[RP] La Hyène et son Troupeau [Terminé]

Des silhouettes qui sont habillées de façon militaire avec cagoules comprises encerclent la maison, que ça soit à l'avant ou à l'arrière de celle ci, empêchant toute retraite pour ceux qui sont faits comem des rats à l'intérieur, surtout qu'on a dans le lot un vieux, son assistante qui ne sait pas se battre, et un type qui s'est déjà fait touché.
Par chance, ils ont Naru dans leur équipe, ce qui est quand même un sacré atout il faut dire.

Naru : Salut les filles, ça beigne !? Ce qui se passe à l'intérieur, c'est confidentiel !

Il manque juste la bonne bouille de Mikuru en disant cela et on est bon.

Naru : Alors si on restait tous ici et qu'on s'amusait, ça vous dit !?

Cela canarde soudainement dans sa direction, laissant un laps de temps nécessaire aux autres dedans de s'armer comme il le faut, sachant que seuls Holt et Chianti le font, avec seulement la dernière qui peut se servir de son Jericho qu'elle a sur elle, bien que comme elle doit tous les protéger, ainsi que les cassettes, elle ne peut pas trop se risque aux tirs, même de couverture.
Heureusement, celui qui ne peut pas agir pour l'instant, a plus d'un tour dans sa manche, et il ouvre d'un coup sa veste, non pas pour montre sa bite, mais plutôt l'arsenal qui se trouve à l'intérieur.
On se demande d'ailleurs comment il fait pour faire tenir tout ça là dedans.
Car nous avons tout de même :
- Un Colt M1911A1 plaqué en nickel.
- Un très vieux M1 Garand.
- Un Desert Eagle Mark XIX doré chargé en .44 Magnum.
- Un Katana.
- Une Thompson M1.
Plus plusieurs chargeurs pour le premier flingue mentionné.
Ah, et il y a aussi une boite de préservatifs au goût chocolat.

Holt : Il faut bien que je sois équipé en toute circonstance !

Chiara : Tu parles à qui !?

Ne faisant pas attention à ces divagations, Nicolas se sert dans le lot en attrapant le pistolet-mitrailleur avant de se foutre devant la fenêtre où sa compagne se trouve pour ouvrir le feu comme un gros bourrin, sans viser et en ayant du mal à gérer le recul du bousin.
Autant dire que toute ces distractions permettent réellement de concentrer l'attention de ces professionnels ailleurs que là où il faut, et si ce n'est pas notre groupe qui parvient à les éliminer un par un, il s'agit plutôt à la place d'une ombre furtive qui se déplace prudemment en les décapitant tous en couteau sans se faire repérer jusqu'à.
Sam Fisher serait jaloux et irait bouder auprès de 47 et Snake.
Même si il est loin d'être souvent subtil dans ses approches, comme le prouve son geste de ce matin, Cédratine est une valeur sûre pour ce qui est de remplir la mission qu'on lui a confié.
Eliminant n'importe qui pour y arrive, et avant tout des enfants si il y en a.
Ce sont ses proies préférées.

Voyant le nombre de tireurs commencer à descendre, Naru continue de prendre les tirs déviés par un bouclier fait de vent ce qui le rend parfaitement invisible et fait simplement croire aux tireurs qu'ils visent mal, plutôt pratique si vous me demandez mon avis. Pendant ce temps, il continue d'allumer les connards avec la mitraillette qu'il a chipé plus tôt à Holt, il abat les mecs un par un sans trop se soucier si ils les blessent mortellement ou s'ils les tuent, pas comme si il pouvait réellement avoir des remords à leur sujet, ils ont commencé à tirer après tout.

En peu de temps, la rue est dégagée de la force armée et Naru souffle sur le canon de son arme d'où s'écahppe un peu de fumée, à la Lucky Luke, sauf que pour Naru c'est une mitraillette. Il repart tranquillement vers la maison tel un cow-boy solitaire au far west.

Naru : C'était une belle nuit pour un peu d'action, mieux vaut tard que jamais, j'attendais un peu d'action depuis un moment.

Il se parle pour lui-même en retournant dans la maison pour récupérer l'objectif de la mission et s'en aller rapido et récupérer razmo au passage.

