[RP] La Hyène et son Troupeau [Terminé]

Holt Valentine s'est assis sur un petit muret en pierre de disponible en se disant que c'est quand même chiant qu'il y ait de moins en moins de bancs pouvoir se reposer de nos jours, et que les maires ne pensent jamais réellement aux vieux qui doivent faire un sacré trajet à pied, malgré le fait qu'ils donnent l'impression de s'en préoccuper en ajouter des fleurs un peu partout pour faire jolie.
C'est donc en philosophant un peu sur la politique actuelle de son pays natal de le fumeur termine sa cigarette en attendant que l'idiot qui s'est fait avoir se remette de ce coup bas pour venir le joindre avec son amie qui est sacrément bonne et que le nymphomane se ferait bien, après lui avoir fait les poches.
Finalement, le roux moins bien gaulant et qui est un homme, débarque avec sa camarade pour s'arrêter auprès du contact pour lequel ils ont fait tout ce chemin jusqu'ici.

Naru : Yo, alors c'est toi Valentine Holt ?

Holt :

Chianti : Tu crois vraiment qu'on à que ça à foutre que de participer à tes blagues à deux balles alors qu'on affronte des ennemis sérieux ?

Holt : Hé oh, cela faisait des années et des années que je suis constamment menacé par Crisis et le Gouvernement Français, alors j'ai le droit d'en profiter pour rire un peu quand ils ne sont pas là pour essayer de me flinguer de mille et une façons.

Cette clarification de mise, il jette son mégot par terre et envoie la fumée dans le ciel avant faire un signe de tête vers le parking juste à côté où se trouvent quelques voitures, plutôt anciennes pour la plupart. Néanmoins, la direction vers laquelle pointe précisément son regard est celle d'une Renault Celtaquatre toute noire, qui est vraiment une couleur récurrente en ce moment, en mode berline qui patiente sagement jusqu'à ce que son maître revienne.

Holt : On peut faire un tour sans but pendant que l'on discute, ou alors aller à ma planque afin de parler autour d'un verre. Je préviens tout de suite, j'ai un colocataire très bruyant.

Chianti : Je ne dirai pas non contre un verre, mais c'est toi qui voit Nonno.

Que va donc choisir celui qui doit prendre les grandes décisions par ici ?

Naru : Va pour le verre, j'ai envie d'une bonne piquette de toute façon.

Les deux suivent holt dans sa bagnole et tout ce joyeux monde s'en va vers la planque pour picoler et discuter dans la joie et la bonne humeur.

Pas très loin de l'endroit où l'ex petite amie de Holt avait l'habitude de s'entraîner au katana avec sa grand mère quand elle était petite, se trouve ta petite tanière qui s'avère être une cabane perdue dans la campagne bourguignonne, à la limite de la sortie de cette commune très peu connue où il avait vécu avec sa sœur après la destruction de Raccoon City 1.0.
En pénétrant dans cette habitude où il fait assez sombre puisque le soleil est parti de jouer à cache cache derrière les nuages, il allume la lumière et fait signe à son fameux "coloc" qu'il est effectivement bien rentré, tout en accrochant sa veste militaire sur un porte manteau situé à côté de l'entrée avant de la maison.

Holt : Chérie, je suis rentré !

Homme : Va chier !

La voix semble provenir de sous leurs pieds, ce qui est pour le moins étonnant il faut dire.
Autant dire que quand le proprio des lieux se tourne vers ses deux invités en rigolant, on a de quoi redouter le pire.

Holt : C'est une baltringue de Crisis que j'ai surpris en train de me suivre l'autre jour. Je le garde ici pour le torturer car j'ai rien de mieux à faire, même si la torture physique ne file jamais de bonnes informations.

Homme : Si ce n'est pas notre  toute puissante qui t'arrêtera, ce sera les anciens patrons !

Holt : Ferme là ! J'ai des invitées qui ont besoin d'un peu de silence !

Le gaillard à la barbe de cinq jours se la gratte ne soupirant un peu suite à ce merdeux qui l'agace pas mal.

Holt : Toujours le même discours, c'est chiant à force.... Enfin bref, vous voulez boire quoi ? J'ai de l'eau, du jus d'orange, du Pepsi, du Fanta, de la Blonde, de la Rousse, de la Brune...

Chianti : Une brune.

Holt : Comme moi ! On peut se la partager sur le lit sur tu veux ?

Chianti : Va crever sale rat.

Holt : Et toi une rousse Narousse ?

Petit jeu de mot qui sera peut être ou peut être pas la bonne réponse.

Naru : Eh bien, j'aurais bien pris un Gin pour fêter la magnifique victoire au japon d'il y a quelque jours mais si tu n'as pas je préfères les blondes.

Il dit de bonne humeur puis continue.

