[RP] La Joie de Haruhi Suzumiya [Terminé]

Naru soupire seulement à la nouvelle, c'était assez prévisible, de toute façon, l'homme aurait très certainement lâché peu d'informations, il ne semblait pas être un membre haut gradé mais si la loyauté qui va jusqu'à la mort est assez impressionnante. Une pensée lui est venue alors : pourquoi vont-ils même jusque là pour cette organisation ? C'est vrai que c'est étrange quand même, généralement une personne préferera vivre à toute autre chose peu importe sa fidélité, l'instinct de survie reprend normalement le dessus, alors soit ils sont obligés de le faire soit la cause qu'il défende est vraiment assez grande pour les pousser au suicide, quoi que ce soit, c'est impressionnant.

Naru : Je ne suis pas si surpris, après tout l'autre s'est mis une balle dans la tête dès qu'il a su qu'il serait arrété et l'autre l'aurait fait s'il ne s'était pas évanoui de la douleur, quant à celui-ci, il ne semble pas en savoir beaucoup, cependant, j'aimerais savoir deux choses, premièrement as-tu transmis une quelconque information depuis le début de ta mission ? Deuxièmement, avais-tu d'autres ordres à part retrouver cet homme et l'espionner ?

Yuya s'absente temporairement avec Numata pour se rendre aux cellules où se trouve le corps encore chaud, laissant Naru plus seul à seul avec le seul rescapé des méchants pour continuer l'interrogatoire d'une manière plus calme et posée, même si il est toujours attaché à sa chaise l'autre mec.

Naru : Premièrement as-tu transmis une quelconque information depuis le début de ta mission ? Deuxièmement, avais-tu d'autres ordres à part retrouver cet homme et l'espionner ?

TH5 : M'assurer qu'il ne soit plus une menace pour eux, si tu vois où je veux en venir. Clin d'œil, clin d'œil !

Oui, il a vraiment fait ce qu'il vient littéralement de paraphrase en parallèle de l'action en elle même.

TH5 : Puis filer tous les informations sur osn entourage et ses alliées. C'est tout. Puis l'autre moitié de l'argent aurait fini dans mes poches virtuelles. Je pense que je ne t'apprends rien. T'as tout d'un tueur, tellement que ça doit être dur de passer inaperçu même en te déguiser à la Hitman.

Tout ce qu'il vient de dire, il l'a balancé comme si il faisait ses courses dans un supermarché, c'est pour dire la zenitude du type.

Naru réfléchit au peu d'informations que l'homme possède mais au moins leur objectif est claire, ils veulent sa peau, ce qui est bon et mauvais à la fois. Bon parce que si ils viennent à lui, il n'aura pas à les traquer, c'est un excellent gain de temps et il pourra les éliminer un par un, mauvais parce qu'en ce moment, ce mec l'a vue avec Haruhi, sa fille et s'il met un nom sur sa tête, il pourrait donner des informations génantes à l'Organisation, qu'ils le visent est une chose, mais qu'ils visent sa fille et tout son entourage est plus génant, il ne peut pas garder un oeil sur tout le monde et surtout pas en ce moment où il doit rester avec haruhi, au moins celle-ci ne craint rien pour le moment, tant qu'il reste avec elle, il n'y a pas beaucoup de risque et une fois rentrée elle aura, toute sa brigade pour veiller sur elle, il a bien fait de donner ces ajustements à Yuki, au cas où. Quoi qu'il en soit, ça prouve aussi une chose, Vermouth qui lui avait dit qu'elle ferait ce qu'il faut pour qu'il ne soit pa traqué par l'organisation s'il aidait Shiho, a menti, le fait n'est pas étonnant en soi mais génant, parce que maintenant il a une cible sur le dos et comme si ça suffisait pas, non seulement ils envoient leurs hommes mais aussi des assassins indépendants. Les prochains jours vont être mouvementés. Bon d'abord finir l'interrogatoire de ce type, eh bien au moins comme il l'a vu comme un interrogateur, le mec pensera qu'il est un flic et ne devrait pas chercher plu loin puisque Naru est censé être un tueur à gages comme lui. Même si sa dernière remarque est un peu génante. FInalement il répond.

Naru : Ouais je vois très bien où tu veux en venir, en tant qu'ex force spécial, j'ai aussi eu ma part de mission d'assassinat à remplir, d'où mon côté un peu tueur, cependant, puisque tu viens d'avouer que tu comptais faire des actions illégal allant juqu'à la tentative d'assassinat, je crois qu'on va pas avoir d'autres choix que de te foutre derrière les barreaux.

