[RP] La Joie de Haruhi Suzumiya [Terminé]

Une Ducati XDiavel s'arrête à proximité de l'Haido Hôtel, du Chez Gino, et aussi du Kasai Rinkai Park qui avait été beaucoup présent dans le précédent chapitre de cette histoire quand un meurtre suicide et une rencontre toute particulière y avaient eu lieu. Le motard n'enlève pour l'instant pas son casque, mais ceux qui ont cliqué sur le lien pour voir l'image de la bécane ont sans aucun doute reconnu qui c'était, et pour les autres, il vous suffira d'attendre un petit moment avant de le savoir.
L'une des premières choses que l'homme casqué remarque, c'est l'agitation anormale qu'il y en ce lieu frappé à par d'innombrables tragédies en si peu de temps, ce qui aura de quoi baisser fortement le tourisme par la suite, et changer totalement la réputation du quartier, déjà qu'il n'était pas le plus populaire de la capitale.
De nombreuses voitures de police encerclent la rue en face du restaurant soit disant franco-italien, avec plusieurs membres des forces de l'ordre qui empêchent les curieux de s'approcher, ainsi que les personnes logeant dans la lieu de séjour juste en face d'en sortir, incluant par la même occasion quatre membres de la Brigade SOS qui s'inquiète sincèrement pour leur leader. D'habitude, c'est avant tout pour éviter qu'elle ne foute le bordel et détruise le monde, mais là poru l'une des toutes premières fois, c'est pour sa survie qu'ils sont tiraillés, avec en tête de liste celui qui voue des sentiments pour elle.
Non, je ne parle pas d'Itsuki Koizumi.
Vous vous êtes planté de réalité.
Et partez pas dans des délires lesbiennes.
Bref...
Ne voulant pas trop se faire remarque, notre mystérieux bonhomme descend de son beau bolide à deux roues après avoir coupé le moteur et reste anonyme pour l'instant, au risque de se donner un air suspect. Il ne veut surtout pas que certaines personnes puissent le reconnaître en le voyant traîner par ici, surtout que c'est peut être à cause d'elles tout ce bazar.
Des troupes du Special Assault Team, une unité tactique et antiterroriste de la police japonaise supervisée par la National Police Agency dont un de leurs membres a aussi foutu le bordel dans le coin, qui a pénétré dans la zone cible de l'attaque de plusieurs individus méchamment armées après que l'un des otages à l'intérieur ait signalé que il n'y avait plus rien à craindre.
Très vite, tous les civils sont évacués du resto, comprenant Haruhi Suzumiya, Naru, et les cuisiniers qui étaient planqués depuis tout ce temps en cuisine à ne pas faire de bruit pour qu'on ne pense pas à eux, ce qui a super bien marché en plus, ils sont forts !
Parmi les figures reconnaissables parmi l'assemblée générale ici présente, on peut voir Chiba qui fait son retour après avoir coffré le proprio de l'établissement gastronomique touché par la poisse et le manque d'entretien, en essayant de voir avec ses collègues et notamment supérieurs la marche à suivre, avant d'avoir la visite surprise de sa petite amie, Naeko Miike, qui était affectée à la circulation non loin de là et qui s'est précipité ici en quatrième vitesse pour s'assurer que l'amour de sa vie n'avait rien.
C'est beau l'amour.
Nous avons aussi un gaillard à lunettes qui donne l'impression de contrôler un peu tout par ici, et qui fait parti en vérité du Tokyo Metropolitan Police Department Public Security Bureau, se nommant Yuya Kazami, alors qu'en vérité il a dû mal joindre les deux bouts devant ces évènements qui le dépassent complétement, malgré le fait qu'il soit au courant de certaines choses dont les autres ne le sont pas.
D'ailleurs, il s'approche de l'homme tout de gris vêtu et aux cheveux rouges pour le prendre à part, loin des oreilles indiscrètes, afin de lui poser une simple question qui en dit long.

Yuya : C'étaient eux, n'est ce pas ?

Pour éviter les malentendons, il clarifie rapidement son statut.

Yuya : Je suis une connaissance à Tōru Furuya. Il m'a averti de votre rencontre hier soir.

Au moins, ça fait des questions en moins à se poser, même si il en reste encore pas mal.