Naru : Oh et si tu as besoin d'un tortionnaire je veux dire d'un interrogateur pour le gars en bas, je me ferais un plaisir de t'aider, tu sais.

Voulant saupoudrer à son tour d'humour l'ambiance folichonne présente dans l'air, Naru s'exprime.

Naru : Eh bien, j'aurais bien pris un Gin pour fêter la magnifique victoire au japon d'il y a quelque jours mais si tu n'as pas je préfère les blondes.

Holt : Non j'ai pas de Gin, juste de la Vodka, du Vermouth et du Xérès. Va pour la blonde !

Naru : Oh et si tu as besoin d'un tortionnaire, je veux dire d'un interrogateur pour le gars en bas, je me ferais un plaisir de t'aider, tu sais.

Holt : Non c'est bon, il n'y a pas besoin de l'interroger. Techniquement je devrais le tuer pour pas qu'il puisse s'enfuir et rameuter du monde. Sauf que même sans lui, il y aura forcément d'autres loulous qui vont venir donc je fais avec. Pas facile tous les jours la vie de fugitif.

Chiara : Moi je vais vite découvrir cette joie là.

Holt : Je vous ramène les boissons tout de suite.

L'hôte s'éclipse temporairement pour faire un tour du côté de la cuisine, laissant le bonheur à ses invitées de s'acclimater avec cette cahute encore plus rustique que la demeure des Dodgera précédemment visité, où l'on peut déjà humer depuis le salon le bonne odeur du fumier dans les champs dehors, avec les vaches qui peuvent aussi être entendus chantonner à leur façon.
Au moins, on peut dire que ça change de Tokyo un tel décor.

Chiara : J'espère que ce Holt ne va pas nous attirer des ennuis en plus. Déjà que les Corbeaux, c'est pas facile à gérer, mais si on venait à rajouter ses ennemis à lui...

L'italienne râle un peu comme à son habitude, mais bon elle n'a pas d'autre choix que de faire avec.

Naru : Moi je ne m'en fais pas vraiment, c'est pas comme si ça changerait grand chose, je semble attirer tout les problèmes jusqu'à moi alors autant ne pas s'en faire. Comme on dit il en faut peu pour être malchanceux.

Attendant le retour de leur hôte qui ramène la binouse parce qu'il n'a pas de Gin, quelle hérésie au passage, Naru continue à faire un peu d'humour.

Holt revient de la place de la Femme avec un plateau sur lequel se trouve une blonde pour Naru, et deux brunes, une pour Holt, alors que l'autre est pour Chiara, qu'il tend à eux afin qu'il se serve avant de le poser sur la table basse où se sera plus pratique pour lui de prendre son verre.
Il s'installe ensuite sur le fauteuil du maître, se déchausse, puis boit une première gorgée avant de causer.

Holt : Lucy m'a dit que vous étiez là pour vous en prendre aux responsables de son accident, et pour venir aussi en aide à Esma qui en a bien besoin. Surtout qu'il se trouve que cette garce de Hyena en ferait parti et serait même bien placer dans l'échiquier.

Il reprend un coup de binouse.

Holt : Moi qui pensait qu'elle s'était faite buter par Crisis ou nos anciens employeurs, ce qui revient un peu au même, je suis profondément déçu. J'aurais aimé bénéficier de la même protection qu'elle, ou du même prestige qu'Ange, au lieu de passer mon temps à dormir d'un œil pour m'assurer que le croque mitaine ne vienne pas me loger une bonne dans la tête pendant que je dors !

Cette fois ci, il met un peu de temps avant de boire, étant passé de la joie à la colère assez rapidement quand même, un peu à la Homer Simpson si on devait comparer.

Naru boit un bon coup de binouse vidant le quart en un rien de temps puis répond.

Naru : Je sais trop bien ce que ça fait d'être chassé et poursuivi, vraiment, je compatis mais j'aimerais en terminer rapidement avec cette Hyena machin chose, alors si tu peux m'en dire pus sur elle que Lucy n'a pu le faire ça m'arrangerait beaucoup. Dans l'idéal ce serait bien d'avoir un moyen de la trouver.

Passons aux choses sérieuses, avec Holt qui se met un peu plus droit sur son siège pour à l'aise pour parler, en posant pour l'instant son breuvage devant lui car il ne faudrait pas s'étouffer en cours de révélation.

Holt : J'ai fait des recherches sur elle évidemment après avoir été éjecté de la Cobratoile, mais avec mon boulot au sein du BSAA qui me servait un peu de protection jusqu'à cette année, j'ai pas eu trop le temps de recouper mes infos. Mais comme j'ai été viré après avoir été accusé de meurtre de ma petite amie à cause d'une timbrée jalouse, cela m'a permis de me rendre compte de quelque chose.

