[RP] La Joie de Haruhi Suzumiya [Terminé]

Un véritable tremblement de terre fait bouger tous les meubles dans le hall d'entrée de cet hôtel qui a déjà énormément morflé la veille avec l'attaque qui s'est déroulé à l'intérieur de celui ci. Sans compter sur les immeubles voisins qui ont tous explosé et qui donc on amené l'attention de la police et probablement des services secrets intérieurs sur ce lieu de séjour dont presque tous les touristes se sont empressés de quitter, ne laissant juste que les classes du Lycée North High de Nishinomiya qui partiront toutefois dans l'après midi.
Une bonne partie de ceux qui viennent de là bas, que ça soient les élèves ou les professeurs, savent très bien ce qui est la cause de ce soudain séisme, puisqu'il s'agit en réalité de Haruhi Suzumiya, la seule et l'unique, qui est en train de taper du pied sur le sol, tout en attendant la venue de Naru, assise sur un sofa à l'écarts de ceux voisins.
En effet, les autres personnes autour d'elle se sont écartés, en emportant au passage les supports sur lesquels ils sont assis, afin de ne pas être proche du taureau prêt à charger si jamais il voit rouge.
Pour le coup, l'égocentrique lycéenne n'est pas seule puisqu'elle a amené son meilleur atour avec elle, que tout le monde Kyon, et qui même si elle peut parfois s'emporter avec lui, est celui en qui elle fait le plus confiance pour l'épauler quand la situation frôle le surnaturel comme elle les aime, ou aussi pour envoyer chier un connard comme l'autre qui prétend être son vrai père, à la manière d'un film bidon américain hyper cliché.
Pas de ça avec elle.
Il ne reste plus qu'à attendre si l'autre type arrivera à l'heure ou si il sera en retard.
Manquerait plus que ça.
Bon après, elle essayera de faire un effort afin de ne pas être trop agressif avec lui, suite à ce qui est arrivé à son autre "fille", si c'est vraiment la sienne aussi, la veille.
Enfin, cela dépendra de comment se déroulera la conversation.
En attendant celle ci, on peut déjà en avoir une, entre la fille énervée sur le canapé, et garçon blasé adossé contre un pilier à ses côtés.

Kyon : On ne peut vraiment aller nul part ensemble sans qu'il se passe quelque chose comme ça ?

Haruhi : D'habitude, c'est quand même plus marrant quand c'est du paranormal qui nous tombe dessus. Mais là il n'y a rien de paranormal avec une agression au pistolet dans des toilettes et un suicide dans un parc !

Kyon : J'ai toutefois entendu dire qu'une sorte de couteau magique aurait été utilisé, et qu'une sorcière se serait envolé loin de la scène du crime quand la police est arrivée.

Haruhi : Vraiment !? Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt !?

Kyon : Je ne voulais pas te décevoir en soulignant que l'on a raté ça.

Haruhi : Fais chier ! Tu as raison, tu n'aurais pas dû me le dire car maintenant je suis encore plus remontée !

Kyon : Désolé.

Haruhi : Pas grave !

Boudant pas mal suite à cette révélation, comme quoi elle a encore une fois loupé ce qui aurait pu basculer sa vie à tout jamais, on peut comprendre après qu'elle en devient mélancolique à force. N'importe qui qui voit ses rêves reculer à chaque fois pour vous troller, sans jamais vous laisser la possibilité de l'attendre, c'est à coup à se trancher les veines, pour vous dire.
Au moins, Gandalf le Pointeur est à l'heure, pile poil à midi pile, prêt pour une joute verbale, ou quelque chose de plus calme suivant si il s'y prend correctement avec la divine damoiselle.

Arrivant pile à l'heure telle un le Sorcier Gris du Seigneur des Anneaux, Naru, se présente dans le hall de la réception. Observant brièvement les alentours pour repérer sa fille nouvellement trouvée, il distingue quelques personnes portant des uniformes scolaire similaire à celui de Tsuruya qu'il a rencontré la veille et qu'il avait laissé chez la flic qui voulait presque tuer son copain le Meijin.