Dans le van gris situé non loin d'ici, les deux agents de DGSE qui y sont postés ont grave à la pétoche après avoir vu le commando d'élite se faire éliminer plus aisément par un seul mec sans même réussir à le toucher une seule fois, ce qui relève soit du miracle ou d'une quelconque sorcellerie derrière là dessus.
Les cris d'agonies de certains hommes à terre peuvent être entendus pendant qu'ils gigotent dans l'herbe ou le bitume, sans avoir le soin mérité pour les faire remettre d'aplomb.
L'un des observateurs de ce combat à la conclusion déroutante, finit par prendre sa radio pour contacter son supérieur en affichant une voix tremblante qui assure de son manque de contrôle sur lui même.

Bébé Phoque : Bébé Phoque à Manchot Empereur. Nos hommes sur le Point d'Entrée A ont été entièrement éliminés. Je demande l'ordre de retraite.

Manchot Empereur : Que s'est il passé Bébé Phoque ?

Bébé Phoque : Naru a répliqué pour couvrir la cible.

Manchot Empereur : Ordre de retraite confirmée.

Pas besoin d'en dire plus, ce qui sous entend qu'ils connaissent déjà la menace qu'est le Dieu Dragon, même sans connaître sa véritable nature, et qu'ils savent donc qu'ils ne font pas le point sous ces conditions là contre lui, alors mieux vaut se tenir éloignée pour l'instant.
Holt Valentine lui en devra une.
En revanche, pour ce qui est deux zigotos, bien qu'ils parviennent à faire signaler aux gars à l'arrière de se replier, ils n'auront pas le temps eux même se tirer de là puisque la portière du conducteur est ouverture d'un coup sans prévenir, puis une poigne mortelle choppe le pilote par le col pour le sortir de force du véhicule avant de le coller avec virulence contre la parois de celui ci.
Avant qu'il ne comprenne ce qui lui arrive, une lame froide vient pénétrer sa peau au niveau de la gorge avant de faire un mouvement régulier de découpe en mode boucher, sectionnant la carotide, et finissant par couper le cri du gars qui avait commencé à hurler, partant dans les aigus pour au final ne plus émettre. Même le squelette lui même est tranché, finissant totalement par séparer la tête du reste du corps qui s'écroule par terre, avec tout un flot de sang qui s'y échappe comme d'un tube de ketchup dont on aurait oublié de mettre le couvercle.
On peut dire qu'il aura ressenti cette même douleur effroyable que ressentiront les deux scandinaves au Maroc quelques années plus tard, ainsi que le pauvre Samuel Paty, bien que ça ne soit pas le même type de taré qui tenait l'arme du crime.
Son partenaire finit enfin par contourner la fourgonnette par l'avant afin de pouvoir braquer son SIG-Sauer 1911 TACOPS sur le dangereux terroriste qui montre un sang froid terrifiant par rapport aux atrocités qu'il commet, et il tourne son regard très calme vers la personne qui le tient en joue, avec un sourire déconcertant.

Cédratine : Là c'est le moment où vous partez en hurlant.

Face à cet ogre à l'appétit vorace, le pauvre bébé phoque ne voit pas d'autres choix que de prendre la jambes à son cou et de fuir à l'opposé du monstre en se faisant entendre dans tout le quartier tellement il gueule à s'en exploser les poumons.
Ceci est perçu par Chianti à l'intérieur de la maison du vieux, qui se demande pour quoi il y a un temps de la latence entre la réaction de ce bonhomme et l'action de Naru qui est déjà rentré depuis plusieurs secondes au chaud. Bien qu'en jetant un œil dehors elle croit apercevoir quelque chose dans la pénombre qui disparait comme si elle n'avait jamais été là, ce qui lui rappelle drôlement les traditions de son ancien boulot.
Maintenant que la vacarme a cessé, seuls des aboiements de chiens sont perçus au loin.
Bientôt il y aura sûrement des sirènes seront entendues si ils s'attardent trop par ici.

Chianti : On a

Holt : Je ne serai pas en état de conduire.

Nicolas : On peut prendre ma Ferrari 308 GTS.

Nicole : C'est un fan de Magnum.

Chianti : Moi aussi j'aime bien ces glaces, surtout au chocolat très noir.

Holt : Un petit coup de main.

Chianti : C'est bon, je vais te porter, mais n'essaye rien de pervers sinon je te laisse crever derrière.

Holt : Ooohhhhh....

