[FIC] Jeux Interdits [Terminée]

Leon Scott Kennedy visite un sacré grand château à la recherche de la fille du Président Graham, Ashley, mais au détour d'une salle, il a croisé celui de la femme dont il était tombé sous le charme à Raccoon City en 1998 quand il était encore une simple recrue de la police de cette ville lors de son premier jour dans celle ci.
Ada Wong, eux reflexes hors du commun, braque son flingue sur le dos de son ami américain, avec le sourire.

Ada : Tu peux t'arrêter là Leon.

D'humeur joueuse, telle Catwoman avec Batman, elle force l'agent secret à ôter son arme de manière peu gentille.

Ada : Tu ne voudrais pas que j'utilise ceci ? Le voudrais tu ?

Leon : Hé bien, après six ans, c’est une sacrée salutation. Ada.

Ada : Tu ne sembles pas surpris. Intéressant...

D'un coup, on conflit éclate entre ces deux icones de ma narration où ça se bataille au corps à corps pour essayer de trouver qui est le plus fort entre les deux, bien que la réponse d'avèrera être une parfaite égalité, montrant qu'ils ont su évoluer dans un sens similaire.
Quittons alors cet écran d'où sont diffusés ces images d'une telle intensité afin de revenir au monde réel dans lequel se trouvent les personnes que nous allons suivre au cours de cette histoire où je ne sais pas jusqu'où nous irons, ce qui est une agréable surprise tant qu'à vous qu'à moi même.
Kenzie Dodgera, est la plus âgée des deux du haut de ses huit ans seulement, a les compétence qu'il faut pour jouer à un jeu comme Resident Evil 4, sorti l'année précédente, même six elle a moins de dix huit ans et que donc ce jeu lui est déconseillé en principe, mais dans la réalité ses parents lui laissent faire comme elle s'énerve moins sur ces jeux là que les jeux qui sont normalement fait pour son âge.
Celle qui est aujourd'hui, avec elle pour la soutenir, voir la coacher un peu sur cet opus d'une quadrilogie inspirée d'évènements majeurs de la vraie vie, qu'elle a déjà terminée en mode de difficulté extrême de son côté, il s'agit de la Akemi Montagné qu'il ne faut pas confondre avec sa tante du même prénom, et cette première est bien énergique que son amie joueuse, ayant hérité ses traits de personnalités de ceux de ses parents.

Kenzie : Dommage qu'il n'y ait pas de QTE, c'était le moment idéal pour le faire.

Akemi : Trop ça !

Kenzie : J'aime beaucoup le couple Ada et Leon.

Akemi : Moi aussi ! Dommage qu'ils ne soient plus ensemble dans la vraie vie.

Kenzie : Je préfère à la relation qu'il a avec Haruhi Suzumiya que je n'aime pas.

Akemi : Il y a moins de complicité entre eux deux je trouve.

Kenzie : Tout ça à cause de la mort d'Ada.

Akemi : La mort, ça ne pardonne pas.

Kenzie : Mes parents disent qu'on finira tous morts un jour, mais je n'ai pas envie d'être morte.

Akemi : La mort ça doit être chiant. D'un vide...

Kenzie : Nous resterons vivantes le plus tard possible.

Akemi : Papa et maman resteront vivants jusqu'à ce que je meurs moi même.

Kenzie : Pareil.

Akemi : C'est cool ! On est sur la même longueur d'ongle.

Kenzie : On est presque des sœurs.

Akemi : Plus que ça.

Kenzie : Plus ?

Akemi : Oui plus.

Passons outre la faute de français faite juste avant, pour trouver une Akemi qui s'agite beaucoup et qui a été possiblement bercée trop près du mur quand on voit son comportement habituel dont raffole l'autre petite chose, bien qu'elle le cache pas mal pour pas se taper la honte auprès des autres, s'assumant peu à cet instant de la vie.
Akemi, c'est d'elle dont on parle, aimerait pouvoir autant se lâcher que sa senpai, mais comme dit, elle n'ose pas y aller à fond, et il faut qu'elle soit poussée par elle pour enfin montrer en plein jour son véritable visage, celle qu'une gamine un peu ravagée du ciboulot avec qui personne n'aime vraiment traîner comme si elle n'était qu'un monstre.

Akemi : Je veux jouer à Ada et Leon, rien de nous deux.

Kenzie : Les copier tu veux dire ?

Akemi : Oui, les copier.

Kenzie : Qui fait qui ?

Akemi : Je fais Leon.

Kenzie : Je fais Ada alors.

Akemi : T'es une belle Ada !

Kenzie : Et toi une belle Leon.

Akemi : Il nous faut un meilleur endroit pour pouvoir jouer les deux.

Kenzie : Je ne sais pas si c'est une bonne idée de sortir.

Akemi : Allons bon, pourquoi ?

Kenzie : Tata Kenzie risque de remarquer notre absence en revenant des courses.

Akemi : On lui laissera un petit mot pour qu'elle sache où nous chercher.

Kenzie : Si tu le dis...

Akemi : Crois en moi !

Kenzie : J'écris alors le mot, comme j'ai la meilleure écriture.

Akemi : Bien, reste plus qu'à trouver un coin

Kenzie : Il y a le Melt où maman Lucy va souvent y retrouver son ami Thomas.

Akemi : Un bar, c'est un endroit qui colle à Tonton Leon.

Kenzie : On y va ?

Akemi : On y va sans plus tarder !

Kenzie : D'accord.

Allant à l'encontre des consignes de la Kenzie adulte, l'enfant Kenzie décide de sortir de chez elle avec sa meilleure amie afin d'aller traîner dans un coin regorgeant de gros geeks malodorants qui se retrouvent entre eux pour faire du JDR ou jouer à des jeux rétros à plusieurs.
Cela annonce les beaux jours d'une journée qui sortira de l'ordinaire, ça on ne peut que l'affirmer sans en douter.

Dans cette petite taverne où énormément de role play se fait, nous avons un attroupement de geeks plus ou moins clichés, avec même des meufs, et tout ce beau monde est géré par Marco au bar où ce dernier est ouvert à échanger avec des gens pas forcément en accord avec lui sur le bord politique.
N'ayant pas le droit de donner de l'alcool à un mineur, c'est une bière au beurre qu'il a fourni à Akemi Montagné quand celle ci s'est pointée au comptoir, où depuis le tabouret où qu'elle se trouve, ses pieds ne parviennent pas à toucher le sol, ce qui témoigne de son âge précoce.
Pour ce qui est de Kenzie Dodgera-Sarkissian, elle a pris un Fuze Tea, bien qu'elle n'aime pas trop le goût de cette boisson, au point où elle aimerait boire de la pisse d'alcoolo à la place si elle avait le choix, mais peut être qu'elle exagère un peu comme tous les enfants de son âge quand ils n'aiment pas un truc.
Ensemble, les deux amies peuvent jouer Leon et Ada respectivement comme il avait été conclu avant qu'elles ne partent en ballade, et chacune se mette à fond dans leur rôle, même si on pourra dénoter que l'acting n'est pas parfait, et qu'on a dû mal à reconnaître les personnages derrière ça.

Kenzie : Salut Leon.

Akemi : Salut Ada. Toujours aussi ravissante.

Kenzie : Arrête, tu vas me faire rougir.

Akemi : Voir tes petites joues roses me plaît.

Kenzie : Tu es un charmeur. Et pas de serpents.

Akemi : C'est normal, je suis Leon Scott Kennedy, l'agent secret le moins secret des Etats Unis !

??? : On dirait bien que Leon a rétréci au lavage, et qu'il s'est fait couper la teub !

Un nain pénètre dans ce lieu de convivialité et il ne s'agit pas de n'importe quel nain, mais de Nainssassin, un célèbre tueur à gage connu pour son efficacité avec le marteau de guerre qu'il se trimballe toujours son marteau de guerre sur lui, au cas où on viendrait l'emmerder en dehors du boulot.
Sans perdre de temps, il s'installe à gauche de nos deux naines en ne leur accordant pas le moindre des regards alors que pourtant il s'est adressé à elle, et ce comportement sert pas les trous de nez de la cadette des trois qui semble avoir envie d'en découdre avec lui.

Nainssassin : Marco, un RE-FRESH et un GARROSH !

Marco : Comme d'habitude !

Nainssassin : Ouais, j'adore le mélange du Gin et de la Vodka, bien plus que chez les Corbeaux !

Akemi : Hé toi !

Nainssassin : Hein !?

Kenzie : Akemi...

