[FIC] Le "Fameux" Maurice [Terminée]

De la pluie se déferle dans ces bois espagnols où peu de visiteurs ont foulé les herbes sèches de cet été où il faut chaud en dépit du temps qu'il fait, et qui impacte notre duo du jour qui est en train de fouler ces terres autrefois régis par Osmund Saddler et son culte dont aujourd'hui il ne reste que des vestiges.
Masumi Sera est au volant de cette Renault Taliant toute neuve qu'elle a obtenu récemment avec une remise dessus, et si elle est dans cette région reculée de mauvaise réputation, c'est pour régler une affaire urgente à la demande de son boss, Silver Shroud, qui est bien occupé ailleurs pour ne pas pouvoir être à plusieurs lieux en même temps.
Maxime Moulin est aussi là pour l'occasion car entre deux aventures avec son pote Thomas pour s'en prendre à des entreprises de jeux vidéos qui abusent de la bienveillance de leurs joueurs, ou la communauté LGBT Woke qui s'insurge pour tout et n'importe quoi tout en s'en prenant à des gens qui n'ont rien fait, il voulait apporter généreusement son aide à sa bien aimée qu'il kiffe toujours.
Ce couple phare du Forum est donc paré à affronter l'inconnu, comme ils doivent rejoindre l'ancien village dirigé par Bitores Mendez, et dont le secteur est quelque peu surveillé par le Bioterrorism Security Assessment Alliance qui a l'air d'être aussi présent que l'armée américaine à Raccoon City pour empêcher les gens de sortir ou d'entrer dans la ville maudite.
De grandes questions se posent sur les visages des deux personnes que l'on suit, et il faut les comprendre.

Masumi : Je me demande pourquoi ce Maurice Woke a voulu nous rencontrer dans cet endroit paumé.

Maxime : Par simplicité scénaristique.

Masumi : En tout cas, ça me rappellera les récits de Leon, ainsi que le jeu Résident Evil 4 sorti l'année dernière.

Maxime : Cette œuvre vidéo-ludique a marqué les gens et doit avoir attiré pas mal de touristes par ici.

Masumi : Il faudra espérer que l'on ne croisera aucun Granados ou mercenaires à la recherche du Plagas car mes sources d'informations au sein du BSAA m'ont averti à leur sujet.

Maxime : Ne nous porte pas la poisse Mazuzu en disant cela.

Masumi : Au mieux, on tombera sur des touristes comme tu as dit.

Maxime : Des touristes parasités.

Masumi : Là c'est toi qui va nous porter la poisse.

Maxime : Pas faux.

Les deux tourtereaux arrivent en vue d'un signe de civilisation, empruntant un raccourci une pointe risquée afin d'attirer tout droit vers un recoin reconnu par bon nombre de joueurs, mais que je vais devoir vite fait présenter pour tous les nouveaux venus.
Cette zone est une ferme qui se compose de deux granges, deux huttes et un puits, ainsi qu'un moulin à vent dans la porte nord, avec une grosse porte blindée qui ferait frémir un Adwim de sauvage de plaisir, alors que le véhicule trouve un coin où s'arrêter.
La conductrice est la première à sortir de celui ci, en claquant bien la portière derrière elle, puis elle attend un peu que son petit copain sorte à son tour afin de verrouiller ensuite avec une télécommandes toutes les portières pour s'assurer qu'une corneille ne vienne pas chourrer leur caisse.
Détail troublant à souligner, c'est qu'au delà du bruit du vent qui souffle dans les fourrés et les arbres, ce qui semble être des rires d'enfants sont perceptibles dans le lointain, ce qui perturbe Max qui sait très bien que la zone est inhabitée et que donc il ne peut pas y avoir de gamins jouant joyeusement entre eux dans le coin.

Maxime : Si cet endroit est hanté, je ne serai guère surpris.

Masumi : Cela aurait été bien d'avoir Miku à nos côtés pour le coup.

Maxime : Tant qu'il n'y a pas de maniaques à la tronçonneuse pour me décapiter farouchement, ça me va.

Masumi : Ou de géants pour nous écraser.

Maxime : Holt n'aurait pas aimé le remake qu'ils ont fait en adaptant les véritables faits de ce qui s'est passé ici, car il aurait trouvé les visages peu réalistes, et le pire c'est le visage de Luis qui est moche, alors j'ai déjà vu une photo de lui et il était plutôt bel homme.

Masumi : Je ne l'ai pas connu donc je ne saurai dire.

Maxime : C'était pas un bon gars et j'ai été un temps en conflit avec lui, mais on lui doit quand même pas mal de trucs. Avant que Michael Clean ne terrasse sa sœur ainée sur le trône de Golden Country Island, c'est Holt qui s'est farci sa putain de mère, et je le sais car j'étais là à ce moment là.

Masumi : J'imagine le truc. Bon sinon, je ne vois pas où peut se trouver notre homme, Maurice Woke.

Maurice : Je suis là !

Maxime : Qui a parlé ?

D'un buisson surgit soudainement un homme dont le visage a été marqué par le temps, dont on lui donnerait facile la cinquantaine, et qui n'est pas spécialement beau avec la peau grasse qu'il possède, ainsi que ses chicots pourris ou bien les nombreux boutons étalés sur son corps.
Maurice Woke, tel est son nom, n'est pas spécialement espagnol, et il tend ses bras vers les personnes présentes.

Masumi : Est ce vous Maurice ?

Maurice : Oui, c'est moi, le fameux Maurice !

Maxime : Le "fameux".

Maurice : Je peux vous raconter la blague du dentiste.

Maxime : La blague du dentiste ?

Maurice : C'est donc l'histoire d'un dentiste qui invite un singe à son mariage et le singe, il se dirige vers la belle mère et il lui dit "Vous me ressemblez quand je me regarde manger des bananes par mon trou de balle dans un rétroviseur" !

Maxime : Oh putain, que c'était affligeant !

Masumi : Outre votre blague, vous vouliez nous voir pour quelle raison ?

Maurice : Ben me protéger des nombreuses personnes qui veulent ma peau.

Masumi : Je suis, et c'est pareil avec Silver Shroud que je représente, détective privée et pas garde du corps.

Elle met ses deux mains sur ses hanches, sans vouloir être méchante dans ses dires, là où son petit copain en a un peu plus rien à foutre de blesser ou pas ce type, au point de monopoliser la suite de la conversation avec lui alors que ce dernier est limite en train d'implorer leur aide avec un signe de prière.

Maurice : Pitié, j'ai besoin de votre aider à vous !

Maxime : Et pourquoi nous en priorité ?

Maurice : Écoutez moi juste ! Je peux tout vous expliquer !

Maxime : Alors explique !

Il croise les bras et attend de manière plus sèche que sa partenaire, des informations refilées par le pauvre bougre.
Le client sait que ça va être long à raconter et pose donc ses fesses sur le rebord du puits afin d'être tranquille.

Au troisième étage de ce lieu de squattage des véhicules des habitants de cet archipel se trouve un échange mafieux des plus traditionnels, avec deux camps qui font parler le business avant les différences de mentalité qui sont présentes mais ne sont pas conséquentes.
Du côté de l'Association des Corbeaux, c'est l'individu à la chevelure argenté et une certaine haute autorité Gin qui domine de par sa prestance et sa voix assassine qui nous fait bien comprendre que ce gars là n'est pas ici pour plaisanter, et qu'il n'y a pas mieux que lui pour représenter son parti.
Tequila est présent pour le seconder à l'intérieur du parking à étages, en compagnie de quatre autres hommes en noirs qui nous sont inconnus, ce qui fait toujours sont poids dans les négociations d'avoir du monde pour couvrir ses arrières dans le cas où la situation déborderait un tant soit peu.
Posté sur les toits des bâtiments voisins se trouvent des unités tireurs d'élite de positionnés, en l'occurrence trois d'entre eux qui communiquent par radio et qui se nomment Calvados, Chianti, et Korn, bien que ça ne soit pas leur véritable nom, mais uniquement un pseudonyme.
Tous ensemble ils sont venus récupérer le butin du gouvernent preosimitien contre une certaine somme d'argent.