Même si il est libéré de la garde à vue les procédures prendront quelque jours pour être faites, cela devrait lui laisser le temps de mettre Haruhi et même Kenzie en sécurité et d'avertir les autres alliés de ne pas chercher à le voir sans précaution, il faudrait aussi qu'il s'assure que Shiho et sa famille restent prudent. Visiblement les corbeaux bougent et ont lancé une chasse à l'homme et pour le moment il est la cible. Au moins ce serait amusant une fois qu'il sera seul contre eux tous.

Si il le pouvait, TH5 se gratterait la tête, mais il ne le peut pas.

TH5 : T'es pas Naru ? Je croyais en fait... Je me suis gourré on dirait sur mon enquête.

Néanmoins, celui qui n'est peut être pas si con qu'il en a l'air n'a pas l'intention de se laisser avoir comme ça.

TH5 : Par contre vous avez eu mes infos par la torture donc elles sont irrecevables devant la justice. Mon avocat vous défoncera là dessus. Vous n'avez aucune chance de me mettre derrière les barreaux.

Sa confiance est toute retrouvée on dirait bien.

L'homme est pas si con mais au moins il a détourné les soupçons de l'homme sur sa véritable identité pour le moment et même si il est assez bon, il sait comment retarder sa sortie des cellules pour un petit moment, assez pour au moins prendre les précautions nécessaires.

Naru : Premièrement, les caméras ont été coupés, deuxièmement, on peut pas dire que ce soit une réelle torture du moins pas du point de vue du code pénale donc ça ne compte pas vraiment et enfin mais surtout, les deux hommes en noirs qui étaient dans le restaurant font parti d'un groupe considéré comme des terroristes et étant donné que tu était sur place, on ne peut négliger ta possible implication avec eux, et tu dois savoir qu'en tant que terroriste suspecté, on peut te garder en garde à vue autant qu'on veut, donc tant qu'on aura pas plus d'infos sur tes employeurs et s'ils sont liés ou non à ces deux hommes, tu vas rester ici.

Voilà qui est dit, et en plus comme il est évident que les deux hommes en noirs sont liés au employer du garçon, même si une enquête le révélera probablement pas, il ne fait que suggérer ce qui est possible et véridique donc tout va bien pour le moment et au pire, il suffira de "discuter" avec cet avocat.

Justement, tant que l'on parle de l'hypothétique avocat, le voici qui arrive sans perdre de temps dans la pièce où son client se trouve, et pour ceux qui le connaissent, il s'agit de maître Gilbert Collard qui déboule telle une carte piège qui était face verso sur le terrain jusqu'à présent pour faire son boulot comme il se doit, en évitant de tomber dans les pièges qui va sûrement lui tendre l'homme un peu trop caucasien pour être réellement japonais.

Gilbert : Maître Gilbert Collard ! J'aimerais pouvoir m'entretenir avec mon client en privé s'il vous plaît !

Dit il en faisant signe du pouce à Naru de dégager avant qu'il ne s'énerve.
Pas sûr que ça marche avec ce dernier cette façon de parler.

Naru remarque l'entrée du mec et réfléchit quelques secondes à sa demande.

Naru : Attendez, laissez-moi réfléchir... non ! Tout d'abord, pour un avocat, vous manquez clairement de bonne manière, on frappe avant d'entrée, deuxièmement, j'an ai pas fini avec votre client et il est suspecté dans une affaire de terrorisme donc je ne peux laisser personne avec lui sans surveiller même son avocat, sécurité nationale oblige, c'est le protocole, cependant vous êtes invité à rester.

En plus le fait que le mec soit attaché est tout aussi légal vu que le mec pourrait tenter quelque chose s'il n'était pas attaché.

Quand on pense que Naru pourrait s'en tirer, Yuya revient avec les tête des mauvaises nouvelles, puisque juste derrière lui se trouve quelqu'un qui rien qu'à la tenue laisse sous entendre qu'il est important avec les quatre soleils levants dorés qu'il porte sur son insigne et qui indique qu'il est le Surintendant Général de la Tokyo Metropolitan Police Department, donc quelqu'un qui sait fait entendre sa voix, même si pour le coup ce moustachu semble sympathique.
Makumba, de son nom, rigole un bon coup pour essayer de détendre l'atmosphère un peu trop tendu par ici, avant de prendre la parole.

Makumba : Allons bon, pas la peine de crier comme ça ! Il n'y a pas mort d'homme après tout !

Sa bonne humeur constante, et son humour particulier, doivent être sympa à subir tous les jours, surtout à la maison.