Akemi monte sur son tabouret pour y être debout, puis elle pointe du doigt le gros tas de graisse qui lui fait face.

Akemi : T'es moche, tu pues, et t'es gros !

Nainssassin : Qu'est ce qu'elle a la naine !? Tu me cherches !?

Kenzie : Akemi, calme toi.

Akemi : Non ! Je ne laisserai pas ce vilain monsieur te manquer autant de respect !

Le costaud gaillard qui a leur taille à peu près, ne se laisse pas faire, et il prend son arme d'une seule main.

Nainssassin : Je vais t'apprendre le respect puisque t'en parle !

Akemi : Viens là, j't'attends !

Marco : Calmez vous ! Je ne veux pas d'effusion de sang dans mon bar !

Nainssassin : C'est elle qui me cherche ! Elle saura me trouver !

Akemi : Tu parles beaucoup, mais tu agis peu !

Nainssassin : Tu vois !?

Marco : Ne joue pas son jeu s'il te plaît !

Akemi : Tu es peut être adulte, mais tu n'es pas très intelligent !

Kenzie : Akemi, écoute le.

Akemi : Oh si on ne peut plus se marrer entre nous !

Akemi se remet assise correctement sur son siège, tout en accordant toute son attention sur sa meilleure amie, plus que celui dont elle a manqué de respect, car à son cœur il n'y a que elle qui compte, même si ses parents ont aussi leur place à côté, bien que ce ne soit pas le même amour qu'elles leur porte à eux qu'à elle.
Nainssassin s'est beau certes énervé contre la petite malpolie, les deux gamines l'intriguent grandement.

Par un quelconque heureux hasard, Leon Scott Kennedy se retrouve pile poil dans l'importante ville européenne où notre duo de couches culottes font leur cirque, et en plus il aurait dû ne pas être seul, mais Haruhi Suzumiya est tombée affreusement malade sans être autorisée à user ses pouvoirs pour aller mieux, par facilité scénaristique.
Le temps était bien parti pour aller grailler de la bouffe très chère en mode solitaire, et il s'était déjà soumis à cette idée là quand il a pris son moyen de transport privé pour se rendre ici en quatrième vitesse, mais ce serait sous estimer le destin qui est d'humeur joueur.
Au moins il y a quelqu'un d'autre qu'il a croisé par chance encore une fois et qu'il connait déjà grâce à l'une des nombreuses fois où les Avengers ont décidé de faire suivre leurs actions ne direct via des streamers anglo et francophones, comme Mister MV, Zerator ou Bob Lennon pour citer d'autres exemples.
Pressea n'a pas commandé de hamburgers au poulet, et seulement une box de vingt tenders qu'elle partage avec le beau et élégant charmeur en face d'elle, tout en partageant avec lui quelques bribes de conversations fonçant toutes droit vers le mur.

Pressea : Tu sais le Visage de Mars, c'est comme les nuages, ça n'existe pas.

Leon : En effet, c'est troublant.

Dit il sans vraiment y croire, mais pour ne pas l'offenser, reprenant une bouchée de son Hot Dog Cheesy & Bacon.

Pressea : Jésus était obèse, alors chaque slip enfilé était comme un string entré dans le cul.

Leon : .

Encore une fois gênée par le malaise engendrée par de tels propos, il boit un bon coup de Pepsi pour l'occasion.

Pressea : Tu sais, j...

Leon : Attends deux secondes.

Son téléphone portable se met à sonner, alors il farfouille sa veste en cuir afin de le prendre en main et c'est alors qu'il voit qu'il s'agit de la Kenzie Dodgera du futur qui lui passe ce coup de fils, et il se demande bien ce qu'elle peut bien lui vouloir, sachant qu'il l'apprécie plutôt bien.
En décrochant, il est le premier à prendre la parole car la masculinité l'emporte sur le féminité, pour une fois.

Leon : Allô Kenzie ?

Kenzie : Allô Leon ! T'es bien à Strasbourg, c'est ce que m'a dit Mamans Lucy et Ophelia.

Leon : C'est exact. Pourquoi cette question ?

Kenzie : C'est catastrophique ! Je ne sais pas quoi faire !

Leon : Calme toi. Dis moi ce qui t'arrive.

Kenzie : Je suis sortie quelques heures le temps de faire des courses, mais en revenant, les petites Akemi et Kenzie n'étaient plus là, sans aucune trace d'où esy ce qu'elles ont pu se rendre.

Leon : Est ce qu'il y a des preuves d'intrusion ou de kidnapping.

Kenzie : Du tout, c'est comme si elles étaient sorties d'elle même, mais elles ne répondent pas quand je les appelle.

Leon : Reste où tu es, je vais te rejoindre au plus vite.

Kenzie : D'accord, merci.

Leon : En partant du KFC à l'Homme de Fer, c'est le Tram B à prendre pour être au plus vite chez vous ?

Kenzie : C'est ça.

Leon : J'arrive au plus vite.

Kenzie : Je t'attends.

Cela raccroche, puis le quarantenaire proche de la cinquantaine d'adresse à la Youtubeuse avec plein de questions.

Pressea : Qui était ce ?

Leon : Une amie qui a besoin d'aide alors je vais devoir y aller.

Se levant de sa chaise, il prend les déchets qui lui appartiennent sur la table, puis s'apprête à s'en débarasser.

Leon : On continuera notre conversation une autre fois. Salut.

Pressea : Au plaisir de se revoir. Salut.

Il se dirige vers la poubelle puis jette le tout dedans pour ensuite poser le plateau au côté de ses frères, avant de prendre la sortie à quelques mètres de là pour s'évaporer sans se rendre compte sur le coup qu'il a fait effet au cœur de la française tellement il est doué pour les charmer malgré son âge.
Plus important l'attend, sauf que nous allons voir de notre côté ce qui se passe du côté des filles disparues.

L’édifice est parfois nommé « Passage Vauban » ou « Pont Vauban » car il s’agit également d’un couloir menant d’une rive à l’autre de l'Ill.
Ce « passage » comporte trois pont-levis, ainsi que deux escaliers intérieurs et un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite permettent l’accès du public sur le toit du barrage qui fait office de terrasse et offre une vue panoramique sur les ponts couverts où Maxime Moulin s'était éclaté en chanson autrefois et la cathédrale resplendissante dont on ne peut pas s'empêcher d'admirer tellement elle est époustouflante.
Et non, je n'ai pas fait du copier coller de Wikipédia.
Au sommet de la terrasse qui permet cette belle vue se trouve Nainssassin qui profite de l'air frais de ce début d'après midi afin de décuver de tout l'alcool qu'il s'est enfilé et qui grâce à son métabolisme extraordinaire ne l'ont pas rendu saoul alors qu'il s'en est enfilé des cocktails servis par Marco.
Les Detective Boys français suivent cet individu depuis qu'elles l'ont rencontré dans le Melt plus tôt dans la journée, au détriment de la pauvre Kenzie Alternative qui se demande où est ce qu'elles sont passées sans avoir trouvé pour l'instant le mémo laissée par elles à son encontre.
Cachées en étant couchées dans l'un des deux accès à cette plateforme, Akemi Montagné et la Kenzie Dodgera de cet univers regrettent de ne pas avoir de amené avec elles des jumelles afin de mieux l'observer, et elles se demandent ce que ce type.

Kenzie : Tu crois qu'il fait quoi dans sa vie ?

Akemi : Je suis sûre qu'il doit maltraiter des pauvres petits chatons.

Kenzie : Oh les pauvres !

Akemi : Son regard est le même que mon père quand il est sérieux.

Kenzie : Tu as déjà vu les yeux de ton père ?

Akemi : Oui, évidemment.

Kenzie : Comme il porte tout le temps des lunettes de soleil, je n'ai jamais pu voir ses yeux, moi.

Akemi : Cela veut sûrement dire qu'il a déjà tué des personnes, comme mon papa, et ma maman aussi.

Kenzie : Mes mamans, et mon papa, eux aussi.

Akemi : Ils n'aiment pas trop en parler, je me demande pourquoi.

Kenzie : La mort, ce n'est pas quelque chose de si mal que ça, si ?

Akemi : On dirait que oui.

Kenzie : Je ne comprends pas pourquoi certains ont des problèmes en faisant cela, et d'autres non.

Akemi : Bonne question Zizi !

Kenzie : Ouais Mimi !

Nainssassin : Pourquoi vous me collez le cul vous deux là !?