Nicolas : En route mauvaise troupe !

Tout ce beau monde se rend vers le garage où attend la voiture rouge qui en jette un max.

Après être rentré et la petite discussion tout ce beau monde s'en va vers le garage. Avant de partir Naru n'oublie pas de ramasser la boite de cassettes pour pouvoir la donner à Shiho plus tard.

Il suit tout le monde jusque dans la voiture et tout le monde est obligé de s serrer, étant donné qu'il est recherché et blessé, Holt est mis dans le coffre pour pouvoir s'aallonger. Ce qui laisse Naru, Chianti, Nicole et Nicolas à l'avant. Pour éviter d'être repéré. Naru a pris également quelques secondes au toilettes pour se fabriquer un autre déguisement cachant son identité. Après ça il est monté à l'arrière avec Chianti pendant que les deux autres sont à l'avant. Nicolas conduit les amenant, espérons-le dans un endroit plus sûr.

Tout le monde a réussi a s'entasser dans la caisse de sport du mieux qu'ils pouvaient, avec Naru et Chianti qui ont dû passer par devant pour rejoindre l'arrière de ce véhicule deux places car il n'y avait pas vraiment le temps de rechigner sur ce coup là. Holt a accepter de prendre la place du mort, qui devait être en vacance, en s'allongeant dans le coffre de la bagnole loin d'être si inconfortable que ça.
À fond les ballons ils roulent loin de la scène de crime afin d'éviter de se faire choper par les flics, sauf que comme vous avez dû comprendre en lisant le lieu où ils débarquent sans raisons apparentes, il ne faut pas longtemps avant que le vieux ne s'assoupisse au volant, les envoyant dans le décor.
En s'encastrant dans le premier mur qui se présente à eux, ils déchirent complètement la toile se trouvant juste derrière au passage, et Monsieur Luminais ne retournerait dans sa tombe si il découvrait ce qui vient d'arriver aux "Pillards Gaulois".
Plus de peur que de mal néanmoins, hormis pour cette oeuvre finie en puzzle, puisque notre groupe de héros s'en sort sans une égratignure, malgré que la douleur est vive pour celui qui est enfermé seul avec sa plaie tout derrière.
Toutefois, ils ne sont toujours pas à l'abris des ennuis étant donné que devant eux se trouve quelques visiteurs ébahis face à cette animation non plus mentionnée dans le guide, surtout que le manque de bol est tel qu'on était à un quart de d'heure de la fermeture pour la journée de ce lieu de tourisme.
Sans compter sur le fait que dû à ce vandalisme,  l'alarme s'est enclenchée et tous les gardiens en poste se rameutent par ici pour s'occuper de ces malfrats en attendant l'arrivée de la gendarmerie ou de la police.
Nicolas, voyant que cette nuit va être très longue, boit à la bouteille de pinard qu'il a pris soin d'emmener avec lui à l'occasion avant d'exprimer son désarroi.

Nicolas : Ne vous en faites pablurp !  J'ai un très bon avocat.

Nicole : Maître Niyouh.

Chianti : Au moins on est toujours vivant, c'est déjà ça.

Holt : Erza, c'est toi que je vois ?

Ce ne serait pas la première fois que le tueur professionnellement roux a affaire aux représentants de la Loi.

Comme le conducteur est un fou dangereux et que Naru ne veut pas s'attarder avec la police et tout le tintouin il décide d'employer les grands moyens.

Naru : Bon, c'est pas que je m'ennuie avec vous mais nous on va y aller hein, portez-vous bien et bonne chance avec les flics.

Utilisant l'une de ses capacités encore actives, il modifie légèrement le souvenir du vieux et de sa femme pour leur faire croire que lui et Chianti sont partis de leur côté en partant de la baraque après la fusillade. Ensuite il attrape l'épaule de Chianti et disparaît dans un pop silencieux.

Ah... la téléportation, une capacité vraiment pratique.
Cela amène nos deux héros directement à côté de Shiho.

