[RP] Entre Douceur et Violence [Terminé]

Gilbert a hésité un bref instant à mentionner que c'était surtout grâce à Leon qu'il y avait eu tout cet attroupement, mais il préfère ne pas le mentionner, afin de couvrir son ami qui est absent et ne mérite pas d'en prendre plein la gueule.
D'autant plus que si on s'en était tenu au plan original de l'aveugle, il y aurait tout de même eu Lightning, et donc forcément le problème Vermouth en retour.
Juste celui de UNIT en moins.
Dans tous les cas Naru intervient tout de même pour calmer les tensions qui s'étaient exacerbées ente la mère prudente et le chanteur qui ne semble pas vraiment l'être, bien que c'est extrêmement le sous estimer, et ça, sa femme le sait très bien.

Shiho : On dirait bien que quelqu'un a besoin de cours de prudence.

Gilbert : Oh mais qu'est ce que c'est la "prudence" ? Ça se trempe dans le lait au petit déjeuner ?

Shiho : Non baka !

Petite tape sur le front du comique de service.

Gilbert : Aille ! La douleur, j'ai mal !

Shiho : Cela t'apprendra à sous estimer ta femme.

Masumi : Je suis totalement larguée moi là.

Tant de sarcasme et du n'importe quoi pour détendre l'atmosphère que moi même je suis perdu.

Après encore un peu de route, la voiture arrive finalement à la frontière du pays en passant par une route bien dégagée car en cette saison il y a peu de touristes italiens allant en France, préférant préparer les fêtes de fin d'années avec leurs familles.

La voiture roule juste en-dessous de la limite de vitesse autorisée afin d'être peinard au cas où il y aurait des flics à proximité. Comme c'est une autoroute, la voiture passe plutôt vite et bientôt ils se retrouvent en France pour se diriger vers l'aéroport le plus proche, qui sera un moyen plus pratique de se rendre en Angleterre que de traverser toute la France en bagnole.

Maintenant que les tensions se sont apaisées et qu'ils sont passés en France, Naru allume la radio cherchant quelque chose de bien à écouter, en tournant le bouton pour changer de station, il tombe sur une chanson du chanteur français qui et avec eux, il tourne immédiatement le bouton pour aller sur une autre station et s'arrête finalement en sélectionnant une radio passant du Black M dont voici la chanson qui se prête plutôt bien à leur voyage mouvementé.



Il écoute tranquillement la chanson essayant de se détendre avant que les ennuis reviennent bientôt, parce que ça pour lui.

L'ouïe fine de l'aveugle lui confère un sacré mal de crâne qu'il cache par son humour habituel.

Gilbert : Ah Black Merde ! Que de souvenirs !

Masumi : Je ne connais pas sa musique. Je n'écoute pas vraiment de chansons françaises.

Gilbert : Je ne supporte pas sa musique, et l'artiste en lui même. On s'est déjà disputé dans un clash de rappeler qui s'est terminé en baston plus physique que j'ai remporté avec un bras de disloqué.

Shiho : Je m'en rappelle, j'étais l'arbitre.

Masumi : Oh cool !

Gilbert : Ce qui est moins cool, c'est qu'il ait passé ma chanson. En plus c'est celle que j'ai fait pour rendre hommage à Suzanne.

Masumi : Qui est Suzanne ?

Shiho : Celle qui était unie à son coeur avant que je ne sois là, et qui est morte le jour même où je l'ai rencontré sous ma forme de canne.

Masumi : Ah... Désolée d'avoir été indiscrète.

Gilbert : Pas de souci. En fait, tu m'as peut été utile.

Masumi : Vraiment ?

Gilbert : Parler de Suzanne alors que la rencontre avec est encore fraîche me rappelle une vieille histoire qui n'a peut être aucun rapport, mais dans le doute...

Un bras doux et chaleureux se presse contre son corps pour le rassurer dans les craintes de s'exprimer à des inconnus sur son passé qui le rend extrêmement mélancolique, voir triste.

Shiho : Tu n'as rien craindre. Je suis là pour t'écouter.