Après un tour d'horizon rapide, il trouve l'origine du tremblement de terre qui secoue étrangement le hall, effrayant tout le monde à proximité de sa fille sauf un garçon aux cheveux brun et à l'air blasé. S'approchant d'eux, le Dragon sous forme humaine arrive bientôt à leur niveau.

Naru : Bonjour, Haruhi-chan, je suis sincèrement désolé pour hier, je ne m'atendais pas à tout ça.

Se tournant vers le garçon à l'air blasé le père continue.

Naru : Vous devez être un ami de ma fille je suppose ? Je me présente, je m'appelle Naru.

L'ancien tueur fou entame la conversation d'un air joyeux mais poli essayant de cacher les émotions de la nuit dernière, sa discussion avec le vieux sorcier vaudou a été houleuse et sentimentalement éprouvante. La culpabilité qui pèse désormais sur ses épaules est dure à supporter et il en viendrait presque à ressentir de la mélancolie, mais il ne le montrera pas, cette journée doit être l'occasion de se racheter au moins un peu auprès de son enfant, eh bien l'un d'eux en tout cas, il devrait toujours rendre visite à l'autre fille prochainement pour se présenter.

Pendant que le père de famille qui n'a pas l'habitude de d'assumer cette tâche évite de nous faire "La Mélancolie de Naruhi Suzumiya", celui que l'on appelle jamais par son vrai nom scrute du regard le papounet autoproclamé qui est habillé de façon décontracté, avec un tee-shirt et un short plutôt sombres, car de toute façon le gris et le noirs sont ses couleurs prédominantes, ainsi que le rouge, comme Jeanne Mas.
Il ne faut pas attendre longtemps pour qu'amide sa fille réponde à sa question, car il est quand même poli le bougre.

Kyon : On peut dire ça, même si c'est dur d'être son ami, et encore plus de le rester.

Haruhi : Kyon...

La lycéenne hyperactive souffrant de bipolarité fait la moue suite à la remarque déplacée de son "ami" à son sujet, et cela ne fait que mettre de la lave dans le moulin, n'arrangeant pas forcément la situation présente où l'ambiance n'est guère chaleureuse.
Néanmoins, celui qui a plombé l'ambiance, sait déjà comment se rattraper, sans changer d'expression du visage.

Kyon : Vous êtes réellement son père ? Vous ne lui ressemblez pas.

Pertinente question, qui relève d'ailleurs un détail intéressant que personne n'avait jamais relevé jusqu'à présent.
Autant pour Kenzie la ressemblance est frappante, autant pour Haruhi...
Moins.
Voyons voir ce qu'il va répondre à ce sujet.

Naru regarde le garçon alors qu'il lui dit de but en blanc qu'il ressemble pas à sa fille, ce qui est vrai du moins en apparence, il répond alors.

Naru : Tu as raison, elle ne me ressemble certainement pas niveau apparence.

Il tourne la tête vers Haruhi et sourit

Naru : Par contre elle tient son caractère définitivement de moi, sans parler de son goût pour le surnaturel, c'est certainement notre plus gros point commun. Alors, s'il te plait ne sois pas trop dur avec elle mon garçon, elle n'y peut rien c'est dans son sang. Bon que diriez-vous que nous allions déjeuner quelque part, je vous invite ?

Naru veut directement emmener celle qui ne contrôle pas ses pouvoirs et son camarade de classe, ailleurs, pour manger.
Kyon fait un signe de la main qui montre déjà son refus avant même qu'il ne l'exprime verbalement.

Kyon : Pas pour moi désolé. Je resterai ici pour avertir le Okabe-sensei que vous allez quelque part, car un type qui débarque de nul part pour dire à une fille qu'il est son vrai père avant de l'embarquer ailleurs, c'est assez louche pour qu'on s'en méfie un minimum.

Aussi, sans que la leader de la Brigade SOS ne le remarque, le réel protagoniste de ses aventures à elle a jeté un œil en arrière et repéré le trio manquant disposé dans différents coins du hall, surveillant avec discrétion les agissements de cet inconnu qui pourrait causer l'importantes perturbations chez l'être dangereux pour la santé de l'univers tout entier.
Cette dernière, inconsciente d'être le centre l'attention générale, malgré le fait qu'elle fait tout pour l'être, reste un peu sceptique quand aux intentions du rouquin japonais qui se tient devant lui, car une espèce rare comme la sienne, ça ne coure pas les rues et il faut interagir avec prudence.