Chianti : J'ai la blondasse en visuel.

Calvados : Moi aussi, et elle a un bon p'tit cul.

Chianti : Calme tes ardeurs Calvados, tu ne pourras pas de la faire.

Calvados : Cela ne m'empêche pas de profiter de la vue.

Gin : Restez concentrés sur l'objectif, au lieu de vous amuser comme des gosses.

Korn : Affirmatif.

Grâce à leur oreillettes de technologie avancée, ils peuvent recevoir des ordres du chef sur place à n'importe quel moment, et ça c'est pratique dans le cas où il y aurait une couille, même si on ne va pas en parler pour ne pas porter la scoumoune.
Outre le sens de l'humour des sniper, les autres membres du groupe gardent un ton on ne peut plus sérieux.

Gin : Tequila, tu sais ce que tu dois faire.

Tequila : Je leur file la mallette d'argent et je récupère le virus.

Au sein de l'autre groupuscule qui joue à domicile, nous avons le Présidente et Générale en chef Samantha Clean qui a décidé de venir en personne gérer les affaires, prenant un créneau horaire sur son emploi du temps très chargé, et on peut sentir un certain charisme émaner d'elle.
Archibald Voncroft, qui n'est pas son plus fidèle homme de main, tient une caisse avec une surprise dedans.

Samantha : Vous arrivez à être presque aussi flippant qu'un Albert Wesker, c'est bien joué.

Gin : Vous avez le virus ?

Samantha : Droit au but, j'aime ça.

Archibald : Tenez, regardez.

Au moment de montrer la fiole du nouveau virus sur lequel ils ont travaillé, le W comme Woke, celui qui le tient trébuche sur un obstacle invisible, ce qui fait se briser au sol le précieux item qui se casse instantanément, créant une petite brume rose qui se rassemble pour former une silhouette humaine.
Celle se révèle bien vite Maurice Woke qui voit ainsi sa naissance dans ce monde, sans que l'on sache comment chimiquement ça a pu être possible une telle chose, mais ce n'est pas le plus importent, car là le deal prend une très mauvaise tournure.

Maurice : Coucou, c'est moi, Maurice Woke !

Gin : Qu'est ce que c'est que ce cirque ?

Archibald : Oups, j'ai glissé chef !

Samantha : L'échange est clos.

Gin : Vous pensez vous en tirer comme ça ?

Samantha : Oui.

Des éclairs foudroient leurs regards avant qu'ils ne fassent chacun demi tour pour s'éloigner de cette zone où finalement ils ont fait tant d'efforts pour se voir pour rien, ou presque rien car il y a le grand bonhomme avec un accent du Kansai à couper au couteau qui s'approche de l'arme bio-organique pour lui causer.
Il fait ceci de manière un peu brutale en chopant par le col d'homme au nom merdique avant de lui dire cela.

Tequila : Toi, tu viens avec nous.

Maurice : Si vous voulez.

Au lieu de se retrouver avec un puissant virus, ils se retrouvaient avec un gugusse dont ils ne savent que faire.
Toutefois, ils ne vont pas l'abattre pour autant car ils veulent le tester sur le terrain pour vérifier son utilité.
Comme ça, ils n'auront pas faire le déplacement pour rien, finalement.

Cette chanson vient interrompre le récit proposé par Maurice Woke, et cela vient du téléphone de Maxime Moulin, que celui ci regarde pour savoir de qui il s'agit, et le numéro lui est inconnu, alors il décroche en étant un tant soit peu saoulé par ça, bien qu'il n'ait pas été vraiment émerveillé par le récit proposé par l'autre gus.
On peut sentir à sa voix son agacement, ainsi qu'à la manière dont il s'adresse à la personne à l'écoute.

Maxime : Ouais allô ?

Opérateur : Bonjour, ici votre opérateur Free...

Maxime : Cela ne m'intéresse pas.

Opérateur : Je tiens à vous informer que cette conversation téléphonique sera enregistré.

Maxime : Cela ne m'intéresse pas.

Opérateur : Nous tenons à vous informer de notre nouvelle offre.

Maxime : Cela ne m'intéresse pas.

Opérateur : Cette offre sera disponible que pendant un court temps donné.

Maxime : Cela ne m'intéresse pas.

Opérateur : Je...

Maxime : Cela ne m'intéresse pas.

Il raccroche à la gueule de la femme qui lui cause et ce manque de politesse peut se comprendre quand même.

Masumi : C'était qui ?

Maxime : Je sais plus.

Maurice : Je peux reprendre mon récit ?

Maxime : Ouais, si tu veux.

Maurice : Alors, je disais...

Après ce court aparté, on va pouvoir replonger dans le passé de l'arme bio-organique, bien que moins loin.

Couché sur son lit à mater le plafond pendant des heures, Maurice Woke s'est habitué en l'espace de quelques mois à la vie dans cette sorte de prison aménagé rien que pour lui, lui qui n'a point connu le monde extérieur ne serait ce que l'espace de quelques heures seulement.
Un homme d'un certain âge, bien que plus jeune que les doyens Pisco et Anokata, observe leur sujet de test à travers un miroir visible que d'un sens qui est le sien, et ce monsieur est le second aux commandes de l'organisation, un certain  Rum dont les deux yeux étaient encore valides.
En parlant d'yeux, il y a ceux verrons de Curaçao qui partage avec Gin la même chevelure argenté, et qui parvient à garder son calme dans peu importe les situations, comme la dernière fois où affublée d'un déguisement, elle a réussi à échapper aux forces de l'ordre.
Cela fait peu de temps que le type au visage peu recommandable, affublé d'un sourire de mauvais augure, est là pour espionner ce type qui l'intrigue énormément, et il ne peut s'empêcher d'engager la conversation avec sa subordonnée maintenant qu'elle est là.

Rum : Le voilà donc, le fameux Maurice.

Curaçao : Sa réputation, il ne l'a pas volé.

Rum : Il parait que le côtoyer donne envie de prôner le Progrès tout en étant très étroit d'esprit.

Curaçao : Avec le temps passé à ses côtés, j'ai commencé à tolérer les transsexuels, et à haïr le patriarcat blanc.

Rum : Parfait !

Curaçao : Je dois me concentré énormément pour ne pas tomber dans ce maléfice qu'il possède.

Rum : Son pouvoir qui est de notre côté va nous permettre de contrôler les foules et les gouvernements en place de manière plus significative et rapide qu'avec les méthodes plus archaïques que l'on utilise pour l'instant.

Curaçao : Ce serait une avancé par rapport à nos ennemies, ainsi qu'alliées.

Rum : Tout ça gratuit car nous n'avons pas eu besoin de payer le gouvernement preosimitien pour le coup.

Curaçao : Ils ne savent pas ce qu'ils ont perdu.

Rum : Les crétins.

Curaçao : Des inconscients.

Rum : Assurez vous qu'il ne lui arrive rien, car le perdre serait vraiment dommageable.

Curaçao : Je me porte garante de sa sécurité.

Rum : Peux tu aller le voir, pour que je puisse avoir une démonstration de ses pouvoirs en direct ?

Curaçao : Tes désirs sont des ordres.

Obéissant sans rechigner à son supérieur hiérarchique, elle quitte la pièce où elle se trouve afin de rejoindre la cellule en elle même, de l'autre côté du miroir, où elle fait face à leur précieux atout qui arrête alors de regarder le plafond comme il le faisait jusqu'alors.
Faisant preuve de politesse, il se met assis correctement sur son lit, puis attend de voir ce que la dame va lui dire.

Curaçao : Salut Maurice, comment vas tu aujourd'hui ?