Les deux adorables petites pestes se lèvent dans coup en restant dans l'escalier prenant en bas, avec Akemi qui se met en avant par rapport à Kenzie, afin de lui servir de bouclier si jamais le nain se décidait à les attaquer en aillant marre de les avoir dans les pattes.
Pour autant, le bougre se montre moins hostile que dans le bar, comme si il se donnait un peu un genre quand il était en présence de plein de monde, et que maintenant que ce n'est plus le cas, il se montrer quelque peu plus aimable, au détriment de celle face à lui.

Nainssassin : Vous ne pouvez pas juste me laisser en paix bordel !?

Akemi : Non, pas tant que tu ne t'auras pas excusé en face de Kenzie !

Kenzie : Mimi...

Nainssassin : Je peux savoir ce que je lui ai fait au juste !?

Akemi : Tu l'as bousculé avant de t'asseoir au bar !

Nainssassin : Juste pour ça !

Akemi : Oui, Kenzie est très importante pour moi.

Kenzie : Tu n'es pas obligé de faire tout ça pour moi.

Akemi : Si, car je t'aime Zizi.

Kenzie : T'as dit Zizi ! Ah ah !

Akemi : Je t'ai déjà appelé plusieurs fois comme ça. C'est ton surnom.

Kenzie : Je ne suis pas un garçon pourtant. Ce sont eux qui ont un zizi normalement.

Akemi : C'est pas faux.

Nainssassin : Vous êtes moins insupportable que ce que je pensais ! Si vous continuez à me suivre, je ne dirai plus rien.

Pour la première fois depuis qu'on l'a vu, il adresse un sincère sourire à celles dont il s'est plaint depuis qu'il les a croisé dans le pub, et il reprendre sa route pour sa planque la plus proche, toujours épier dans l'ombre par celles qui n'ont plus vraiment besoin de se cacher à présent.
Nul doute que la suite de leurs aventures va être saisissante, mais d'abord faisons un tour du côté de Leon.

Une bande de jeunes trainent entre eux en bas du HLM où vivait Stive People auparavant et où vivent actuellement Lucy Dodgera et Ophelia Sarkissian, trop occupé à sécher les cours du Collège Le Ried juste à côté, tout en fumant plus que du simple tabac, et en s'abreuvant de boissons énergisantes, tout en sifflant les dames qui passent par là.
Ce serait un peu cliché comme description de la cité et sa racaille, mais en général il y a toujours une part de vérité dans tout cliché, et ceux qui y vivent sans vouloir être dans le moule, sont obligé de jouer avec les règle pour ne pas être maltraité, donc fini les jupes et bonjour le voile islamique.
Celui qui s'invite dans ce monde qui n'est absolument pas le sien, c'est Leon Scott Kennedy, qui ignore pour le moment les ados présents sur la scène, et il s'approche d'une des tours pour s'approcher des boutons qui permettent de sélectionner chez qui vous allez sonner, avec un interphone qui vous permet de parler avec la personne qui ouvre.
D'un petit geste de l'index, notre héros de tous les jours presse le bon bouton, puis il atteint que ça sonne ou qu'on lui parle, en entendant très clairement les mineurs juste à côté de moquer de sa tenue blouson en cuir qui montre clairement qu'ils n'ont pas de goût à se balader toute la journée en sweat à capuche et bas de jogging, où on préfèrerai presque qu'ils trainent en pyjama car ça leur ferait limite moins la honte.
Une douce voix se fait entendre de l'autre côté de la ligne invisible, et celle ci pose une question toute simple.

Kenzie : Qui est ce ?

Leon : Salut Kenzie, c'est Leon.

Direct le bruit qui signifie que la porte est déverrouillé est audible, et la première porte à gauche ensuite où se révèle la ravissante et mignonne grande Kenzie Dodgera, la version d'un futur alternatif, qui dépasse en terme de taille le pauvre Leon qui doit pour une fois lever les yeux pour d'adresser à une damoiselle.
Les deux proches amies se saluent vite fait par un simple geste de la main, car il faut vite passer aux choses sérieuses.

Kenzie : Viens, entre, c'est important.

Leon : Je me doute un peu.

Il passe en premier, pendant que la madame ferme la porte derrière lui, puis il se tourne vers elle pour parler.

Leon : Alors comme ça Akemi et Kenzie se sont fait malle pendant que tu n'étais pas là.

Kenzie : Tu n'es pas surpris ?

Leon : Vu la mauvaise influence que Akemi a sur ton double, cela ne m'étonne pas qu'en grandissant elles aient fini par faire une fugue.

Kenzie : J'ai trouvé cependant ce mot sur la porte du frigo peu après mon appel.

Elle tend une note écrite par la petite Kenzie sur lequel nous pouvons voir le charabia suivant, assez dur à lire.


Un petit sourire se grave sur les lèvres de Leon qui semble connaître bien plus de choses que la grande Kenzie.

Leon : Le Melt. Je vois...

Kenzie : J'en ai déjà entendu parlé de ma maman Lucy, mais je ne sais pas où c'est. Et toi ?

Leon : Je le connais. J'y vais de temps en temps avec Lucy justement quand je suis de passage dans le coin. Elle connait très bien Marco, le patron de ce bar. TH5 y traîne parfois aussi.

Kenzie : Allons y alors si c'est par là bas qu'il faut aller.

Leon : Je t'ouvre le chemin comme tu ne sais pas où il se trouve.

Kenzie : C'est très élégant de ta part.

Sans aucun sarcasme, elle a employé ces termes et s'apprête alors à suivre le valeureux prince charmant sans son fidèle destrier, le Whiteturtle ou bien le Kyōdaina Kami si on veut viser plus gros, sans que aucun doute ne viendra nous titiller pour nous dire que le bonhomme ne sait pas ce qu'il fait.
Ce court passage nous permet au moins de constater qu'ils font route vers la bonne direction sans être paumé.

Sur l'un des deux côté de ce pont basculant se trouve un vieil homme moustachu déjà à la retraite au vu des rides qu'il possède tout le long du visage bien moins rempli de vie que jadis quand il était un jeune bien bâti qui en faisait voir à toutes les gonzesses, peut on se dire.
Ce serait cependant se jeter dans la gueule du loup que de s'arrêter à cette simple interprétation du personnage.
Là, le vieillard observe l'horizon d'un air nostalgique qui transpire à travers son front pour en ressortir via certains orifices, malgré l'air glacial qui règne dans cet État Néerlandais en cette fin d'Hiver, et on aimerait en savoir plus sur les pensées profondes qui le hantent.
Glissons nous auprès de lui pour l'entendre se parler à lui même, avec ses mots qui se jettent à l'eau.

Homme : Bientôt, les Corbeaux ne voleront plus, et je n'aurais plus qu'à faire mes valise pour un coin plus tranquille.

Nainsassin : On dirait que tu t'es planté de coin mon p'tit gars !

Interloqué par le fait que quelqu'un ait pu l'entendre malgré le bruit ambiant des voitures qui roulent et des passants qui discutent entre eux, il se retourne en totale stupéfaction, tout en dégainant un couteau de combat qu'il avait planqué sur lui au cas où on viendrait lui chercher des emmerdes.
Pourtant, il ne voit rien d'anormal en premier lieu, au point de devoir poser la simple question qui va suivre.

Homme : Qui vient de parler.

Nainssassin : En bas, du con !

Enfin, il baisse le regard afin de voir un petit homme très trapu qui lui fait face et qui n'a pas l'air de vouloir rigoler et qui gigote sur place en étant sacrément furax du manque de respect que ce type lui a fait, ce qui attire l'attention d'un peu tout le monde tout autour d'eux.
L'individu dont l'identité est gardée secrète ne semble pas voir en le nain une menace quelconque pour lui.

Homme : Oh, il y a une p'tite merde là en bas.

Nainssassin : Cette p'tite merde t'emmerde !

Homme : Qu'est ce que tu me veux ?

Nainssassin : Je suis venu régler ton compte pour l'une des familles d'un des gars que t'as buté au cours de ta longue carrière chez les Hommes en Noirs, Irish.

Irish : Mon identité est donc découverte, je n'ai plus besoin de porter ce masque.

Nainssassin : Montre moi ton vrai visage !

D'un main, le vieil homme arrache le masque en latex qui lui sert de visage, afin d'en révéler un moins âgé physiquement, avec des cheveux blonds presque argenté tel le défunt membre de l'Organisation Noire qui est mort balancé à pleine mer, comme le croient tous les Corbeaux restants.
Les curieux sont étonné de voir ce grand gaillard se démasquer lui même et jeter les preuves à la flotte.