Haruhi : Pourquoi pas. Mais si ton histoire n'arrive pas à me captiver plus que ça vu la banalité qui s'en dégage déjà, je partirai dés que j'aurai fini de manger, même si c'est au milieu d'une conversation.

Au moins, ça a le mérite d'être très clair.

Sans se soucier des observateurs distants, il sourit à la fille.

Naru : Ouaip définitivement comme moi et puisque tu t'intéresse au surnaturel, je pense que j'ai quelques histoires qui pourraient t'intéresser et sur lesquels j'enquête depuis quelques années, tout comme toi j'ai une grande passion pour ces choses là, j'aimerais beaucoup rencontrer des extraterrestres ou mieux encoure des voyageurs du temps, ce serait génial.

Eh bien, techniquement les voyageurs du temps avec Kenzie c'est fait et en ce qui concerne les extraterrestres, il en est un en fait, mais ça ne fait pas de mal de renforcer les croyances d'Haruhi qu'elle n'est pas la seule à y croire. Peut-être que s'ils peuvent parler de ces sujets sans révéler des éléments concrets cela pourrait au moins apaiser la fille et les rapprocher. Il aimerait lui dire certaines choses mais ce n'est pas encore le moment, il faudrait attendre encore quelques mois avant qu'elle soit prête à y faire face.

Naru : Viens, il y a un resto just à côté de l'hôtel, il parait que la nourriture y est bonne, on pourra parler de ça, j'ai hâte de savoir si tu as assisté à des évènements étranges.

Pour éviter de créer des espaces clos, il va falloir la jouer fine cette fois ci, ce qui devrait ne pas être trop dur comme cette fois ci Kenzie n'est pas de la partie.

Naru : Viens, il y a un resto juste à côté de l'hôtel. Il parait que la nourriture y est bonne, on pourra parler de ça. J'ai hâte de savoir si tu as assisté à des évènements étranges.

Une lueur d'espoir nait dans les yeux pétillants de jeune fille qui change totalement d'humeur pour le coup.

Haruhi : Tu n'as pas intérêt à me mentir ! Depuis le temps que je chercher une piste, ou quelqu'un qui cherche la même chose que moi ! Sauf que pour l'instant, j'ai surtout l'impression d'être une Mulder entourée de Scully ! Hormis peut être Kyon, mais je ne sais pas si il est sérieux ou si il se fout de ma gueule.

Kyon : A ton avis ?

Haruhi : Je me rappelle surtout de la fois où tu as essayé de me faire avaler que Mikuru était une voyageuse temporelle, Itsuki un psion, et Yuki une alien ! Bref, allons y !

Sans perdre de temps, la voilà qui sort de l'hôtel en quatrième vitesse, en emportant avec elle osn père avec une poigne très serrée qui va sûrement l'impressionner. Les deux traversèrent la route sans vraiment regarder, et manquent donc de se faire écraser par des voitures qui klaxonnent par reflexe tout en freinant rapidement, évitant de de peu un drame.
Cela interpelle deux hommes en noirs, dans une Nissan Micra K13 Phase I toute aussi sombre d'eux, qui se demandent qui sont ces fous là qui font n'importe quoi.

HEN 1 : Les jeunes de nos jours, de vrais con j'te jure !

HEN 2 : Il y en a qui mériteraient des balles.

HEN 1 : Mon fils déjà.

HEN 2 : Dommage qu'il faille absolument rester discret dans notre boulot.

HEN 1 : Tu dis ça, mais l'autre manoir qui a cramé le mois dernier, c'était pas vraiment "discret" si tu vois ce que je veux dire.

HEN 2 : Tu oublies que c'est Gin qui s'en est occupé, et Gin est un peu au dessus de tout. C'est la troisième gonzesse de cette personne, après Vermouth et Rum.

HEN 1 : J'en ai marre de ce type, un vrai connard.