Gilbert : Merci ShiHO.

Deux sourires se croisent à l'aube d'un récit dont on va enfin connaître l'autré moitié qui manquait.






Du sang coule le long des marches de cet escalier de secours situé à l'extérieur d'un entrepôt à l'abandon dans cette métropole malfamée, provenant d'un homme d'un certain âge aux cheveux gris qui a une très mauvaise réputation dans cet État en particulier dû au fait d'avoir assassiner une dizaine de personnes au couteau au cours de ces derniers mois, lui valant l'attention toute particulière du Federal Bureau of Investigation au passage.
Le Serial Killer...


Hum, je disais donc...
Le Seriel Killer au regard qui colle bien à l'emploi, jette un coup d'œil en bas pour s'assurer qu'aucun agent ou soldat ne l'a repéré en train de fuir par ici, mais c'est bon ils ont l'air aussi aveugle que des gardes dans Assassin's Creed, contrairement à ceux dans Hitman qui ont la fâcheuse tendance de surprendre dans le vif de l'action depuis des distances où même un aigle aurait l'air d'une taupe à côté.
Il ne lui reste plus qu'un étage à grimper avant d'être totalement à l'abri sur le toit où il pourra disparaître comme si il n'avait jamais été là, tout en nous faisant une Spiderman en jetant son masque dans une poubelle ouverte avant de partir vers d'autres horizons.
Sauf qu'en voulant atteindre la prochaine ribambelle de marches sur son trajet, une mauvaise surprise se dresse sur son passage.
Suzanne Cordasi, traînant un Gilbert Montagné à bras le corps, surgit d'une fenêtre de l'entrepôt après avoir fait un peu d'escalade qui rendrait heureux son père déjà fier d'elle, et là elle joue les justicières en s'opposant à ce dangereux criminel armé dans d'un canif dans sa main droite, et d'un pistolet auquel est greffé un silencieux, subtilement planqué dans sa veste en cuir marron.
Ensemble, ils nous reprennent un très célèbre générique qui a bercé l'enfance de tant de personnes à travers le monde, et qui est Made in France.


Suzanne : Eh la qui va là !

Gilbert : Inspecteur Gilbert !

Suzanne : Eh la ça va pas !

Gilbert : Ouh ouh !

Suzanne : Oh la je suis là !

Gilbert : Inspecteur Gilbert !

On peut lire sans problème l'étonnement qui se grave dans le visage du fuyard face à cette scène comique pouvant être extrêmement horripilante si à l'inverse d'un Holt Valentine, on ne parvient pas à rentrer dans le délire, un peu comme ce cher Naru.
Reste plus qu'à savoir si c'est le gars pour le hors-la-loi qui brandit alors sa lame vers eux en ricanant un petit peu.

Tueur : Je dois bien avouer je ne m'attendais pas à tomber sur un duo de supers héros de série B durant ma fuite.

Gilbert : Hé oh monsieur, c'est de la série Z, donc un peu de respect s'il vous plaît !

Suzanne : Dans tous les cas, vous êtes fait comme un rat, alors rendez vous avant que je sois obligé d'avoir recours à la violence physique et verbale !

Tueur : Je suis armé et vous ne l'êtes pas. Comment voulez vous avoir ne serait ce qu'une chance contre moi ?

Suzanne : On a la chance de notre côté !

Tueur : Il vous faudra plus que de la chance pour esquiver ça.

Avec une rapidité remarquable et une souplesse impressionnante, le dangereux criminel se précipite sur eux pour les suriner avec son schlass, sauf que c'était sous estimer les reflexes de la femme devant lui qui parvient à esquiver juste à temps sur la gauche ne protéger son ami petit au passage.
Constatant son erreur que trop trad, le tueur en série frappe les barres de la rambarde de tout son poids qui dû à sa fragilité d'effondre sur le coup, l'entraînant dans une chute vertigineuse.
Vaincu par un coup de malchance, il s'attend déjà que tout soit finit pour lui.
Jusqu'à ce qu'une main ferme d'une femme qui cache bien ses muscles, l'attrape au dernier moment.

