui bossent ici m'apprécient bien plus que lui et m'en doivent plusieurs.

Léa : Tu pourrais leur demander de mettre un lecteur blue-ray avec la TV quand même.

Visiblement, le fou fou a réussi à monter rapidement sa réputation par ici.