HEN 2 : Evite de dire ça devant lui si tu tiens à ta vie.

Le vieux rouspéteur rigole face à cette remarque puis se tait, se remettant aux repérages.
Au moins, il est désormais confirmé que notre organisation secrète est toujours dans les parages.

Naru se retrouve entrainé par un prise serré surprenant par sa fille qui l'entraine vivement vers la sortie de l'hôtel. Elle traverse la rue sans regarder manquant de près qu'une voiture les percute ce qui aurait créé un drame mais pas pour la personne qu'on croirait à première et qui aurait potentiellement révélé un fait paranormal qui aurait sûrement intéressé Haruhi. Celle-ci inconsciente de l'opportunité manquée de voir une voiture percutant un "humain" et se déformant sous l'impact sans dommage pour celui-ci, continue de marcher à vive allure et directement dans le restaurant ou elle passe devant un serveur sans le remarquer. Naru sourit et rit, amusé par la situation alors que finalement elle le pousse légèrement sur une chaise et s'assoit en face, visiblement pressée d'entendre et d'expliquer certaines de ses passions, les seuls chose pour lesquelles, elle a de l'intérêt.

S'installant plus confortablement, il commence par une blague déguisant un fait réel.

Naru : Eh bien Haruhi-chan tu as une force surhumaine, tu t'entraines beaucoup non ?

Se retrouvant "Chez Gino", une célèbre gamme de restaurants bon marché mélangeant traditions françaises et italiennes, avec surtout les plats les moins savoureux de leur gastronomie, ils obtiennent toujours de bonnes notes d'une étoile sur cinq dans tous les sites de notations du public, ainsi que chez les critiques culinaires dont c'est la profession de juger du travail des employés dans ce domaine.
Voulant aller à l'essentiel, Haruhi se retrouve ultra rapidement assise devant Naru qui décide de plaisanter un peu pour installer de la bonne humeur autour de cette table.

Haruhi : Oui, et j'ai été membre de plusieurs clubs de sports. Mais bon c'est pas important !

Rapprochant sa chaise de la table, et son visage de son interlocuteur, elle affiche un grand sourire on ne peut plus ravi.

Haruhi : Je t'écoute ! Je veux connaître tes pistes !

Mieux vaut ne pas la faire attendre et passer directement aux histoires.

Amusé par le comportement de la fille, il réfléchit une seconde, quelle histoire pouvait-il lui raconter ? Oh bien sûr, il suffirait de lui raconter quelque chose sans affirmer ou infirmer ses théories, elle ferait ses propres conclusions et il avait justement de quoi la tenir un moment occupée.

Naru : Impatiente je vois, tu sais que ta faculté à être excellente en tout est anormal en soi ?

Dit-il en riant, ce qui au final est la pure vérité, non vraiment comment quelqu'un peut-il être absolument doué dans tous les domaines même quand ils n'ont quasiment aucune expérience dans le dit domaine ? Elle cherchait des évènements paranormaux alors qu'elle était exactement cela, pas qu'elle le croirait car pour elle, être douée lui semble normal.

Naru : Puisque tu es aussi excitée par mes recherches alors écoutes ça, il y a quelques mois j'ai entendu parler de plusieurs OVNI dont la forme ne correspondait à rien de connu et dont il a été dit qu'ils se sont posé, évidemment je suis allé sur place pour essayer de trouver des indices, il n'y avait rien d'apparent dans la zone même si ce n'est que l'herbe semblait absente dans un cercle parfait comme s'il elle avait disparu alors que partout autour l'herbe était présente, je me suis demandé, ce qui aurait pu provoquer un tel phénomène, mais pour le moment je n'ai pas découvert ce qui s'est passé.

Il fait une pause voulant voir la réaction d'Haruhi, ce n'était pas assez surnaturel pour révéler des pouvoir ou quoi qu ce soit de concrets mais c'est un évènements qui demanderait réflexion. Comment va-t-elle réagir ?

Une longue conversation palpitante débute donc sur les chapeaux de roues.

Naru : Impatiente je vois... Tu sais que ta faculté à être excellente en tout est anormale en soi ?