Suzanne : Accrochez vous !

Tueur : Pourquoi... ? Pourquoi est ce que vous me sauvez !?

Gilbert : Une raison est-elle nécessaire ? Je ne sais pas pourquoi vous tuerez quelqu'un, mais pour ce qui est d'aider quelqu'un, un esprit logique n'est pas nécessaire, non ?

Cette réflexion surprenante tellement elle déborde de gentillesse, est accompagnée d'un sourire qui respire tout autant la bonté et l'honnêteté de ce gamin adulte qui parvient à toucher le cœur du vilain.
Celui ci est tellement ébahi par ça qu'il ne se rend pas compte qu'il est en train d'un peu trop se relâcher, faisant perdre l'emprise que l'autre personne a sur lui.

Suzanne : Je vais le lâcher !

Gilbert : Attends, je vais essayer d'aider !

Incapable de voir, c'est ultra difficile pour lui d'évaluer où se trouve le gars exactement, mais il faut se son mieux pour tenter d'attraper l'autre bras du bonhomme afin de le soulever pour qu'il soit à nouveau en sécurité.
Sauf que l'aveugle s'y prend très mal et finit par agripper le visage de l'individu, ce qui ne sera pas très utile pour le hisser.
Finalement, le pire devait forcément arriver, quand le bougre finit par être extirper contre son bon vouloir de leur soutien, chutant à sa mort de nombreux mètres plus bas.
Seul un bout de lui est resté dans les mains perplexes de Gilbert qui se met à palper ce qu'il tient en levant un gros sourcil, comprenant très vite qu'il y a anguille sous roche.

Suzanne : C'est... C'est son visage ?

Gilbert : Non... Juste un masque.

Ne comprenant rien à ce qui arrive, Suzanne passe sa tête par dessus le bord afin d'observer le corps sans vie de celui qu'ils ont voulu secourir qui se trouve parmi les sacs poubelles, bien que la distance qui les sépare ne lui permet pas de distinguer son réel visage.
En plus, le temps qu'ils redescendent, le cadavre aura mystérieusement disparu, sans laisser de trace.
Hormis quelques fibres.
De longs cheveux blonds.



Retour dans le présent où l'orateur laisse un petit temps aux réactions de ses locuteurs afin de voir ce qu'ils en pensent de tout ça, et si ils voient le rapport avec le Schmilblick.
Il y a bien une mini chimiste qui a directement tout compris comme à son habitude, mais qui ne dit rien pour l'instant.

Bien que faisant mine de ne pas écouter au début, Mary se retrouve intéressée par l'histoire et la description lui fait immédiatement pensé à Vermouth, ce qui est renforcé par le fait qu'elle s'en soit tirée à nouveau même après une mort quasi certaine.

Elle murmure pour elle-même si certains avec l'ouïe fine peuvent l'entendre.

Mary : Ca ressemble bien aux méthodes de Vermouth, probablement une identité qu'elle a prise pour tuer pour l'organisation ou quelque chose du genre.

De son côté, Naru ne leur prête pas beaucoup d'attention, décidant qu'il a assez entendu parler des HEN et des autres menaces pour la journée, il s'écoute maintenant un tube de metal à la radio en conduisant.

Pendant que Naru écoute du métal qui n'aide pas à écouter ce que Mary dit, bien que Gilbert ait réussi cette prouesse, nous avons Masumi Sera qui est la dernière à comprendre où ce récit veut en venir et décide de perdre les pieds sur la table pour qu'au moins ce soit dit clairement.

Masumi : Tu penses vraiment que c'était Vermouth Gilbert ?

Shiho : C'était bien elle.

La surprise est générale quand la naine aux cheveux bruns roux s'exprime soudainement de la sorte.

Shiho : Je ne vous ai pas encore abordé de nos retrouvailles avec moi et Vermouth, quand elle s'est déguisée en flic pour me prendre à parti durant une sortie avec les Detective Boys.

Masumi : Qu'est ce qu'elle t'a dit ?