Depuis qu'il est sorti du restaurant, Naru ne s'est pas éloigné d'Haruhi la gardant assez proche pour pouvoir la protéger en cas d'une seconde attaque même si avec tout ces témoins il ne pense pas que les HEN seront assez cons pour tenter un assassinat, mais ça fait rien d'être prudent.

En plus, sa fille est toujours choquée et n'a pas encore repris vraiment conscience du monde extérieur alors il ne va certainement pas l'abandonner dans un moment si difficile. Ensuite il est entrainé un peu plus loin bien que toujours en tenant Haruhi proche et un homme lui demande à propos de ses agresseurs.

Sachant qu'Haruhi est encore trop choqué pour enregistré quoi que ce soit pour le moment il répond bien qu'à voix basse.

Naru : Ouais, c'était eux, ces connards ont voulu m'attaquer alors que je passais du temps avec ma fille, je ne laisserais plus personne toucher à l'un de mes enfants alors j'ai fait en sorte de me débarrasser d'eux de manière... détournée

Evidemment extérieurement n'importe qui pensera que le premier a eu un incident avec son arme et le second s'est suicidé, d'ailleurs le mec qui a perdu sa main est toujours en vie et probablement entre les mains de la police maintenant, il devrait peut-être en avertir ce mec.

Naru : Eh bien l'un d'eux s'est suicidé avant l'entre des flics mais le second s'est évanouie après avoir perdu l'usage de ses doigt, peut-être que la police pourrait en tirer quelque chose même si j'en doute, je vous serais reconnaissant de pas mentionné que j'ai fait quoi que ce soit, après tout, ça ressemblera à un accident.

Il finit d'expliquer cette partie, eh bien il n'aurait pas du dire que c'était lui qui avait neutralisé les deux hommes en premier lieu mais ce n'est pas bien grave il pourrait toujours l'expliquer. Heureusement que Haruhi n'est pas consciente de ce qu'il vient de dire, elle pourrait se poser des questions à ce propos.

Naru : Si c'est tout, j'ai besoin d'aller voir les flic pour l'interrogatoire et emmener ma fille pour la faire vérifier par un médecin.

Avant de passer à la suite, je tiens à souligner que personne n'en a rien à foutre de TH5 vu que ça ne parle que des deux hommes en noirs, mais bon c'est pas vraiment une erreur, c'est assez compréhensif.
Tout le monde s'en fout de lui, surtout qu'on ne risque plus d'en entendre parlé du RP, donc voilà.
Le haut placé du PSB est visiblement navré du fait que la fille de celui qui se nomme simplement Naru ait été durement affecté par les ces êtres de l'ombre qui sont vraiment dangereux et on de nombreux moyens à leur dispositions pour faire disparaître les gêneurs.

Yuya : Quand on traque ces Corbeaux, il vaut mieux pour la sécurité de sa famille, se rester le plus éloignée d'elle. Je connais un ami qui...

N'arrivant pas finir sa phrase à cause du chagrin qui le touche au plus profond de son cœur, il préfère se taire, laissant la parole à son interlocuteur qui va devoir y aller.

Naru : Si c'est tout, j'ai besoin d'aller voir les flic pour l'interrogatoire et emmener ma fille pour la faire vérifier par un médecin.

Yuya : La police fera déjà venir un psychologue pour la faire examiner, comme elle fait toujours avec les rescapées d'attentats. Nous tâcherons de faire en sorte que vous soyez exempté de cette procédure.

L'homme assez aimable regarde la fille traumatisée qui est perdue dans les pensées, non sans peine.

Yuya : J'enverrai mes meilleures agents disponibles pour la protéger. Même si je doute que les Hommes en Noirs oseront vous attaquer à nouveau pour l'instant, préférant laisser s'écouler quelques jours, le temps que les projecteurs s'éloignent de vous.

N'ayant plus à rien à dire, il sort une carte de son portefeuille dans sa chemise et la tend à son allié.

Yuya : Si vous avez besoin de me contacter, ou d'organiser un rendez vous avec vous savez qui, vous pouvez appeler ce numéro. Mais pas avec votre portable, on est jamais trop prudent.

Sur ce, il le laisse s'en aller avec Haruhi, en le saluant au passage de la main.

Naru hoche la tête à la proposition de l'home de donner ses meilleurs agents pour la protection d'Haruhi.

