[RP] La Hyène et son Troupeau [Terminé]

Pénétrant dans la pièce, Naru s'assoit tranquilement sur l'un des canapés et attend patiemment que le vieil homme s'installe avant de commence à parler.

Naru : Je ne vais pas tourner autour du pot ni y aller par quatre chemins donc j'irais à l'essentiel, est-ce que vous savez quelque chose sur Hyena/Bénédictine ou quelque soit son nom ?

Nicolas Emily se pose sur son canapé qui tombe immédiatement à la renverse, ne laissant plus que ses pieds de visibles alors qu'il se met à parler comme si de rien était, tandis que sa compagne rit nerveusement en voyant que son mari va encore lui foutre la honte.

Nicolas : Bon bah j'crois qu'c'est clair, Nicole !?

Nicole : De quoi ?

Nicolas : Qu'est ce qu'on voit ?

Chiara : Un vieux croûton sur un canapé renversé.

Nicolas : Guenièvre, c'est le nom qu'elle s'est choisie quand elle a commencé à agir contre les intérêts de la Coblurp ! Je l'ai connu depuis sa naissance jusqu'à la fin du programme en 2006 quandblurp ! Quand Jacko et sa clique ont senti que le vent tourné pour eux, à cause des conneries de leur puissant allié Crisis, et qu'ils ont voulu enterré les preuves des saloperies que l'on avait fait enseblurp !

Nicole : J'étais son assistante à l'époque, grâce à mon stage de 6ème. Je m'appelle Nicole Leschamps d'ailleurs, et je suis enchantée de vous rencontrer.

Chiara : Pour une fois, le plaisir est de même.

Nicolas : Où j'en étais moi ?

Nicole : Tu...

Nicolas : Ah oui c'est vrai, merci chérie !

Nicole : De rien Poussin.

Nicolas : La gueuse avait depuis toujours eu des doutes sur son origine, et moiblurp ! Je n'avais pas le droit de lui dire qu'elle était un clone de Samantha Blurp ! Secret défense et tout le tintouin ! C'est comme quand j'avais voulu faire revivre Hitler sous forme de robot poulet nazi, et j'étais à ça de Blurp !

Nicole : Tu t'égares mon Poussin.

Nicolas : Je m'egare, ouais ouais ! En tout cas, la guenon n'avait pas vraiment d'amies, et cela n'a pas changé quand elle a appris qui elle était ! Au fond d'elle, elle se sent seulblurp ! Je dois avouer avoir de la peine pour elle, car j'ai connu ça pendant un long temps avant de croiser l'amour au détour d'un croisement à sens unique !

Sa femme s'approche de lui pour l'embrasser alors que le dos sa tête touche toujours le sol.

Naru écoute le récit du vieil homme avec attention et au moment où celui-ci évoque la solitude de Bénédictine ou Guenièvre ou Hyena peu importe, il ressent un peu de compassion pour elle alors que des flash-back extrêmement rapide lui parcourent l'esprit. Ce flash-back le montrent seul sous sa forme draconique errant dans le néant qu'était le fossé dimensionnel à l'époque où rien d'autre n'existait, avant même qu'il ne créé les autres DIeu Dragons. Bien sûr, ses milliers d'années de solitude ne peuvent être comparées au temps de solitude ridicule en comparaison de ce clone mais quand même, le Dieu Dragon ne peut s'empécher d'avoir de la sympathie pour elle, peut-être devrait-il l'écouter et parler avec elle avant de décider quoi faire ? Elle était responsable de l'accident de Lucy, certes, et elle l'est aussi de son enlèvement mais peut-être que si elle fait tout ça, c'est pour de bonnes raisons ?

Perdus dans ses pensées sur des questions existentielles, il écoute plus qu'à moitié la conversation qui se déroule, surtout que celle-ci s'égare souvent du sujet principal.

