[RP] Entre Douceur et Violence [Terminé]

Naru est averti de la présence de l'hélico par Mary qui continue à décimé les forces ennemies bien que les chargeurs commencent sérieusement à s'épuiser.

Le jeune homme accélère à fond, utilisant cette fois fois sa faible quantité de magie pour appuyer sur les pédales pendant qu'il conduit à genoux sur le siège, une façon ma foi originale mais qui porte ses fruits pour le moment.

Obligé de zigzaguer à travers les voitures sur la nationale et toujours pourchassé par une multitude de véhicule au sol et d'un hélico avec un missile sol-air prêt à tirer. Il demande à tout le monde de se pencher du côté conducteur afin de créer un surpoids sur la partie gauche du véhicule au moment où le virage arrive, il manoeuvre la voiture pour faire lever le côté droit et passer entre deux voitures sur seulement deux roues, à la manière d'une certaine actrice japonaise amie de Chris Vineyard. C'est à ce moment-là que le missile par et que Naru donne tourne et prend le virage serré sur deux roues avant que la voiture ne se remette droite alors que l'explosion proche se fait sentir dans le véhicule.

L'explosion décime quelques véhicules malchanceux qui n'ont pas su éviter à temps le missile sorti de nul part.
La secousse s'est faite ressentir jusqu'à la voiture en tête du cortège de UNIT, ce qui a interloqué mentalement Regina qui ne l'affiche toutefois pas sur son visage, bien qu'elle s'empresse d'aller poser une question à la radio afin de savoir si quelqu'un aurait une foutue réponse à ce sujet.

Regina : Qui a donné l'ordre d'abattre la cible ?

Erisa : Je ne l'ai pas donné.

Malcolm : Comment ça !? Qu'est ce que vous êtes en train de faire !?

Regina : Il faudra demander au cowboy à bord de notre hélico.

Erisa : Il suffit ! Cessez le feu et repliez vous au camp !

Malcolm : Mais ! Et notre cible !?

Erisa : Arrêtez de geindre Malcolm ! Ou alors vous irez vous expliquez aux autorités italiennes à ma place pour leur expliquer ce joyeux bordel !

Malcolm : Très bien... Je ne rencontrerai jamais Gilbert Montagné...

Les troupes du groupe paramilitaire tournent soudainement vers les champs afin de faire demi-tour et retourner au point de départ où ils pourront célébrer ce qui n'est pas vraiment une victoire, sans être non plus une défaite.
En effet, ils ont choppé un sceau assez important d'appâts à rouquins qui risqueront de faire réapparaître prochainement Naru et ses amies sur leur radar, pour une nouvelle confrontation.
Pour l'instant, ces derniers peuvent se diriger de façon plus ou moins peinarde vers la ville la plus proche, même si les impacts de balles sur la carrosserie et le pneu crevé risquent très fortement d'attirer l'attention des Carabinieri qui sont en train d'approcher vers eux depuis en face, avec leur gyrophares visibles depuis des kilomètres.
Comme quoi, on ne peut jamais vraiment souffler dans cette histoire.

Naru remarque que leurs poursuivants arrête leur poursuite après qu'ils aient failli y passer par ce qui semble être leur propre missile.
Il ne s'arrête pas pour autant et lorsqu'il reporte sa vision sur la route devant lui, il repère les voitures de flics qui arrivent en face.

Naru : Merde, jamais tranquille, va falloir semer les flics après.

Mary : Prends à 40 mètres sur la gauche, si tu vas à fond on peut bifurquer avant qu'ils soient sur nous.

La copilote a parlé et le conducteur s'éxecute alors qu'à l'arrière les trois autres sont bien calmes.
Fonçant à toute vitesse vers la route perpendiculaire, Naru tourne au moment même ou les flics arrive à l'intersection, à partir de là, une course poursuite folle commence, désormais sans munitions, ils n'ont d'autres choix que de fuir.

Grâce aux bons yeux de Mary qui sert d'excellente copilote au conducteur rajeuni, ce dernier parvient à prendre à première bifurcation en traversant toutes les lignes qu'il ne faut pas traverser, mais comme on est pas sur une autoroute, il y a plus de peur que de mal.
Néanmoins, les poulets ne sont pas aveugles et ils ont très bien vu ces renards qui ont essayé de voler dans leurs plumes en mode ni vu ni connu alors que ça n'est très clairement pas le cas.
La moitié des unités de la gendarmerie, composé en majorité de Hyundai ix35 tourne à leur droite pour les poursuivre, tandis que le reste continue tout droit afin de se rendre bien trop tard à la ferme des Vertilucchi où tout ce joyeux bordel a l'air d'avoir commencé.
L'un de ces policiers militaires sort alors son gros mégaphone afin de bien se faire entendre des fugitifs en fuite.