Naru : Tant que je suis avec elle, je ne laisserai rien lui arriver mais c'est toujours bien de prendre des précautions supplémentaires alors merci.

Ensuite il prend la carte tendue par l'homme et hoche la tête en reconnaissance puis s'éloigne, tenant maintenant la main d'Haruhi pour la guider à travers la foule, il cherche les amis de sa fille, en effet, il a remarqué le nom qu'a murmuré sa fille dans le restaurant, Kyon, alors il faut qu'il trouve le garçon, sa présence pourrait être suffisante pour sortir Haruhi de son état catatonique même si elle aurait toujours besoin de parler à un Psy, il ne pourrait de toute façon pas tenir ce rôle même s'il le voudrait, le fait d'être un Dragon fait qu'il ne ressent pas les émotions de la même manière que les humains et que son cerveau ne réagit pas pareil aux évènements, il ne serait donc pas adapter à la situation pour l'aider correctement. Le mieux qu'il puisse faire pour le moment, c'est trouvé Kyon et tenter de rassurer Haruhi.

Trouvant finalement le petit groupe parmi lequel se trouve l'objet de sa recherche, il arrive dans leur dos et se racle la gorge pour faire savoir sa présence.
Comment va se passer la rencontre du père avec les membres de la brigade SOS ? On va pas tarder à le savoir

Les forces de l'ordre ont énormément de mal à contrôler la foule qui s'est amassé devant la scène de crime immédiatement après que l'attentat ait été résolue du manière brutale, permettant au motard casqué de suivre à une certaine distance Haruhi et Naru alors qu'ils rejoignent le reste le Brigade SOS collé au cordon de sécurité, le tout en faisant le tour pour avoir un chemin praticable et sans être remarqués par ces derniers.
On peut donc dire qu'ils sont surpris quand le dieu dragon racle bien la gorge en mode molard depuis leur dos.
Cela les fait instantanément se retourner avec pour chacun une expression différente sur le visage :
- Kyon est perturbé car d'un côté il aimerait lui sauté dessus pour la prendre dans ses bras et la rassurer, sauf qu'il a peur que ça tourne mal entre eux deux par la suite vu dans l'état où elle se trouve, et que madame la déesse à l'égo surdimensionné n'est pas du genre à vouloir d'un preux chevalier pour prendre soin d'elle.
- Mikuru Asahina est en train de pleurer à chaudes larmes, à la fois car elle a vraiment cru qu'elle allait perdre sa précieuse amie qui se sert un peu trop d'elle pour des fins pas vraiment louables, et surtout car elle est heureuse de voir qu'elle s'en est tiré sans une égratignure physique.
- Itsuki Koizumi reste méfiant vis à vis de ce type débarquant de nul part et qui a failli entraîner avec lui Dieu dans le couloir de la mort, et cela peut se ressentir au regard qu'il adresse au rouquin justement qui n'est pas des plus sympathiques, même si pour l'instant il ne va rien faire.
- Yuki Nagato a son visage tout aussi inexpressif qu'à l'habituel, avec un livre sur la psychologie dans sa main droite qu'elle était en train de lire avant que l'attaque n'arrive.
Finalement, le regard perdu de la seule et unique Haruhi Suzumiya longe du bas vers le haut le corps ce celui dont elle répète le nom, en augmentant progressivement en intensité.

Haruhi : Kyon... Kyon... ? Kyon ? KYON !

S'extirpant de la poigne de son père sans se briser le poignet, elle fait ce que celui qu'elle aime n'a pas osé faire, c'est à dire sauter dans ses bras pour ensuite blottir sa tête contre son torse en étant toute tremblante, ce qui est un spectacle assez choquant pour tous ceux qui connaissent la personne qui est en train d'agir de la sorte.
Y compris pour Taniguchi qui la connait depuis le collège et a interrompu sa conversation avec Kunikida pour se concentrer sur cette scène improbable à ses yeux.
Ecartons nous un petit moment de tous ces gens qui entourent le couple qui n'en est pas encore un, afin de focaliser uniquement sur eux, pour un moment plus ou moins intime, où pour une fois ils ne se chambrent pas.
John Smith hésite brièvement sur quoi faire, puis décide d'arrêter de trop de poser de questions et suit son instinct, en accompagnant l'accolade de sa bien aimée avec ses mains, renforçant le contact corporel, avant d'essayer de trouver des morts doux pour elle.
Sauf qu'à part une comparaison bizarre avec son grand père décédé, il ne trouve rien.
Donc à la place, il ne place qu'un seul mot, le plus important.