Naru est perdu dans ses pensées, ce que Chiara Vertilucchi ne manque pas remarquer sans trop savoir quoi en déduire, alors à la place elle reste focus sur le long récit partant dans tous les sens du dingo dingue qui a fini de rouler une pelle à sa femme et est reparti pour un tour, cette fois ci recentrant la conversation sur son cœur.

Nicolas : Je crains néanmoins vous décevoir en vous disant que je ne pourrais pas vous apporter d'informations sur elle depuis qu'elle a saboté la Cobratoile et s'est tirée avec sa tête tout autant mise à prix que les autres sujets de test. Hormis le fait qu'il plus que trois d'entre eux, en comptant Guenièvre elle même, qui sont encore en vie de nos jours après que la quatrième ait péri il y a quelques semaines même pas à New Raccoon City.

Nicole : Je pense qu'il en reste encore une autre.

Nicolas : Tu crois toujours que Léa Irving a survécu ?

Nicole : Oui, et tu sais très bien qui a pu mettre la main dessus.

Nicolas : Non...

Nicole : Tu peux leur dire que Guenièvre est venu il y a deux mois en nous disant que les Corbeaux l'avaient capturé pour y mener des expériences sur elle, et que cela pourrait aussi avoir un lien avec la situation qui s'envenime entre Hyena et eux.

Nicolas : Je ne voulais pas m'écarter du sujet principal qu'est Guenièvre.

Chiara : C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Nicolas : Hormis ça, les rares fois où elle est venu en près de dix ans, elle ne parlait jamais de son boulot chez les Corbeaux, donc je ne pourrais pas trop vous renseigner là dessus.

Chiara : Pourtant Holt nous a dit que vous aviez été en contact avec les Hommes en Noirs, donc vous devez nous cacher quelque chose.

Nicolas : Je ne vous cache rien car vous ne m'avez interrogé que sur Geneviève !

Nicole : Les contacts qu'il avait avec eux remontent a bien avant qu'il ne bosse pour l'Etat Français, et que l'on se rencontre tous les deux.

Nicolas : C'était quand mon vieil ami Atsushi Miyano était encore vivant.

Une mine triste s'affiche sur le visage du bougre alors qu'une rousse réagit à ce nom mentionné.

Chiara : Miyano !?

En effet, elle fait direct le lien avec l'ancienne femme en noir, objet de convoitise de la part de Gin.

Alors qu'il écoute la conversation que d'une oreille, Naru note toutes les informations mentalement pour les conserver pour plus tard, c'est quand il entend le nom de famille d'une vieille amie qu'il réagit enfin.

Naru : Vons connaissiez les Miyano ? Que vous ont-ils raconté sur l'organisation ?

Maintenant son intérêt a été piqué au vif et il est bien déterminé à savoir tout ce que ce vieil homme sait, après tout les parents de Shiho et Akemi étaient aussi membre de l'organisation et les chercheurs sur le médicament qu'ils ont développé avant que Shiho n'y travaille alors si quelqu'un avait des informations intéressantes, c'était sûrement eux.

Le vieillard rigole pas mal aux questions que Naru lui pose, sans que l'on puisse vraiment comprendre pourquoi.

Nicolas : Oh ça pour les connaître, je les connaissais bien, surtout ce bon vieux Atsushi !

Sa compagne lui tape doucement et gentiment du coude afin de lui faire comprendre qu'il doit arrêter de tergiverser.

Nicolas : J'étais leur professeur à l'université, malgré nos peu d'années de différences, mais c'était surtout avec le petit fou que je m'entendais bien, en discutant sans arrêt après les cours de nos théories. Elena elle était bien plus silencieuse, plus à l'écoute qu'à la parole. Mais sa voix était ravissante...

Nicole : Poussin... Je confirme.

Nicolas : Vous voyez !

Chiara : Et donc ?

Nicolas : C'est moi même qui lui ait conseillé de rejoindre le groupe Karasuma que j'avais rejoint quand ils avaient eu besoin de mes compétences en bio-ingénierie afin de pouvoir améliorer les compétences physiologiques de leurs agents. Atsushi et Elena étaient vétérinaires à ce moment là et tenaient une clinique à Tokyo qui a ensuite été repris par la Famille Araide, assez connue dans ce domaine là d'ailleurs.