Irish : On dirait bien que la populace est prête à nous voir nous battre, je laisse l'honneur au petit.

Nainssassin : Le petit va te faire ravaler ta langue, tu vas voir !

Le nabot brandit fièrement son marteau de guerre pour ensuite foncer sur sa cible en assainant un coup du côté plat de l'arme, mais cette frappe est esquivé avec aisance qui fait par la suite un coup de pièce circulaire pour contre attaquer, chose aussi évité par le minus qui sait lui aussi bien se débrouiller au corps à corps.
Les adversaires s'affrontent ainsi dessus, l'un sur l'autre, pendant des secondes qui paraissent être des minutes tellement elles sont longues, alors que quelques personnes qui ne sont pas hypnotisées par ce joyeux spectacle, ont la décence d'appeler la police pour qu'ils viennent au plus vite.
Après une vingtaine de coups parés, l'homme en noir est le premier à baisser sa garde, épuisé par ce combat, et ça son opposant en profite alors pour trancher le question de qui sera le vainqueur en lui perforant le côté gauche du cou, avec la lame ressortissant du côté droit, tandis que la mort rapide et surprenante d'affiche sur le visage du défunt qui vient de perdre littéralement la vie.
Content de sa victoire, celui toujours vivant rit de bon cœur tout en nettoyant son ustensile alors que foule s'amasse à ses côtés pour l'entourer comme si ils ne voulaient pas qu'il s'échappe de là si facilement.

Nainssassin : Rien ne veut un petit assassinat de bon matin pour se maintenir en forme !

Témoin 1 : Oh mon dieu ! Il... Il est mort !

Témoin 2 : Il faut faire quelque chose !

Témoin 3 : Attrapez ce meurtrier avant qu'il ne s'enfuit !

Témoin 4 : Faites ce que vous voulez ! Moi je ne m'approche pas de ce taré !

Nainssassin : Merde, j'ai failli oublier ces blaireaux ! Il faut que je me carapate ailleurs !

Le sous homme brise le barrage qui se tient face à lui en faisant un peu peur aux témoins avec l'aide de son gros machin, et c'est comme cela qu'il a pu s'en tirer sans se faire choper, et ce malgré un physique qui devrait ne pas passer inaperçu tellement c'est rare de voir un nain d'heroïc Fantasy dans la vraie vie.
Pour autant, il ne s'est jamais faite attraper, en dépit de sa discrétion qui est à revoir entièrement.

Marco en train de discuter tranquillou avec une jolie serveuse tout ne nettoyant des verres salis par les clients auxquels ils ont servi, et fait bien attention à guetter les éventuels nouveaux arrivants qui pourraient venir pointer le bout de leur nez afin de leur proposer la carte des différentes boissons et cocktails disponibles.
Dans l'assemblée présente dans ce bar, nous avons des gothiques qui se sont réunis zoner dans ce lieu qui respire les bon jeux vidéos auxquels ils ont joué, y compris les Resident Evil qui adorent beaucoup de par leur atmosphère sombre qu'ils proposaient, sans être forcément proche de la réalité des évènements qui se sont déroulés.
C'est alors qu'un duo attirant les regards pénètre dans cet endroit chaleureux, avec Leon Kennedy qui attire la salope en rut à trente kilomètres à la ronde, et Kenzie Dodgera dont beaucoup se pose la question si elle a quelque chose à voir avec l'une des deux mômes qui sont venues par ici plus tôt dans la journée au vu de la ressemblance physique qu'elles partagent ensemble sans quiconque ne sache la vérité derrière cela.
Le beau gosse prend alors son portable et le tourne vers le barman afin de lui montrer une photo des deux petites en train de s'amuser ensemble en gros plan, et la question qui se trouve sur le bout de la langue est posée.

Leon : Bonjour. Avez vous vu ces de jeunes filles dans le coin par hasard ?

Marco : Bonjour. Avec le bordel qu'elles ont fait, c'est sûr qu'on se rappelle de leur passage.

Kenzie : Elles sont donc bien passées par là.

Marco : Vous devez être la mère d'une des deux, elle avait votre visage. C'était la plus gentil des deux.

Leon : Bien... Où sont elles parties ?

Marco : Elles sont allées suivre un habitué avec qui elles se sont pris la tête. Cela fait deux heures de ça.

Leon : Quel était cet habitué ? Sans vouloir être indiscret.

Marco : Je ne devrais pas vous le dire car il tient un peu à sa tranquillité, mais comme je suis fan de vous Monsieur Kennedy, je vais vous le dire à voix basse.

Il se penche vers nos deux amies pour lui glisser une information intéressante, à savoir l'identité du client mystère.

Marco : Il s'agit de Nainssassin.

Kenzie : Nainssassin ?

Elle tourne son attention vers son compagnon d'aventure qui lui semble, au vu de son visage, reconnaître ce nom.

Kenzie : Qui est ce ?

Leon : Un tueur à gage réputé pour être extrêmement virulent, et bosser au plus offrant, peu importe la personne qu'il doit éliminé.

Kenzie : C'est horrible !

Leon : Après qui sait ce qui tient du mythe et ce qui est issu de la réalité.

Marco : En tout cas, ne venez pas dire à d'autres que je vous l'ai dit. Pas comme l'autre personne qui m'a demandé ces information avant vous.

Leon : Attendez deux secondes... Qui a posé les mêmes questions que nous ?

Marco : Une femme aux traits asiatiques qui disait se nommer Mary et qui était aussi charmante que dangereuse.

Kenzie : Une Bloody Mary en gros.

Leon : Bien trouvé, mais l'heure n'est pas à l'humour. Nous devons retrouver ce Nainssassin et vite.

Kenzie : Où est ce qu'il a bien pu partir ?

Marco : Allez faire un tour du côté de la Citadelle si vous souhaitez le retrouver et que cette femme fatale ne lui fasse du mal.

Leon : Vous tenez bien à votre clientèle. On vous le ramènera indemne.

Marcos : Merci à vous tous. Vous aurez le droit à votre tournée générale gratuite pour le coup.

Leon : On reviendra consommer tous ensemble alors.

Sur un clin d'œil fait au tenancier, le client à la mèche rebelle s'en en l'agitant vers sa droite pour quitte ce lieu de convivialité en étant suivi de près par la femme aux cheveux rouges carmins afin de prendre les moyens de transports à disposition afin de se rendre vers le prochain lieu de fouille.
Le parc et sa Citadelle les attendent, sans savoir sur quelle menace ils vont bien pouvoir tomber avec cette Mary.

La verdure est foisonnante autour de cet ouvrage de fortification militaire, où il y a tout de même des chemins en terre afin que les visiteurs puissent ne pas forcément écraser l'herbe avec leur grosses chaussures qui ne sont certes pas celles d'un clown, mais qui sont quand même assez grande pour pourrir l'écosystème.
Nainssassin est en train d'emprunter l'un de ces passages tout en causant aux oreilles qui l'écoutent le récit de comment il a confronté puis buter Irish, en se vantant bien les mérites qu'il a raison d'avoir car c'était du beau boulot bien fait, même si peu subtile.
Akkemi et Kenzie l'écoutent sans rien dire car le récit les fascinent complètement, et c'est comme si elles y étaient dedans, en spectatrice d'une histoire dont elles ne peuvent modifier les évènements, hormis en ayant une machine à voyager dans le temps comme les Avengers.
Ensemble, ils arrivent devant une portion de mur qui ne semble donner sur rien, mais qui cache bien son jeu car derrière se trouve l'habitation du petit homme qui presse une brique pour ouvrir une entrée secrète, devant l'étonnement des deux fillettes qui se croient limite dans un film d'espionnage, style James Bond.

Akemi : Trop cool !

Kenzie : En effet !

Nainssassin : Bordel de merde à cul, je vais devoir m'habituer à avoir des fans en culottes courtes !

Akemi : Je pensais que tu étais un gros naze, mais tu es bien plus que ça !

Kenzie : C'est un compliment.

Nainssassin : J'avais compris.

Akemi : Moi j'ai aussi quelque chose à vous montrer !

Kenzie : Tu ne vas pas lui montrer ta cicatrice ?

Akemi : Si, tenez !

Nainssassin : Oh ?

L'enfant relève son tee-shirt Scooby-Doo pour y dévoiler une poitrine précoce et quelque chose juste en dessous de l'une de ses seins, à savoir une vilaine cicatrice ronde qui a dû faire mal quand elle est passée par là, si près du cœur qui aurait pu être touché au passage.
Le barbu rigole un peu tout en suant de quelques gouttes, principalement dû à la chaleur de ce mois très chaud.