Haruhi : Ne commence pas à faire ton Kyon sinon tu vas tout gâcher.

Ce n'était peut être pas le choix de réplique pour gagner des points dans la relation avec elle.
Toutefois, il peut encore se rattraper, notamment avec une petite histoire d'ovni concoctée rien que pour elle.
Je vous passe celle ci pour arrive directement à la réaction de Haruhi en attendant celle ci, qui dévore le récit du regard, comme si c'était physiquement possible une telle chose, puis quand celui ci est terminé, elle ne peut s'empêcher de poser une question qui la tiraille au fond d'elle.

Haruhi : Est ce que tu as jeté un œil depuis le ciel pour voir si ce crop circle était vraiment juste un simple cercle ou si il ne formait pas une figure géométrique plus impressionnante !?

On peut tout à fait ressentir son goût en la matière et les connaissances qui en découlent.

Naru : Tu es une fille perspicace, je suis vraiment fier, figures-toi que justement, on a observé le site avec une image satellite zoomée et ce qu'on prenait pour un simple cercle était en fait une spirale, à l'oeil nu on ne la pas vu depuis la terre mais du ciel la couleur de l'herge était légèrement différente à certains endroits et le dessin formée était une spirale, mais plus impressionnant encore, cette spirale avait les proportions parfaites basée sur le nombre d'or, quelque chose qu'aucun spécialiste n'a encore pu expliqué.

Les étoiles dans les yeux de la fanât du surnaturel brillent de mille feux, et on peut la comprendre car il faut dire que celui qui est en train de raconter ce fait divers sait bien manier l'oral quand il le veut, et il réussit à captiver l'audience presque aussi bien que ma propre personne.
On peut limite dire qu'elle lui mange dans la main, tel un moineau avec une vieille dame sur un banc dans un parc.

Haruhi : Les aliens nous envoient des messages, et on est même pas foutu de les comprendre ! Si personne ne peut le faire, je le ferai !

Dit elle en tapant des deux paumes de mains sur la table, attirant l'attention des autres clients du restaurant.
En parallèle à ça, la clochette d'entrée fait vibrer de sa sonorité si particulière, indiquant l'arrivée d'un nouveau visage qui ne passe pas inaperçu, loin de là. Il faut dire qu'un grand maigre caucasien aux dents bien mises en avant, ça ne court pas les rues de Tokyo, et en plus, il ne s'embête même pas à s'exprimer en japonais, mais plus dans un anglais rendu incompréhensif à cause d'un fort accent français.

Type : Excuse me ? Did you see any unusual people around here, last night ?

Serveuse : Je suis désolée, mais je ne vous comprends pas.

Haruhi ne fait pas bien attention à ce nouveau venu, mais ce ne sera sûrement pas le cas de Naru.

Alors que sa fille paraît être vraiment excitée par son histoire et complètement pris dedans. Le pire c'est que l'histoire est vrai ou du moins en partie. Il avait déjà tout prévu pour sa rencontre avec elle, sa mère avait gardé contact avec lui et lui avait parlé de la passion de leur fille pour le surnaturel et il était content qu'elle s'y intéresse car bientôt elle et sa soeur serait les acteurs principaux d'un conflit en approche. Mais pour l'heure, il ne pouvait pas lui en parler, ce n'était pas le moment, autant qu'elle garde cette innocence et cette ignorance encore un peu, la pression sur elle ne ferait que grandir avec le temps. C'est pourquoi avant de venir la rencontrer il a mis en place cet endroit avec le cercle et avait meme utilisé un satellite pour le photographier, il ne dirait juste pas qu'il était celui qui avait dessiné le cercle avec un peu de son pouvoir mais le reste serait vrai et il pourrait lui prouver.

Avant qu'il ne puisse réfléchir plus à cela, la porte s'est ouverte sur un personnage énigmatique et clairement atypique, ç puait les ennuis. De toute façon, où qu'il aille les ennuis semblent le trouver alors un peu plus ou peu moins. Il continue à surveiller le type discrètement tout en continuant à alimenter les flammes de passion dans les yeux d'Haruhi et il avait un très bon moyen de faire ça.