Kyon : Courage.

Pas besoin de rajouter plus, ce serait ruiner ce moment, et puis ce mot suffit en lui même.
A la limite il manque peut un "Je t'aime", ou mieux, "Je suis John Smith".
Quoique...
Ce n'est peut être pas le bon moment pour ça non plus.

Naru observe la scène entre sa fille et le lycéen blasé qui pour une fois ne montre pas ce côté et montre une réelle inquiétude pour Haruhi pour qui il montre d'habitude un air taquin ou ennuyé. La scène est touchante et bien il suppose, encore une fois les humains sont tellement différents de son espèce, il arrive un peu à les comprendre maintenant mais il prendra encore beaucoup de temps pour réellement ressentir les émotions comme eux. Alors que les deux amoureux qui ne se sont pas encore avoués se serrent dans les bras l'un de l'autre et qu'ils sont donc complètement désintéressés de tout autour d'eux, Naru murmure quelque chose qui ne passe pas inaperçu d'une certaine extraterrestre :

Naru : Les humains sont vraiment étranges, je crois que je m'y ferais jamais.

Ne remarquant pas qu'au moins une personne du groupe l'a entendu, il regarde aux alentours pour voir si d'autres menaces sont à proximité. Il croit alors apercevoir quelqu'un qui les observe, peut-être sa paranoia ? Ou peut-être pas mieux vaut être prudent en ce moment.

Tandis que l'être draconique essaye de voir si on le surveille ou si cette ombre aperçue n'était que le fruit de son imagination, une voix à la fois faible et douce n'adresse à lui depuis derrière lui, comme si elle était à côté de son oreille, donnant l'impression qu'elle s'y est téléporté.

Yuki : Tu es comme moi.

A ce moment là, dans un parfait timing, de la neige se met à tomber du ciel, la première de cette année alors que la météo ne l'avait pas prévu, et les flocons commencent à recouvrir les rues aux alentours sous une mélodie française qui avait déjà pu être entendue lors d'une discutions touchante qu'elle avait eu avec celui qui l'a fait changer, sur le toit de l'hôpital de Nishinomiya.


Sans attendre une réponse de sa part, elle enchaîne sur une phrase qui dévoile qu'elle en sait des choses.

Yuki : Naru, le Dieu Dragon de la Création.

Ceci risque pour le coup d'énormément surprendre celui qui ne devrait pas être reconnu de la sorte.

Alors qu'il observe les alentours tranquillement Naru, ne s'attendait certainement pas à ça, la jeune fille la plus silencieuse qu'il ait jamais vu et probablement la moins inexpressive aussi s'adresse à lui si doucement que personne ne semble entendre à part lui.

Lorsqu'elle dit qu'il est comme elle, il est surpris mais reste confus en revanche lorsqu'elle révèle son identité, il est complètement choqué, une sensation qu'il n'a pas ressenti depuis très très très très longtemps. Sérieusement qui est cette fille et comment est-ce qu'elle sait ça ?

Naru : Attends quoi ? Comment ? Qui es-tu ?

Répondit-il dans un murmure à la douce jeune fille sans émotion en se retournant et l'observant plus attnetivement pendant qu'à côté d'eux le couple non formé se tient toujours dans une étreinte un peu plus longue que prévu pour les biens du scénarios. Les deux autres membres semble avoir remarquer le début de conversation entre lui et la jeune fille aux cheveux lavande mais il s'en fiche, il est bien plus intéressé par ce que cette fille a à dire.

D'une voix tout aussi basse qu'on peut s'attendre d'elle, elle commence à déballer les infos, sans émotions.

Yuki : Je suis une création du Dieu Dragon Ouroboros, Ophis, chargée de veillée sur Suzumiya Haruhi pour la protéger jusqu'au conflit à venir. On m'a programmé avec les informations concernant votre espèce, mais très peu sur votre personne. Vous avez laissé échapper les bribes de données nécessaires pour que je puisse faire le lien entre le Dieu Dragon Créateur et vous. Notre rencontre avait 4,345 % de chances de se produire avant le conflit.