Chiara : Quoi ?

Holt : Guenièvre, Hyena... Peu importe son nom. Elle n'a jamais existé avant son passage à la Cobratoile. Que dalle à son sujet !

Chiara : Un véritable fantôme. Et donc ?

Holt : J'ai rajouté le fait que la Cobratoile menait des expériences sur nous, soutenu par nos pires ennemis, Crisis, ce qui m'a notamment flingué la mémoire. Je me rappelle très mal de plusieurs moments de ma vie, voir pas du tout, comme comment j'ai fait pour être recruté dans cette organisation.

Chiara : De quoi faire douter de plein de choses.

Chianti sirote sa brune tranquillement, en ne perdant pas une miette de cette histoire.

Holt : Exactement/ Notamment de mon soit disant frère jumeau Bolt Valentine qui sort de nul part, et malgré mes tensions avec elle, ma sœur Jill m'a confirmé que c'étaient des foutaises. Alors, qui est ce type qui me ressemble comme deux goutes d'eaux ?

Chiara : Je vois bien une explication, mais si c'est ça, putain...

Holt : C'est un clone de moi.

Chiara : J'avais vu juste...

Elle pousse un petit rire jaune face à cette réalité qui est tellement absurde qu'elle ne s'étonne plus de rien.

Holt : Est ce que vous voyez où je veux en venir à présent ?

Chiara : Moi je vois ?

Les regards se tournent vers Naru pour voir si lui a compris.

Naru : Je vois donc tu dis que cette Hyena serait un clone issu d'une expérience et que c'est pour ça qu'on a pas d'info sur elle avant son passage à la Cobratoile. C'est inéressant, mais dans ce cas cela signifie qu'on ne peut ps s'appuyer sur une identité antérieure pour la retrouver. Autre chose ?

Holt lève un sourcil circonspect face au fait que Naru n'ait que la moitié de la solution.

Naru : Autre chose ?

Holt : Attendez ? Lucy ne vous a pas montré la photo de Samantha Clean ?

Chiara : Elle nous a bien montré uen photo pour décrire Bénédictine, mais elle n'a jamais parlé de Samantha Clean, juste d'un certain Harris et sa famille plus généralement.

Holt : Oh je te jure...

Petite soupire plus main sur le visage qui souligne sa déception envers celle qui l'a aidé à simuler sa propre mort.

Holt : Pas fute-fute cette meuf. Bref...

Il reprend son verre et boit cul sec le reste avant de claquer un bon coup le tout sur la table.

Holt : La photo qu'elle vous a montré était celle de Samantha Clean, l'ancienne dirigeante de l'archipel Preosimitier, aussi connu comme étant la "Golden Country Island", qui est mort par mes propres soins en début d'année. Je vous passe les détails sur qui a pris la relève car vous êtes pas là pour ça.

Chiara : Merci.

Holt : Je crois à cent pourcent de Guenièvre est une clone de Samantha créée à des fins inconnus, mais je n'ose pas imaginer ce qu'ils prévoyaient ou prévoient encore avec elle. Quoiqu'il en soit, ils n'arriveront à rien car visiblement, et pour le fois je la comprends, elle a une dent contre eux.

Chiara : Donc les Corbeaux lui servent de moyen de protection et le vengeance ? Culottée de sa part, et pas sûr que Gin soit super favorable avec ça le connaissant.

La grosse révélation sur qui est réellement Hyena est enfin dévoilé, mais encore faut il pouvoir s'en servir intelligemment par la suite.

Naru : Ce sont de bonnes informations et je commence à voir un plan se former, on doit pouvoir l'attirer en menacant de révéler l'identité de son original aux Corbeaux ou alors pour qui elle travaille à Cobratoile et Crisis, à moins que vous n'ayez un meilleur moyen de la localiser.

Holt semble hésiter plusieurs secondes à une autre option avant de finalement cracher le morceau.

Holt : Je connais un chercheur, assez âgé, qui travaillait pour la Cobratoile avant que le service ne soit fermé. Pour l'instant, ni Crisis, ni les Français n'ont réussi à l'éliminer. Je peux vous conduire jusqu'à lui pour voir si il peut fournir plus d'informations, car il me semble qu'il ait déjà parlé d'avoir été en contact avec des hommes en noirs, donc cela pourrait être vos hommes qui plus est.

Chiara : Tu es vraiment une mine d'informations mec.

Holt : Tu veux voir la plus précieuse des informations que j'ai sur moi ?

Chiara : Même pas dans tes rêves.

Cette nouvelle tentative de drague beauf échoué, il revient sur l'idée de Naru de tout à l'heure.

Holt : Je pense que la menacer de révéler pour qui elle bosse à ceux qui veulent sa mort est un bon coup de poker à jouer. A vous de me dire si vous voulez rendre visite à mon ami avant de lancer le plan, ou si vous ne voulez pas perdre plus de temps.