Shiho : Que même si elle ne m'appréciait toujours pas depuis ma première vie durant les années 90 où on s'était déjà connue, qu'elle voulait m'aider à libérer Gilbert dans trop se mouiller.

Masumi : Pourquoi ferait elle ça ?

Shiho : Elle m'a dit que Gilbert lui avait sauvé la vie, bien avant que je ne le rencontre, et qu'il lui avait redonné la Foi. Je n'avais bien compris à l'époque, mais maintenant tout prend sens.

Gilbert : Si j'avais su... J'aurais pu la raisonner au lieu de la tuer.

On peut sentir une pointe de remord dans la voix du bougre plus gentil qu'il n'y paraît.

Malgré qu'il écoute sa musique sans faire attention aux autres, ou du moins semble--il, Naru éclate de rire à la dernière phrase de Gilbert Lui donnant l'attention instantanée de Mary et même celle de Masumi.

Mary : Qu'est ce qui est si drôle ?

Naru rigole toujours à sa question.

Naru : C'est ce qu'il vient de dire, désolé, mais c'est drôle, il semble avoir des remords pour quelque chose qui n'est pas arrivé ou du moins qui n'aura pas les conséquences que l'acte aurait dû avoir.

La matriarche fronce les sourcils à sa déclaration.

Mary : Qu'est ce que tu veux dire par là ?

Naru : N'est ce pas évident ? Si j'en crois son histoire, elle est tombée d'une hauteur de plusieurs étages et s'en est sortie avant même qu'il arrive sur les lieux, Léon a affirmé qu'il lui avait collé une balle dans la tête et que pourtant son cadavre n'a pu être trouvé et maintenant Gilbert l'a descend en lui faisant exploser la tête et vous voudriez qu'elle meurt ? Permettez-moi de vous dire que vous vous trompez si c'est le cas, je suis à peu près sûr qu'elle est vivante ou du moins, qu'elle n'est pas définitivement morte. Bien que je ne puisse pas dire précisément comment elle le fait, elle semble pouvoir survivre aux coups les plus mortels, je ne sais pas si c'est une capacité naturelle ou si cela provient d'une technologie quelconque mais je sais juste que nous n'en avons pas fini avec elle pour le moment.

Les yeux des Masumi s'écarquillèrent à la révélation qu'elle n'avait pas encore faite toute seule. Ceux de sa mère ont un léger élargissement mais son expression de surprise est parfaitement contrôlée bien que la nouvelle ne soit pas très bonne pour elle. Elle espérait vraiment en avoir fini avec Vermouth.

Déjà que la dure conclusion de Naru sur la "Pomme Pourrie" est mauvaise pour le groupe, Shiho en rajoute un peu avant d'essayer de rassurer sa tante et sa cousine du mieux qu'elle peut en ayant pas forcément les meilleurs preuves pour prouver ses dires.

Shiho : Quand je bossais pour les Corbeaux, Vermouth avait déjà cette réputation de Comtesse de Cagliostro ne pouvant pas vieillir et étant littéralement invincible, bien que je croyais à tort que celle tenait seulement du mythe.

Masumi : Elle sera un adversaire dur à vaincre, si c'est vraiment possible.

Shiho : J'essayerai d'engager une discutions pour clarifier certaines choses avec elle si nos chemins venaient à se recroiser.

Masumi : Mais Itoko, c'est trop risqué !

Shiho : Je ne crois pas.

Gilbert : Pareil.

Gilbert pose une main amicale sur l'épaule du garçon manquée inquiète afin qu'elle ne se fasse pas trop de souci.

Gilbert : Dans le doute je serai là pour protéger Shiho. Mais si Vermouth voulait vraiment s'en prendre à elle, cela ferait longtemps que ça se saurait. J'ai l'impression qu'elle tient vraiment à ne pas me faire de tort d'une quelconque manière. Voilà pourquoi avant que je ne lui démonte la gueule, elle avait semblé vouloir écarter moi et Shiho des autres, nous pas pour nous faire du mal mais plutôt pour éviter qu'on ne se fasse buter par les troupes de UNIT.

Masumi : Je te fais confiance, en espérant que tu as raison.