Nicole : Une mauvaise décision que tu regrettes maintenant.

Nicolas : Qui aurait pu croire à cette époque qu'une société pharmaceutique pouvait être maléfique comme ça ? Je veux dire, on était vingt ans à peu près avant la destruction de Raccoon City.

Chiara : Et donc, comme Naru l'a demandé, ils vont déjà parlé de ce qu'ils faisaient là bas une fois qui les avaient rejoints.

Nicolas : Non malheureusement, nous étions sur deux projets différents, et Anokata ne tenait pas à ce que ceux ci s'entremêlent pour éviter les fuites. Je sais juste qu'ils travaillaient sur une sorte de drogue, et que leurs recherches ont presque entièrement cramées dans l'incendie qui a eu raison de leur vie en 87.

Chiara : Donc on est dans une impasse.

Nicolas : Pas tout à fait.

Cette dernière phrase pique la curiosité des chasseurs de corbeaux.

Nicolas : J'ai quelque chose à vous montrer, mais tout d'abord, je dois vous conter une histoire si ça ne vous dérange pas.

Chiara : Si c'est obligé...

Reste juste à attendre l'avis de l'autre roux dans la pièce avant de partir sur un gros flash-back.

Naru hausse les épaules en signe de résignation.

Naru : Au point où on en est, un peu plus ou un peu moins, ça ne fera pas de mal, vas-y racontes-nous une histoire père castor.

Et hop une petite référence bien placée incognito.

Monsieur Emily lève un énorme sourcil en entendant la p'tite réf de celui qui a tapé juste sans le savoir.

Nicolas : Comment tu connais mon pseudo sur Chatroulette sale morveux !

Pour éviter de péter un plomb, il se ressert directement à la bouteille pour son plus grand plaisir.

Nicolas : Enfin Blurp ! Remontons du temps où j'étais un bel homme qui draguait les minettes sans passer pour un vieux pervers...

Retournons dans le passé car il n'y a pas mieux pour apprendre des informations qui commencent à dater quand même.



Nicolas Emily était bien plus jeune à cette époque là puisque nous remontons tout de même 35 ans en arrière au total, soit 20 ans avant la mort des sœurs Miyano si on veut corser les choses en étant encore plus précis. Le scientifique fou l’était déjà jadis, sauf qu’il n’était pas le seul dans ce cas là car il était bien souvent accompagné de son meilleur ami et accessoirement mentor aussi qui avait cette même réputation que lui à ce niveau là, tellement qu’on l’appelait littéralement le « Mad Scientist », bien le bougre est bien plus poli et courtois que son élève il faut dire.
Celle que l’on surnommait en revanche « Hell Angel » était bien plus calme et discrète que les deux hommes, tout en étant très gentil, ce qui explique pourquoi on l’appelle ainsi au sein de l’Organisation Noire, même si ce n’est pas difficile de passer pour un bon samaritain quand on est entouré en permanence de sales types comme les membres de cette société secrète.
Tout ce beau monde avait la vingtaine d’années, bien que Atsushi Miyano soit le plus vieux du lot, approchant de la trentaine, tandis que sa femme Elena est la plus jeune, bien que qu’elle soit l’aînée par rapport à sa propre sœur ayant approximativement 4 ans de plus que cette dernière. Le couple n’est pas non plus venu seul, puisqu’il y a aussi leur fille pour l’instant unique Akemi qui est là du haut de ses 5 ans.
Déjà à ce moment là, celle qui reprendra le titre d’ange de sa mère et n’est pas haut comme trois pommes, était déjà mignonne et adorable de par sa gentillesse héritée de la meilleure personne au monde. Même si son sens de l’humour était encore plus présent à ce moment là, avec un petit côté espiègle qui fait qu’elle s‘amusait souvent à jouer des tours aux adultes pour les détendre un peu quand ces derniers étaient surmenés et pas forcément de bonne humeur.
D’ailleurs, tant qu’on aborde ce fait…
Allons voir ce que les deux savants timbrés sont en train de faire, en mélangeant leurs connaissances respectives en biologies et physiques, le futur père de Shiho étant biochimiste comme elle sera elle, et son ami étant ingénieur biomécanique.
Une petite dispute a l’air d’avoir lieu entre les deux, au sujet de leurs idées divergentes sur une même expérience en commun.