Ecoutons ce que le Chef a à dire pour la suite des aventures.

Courant de l'après midi, à peu près au même moment où les péripéties chez Holt Valentine ont lieu, nous retournons à peu plus loin à l'Est de la France, où Armand Dodgera est enfin entrer de rentrer de ses activités matinales, en étant à la bourre pour le repas de midi puisque midi est déjà passé depuis un moment déjà, mais bon il ne faut pas lui en vouloir, il a revu de vieilles connaissances avec qui il a voulu partager un peu de cette potion magique qu'il transporte toujours sur lui et qui le requinque à chaque fois.
Là le vieux maboule est au volant d'une de ses voitures de collection dont on peut se demander comment il a pu se les procurer vu qu'il n'est pas riche comme Crésus, surtout que là on parle tout de même d'une Bugatti Type 57 bien polie, ce qui ne roule pour les rues.
Peu importe, si on se met à questionner la logique au sujet de ce personnage, on en aura pour des heures, à démêler le vrai du faux, mais ce qui est sûr, c'est tout l'amour qu'il porte pour sa petite fille qu'il protège depuis que sa fille et son beau fils ont été assassinés par les Marcano-Derazio.
En s'approchant de sa belle maison et de la Croix qui est du plus bel effet juste à côté, il ne peut s'empêcher de se dire qu'il ne pouvait pas choisir meilleur endroit pour y faire construire cet endroit il y a quarante de ça, quand il n'y avait pas encore toutes ces racailles pour venir tout foutre en l'air en caillassant et mettant le feu.
Un jour, il les aura tous.
Un jour...
Certes, cet endroit est tranquille pour vivre puisque personne ne vient te faire chier, étant donner qu'ils sont sur une falaise surplombant la ville, et qu'il faut faire un détour par les bois pour y arriver, Sauf que dans le même temps, l'absence de voisins proches fait que n'importe qui peut venir ici pour faire un malheur en rendant plus dur la possibilité de chercher de l'aide immédiat, et la police mettra du temps à venir.
Sauf quand c'est pour s'en prendre à des innocents.
Un petit jazz brillamment interprété par Ray Charles résonne dans la caisse que pilote le vieillard, qui s'amuse bien là dessus, jusqu'à ce que ses yeux perçoivent quelque chose qui ne va, et que son amusement laisse rapidement la place à la terreur la plus terrible, lui donnant un violent coup de pied au cœur au passage.
Un corps en slip se trouve couché sur le ventre dans l'herbe, juste devant le vestige des anciennes barrières, étant mis exprès là pour qu'on ne puisse pas trop y faire gaffe si on ne fait pas assez attention, ce qui n'est évidemment pas le cas du grand père plus prudent que ce que l'on bien le croire.
Sans perdre son souffle, il tira avec force frein à main, et sort de la voiture dés que celle ci est à l'arrêt afin de se précipiter auprès du gars vraisemblablement mort afin de vérifier si il le connait. En le retournant, il voit bien que nom, que ce blanc bec aux yeux écarquillés est un complet inconnu pour lui, bien que sa présence ici est est vraiment de mauvais augure.
Son cou a été brisé de façon sèche, lors d'une attaque par devant qui plus est, ce qui est d'autant plus flippant.
Aucune chance que ça soit un intru éliminé par Arnaud.
Armand se relève rapidement et regarde directement vers son doux foyer où il visualise que la porte d'entrée du bâtiment principal a été laissé entrouverte.
Ses battements vont à cent à l'heure, craignant le pire pour ce qu'il reste de sa propre famille.
Tout ça parce qu'il n'a pas été foutu de revenir au bon moment.
Quoiqu'il aurait péri lui aussi.
Si ils sont morts.
C'est le moment de croiser les doigts et de prier pour que ça ne soit pas le cas, en allant vérifier par soi même.
Les corbeaux feux postés sur un arbre non loin derrière lui, l'observe s'y approcher, lentement, jusqu'à y disparaître quelques longues minutes plus trad, avant de prendre leur envol jusqu'à on ne sait où.
Criant aussi fort qu'ils le peuvent pour tenir informer leurs compagnons sur la situation.

De retour chez Holt.

Naru pense un petit instant à ses options puis répond à la question non verbale auquel les deux autre attendent une réponse.

Naru : Autant que j'aimerais passer le plus rapidement possible à l'action, il ne fait probablement pas de mal d'obtenir des informations supplémentaires, juste au cas où. Allons d'abord chez cet ami et nous aviserons ensuite. En plus, je n'ai aucun moyen de la contacter pour la menacer pour le moment, donc autant rentabiliser notre temps jusqu'à ce que je trouve une solution à ce problème.