Tout étant dit, elle ne dit plus rien.
En même temps, ce n'est la personne la plus bavard en générale, et elle ne reste que sur le concret quand elle parle.
Hormis des fois avec Kyon.
Il est à part dans son cœur artificiel.

Naru ne put s'empécher d'être surpris, alors comme ça, Ophis a pris ses propres précautions concernant le conflit à venir, fille intelligente, pas pour rien qu'elle a été la première née de son pouvoir.

Naru : Elle ne cessera jamais de me surprendre celle-là

Il lui répond doucement en retour.

Naru : Eh bien, tu as fait du très bon travail jusqu'à présent, félicitations et je te remercies d'avoir veillé sur elle même si c'était ta mission, j'apprécie grandement. Maintenant que j'y pense, je comprends mieux ton manque d'expressivité, si elle t'a créé à son image, c'est pas étonnant.

Il dit la dernière partie un peu plus amusé. Puis après ce petit intermède il retourne son attention vers le couple qui vient juste de finir leur calin comme si c'était chronométré pour lui laisser finir sa conversation avec l'être créé artificiellement.

Naru finit par poser sa main doucement sur l'épaule d'Haruhi,

Naru : Ca va un peu mieux ?

Une main se pose sur l'épaule de Haruhi Suzumiya, à la manière d'une situation dirigée par Sarah Kyrine.

Naru : Ca va un peu mieux ?

L'adolescente a encore des larmes séchées sous ses yeux et regard un peu perdu cet homme qu'elle met un petit moment à reconnaître puisqu'étant totalement à l'ouest, avant tout concentrée sur celui contre lequel elle s'est réfugiée pour y verser toute sa tristesse.

Haruhi : Oui... Il le faut.

Kyon : J'ai dû mal à croire que votre présence et cette attaque soient un pur hasard.

??? : Il vaut mieux que vous restiez en dehors de ça.

Au bout du compte, les soupçons paranoïaques de Naru étaient fondés puisqu'une étrange figure casquée finit par sortir de la foule pour se montrer à eux avec ses vêtements en cuir. Son look rappelant un peu diverses saisons du Visiteur du Futur a de quoi soulever de nombreuses questions pour ces cinq enquêteurs du mystère dont on peut naturellement se demander qui est le Scooby-Doo parmi eux.

Motard : Vous mettriez la vie de vos amies, votre famille, en danger permanent si vous jamais vous vous lanciez dans la route où moi et Naru nous nous trouvons.

Itsuki : Qui êtes vous ?

Motard : Je m'ap...

Tsuruya : Je vous confirme ce qu'il vient de dire.

Le club des cinq voit leur sixième membre, optionnel au passage, débarquer en sortant aussi de nul part, surtout qu'on ne l'a vu nul part depuis la veille. Néanmoins cette fois ci elle a son regard plus sérieux que d'habitude, car l'heure n'est pas à la plaisanterie.

Tsuruya : Si on vous en disait plus, vous auriez envie d'y jeter un œil, mais je vous le déconseille fortement pour le bien commun.

Mikuru : Je comprends...

Presque comme un réflexe, la voyageuse temporelle met le doigt devant sa bouche ne faisant un clin d'œil à ses amies tout en sortant sa réplique culte.


La tête d'habitude curieuse et obstinée semble être résolue à les écouter pour une fois.

Haruhi : D'accord...

Kyon : Hein ?

Voulant rajouter quelque chose, celui qui assume souvent la tâche de narrateur tout comme moi se rend compte en un regard vers celle qu'il aime que vu ce qu'elle vient de vivre, elle n'est vraiment pas chaude à l'idée d'y retourner, surtout si elle y met dans la mouise ceux qu'elle aime énormément même si elle ne l'affiche que rarement.
Faut profiter de ce moment qu'arrivera pas si souvent que ça.

Bien que légèrement surpris par la présence de ce nouvel individu, Naru ne ressent aucun danger et ne fait donc rien pour interrompre la conversation. Au contraire, il se tourne vers les adolescents.

Naru : Il a raison, cette affaire est bien trop dangereuse pour vous alors n'essayez pas d'en savoir plus, surtout que ça ne correspond pas vraiment à votre secteur d'activité de club, vous aurez bien assez de travail comme ça en rentrant.