Maurice : Bof ça ne va pas trop.

Curaçao : Je me doute que ça a un rapport avec le fait que tu ne regardes pas la télévision ou ne joue pas à un de tes jeux.

Maurice : C'est ça.

Curaçao : Pourquoi donc.

Maurice : J'ai vu sur Fox News qu'il ont accueilli un transsexuel comme une femme alors qu'il est né homme et qu'il restera un homme.

Curaçao : Tu te rends compte de ce que tu dis ?

Maurice : Il a des problèmes psychiatriques, et il a besoin d'aide pour cela.

Curaçao : Tu ne peux pas respecter son choix sale con !?

Surprise par ses mots durs, Curaçao se tient la bouche avec étonnement pour montrer qu'elle ne se contrôlait plus elle même, comme tous ceux qui le côtoient, chose qui plaît énormément à Rum qui est resté derrière le miroir, et qui a un grand et large sourire qui s'est gravé sur son visage.

Rum : Il est parfait.

Se rendant compte de plein potentiel que les Corbeaux ont a avoir cet énergumène de leur côté, leur commandant en second s'en va rejoindre la sortie la plus proche afin de tenir informés ses quelques contacts qui seraient heureux d'apprendre cette bonne nouvelle.

Un jour comme les autres s'annonce aujourd'hui pour Maurice Woke qui ne vit que pratiquement dans sa cellule aménagée pour que cela lui soit confortable salon la suggestion de Rum, en dépit des réticences du numéro 3 des Hommes en Noir, Gin.
De temps en temps, il est utilisé à des fins géopolitiques, et ce sont les seuls moments où il est autorisé à se rendre à l'extérieur de son chez lui, bien que toute les sorties sont soigneusement guidées par les Corbeaux afin de s'assurer à ce qu'il ne sorte pas due chemin tracé tout droit.
Ceci ne lui pose point de problème, et à vrai dire il n'a jamais tenté de s'échapper d'une quelconque façon, ayant toujours été super gentil avec ceux qui l'ont recueilli après avoir été abandonné par Samantha Clean, ainsi que ses créateurs qui bossaient pour elle.
Cela ne veut pas dire qu'il est naïf ou ingénu, au contraire, car il a pigé depuis le début qu'il servirait à des fins machiavéliques, mais tout ça lui passe au dessus de la tête puisqu'il a à boire et à manger, ainsi que la télévision et des jeux vidéos aussi bien vieux que récent, chose qui le font remercier cette bonne étoile de son côté.
Si il pouvait faire un gros câlin à Anokata pour le remercier pour tout ça, il le ferait, même si en vrai c'est à son bras droit à qui il doit tout ça parce que pour le moment, et ce depuis maintenant plus de dix ans, il leur à permis d'encrer des bases solides à travers le monde, avec les prémices de l'idéologie woke.
Cette corruption mondiale qui a principalement touchée les adeptes de la sociologie doit sa naissance dans notre monde de part les manigances de L'Organisation Noire et leur pantin, plus qu'Hydra, les Illuminatis ou la Famille qui en seraient plus tôt hostiles au vu de la discrimination qu'elle engendre.


Une nuit où tout paraissait paisible, d'un coup l'alarme s'est mise à sonner à répétition, puis une lueur rouge a pris la place de la lumière ordinaire pour éclairer les lieux, ce qui ne manque pas d'interloquer l'arme bio-organique sur patte qui se lève de son pieu en regardant l'unique porte de sa chambre.
Curaçao finit par faire son apparition en arrivant du couloir adjacent, de l'inquiétude s'écoulant de son visage, mais elle essaie de la cacher pour ne pas montrer sa peur à ses ennemies, tout en essayant d'apporter son aide dû mieux qu'elle peut à celui dont elle a passé dix longues années de sa vie à surveiller chaque jour sans exception.

Curaçao : Tu dois t'enfuir !

Maurice : M'enfuir, pourquoi ?

Curaçao : Des agents de gouvernement américain ont lancé un assaut sur notre base, et ils vont vouloir mettre la main sur toi.

Maurice : Je ne les laisserai pas te faire du mal.

Curaçao : Me faire du mal ? Tu devrais un peu plus penser à ta situation dans ce genre de situations.

Maurice : Je ne peux pas rester impassible, et "m'enfuir" quand le plus beau fessier au monde que j'ai jamais vu risquer sa vie pour moi, comme elle s'en est toujours occupé jusqu'à présent.

Curaçao : Je vais passer outre te remarque misogyne car malgré les ondes progressistes qui émane de toi, je vais me montrer plus forte que ça.

Maurice : Tu as toujours été là pour moi, et je ne veux pas t'abandonner.

Curaçao : Il faut bien que je te donne une occasion de décamper au plus vite en les affrontant.

Maurice : On peut tenter de nous enfuir à deux, rien que toi et moi.

Curaçao : Je ne pense pas que ça sera possible.

Maurice : Qui ne tente rien n'a rien.

Convaincu par insistance qu'il sera possible de se barrer d'ici avec lui, la femme en noir s'équipe de son SIG-Sauer P226 muni d'un silencieux puis prend la main de celui pour qui elle a voué une grande partie de son existence, avant de quitter avec lui cette cellule pour emprunter la direction d'une issue de secours.
Sauf qu'il n'ont même pas fait dix mètres depuis qu'ils ont quitté le palace de Monsieur Woke que la fille aux yeux verrons sent une balle lui traverser les entrailles de son estomac avant de ressortir de l'autre côté pour se loger dans un mur tapisser de sang.
Suite à ça, elle s'effondre sur le sol, lâchant la main qu'elle tenait, pour ensuite se tenir sa blessure en étant toujours vivante, en évitant de trop pisser du liquide rouge, ce qui interpelle Maurice qui se met à son chevet afin de prendre soin d'elle tout en cherchant du regard qui a bien pu tirer.
La réponse se trouve à quelques pieds derrière eux, ayant un IMI Jericho 941 lui aussi doté d'un suppresseur pour faire vachement moins de bruit, et se mettant dans une position digne du grand maître Bruce Lee pour qui Shūichi Akai lui doit les nombreuses techniques du Jeet Kune Do qu'il maîtrise.

Shūichi : Ne joue pas les inconscients et rends toi sans faire de grabuge.

Les renforts inutiles de ce bonhomme du Federal Bureau of Investigation, qui s'appellent Jodie Starling et Andre Camel ayant respectivement en leur possession un Smith & Wesson Model 36 et un Heckler & Koch USP dont ils ont dû déjà se servir pour traverser les couloirs de ce complexe top secret jusqu'ici.
Le prisonnier dont son statut de l'inquiète pas plus que ça, reste baissé sur celle envers qui il est très proche ,même si nous n'avons pu que peu voir au cours de ces derniers chapitres, mais qu'on continuera à voir se développer à l'avenir si celui ci s'avance paisible.

Maurice : Ne meurs pas.

Curaçao : Je suis heureuse d'avoir pu te protéger jusqu'au bout.

Maurice : Ne dis pas ça.

Jodie : Écartez vous, qu'on puisse s'occuper d'elle.

Andre : Je couvre nos arrières, au cas où.

La femme aux cheveux blonds s'approche de celle aux cheveux blancs, pour ensuite sortir un mouchoir de sa poche et éponger un peu le sang qui est en train de couler afin de garantir la survie à cette coupable de nombreux crimes qui est haut dans la hiérarchie de son organisation.
D'autres types du FBI font leur apparition, et certains d'entre eux embarquent au passage notre émetteur humain à ondes progressistes afin de l'interroger sur pourquoi il était là en premier lieu et ce que les Corbeaux pouvaient bien lui vouloir en particulier.
On en saura plus dans le prochain chapitre où l'on retournera dans le présent pour un petit moment.
En attendant, restez bien en dehors de l'ombre maléfique qui plane de ses ailes sombres sur vos terres.