Carabinier : Ferma il tuo veicolo o dovremo aprire il fuoco !

Je ne traduirai pas pour que vous puissiez vous mettre dans la peau de Masumi Sera ou peut être d'autres dans le groupe de héros qui ne comprennent pas un traître mot d'italien, ou presque.
Il y en a un dont on sait pas bien si il a compris quelque chose ou pas, mais une chose est sûr, c'est qu'avec tout ce vacarme il commence enfin à sortir des vapes qui enveloppaient son esprit après qu'il s'est mangé une défaite cuisante qu'il n'avait pas vu venir face à un Naru surprise.
Première chose qu'il sent à son réveil, avec le visage collé contre une vitre fermée, c'est celle douleur sur le coin gauche de son crâne qui ne rend pas du tout son retour parmi nous des plus agréables. En touchant à l'endroit où ça fait mal, il sent quelque chose de gluant s'y trouver et il arrête très vite de triturer car ça pique sacrément fort quand même.
En jetant un œil pas bien éveillé vers ses doigts, il constate que ceux ci sont maintenant plein de confitures rouges framboises, sauf que ça ne sent pas du tout comme de la confiture.
Celle qui constate évidemment avant tout le monde que l'aveugle a repris connaissance est celle qui partage son lit avec lui, et qui est hyper contente que sa cousine lui ait laissé la place ud milieu pour qu'elle puisse se blottir dans les bras confortables de son mari dés qu'il serait à nouveau là justement.
L'occasion pour les deux amoureux d'exprimer leurs pensées du moment, et du gars paumé de poser des questions sur ce qui est en train de passer là actuellement.

Shiho : Toujours aussi doux tel un gros nounours.

Gilbert : J'ai raté un épisode ? Pourquoi j'ai des liens défaits sur mes mains, et de la gélatine amère sur le front ?

Shiho : Naru t'a assommé et ligoté pour que tu ne puisses plus lui poser de problèmes.

Gilbert : C'est toi qui m'a libéré de ces liens ?

Shiho : Oui évidemment. Comme là ils sont trop occupés à semer tout un tas de problèmes, ils ne peuvent pas s'assurer que je ne t'enlève pas toutes ces cordes de tes membres.

Masumi : Tu es trop forte Shiho !

Gilbert : C'est vrai que tu as soixante-dix en dextérité, et ça se ressent beaucoup au lit.

Shiho : Pour une fois j'ai à peu près compris ton brisage de quatrième mur.

Masumi : Moi je comprends rien, hé hé !

Encore heureux, car savoir qu'on est un être fictionnel est vraiment quelque chose de dur à vivre alors mieux vaut qu'elle ne l'apprenne jamais.

N'ayant pas le temps de se concentrer sur les autres occupants de la voiture, Naru se prépare à rejouer une superbe scène d'un excellent film français alors que la voiture pénètre bientôt dans une petite ville.

Naru : Attachez vos ceintures, ça va secouer.

A partir de là, tout se passe très très vite et plutôt que de faire une longue description, pourquoi ne pas illustrer cette course poursuite par un extrait du fiim susmentionné. Bien que je vous l'accorde, notre scène est beaucoup moins classe à cause des voitures utilisée rendant les cascades moins impressionante mais toujours très bonnes.



Une superbe course poursuite vous ne trouvez pas ? Moi j'adore vraiment. Les flics par contre, n'apprécient pas trop le voyage.

Se croyant au Cirque Pinder, les voitures des Carabiniers partent dans la voltige pour le moindre contact avec un obstacle, alors pourtant aucune balançoire buguée ne se trouve dans les environs pour justifier cette physique de folie qui amuse les locaux qui applaudissent se spectacle amusant qui n'arrive pas tous les jours dans ce trou paumé où il ne se passe jamais rien en temps normal.
Même les motards venus en renfort pour tenter de soutenir les forces en place ont finis par tous se vautrer, laissant le champ libre à nos héros pour s'éclipser ni vu ni connu dans les ruelles en laissant un paquet de corps blessés ou décédés dans leur sillage.
Masumi a les yeux énormément ouverts, tellement qu'on pourrait croire que ses billes finiraient par rouler hors de leur places respectives, et sa bouche s'est complètement décroché sous le coup de l'émerveillement devant tout ce qui vient se passer sous ses yeux qui était presque aussi classe que l'explosion des immeubles lors de leur fuite de l'hôtel l'autre fois.