Naru : Tu sais Haruhi-chan, tout le monde me prend pour un fou à cause de mes recherchent, tout le monde tente d'expliquer les évènements anormaux par des complots du gouvernements ou des coincidences étranges mais moi je suis sûr que tout cela existe, les extraterrestre, les voyageurs temporels et les psions, je suis sûr que quelque part il y a de tels êtres et que tôt ou tard tu finiras par les connaître, tu es ma fille et je sais que tout comme moi tu n'abandonneras pas avant d'avoir trouvé ce que tu cherches et je suis sûr que tu y parviendras, alors je vais te mettre au défi.

Il sort une clé de sa poche et la tend à la fille avec un morceau de papier replié.

Naru : Ce papier est l'une des photo prise par le satellite, juge par toi même et cette clé ouvrira un coffre dans la banque de ta ville, tu y retrouveras une copie de toute mes recherches et de tout les faits sur lesquels j'ai enquété y compris celui-ci, avec tout ça, je te mets au défi de trouver pourquoi et comment cet évènement a pu se produire, prouves-moi que tu peux trouver ce que je n'ai pas pu et prouves à tout le monde que nous avons raison, prends autant de temps qu'il te faudra mais trouves les réponses à ces questions, tu te sens prête à relever ce défi ?

Comme si il y avait vraiment du suspense sur le fait qu'elle accepte ou non de reprendre son flambeau.

Haruhi : Absolument Ging ! Je continuerai tes travaux qui que tu sois réellement car je m'en fous ! Et pas besoin de continuer à me faire croire que tu es mon père pour me convaincre de quelque chose. Je me doute que t'es jute un mec qui a entendu parlé de ma Brigade SOS et qui s'est dit que seul nous pouvions réussir là où tu as échoué.

Visiblement, cela va être dur de lui faire avaler qu'elle est réellement sa famille.

Haruhi : Au fait, tu peux juste m'appeler Haruhi. Pas besoin de suffixe, j'ai jamais aimé ça, et on me regarde avec une tête d'extra-terrestre quand je le dis. Enfin, façon de parler. Ça reste juste des personnes ordinaires et purement banales.

On peut voir à son visage une pointe de déception en disant cela.
Durant ce même laps de temps, nous avons quelqu'un qui sort des toilettes après y reste resté tellement longtemps qu'il y était déjà quand le duo de choc à débarqué dans le resto. Pour ceux qui le reconnaîtront, il s'agit de Kazunobu Chiba, un des sous fifres de l'Inspecteur Megure que Naru à déjà brièvement croisé la veille dans le parc pas loin d'ici.
Ce détective de la police metropolitaine de Tokyo est ici pour surveiller l'hôtel et ses environs, aidé de policiers d'autres services, afin d'essayer de trouver les coupables des attentats à la bombe, ainsi que l'agression au pistolet sur Kenzie Dodgera. Cependant comme il est midi, ça creuse, et il voulait un grailler un petit coup avant de reprendre le boulot tranquillement.
Sauf qu'il a subi indigestion suite à ce qu'il @'est enfilé, et celui qui ça inquiète énormément, c'est le proprio du lieu qui 'a vraiment pas besoin que ce flic qu'il connaît déjà un peu vienne se mêler à ses affaires plutôt louches.

Patron : Chiba-san, vous m'avez fait peur ! J'ai cru que vous étiez tombés au fond du trou.

Chiba : Ce sont ces maudits enchiladas !

Patron : Ah mince...

Chiba : Je fais un tour en cuisine pour voir si tout est en règle, puis je retournerai à mon poste.

Le policier fonce direct en arrière sale en étant suivi de très prêt par l'homme qui a peur pour ce qui va lui arriver, et les deux foutent un gros vent au mystérieux étranger qui voulait les questionner, toujours dans un anglais approximatif, sur de potentielles personnes bizarres qui auraient traînés dans le coin la veille au soir.
Pour souligner encore plus la misère de ce lieu gastronomique, vous remarquerez que personne n'est venu prendre la commander des deux protagonistes de ce chapitre du long arc sur les hommes en noirs.