De retour dans le temps présent où Maurice Woke vient décrire deux moments importants de sa vie, et nul doute qu'il en aura encore à nous montrer par la suite, si tout se passe bien, mais ça ce n'est pas garantie pour une simple raison qui fait sens quand on y pense.
Le couple en face de lui n'a pas l'air de vraiment l'écouter, comme le prouve cet échange hors sujet qu'ils ont.

Masumi : Saryna Coleen ressemble beaucoup à Lara Croft je trouve.

Maxime : C'est un peu comme Holt qui ressemble beaucoup à Tomas Sevchenko de Killzone 3.

Masumi : Je ne l'ai jamais vu donc je ne sais pas.

Maxime : Pour Lara Croft, il y avait aussi Sulfura et son clone qui avaient cette apparence là.

Masumi : Je suis contrainte de te rétorquer la même chose.

Maxime : Quoi comme chose ?

Masumi : Je ne les ai jamais vu donc je ne sais pas.

Maxime : Si seulement les Avengers me permettaient d'utiliser leurs machines à voyager dans le temps.

Masumi : Je ne sais pas si ce serait prudent de laisser n'importe qui y toucher.

Maxime : Je ne suis pas n'importe qui, et puis comme ça je pourrai retourner dans le passé pour te les montrer.

Masumi : Vouloir titiller le continuum espace temps juste pour ça ne serait pas bien vu par Naru et les autres.

Maxime : Si on a même plus besoin de s'amuser comme Kenzie, où est ce qu'on va ?

Masumi : Ne t'en fait pas, tu auras d'autre moyen de me les présenter, j'en suis sûr.

Maxime : Merci Mazuzu.

Masumi : De rien Miaouxime.

Maxime roucoule en prononçant le surnom qu'il a donné à sa compagne qui miaule le sien à lui.

Maxime : Il paraît qu'ils ont restauré le château tel qu'il était avant le squattage des Connections.

Masumi : Saryna et le Walrider ont fait un sacré carnage derrière ces murs.

Maxime : Elle en aura fait comme conneries ces dernières années, comme quand elle est revenue sous la forme d'un démon ultra pété niveau pouvoir, et qui est capable de rivaliser avec un certain aveugle dont je tairai le nom pour ce qui est de modifier la réalité.

Masumi : Une sorte d'Haruhi Suzumiya ou Sasaki Nijishin aux mauvaises intentions.

Maxime : Que de mauvais souvenirs pour tous.

Maurice : Excusez moi... ?

Masumi et son copain donne enfin l'attention que l'homme roux d'un certain âge est en train de leur demander.

Maxime : Oui c'est bon, ça va, on est capable de suivre deux conversations en même temps !

Maurice : J'aimerai que vous soyez concentré car nous allons arriver à la partie qui explique votre présence ici.

Maxime : Qui as tu offensé sur ce coup là ?

Maurice : Ceux là même que j'ai contribué à créer

Maxime : Les SJW ?

Maurice : Oui.

Masumi : Je me demande ce que les Wokes ont contre les roux.

Maxime : Ils n'ont pas d'âme donc c'est facile de s'en prendre à eux.

Maurice : J'espère que vous comprendrez mieux que moi ce que j'ai pu faire pour les énerver au point qu'ils veulent ma mort.

Maxime : Tu as mégenré quelqu'un.

Il rit à sa propre vanne que seul lui trouve drôle, ce qui créé un moment gênant où seules les corneilles répondent.
Le rouquin ne perd pas de temps et il continue de nous conter la suite de son récit qui n'est guère terminé et qui risque peut être de prendre plusieurs chapitres pour en voir la fin, aussi marquante soit elle, où de l'amour risque de s'en dégager, moi je vous le dis.

Maurice Woke est désormais un homme libre, après avoir passé plus de dix longues années au sein de l'ancienne base des Hommes en Noirs, et il va pouvoir découvrir ce que c'est de vivre de façon autonome sans personne pour lui dicter ce qu'il a à faire dés qu'il quitte sa cellule.
Pour l'occasion, il a accepté de rejoindre le programme de protection des témoins du FBI puisque ce sont des sauveurs, bien qu'il n'ait jamais vraiment voulu être sauvé, et il espère que ces derniers sauront le guider vers le droit chemin, ayant du mal à penser par lui même pour le coup.
Accompagnés par des gorilles pour lui servir de garde du corps, sa première action une fois en liberté est de rendre une petite visite à celle à qui elle doit beaucoup de chose dans sa vie, et il lui revaut énormément de choses, au point de la faire passer avant toute autre chose.  
Il s'agit de Curaçao qui est actuellement dans établissement hospitalier en train de recouvrir d'une blessure infligé par l'un des agents du gouvernement qui ont pris d'assaut le complexe secret la veille, mais qui n'a pas son état de santé en engagé donc ça fait plaisir à celui qui tient beaucoup à elle.
Ce dernier aura appris à cette occasion que la madame s'appelle réellement Manon Lewis, et qu'elle est purement américaine dans ses origines, bien que pas amérindienne, plus colon anglais ou français qui dominaient auparavant ce pays aux multiples Etats.
Notre ancien sujet de test en a profiter pour arracher des roses blanches, rosa ×alba semi-plena, sur sa route afin de les mettre dans une cruche remplie d'eau une fois arrivé dans sa chambre, chose qui la fait sourire et lui ferait presque oublier qu'il y ces autres gaillard bien battis qui écoutent aux portes.

Manon : Approche toi un peu Maurice, qu'on puisse discuter en privée.

Maurice : Bien sûr.

Dit il avant de poser ses fesses sur le lit, très proche de sa bien aimée, pouvant lui toucher le visage avec douceur.

Manon : Tu devrais voir mon amie russe, Sofiya Pavlovna Irinovskaya, alias Balalaïka. Elle ressemble quelque peu à Vermouth, mais tu peux lui faire confiance.

Maurice : Pourquoi dois je aller la voir ? Je veux rester à tes côtés, pour toujours.

Manon : Tu dois plus t'inquiéter pour toi même, que pour moi même.

Maurice : Mais...

Manon : J'ai fait trop de saloperies pour pouvoir m'en tirer. Et je ne peux pas blâmer Vermouth ou Gin pour tout ça.

Maurice : Ni Rum...

Manon : Écoute... L'Hôtel Moscow saura accorder la protection qu'il te faut, bien mieux que le FBI. Je fais assez confiance en Mike... Balalaika pour ça. C'est une véritable mère louve qui saura te protéger et apprendre à te débrouiller par toi même, plus que moi ce que je peux faire.

Maurice : Mais je ne veux pas te quitter.

Manon : Je sais.

Maurice : Pourquoi ?

Des larmes s'écoulent de ses yeux, le long de ses joues, pour atterrir sur la main droite de la femme assez tactile.

Maurice : Pourquoi alors nous quitter ?

Manon : Il faut que je paye les crimes que j'ai sur le dos, et tu dois apprendre ce que c'est la dure loi de la vie.

Maurice : J'aurais aimé une Happy End, comme dans les films des années 80.

Manon : Peut être... Je dis bien peut être. Que si je n'ai pas prison à vie, on pourra se retrouver.

Maurice : Je témoignerai en ta faveur au procès pour que tu puisses être libre le plus tôt que possible.

Manon : C'est gentil de ta part.

Maurice : C'est le minimum que je puisse faire pour toi.

L'arme bio-organique se penche pour faire un petit baiser sur le front de sa meilleure amie, puis il se remet droit sur lui même afin d'être à la même position qu'auparavant, même si les deux rougissent un peu comme des collégiens qui viendraient à découvrir ce qu'est l'amour.

Manon : Que comptes tu faire à présent , maintenant que tu n'as plus l'ombre des corbeaux au dessus de toi.

Maurice : J'aimerais, en plus de rester à tes côtés à l'avenir, découvrir un peu plus sur mes origines.