Atsushi : Je suis désolé mais je ne cautionne pas ton Chat Cyborg Communiste !

Nicolas : Dis tout de suite que t’es avec les Américains au lieu de chercher une excuse vaseuse pour être contre mon CCC !

Atsushi : C’est pas ça, c’est juste que je ne suis pas partant avec l’idée de mutiler un chat pour lui greffer ensuite des parties métalliques. Je guéri les animaux, je ne les blesse pas.

Nicolas : Tu as changé depuis que tu as rejoint le groupe Karasuma !

Atsushi : C’est toi qui m’en a parlé en premier lieu !

Nicolas : Bah oui justement, j’ai moi même changé !

Atsushi : Je commence à me dire que j’aurais dû rejoindre Umbrella plutôt que de t’écouter.

Nicolas : Ces loosers, fais ce que tu veux !

Atsushi : Comme si je pouvais partir de la boite aussi facilement que j’y suis rentrer.

Nicolas : Dans ce cas là, passe moi mon Tournevis Sonique, que je règle quelques ajustements sur cette ampoule là sans aucune bonne raison autre que de me détendre un coup !

Atsushi : Où est il ?

Nicolas : Sur le bur… Hé, mais il a disparu !

Une chasse d'eau est entendue, puis la porte des toilettes près de l'entrée de la maison se met à grincer pour signifier qu'elle s'ouvre, révélant la ravissante femme blonde portant une paire de binocle sur le visage, et puis comme vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a une expression bien de chez vous qui dit :


Ce qui ne veut pas dire qu'elle est un travelo, sinon c'est que vous n'avez pas compris l'expression.
Dans tous les cas, la madame tient dans sa main un outil qui se révèle être le fameux tournevis sonique que le chercheur ne faisant pas du tout dans l'éthique ne parvenait pas à retrouver et dont il est surpris que ça soit elle qui l'est en plus, en plus en sortant des chiottes qui plus, ce qui mérite quelques questions à poser quand même.

Nicolas : On peut m'expliquer ?

Elena : Je l'ai trouvé dans le réservoir de la chasse d'eau alors que celle ci bloquait.

Atsushi : Akemi-chan !

La petite chose ayant un air si bienveillant sort de sa cachette pour rejoindre ses parents avec le grand sourire des bêtises sur le visage, avant de fermer les yeux pour renforcer encore plus, avant que son père ne la gronde un peu sur ses agissements sans être trop sévère, en lui demande de s'expliquer là dessus.

Akemi : Mō chichi to oji ga kōron suru no o mitakunakatta !

Evidemment, je vous fait la traduction de cette écriture en rōmaji japonais, directement ne français pour plus de compréhension car vous n'êtes pas tous doué pour maîtriser une langue autre que celle de Corneille, ce dramaturge et chanteur à ses heures perdues.

Akemi : Je ne voulais plus voir Papa et Tonton se disputer !

Cette explication attendrit les cœurs de tout le monde, empêchant toute punition de lui être collée au visage.

Nicolas : Oooohhhh ! J'ai plus du tout envie de lui foutre une claque !

Ce voyage dans le temps se conclut là dessus, sur une scène très gaie, ce dont on est pas habituée par ici.



L'alcoolique s'arrête momentanément de causer pour s'hydrater un bon coup avant de reprendre son récit qui n'est pas encore terminé, laissant la place aux premières réactions de se faire entendre.

Naru écoute l'anecdote et rit légèrement à l'attitude qu'avait son amie quand elle était enfant.