N'oublions pas que pour des soucis de logique, je m'adapte au système horaire des pays où nos personnages circulent, voilà pour quoi on passe 22 heures le soir à 6 heures du matin le lendemain, à cause du décalage qui sépare les deux pays à ce niveau là.
Cela nous permettra d'éviter le tout beau et grand soleil déjà levé à 23 heures, vous comprendrez.
Soit, Chiara et Naru sont ainsi téléportés, après que la mémoire de Nicole et Nicolas soient modifiées, mais pas celles de Holt et des visiteurs avec les yeux rivés sur la Ferrari, directement au hub de leurs opérations où ils organisent en général l'agencement globale de leurs mouvements avant de se séparer.
Plus précisément, là où Shiho Miyano est censée être aussi tôt dans la matinée, donc sûrement en train de lire un journal dans ce qui fait officie de cuisine dans cette habitation excentrique, tout en sirotant un délicieux café "El Gringo" de Jacques Vabre qui n'est pas pour les pédés.


Bizarrement, c'est plutôt dans une pièce totalement sombre dans laquelle le duo se retrouve, sans pouvoir voir exactement où est ce qu'ils sont, bien que ça ronfle pas loin de là où ils sont, de façon plutôt féminine et masculine en même temps, ce qui démontre clairement qu'il y a deux sources différentes desquelles cela émane.
Autant dire que dans une telle configuration d'environnement, il y a de quoi être un peu paumé.

Chiara : Je crois qu...

Une alarme rouge se déclenche dans toute la propriété, réveillant encore une fois la voisinage car décidément ils ne sont bon que pour ça, alors que qu'une lueur de la même couleur se met à tournoyer dans la salle où ils se trouvent qui s'avère être en fait la chambre à couchée principale où dorment Zarick Himaslinam et sa fille adoptive dorment habituellement, ce qui explique les ronflements entendus juste avant.
Même si bon là pour le coup les deux personnes en question sont eux aussi sortis de leur lit en sursaut face à tout ce raffut qui s'est enclenché.
Et comme si ça ne suffisait pas, des lones armés jusqu'aux dents défoncent la seule porte présente pour venir encercler nos intrus par dizaines, jusqu'à remplir presque entièrement l'espace disponible par ici, permettant ainsi que bien voir le symbole qu'ils portent sur leurs épaules.


Une fois les canons pointés là où il faut, leur chef qui se nomme Karen Reddington finit par prendre la parole.

Karen : Surtout pas un geste, ou on va se tirer dessus les uns les autres !

On peut dire que Naru est fort pour toujours trouver le moyen de se faire remarquer, peu importe ce qu'il fait.

Surpris par l'alarme et par l'arrivée massive d'ennemis potentiels, les deux ne font rien d'uatre que regarder la scène se dérouler sous leur yeux.

Naru : Mais qu'est qu'on a fait au bon dieu, ah non j'oubliais, il peut pas vraiment intervenir celui-là.

Naru commence à marmonner dans sa barbe de plus en plus énervé qu'il ne peut jamais faire une seule putain de chose sans que quelque chose se produise. Comme si quelqu'un lui en voulait et l'avait maudit avec du scénarium. C'est une réflexion qui se tient en fait.
Mais revenons à nos moutons, alors qu'ils sont entourés Naru dit quelque chose qui fera penser à Aladin 1.

Naru : Ah salam, je vous souhaite le bonjour mes nobles amis, approchez, approchez, venez plus près.

Tous se rapprochent jusqu'à être quasiment collé à lui.

Naru : Euh trop près, un peu trop près.
Naru : Et maintenant laissez-moi vous montrer qui je suis en chanson.

Et oui parce que tout le monde a oublié qu'il est déguisé et personne n'a fait attention en qui alors il va se faire un plaisir de le faire savoir à tout le monde parce que bon on est plus à ça près de connerie.

Naru :

Karen lève un gros sourcil en entendant l'autre abruti entonner une reprise déconseillée aux moins de 18 ans de la parodie de Ganesh2 du générique d'Albator, qui pour ceux qui sont curieux, réussira à trouver le moyen de débarquer dans cet univers plusieurs années plus tard.
N'étant pas payer pour ces conneries par l'autre connard de Baptiste Sixte qu'elle haït, elle décide de lancer une distraction pour se sortir de là, afin de quitter la scène ni vue ni connue, en étant suivie par tous ses hommes qui sont 100% fidèles à elles et pas au PDG d'ATC.