Makumba : J'aimerais que le monsieur ici présent soit libéré d'ici demain matin. Comme là il va bientôt faire nuit, il peut passer la nuit dans mon bureau où j'aménagerai une place rien que pour lui.

TH5 : Merci, c'est gentil de votre part, qui que vous soyez.

Gilbert : Mon client vous remercie.

Makumba : Kazami-san, assurez vous s'il vous plaît que nous ne subissions pas trop de retombés médiatiques avec cette faire qui empire d'heure en heure.

Yuya : D'accord Keishi-sōkan !

L'Assistant Inspecteur Yuya Kazami est comme un chien dont on tire la laisse à ce moment là.
Comment va réagir l'expert en question face à cette dernière carte sortie pour lui poser problème ?

Naru grogne légèrement à l'idée, il aurait préféré que le mec soit retenu au moins quelques heures de plus, que faire ? Dire quelque chose pourrait faire penser qu'il n'est pas réellement flic en obéissant pas aux ordres du supérieur, d'un autre côté, ça laisse peu de temps. Oh bien, le grand patron a dit le matin, il n'a pas dit l'heure n'est ce pas ?
Une fois le grand patron sortit il emmène Yuya hors de la pièce et lui parle en privé.

Naru : Bon écoutes, il ne sait pas grand chose et de toute façon je ne peux plus en tirer quoique ce soit d'utile, j'ai réussi à détourner ses soupçons sur qui je suis pour le moment alors s'il te plait assures-toi juste que personne ne lui dise qui je suis avant qu'il parte et surtout retiens le autant que possible jusqu'à sa libération, j'ai besoin de quelques heures pour me préparer et prendre certaines précautions. Alors puisque le grand patron a dit demain matin, assures-toi de le garder jusqu'à 11h, on sera encore le matin, j'ai besoin juste d'un peu de temps. Sur ce, à bientôt et fais attention à notre ami commun, il pourrait être sacrément utile pour attraper les gros poisson.

Sur ce il s'en va tel un cowboy solitaire dans le far west, ah non ça c'est Lucky Luke, c'est pas la même chose
Une fois sorti de cette section il se dirige vers la section où Haruhi se trouve, soit encore avec le Psy soit à l'attendre devant le bureau.

Haruhi Suzumiya attend depuis déjà un quart d'heure devant le bureau du psy avec qui elle a fini de s'entretenir, tenant dans sa main depuis déjà plusieurs minutes son portable où elle regarde le fond d'écran représentant elle toute joyeuse en train de prendre par surprise Kyon qui buvait un soda, le tout pour prendre uen photo d'eux deux, mais attention, ils ne sont pas en couple je le rappelle.
Avec tout ce qu'elle a subi aujourd'hui, elle aurait aimé pouvoir être un peu plus longtemps à ses côtés.
Leur séparation, certes temporairement, va être dure à vivre, mais elle est forte, elle peut tenir le coup, peu importe le temps qu'il s'écoulera au final.
Tant que c'est pas autant que celui de la préparation d'une suite de Holt Valentine, chose qui nous enterrera tous.

Kyon...
John Smith...
Que des surnoms pour une même personne.
Celle qui m'a redonné espoir de croire en un monde bien plus marrant que celui où l'on veut me faire vivre.
Celui où ma mère se fait brutaliser par ce connard qui ferait mieux de rester au boulot si c'est pour faire ça dés qu'il rentre !
Je ne veux pas de ce monde.
J'en veux un avec des voyageurs du temps, des aliens et des psions !
C'est tellement mieux, tellement épique !
Toi tu y crois aussi, même si tu essayes de le cacher sous ton air blasé.
C'est pour ça que je t'aime.
J'ai tellement envie de t'embrasser.
Comme dans ce rêve...

Des bruits de pas la font sortir de ses pensées, pour se rendre compte qu'il s'agit de Papa Naru qui est enfin de retour après avoir été interrogé pendant un sacré long moment quand même. Faut croire qu'il avait un tas d'infos à offrir aux deux autres flics qui doivent être paumés si ils se sont déjà relevés du coup qu'ils se sont pris.
Dans tous les cas, cette fois ci, aucun silence entre les deux membres de cette même famille.

Haruhi : Comment ça a été ?

Durant le même temps où elle pose cette question, elle éteint l'écran de son téléphone et le range dans son sac.

En approchant Naru a vu avec quelle intensité Haruhi regardait son portable, de toute évidence elle regardait une image parce que s'est yeux restaient fixes, ce qui signifie qu'elle ne lisait pas quelque chose. Il se demande alors qu'est ce qu'elle pourrait bien regarder. Eh bien, elle doit avoir beaucoup de choses en tête.