Masumi : Trop coooooool !!

Gilbert : Pour une fois, j'ai rien à voir avec cette action spectaculaire.

Shiho : Ne t'en fais pas, tu auras le droit à ton moment de gloire prochainement.

Gilbert : Au moins cette fois ci on pourra venir se plaindre que j'ai fait un carnage vu que ce n'est pas moi qui l'ait fait.

Il se marre après avoir sortit ça, tout en manquant de perdre connaissance dû au fait d'avoir bougé sa tête un peu trop vite avec la vilaine blessure qui s'y trouve.

Après plusieurs minutes de course poursuite dans les rues du patelin paumé d'Italie, la voiiture de nos héros s'en va à l'horizon, laissant derrière elle, un carnage matériel et humain sans précédent pour cette petite ville qui n'avait rien demandé.

Durant ce temps, dans la voiture, une conversation s'est engagée.

Naru : Eh bien, on l'a échappé belle, sans déconner on peut jamais être peinard, c'est déprimant. Enfin, profitons-en pours sortir du pays. Je ne sais pas ce que nos premiers poursuivants cherchent au juste mais j'ai le sentiment que ce n'est que le début de nos ennuis.

Mary : Sentiment partagé ici, ça m'étonnerait qu'ils lâchent comme ça, quant à leur objectif je ne sais pas si ils sont là pour nous capturer ou nous tuer mais l'utilisation du missile, me fait penser à la deuxième option pourtant, leurs tirs au sol, semblaient être plus pour nous immobiliser.

Naru hausse les épaules, et continue à conduire plutôt vite pour mettre une bonne distance avec toutes les personnes qui les poursuivent.

Gilbert continue à se marrer à première vue au sujet de ce que se passe, donnant l'impression de ne rien prendre au sérieux, bien qu'on ne peut pas clairement scruter pour vérifier ceci étant donné qu'il porte toujours des lunettes de soleil, même durant la nuit à la manière d'un Albert Wesker, avec autant de classe.

Gilbert : Au moins vous voyez ce que je devais subir tous les jours avant d'être capturé par Barbie et son bouledogue. On peut pas aller à la boulangerie d'en face sans se farcir des barbus islamiques, des soldats de UNIT, des partisans d'Hydra ou même des agents du Vatican qui croient que je suis un véritable démon.

Masumi : Ah ouais carrément !

Shiho quant à elle réfléchit aux informations contradictoires au sujet de l'organisation susmentionnée, se grattant la barbe sous le menton qu'elle n'a point, et en projetant son esprit dans une espèce de bulle mentale isolée du reste du monde, rappelant un peu Sherlock Holmes durant ses enquêtes.

Shiho : En parlant de UNIT... Il se pourrait bien qu'ils ne soient pas tous d'accord sur la façon d'agir au vue de la situation, ou alors il existe tout simplement plusieurs factions au sein de cette même organisation. Un peu comme Umbrella de nos jours, ou bien les tensions internes au sein d'Armacham comme pourra vous en parler Baptiste.

Gilbert : Donc, ils ne savent pas si ils veulent me capturer ou me tuer, c'est ce que tu es en train de ma dire ?

Masumi : Tu penses être leur cible principale ?

Gilbert : Cela fait des années que je suis sur leur liste noire donc le contraire m'étonnerait grandement, surtout comment j'ai l'art de me retrouver impliquer dans toutes les intrigues de cet univers.

Shiho : C'est pax faux.

Là ils se taisent un peu, pour laisser l'occasion au futur couple du devant de s'exprimer.

Naru hausse une nouvelle fois les épaules avant de répondre.

Naru : Ils pourraient te viser, me viser ou même nous deux en même temps, peu importe, nous devons atteindre l'Angleterre, j'ai une planque là-bas où vous pourrez rester au moins le temps que les choses se tassent, dans l'idéal, vous devriez rester là-bas jusqu'à la fin de l'organisation, j'ai une petite course à faire au japon et j'irais ensuite m'occuper des autres membres.

A mesure que les minutes passent la voiture se rapproche de la frontière franco-italienne. Bientôt ils seront sorti du pays.

