[RP] La Joie de Haruhi Suzumiya [Terminé]

Sous un rythme qui donne la pêche, Naru nous fait un résumé de ce qui s'est passé grosso modo durant la partie restaurant du RP, bien qu'il ait omis toutes les implications directes de lui dans la victoire contre les hommes en noires. Evidemment il n'a pas non plus dit qui il était réellement car il ne s'appelle pas Lucifer Morningstar quand même.
Takagi prend des notes sur son calepin, tandis que Sato réagit quand la victime demande d'exercer un coup de téléphone.

Sato : Un coup de téléphone, c'est brutal quand même.

Takagi : C'est puni par la loi.

Quand je disais qu'ils étaient moins cons que Megure, ça ne voulait pas dire qu'ils étaient intelligents.
Pendant ce temps, du côté de TH5, ce dernier visiblement changer d'as dans sa manche et semble feindre le traumatisme psychologique en tremblant de tout son corps et bafouillant des paroles incompréhensibles jusqu'au moment où Chiba pose une poupée sur la table, ce qui le fait sursauter.
L'inspecteur en face de lui reste stoïque et demande d'une voix qui ferait frémir ses dames la chose suivante.

Shiratori : Où est ce qu'il t'as touché ce Naru ?

Le grand maigre pointe du doigt la zone interdite à l'arrière, ainsi que celle à l'avant, ce qui horrifie les policiers.
Ne me demandez pas comment on en est arrivé là car j'en sais fichtre rien.

Naru soupire aux singerie des deux flics et réitère de manière différente

Naru : si ça vous ne gêne pas je vais appeller quelqu'un avec mon téléphone

Puis il s'éloigne et attrape son second téléphone, un jetable et intraçable et contacte le flic qui lui a donné sa carte plus tôt dans la journée.

Naru (parle doucement pour que personne n'entende) : Allô, faudrait me rendre un petit service, j'ai besoin d'interroger l'homme qui était là pendant le bazar du restaurant et l'autre homme en noir si possible. Oh et avant de venir au poste j'en ai vu un autre s'échapper d'une cabine téléphonique, d'après ce que j'ai vu je crois qu'il s'agit du binome de Gin, Vodka

Haruhi Suzumiya se tient les mains en hésitant à continuer son récit qui pour l'instant concorde assez assez bien avec celui délivré par Naru chez le couple d'inspecteurs de la police. C'est une façon facile de les désigner, même si en vérité ils ne sont pas aussi haut gradé dans leur hiérarchie, bien que la dame pourrait le devenir si elle fait quelques efforts puisqu'elle est à ça de l'obtenir en vérité.
La psychologue attitrée de ce service de police depuis déjà de nombreuses années se nomme Hua Won-Tsu, dont le nom vous laisse déjà comprendre qu'elle provient en réalité dans ses origines de l'autre côté de la Mer de Chine orientale où elle est née avant que ses parents ne fuient avec elle le régime en place qui les avait dans le colimateur suite à un incident que l'on ne développera pas maintenant.
Bien meilleure dans son boulot que la majorité des policiers qui travaillent ici dans le leur, elle prend des notes sur un carnet, ce qu'elle prévoie déjà de retranscrire à l'orale via un appareil de dictée afin que les enquêteurs puissent s'en servir pour recouper avec les autres témoignages, sans que ça soit fait dans le dos de la victime qui peut si elle le souhaite définir les morceaux qu'elle ne voudra pas y figurer.
Pour l'l'instant, la fille du Kansai qui ne s'appelle pas Kazuha ne voit pas d'inconvénient à ce que tout soit mis.
Là, elle galère surtout à aborder le moment où tout a basculé, quand TH5 s'est vautré contre leur table et que les méchants sont intervenus immédiatement après.
Il s'agit surtout de ne pas raconter de gros bobards, car elle ne se sent pas d'humeur à en faire aujourd'hui, sans pour autant incriminer son nouveau ancien père qui a quand même montrer à ce moment précis l'étendu de sa force.

Haruhi : Ce crétin est allé s'exploser la gueule contre la table où nous étions. Mon père a voulu m'aider à se relever, mais plus fort qu'il en a l'air, il l'à envoyé valser contre une autre table...

D'un coup, ses doigts se mettent à trembler sans prévenir, ce qu'elle essaye de contenir et cacher.

Haruhi : Ces deux hommes en noirs sont venus après, et ils nous ont demandé de venir avec nous, en montrant les armes qu'ils avaient sous le manteau. Sauf que là la serveuse est revenue avec nous commande et... et...