L'une proches de sa femme étant apaisé, celui qui a la boule au ventre va tenter de faire de même avec la lionne à l'avant du véhicule en faisant déjà la chose qu'il aurait dû faire depuis le début de la phase de repos.

Gilbert : Mary...Je suis navré d'avoir mis en danger la vie de votre fille par mon imprudence. Je ferai tout pour trouver un moyen de me racheter. Je vous le promet.

Avant de continuer sur sa lancée, il attend de voir sa réaction afin de voir si elle aura vraiment envie qu'il continue à s'exprimer.

Mary ne se retourne pas à la déclaration du chanteur mais répond tout de même.

Mary : S'excuser est inutile, cela ne va pas changer les évènements, fais en sorte de ne pas avoir à t'excuser et cela m'ira bien, je tiens beaucoup au peu qu'il reste de ma famille et il est hors de question qu'ils soient mis en danger inutilement.

Sur ce elle se tait et reprend son observation du paysage français.
Naru quant à lui, tout en regardant la route, repense à ce qu'ils viennent de dire.

Naru : Je ne pense pas qu'elle soit une menace, du moins pas pour le moment, mais même si tu l'as "sauvé" parce qu'elle ne serait de toute façon pas morte, je doute qu'elle prenne bien de se faire exploser la tête, ce n'est pas parce qu'elle ne voulait pas vous faire du mal que cela restera le cas tout le temps, comme l'a dit Mary, il faut prendre des précautions, surtout avec cette femme. Quoi qu'il en soit, bien qu'elle ait la réputation d'être invincible, elle doit avoir un point faible, toute chose à ses avantages et ses défauts, ses forces et ses faiblesses, c'est ce qui fait tourner le monde, l'équilibre, sans lui, tout s'effondrerait.

La dernière partie est plus pour lui-même que pour les autres car il repense alors à son passé à ce moment-là, la guerre menaçant l'équilibre des mondes.

Intrigué par ce que Naru vient de dire, Gilbert à une petite question à lui poser.

Gilbert : Quels sont tes faiblesses Garou ? C'est toujours bien de connaître les faiblesses de ses alliés dans le cas où par un quelconque moyen, ils devaient se retourne contre toi, et aussi pour mieux les protéger.

On peut sentir qu'il est très sérieux pour le coup celui dont on est plus habitué à la comédie.

Naru réfléchit quelques instants à la question du chanteur qui pour la première fois lui dit quelque chose d'assez sensé.

Naru : Autant que nous soyons des alliés en ce moment, cela ne veut pas dire que j'ai suffisamment confiance en vous pour vous donner de tels informations, il y a en fait beaucoup de choses que vous ignorez sur moi, cependant en ce qui me concerne, vous n'aureez pas à me protéger et je n'ai aucune raison de m'en prendre à vous alors je n'ai pas vraiment besoin de vous le dire, de toute manière, sans vous offenser, je ne pense pas que vous puissiez exploiter quoi que ce soit de mes faiblesses à votre niveau. En revanche, d'autres le pourraient bien et je préfère qu'elles n'apprennet pas mes secrets parce que je les ai donné aux mauvaises personnes.

Il finit sa tirade en se dirigeant vers l'aéroport de Marignane, à côté de Marseille, ou un vol jusqu'à Londres les attends. Quelques heures après avoir passé la frontière il ne sont plus très loin maintenant.

Le pro de la démolition du quatrième mur, chose qui plaît énormément à certains joueurs et en exaspérent totalement d'autres, vit plutôt bien le fait d'être un personnage de fiction et fait de son mieux pour protéger sa bien aimée malgré les complications qu'on lui fout tout le temps dans leur chemin commun.
Là il est en train de patienter en étant perdu dans ses pensées, en compagnie de ses quatre compagnons d'aventures, attendant d'embarquer dans le vol en direction des grands bretons.
Ils sont assis sur des sièges reliés entre eux, dans cet ordre suivant :


Un couple d'octogénaire en assez bonne forme finit par s'approcher du couple le plus mythique de cet univers après les avoir observé depuis un moment avec admiration, pour sortir quelque chose dont ils sont habitués à entendre de la part des gens qu'ils rencontrent et qui est renforcé par le fait que la chimiste soit rajeunie.