Manon : Tu es sûr de vouloir retourner à Preosimitier car depuis la mort de Samantha Clean et la succession de sa fille Élise Clean au pouvoir ?

Maurice : Cela craint à ce point là bas sur cet archipel.

Manon : Les réseaux rebelles se font de plus plus en plus fort, y compris de la Néo Crisis.

Maurice : J'irai avec ton amie pour garantir ma protection.

Manon : Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'y aller avec elle.

Maurice : Ah bon, pourquoi ?

Manon : C'est un secret que je ne peux pas te dire, désolée.

Maurice : Ce n'est rien.

Manon : Merci pour tout.

La blessée met sa deuxième main au dessus de celle de son chéri qu'elle a appris à aimer durant ces dix années, bien qu'on ait pas encore tout vu sur les deux, ce nous laisse un tas de passages à décrire à l'avenir, mais d'abord nous allons faire un tour sur Golden Country Islande où la suite de ses aventures à l'homme libre va avoir lieu.

Au son des violons invisibles, un petit air classique et lunaire résonne dans ces grands couloirs assez récents puisque construits au début du siècle dernier, ce qui rajoute une touche de modernité par rapport aux sièges du même type en France ou dans l'Angleterre d'où elle a été une ancienne colonie.
Élise Clean se trouve assise sur le siège devant son bureau où elle reçoit habituellement les visiteurs ou ses lieutenants quand elle organise des opérations dans le monde entier, tout en profitant d'un air pur donnée par les nombreuses plantes qui ornent cette pièce et qui montre le côté écologique de la présidente.
Son bras droit le plus serviable pour l'instant, Archibald Voncroft, veut que le bien du peuple et il est plus leur représentant que sa supérieur, au moins d'avoir aidé le prince Michael Clean à s'échapper, ce qui lui aura permis par la suite de créer la Néo Crisis, mais ça ça restera un secret entre nous.
Un petit hunter est en train de jouer avec un tout aussi minuscule licker comme c'étaient des animaux de compagnie, ignorant le fait que c'étaient des êtres humains d'origine, mais ça serait moins cool de présenter les choses comme, alors tant qu'on les tient par la laisse, tout ira pour le mieux.
Sofiya Pavlovna Irinovskaya, alias Balalaïka, est là avec sa prestance naturelle en dépit d'être un peu en retrait avec quelques uns de ses hommes qui ont été autorisé à venir, bien pour contrepalier ce fait, les forces de Crisis sont aussi conséquentes pour protéger leur leader au cas où il lui arriverait à elle une couille.
Maurice Woke est l'élément central auquel tout est en train de graviter, et il en a bien conscience, bien qu'il soit un peu gêné par ce statut, tout en essayant de garder la tête haute malgré ce fait, et c'est lui qui va poser la première question qui va débuter un échange assez important pour le souligner.

Maurice : Que suis je en réalité ?

Élise : Une des expériences ratées de feu ma mère, Samantha, assassinée lâchement par Holt Valentine le 30 Décembre 2014.

Archibald : Holt Valentine est tout en haut de la liste de nos ennemis, avec Michael et Mylène Clean.

Balalaïka : Nous ne sommes pas là pour parler d'eux.

Maurice : Je suis une expérience ratée ?

Élise : Oui.

Maurice : Pourquoi ?

Élise : Parce que créer le "Wokisme" pour contrôler la populace était une idée saugrenu.

Archibald : L'idée venait de ma part, et nous avons eu des acheteurs intéressés par notre produit.

Balalaïka : Les Corbeaux.

Archibald : Nous avons pu créer un seul exemplaire du Virus W, et nous aurions dû le livrer correctement aux Hommes en Noirs si je n'avais pas fait une boulette.

Élise : Une faute qui était encore une fois la sienne.

Archibald : Même mon fils, Aki, m'a beaucoup critiqué pour ça.

Élise : Suite à cet échange foiré, tu es né et tu as rejoint les ranges des Corbeaux.

Maurice : Je m'en rappelle....

Élise : Ma mère a ensuite détruit toutes les traces de recherches pour ce virus un peu particulier, et c'est fini ainsi.

Maurice : Je suis donc enfant unique ?

Élise : En effet.

Maurice : Comment un simple virus a pu me créer de toute pièce ?

Élise : C'est quelque chose que je tiendrai secret, pour être sûre et certaine qu'il n'arrivera rien à mes bébés.

Balalaïka : Tout ce chemin de parcouru pour ne pas avoir le droit à toutes les réponses.

Élise : Je n'ai jamais dit que je répondrai à toutes vos questions.

Maurice : Laissez Balalaïka, il faudra que je me fasse à l'idée que j'ai des parts d'ombres en moi sont je n'aurais jamais les réponse.

Élise : Si vous n'avez pas d'autres questions à me poser, je vous prierai de me laisser tranquille et de vous en aller.

L'ABO dont les origines restent encore un peu mystérieuses, décide de plier bagages, en restant en compagnie des russes dirigés par la madame blonde qui a su rester calme devant cette situation à laquelle était confrontée, en assurant la sécurité de leur VIP.
C'est là dessus que nous allons nous quitter pour aujourd'hui, et rebasculer dans le présent la prochaine fois.

Cette fois ci, Maxime Moulin et Masumi Sera suivent sans détourner leur attention sur autre chose, le déballage autobiographique du raconteur qui en a vécu des choses mine de rien, entre sa création chez Crisis, sa détention chez les Corbeaux, et sa libération des mains du FBI.
Là, nous reprenons où nous nous sommes quitté au précédent chapitre, sauf que les images ne défileront plus.

Maurice : Là nous allons venir à ce pourquoi je vous ai fait venir en premier lieu.

Maxime : Enfin !

Masumi : Hâte de voir ce que cette conclusion donnera !

Maurice : Oh non...

Masumi : De quoi ?

Maurice : Ils sont là !

Une Lada Vesta grise apparaît en direction de doigt pointé par l'homme apeuré, derrière quelques arbres qui bloquent un peu la vue, arrivant à proximité du Renault Taliant déjà garé juste à côté de cette ferme sans animaux, faisant résonner à fond les ballons une chanson pas mal encore, j'ai entendu pire.


Du côté conducteur du véhicule sort la chanteuse belge Angèle Van Laeken qui était sur la liste de Maxime et Thomas des stars Woke à punir, tandis que son frère Roméo Elvis quitte la siège passager, et qu'un Usul armé d'une AK47 et visiblement bourré en colère, sort de la banquette arrière en braquant son joujou sur sa cible.

Usul : Maurice Woke, le blanc hétéronormé qui nous donne mauvaise réputation. Comme on se retrouve sale traître !

Maurice : Je n'ai jamais été de votre côté ! Même si j'ai attisé votre venue dans ce monde sans le vouloir.

Roméo : On va se le farcir, ouais.

Angèle : Balance ton quoi !

Maurice :  Quoi ?

Usul : Là, il n'y aura pas la flicaille pour te protéger.

Le fou à la kalash mitraille sans une once d'hésitation l'individu aussi blanc que lui ou ses deux amies, ce qui aurait eu raison du pauvre rouquin si la pro des arts martiaux n'était pas intervenu en le prenant par la manche de son tee-shirt pour l'entrainer dans la grange, évitant ainsi aux deux de se prendre une seule balle.
Le geek à lunettes, qui n'est pas une gauchisasse ayant aucune autorité face à sa propre compagne, les suit de près, tandis que celui qui correspond à cette description que je viens de faire se retourne pour pouvoir mater dans le blanc des yeux les deux artistes à ses côtés pour leur donner des ordres.

Usul : Allez y les choper et ramenez les par les couilles !

Angèle : Ne me donne pas d'ordre, je ne suis pas inférieure à toi.

Roméo : Viens, on va les choper.

Angèle : Je viens avec toi.