Nainssassin : Je vais être dans le pétrin avec des gosses qui s'exhibent devant moi !

Akemi : J'ai failli mourir à l'enterrement d'un certain Holt Valentine !

Nainssassin : Tu es une survivante gamine, je t'ai vraiment mal jugée !

Akemi : De même !

Kenzie : Nous pouvons visiter votre chez vous ?

Nainssassin : Bien sûr, entrez donc !

Notre tueur à gage laisse les deux petites fouines pénétré chez lui, puis les suit pour fermer derrière, sans se rendre compte qu'au loin, derrière un arbre, une femme que l'on peut présumer être cette mystérieuse Mary du Meltdown, était en train de les épier discrètement.
Sans que l'on sache comment, elle a pu les rattraper de justesse, mais ce n'est pour autant qu'elle est essoufflée.

Mary : Voilà donc où est ce qu'il était caché.

Un vil sourire se tord sur son visage asiatique alors que de mauvaises pensées vont à l'encontre de ses cibles.

Mary : L'important, ce sont les filles.

Elle sort de derrière l'arbre pour s'avancer vers sa destination, en étant vêtu assez chaudement pour la saison.

Mary : Je les aurai, pour notre bien.

Dit elle en regardant le tatouage sur son bras gauche qui témoigne de son allégeance pour une certaine société mystique qui existe depuis fort longtemps, et que même les Avengers n'ont su s'en débarrasser depuis le temps qu'ils se connaissent, et des différentes alliances qu'ils ont formé.
Le pire reste à venir, et nul doute que les renforts sauront montrer une quelconque utilité pour protéger les gentils.

Cet endroit situé au carrefour entre la Fnac, l'Aubette, et McDonald's connait de fortes fréquentations, que cela soit des habitants de la CUS ou bien des touristes qui veulent découvrir les points essentiels de cette ville qui a été mise très haute dans le classement des meilleurs villes de France selon Antoine Daniel.
Akemi Miyano, du haut de ses 14 ans est à la meilleure étape de sa vie, à jouer l'ado rebelle qui ne suit pas conditions normales afin d'être respecté en société, mais elle en a rien à foutre, au détriment de ses parents qui certes a comprennent un peu car ils ont été comme elle à une époque qui commence à être lointaine.
Telle Maxine Caulfield et Chloe Price, elle passe le plus clair de son temps à traîner ne compagnie de celle qui partage un lien unique avec elle, plus que n'importe quelle autre gonzesses ou gonzes, à savoir Kenzie Sarkissian qui a un an de plus qu'elle, et qui est la seule à savoir calmer ses ardeurs.
Assises auprès d'une des multiples fontaines qui ornent ce lieu où passe des milliers de personnes par jours, nos deux concubines profitent du temps qu'il fait où il y a un peu de soleil qui réchauffe le cœur, ce qui leur permet de parler entre elles de ce qu'elles ont dedans.

Akemi : Déjà l'hiver qui approche à grand pas ! J'espère que le prochain Noël s'annoncera épique !

Kenzie : Comme Halloween dernier avec tes bonbons à gélatine de porc que tu as offert à des enfants musulmans pour leur faire une terrifiante surprise.

Akemi : Ils n'ont qu'à accepter de respecter les règles du pays et pas leur logique sectaire ! C'est eux qui ont un problème avec la France et pas l'inverse !

Kenzie : Évite juste de finir comme lors de mon dernier anniversaire.

Akemi : Je t'ai déjà assuré qu'aucun islamiste ne trouera la peau à l'avenir car je m'en assurerai !

Kenzie : Toujours à chercher les ennuis Mimi.

Akemi : Je suis comme ça, j'énerve les gens Zizi !

Kenzie : Moi, tu ne m'énerves pas.

Akemi : Tu dois bien être la seule !

Kenzie : Ne dis pas ça.

Akemi : Maman me dit que je ressemble trop à papa à une époque où je n'étais pas encore née !

Kenzie : Tu as de la chance d'avoir toujours tes deux parents.

Une mine attristée vient de celle qui n'a eu qu'une seule maman pour l'entretenir au cours de la majorité de sa vie passée, et qui regrette de ne pas avoir connu la défunte compagne de celle ci, froidement assassinée au cours d'un accident dont seule la police et les journalistes osent croire ce mensonge.
Comme pour la mort accidentelle de Coluche, c'est tellement gros qu'ils croient que ça passe, mais non, impossible.

Akemi : Je t'ai rappelé de mauvais souvenirs.

Kenzie : Désolée, c'est encore moi qui gâche l'ambiance avec mes soucis.

Akemi : Je te comprends, et tu n'es pas la seule qui aurait aimé connaître Lucy Dodgera.

Kenzie : C'était une chouette personne se j'en crois les mots de maman Ophelia.

Akemi : Je ne pourrai pas te la ramener, mais j'espère combler le vide qu'elle a laissé dans ton cœur.

Kenzie : Mimi...

Akemi : Zizi...

Kenzie : Merci.

La cadette des deux filles pose ses deux mains sur les épaules de l'ainée afin de la faire s'allonger près de l'eau, pour ensuite l'enlacer dans ses bras tout en mettant la langue dans sa bouche, ce qui leur permet d'échanger un dernier baiser avant la fin, puisque ceci cache une triste vérité, trop horrible à endurer.
C'est la dernière fois que Kenzie verra Akemi avant sa "disparition" dont elle se rejette la faute à elle même.
Si elle ne lui avait pas tant parler de sa mère décédée, le destin en aurait sûrement été autrement.
Les Marcano-Derazio n'auraient peut être pas eu la main lourde sur ce coup là.

Nainssassin qui n'est pas hostile à avoir de la compagnie, peut sembler inaccessible de par son côté râleur qu'il a de manière quotidienne, mais quand on veut en apprendre sur lui on se rend compte qu'il n'est pas aussi méchant que sa réputation laisse présager, et il sait même séparer le boulot où il peut se montrer barbare d reste du temps où il peut comme là inviter sans mauvaises intentions les deux jeunes filles qui l'accompagnaient.
Akemi Montagné est épatée par la décoration militaire que possède cette planque où elles sont, et elle remarque aussi le fait que la baraque est très serrée ainsi que petite en taille, ce qui n'est guère étonnant quand on sait qui c'est qui habite ici, bien que cette maison de Hobbit dérange moins les deux gamines qu'un Gandalf.
Kenzie Dodgera-Sarkissian est moins attirée par tout cette attirail que sa meilleure amie, même si elle reconnaît qu'il a du travail de fait de ce côté là, et elle reste comme toujours plus en retrait que sa future amoureuse car elle a toujours été plus introvertie, bien plus plus que sa version alternative de grande taille qui s'est plus ouverte.
Le trio de choc est donc réuni en ce lieu afin de causer entre eux sans savoir ce qui se prépare à l'extérieur pour leur pomme, mais on va rester sur eux pour le moment afin d'essayer de suivre le fils de la conversation.

Nainssassin : Vous voulez de la grenadine les mioches !?

Kenzie : Ce serait parfait, merci.

Akemi : Je voudrais une grenade tout court !

Nainssassin : Attention, on ne touche qu'avec les yeux !

Akemi : T'es pas marrant toi !

Kenzie : C'est trop risqué d'utiliser n'importe quoi de ce qui a ici.

Nainssassin : Tu devrais écouter ta copine plus souvent !

Akemi : Si vous le dites...

D'un coup, le nabot fait bouger les filles jusqu'à derrière lui, tout en reculant de la seule entrée menant à son bastion.

Nainssassin : Attendez... Un danger !

Kenzie : Un danger ? Où ça ?

Nainssassin : Derrière moi !

Akemi : Je te protège Zizi !

Kenzie : Mimi...

Nainssassin : Ne faites rien de suicidaire !

L'unique issue s'ouvre alors, révélant une femme tout de noire vêtu, et aux cheveux de la même couleur, qui se met immédiatement en mode attaque d'arts martiaux, au cas où l'homme à l'âge inconnu oserait la frapper en premier, ce qui entraîne une grosse phase de tension ou Akemi et Kenzie sont extrêmement convoités.
Mary clarifie déjà bien les choses à l'oral afin que ses intentions soient connus de tous, même des cibles VIP.

Mary : Donnez moi les hôtes de l'incohérence scénaristique et du sang de dieu dragon, pour que je vous épargne.