Assez rapidement, la Punto arrive en vue des Alpes qui se dessinent au loin, ce qui surpris étonnamment le roi des incohérences qui veut ne placer une car comme l'Âne de Shrek, il est le ressort comique qui passe son temps à causer en faisant des blagues pas drôles avecl a voix d'Eddie Murphy. Rôle que partage aussi TH5 qui comme tant d'autres va finir par pourrir un long moment des l'une des prisons ultra secrètes de UNIT, plus précisément celle destinée aux humaines normaux.

Gilbert : Les minutes sont passées vite, car on est remonté en un clin d'œil du Sud au Nord de la botte !

Masumi : Je crois que ta perception du temps est juste différente de la nôtre Gilbert, hé hé !

Pendant ce temps là la naine aux cheveux auburns est en train d'essayer de se reposer, mais au vu des grimaces qui ravagent son visage, elle n'a pas l'air de réussir à trouver le sommeil, hanté par ses vieux démons qui tournent autour d'elle depuis ce jour d'été d'il y a vingt ans.
Quand elle a découvert son Némésis, et que...



Cette journée fut intense, ponctuer de rencontres désagréables, entre la Barbie qui s'est cru permis d'ignore de principe simple de la politesse juste parce qu'il est le second du Boss, et le Père Fourras qui lui a refourgué une vieille énigme pourrie en guise de proposition d'embauche qui ne l'intéresse pas.
Si jamais elle peut un jour quitter cet emploi, ce serait allé chez une boite qui n'est pas aussi merdique que celle, ce dont Umbrella Corporation ne peut pas se targuer d'être sans tomber dans l'hypocrisie.
Crevée par tout ce bazar qui ne cesse de la désespérer sans avoir le possibilité d'y remédier alors elle fait avec, pour sa sœur, en se disant que cela pourrait être pire, et elle fait bien de le souligner très fortement dans sa tête au marquer rouge au cas où on ne sentirait pas l'arnaque venir.
Shiho Miyano enregistre une seconde fois ses données de recherches au cas où, puis éteint son Amiga 4000 qui sera bientôt remplacé par un ordinateur bien plus performant qui sort fin d'année, car après trois ans d'existence lui aussi est lassé par ces conneries et veut juste qu'on le laisse crever dans une décharge en paix avec ses congéniales car c'est là qu'on reconnaît la solidarité information.
Trêve de plaisanteries, une ombre malsaine plane la chef scientifique d'à peine treize ans qui se retrouve soudainement tétanisée sur place sans trop savoir pourquoi.
Juste une sensation glaciale lui a parcouru l'échine l'espace d'un instant, avec cette amère sensation qu'un prédateur sexuel était en train de l'observer au coin de la porte d'entrée.
En y jetant un œil, tout ce qu'elle voit, c'est cet imbécile aux cheveux argentés de tout à l'heure qui doit être ^surement l'une des seules autres personnes à part elle a être encore présente ici à cette heure tardive, pour une quelconque raison qu'elle ne connaît pas et n'a pas envie de savoir.
Elle s'en fout de sa vie et de ce qu'il a à lui dire.
Néanmoins elle lui rendra service de son mieux afin de le tenir éloigné le plus loin possible d'elle.
L'homme au long manteau noir allant de pair avec son fédora de la même couleur, s'approche de la rate de laboratoire, les mains dans les poches, avec un sourire aux mauvaises intentions
Nul besoin de sortir son Beretta sur ce coup là, il n'en aura pas besoin vu la fragilité de cette précieuse critine qu'il va repeindre en rouge de l'intérieur avec la seule force de son membre.
Ensuite il pourra s'allumer une clope comme ces gars dans les films romantiques après une scène de baise.
Comprenant enfin qu'elle s'était montrée trop imprudente et que ça sentait le roussi pour elle, la jeune fille très mature essaye de contourner par la table de droite pour éviter de croiser le chemin du grand requin blanc, sauf que la roussette l'avait encore une fois sous estimé, au niveau de sa rapidité cette fois ci.
En même pas quelques secondes, la voilà plaqué contre un mur blanc innocent, incapable de s'extirper de son emprise qui est total sur elle.
Deux puissants bras la tiennent accroché sur sa toile indestructible où l'araignée va la dévorer.
Les regards se croisent, amusés et apeurés.
À sa merci, elle fait l'erreur de lui monter sa peur sur son visage crispé, et pire, des larmes qui commencent à s'écouler de ses yeux.

Gin : Tu n'es plus aussi fraîche petite fille.

Shiho : Pitié...

Gin : La pitié n'a rien à faire ici. Tu vas très rapidement t'en rendre compte.