Naru : Alors elle était aussi blagueuse que ça enfant, je comprends mieux son côté espiègle quand elle était hors du travail, ahahah, sacré Akemi.

La remarque de Naru titille un peu Chianti à faire une remarque possiblement déplacée mais qui l'amuse beaucoup.

Chiara : J'imagine en effet que cela devait être sympa au lit avec elle.

Avant qu'il ne puisse rétorquer, il y en a un qui a fini de boire et qui reprend sans attendre son récit.



Dernière fois où leur chemins se sont croisés pour ce qui est de Nicolas Emily et Akemi Miyano, qui avait vachement bien grandi et était vachement bien gaulée, même si il n'y en avait qu'un à cette époque là qui pouvait vraiment en profiter de ça, et qui est d'ailleurs le seul à en avoir jamais profité tant il a eu un peu de chance ce bonhomme avant que la malchance de revienne au galop.
Si il avait su qu'elle aurait si bien tourné...
Il n'aurait rien fait.
Contrairement à quelqu'un...


D'ailleurs Danny l'aurait trouvé trop vieille à présent il faut le souligner.
Celle qui était auparavant une petite fille et qui est ainsi devenue une belle jeune femme de 25 ans qui prend bien soin d'elle et qui garde toujours le sourire, malgré les inquiétudes pour sa soeur chérie qui vit actuellement dans un cauchemar sans fin. Pour l'occasion elle s'est vêtue de vêtements adaptés à la température qui a pas mal monté en quelques mois, avec un haut sans manches sous une fine veste, plus la jupe couvrant ses jambes et une paire de sandales aux pieds.
Contrairement à elle, le génie scientifique a pris un coup de vieux depuis, ayant atteint la quarantaine, et ayant les cheveux qui ont pris des formes étranges,  permettant de cacher au passage les rides naissantes. C'est toujours mieux que de commencer à les perdre, surtout au milieu, car ça fait très moche, à moins de vouloir se reconvertir en moine plus tard en terme de choix de carrière.
Cette fois ci, la scène est plus pesante et dramatique, avec des couleurs plus froides malgré la présence du soleil, qui témoigne de tout ce qui s'est passé entre temps.
La mort des parents, et l'apparition de Gin dans la vie de Shiho.
L'ombre des Corbeaux est toujours là, sans jamais laissé un seul instant de répit, les enveloppant dans son plumage.
Cela se ressent aussi dans la tournure de la conversation en elle même.

Akemi : Je reviendrai la semaine prochaine avec Shiho pour enfin vois présenter. Depuis le temps que tu voulais la voir.

Nicolas : Ouais.... Tu es sûr que c'est une bonne idée ?

Akemi : Ne t'en fais pas, j'ai un ami qui nous couvrira.

Nicolas : Ton fameux ami dont tu ne m'as jamais donné le nom.

Akemi : Il n'aime pas trop que l'on parle de lui, surtout pour éviter qu'ils s'intéressent soudainement à lui.

Nicolas : Je ne sais pas ce que tu as derrière la tête p'tite futée mais j'aime pas ça.

Akemi : Je ne vais pas tarder y aller.

Nicolas : Déjà !?

Akemi : Je dois juste aller aux toilettes si cela ne te dérange pas.

Nicolas : Bien sûr.

Elle se lève alors pour y aller, en n'oubliant pas de prendre son sac à main avec elle, probablement une histoire de tempons ou quelque chose comme ça. Un truc de filles comme il l'avait cru à ce moment là, ce qui se révélera plus tard être une erreur de sa part qu'il ne pouvait évidemment ne pas prévoir.
Mais ça, nous allons y venir tout de suite en retournant dans le futur qui est en fait le présent.



Durant cette description de cette scène plus courte que le précédent flash-back, Naru a répondu à la pique de la sniper en s'y prenant tellement bien que n'importe lequel des jury le déclarerait instantanément coupable, à moins que Gilbert Collard soit son avocat bien entendue, ce qui n'a pas manqué de faire bien rire celle qui l'a provoqué.
Le pas petit Nicolas continue dans sa lancée avec ce pour quoi il voulait en venir depuis le début de l'histoire qu'il contait.