Nainssassin : Causez à mon cul, peut être qu'il vous répondra !

Mary : Soit... Vous allez mourir.

Nainssassin : On peut régler ça à armes égales, ou vous pouvez fixer une somme sur la table, même si j'aime pas trop faire dans le mercenariat, mais plutôt dans l'assassinat !

Mary : Quel est votre prix ?

Nainssassin : Cinq Cent Mille par tête !

Mary : C'est cher payé, mais elles le valent. Accordé.

Nainssassin : Bien...

Ayant changé rapidement de casquette alors qu'on s'attendait à un combat épique, le nain se tourne vers les naines.

Nainssassin : Désolé les filles ! Je vous aime bien, mais tout le monde à une valeur monétaire au dessus de sa tête !

Akemi : Traître !

Kenzie : Non...

Mary : Venez avec moi.

À la vitesse d'un éclair, le membre de la Main se rue sur les deux fillettes qu'elles doit chopé, en leur foutant un petit coup derrière la nuque afin de les assommées, puis c'est avec deux bras plus musclés qu'ils en ont l'air qu'elle les porte hors de la cachette du vendu qui aura bientôt le pognon qu'il aura mérité pour avoir trahis leur confiance.
Nul doute que Leon et la Kenzie adulte ne vont pas êtres contant quand ils apprendront ça, quand ils arriveront.

L'heure file dans ce parc très animé à ce moment là de la journée, contrairement à d'habitude, où il fait très chaud et où bon nombre de personne essaye de trouver un coin d'ombre pour se protéger des méchants rayons du soleil, alors qu'un nouveau duo pénétrer dans cette zone qui leur parait très accueillante.
Leon Scott Kennedy mène le groupe de deux avec son SIG-Sauer P226 E2 dans une main et l'ancien couteau du Major Jack Krauser qu'il a connu jadis, tout en épiant chaque personne présent dans les environs pour voir si il trouve l'une des personnes qu'il est en train de chercher.
Kenzie Dodgera-Sarkissian est désarmée de son côté, n'étant pas très portée sur la violence, sauf quand c'est nécessaire, un peu comme quand autrefois elle s'était élancée dans des ravages meurtriers avec sa Akemi Miyano dans la péninsule arabique durant dans la quatrième guerre mondiale.
Leur route les mènent vers des fortifications d'où ils assistent à un spectacle étrange puisque sans prévenir, une voie s'ouvre au cœur d'un des murs, avec un nain tout joyeux qui en sort non pas pour chanter "Heigh-ho !" mais pour chérir son compte en banque qui a actuellement explosé en terme d'argents qui s'y trouvent.

Nainssassin : Un million ! Je suis riche ! Nique les pauvres ! Je vous prends quand je veux !

Nos deux héros vont à l'encontre ce type qui est peut être le véritable protagoniste de cette fiction, après les deux naines qui l'accompagnaient sous peu, et la conversation commence avec une froideur qui témoigne de l'importance qu'ils vont mettre dans celle ci pour tirer les vers du nez du type qu'ils n'apprécient pas beaucoup de réputation.
Reste plus qu'à voir si il va se montrer coopératif ou si il se montre outrer de la façon dont on lui parle familièrement.

Leon : Nainssassin, nous n'allons pas aller par quatre chemin, nous...

Nainssassin : Je peux savoir qui vous êtes au juste !? Pas des fans j'espère !

Kenzie : Pas vraiment, loin de là.

Leon : Je me nomme Leon Kennedy...

Nainssassin : LE Léon Kennedy !?

Leon : On dirait que ma réputation me précède.

Nainssassin : Tout autant que la mienne envers vous je suppose !

Kenzie : Je m'appelle Kenzie et on est là pour vous demander où sont les deux enfants d'environs sept huit ans qui vous ont suivi.

Nainssassin : Malheureusement vous arrivez trop tous les deux !

Leon : Comment ça ?

Nainssassin : Une jeune femme m'a filer énormément d'argent pour les prendre avec elle, et je ne sais pas où elle est allée, sans être forcément désolé d'avoir fait ça !

Leon :

Naissassin : Tu sais mec, c'est comme ça que notre monde fonctionne et je n'ai pas envie d'avoir des leçons de vie !

Kenzie : Il a peut être fait semblant de les vendre.

Nainssassin : Pourquoi j'imaginerai quelque chose d'aussi capillotracté !?

Leon : Non, il les a réellement vendu pour gagner du blé.

Kenzie : Oh non...

L'assassin hors pair n'est pas insensible aux charmes de la belle femme au cheveux rouges carmins qui est si triste d'avoir perdu son double rajeuni, et il réfléchit quelques secondes dans sa tête pour savoir si il ne pourrait pas faire quelque chose qui pourrait lui faire retrouver le sourire.
C'est alors qu'une information le frappe de plein fouet et il n'hésite pas à la partage à ceux qui sont paumés.

Nainsassin : Si vous voulez des renseignements, je peux vous dire une chose sur celle qui les a capturé. Elle faisait clairement partie de la Main, au vu du tatouage qu'elle arborait sur son bras gauche !

Kenzie : Merci beaucoup !

Nainssassin : Je n'ai jamais dit que j'allais empêcher d'autres gens de suivre leur traces si on me demandait !

Leon : Il ne reste plus qu'une chose à faire, appeler les renforts.

Sans perdre de temps, il sort son téléphone et cherche dans son répertoire le numéro de sa femme, Haruhi Suzumiya, qu'il s'empresse d'appeler, tandis que Kenzie prend les mains de Nainssassin pour le remercier pour l'aide apportée, alors que celui ci rit de bon cœur en rougissant.
Nul doute que les Avengers vont être de la partie, mais pas qu'eux car il nous faut aussi l'expertise de UNIT.

Des véhicules militaires ont envahi le parc en fin d'après midi, évacuant tous les civils qui traînaient dans le coin comme si c'étaient des malpropres, juste pour couvrir la zone, ce qui rappelle la fois où ils avaient fait évacuer un quartier de New Raccoon City pour faire leurs trucs dans le plus grand secret.
L'Unified Intelligence Taskforce intervient avec quatre noms qui pourront vous parler si vous avez suivi les histoires que je conte depuis un moment, avec du moins gradé au plus haut gradé, à savoir le Private Kim, le Sergent Calhoun, le Lieutenant-colonel André Nivot, et la Major-général Lina Inverse.
Du côté des Avengers, seule Haruhi Suzumiya s'est rajoutée au groupe, et elle a pris son mari Leon Kennedy à part pour discuter de deux trois trucs en privé avant de rejoindre les autres pour faire le briefing avec un nom qui sort déjà des bouches, et il s'agit de Kagenobu Yoshioka, l'une des personnes les plus importantes de la Main.
Ce nom n'est pas inconnu à Nainssassin qui s'est déjà fritté avec cette société mystique par le passé et n'est pas vraiment un de leurs alliées, bien au contraire vu qu'il a supprimé quelques noms importants de ce groupe, mais là il est trop occupé à garder un œil pervers à la grande Kenzie Dodgera pour en avoir quelque chose à faire.

Haruhi : Gilbert est très remonté contre Kenzie 2 pour avoir paumé sa fille, et Shiho essaye de le calmer.

Kenzie : Ah...

Leon : Tes mamans ne t'en veulent pas de leur côté et elles sont déjà en train d'utiliser leur contacts pour essayer de remonter la piste de Kenzie 1.

Nainssassin : UNIT a pris son temps pour venir.

André : On aurait peut être pu intervenir plus tôt si nous avions toujours notre base dans le coin qui a été décimé par Saryna Coleen et les démons à ses ordres.

Kim : Cette salope fait toujours chier son monde.

Calhoun : Private Kim, gardez vos réflexions pour vous même !

Lina : Il n'a pas tort cela dit.

Haruhi : Pour une fois, ce n'est pas elle le danger.

Leon : Vous êtes durs avec elle.

Kenzie : Moi je l'aime bien.

Nainssassin : Je la connais de réputation, comme Lina Inverse, et on dit qu'elles sèment le chaos partout où elles passent.

Lina : C'est des conneries ce qu'on dit sur moi

Kenzie : Je l'aime bien aussi.

Nainssassin : Lina, l'épouvandrag.

Lina : Fallait que ce pseudo me suive jusqu'à dans le monde réel.

Haruhi : Tu te tapes la belle gueule à la tête du pouvoir preosimitien et un chevalier servant ravissants longs cheveux blonds donc t'as pas besoin de te plaindre.