Shiho : Non...

Des lèvres mortelles viennent éclater les siennes avec virulence, avant qu'une langue de vipère ne s'insère à l'intérieur de sa bouche pour la sans dessus dessous.
Les yeux exorbitées, elle ne parvient pas à ressembler assez courage pour mordre un bon coup.
On ne peut clairement pas lui vouloir, car personne ne voudrait vivre ce qu'elle est en train de vivre.
Surtout que là où elle est, personne ne l'entendra crier, ou osera s'interposer entre elle et le bras droit du saint patron tant redouté.
Elle est seule.
Toute seule.
Comme d'habitude.
Éloignée de sa sœur qui n'est heureusement pas là pour voir ça.

Alors qu'il s'est écoulé en fait plusieurs heures depuis leur départ de la ferme, mais que le chanteur était trop occupé avec sa copine pour le remarquer, du moins c'est ce qu'on dira pour rendre le truc plus cohérent, Naru arrête la voiture dans une petite bourgade un peu avant la frontière, une bourgade assez isolée et dont les rues sont pour la plupart désertes à cette heure. Ce qui est bien parce qu'il se gare juste derrière une voiture dans une rue inoccupée et dis à tout le monde.

Naru : Allez on descend et on change de véhicule, on aurait déjà du le faire plutôt mais je voulais mettre suffisamment de distance entre nous et UNIT.

Il se dirige vers la voiture juste devant la leur et en utilisant une légère touche de magie, soulève le loquet de l'intérieur pour ouvrir la porte, après ça, trifouiller quelques films comme dans la plupart es films, utiliser un tournevis comme clé et hop voilà que le véhicule démarre. Une bien meilleure voiture à cela et une en bon état, qui ne se fera pas repérée aussi facilement.

Mary est la première à entrer, reprenant sa place de copilote, Naru se remet au volant, ne faisant clairement pas confiance aux trois autres pour conduire. Masumi entre ensuite à l'arrière et le couple bien que dérangé parce qu'il ne va pas pouvoir faire sa blague à la douane comme il avait été prévu, est obligé de suivre dans la voiture parce qu'au final, rester seuls en ce moment serait dangereux et comme ils veulent se protéger, la décision est assez facile à prendre, je pense. Mais voyons voir ce qu'ils pensent de la décision de changer de véhicule car si Mary est totalement d'accord car c'est plus prudent et que Masumi suit juste les adultes rajeunis, que pensent les deux autres ?

Bord de mer convivial où l'on peut admirer la Méditerranée et aussi rejoindre tout autant la frontière française que celle monegasque, ce qui sera très pratique pour le groupe que l'on suit en cavale après avoir défoncé les Carabiniers et semé les troupes de UNIT.
Sous la lueur du crépuscule qui les réchauffe, nos héros de l'ombre ont réussi à dénicher une très belle et bien plus récente Alfa Romeo Giulietta III qu'ils dérobent sans avoir de race car elle leur sera bien plus utile à eux qu'à son actuel propriétaire qu'ils ne connaissent pas et qu'ils ne veulent pas apprendre à connaître pour éviter de faire naître de quelconques sentiments entre eux et lui qui découleront ensuite forcément sur des remords.
Une fois tous serrés dans le véhicule, celui ci est démarré sans grande difficulté, et c'est reparti pour du voyage où on est bien content que personne n'ait le mal des transports par ici.
Ceci est l'occasion aussi d'avoir le point de vue sur notre couple préféré sur l'idée de troquer la Punto déglinguée contre cette caisse flambant neuve.

Gilbert : On est passé à côté d'un bon gaga qui aurait bien fait marrer Holt, mais tant pis. On se consolera en matant le Palmashow.


Masumi : De quoi tu parles Gilbert ?

Gilbert : Oh c'est juste que j'avais la sensation que les lecteurs et le Narrateur lui même voulaient mon avis sur le plan de Naru.

Masumi : Ah...

Shiho : Tu n'as rien compris Masumi ?

Masumi : Hé hé ! Cela se voit tant que ça ?

Shiho : Comme une clémentine au milieu des oranges.

Afin de dissiper le malaise diffusé par son brisage de quatrième mur, le joyeux luron à une bonne idée.

Gilbert : Je viens d'y penser, mais on a pas vraiment eu le temps de faire connaissance depuis le moment où je suis arrivé à la planque et celui où les ennuis ont débarqué.

Shiho : Maintenant que tu le dis, je n'y avais pas fait gaffe.