Nicolas : Suite à cette dernière visite, j'ai remarqué que ma chasse d'eau avait des problèmes, ce qui m'a rappelé les nombreuses fois où elle avait planqué des objets dedans quand elle était môme.

Chiara : C'était quoi cette fois ci ?

Nicolas : Une boîte en carton scotchée sous le couvercle qui contenait des cassettes audios numérotés de 1 à 20 avec un petit papier où il était écrit "Pour ma fille Shiho".

Chiara : Ah carrément !

Voilà qui n'est pas anodin comme souvenir laissé derrière elle, qui entraîne la montée d'un suspense insoutenable.

Naru jette un regard à Chianti pour sa remarque désobligeante qui en plus n'est pas vraie. Sans savoir si elle écoute ou non il rétorque quand même.

Naru : T'es chiante Chianti, ça aurait trop bizarre en plus, je l'ai connue alors qu'elle avait douze ans, ça aurait été vraiment malsain, même pour moi. J'ai jamais abusé d'une enfant, je m'appelle pas Gin, j'ai meme jamais violé une personne, non cette fois avec l'autre folle qui m'a fait la violer ne compte pas même ça sonne extrêmement bizarre dit comme ça maintenant que j'y pense.

Après avoir sorti sa petite tirade, il écoute papy castor qui continue son histoire.
Naru sourit un peu à l'histoire et encore plus à la planque qu'elle a utilisé pour ls cassetts.

Naru : C'est bien une chose qu'elle ferait ça, on utilisait la même chose pour communiquer quand elle était surveillée par les corbeaux. C'est infaillible, ça marche à chaque fois. Si ça vous dérange pas, j'aimerais voir ces cassettes et les emporter pour les donner à Shiho, c'est qu'elle sont là depuis un moment maintenant, je pens qu'il est grand temps qu'elle les ait.

Le vieil homme se gratte la tête face à la demande étonnante de la part de celui qui a oublié un détail.

Nicolas : Je veux bien mais... Cela va être compliqué de les lui remettre.

Nicole : N'est elle pas mort ?

Nicolas : Bah si justement..

Chianti : C'est une histoire compliquée mais...

Avant de pouvoir se lancer dans de nouvelles explications à rallonge, des coups de feux empêchent toute possibilité de poursuivre en ce sens. Ceux ci semblent émettre d'armes de petit calibre équipé d'un supresseur qui réduit un peu le bruit, mais pas tant que ça, mais comme il fait maintenant nuit tellement ça a pris énormément de temps à tout se raconter, les gens trop naïfs croiront à des pétards.
Retrouvant ses réflexes d'antan, l'homme qui adore parler se met debout et n'hésite pas une seule seconde à agir comme il se doit.

Nicolas : Je vais chercher les cassettes ! Nicole, vérifie sur qui ou quoi ils tirent !

Nicole : Ça marche mon Poussin !

À la vitesse d'un éclair ralenti, il se rend dans sa chambre pour récupérer le matériel voulu.

Chiara : Les Corbeaux d'ici ont l'air d'avoir un moins bon matos que ceux américains et japonais.

Nicole : Non, ce sont sûrement les troupes de la DGSE qui essayent d'éliminer une menace.

Dit elle en s'approchant furtivement de l'une des fenêtres qui donne une excellente vue sur la rue principale devant la maison.

Naru saute également de son siège et s'approche d'une fenêtre pour regarder dehors ce qu'il se passe en attendant l'arrivée du vieil homme. il sort son arme de poing qu'il garde toujours planquée sur lui. Seule arme à sa disposition, enfin si on omet la magie.

Il vérifie le chargeur qui est bien plein et le remet puis recharge l'arme.