Ces images dans la tête lui serrent de coeur, provoquant des douleurs dans la poitrine et donnant l'envie de vomir, ce qui l'empêche de continuer le récit trop dur à raconter.
La psychologue se montre compréhensif envers elle et repose son stylo.

Hua : Si c'est trop dur pour vous, nous pouvons sauter ce passage et aller directement à un moment moins douloureux pour nous.

Haruhi : Non c'est bon... Je vais m'en sortir.

Prenant le temps de réguler sa respiration comme il se doit pour décrire la suite, nous allons voir du côté de sa famille la plus proche.
Le roux qui ne narre plus a pris son portable tellement intracable que même Clara Lille ne pourrait le situer, car c'est made in Dieu Dragon, pour contacter l'allié le plus précieux qu'il puisse avoir pour lui fournir une acreditation, en lui décrivant grosso merdo les dernières infos obtenues.

Yuya : Je vois... De toute façon je supervise déjà les interrogatoires dans l'ombre. Je viens vous chercher.

Sur ces mots, il raccroche sans laisser le temps à son interlocuteur d'en placer une.

Hochant la tête pour lui même à la réponse du flic, Naru range son portable et retourne s'assoir devant les inspecteurs le temps que l'autre vienne le chercher.

Naru : Eh bien si vous avez des questions, je suis ouvert, que voulez-vous savoir Inspecteurs ?

Pour le moment il n'a pas grand chose d'autre à faire que d'attendre et éventuellement de répondre à ces deux boulets d'inspecteur qui ne méritent pas vraiment leur titre d'ailleurs.
Naru se demande alors comment se passe la thérapie de sa fille, essayant d'imaginer comment elle se sent en ce moment malgré la difficulté de cette tâche

TH5 est en train de se tourner les pouces tout en sifflant approximativement le thème de la série Halo dont il est un grand fan, car déjà c'est une exclusivité Xbox, et en plus il y a de la testostérone bien comme il les aime. Tout cela sous les regards de Chiba qui est adossé contre un mur devant lui, juste à côté de l'unique porte de la pièce, ainsi que de Kazami qui se trouve derrière le miroir sans teint et qui fronce sévèrement des sourcils en voyant ce célèbre tueur à gage qui parvient toujours à être libéré sans purger de peines se moquer d'eux royalement sans rien craindre.
Shiratori pénètre dans cette salle non visible par le suspect dans celle d'à côté, bien que eux le voient, et il exprime déjà sa lassitude face au comportement de ce dernier par un gros soupire.

Shiratori : Ce comique a cru que j'étais Megure. Il se paye notre tête avec une crédibilité qui fait froid dans le dos.

Yuya : On fait une pause avec lui. Je reviens dans cinq minutes avec un consultant qui saura le faire parler.

Shiratori : J'ai hâte de voir ça de mes propres yeux. En tout cas je comprends mieux pourquoi le PSB est sur le coup.

Le plus haut placé sur l'échiquier policier des deux prend la porte laissée ouverte par l'autre pour s'en aller en la refermant derrière lui.
Pour les Laurel et Hardy de la connerie, ils ont le temps de poser des question totalement tirées par les cheveux à leur victime qui pourrait se croire dans une caméra cachée.

Sato : Quel est le montant de la Valise RTL ?

Takagi : Qu'avez vous commandé Chez Gino ?

Sato : N'avez pas en réalité fait un croche patte pour que l'autre homme se cogne contre le coin de la table ?

Takagi : Êtes vous Fantômas ?

Sato : Que pensez vous de mon verni ?

Takagi : Est ce que tout cela ne serait pas juste un mauvais rêve ?

En voyant cela, on comprend mieux pourquoi de nombreux criminels n'atteignent jamais la case prison à Tokyo.

A leur question stupide la seule réaction de Naru est de se cogner lui même la tête sur la table dans l'espoir d'oublier ces deux cons qui ont eu leur diplôme d'inspecteur de police dans une pochette surprise.

Naru : Pourquoi ai-je demandé à ce qu'ils posent des questions, c'est vraiment embarrassant de voir le niveau des flics ces temps ci, pas étonnant que la plupart es organisations criminelles s'en sortent.

Priant silencieusement pour qu'on vienne le chercher rapidement, il tente de contenir son agacement sans couper les deux qui continuent à poser des questions stupides sans attendre même de réponses

Tel un brillant sauveur, Yuya Kazami défonce la porte d'un coup de pied avant d'assommer d'un coup de crosse chacun les deux policiers sans cervelles puis se tendre sa main vers Naru pour que ce dernier la prenne.