Nunulle n'a même pas honte de s'être fait remballer aussi facilement, tellement il est endoctriner par sa pensée progressiste qui fait qu'il est soumis à ceux et celles de sexe ou couleur de peau différentes que la sienne, ce qui est affligeant à voir, il faut tout de même le soumettre.
Le trio de héros se sont refugiés dans l'autre grange adjacente afin de se planquer dans un tas de foin, histoire d'être aussi invisible d'un assassin en quête de templiers, et c'est une fois en sécurité temporairement que les bonnes questions finissent par se rendre sur le bout de la langue.

Maxime : Qu'est ce que tu as fait pour qu'ils t'en veulent à ce point là ?

Maurice : Hé bien...

Profitant du fait qu'ils n'aient pas été retrouvés par les types armés là dehors, celui qui n'a de Woke que son nom décide d'aller raconter les quelques chapitres qui restent encore à dévoiler de sa vie pour enfin compléter entièrement le puzzle auquel on fait face.
Restons donc concentrés et écoutons ce qu'il a à dire exactement, en passant dans un flash-back.

Du temps s'en est passé depuis que nous avons quitté le fameux Maurice Woke huit ans auparavant quand il était en proie aux questionnement concernant son existence où il était tombé sur une impasse en essayant de se renseigner auprès de la Crisis, et cela n'est plus une piste possible depuis la fin de la révolution à Preosimiter qui a valu la mort d'Élise Clean, l'ancienne dirigeante de la dictature qui a frappé ce beau pays.
Ensuite, il y a eu plus d'un an plus tard les premières élections démocratures de l'archipel qui a mené à la montée en pouvoir de Michael Clean, le petit frère de la défunte, et en parallèle à ça nous n'avons plus entendu parlé de Balalaika, ainsi que de son Hôtel Moscow qui était chargé jusque là de la protection de l'ABO ayant fait déferler sans le vouloir la vague de progressisme qui touche bon nombre de pays en occident.
Rajoutons à cela que le FBI a retiré son programme accordant la sécurité à notre héros, ce qui fait que cela fait environs quatre ans que ce dernier doit compter sur lui même pour ne pas attirer l'attention sur lui, sans grande réussite puisque le Bioterrorism Security Assessment Alliance le surveille de très près.
Les agents de la division européenne, appartement au Special Operations Agent abrégé en SOA, se nomment Clark et Gable, et vous les avaient déjà peut être déjà vus attiser les foudres d'une Saryna Coleen en quête de vengeance alors qu'ils ne faisaient que leur boulot, comme là où ils observent les agissements de Maurice.
Ce dernier s'est habitué à leur présence au point de ne plus y faire attention, et il les considèrent même comme ses nouveaux protecteurs, tout en n'oubliant pas que le monsieur a vécu bien des années avec des corbeaux aux grandes ailes qui lui disaient quoi faire et quand le faire, donc cette surveillance passe crème à côté de ça.
Par contre, il essaye toujours dans savoir plus sur ses origines, même si ça fait un bon moment qu'il stagne dans ses recherches sans trouver quelqu'un pour lui fournir les informations qu'il voudrait bien entendre, bien qu'il avait dit de s'habituer à ses parts d'ombres de son passé, il n'a pas réussi à passer outre.
Miracle, une piste semble d'être mise sur son chemin quand en zappant sur sa télévision les chaînes télévisés, il est tombé sur une pub pour l'agence de détective privé d'un certain Silver Shroud, et c'est vrai qu'il n'a jamais pensé à payer un enquêteur professionnel pour qu'il puisse faire le boulot à sa place.
Sans perdre de temps, il a passé un coup de fils et il a fixé un rendez vous pour le lendemain dans l'après midi dans un village désaffecté de la ruralité espagnol afin d'être sûr et certain que personne ne viendra les déranger dans un tel endroit, et même le BSAA galérera à exercer ses fonctions.
Avant de faire cela et de repasser dans le présent, Maurice a décidé de faire un bref passage dans la métropole française où il dormira dans un hôtel bon marché avant de passer dans le pays voisin, mais d'abord une petite visite des lieux se doit être fait car il n'y a pas raison pour qu'il ne joue pas les touristes.
Voilà qui explique son détour par la splendide cathédrale de style gothique dans laquelle il décide de se prélasser sur un banc afin de mieux admirer sa beauté en étant tranquillement assis, sans se douter ne serait ce pas une seule seconde de la rencontre qu'il va faire ici.
Des bruits de pas résonnent au sein de l'édifice chrétienne, provenant d'un seul individu qui vient de faire son entrée en scène, et il s'agit ni plus ni moins que d'un certain Usul dont on ignore le véritable patronyme, et qui regarde de haut avec mépris la personne à qui il a décidé de faire une première rencontre surprise.
Le barbu de gauche redresse ses lunettes puis s'en va entre deux rangées de bancs afin de s'asseoir à côté de celui pour qui il a fait tout ce trajet pour être juste là, rien que pour lui, ce qui est soit une preuve d'amour, soit de haine, et je vous laisse deviner quel sentiment motive le plus l'homme qui va prendre la parole.

Usul : Ah, voilà donc le "fameux" Maurice.

Maurice : Oui, c'est bien moi. On se connait ?

Usul : Tu me connais peut être via mes émission du web, telles que 3615 Usul, Mes chers contemporains, ou bien encore Ouvrez les guillemets, même si je ne pense pas que tu sois le public visé par celles ci.

Maurice : La preuve étant que tout ça me dit rien.

Usul : En revanche, moi je te connais très bien, et j'ai réussi à réunir assez d'informations pour te mépriser.

Maurice : Tu es sûrement l'un de mes détracteurs de Twitter, hé hé hé...

Usul : Tu vas moins rire, bientôt.

Maurice : Écoutez, je ne veux de mal à personne.

Usul : Et aux transsexuels dont tu nies leur nouvelle identité !?

Maurice : Je...

Usul : Et aux personnes enceintes dont tu réfutes le droit à avorter !?

Maurice : Je...

Usul : Et tous les pauvres migrants à qui tu demande de retourner dans leur pays !?

Maurice : Je...

Usul : Tu ne vaux pas mieux que tous les comptes d'extrêmes droites que tu suis !

Maurice : Je n'ai rien fait de mal.

Usul : Le mal t'a corrompu depuis bien trop longtemps, et maintenant il ne reste plus qu'à mettre le feu.

Maurice : Le feu ?

Dés que ce fait là est énoncé, une petite odeur de fumée s'élève dans les airs, tandis que le bobo gauchiste se lève en vitesse avant de prendre la fuite vers la double porte ouverte de la cathédrale, sous le regard quelque peu interloqué des deux gaillards du BSAA qui se lèvent pour vérifier qu'il ne va rien tenter de dangereux pour leur VIP.
Une fois sortie de ce lieu sacré, l'un d'entre eux remarque que quelque chose tente de pénétrer à l'intérieur.

Clark : Du feu !

Gable : Putain, faut le faire sortir de là au plus vite !

Clark : Les autres aussi !

Gable : Venez tous avec nous !