Juste après leur départ, tu as Mary Sera débarque en croisant les bras, avec derrière elle sa fille Masumi qui est en train d'imite les Black Ops qui se barrent avec leur danse assez marrante, et aussi par Leon Kennedy qui se pose des questions sur la santé mentale de tout ce beau monde.
Shiho quand à elle, échange un regard compatissant avec sa tante avant de se facepalm littéralement.
Chianti part chier un bon coup car ça fait plus d'une heure qu'elle se retient te ça commence vraiment à urger sévère, surtout que personne notera son absence pour le coup là.
Zarick....
Finalement c'est la blondinette de la taille d'une collégienne qui décide que ce RP mérite un peu plus de sérieux quand même car c'est pas Bozo le Clown qu'on affronte, mais bien l'une des sociétés secrètes les plus puissantes au monde si vous n'avez pas oublié.
Voilà pourquoi elle saute sur le Naru en plein chant pour lui coller une gifle monumental qui le ramène à la réalité, et dissuade en même temps quiconque voudrait s'y mettre aussi de ruiner la séquence qui va bientôt advenir.

Voyant la gifle arriver mais trop occupé à chanter pour s'en soucier, Naru se prend la baffe qui claque bien sur sa joue et étonnamment le décolle du sol pour l'envoyer s'écraser dans un mur avec la boite de cassette qu'il tient toujours. Pendant son petit vol plané, il serre la caisse fermement contre lui pour la protéger du choc et éviter que le contenu se renverse et que les précieuses cassettes soient abîmé dans le processus parce que ce serait dommage d'avoir fait tout ça pour rien quand même. Ainsi quand il atterrit dans le mur face à tout le monde, il regarde la caisse intacte dans ses bras et pousse un soupir de soulagement.

Se relevant sans trop de bobo car même s'il a pris la gifle sans durcir sa peau, il l'a quand même fait avant de se prendre le mur juste après augmenter un peu l'élan que lui a donné la gifle en poussant sur ses jambes juste parce que ça rendrait la scène encore plus comique.
Quoi qu'il en soit, il s'exclame.

Naru : Pas juste, t'aurais au moins pu me laisser finir ma chanson Chibi-san.

Le mec dans le costume d'albatar fait la moue, décidémment il adore jouer comme ça avec la chibi plus agé qu'il n'y paraît.

Mary ne se laisse pas attendrir par sa moue et reste strict comme n'importe quelle femme forte issue d'un animé japonais qui aurait en elle le Shōnen Spirit, preuve que quand on est en fasse d'elle, on lui doit le respect si on ne veut pas finir avec une énorme bosse sur le crâne.

Mary : Tu me fais penser à Shūichi quand il était tout petit, et ne crois pas que ses petites manigances marchaient sur moi.

Masumi : Les miennes non plus, hé hé hé....

De son côté, celle qui est encore plus rajeunie remarque la boite que tient entre ses mains Naru et qu'il semble vouloir protéger à tout prix, ce qu'il veut dire qu'elle doit sûrement contenir un élément essentiel pour leur lutte contre les hommes en noir, et que c'est pour ça qu'il vient de débarque si abruptement auprès d'elle.

Shiho : Obasan, il nous a apporté quelque chose.

Mary : Je l'ai vu, mais ça n'excuse en rien son comportement.

Leon : On verra ça plus tard, car il faut d'abord voir ce que renferme le trésor de Rackham le Rouge.

Zarick : Je ne sens aucun piège en elle.

Laissons l'honneur à celui qui possède cette boite en carton, l'honneur de l'ouvrir.

Réprimandé comme un gamin qui aurait fait une bétise, ce qui lui change des autres personnes au passage, Naru garde un air penaud sur le visage et tend la boite devant lui.

Naru : Ca compte si je dis qu'on a risqué notre peau, enfin plutôt que les autres ont risqué la leur mais peu importe, ça compte pour me faire pardonner si je dis qu'on a risqué notre peau pour sauver ce qui est probablement le cadeau le plus inestimable que je puisse vous offrir ?

Il tend la boite fièrement devant lui et s'approche pour se retrouver juste entre Shiho et Mary et pose la boite devant elles. Avec un air plus sobre cette fois-ci, Naru décide d'expliquer un peu les choses.

Naru : Comme tu le sais nous avons rendus visite à Lucy puis on s'est rendu chez son ami, un pervers et séducteur à deux balle, il nous a rencardé un peu sur Bénédictine et nous a conseillé d'aller voir un de ses amis qui connaissait apparemment certaines informations utiles. Lui aussi nous a donné quelques informations mais surtout il nous a appris qu'il était en fait un ami d'Atsushi Miyano, ton père Shiho. Il nous a raconté une petite anecdote quand ton père est allé lui rendre visite avec Elena et Akemi qui avait 5 ans à l'époque.