Gilbert : Bon donc moi c'est Gilbert Montagné,t je suis très honoré de vous rencontrer Mary Sera après tout ce que Leon m'a dit à à votre sujet !

Il tend sa main vers l'avant, la faisant apparaître entre Naru et Mary, pour que cette dernière la serre.

Mary qui était alors concentrée sur le paysage autour d'elle afin de repérer toute menace autour d'eeux parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver, est sorti de son observation minutieuse par le chanteur français. Celui-ci lui tend la pince pour qu'elle la serre, ce qu'elle fait à contrecœur pour ne pas paraître impolie.

Mary : Je donnerais bien mon nom mais vous le connaissez déjà.

Répond-elle cyniquement en serrant brièvement la main du mari de sa nièce.

Mary : Si nous n'avons pas pu faire connaissance, c'est justement parce que vous êete arrivés avec plus d'une dizaine de personne, ce qui était imprudent à faire puisque nous essayions de nous cacher.

Elle réprimande sévèrement avant de retourner à son observation, toujours énervée parce qu'elle a cru voir sa fille mourir à cause de l'imprudence dont il a fait preuve en amenant tant de personne avec lui, Léon, elle aurait compris, il était après tout au courant de toute l'affaire et l'un de leurs alliés les plus proches mais pour la plupart des autres c'était juste imprudent.

Tel un enfant qui se fait gronder par sa maman,  Gilbert se met à bouder en croisant les bras et tournant son regard vers la vitre fermée avant de répondre avec un certain agacement.

Gilbert : Comment je pouvais savoir !? Quand j'étais allé seul avec juste deux clampins m'opposer à Carmine Millione, on m'a reproché d'être imprudent ! Et là on me dit que ce sont des alliés à nous et qu'il n'y a rien à craindre, puis on se plaint que je les ai fait venir.

La suite, il la chuchote de façon pas vraiment discrète.

Gilbert : Si vous étiez mieux organisés, ça éviterait que tout retombe sur moi comme d'habitude.

Évidemment,  tout le monde à entendu ce qu'il a dit à voix basse car c'est pas drôle sinon.

Gilbert : Comment je pouvais savoir !? Quand j'étais allé seul avec juste deux clampins m'opposer à Carmine Millione, on m'a reproché d'être imprudent ! Et là on me dit que ce sont des alliés à nous et qu'il n'y a rien à craindre, puis on se plaint que je les ai fait venir.

Gilbert : Si vous étiez mieux organisés, ça éviterait que tout retombe sur moi comme d'habitude.

Mary tourne violemment la tête vers le chanteur à ces paroles. Elle fronce les sourcils et répond d'une voix beaucoup plus froide et sévère.

Mary : Notre organisation ne comprenait pas une dizaine de personne supplémentaire, comment aurions-nous même pu le prévoir pour prendre des précautions ? Si au moins vous aviez prévenu à l'avance, mais non même pas.

Elle continue avec colère mais d'un ton sarcastique :

Mary : Et qu'en est-il de nos alliés, je ne sais pas d'où vous tirez vos informations, mais à quel moment avez-vous pensé que votre partenaire de cellule était l'un de nos alliés quand c'est la première fois qu'on la rencontre ? A quel moment avez-vous songé que deux membres de UNIT était des alliés quand parmi nous, il y a deux cibles pour eux ? Le principe de se rester secrètement caché est justement de ne faire venir qu'un minimum de personne et même alors de prendre beaucoup de précautions à ce sujet.

Avant que la situation ne puisse s'envenimer cependant, c'est le vieux dragon qui intervient, tout en tenant le volant d'une main, il pose une main sur l'épaule de Mary qui s'était retournée pour faire face à Incohérence Man.

Naru : Allons, allons, ça ne sert à rien e s'énerver maintenant, ce qui est fait est fait, même si c'était pas la meilleure idée qu'il puisse avoir, nous nous en sommes tirés c'est le principal. Peut-être que laisser Shiho lui expliquer à quel point il faut être prudent avec l'organisation et en particulier des ennemis comme Vermouth serait mieux.

Mary se retourne vers l'avant pour examiner le pilote avec un froncement de sourcils mais hoche la tête et s'en retourne à son observation. Naru continue de fixer la route en silence après avoir fait sa suggestion à la jeune chimiste, qui, il en est sûr, trouvera les mots pour expliquer au chanteur l'extrème prudence avec laquelle ils doivent agir, ce qu'il ne semble pas comprendre.