Vieille : Elle deviendra une ravissante jeune femme si elle fait attention à sa ligne.

Vieux : C'est votre petit fille ?

Si ils ne devaient pas être un minimum discret, il y aurait eu un roulage de pelle malaisant comme en Italie pour nos deux amoureux, mais pour le coup ils vont la jouer autrement.

Gilbert : Non c'est la fille d'un ami.

Shiho : Bonjour !

Vieille : Oh regarde comme elle est adorable René !

René : Je vois ça Bernie.

L'attention des deux curieux se tournent alors vers le japonais aux cheveux rouge, et ils font très vite un rapprochement entre les deux.

Vieille : Excusez moi ? Êtes vous son grand frère ?

Vieux : Vous lui ressemblez beaucoup. Et pas que pour les yeux bridés !

Vieille : Oh René !

Vieux : C'est vrai !

J'ai l'impression que ça part à nouveau en sucette, excepté que c'est manière très différente.

Vieille : Excusez moi ? Êtes vous son grand frère ?

Vieux : Vous lui ressemblez beaucoup. Et pas que pour les yeux bridés !

Vieille : Oh René !

Vieux : C'est vrai !

Naru regarde les deux vieillards et répond avec un sourire facile.

Naru : Oui c'est exact, ces deux-là sont mes sœurs.

Dit-il en pointant Shiho et Mary qui ont une allure très similaire aidant beaucoup à faire croire à cela.

Naru : Et c'est notre cousine.

Dit-il en pointant Masumi qui avec son visage et son apparence de garçon manqué ressemble un peu moins aux autres, ce qui facilite le mensonge une nouvelle fois.

Naru : Nous n'allons pas tarder à embarquer d'ailleurs.

Il regarde son portable pour l'heure et fiat signe ux autres.

Naru : Nous devrions aller à l'embarquement.

L'heure à sonner de prendre son envol vers d'autres cieux en disant au revoir aux vieux, pour ensuite faire un petit tour au pieu. En effet, Gilbert a bien évidemment prévu d'enfin pioncer un petit coup durant les quelques deux heures qui séparent les deux pays en vol direct.
Un sommeil qui ne sera pas de tout repos alors que minuit approche à grand pas.



Une obscurité profonde qui semble s'étaler dans tout son esprit, l'empêchant de s'y affranchir par un quelconque moyen, étant spectateur d'une lutte constante pour sa propre sanité.
Gilbert Montagné est comme un enfant apeuré qui a peur du noir, sauf que là il n'a aucune veilleuse pour le rassurer, seulement les échos de cris de victimes qu'il a joyeusement exterminé au cours de son existence durant ces onze dernière années d'errance sur le Terre telle uen âme morte.
Impossible pour lui se boucher les oreilles pour cesser de les entendre, elles l'accompagneront à jamais, où qu'il soit, et où qu'il aille.
Une voix, bien moins chaotique et pénétrante que celle du Darkness, vient envahir les sens du pauvre vieillard.

Gilbert : Alors, Gilbert ? Fier de ce que tu as fais ?

Gilbert : Oh non pas toi...

Sachant très bien qu'il n'aurait fallu qu'une question de temps avant qu'"il" ne revienne, l'homme qui partage son corps avec quelqu'un d'autre, n'est guère heureux de réentendre ce dernier s'exprimer, surtout quand il se rappelle comment ça s'est passé la dernière fois quand il a pris entièrement le contrôle de son corps, et ce sera encore le cas après sa mort près de trois ans plus tard.

Gilbert : Je n'ai même plus besoin d'intervenir pour que tu fasses des conneries qui touchent directement ceux que tu veux tant protéger.

Gilbert : C'était une erreur !

Gilbert : Ton existence en elle même est une erreur, car un être être n'aurait jamais dû pouvoir emmagasiner l'énergie de ma dimension en naissant sans en mourir. Déjà quand ta défunte mère t'a conçu, tu étais une incohérence à l'état pure.