Il fait une mine plus triste à la mention de son amie morte et continue son récit.

Naru : Ensuite, il nous a expliqué qu'Akemi est revenu le voir plus tard et a caché quelque chose chez lui peu avant son décès. C'était cette boîte et elle était accompagné d'une note qui disait "Pour ma fille Shiho" et était signée de la main d'Elena. L'homme les avait conservé mais il n'a jamais cherché à te contacter car il te croyait morte alors je lui ai dit que tu étais vivante et que je t'amènerais ces cassettes. Pour expliquer pourquoi on est arrivé ici un peu précipitamment, disons que les choses se sont compliquée, on a été attaqué par la DGSE qui poursuivait l'ami de Lucy, puis on a du s'échapper sauf que l'ami de tes parents avait de l'alcool dans le sang et le laisser prendre le volant était pas la meilleure option, on s'est retrouvé dans un musée avec la bagnole alors pour éviter que les cassettes soient saisies ou qu'on soit arrétés, j'ai utilisé la téléportation d'urgence.

Maintenant que le récit est fini il peut prendre une bonne respiration et attendre les différente réaction

Pendant que Naru commence à expliquer à Zarick, Leon, Mary et Shiho le résumé des évènements que vous avez déjà vu durant ce RP, Masumi a envie pressante de faire pipi et fonce donc aux toilettes en espérant que Chianti a fini de son côté car sinon elle va utiliser technique de Jeet-Kune-Do pour te défoncer la porte à la manière d'un Bruce Lee après avoir bu trop d'eau lors d'un tournage épuisant.
Sauf en fait, elle y est toujours et n'est pas près d'en sortir, ce qui se comprend au bruit de chiasse intense qui est émis depuis l'intérieur de ces WC où cela ne va pas sentir la rose après le passage de l'alcool roux.
Se tenant l'entre-jambe en sautillant sur place, la gamine dans le corps d'une lycéenne n'en peut plus, et c'est là qu'une grosse main assez costaude se pose sur son épaule.
Tournant la tête aussi rapidement qu'une marmotte apeurée, elle découvre Albert Wesker ici en chair et en os, étant dans la même position délicate que elle.

Albert : C'est occupé !?

Masumi : Oui ! Mais qu'est ce que tu fais ici !?

Albert : Les chiottes sont full complètes à Washington alors j'essaye d'en trouver de libres, sauf que là je ne vais plus tenir le coup.

Masumi : Qu'est ce qu'on va faire !?

Albert : Il n'y a plus qu'une seule solution !

Masumi : Laquelle !?

Il sort deux bouteilles vides de son cul et les ouvre, car quand il faut y aller, faut y aller.
Revenons à l'autre chambre où l'orateur a enfin terminé de raconter sa vie et laisse tout le monde s'exprimer.

Mary : J'ai dû mal à croire si tu es encore en train de jouer avec moi ou si tout est vrai. Et surtout, ce qui serait le pire entre les deux.

Zarick : Je comprends mieux mes affreux maux de tête de cet après midi.

Shiho : Mama...