Haruhi : Comment ça a été ?

Naru : Je suppose qu'on peut dire que ça a été, c'était un peu ennuyeux pour être franc, tu sais rien d'hinabituel ou de paranormal, rien qui avance mes recherches donc pas trop intéressant à raconter, cela dit, il est clair que ces hommes en avaient après moi, probablement n'aiment-ils pas les recherches que je mène.

Il ne pouvait pas lui dire tout à fait tout et de toute façon, pas sûr qu'elle en aurait quelque chose à faire cependant en lui disant qu'il étit ciblé, cela expliquerait que les choses se compliquent durant les prochaines jours. Il poursuivit.

Naru : Pour le moment, il faut que je me rendes à l'hopital pour vérifier Kenzie, on pourra parler en chemin.

Il lui fait signe vers la sortie et commence à marcher avec elle.

Le soleil est en train de se coucher, et des couleurs orangées traversent la fenêtre de la chambre 609 où se trouve Kenzie Dodgera qui se remet doucement mais sûrement de la blessure par balle qu'elle s'est prise la veille, bien que que ne croyez pas voir sortir de là le lendemain comem dans n'importe quel film d'action américain. Elle restera sûrement encore un petit moment ici, car même si elle n'en donne pas l'impression avec son enthousiasme à toute épreuve, la pâleur de son corps et les difficultés qu'elle a à bouger montre bien que c'était du sérieux et qu'elle a vraiment failli y passer à cause de cette taupe de Bourbon qui prend sa couverture un peu trop au sérieux.
Là, cela fait plus d'une heure qu'elle est en visioconférence avec quelqu'un qui a déjà un meilleur look qu'elle, bien qu'il n'y a pas encore si longtemps que ça elle nous jouait le remake de Blanche Neige en attendant qu'un prince charmant vienne la débrancher des supports qui la maintenait en vie pour l'accompagner au paradis.
Sortie du coma depuis deux jours à peine, Lucy Dodgera éprouve d'énormes difficultés à marcher car ses jambes n'y sont plus habituées, et elle s'est viandée en beauté la toute première fois qu'elle a tenté l'expérience. Au moins, elle a son grand mère, son majordome, et bien évidemment sa copine qui sont tous là pour l'aider à réapprendre à se déplacer correctement, bien que sa fille ne puisse pas être là pour elle pour a supporter.
Comment le pourrait elle d'ailleurs ?
Depuis son lit, cela va être difficile, bien qu'une fenêtre soit grand ouverte pour permettre d'aérer un peu en cette journée drôlement chaude malgré la période de l'année où nous nous trouvons, même si ça nous donne aussi l'occasion d'entendre la circulation au loin, ainsi que les cris des corneilles consternées par le manque d'attention qu'on leur porte.
Si vous avez du temps devant vous, nous pouvons écouter un peu ce qu'elles ont à se dire les deux belles femmes.

Lucy : ...quand le pommeau de douche lui est tombé dessus. Là, il s'est enroulé autour du drap et a commencé à sautiller, sautiller jusqu'à traverse la fenêtre de la salle de bain et rebondir sur un trampoline juste en dessous. J'ai juste eu à attendre qu'il se repasse devant moi, postée à la fenêtre, pour lui foutre un coup de tronçonneuse qui l'a décapitée direct. Giclée de sang pour bibi !

Kenzie : T'es trop forte Maman Lucy !

Lucy : Oh pourtant c'était juste un Lundi comme un autre.

Kenzie : Je croyais que tu étais plus Mardi ?

Lucy : Possible... Je ne sais plus.

Kenzie : Oh...

Cette scène si souriante vire d'un coup à un côté plus sombre, tout comme le ciel, ainsi que la visage de la jeune blonde qui se met alors à ne plus bouger du tout, gravé sur une tristesse qui ne peut s'effacer. En même temps, quand on a été une superbe mercenaire hors paire crainte de tous, devoir être assistée par tout le monde, et avoir des soucis de mémoire à cause d'un stupide accident qui n'en était pas un, ça a de quoi te casser plus que certains membres de ton corps.
Tapotant un peu sur l'écran de son ordi portable, la grande rousse essaye de comprendre ce qui déconne là.

Kenzie : Maman Lucy ? Tu me reçois ? Maman Lucy ?

??? :  Tu n'es bonne à rien Kenzie.