Gilbert : Montre toi au lieu de te cacher !

Une main vient toucher l'épaule du garçon en position de faiblesse, le faisant sursauter.
En se retournant, il découvre avec stupeur un double de lui même dont les yeux noirs dégagent de la fumée de la même couleur, avec tous les poils étant tout aussi sombre. À contrario sa peau est toute aussi pale que celle d'un vampire, ce qui donne un mélange assez gothique, avec juste quelques effets de maquillages qui manquent pour aller à fond dans ce délire.
Un sourire de prédateur sadique apparaître sur le visage du Dark Gilbert comme on pourrait l'appeler.

Gilbert : Que me veux tu ?

Gilbert : Te faire comprendre que tu n'es qu'un fardeau pour ceux qui te sont chers, et que ton histoire n'est qu'un cycle mortel qui se répète et se répète et se répète sans s'arrêter.

Gilbert : C'est faux...

Gilbert : Oooohhh vraiment ? Ne viens tu pas aujourd'hui de faire faire coffrer tes amies par l'organisation que tu t'es toi même mis à dos à cause des saloperies que tu as fait après la tragédie ? N'as tu pas failli condamner ta si précieux Esma avec ton imprudence légendaire ? Arrête de te trouver des excuses, tu es coupable, et EUX en témoigne !

Assailli par remords se présentant sous les formes de ceux qui ont soit péris plus ou moins directement par sa faute, soit ont subi d'affreuses conséquences sur leur vie toujours à cause de lui.
Ils l'encerclent, avec tête de file Suzanne Cordasi dans sa tenue de mariée sanglante, des fleurs fanées à la main.

Gilbert : Suz...

Suzanne : Après tout ce que j'ai fait pour toi depuis que j'ai sauvé la vie ce jour là, c'est comme ça que tu me remercies !?

Gilbert : Pardonne moi !

Suzanne : Ma famille toute entière est morte uniquement par ta faute et tu oses me demander le pardon !?

Des larmes se mettent à couler le long des joues du chanteur, alors qu'une ravissante jeune femme avec un énorme trou dans la tête et un tee-shirt à son effigie.

Laura : Je regrette amèrement d'avoir été fan de toi car en vérité tu ne valais pas mieux que mon connard de père !

Gilbert : C'était le seul moyen de lui faire ressentir ce que j'ai ressenti ce jour !

Laura : En faisant exactement la même chose que lui, c'est à dire en flinguer en innocente qui n'avait absolument rien à voir avec votre conflit !

Gilbert : Je n'aurai pas dû, je suis désolé !

La fille de Carmine se transforme alors en quelqu'un de l'autre sexe, que l'aveugle est surpris de voir ici.

Leon : Quel culot... Tu t'es servi de moi pour n'avoir pas à assumer cet acte inhumain.

Gilbert : Léon...

Leon : Je croyais être ton ami, mais j'aurais dû savoir depuis mon mariage, depuis notre première rencontre, que tu n'étais qu'un psychopathe qui allait me pourrir la vie comme tous ceux que j'ai confronté par le passé.

Gilbert : Je...

Un violent coup de pied vient frapper durement son visage et el clouer au sol d'où il ne peut plus bouger, comme autrefois quand il est victimisé dans la cour de son école.
Une mère de famille aux cheveux blonds bouclés vient pointer le bout de sa truffe rajeunie en débordant de rage, à peu près autant que durant le trajet en bagnole, voir plus.
Sans prévenir, elle se met à ruer de coup celui qu'elle déteste au plus profondément de son cœur.

Mary : On aurait jamais dû te sortir de ta cellule, taré ! Cela n'a pas suffi de faire massacrer la famille de ton ex femme, tu veux faire pareil avec celle de Shiho ! Je ne te laisserai pas faire ! C'est MA famille !

Des encouragements lointains sont perceptibles, provenant d'un dieu dragon qui approuve cette manière d'agir.
Tout ce déluge d'agressivité jusqu'au moment où une personne en particulier s'exprimer, les faisant s'arrêter immédiatement, comme si ils n'avaient jamais été là en premier lieu.