La chimiste raccourcie prend ce qu'il faut en temps pour digérer toutes ses informations, tout en observant cette boite qui l'appelle à la curiosité qui est un vilain défaut, ce dont va subir les frais de celle qui revient après avoir loupé l'essentiel du monologue.
Wesker lui a filé un joujou avec lequel elle va pouvoir s'amuser, et ça tombe bien, il y a plei nde cassettes qui peuvent aller avec, donc elle n'attend pas qu'on lui cause et lui donne la permission pour en choper une, un grand sourire dessiné sur les lèvres.
Trépidant à l'idée de découvrir ce que cela renferme, elle insère l'item dans le bon trou, puis referme le tout.
Plus excitée qu’une puce dans une boite de haricots sauteurs, Masumi presse le bouton lecture de l’appareil audio qu’elle tient entre ses mains afin de pouvoir nourrir son désir savoir avec le contenu de cette bande dont elle ne sait pas qu’elle ne lui ait pas destinée.
Puis soudainement, en entendant les premières notes d’une voix si étrangère mais pourtant familière, elle réalise son erreur.
Sa connerie.
Cela ne lui est vraiment pas destiner.
En jouant sa petite curieuse, elle vient de trahit indirectement sa cousine.
Rien que cette pensée la terrifie, lui fait mal au cœur.
La poitrine lui serre, puis vite fait, à cinq ou six reprises elle lance des regards rapides vers Shiho en se mordant les lèvres.
Avant de finalement baisser la tête, résignée.
Elle appuie sur le bouton stop.
Plus de voix, plus aucun son.
Juste ses pensées coupables qui résonnent dans sa tête.
Cette insoutenable culpabilité lui fait verser des larmes sur ses jambes nues.
Quelques unes, puis des milliers.
Jamais elle ne s’en est autant voulu pour trois fois rien.
Néanmoins c’est pour cela que l’on aime bien cette fille, pour sa gentillesse qui se ressent lors des sincères occasions telle que celle ci.
Des deux mains, elle retire ses écouteurs, pour les tendre à sa nouvelle meilleure amie.
D’une voix rongée par ses sentiments, elle s’exprime difficilement.

Masumi : Désolée… Je n’aurais pas dû l’écouter.

Shiho : Masumi...

Touchée par ses paroles, celle qui nous a habitué à un masque froid pour cacher sa tristesse se lâche pour une fois.
Commençant à son tour à faire déborder ses deux éviers tout en prenant fébrilement l’objet tendu qui lui permettra de passer une nouvelle étape dans sa seconde vie.
Hésitant, elle ne sait pas quoi faire.
L'écouter ?
Là ?
Maintenant ?
Devant tout ce monde ?
Alors que son souffle est coupé ?
Plus d'air !
Plus de respiration !
Choc extrême !
La voilà qui tombe dans les pommes devant les yeux ébahis de tous ses proches qui pensent à haute voix à elle.

Mary : Shiho !

Zarick : Esma !

Faut pas oublier de malgré les efforts qu'elle fait pour se rétablir de sa perte de poids vertigineuse, elle n'est pas encore au top de sa forme, et ne le sera sûrement pas avant d'avoir résolu ses problèmes avec l'Organisation Noire.
Donc toutes ses émotions si subitement, c'est trop pour elle.
Bien que le geste était attentionné, nous n'en doutons pas.

Après avoir observé la scène en silence mais avec une goutte de sueur aux actions de Masumi, Naru voit la chimiste tomber dans les pommes et chuter dangereusement vers le sol. Etant encore proche d'elle après avoir déposé la caisse devant elle, il tend simplement les bras et l'attrape avant qu'elle ne se blesse. Il la soulève et la rallonge sur son lit.

Naru : J'avais pas prévu ça mais ça devait être un peu trop d'émotions pour elle tout ça.

Une fois qu'elle est confortablement allongée, il met une main sur son front pour faire un check-up médical magique pour s'assurer que tout va bien, juste au cas où.

Naru s'improvise toubib pendant que Masumi se tient en retrait en s'en voulant énormément d'avoir peut être déclencher tout ça, même si en vérité cela se serait passé à peu près pareil, peu importe qu'elle est fait sa bourde ou pas. D'ailleurs, Léon et Zarick décident de l'accompagner au salon afin de lui parler pour la déculpabiliser, et dans le même temps laisser un peu répit à celle qui en bave le plus par ici.
Il ne reste donc plus que Mary qui s'approche de l'homme qui sera un jour son nouveau compagnon dans la vie.

Mary : Elle a encore dû mal à se nourrir, à cause d'une absence remplie d'inquiétudes qui lui pèse beaucoup là.

Dit elle en pointant là où se situe son propre cœur.

Mary : En plus, elle se surmène en ce moment pour trouver un antidote à notre condition, malgré toutes mes tentatives pour la calmer afin qu'elle se repose un peu.

Un petit soupire un peu triste émane de la femme bien plus âgée qu'elle en a l'air et qui se soucie de sa famille.

Mary : Têtue comme sa mère. Ane était très gentille, mais quand elle avait une idée dans la tête, elle ne l'avait pas ailleurs.

La suite, elle la murmure pour elle même.

Mary : C'est ce qui a entraîné sa perte.

Toujours les bras croisés, elle attend de voir ce que la médecin improvisé va lui répondre.