Lina : Je me plains si je veux !

André : Selon Kagenobu Yoshioka, l'un des Doigts de la Main, ce serait Jean-Eude De Saint-Bertellelou qui serait derrière cet enlèvement.

Kenzie : Il n'avait pas été arrêté par la police japonaise ?

Haruhi : Oui, mais ils l'avaient relâché faute de preuves.

Leon : La mort de Chōkan Kakuzawa, l'ancien patron de la Tentsu, a détourné l'attention de cet énergumène.

André : Nous ferons de notre mieux pour remettre la main sur Akemi et Kenzie 1.

Lina : Jean-Eude fera une erreur qui le trahira, j'en suis sûre.

Kenzie : J'espère...

Leon : Garde la Foi Kenzie.

Kenzie : Merci Leon.

Haruhi : Encore une fille qui te tombe dans les bras.

Leon : Tu es jalouse ?

Haruhi : Un peu.

Il y en a un qui risque de dormir sur le canapé ce soir, mais outre ça les pistes sont minces pour retrouver les deux gamines kidnappées étant donné que les membres de la mains, qu'ils soient renégats ou pas, sont doués pour rester discret peu importe la situation car ils sont en général entraînés depuis tout petit à ça.
Ce Jean-Eude De Saint-Bertellelou, dont ce n'est pas la première fois dont on en entend parlé, sera dangereux.

Dans une espèce de laboratoire secret nous nous retrouvons sans trop savoir où il se trouve exactement, et où se trament diverses choses quelque peu inquiétantes, au point où ça pourrait changer la face du monde de manière importante si le cerveau derrière cette affaire réussit ses plans.
Jean-Eude De Saint-Bertellelou se trouve derrière un miroir sans tain d'où il observe les progrès qu'ils sont fait sur les deux sujets de tests sur lesquels il a mis la main, et dont il n'a aucune compassion ressentie pour elles quoiqu'il en pense exactement, ce qui n'est pas vraiment sympathique vis à vis d'elles.
Akemi Montagné et Kenzie Dodgera-Sarkissian sont toutes les deux solidement attachées sur des chaises faites pour êtres allongées dessus, et elles ont chacune une aiguille plantée dans le bras pour pouvoir pomper le sang qui s'écoule dans leur corps et qui possède des capacités exceptionnelles.
Le maître de ses alliées se trouve au côté d'une de ses subordonnées que vous connaissez déjà puisqu'il s'agit de Mary, celle qui les a ramené jusqu'ici sans se faire repérer par des agents ennemis qui sont sur leur traces depuis cet enlèvement, que ça soit des Avengers ou de UNIT.

Mary : Je suppose que vous avez d'autres plans que de simplement prendre leur sang Maître De Saint-Bertellelou.

Jean-Eude : Bien entendu, je tâcherai à ce qu'elles utilisent leur plein potentiel pour nous servir nous.

Mary : Vous allez en faire des armes donc.

Jean-Eude : Exactement.

Mary : J'ai hâte de voir de quoi elles sont capables.

Jean-Eude : Murakami et Nobu vont moins rire quand ils verront de quoi je suis capable, plus qu'à la Tour 109.

Mary : Je n'ai foi qu'en vous Maître.

Jean-Eude : Merci Mary.

De l'autre côté de la vitre, les deux fillettes assez proches en terme de distance mais qui sont incapables se joindre les mains au vu des quelques mètres qui les séparent l'une de l'autre, essayent de garder le moral en dépit de la situation très compromettante pour toutes les deux.
Si elles pouvaient se tenir l'une à l'autre, elles l'auraient déjà fait, mais ça ne leur empêche pas de parler.

Akemi : Courage Zizi, tu peux tenir le coup !

Kenzie : Je me sens mal...

Akemi : Ne t'endors surtout pas !

Kenzie : Mimi...

Akemi : Je ne sais pas encore comment, mais je trouverai le moyen de nous échapper d'ici.

Jean-Eude : Tu parles beaucoup mais tu agis peu.

Grâce aux hauts parleurs présents dans la pièce d'expérimentation, l'antagoniste principal est capable de parler sans se montrer aux deux naines afin qu'elles ne puissent rien lui faire avec les pouvoirs qu'elles peuvent potentiellement posséder avec leur sang si particulier.
Il assoit sa domination sur elle, même si l'une d'entre elles ne s'avoue pas encore vaincu, il faut le reconnaître.

Akemi : Je ne vous vois pas, lâche !

Jean-Eude : Je ne suis pas assez bête pour risquer d'être dans ton champ de vision pour que tu altères la réalité.

Akemi : De quoi tu parles !?

Jean-Eude : Des pouvoirs que tu hérites de ton père.

Akemi : Je n'ai pas les pouvoirs de papas ! Enfin je crois...

Jean-Eude : Mes espions m'ont rapporté la preuve du contraire.

Akemi : Si je n'étais pas si petite pour me libérer, je vous aurais frappé la tête.

Jean-Eude : Que de paroles insignifiantes, et vous deviendrez bien vite mes esclaves.

Akemi : Jamais !

Jean-Eude : Vous allez bientôt êtres des miens.

Le grand méchant vilain est fier de réussir ses plans pour l'instant, contrairement à la dernière fois où il s'était facilement fait rétamer par plus fort que lui, mais sur ce coup là il a de meilleurs pions dans sa manche, et il espère ne pas à subir une même déculotté, ce qui veut dira qu'il fera tout pour que ça ne soit pas le cas.
Le temps va s'écouler, et on verra bien qui va réussir à mener ce jeu d'échec où les noirs dominent sur les blancs.

Les jours ont passé sans que personne ne mette la main sur les deux fillettes capturées par la Main, et les pistes pouvant mener jusqu'à elles ne courent pas les rues, alors que pourtant il y a du monde qui s'est mis à leur recherche, mais faut croire que leurs geôliers ne tiennent pas à ce qu'elles soient libérés.
Leon Kennedy est celui qui a amené toutes ces têtes à bord du gigantesque vaisseau des Avengers où la grande majorité de ceux ci vaguent à leurs occupations en se moquant un peu de cette quête principale, mais si le chef y accorde autant d'importance, c'est que ça doit être grave pensent ils pour la plupart.
Haruhi Suzumiya répond également présente en tant que l'autre tête de cette troupe de supers héros dont une bonne partie n'a guère de pouvoir, et elle tient absolument à ce que sa petite demi sœur soit retrouvée car la famille est importante pour elle, alors qu'elle avait énormément de tentions avec son beau père.
Kenzie Dodgera, la version adulte, est venue parce qu'elle s'en veut beaucoup pour ce qui est arrivé aux deux gamines car elle a manqué de vigilance quand il en fallait, et elle compte bien se racheter en participant à l'opération menant à les récupérer, car elle 'e s'est pas fait chier à créer une temporalité idéale pour les siens pour rien.
Nainssassin n'en a peut être pas l'air mais il regrette un petit peu d'avoir vendu les deux gosses au méchant, surtout depuis que de fort sentiment pour la double du future alternative sont nés, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour lui filer un coup de main de ce côté là, et c'est une amende honorable.
Tout ce beau monde se retrouve dans la pièce qui sert aux briefings, bien que ce n'en soit pas vraiment un qu'ils vont faire, mais ce n'est pas grave puisque le plus important, c'est qu'ils aient un coin pour discuter de la marche à suivre étant donné que pour l'instant ni eux, ni UNIT, n'est parvenu à localiser Jean-Eude De Saint-Bertellelou.

Leon : Le trio, Maxime Moulin, Noémie Josse, et Léa Irving, avaient réussi à retrouver aisément la place de Jean-Eude.

Haruhi : Qui appelle son gamin Jean-Eude, sérieusement ?

Kenzie : Nous sommes dans une impasse.

Nainssassin : Si c'était à refaire, je le referai pareil, car quand même c'était une sacrée sommes qu'ils m'ont filé !

Leon : La Main avait contribué à mettre la main sur lui, mais on dirait bien qu'il a appris de ses erreurs et ne tient absolument pas à ce qu'on sache où il se situe.

Kenzie : Elles me manquent beaucoup ces deux petites choses.

Haruhi : Notre dernier recours, sera de contacter Naru pour le sortir de sa tranquillité et qu'il nous aide à les retrouver.

Leon : Vu qu'il accorde de l'importance à sa famille, il fera certainement tout ce qui est en ses pouvoirs pour chercher sa fille et sa petite nièce.

Kenzie : Haru, tu ne peux pas utiliser tes pouvoirs pour les retrouver ?