Fille : Attrape ma main.

Sans savoir comment, le corps du gaillard rongé par la culpabilité s'est retrouvé à l'âge qu'il avait en 1961, sauf que contrairement à cette période de sa vie, il n'est plus vraiment aveugle et voit donc quelqu'un dont il avait peur plus que tout au monde qu'elle cède aussi à ce lynchage sur sa propre personne.
Au contraire, avec sa main tendue gentiment vers lui, elle a l'air d'être plutôt là pour le soutenir.
Cette fillette de huit ans aux cheveux auburn est celle sans qui il aurait cédé depuis longtemps aux intentions de l'autre entité, faisant courir le monde à sa perte la plus totale.
Cette enfant se nomme Shiho Miyano, et elle sera toujours là pour lui.

Nos cinq héros sont dans l'avion depuis une bonne demi-heure quand Naru remarque l'agitation du seul autre homme du groupe qui dort profondément et semble faire un rêve agité ou plutôt un cauchemar effrayant. Il tend la main à travers l'allée et secoue doucement le corps de la rajeunie somnolente de huit ans assise de l'autre côté du couloir et juste à côté du dormeur.

Il était après tout le seul à ne pas avoir succombé au sommeil, principalement parce qu'il fallait que quelqu'un reste alerte au cas où et surtout parce qu'en tant que non-humain, le sommeil était moins nécessaire pour lui meme si toujours apprécié.

Naru : Shiho, réveilles-toi.

Il secoue la jeune fille pour l'avertir du mauvais sommeil de son compagnon parce qu'il n'a aucune raison de le laisser souffrir même s'il ne l'apprécie pas plus que ça.
Il attend que la fille revienne de sa somnolence avant de pointer Gilbert du doigt lui indiquant ce qui se passe.

Pour une fois qu'elle parvenait à trouver le repos sans être tourmenté de toute part par les images de ses innombrables viols commis par Gin durant la période où elle le côtoyait, on la sort du sommeil pour une très bonne raison qui est de prendre soin de son mari qui est toujours là pour elle, et qu'elle adore plus que tout au monde, bien que pour l'instant Mary et Naru ne comprennent pas très bien ce qu'elle lui trouve à ce pépé timbré.
Aidée d'un steward qui a aussi remarqué n'inhabituelle agitation dans la torpeur du chanteur français et est d'ailleurs fan de ce dernier en secret, la femme attentionnée parvient à extirper son amoureux des griffes de Freddy Krueger.
Haletant et suant comme si il venait de faire un footing, Gilbert est de retour parmi nous, en étant dans un premier temps perdu entre les réalités, avant de parvenir à se recentrer sur celle qui importe. Il observe alors les alentours et découvre ces trois visages qui lui ont porté secours, bien que trop tard pour ne pas mouiller le pantalon.
Malgré son souffle coupé, il ente vainement de prononcer le nom de chacun.

Gilbert : Naru... Shiho...

Pour une fois il ne s'est pas planté sur le prénom du dieu dragon, bien qu'il l'oubliera tout de même à l'avenir.
En revanche, il bute sur celui de l'employé de l'air qu'il en connait pas, ce qui est donc normal en fait.

Bubulle : Moi c'est Bubulle Nocté, et je suis un de vos très grand fan.

Gilbert : Merci... C'est gentil à... vous tous... De m'avoir aidé...

Bubulle : Est ce que vous avez besoin de quelque chose ?

Gilbert : Une serviette... Pour m'essuyer... en bas...

Bubulle : Venez, je vais m'en occuper dans la salle de bain de l'équipe.

Le fan assez flippant vu son niveau d'admiration pour la stars, l'escorte jusqu'à l'endroit susmentionné afin de fournir ses services à cette personne âgée qui a besoin de changer sa couche.
Cela laisse un peu de temps à Shiho de causer avec le diable dont elle partage les liens d'un pacte.

Shiho : Pour un DDD, tu es plutôt gentil.

Voyons voir si le concerné comprendra la signification de cette abréviation orale.