Tous les civils présents à ce moment là dans le monument s'écartent de l'entrée principale d'où un incendie provient de celle ci, avec les flammes qui commencent à lécher les murs intérieurs datant de plusieurs siècles en arrière et qui vont prendre cher comme quand la Cathédrale Notre Dame de Paris avait elle aussi connu le feu divin.
Maurice saute sur ses deux jambes pour se retrouver debout, et tandis que Gable se rend vers une autre sortie la plus proche pour l'ouvrir afin de laisser les gens partir par celle ci, il y a Clark qui va sur la rangée de banc à laquelle se trouve notre héros pour le prendre avec lui, arme à la main, pour éviter d'autres mauvaises surprises.
Ensemble, ils parviennent en l'espace de moins d'une minute à rejoindre l'extérieur de l'édifice religieuse où un attroupement de curieux est venu s'agglutiner près de celui ci afin de mieux voir le brasier se répandre au sein de la majeure partie de lui, jusqu'à ce que les pompiers arrivent pour maitriser cet animal infernal.
Nul doute n'est fait quant à l'identité du coupable, même si ce dernier est en fuite et n'a pas encore été retrouvé à l'heure qu'il est, malgré la bonne volonté des services secrets français qui l'ont mis sur liste rouge en tant que terroriste anarchique, même si il ne se revendique pas de la sorte.
Sentant sa vie en danger, malgré protection du BSAA, notre protagoniste se pense vulnérable, et il doit partir seul pour ce rendez vous qui le mènera dans un coin totalement paumé, avec un village se nommant Valdelobos, à savoir la vallée des loupes, ce qui est un nom plutôt classe.
Avant cela, il y a bien une dernière personne qu'il voudrait voir pour lui porter conseil par rapport à son projet.

Si Maurice Woke est venu dans cette prison qui a connu jadis par le passé l'incarcération du célèbre bandit de la pègre italienne, Carmine Millione, c'est pour rendre visite à celle à qui elle doit tant de choses, y compris la liberté dont il jouit à présent, bien qu'elle ait eu un rôle indirect à cela.
Il s'agit de celle qui se nommait jadis Curaçao, et qui aujourd'hui porte plus quotidiennement son vrai nom de Manon Lewis, dont on voit l'arrivée dans cette grande salle qui sert à faire s'échanger les pensionnaires et les visiteurs entre eux sous bonne garde afin d'éviter tout débordement.
De là où elle se trouve, elle arrive à percevoir son bien aimé assis en solitaire à une table de bois massif, et qui ne l'a pas encore remarqué, alors elle s'avance en étant poussée par derrière par le bâton d'une employée locale qui a le ventre bien dodu, au point où elle mériterait un peu d'exercice physique pour palier contre ça.
À la fin les deux amants qui ne se sont plus vue depuis un mois de ça, sont assis l'un en face de l'autre, puis ils entremêlent leurs mains ensemble sans vraiment faire attention à tous les regards méfiants ou confiants qui leur est adressé car ils ont une petite bulle qui les enveloppent eux et personne d'autre.

Manon : Salut Maurice.

Maurice : Salut Manon.

Manon : Que deviens tu ?

Maurice : J'ai échappé ce matin à une tentative de meurtre qui m'était destinée par un incendie dans une cathédrale.

Manon : Qui peut bien vouloir te tuer ?

Maurice : Un certain Usul.

Manon : Usul ?

Maurice : C'est à priori quelqu'un de relativement connu en France, mais moi il ne me disait rien.

Manon : Qu'est ce qu'il pouvait bien te vouloir ?

Maurice : Il semblait m'en vouloir que je ne sois pas un fervent défenseur de la cause SJW.

Manon : Pas assez Woke... Tu m'étonnes.

Maurice : Je ne sais pas quoi faire à ce sujet. Si nos routes venaient à se recroiser.

Manon : Tu n'as toujours pas réussi à joindre Balalaika ?

Maurice : Non, toujours pas.

Manon : Le FBI ?

Maurice : Ils m'ont laissé tombé.

Manon : Le BSAA ?

Maurice : Je ne leur fait pas assez confiance après leur derniers déboires avec la justice pour réussir à me défendre.

Manon : Tu penses réussir à t'en sortir tout seul ?

Maurice : Je ne serai pas seul.

Manon : Il y aura qui ?

Maurice : Silver Shroud ?

Manon : Une sacrée légende.

Maurice : Est ce qu'il sera apte à me protéger ?

Manon : Oh que oui. De toutes les histoires que j'ai entendu sur lui depuis que je suis petite, il en a les capacités.

Maurice : Temps mieux alors. Je dois le rencontrer demain si tout se passe bien.

Manon : Si tu peux, emmène une arme avec toi pour couvrir tes arrière au cas où.

Maurice : J'essayerai de ramener un couteau ou quelque chose de plus contondant avec moi.

Manon : Tu as toujours la batte de baseball que je t'avais offerte il y a un bail de ça?

Maurice : Oui, j'ai pu la garder grâce aux fédéraux qui ont été cool comme je te l'avais dit.

Manon : Sers toi s'en.

Maurice : D'accord, ça marche.

Manon : Je pense que sois obligé de te le dire, mais sois prudent quand t'iras là bas, où que t'ailles le rencontrer.

Maurice : Je serai prudent.

Manon : Tu as tellement mûri tant physiquement que mentalement depuis que tu as été séparé des Corbeaux.

Maurice : Ce monde me parait toujours aussi complexe à prendre en main.

Manon : Je te le confirme que ce n'est pas si facile d'y vivre, avec la pseudo liberté que tourne autour de notre tête, dans une cage, sans qu'on puisse jamais pleinement l'atteindre.

Maurice : Grâce à toi, j'ai quand même pu naviguer sur cette planète faite majoritairement d'eau, alors que tu n'étais pas obligé, loin de là, à me faire découvrir toutes ces choses.

Manon : Tant de compliments, tu vas me faire rougie.

Maurice : Tu es tellement belle quand tu rougis.

Cette drague authentique est le dernier sujet intéressant qui émane de ce couple dont des barreaux tiennent séparées, parlant de tout et de rien avant de se séparer pour le moment, même si l'on sait que ce n'est pas la dernière fois qu'ils se verront.
Avant cela, retournons au présent, soit le lendemain dans la matinée afin de presque conclure ce récit intense.

Dernier retour sur notre trio de héros coincés dans une sale situation dans le présent où trois autres personnages veulent leur peaux dans cette ferme à l'abandon, et où le raconteur vient de terminer son long récit donné aux deux locuteurs qui ont fait de leur mieux pour ne pas l'interrompre pendant qu'il parlait.
Maintenant, l'heure est aux réactions, et celles ci ne tardent pas à fuser, venant de quelqu'un qui ose tout, voir trop.

Maxime : Tout ça pour ça !? Ce mec est plus chtarbé que ce que je pensais !

Masumi : Chut ! Quelqu'un arrive.

Alors qu'ils se taisent pour ne pas attirer l'attention sur eux, Roméo Elvis pointe le bout de son cran d'arrêt en venant depuis l'entrée arrière de la grange, tout en surveillant ses arrières, afin de s'assurer que personne n'essaye de la lui mettre à l'envers, déjà qu'il se pose des questions sur les mystérieux médaillons bleus qu'il a vu en venant.
Une fois dans le bâtiment en lui mène, il vérifie du côté de l'échelle la plus proche pour voir si les trois cibles ne se seraient pas planqués là, en montant jusqu'à voir qu'il n'y a personne en haut, ce qu'il fait qu'il redescend pour se mettre au passage à proximité de la botte de foin où sont ceux qu'il cherche.

Roméo : Bizarre, j'ai cru entendre quelque chose par ici.

Maurice : Laissez moi tranquille !

Un Maurice désespéré et incontrôlable sort de sa cachette pour asséner un coup à l'arrière du crâne qui fait perdre toute notion de profondeur de champs pour tout ce qu'il se trouve proche de lui, puis il s'en mange un second dans les gencives qui le clou au sol, à moitié mort.
Un déluge de coups à la batte de baseball viennent exploser la cervelle du bonhomme, la rendant jusqu'aux pieux de l'assassin qui doit en être dans la dizaine de beignes qu'il lui est porté, nous garantissant sa mort tout en nous signalant qu'il y a un ennemi de moins dans les parages.

Maxime : D'où il la sort sa batte de baseball !?

Masumi : C'est un Fusil de Tchekhov.

La détective privée s'approche de son client essoufflé pour lui mettre une main sur l'épaule qui se veut chaleureuse.

Masumi : C'est fini.

La plus grosse victime de tout ça tourne son regard vers elle, puis il a un petit rire nerveux qui sort tout seul.