Cette voix féminine la frappe en plein cœur, tellement qu'elle en crache ses poumons à se le tenir subitement et à éviter dans claquer tellement cette vive impression de mourir surgit de nul part.
La Fille Dodgera voit les yeux tourner au rouge alors qu'au fur et à mesure que cette sensation désagréable s'aggrave, elle se sent perdre conscience.
Autour d'elle, des plumes noires s'introduisent dans la chambre depuis le seul accès ouvert à l'extérieur, tournoyant devant son lit pour révéler une figure qui lui rappelle des souvenirs si doux et si durs en même temps.

Kenzie : Akemi...

Akemi : Tu as toujours été inutile.

Kenzie : Non...

Akemi : Tu n'apportes que la mort partout où tu passes. Lucy, Moi, Ophelia... Combien de personnes devront encore crevé pour que tu comprennes que ça sert à rien de lutter contre ton destin ?

Kenzie : Je... NE... Peux.... Pas....

Chaque mot qui sort de sa bouche est comme un coup de marteau qu'on lui afflige sur la cage thoracique.
Impossible de respirer dans ces conditions là, donc tout ce qu'elle peut faire c'est suffoquer en voyant l'amour de sa précédente vie se marrer face à ce spectacle qui n'a pourtant absolument rien d'amusant, jusqu'au moment où les sensations deviennent tellement insupportables qu'elle n'a pas d'autre choix que de se réveiller.
Kenzie ouvre les yeux en sueur au bruit des phalanges qui résonnent contre la porte de la pièce où elle se trouve.
Pas de PC portable sur le genoux.
Pas de Lucy qui est charginée.
Pas de plumes de corneilles qui volent.
Pas d'Akemi Montagné qui revient d'outre tombe pour la hanter.
Juste elle et rien qu'elle dans cette nouvelle piaule où elle va passer un bon bout de temps, les fenêtres fermées.
La porte s'ouvre finalement, plus doucement que ses cousine du commissariat, révélant l'infirmière qui s'occupe principalement d'elle depuis qu'elle séjourne dans cet établissement hospitalier, Hitomi Furuna, accompagnée de deux personnes qui sont venus lui rendre un petite visite.
Rien que de voir le visage d'une d'entre elles, ses yeux redeviennent pétillants comme on peut s'y attendre d'elle.
Revoir son papa chéri, c'est toujours sympathique.

Naru, Haruhi et l'infirmière s'occupant de Kenzie entrent dans la pièce et la voient réveiller, un peu en sueur, visiblement elle semble s'être réveillée brusquement. L'infirmière fait signe vers le lit.

Infirmière : Nous y sommes, je vous laisse, je repasserais un peu plus tard pour vérifier les constantes.

Elle s'en retourne à son travail parce qu'elle n'a pas qu'une patiente non plus et que généralement le milieu hospitalier c'est pas de la rigolade.
Naru et Haruhi s'approche du lit se plaçant sur des chaises adjacentes et c'est Naru qui entame la conversation alors qu'Haruhi semble encore un peu pensive par rapport à tout ce qui s'est déroulée dans ce voyage scolaire qui a vraiment pas tourné comme il devait.

Naru : J'ai pas pu venir plus tôt, il y a eu certaines complications, comment te sens-tu ?

Une fois correctement installée sur une chaise devant le lit où son autre fille se trouve, Naru prend la parole.

Naru : J'ai pas pu venir plus tôt, il y a eu certaines complications. Comment te sens-tu ?

Kenzie : Je me sens comme une couille dans un Sloggi.

Fière de cette petite blague piquée à une chanson de mauvais goût qu'elle apprécie néanmoins, elle rigole un tout petit mais pas trop fortement pour ne pas que ça blessure lui fasse trop mal car il faut dire que cette vanne résume quand même bien comment elle se sent réellement si on arrive à la comprendre.
Cette petite bouille si vivante en tant normale à l'air assez raplapla et ça fait peine à voir il faut dire.

Kenzie : J'espère que ce que dit le papier sera vrai... Oh... Le papier c'est vrai... ! Aille !

Une vive douleur l'empêche de continuer à s'exprimer à voix aussi haute, et laisse le temps à Naru de réagir.

Naru regarde Kenzie alors qu'elle parle d'un papier, de quoi parle-t-elle ? C'est quelque chose qu'il ne sait pas encore mais qu'il compte bien découvrir mais pour le moment, il l'avertit.

Naru : Ne bougez pas trop, tu risque de rouvrir tes blessure, c'est pas encore totalement guérie à l'extérieur.

Peut-être que précisé l'extérieur était une erreur mais pour le moment il y pense pas vraiment, voulant surtout lui éviter de se blesser.

Naru : Quel est cette histoire de papier Kenzie ?

Il demande pour détourner l'attention de sa belle bourde.