Il fait un sourire entendu à Haruhi sur la discussion qu'ils ont eu avant que toute cette merde ne leur tombe dessus.

Naru : Kyon, je ne peux pas te donner tort ma présence est probablement la raison pour laquelle Haruhi a été impliquée dans cette affaire, où que j'aille les ennuis me tombent dessus mais j'avais besoin de la rencontrer rapidement et je tiens à vous remercier vous tous pour vous soucier d'elle, ça me fait plaisir qu'elle ait trouvé des amis comme vous.

Les remerciements de Naru touchent tout le monde, y compris quelqu'un qui tape l'incruste sans prévenir.

Taniguchi : Je suis fier d'être l'ami de cette folle !

Dit il en faisant une tête d'abruti, avec le pouce le vé en l'air.

Kyon : Yare yare...

Il y aurait de quoi se facepalm tellement cette conversation de groupe devient n'importe quoi, avec autant de personnes qui s'y rajoutent sans que d'autres de n'en aille, et c'est loin d'être fini croyez moi.
Le motard casqué remarque malgré sa vision obstruée, une jeune femme qui les observe dans la distance et qui sursaute en se rendant qu'on compte qu'on l'a potentiellement repéré, avant de se cacher de son mieux derrière d'autres gens qui se demandent ce qu'elle fout cette policière qui n'a rien à foutre là au vu de son uniforme qui ne correspond pas aux enquêtes criminelles.
Rajoutons en plus Okabe-sensei qui, son portable à la main se rapproche quant à lui de cette team pour parler à l'un de ses membres en particulier, à savoir l'homme aux cheveux rouges dont il se méfie énormément, même si il aura vite la confirmation de si il doit lui faire confiance.
Sans attendre il lui tend le téléphone en ajoutant ceci.

Okabe : On souhaite vous parler.

De l'autre côté du combiné se fait entendre une voix féminine que le vieillard n'a plus entendu depuis longtemps.

Pendant que d'autres personnes commencent à rejoindre le groupe et que ça devienne n'importe quoi, Naru se tourne vers Okabe-sensei qui lui tend un téléphone en lui disant que quelqu'un veut lui parler. Il met prend le téléphone entre deux doigt et le porte à son oreille d'une manière étrange, un peu à la manière d'un détective à la peau pâle

Naru : Allô ? Oh Neka, c'est toi ? Ca fait un bail, comment ça va ?

il commence la conversation sans se soucier trop de l'observatrice qui se cache et du reste du groupe mais sans quitter Haruhi des yeux, juste au cas où

Autant dire que la façon étrange de tenir le portable de Naru ne manque pas de faire se lever plusieurs sourcils, et une oreille s'agite quand il mentionner le prénom Neka qui par un bien heureux hasard aussi celui de la mère de Haruhi Suzumiya, ce qui ne doit pas en être un au final vu qu'il clame depuis tout à l'heure d'être son véritable père à l'adolescente.
Cela intrigue donc énormément celle qui n'est pas encore remis de ce qui s'est passé dans le restau et qui veut en savoir plus sur cet inconnu qui adore autant le surnaturel qu'elle et pourrait avoir raison depuis le début.

Il serait vraiment mon père ?
Aussi fou que cela puisse paraître, cela expliquerait énormément de choses.
Et puis, même si j'ai failli mourir indirectement à cause de lui, j'l'apprécie déjà plus que l'autre connard qui est au boulot à l'heure actuelle.
Peut être que ce Naru aura la décence de ne pas battre ma mère quand il est en colère.

Tout ce qu'elle peut faire pour l'instant c'est d'écouter du mieux qu'elle peut ce qui va se dire.

Neka : J'essaye de tenir le coup, pour notre fille. Mais c'est de plus en plus difficile avec le comportement de Horuto. Malgré ça, je n'arrive pas à me résoudre à le quitter. Il doit y avoir encore une partie de moi qui est attachée à lui, à comment il était quand on s'est connu.

Un soupire peut être entendu à l'autre bout de la ligne.

Neka : Je me demande si cela aurait été plus simple si tu étais resté. On ne le saura sans doute jamais.

On peut sentir un sourire triste sur son visage même si on ne peut pas le voir.