Haruhi : Oui je pourrais faire ça, mais je risquerai d'altérer l'univers dans lequel nous sommes, et risquer sa destruction. Les pouvoirs divins sont à prendre avec des pincettes, et je ne suis pas aussi suicidaire que Gilbert.

Nainssassin : C'est vrai la rumeur selon laquelle vous vous êtes tapée Gilbert Montagné ?

Haruhi : Non, c'est lui qui l'a répandu pour le lol.

Nainssassin : Je vois... Quel dommage !

Haruhi : Dommage ?

Leon : Laisse le à ses fantasmes.

Kenzie : Pour moi, elles valent le coup de perturber l'équilibre de notre monde.

Haruhi : Je peux tenter de les matérialiser devant nous, mais il est possible que des types de la Main interfèrent avec ça car il ne faut pas oublier qu'ils ne sont pas des blaireaux, et comme UNIT, ils possèdent du matos capable de contrecarrer des pouvoirs divins.

Kenzie : Qui ne tente rien n'a rien.

Se concentrant à fond sur ses propres pensées en faisant le vide dans sa tête, la demi déesse essaye de trouver où peuvent bien se trouver les deux personnes qu'elle recherche, et elle parvient à attraper quelque chose de lourd et difficile à bouger avec une simple force humaine.
C'est alors qu'un navire déboule de nul part, dans le ciel nuageux de la ville, pour finir s'écraser sur le bêton en bas.

Haruhi : Oups, mauvais code triche.

Leon : Haruhi, tu n'arrives pas à visualiser au moins là où elles sont ?

Haruhi : Non, ça bloque dés que j'essaye de penser à elles pour les localiser, et pas moyen de les amener ici.

Nainssassin : Ils plaisantent pas on dirait ces types !

Kenzie : Si même toi tu n'y arrives pas, c'est pas gagné.

Leon : Il ne faut pas défaitiste car je crois qu'on sera capable de les ramener chez nous à temps et saine et sauve.

Il va d'abord falloir qu'ils nettoient leurs bêtises car il y a un gros bateau qui attend d'être transporter ailleurs, tandis que les gens à bord de celui ci se demandent ce qu'ils foutent ici, au lieu d'être au beau milieu de la merde, ce dont on risque de beaucoup entendre parler dans les médias du monde entier.
Cela ne ramènera néanmoins pas les deux disparues dont on se demande ce qu'elles vont finir par devenir.

Au delà de la verdure qui inonde cet environnement, nous avons différentes personnes qui parcoure ce lieu reconnaissable parmi tant d'autre de la ville où nous avons basculé pour ces évènements, et vous allez bien vite comprendre pourquoi nous allons nous concentrer ici et pas à un autre endroit.
Outre ça, nous pouvons nous poser un peu et contempler les nombreux visiteurs de ce lieu de rencontres, que cela soit la vieille femme qui nourrit les petits moineaux qui viennent se coller à elle, le jeune homme qui s'amuse à jouer au freesbie avec son gros chien blanc, ou bien encore les deux bonnes femmes qui discutent entre elles pendant que leurs enfants sont en train de s'amuser ensemble non loin de là.
Il y a aussi à homme de la trentaine passée, qui vêtu de costard sur mesure, est assis tout seul sur un banc à ne déranger personne, profitant du temps qu'il a pour lui même afin de se régaler avec son sandwich fait maison, sans savoir qu'il était en ce moment même espionner par une petite chose non loin de lui.
Kenzie Dodgera du présent est présente derrière un arbre pour ne pas se faire voir par la cible sur laquelle elle doit exercer ses pouvoirs de déesse dragonne qui sommeillent en elle, et que sa propre version du futur ne semble absolument pas maîtriser, contrairement à Haruhi Suzumiya ou bien encore Sasaki Nijishin.
Mary, dont le nom complet nous est inconnu, est chargée de la surveiller durant son test et de la protéger de potentielles personnes qui voudraient lui mettre la main dessus, car même si ils font tout pour être discret, il n'est pas impossible que les Avengers ou certains de leurs alliées ne leur tombent dessus un de ces quatre.
Néanmoins, la femme ninja à la solde de Jean-Eude De Saint-Bertellelou, est plus occupé à mater sur son portable Bruno Guillon en train de présenter l'émission "Chacun son tour" que plutôt de faire son boulot correctement.

Bruno : Dans Harry Potter, le sort "Petrificus Totalus", c'est pour éviter que les prix de l'essence augmentent. Vrai ou faux ?

Candidat : Bah vrai bien sûr !

Bruno : Mais vous êtes totalement con !

Candidat : Bah vrai bien sûr !

Absorbée par cet abruti de compétition, la dame n'observe pas que la naine est en train de galérer à vouloir faire se manifester les soit disant pouvoirs qu'elle aurait en elle, en tentant notamment d'envoyer une boule de feu sur l'autre gars, selon ce qui avait été défini par le grand pope lui même.
Cela finit par agacer la môme de huit ans qui aimerait pouvoir vivre une vie tranquille, plutôt que de faire tout ça.

Kenzie : J'y arrive pas !

Mary : On ne rentrera pas tant que tu n'auras pas utilisé tes pouvoirs.

Kenzie : J'ai aucun pouvoir !

Mary : Ce n'est pas ce que ton sang nous dit.

Kenzie : Vous êtes méchante !

Mary : Arrête de crier, tu vas attirer l'attention sur nous.

Kenzie : Vous êtes méchante.

Mary : Si tu veux retrouver ton amie Akemi, tu sais ce que tu dois faire.

Kenzie : J'y arriverai pas.

Mary : Ce n'est pas une réponse valable.

Un air musical familier alerte les sens de l'adulte qui comprend immédiatement que ça pue pour leur cul, avant même de voir le moindre signe distinctif qui prouverait qu'elle a raison de s'inquiéter, alors que tout autour d'elle, tout semble aller correctement pour le meilleur des mondes.
Alors qu'elle prend la mineure isolée sur son dos pour mieux la porter et l'entraîner loin du danger, des véhicules blindés multi-rôles, dits Griffons, font leurs apparitions à l'horizon, tout en noir avec un symbole ailé qui prouve leur appartenance à L'Unified Intelligence Taskforce qui rivalise avec de grands groupes comme Armacham ou la Main quand il s'agit de ma technologie ou bien efficacité plus globale.
Telle la reine de l'infiltration qu'elle prétend être, Mary prend la fuite sans attendre que les soldats sortent des différents engins militaires, en veillant à ne pas paumer Kenzie sur le chemin, aillant ses deux mains vers le dos afin de la maintenir dessus.
Or, elle a sous estimée la précision des gars contre qui elle se fritte, car en traversant un cours d'eau, une des nombreuses balles qui passent près d'elle finit par faire mouche, la touchant à la jambe droite, ce qui la déstabilise et la fait s'éclater la tête la première contre l'herbe en bas.

Kim : Je l'ai eu !

Calhoun : Nous la voulons vivante, mais faites attention en la capturant, elle est extrêmement dangereuse.

Les forces spéciales entourent vite fait la dame qui tente vainement de se relever mais se fait clouer au sol par un nouveau coup porté à sa jambe gauche cette fois ci, afin d'être sûr qu'elle ne puisse pas remarcher des deux côtés pour la leur faire à l'envers.
La gamine qu'elle portait jusque là, se remet debout en étant plus déstabilisée par la chute qu'elle vient de faire, plus qu'être tout simplement blessé parce que sa condition physique était quelque chose d'important à préserver, tel a été le briefing de mission, de sécuriser la petite fille.
Le Sergent Calhoun qui dirige ne partie l'opération actuelle est content d'avoir réussi à soumettre l'ennemi et il lui fout un coup de crosse à l'arrière du crane afin de l'assommer et s'assurer que même sans ses jambes en état de marche, elle ne puisse pas leur faire de coup fourré.
Le Private Kim, fier de sa prise, s'avance en premier vers l'enfant présente sur les lieux pour lui tendre sa main.

Kim : Tu es sauvée.

Kenzie : Merci.

Néanmoins les choses ne font pas magiquement se résoudre aussi simplement que l'on pourrait espérer car la naine ne sait pas où se trouve Akemi puisqu'elle a été escorté hors de la base de la Main avec les yeux bandés, et même si ils la trouvaient, nul doute que Jean-Eude aura mis les voiles depuis longtemps avec sa petite protégée.
Tout ce que l'on peut espérer, c'est que sa sous fifre déliera sa langue et donnera de précieuses informations.