Naru : Bon, dès qu'on a les cassettes on se barre d'ici illico presto. Je tiens pas à moisir ici moi.

Nicole parvient à se faufiler correctement jusqu'à la fenêtre qu'elle ciblait, et contemple le beau bordel qui a lieu dehors, causant quelques explosions et des effets de flammes hyper réalistes, tellement qu'on pourrait croire qu'elles sont vraies, alors qu'elles le sont, c'est ça qui est fort.

Nicole : C'est bien le Service Action ! Ils sont en train d'af...

La porte d'entrée est défoncée en un coup de botte qui se retire aussi du pied en plein vol, pour ne laisser son propriétaire qu'avec une seule chaussure.
Celui ci s'avère être nul autre que Holt Valentine qui ne nous avait pas manqué à vrai dire, qui est équipé d'une mitraillette à chaque main et qui gueule alors une belle réf.

Holt :

Des tirs soufflent près de ses oreilles immédiatement après après ce cri de guerre, le forçant à sauter en direction du salon qu'il termine par une roulade avant de se mettre à couvert non sans se prendre un projectile dans le bas du dos qui ne touche pas moelle épinière mais fait quand même bien mal par où ça passe.
Blessé, il échange alors une grimace de douleur à ses camarades qu'il retrouve après une absence notable.

Holt : Je croyais m'en être débarrassé, mais ils s'étaient repliés pour m'attendre ici en fait les bâtards. Dommage que que les Nemesis Hunters n'existent plus car ça leur aurait fait drôle d'en avoir un qui se déchaîne sur leur gueule.

Chianti : Tu penses te vider de ton sang ici ?

Holt : Je ne sais pas, mais ça les arrangerait bien car c'est ce qu'ils veulent.

Nicolas : Je les ai !

Le vieux revient avec le carton où se trouve on le présume les objets convoités, et il se met rapidement au chevet de son ami qu'il aurait aimé retrouver sous d'autres conditions quand même.

Nicolas : Ca va p'tite merde !? Quoi de neuf depuis le temps !?

Holt : Oh ça peut aller. J'essaye d'éviter les fossoyeurs pour qui la strat de ma fausse mort n'a pas fonctionner longtemps et qui tiennent à me renvoyer six pieds sous terre.

Nicolas : Reste ici, je vais essayer de négocier avec eux.

Holt : Désolé de t'impliquer à nouveau dans ce délire.

Nicolas : Oh tu sais, j'ai vécu une belle vie à roter à la gueule de trouffions dans leur genre, donc il y a un moment donné où il faut faire une belle sortie de scène si besoin.

Holt : C'est clair...

Chiara : C'est pas le moment de causer, ils sont sur le point d'entrer !

Nicolas : Tiens, je te rends ça.

Il lui refile le briquet qu'il s'était pris en pleine gueule précédemment et qui appartient à Souledge.

Juste avant que papy racontes nous une histoire revienne et juste après que Holt ait pris une balle, Naru soupire et dit rapidement à Chianti.

Naru : Restes ici et protèges-les et surtout gardes-les cassettes en sureté, pendant ce temps je vais aller saluer nos amis les françois.

Il attrape l'une des mitraillettes de holt qui avec sa blessure ne va certainement pas arriver à garder l'arme avec la différence de force évidente.

Naru : Je t'emprunte ce petit joujou, j'ai des personnes à saluer dehors, je reviens tout de suite.

Il active ensuite sa capacité à durcir la peau et créé un petit sort de bouclier d'énergie juste devant lui une fois dans le couloir avant de sortir et de commencer à canarder les tireurs avec son nouveau jouet.

Naru : Salut les filles ça beigne, ce qui se passe à l'intérieur, c'est confidentiel, alors si on restait tous ici et qu'on s'amusait, ça vous dit ?

Il crie pour attirer l'attention des zigotos, qui dès qu'ilui tireront dessus feront des proies facile pour ceux qui sont encore dans la maison. Les guignols ne semblent pas relever la référence cependant qui est caché dans ses paroles.
DOmmage