Maxime : Non, ce n'est pas fini, il en reste encore deux qui rodent dans le coin, donc il fau…

Une salve de tire d'une arme automatique se fait entendre depuis l'intérieur de la grande, provenant de dehors, avant qu'une silhouette pointe le bout de sa tête blonde depuis l'entrée principale puisqu'il s'agit d'Angèle qui tient son bidou tout troué sur plusieurs endroits.
Voyant le cadavre de son frère à même le sol, quasiment méconnaissable, elle tombe à genou à côté de lui, pour ensuite lui prendre une de ses mains qu'elle pose contre sa poitrine, tout ceci afin de s'effondrer raide morte quelques secondes à peine après ça.

Maxime : Qui l'a abattu ?

Masumi : Je sens que la réponse va nous arriver tout droit sur la figure.

Un attroupement de soldats armés jusqu'aux dents viennent faire leur apparitions sur tous les moyens de pénétrer au sein de ce fenil mal défendu, et ils braquent leurs armes à feu chargées sur nos trois bougres qui reconnaissent le logo du Bioterrorism Security Assessment Alliance sur leur uniformes de combat, ce qui les soulage un peu.
Le Capitaine Gérard se dévoile alors, à la tête de cette Equipe Zero de la branche Européenne du SOU qui a participé à de sales choses avec son groupe par le passé, mais ils ont été épargnés par la justice, ce qui leur à permis de continuer leur job, et notre leader fait un geste à ses hommes.

Gérard : Halte, ce sont les civils que nous sommes venus secourir.

Maxime : On a servi complètement à rien sur ce coup là.

Masumi : En effet.

Gérard : Vous avez su survivre jusqu'à notre arrivé, c'est pas si mal.

Maurice : J'ai du sang sur les mains…

Gérard : Désolé de ne pas avoir pu agir plus tôt afin d'empêcher ce désastre.

Tout semble être bien qui finit bien dans le meilleur des mondes, mais ce serait oublier un élément important.

Usul : Crevez fachos !

Dans un élan de courage intrépide où il n'a plus rien à perdre, le timbré se met à canarder avec son AK47.

Gérard : Ouvrez le feu !

Un seul et unique tire survient avant que le moindre gaillard en armure ne puisse riposter, et celui ci touche le barbu pas content dans la colonne vertébrale, à travers le cou, faisant tomber comme une mouche celui qui a réussi à toucher quelques unités dans leur gilets par balle par chance.
Se tenant près de l'autre grange, un Silver Shroud armé d'un vieux pistolet de l'avant guerre, fait un sourire trop classe à la caméra avant de ranger son petit bijou, pour rejoindre ceux qu'il vient d'aider de sa modeste présence, comme en témoigne l'échange suivant.

Silver : On dirait que j'arrive pile à l'heure !

Maxime : Qu'est ce qu'il fait là !? Il n'était pas occupé ailleurs ?

Masumi : Ce n'est pas important. L'important est qu'il a sauvé notre vie.

Gérard : Nous l'aurions éliminé, même sans son intervention, mais si il a pu sauver un de mes hommes, c'est bien.

Max s'approche des corps sans vies au sol afin de les rouer de coups gratuitement car c'est comme ça qu'il se venge de toutes les emmerdes qui les ont fait vivre, et Masumi essaye de le calmer un peu sous les rires du Capitaine Gérard et du linceul d'argent.
Maurice, lui, il n'aimerait qu'une seule chose, et son souhait sera exaucé comme nous le verrons à la toute fin.

C'est par une chaude journée caniculaire que nous retrouvons une Renault Taliant qui nous est familière qui se trouve garer sur une place de parking libre devant l'entrée de cette prison fédérale hautement sécurisée d'où ils ne peuvent pas voir ce qu'il s'y passe au-delà des grillages électrifiés.
Dans la magnole côté conductrice avec le volant à gauche se trouve Masumi Sera qui est en train de faire brasser l'air chaud sur son visage avec un éventail offerte à son anniversaire par sa proche cousine qu'elle kiffe trop, et on peut dire qu'elle lui a trouvé une très bonne utilité.
Maxime Moulin est toujours fidèle à ses côtés, essayant de faire marcher la clim en tapant dessus car c'est la seule chose qu'il sait faire à part râler sur tout et n'importe quoi, tellement tout l'énerve quand il fait chaud, mais tout sauf ce que sa chérie fait car il tient encore à ses membres.
Ensemble le couple semble tenir malgré à la température infernale en attendant le retour de quelqu'un en particulier.

Maxime : C'est vrai que vu que j'étais mort à l'époque, j'avais complètement loupé l'arc narratif des Hommes en Noirs.

Masumi : Tu as de la chance car c'était très éprouvant à vivre, dans la crainte vingt quatre heures sur vingt quatre.

Maxime : Il parait que l'une de leurs membres s'était introduite dans ce pénitencier et avait assassiné le Don Carmine Millione en se faisant passer pour un agent du FBI.

Masumi : Oui, il s'agissait de mon défunt grand frère, Shū-nii.

Maxime : J'aurais trop bien aimé le connaître car je suis sûr qu'il devait être cool, comme ton autre frère le Taiko Meijin qui est mort la même année que notre rencontre.

Masumi : Je pense qu'ils auraient fini par t'accepter en dépit de l'image que tu peux offrir au premier coup d'œil.

Maxime : J'ai encore du mal à croire que Lucy, Naru, et Shiho soyez tous les membres d'une seule et grande famille.

Masumi : Dommage que Ophelia, Lucy et les Kenzie n'ont pas pu passer les derniers Noël avec nous.

Maxime : Qu'est ce que j'aimerai qu'on soit en hiver, pour ne pas avoir à souffrir le martyre comme ça, à dégouliner par tous les orifices.

Masumi : Charmante image, hé hé...

Maxime : Je crois que c'est eux que je vois revenir mais je ne saurai dire exactement car j'ai une putain de mauvaise vue qui me fait chier.

Masumi : Oui, c'est bel et bien eux.

Sortant du trou au fond duquel ils se trouvaient, un couple heureux de pouvoir enfin se reprendre main dans la main sans personne pour interdire leur relation alors qu'ils se connaissent depuis déjà plus de dix, sans pour autant encore se connaître assez sur certains points.
Disons que Maurice Woke a tout son passé d'exposé, bien que les conditions de sa création et de ce qu'il est vraiment lui fait défaut jusqu'à présent, même si il va tout faire pour en avoir le cœur net au cours des mois, voir des années qui vont suivre.
Manon Lewis, autrefois connu sous le pseudonyme alcoolisé Curaçao, est désormais tout aussi libre que son petit copain, lavé de ses péchés, et elle va pouvoir entamer une autre vie, une seconde chance, tout ça grâce à l'intervention d'un tiers qui leur à bien rendu service.
Ensemble, les deux amoureux ouvrent les portières arrières de la voiture où l'autre couple se situe, afin de prendre place dans ce véhicule qui est un véritable four où votre peau risque de futur collé sur le dossier du siège si vous n'y faites pas gaffe, mais ce n'est pas ceci le plus important.

Maxime : On vous conduit jusqu'à où ?

Manon : Je ne sais pas à vrai dire car je n'ai jamais pu vraiment y penser.

Maurice : Allons à New Raccoon City, un coin où des gens comme nous vivent sans être mal vu par autrui.

Masumi : Direction New Raccoon City alors, avec des bonnes heures de route devant nous.

Ainsi, tout ce beau monde se dirige vers une importe ville du midwest américain, et je suis sûr qu'on retrouvera à nouveau les deux tourtereaux à l'arrière de la caisse un jour, bien qu'en attendant ils s'embrassent amoureusement pendant que les deux autres à l'avant en rigole.
C'est ainsi que ce chapitre de l'univers Resident Evilien se termine, sur une petite note d'optimisme.