Yuya : Come with me if you want to live !

Reprenant une célèbre réplique d'un film de science fiction des années 80, le lunneteux se prend pour un voyageur temporel à la manière d'une Kenzie Dodgera.
Reste à voir si l'autre sera sensible à ce geste amical.

Naru observe la porte se faire démonter de ses gonds par un coup de pied puis le flic assomer ses collègues peu compétent dans un geste désinvolte avant de lui tendre la main et de sortir une réplique de cinéma.

Naru regarde la main tendu, ne sachant pas vraiment comment réagir mais regardant le flic attendre avec espoir et sa main tendue, il décide de prendre la main pour s'aider à se lever même si c'est pas nécessaire avant de la lacher et de lui dire.

Naru : Merci pour ces deux-là, une seconde de plus et je les étripais, montrez le chemin, je vous pries, nous avons une séance de tort.... je veux dire un intérerogatoire à mener. Une idée sur la méthode la plus efficace ? Je suppose que vous avez déjà pu sonder un peu le lascar.

D'un air on ne peut plus sérieux, le chef de sa section redresse ses lunettes avec un sourire presque sadique, avant de sortir la réplique qui tue.

Yuya : Le forcer à faire une vidéo sur le Gran Turismo Sport sur PS4, le tout en cantonais.

Suite à cette idée proposée, il commence à se rendre vers l'autre salle d'interrogatoire pas si loin de celle où ils se trouvent, en s'assurant que Naru le suit bien et ne fait pas comme certains PNJ de jeux vidéos qui ne bougent plus si tu t'éloignes de 5 mètres d'eux, tout en se plaignant à voix haute que tu n'es plus là.
Pas sûr cependant que le pro de la torture soit chaud avec cette idée qui sonne complètement pété.

Suivant le flic jusque dans la salle voisine de la salle d'interrogatoire où ils peuvent voir à travers le verre à sens unique l'homme à interroger. Naru se demande bien à quel sauce il va pouvoir cuisiner le type. L'idée du flic serait bonne dans une certaine mesure mais lui pense qu'il y a d'autres moyens plus efficaces pour torturer une personne.

Naru : Pouvez-vous me donner plus d'informations sur lui ? De la famille ? Des amis ? Métier ect ?

Il demande avant d'entrer dans la salle d'interrogatoire toujours occupée par le gros tas chassé plus tôt par les journalistes à cause de sa copine dont on ne sait toujours pas pourquoi elle surveillait Naru même si la raison est surement conne.

L'ancien tueur en série se prépare à faire subir une belle séance à ce scélérat qui semblait lui vouloir quelque chose et pas forcément avec les bonnes intentions.

En revenant dans la salle dans l'ombre de celle d'interrogatoire, Yuya est un poil surpris de découvrir que Shiratori n'est plus dans le coin, mais il est peut être allé prendre sa pause vu que ça fait plus de quatre qu'il est au poste à bosser sans s'arrêter, ne laissant que Chiba pour surveiller le prisonnier.
Il est grand temps de redorer le blason du mec derrière la vitre avec la description de son CV.

Yuya : Cet homme est connu de nos services sous le pseudo de TH5, qu'il utilise à la fois pour sa chaîne YouTube dont il est le fondateur officieux, et pour son second métier qui est celui de tueur à gage. Son principal client est Microsoft, mais on a jamais pu trouver de preuves concrètes qui relient les deux.

Kazami grimace un peu face à ses propres dires, montrant que ça le préoccupe grandement.

Yuya : Le reste est à prendre au conditionnel. Il serait originaire de Schiltigheim en France et se nommerait en réalité Thomas Doumbiladibadoubou

À ce moment là, le bougre en question éternue, comme si il savait sans le savoir qu'on parle de lui.

Yuya : Nous ne savons pas grand chose sur lui, que ça soit si il a une famille ou quelles sont ses connexions exactes. La seule personne dont nous avons confirmation qu'elle le côtoie, c'est l'actrice américaine Victoria Justice.

Ayant fini de condenser les réponses aux questions de Naru, l'homme à lunettes le laisse réagir.

Naru se frotte le menton en réfléchissant aux différentes informations et à comment les exploiter à son avantage, le fait qu'il n'ait pas d'informations sur des connexions est génant, on ne peut pas menacer ses proches et vu que la seule personne qu'il semble cotoyer est quelqu'un de célèbre, ce serait délicat de s'en prendre à elle sans attirer l'attention ce qui au passage attirerait l'attention de Vermouth, qui est aussi une autre actrice américaine célèbre, hors attirer l'attention de cette folle n'est pas dans ses plans pour le moment.

Décidant de laisser sa chance à Yuya avec son idée, le dieu dragon répond

Naru : Commençons par votre idée pour le moment, s'il ne répond pas, nous emploierons des moyens plus drastiques, peut-être que perdre quelques doigt qui l'empècherait de jouer et de gérer sa chain et de porter ses armes pourrait lui faire réviser son jugement, quoi qu'il en soit, commencez avec l'idée du jeu, ça me permettra d'apprendre sa façon de réagir.

Passons sur les préparatifs de la séquence de torture qui se fera sans trop de témoins car ces méthodes sont interdites par les Conventions de Genève.
TH5 se retrouve au final attaché sur une chaise en bois, avec les mains scotchés à une manette Playstation 4, alors que devant lui se trouve un jeu Gran Turismo qui n'est pas encore censé être sorti, mais bon Yuya a des contacts chez Sony donc il a le droit à cet opus en avant première le chanceux.
Mine de rien, cette méthode semble porter ses fruits car assez rapidement, ce maigrichon un peu trop confiant en lui est en train de la perdre fortement, en dégoulinant de trente litres de sueurs, et en tentant vainement de s'extirper de ses liens en se secouant dans tous les sens comme un gros maboule.

TH5 : NNNNNOOOOOOOONNNNNNNN !!!!!! TOUT MAIS PAS ÇA !  CETTE CONDUITE EST AFFREUSE !  JE VEUX DU FORZA !  FORZAAAAAAAA !! PITIÉ !

Yuya : On acceptera que si tu nous dis tout ce que tu sais sur les hommes en noirs !

TH5 : Qui !?

Yuya : Joue pas au plus malin avec nous !

TH5 : Mais de quoi vous me parlez !? C'est le groupe Karasuma qui m'a embauché pour retrouver un certain Naru qu'ils avaient embauché pour un contrat mais qui les avait trahi. Ainsi que pour enquêter sur les personnes avec qui il traînait ce type.

Yuya : Tu en penses quoi ?

La question est évidemment posée sur celui qui a les cheveux rouges et qui a laissé faire sans rien dire.

Naru regarde la scène incrédule, non ! Sérieusement ! Le gars tombe pour quelque chose comme ça ? Il exprime à haute voix.

Naru : Comment il se sont pas fait encore chopés avec des énergumènes pareils ça me dépasse vraiment, ils embauchent vraient n'importe qui, quoi qu'il en soit, ces cons sont pas très subtils, le groupe Karasuma ou Karasu soit Corbeau est très certainement une couverture pour pour l'organisation, de toute façon l'organisation elle-même n'a pas de nom officiel à notre connaissance donc bon, alors que sais-tu sur ce groupe Karasuma, parle et t'auras du Forza, ne parle pas et non seulement je te mets devant ce jeu pendant deux jours d'affilé mais je m'arrange pour détruire toutes les copies de forza jamais créé.

Puisque le mec a besoin juste de ça autant en profité à fond.

Rien de d'imaginer dans son esprit le fait de jouer durant deux jours durant à ce jeu fait se pisser dessus le pauvre gringalet qui en revanche ne croit pas que l'autre blaireau qui parle aura le pouvoir de détruire toutes les copies de Forza au moins car faut pas déconner non plus, c'est quand même pas Dieu le mec.

TH5 : Je ne me suis jamais renseigné sur ce qui m'ont embauché pour ce contrat, donc j'sais rien, j'vous l'jure !

Yuya : Pour le coup j'ai pas l'impression qu'il nous mente. Cela expliquerait pourquoi ils l'ont engagé sans crainte car avec lui, ils n'ont aucun risque qu'on remonte jusqu'à eux tellement il est facile à berner.

TH5 : Hé ho ! Quand même hein !? Je suis difficile à berner Bernie !

Yuya : On devr...

La porte derrière l'individu qui parle est délogé de ses gonds à son tour par une femme en uniforme qui déboule ne étant essoufflée et ayant dû mal à reprendre sa respiration. Il s'agit de l'Officier Numata qui a une très mauvaise nouvelle à rapporter au trio de personnages présents dans cette pièce.

Numata : Le terroriste que vous avez appréhendé ! Il s'est suicidé !

Yuya : Quoi !?

Numata : Il avait une petite cuillère en plastique dans sa main droite dont il affuté le bout pour pouvoir se trancher la gorge avec.

Yuya : Fais chier !

On dirait bien que celui qui aurait pu rapporter plus d'infos que Thomas ici présent ne la pourra pas finalement.